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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Sam 13 Nov - 12:41 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

Kit demanda donc un Long Island pour sa part, une vodka-redbull pour Phoenix - oh, il allait le garder réveillé j’vous le dit. Et deux shots de Tequila. Parfait pour commencer une soirée proprement. Alors que le barman s’attelait à leur commande, Kit porta son attention sur le petit oiseau effrayé devant lui. Phoenix avait l’air si tendu que le New Yorkais pouvait affirmer sans crainte qu’on pourrait l’allonger entre deux tabourets et s’en servir comme table, carrément.
L’héritier ne dit rien, le laissant observer les environs. Il paye pour les boissons enfin arrivées devant eux, et attrape son cocktail pour en prendre une première gorgée. Enfin, c’est le brun lui-même qui relança la conversation en lui demandant si c’était donc ici qu’il aimait se cacher. Kitsune éclata de rire.
“Oh well in my case I don’t hide, as you would know, that’s why you came to me!”  Oui, il n’était pas ici pour se libérer de choses qu’il ne pouvait exprimer au grand jour. “But this is definitely somewhere you would find me partying, yes.”
C’était la première fois que Kit venait ici. Il savait déjà que ce ne serait pas la dernière, l’ambiance lui plaisait beaucoup trop. Bonne musique, bon cocktail -ce qu’il venait de découvrir maintenant. Et après un coup d'œil dans la pièce, il voyait bien que les fréquentations lui plairaient. S’il n’avait pas été avec Phoenix, l’héritier aurait déjà pu se trouver un ou deux prétendant. En parlant de Phoe’, il avoua ne pas être certain qu’il trouverait sa place ici.

“Oh Firebird, you don’t have to.” Kit attrape un des shots et le lui donne, prenant le sien et avançant le sel et le petit bol de citron vert prêt d’eux. “We’re here because you need to see.” Il dit en poignant la foule. “I’m not one snowflake in your life. There’s plenty of other “Me” around, you just need to know where to find them.”
Parce que lorsque l’on reste dans sa zone de confort, dans ce que l’on connaît, on ne s’étire pas. On ne grandit pas. On ne découvre pas. Et Kit - à part pour les relations sérieuses ok fallait pas déconner, mais sinon, Kit adorait se mettre dans les situations les plus improbables afin d’en découvrir toujours plus. Alors oui parfois, ça faisait mal de s’étirer… mais c’était nécessaire.

“Cheers! To your bravery following me here!” Il dit, tapant son shot contre celui de Phoenix après s’être mit du sel sur sa main libre, et consommer la tequila comme il se devait, terminant avec un croc dans un morceau de citron vert du coup. Le blond laissa le tout lui brûler agréablement les lèvres alors qu’il regardait à nouveau autour d’eux. Il se demandait s’il arriverait à faire danser Phoenix, à un moment. Peut-être pas, c’était miraculeux de l’avoir entraîné jusqu’ici.  

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Dim 21 Nov - 1:58 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Égarées, les prunelles. Elles vont, viennent, s'attardent sur les alentours pour capter le moindre détail, la moindre attention. Rien, rien ne lui vient si ce n'est ces rires qui s'élèvent, parfois, ces conversations que la musique ne parvient pas encore à surpasser. Il y a ce poids qui s’accroît contre l'endocarde, comme une manifestation malsaine d'un instinct fatigué. Accablé, l'oiseau, par tout ce qu'il n'est pas à même de faire entendre, tout ce qu'il ne peut décemment pas accepter. Il y a ces frontières infranchissables, il y a ces barrières trop bien érigées qui tiennent encore les contours de l'esprit que les ombres et la haine ont façonné. Celui-là même qui, derrière ce néant instable qui s'est mis à régner, s'essaie encore à batailler. Entre tout et rien, entre appréhension et illusion. Non, l'âme même s'est perdue, avalée par les bribes d'une raison qui s'affale, qui s'effondre lentement pour ne plus rien laisser que ce silence, que cette absence. Non, bien-sûr que non, celui-là n'est pas du genre à se cacher. Il s'y essaie, à ce sourire. Il s'essaie à faire valoir la courbe qui, sur les lèvres, peine à s'installer – du mieux qu'il le peut, usant de toute sa volonté. Mais il y a cette peur qui gronde, cette honte même – peut-être. Il ne sait pas, ne sait plus vraiment comment nommer tout ce qui, en lui, semble peu à peu s'emmêler. Savant mélange qui se distille dans les veines paniquées – quoi qu'explosif, en vérité. Il y a ce brasier qui s'est animé, ces étincelles qui se sont mises à virevolter. Tout son monde brûle, tout son univers s'effrite et cette fine couche de stabilité sur laquelle il se tenait, elle s'étiole, disparaît à mesure que ses mots sont confiés. Sa place, il ne parviendra pas à la trouver. Jamais, qui sait. Il est trop loin dans cet état d'esprit, on lui a trop répété que ce qu'il s'est attribué ne pourrait faire partie d'une quelconque normalité. Un terme trop vague, désormais ; comme déformé par ce qui continue de mouvoir sous ses prunelles effarées. « Oh Firebird, you don’t have to. » Là, le poison qu'on rappelle, qu'on impose aux phalanges encore quelque-peu crispées. Là, la tentation qui se désigne et que la gorge se plaît déjà à réclamer. Il croit saliver, le pauvre homme, devant ce qui lui est confié – destiné. La promesse d'une brûlure nécessaire pour ces papilles asséchées. « We’re here because you need to see. I’m not one snowflake in your life. There’s plenty of other “me” around, you just need to know where to find them. » Ces autres qu'il désigne et que lui ignore. Ces autres sur qui le regard peine à s'accrocher puisque l'instinct réclame encore cette fuite à laquelle il n'a pas cédé. Un soupir, finalement. Rien qu'un filet d'air discret pour braver la frontière d'ivoire qui demeurait jusqu'alors trop serrée. « Cheers ! To your bravery following me here ! » Pincé, ce rictus qu'il aurait voulu pouvoir accentuer. Pincé mais le courage qu'il cherche, misérable être, en imitant cet allié qu'il pense avoir trouvé. Venin qu'il laisse s'immiscer, qu'il laisse venir régner jusqu'aux tréfonds de son être pourtant sevré. Pathétique, cette raison qu'il s'était octroyé. Misérable puisqu'elle n'aura été que de courte durée. Lâche dont les forces se sont amenuisées.

L'aliénation des sens qu'il se met à chercher, ce besoin de vitalité qui ne fait que trop manquer. Il a le cœur à l'arrêt, les poumons compressés. Il a cette impression de vertige qui prend, cette nausée aussi malsaine que merveilleuse qui s'amuse à tout embrumer. Elles y reviennent alors, les prunelles, sur ce qu'il cherchait à lui désigner – ce qu'il tenait absolument à lui montrer. Là, l'envers du décor, cet autre monde auquel il sait ne pas appartenir malgré les faits, les suppositions qui pourraient être levées quant à ce qu'il a choisit d'honorer ; relation aussi défaite qu'ancrée, aussi tortionnaire que salvatrice maintenant qu'ils se sont trop déchirés. Il tique, peine à trouver les mots adéquates. Il lui faut un instant, rien qu'un moment pour pouvoir se relever de cette chute qui, paradoxalement, semble encore continuer. Profonds, les tréfonds. Si noires sont les abysses dans lesquelles il s'est mis à errer et pourtant, il s'y risque, la liane qu'il empoigne pour essayer de tout retarder. Là, le verre qu'on lui a offert que les lèvres viennent goûter, la brume qu'il se met à invoquer. « I don't know yet if it's indeed bravery or stupidity. » Un haussement d'épaules – rien de plus, rien de moins. Il n'y a que ce léger sourire qui parvient à casser toute la méfiance, toute cette détresse qui s'était accumulée. « Yeah, I don't know if I want to die by shame or congratulate myself, strange thing. » Liquidé, sans réfléchir, sans même y faire attention. L'entièreté du verre qu'il a déjà vidé, que la trachée peine encore à pleinement laisser s'écouler. Là, les vieux démons qui se ravivent, la saveur du vice qui empoisonne jusqu'à la conscience désabusée. Elle abandonne, cette dernière, elle rend les armes puisque tout, ce soir, parvient à la faire chanceler. « But, now we're here... well... » La main qu'il rappelle contre le comptoir, l'attention de cet autre qu'il se met à quérir pour réclamer la même chose – trois fois. Trois verres, de chaque. Trois shots, puisque la décence n'aspire plus à subsister. Rien que pour ce soir, elle réclame à s'évanouir pour ne pas avoir à assister à tout ce qui pourrait avoir à se jouer. Petite mort qu'il se met à prier. « By the way... It is some kind of super power ? Man, I don't know how you succeeded to convince me to come here. » Parce qu'il aurait pu être quelques-uns à s'y risquer, quelques-uns à subir l'implosion de ce for intérieur si souvent enflammé. Mais lui l'a fait, peut-être avec l'aide de ces idées qui s'étaient entrelacées, bien emmêlées jusqu'à condamner les décisions qu'elles auraient pu concerner – et cette venue en ces lieux improbables en fait partie, sans hésiter.   





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
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▬ Mar 23 Nov - 2:18 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

“In my experience, bravery and stupidity are very similar. It could be both! Kit proposa, un petit rire lui échappant. Fallait en revenir à la base déjà : Phoenix était venu demander conseil à Kitsune Jones. C’était pas du courage ça c’était totalement de la bêtise pure et dure. Kit, petit diable à l’air innocent. Un visage de poupée, un sourire solaire, une attitude adorable… et derrière, le chaos. Rien n’avait d’importance, au fond, alors il jouait à la vie et se retrouvait tout le temps dans les situations les plus folles. Au moins il ne s'ennuie jamais. Mais du coup, demander conseil à quelqu’un qui se fout de tout c’était déjà bizarre en soit. Pour la défense de Phoenix, il n’aurait pas pu le savoir. Ouais, pour sur, si le brun avait su qu’il finirait dans un club gay il n’aurait même pas effleuré l’idée de venir au petit renard. En plus, les renards, ça bouffe les oiseaux non?
“Well, don’t die yet, the night barely started!” Remarqua le blond en buvant son propre cocktail, remarquant bien que son nouvel ami avait une grosse descente. Bon, au pire Kit pourrait les conduire lui-même. Ou peut-être pas, vu qu’une nouvelle commande se passa… Trois cocktails et trois shots en plus. Bien, ce serait un taxi pour les deux, du coup. Oh Kit n’allait pas reculer devant le challenge, il savait juste qu’il ne monterait certainement pas dans un véhicule opéré par Phoenix ou lui-même. La, l’oiseau de feu avait signé la fin du fonctionnement de leurs cerveaux à tous les deux.

Kit termina son cocktail, donc, regardant la colonie de verre sur le bar, quand Phoenix lui posa une question qui lui arracha un rire franc. Le super pouvoir. Jun, son frère aîné, ne cessait de dire qu’il en avait un, pour de vrai. Persuadé, même. Depuis tout petit. “Le pouvoir de Kitsune”, hein.  
“You’re not the first one to mention it, but no, I have no power. Il attrapa son nouveau verre, alors, sirotant le liquide offert en fixant Phoenix un moment, décidant de s’il lui donnerait son secret ou non, et puis, finalement, il pencha la tête avec un sourire… Enfantin, alors qu’il annonçait quelque chose de presque terrible: ” I guess, a therapist might say I’m, well, what you would call an enabler.”
La voilà, la vérité sur Kitsune ‘Ange’ Jones, agent du Chaos. Un facilitateur, au mauvais sens du terme. Une personne qui encourage ou permet un comportement négatif ou autodestructeur chez une autre. Il vivait la vie comme elle venait, il sautait sur les occasions les plus bizarres sans se soucier des risques, le tout avec un beau sourire et une douceur étrange. On avait envie de le suivre, du coup. Tout semblait si “simple” pour lui, que de se servir de ça comme excuse devenait une évidence. Si Kit le fait, pourquoi pas moi? Et si ça tourne mal, au pire, ce serait de la faute de l’héritier, pas vrai?
Oh, certains ne seraient pas d’accord avec cette manière de voir les choses. Quelqu’un de plus positif dirait que Kit inspirait simplement la confiance, la sécurité, et que du coup on arrivait à se détendre et s’ouvrir à ses côtés… Seulement le renard ne pouvait certainement pas voir les choses comme ça, car cela voudrait dire qu’il s’attachait à toutes ces âmes qui venaient à lui. Non merci.    
”So! Am I doing a good job, being your personal devil on your shoulder?”

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▬ Dim 28 Nov - 6:42 ▬



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Similaires, ces mots, à n'en plus douter. Stupidité et bravoure – un sens commun qu'ils partagent, ces deux termes, plus encore ce soir. Et lui, il cherche encore la réponse à cette pauvre interrogation qui s'est immiscée ; qui résonne jusqu'à tout surplomber dans l'esprit qui abandonne la bataille contre les vices éveillés. Mourir par culpabilité ou juste après s'être félicité son arrivé jusqu'en ces lieux improbables et d'ordinaire moqués. Non, il ne sait plus vraiment, Phoenix. Il cherche à s'embrumer, à ne plus réfléchir. Il cherche à s'enfoncer dans ce qui, par le passé, parvenait à lui faire oublier les tourments auxquels on l'a exposé. Bref, le soupir qui brave les lèvres. Maigre, ce rictus qui s'était installé sur ces dernières avant que ses mots n'aient à se lever, avant que cet autre rire n'ait à son tour à résonner. Il a détourné le regard, les orbes dépareillées qui s'attardent sur celui qu'il a choisit d'accompagner jusqu'en plein cœur de cet innommable merdier. « You’re not the first one to mention it, but no, I have no power. » Attentif, finalement. Attentif maintenant que cet autre verre est empoigné, déjà sifflé de moitié. Là, les habitudes qui se trahissent sans qu'il ne puisse y parer – le poison qui retrouve sa place dans les veines qui refusent finalement d'avoir à s'en sevrer. Il a acquiescé, finalement. Rien que cela. Il a acquiescé, la patience dont il use puisqu'il lui semble encore évasif, prompt à cacher une vérité qu'il ne parviendra pas à désigner. Attentif, Phoenix, oui, pour ne pas avoir à s'attarder sur ceux qui persistent à vivre comme si de rien n'était. « I guess, a therapist might say I’m, well, what you would call an enabler. » Il s'est laissé reposer contre le comptoir, le verre contre le torse, l'autre bras replié sur lui-même comme pour se fermer à la moindre approche – pauvre petit être qui craint l'attention des autres et les regards qui pourraient désormais venir l'observer. Là, la principale raison de rester captiver par tout ce que celui-là pourrait avoir à dire – jusqu'à offrir ce sourire qu'il ne parvient pas à parer. Seriously ? Mais les syllabes sont gardées, tues, bloquées derrière la frontière d'ivoire qui n'a pas su se desserrer. Non, définitivement, il le termine ce deuxième verre qu'il s'était risqué à lever. Il le vide d'une traite encore pour parer à tout ce qu'il n'est pas capable d'énoncer. « So ! Am I doing a good job, being your personal devil on your shoulder ? » Les sourcils qu'il a haussé. Les sourcils qui trahissent cette surprise sur les traits de celui qui n'a pas bougé. Là, comme piégé dans cette émotion tout juste insufflée. Là, avant que les phalanges ne se risquent à désigner la salle vers laquelle les rétines ne se sont pas détournées. Oh, dans l'esprit de Phoenix, c'était assez évident finalement. Non pas un diable mais la tentation personnifiée même. Là, à rappeler tous les venins jusqu'à la carcasse qui pensait pouvoir s'en relever.

« You're joking, right ? » Il s'est redressé, Phoenix. De peu, à peine. Abandonné, enfin, ce verre qu'il avait gardé. Le dos qu'il tourne à cette assemblée pour s'en remettre aux shots qui patientent, qui attendent leur fin en silence sur le comptoir qu'il n'aurait pas dû approcher. Là, le rire qui s'élève. Là, le rire qui continue de s'extirper avant que toute son attention lui soit rendue. « Yeah, you're doing a fucking great job, asshole. » Oh, il est loin d'une quelconque hostilité, Phoenix. Très loin de cette colère qui d'ordinaire s'amuse à le ronger. Non, il s'en amuse en vérité. Il s'amuse de cette improbable situation, de tout ce qui commence à s'installer et dans quoi, peu à peu, il ne cherche plus qu'à s'enfoncer. Pour peu qu'il puisse tout oublier, tout défaire des tourments qui sur son âme se sont appuyés. « Let me tell you how much you do that very well. See that shit, I didn't touch one glass since months but here I am, drinking like it's the last night of my fucking life. » Et ce maigre récipient qu'il lève avant que les lèvres n'aient à y flirter, avant que la trachée n'ait à davantage s'y laisser embraser. Le sel qu'il laisse tout accentuer, le citron pour tout amplifier. Tant pis, tant pis pour cette retenue qu'il aurait voulu faire prospérer – il a été trop loin dans cette folie pour pleinement être en mesure d'y résister. « Plus, I'm here, right ? I'm here, in the middle of something I can't handle. » Un haussement d'épaules, les bras qui se sont théâtralement levés. Pourtant, il s'est détaché de cette cachette qu'il s'était approprié. Rien que pour saisir le poison qu'il aurait dû ignorer. « But like you said, everything just begin. God, I won't imagine the rest. Please, don't try anything. » Non sans en rire. Non sans laisser ce souffle presque nerveux braver les pulpeuses qui s'enfoncent dans ce vice récupéré. Il bat, l'endocarde. Il bat à tout rompre sous la cage thoracique oppressée. Il y a l'instinct qui s'imbibe de tout ce qui lui est donné, il y a l'humanité qui quémande ce pardon qu'elle sait ne pas mériter. Faible, Phoenix, pour sûr. Faible puisque toutes les promesses viennent d'être brisées ; quoi que par nécessité, pour qu'enfin les malins n'aient plus à être entendus, pour que les murmures tortionnaires qui sondaient l'âme puissent enfin s'étioler. Les anciennes brumes qu'il laisse lui revenir, l'aliénation des sens qu'il invoque autant qu'il s'est mis à la craindre pour tout ce qu'elle pourrait avoir à faire lever. Non, son propre démon, il saura le retenir – il croit pouvoir l'affirmer, lui qui pourtant succombe peu à peu aux charmes d'une ivresse d'ores et déjà trop effleurée. « What are we doing ? »    





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▬ Dim 28 Nov - 20:59 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

Kit se pinça les lèvres en faisant “non” de la tête quand Phoenix lui demanda s’il plaisantait. Il était très sérieux. Eh, au moins il avait réussi à le faire rire, et ça jusqu’à cet instant précis, ce n'était pas gagné! ”Happy to hear!” Qu’il faisait du bon travail, bien sûr. Kitsune attrapa donc un des autres cocktail qui l’attendait, sirotant à nouveau quand Phoenix lui expliqua en quoi il faisait du bon travail. Ah, beaucoup moins drôle du coup. Il en savait quoi lui que le brun avait des soucis d’alcool! Rien du tout, sinon il aurait peut-être pas proposé cette activité, et encore moins proposé le moindre poison, vous voyez? Parce que sur qui ça allait encore tomber cette histoire? Oui, sur Kit. il savait bien, il avait l’habitude. Le méchant Kit qui avait incité Phoenix au pêché, le méchant Kit qui aurait dû faire plus attention. Le blond plissa un peu les yeux, pas vraiment impressionné à cette idée, laissant son nouvel ami continuer de lui expliquer pourquoi il était en effet un très bon petit diable de poche.

Kit se redressa et attrapa les deux shots survivant de Phoenix pour les tirer vers lui. “I’ll tell you what we’re doing, but first you need to consider your options young man caus’ I’m not about to be the bad guy in your story.”
Fallait pas déconner, non plus. Il voulait bien jouer avec la vie quand il était question de la sienne, mais les autres, c’était une histoire différente. Il refusait que ce fameux “homme mystère” mentionné plus tôt dans la conversation ne débarque à sa porte dans l’intention de lui péter la gueule car il avait fait boire à nouveau quelqu’un en rémission, m’voyez? Pas qu’il avait peur de se faire démonter la tronche : Kit était très confiant dans ses habilités au combat, mais il était hors de question de devoir gérer un mec qui refusait de voir le vrai fond du problème et l’utilisait lui comme mouton noir.

“We can stay here, chat, danse even, I'm a great dancer actually.” Il rit. “And don’t worry I won’t try anything, I know your heart is taken.” Un petit clin d’oeil. “We can go to another bar, play some pool or whatever… I can even let you go home but that’s boring.”
Ouais, Phoenix, m’abandonne pas tout de suite non plus. Par contre…
”Whatever you decide, tho, I will not take the blame for you drinking, is that clear? I had no clue you were Sober and I’m sorry. So, I’m happy for you to keep drinking but that’s your decision, right now.”

Kit planta son regard dans celui du plus âgé, il était très sérieux. Il ne voulait pas que la soirée s’arrête, et la tournure un peu plus sérieuse de ce moment le saoulait lui-même. Malheureusement c’était important que les choses soient claires maintenant pour que la suite se déroule sans plus de problèmes. Kit espérait que Phoenix n’allait pas se braquer du coup, vu que ce serait une réaction compréhensible, mais tant pis, au moins lui il aurait la conscience tranquille! Fallait pas non plus oublié qu’il le connaissait par Eliott et que du coup, le blond ne voulait pas non plus que l’anglais lui fasse la gueule à cause de cette histoire!  

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▬ Jeu 2 Déc - 19:35 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




La folie qui suinte des phalanges tremblantes. Là, l'aliénation ravivée, cette parfaite extase que les veines laissent se distiller. Il cherche à s'y engouffrer, pathétique petit oiseau qui cherche à offrir un peu plus de plomb aux ailes déjà condamnées. Là, il se cherche presque une raison de plonger, une raison de s'étouffer dans les eaux troubles qu'il aurait voulu éviter. Misérable, oui, à n'en pas douter. Petite chose qui craint les répercutions de ses choix mais qui fait encore de son mieux pour tout empirer. Il aurait pu en rire, le tatoué. Il aurait pu se moquer de sa propre stupidité, cette idiote qu'il laisse pleinement s'immiscer jusqu'à l'endocarde malmené – mais rien, rien ne pare les pulpeuses si ce n'est ce soupir qui s'étiole aussi certainement qu'il s'est imposé. Et si la main s'avance, si le cœur réclame encore le poison duquel il s'est rapproché – c'est coupé dans son élan qu'il manque de protester. Les prunelles se relèvent, quelque-peu dilatées. Elles s'abandonnent sur les traits de celui qui, finalement, persistent à être ce petit diable qu'il prétendait être. Plus encore maintenant, son besoin coincé sous les phalanges qu'il ose pas même effleurer. « I’ll tell you what we’re doing, but first you need to consider your options young man caus’ I’m not about to be the bad guy in your story. » Les sourcils qu'il fronce. L'attention qui s'essaie à se concentrer sur les mots, sur ce qu'il sous-entend dans ces quelques paroles confiées. Là, les veines qui se gonflent de tout ce qu'elles ne parviennent pas à dompter. Puis vient cet effroyable réflexe. Celui qui revient, qui s'instaure comme une vieille rengaine dans ces mouvements imprécis. Là, le regard qui s'attarde entre celui dont la voix s'élève une fois encore et ce dont on l'a privé. Assoiffé qu'il croit être, Phoenix, après s'être bien privé – à presque en oublier les premières raisons qui l'avaient d'abord conduit en ces lieux improbables pour sa carcasse accablée. « We can stay here, chat, danse even, I'm a great dancer actually. Il jure, cette fois. Non sans en rire. Il jure parce qu'il semble presque y croire, celui-là, à cette possibilité. Non, il ne s'approchera pas des lueurs qui vacillent et des basses tremblantes qui font leur effet sur toutes les âmes ici agglutinées. Il ne s'avancera pas, Phoenix, pas même sous le joug des effluves qu'il s'était mis à humer. And don’t worry I won’t try anything, I know your heart is taken. Mais là, ces tourments qui reviennent. Là, cette raison qui l'avait conduit hors de chez lui, cette même raison pour laquelle ces vices étaient ignorés, bien souvent esquivés depuis la caresse de cette mort certaine sur la joue marquée. Il tique, le nez qui se frise. Il tique, Phoenix, pour parer aux brumes qui pourraient revenir le consumer. We can go to another bar, play some pool or whatever… I can even let you go home but that’s boring. Whatever you decide, tho, I will not take the blame for you drinking, is that clear ? I had no clue you were sober and I’m sorry. So, I’m happy for you to keep drinking but that’s your decision, right now. » Il s'accoude, Phoenix. Il s'accoude sur le comptoir pour le toiser. Là, rien qu'une seconde, rien qu'un instant.

Tout s'emmêle dans l'esprit déjà embrumé, déjà bien trop paumé. Tout s'entrechoque, tout se fracasse sans qu'il ne puisse y parer et c'est ce qui l'amène à ce dernier élan, à cette dernière volonté. Rien que ce soir, il se met à le souhaiter. Comme un soupçon de liberté, comme un moyen de défaire les chaînes à ses poignets pour ces quelques heures qui viennent lentement se dessiner. La main s'avance, s'abandonne jusqu'à ce qui lui avait été confisqué. Tremblantes, les phalanges. Tremblantes mais paradoxalement certaines puisqu'il ne flanche pas, ne dévie pas de ce sentier qu'il a choisi d'emprunter. « I don't need you for that, you know. I'm the one doing my own mistakes and that's ok, won't blame you for all that shit. » Parce qu'il est celui qui a suivi, parce qu'il est celui qui a accepté. Il est le seul à accuser pour ce désarroi qu'il s'essaie à combattre, à pleinement évincer. Non, le blond n'a été qu'un élan parfait pour que les promesses soient momentanément brisées. Rien de plus, rien de moins que cela. Moins encore puisque les lèvres se risquent à retrouver le venin qu'elles n'auraient pas dû retrouver. « So, don't be sorry, we don't care. I'm fine, you're fine. Everybody's fucking fine. You wanted that sort of party, let's enjoy that shit. » Un haussement d'épaules, les syllabes à moitié rongées par la brûlure qui prend la trachée jusqu'à ne plus rien laisser. Oui, elle est parfaite, cette occasion. Bien-sûr qu'il s'en abreuve, bien-sûr qu'il s'y enfonce ; comment pourrait-il y parer ? Lui qui n'aspirait qu'à pouvoir souffler quand il s'était risqué jusqu'à cette présence qu'il a choisit d'accompagner. « You follow me or what ? » Parce qu'il lève déjà la sève empoisonnée qu'il a pu récupérer. Les prunelles qu'il ose enfin pleinement sur celui qui devient allié pour la soirée. Barrière entre la démence et la réalité qu'il ne sait plus comment appréhender. Parce qu'il croit l'avoir aperçu, Phoenix, cette étincelle de compréhension qu'il espérait pouvoir y trouver – quoi que taquine tout de même, cette garce, bien qu'elle parvienne presque à l'apaiser. « Anyway, yeah, why not. I'll do what you want but... BUT... don't even think I'm gonna dance here, neither elsewhere. I won't fucking dance, sorry. » Le rire qu'il ne réprime pas. Le rire qu'il laisse pleinement s'exprimer parce qu'enfin l'oppression s'estompe ; bien que ce ne soit qu'à peine de moitié.     





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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▬ Jeu 2 Déc - 22:58 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

A la grande - et très bonne - surprise de Kit, Phoenix ne se braqua pas au rappel à l’ordre concernant l’alcool. L’héritier plissa un peu les yeux en étudiant le brun devant lui qui confirmait qu’il était assez grand pour se mettre dans la merde tout seul. Et qu’il n’avait pas à s’excuser, qu’ils étaient venu pour faire la fête. Ouais… Kit reprit son cocktail pour le finir d’une traite, parce que mine de rien il en avait un troisième ET trois shot encore à se morfler avant de décider de ce qu’ils feraient du reste de leur soirée.

”Okay then Firebird. I did my part.” il avait donné le safety warning, et sa conscience serait maintenant tranquille quoi qu’il arrive. Kit avait levé ce troisième verre encore plein comme pour sceller leur accord. Et alors qu’il buvait, donc, Phoenix lui fit savoir très clairement qu’il ne dansait pas. Kit ne put retenir un éclat de rire parce que ça n’avait que pu lui faire penser à la chanson correspondante dans High School Musical 2, et il savait tellement que son nouvel ami n’avait pas la référence que ça en était d’autant plus hilarant.
”Ok Wildcat, you don’t dance. I will do my best not to make it a challenge.”
Il posa le verre maintenant vide. Ok, il avait bu totalement trop vite. Si il se sifflait les shot maintenant il allait MOURIR. Mais, il voulait aussi passer au prochain endroit, quelque part où Phoenix pourrait se détendre un peu plus. Donc. D’abord, il fit signe au barman avec un billet pour payer les consommations, puis, il pointa les shots devant lui.
”Hi honey, give these to the DJ will you? Thanks.” Ca faisait toujours plaisir et ça ne serait pas perdu. Kit se tourna ensuite vers Phoenix.
”Ok let’s go Phoenix! There’s a bar a street away from here. I can beat you at darts and have some more drinks there.” Il lui fait un clin d'œil en commençant à avancer vers la sortie. Oui, changer d’endroit serait le mieux. Il était déjà assez fier de son compagnon de soirée d’avoir tenu aussi longtemps en terrain hostile. Mais puisqu’ils n’allaient pas danser, il n’y avait aucune raison de rester dans ce club plus longtemps. “Oh and it’s not a gay bar, don’t worry. I go there with Eli-babe when he’s feeling macho.” Il rit tout seul à sa propre blague - parce que bon quand même l’alcool montait, continuant sa route pour la sortie. Un bar qui certes, était LGBT friendly, mais les fréquentations restaient majoritairement hétéro. Une bonne solution. Ils passèrent la porte du club et l’air frais attaqua les neurones du New Yorkais directement, mais ça faisait du bien.

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Phoenix Ledger
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Ven 10 Déc - 21:46 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Dressées, cette seule et unique barrière qu'il tient à faire valoir. Imposée pour qu'il sache, celui-là, que certaines choses ne seront pas à envisager. Il lui offre un temps précieux, finalement, comme une opportunité de concentrer ses forces ailleurs que dans ce ridicule projet. Service qu'il lui rend sans qu'il n'ait à le réclamer – la crainte qui s'est mêlé tout de même à ce qu'il a énoncé. Parce qu'il s'y refuse, Phoenix, à trop se faire remarquer. Davantage ici, sous ces effluves levées, sous cette légère brume qui persiste à tout déranger. Moins encore en sachant ce qui parcoure ses veines, ce qui corrompt lentement l'encéphale désorienté. Qu'il sache, qu'il puisse rester sur ces quelques paroles mais là, cette réaction qui force le sourcil à se redresser, qui installe tout de même cette espèce de courbe sur les lippes scellées. « Ok wildcat, you don’t dance. I will do my best not to make it a challenge. » Il a levé les yeux, Phoenix. Il a levé les yeux puisqu'il aurait pu déjà l'anticiper, cette réponse tout juste formulée. Il croit pouvoir l'affirmer, désormais – celui-là espère pouvoir s'approprier toutes les opportunités d'entraîner les êtres dans ces quelques ombres qui persistent à les effrayer. Il l'a dit, de toute manière – il l'a avoué, anecdote confiée qui s'est ancrée contre la mémoire qui peine un peu plus à s'accrocher. Il ne s'est pas braqué, il a laissé celui-là prendre le risque de s'offrir cette mission sans un mot, sans une parole de plus puisque l'attention s'est recentrée sur ce que les phalanges continuaient de caresser. Verre pratiquement vide qu'il lève une dernière fois pour parfaire l'aliénation qu'il se devait pourtant d'éviter. Imprudent, à n'en pas douter. Rejoignant encore les confins d'un tout autre monde puisque la tentation l'a fait céder. Lâche, pathétique qu'il peut être puisque la conscience ne s'est pas encore stabilisée, puisque ce poids sur ses épaules n'en finit plus de trop peser. « Ok let’s go Phoenix ! There’s a bar a street away from here. I can beat you at darts and have some more drinks there. » Captivée, l'attention. Cette honte qui s'est mise à gronder pour que la carcasse puisse s'animer. Déjà prêt à suivre, Phoenix, comme pris d'une soudaine envie de courir puisque l'issue est toute donnée à ces lieux qu'il n'ira pas maudire mais qu'il ne se voit pas fréquenter. Non, les vestiges du passé sont définitivement trop ancrés et les paroles des siens, de ces amis qu'il se refuse d'avoir à confronter, elles résonnent jusqu'à tout rabâcher quant à l'ignominie – selon eux – vers laquelle il s'est risqué. Vidée, l'une des liqueurs qui restait. Vidée avant que le reste ne soit abandonné, avant qu'il ne suive les pas de celui qu'il a choisit d'accompagner – même malgré tout ce qui, en lui, s'était mis à trembler. « Oh and it’s not a gay bar, don’t worry. I go there with Eli-babe when he’s feeling macho. » Un sourire crispé, une attention qu'il note tout de même puisque tout lui est délaissé. On lui offre un semblant de sérénité, de quoi défaire l'endocarde des lianes qui s'y sont accrochées.

L'air frais qui frappe, qui tente d'apaiser les traits tirés, trop scellé dans cette paralysie momentanée. Il croit respirer, étrangement. Il croit sentir ses poumons se défaire de toute cette tension qu'inconsciemment il supportait. À bout de souffle presque, une seconde qu'il s'approprie pour essayer de mieux s'y retrouver. C'est qu'il a failli vaciller, Phoenix. Les ailes brûlées, pleinement consumées sous ces feux honteux qu'il n'a jamais su réellement étouffer. Pourtant, rien n'a réellement changé des bars qu'il avait pour habitude de fréquenter. Elle est similaire, l'ambiance. Elle n'a rien de plus, rien de moins que tous ces lieux dans lesquels il a d'ores et déjà erré. Un souffle, rien qu'un soupir pour parfaire les bienfaits de ces légers vents levés. Un souffle, rien que ça, avant que la hauteur ne soit retrouvée pour faire face à celui qu'il persiste à accompagner. « Thanks anyway. » Une tape sur l'épaule, une attention donnée parce qu'il lui doit tout de même cet élan de courage qu'il s'est approprié. Celui en lequel il refusait de croire quand, pourtant, ses pas l'ont tout de même laissé s'immiscer entre ces mêmes murs qu'ils viennent tout juste de quitter. « Thanks for... all of that. I mean... you didn't have to help me but you're doing it anyway, it's not nothing for me right know. » Sincère dans ses mots, celui qui se tient devant lui. Sincère dans ce qu'il vient lui concéder, comme pour appuyer cette reconnaissance qu'il peine d'ordinaire à si bien exprimer. L'alcool l'y aide, aussi, à braver toutes les frontières qu'il s'est mis à craindre il y a déjà bien des années. « So... hm... yeah, let's go. I follow you, captain. » Salut qu'il improvise dans la foulée. Salut qu'il fait valoir pour parfaire les paroles qu'il vient de prononcer. Il y tient, Phoenix, à rajouter un peu de légèreté à tout ce qu'il vient d'instaurer. Une pause, un silence que ce sérieux n'a fait qu'un peu plus appuyer. Les pas qu'ils font jusqu'à cette destination désignée. Les pas qu'il suit en parlant de tout, de rien, de n'importe quoi – enfoncé dans cette légère folie que le poison dans ses veines persistent à distiller. Plus à même de sourire, l'oiseau enflammé. Plus à même de s'extasier d'un rien comme à l'accoutumé. Il redeviendrait presque lui-même, finalement, à ainsi s'évader après toutes ces responsabilités qu'il s'est forcé à accepter, à honorer même dans la foulée. « Oh, yeah, I know that fucking place. » Là, il l'a attrapé par les épaules. Là, il trahit un peu cette excitation qui s'est bien levée.     





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Kit Jones
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▬ Sam 11 Déc - 13:32 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

”You’re welcome honey! But don’t start calling me captain or I won’t let you call me anything else, ever.” Il rit, mais pas certain qu’il plaisantait. Quant à aider Phoenix, le New Yorkais n’avait pas la sensation d’avoir été instrumentale dans quoi que ce soit. Il écoutait, voilà tout. Mais le brun n’avait peut-être pas d’oreilles prêtes à écouter sans jugement? Sans doute… Pour en arriver a Kit Jones, fallait être fou ou désespéré.

Firebird semblait reprendre vie une fois sorti du club et en route pour le bar. Tant mieux. Kit restait heureux de lui avoir montré un petit bout de cet autre monde, mais clairement Phoenix n'était pas prêt. Alors qu’ils marchaient, le renard se prit à se poser plus de question sur cette personne qui partageait la vie du brun. Il se demandait si lui, il serait prêt à sortir avec quelqu’un ne s’assumant pas. Bon, il ne sortait même pas avec des gens out alors… Mais quand même, le blond restait curieux. Était-ce difficile à vivre? Quel genre d'insécurité ca pouvait bien provoquer? Beaucoup de questions qu’il savait qu’il ne devrait pas poser, alors il les garda pour lui. Les sujets restaient légers, et tant mieux parce que l'alcool attaquait définitivement le cerveau des deux jeunes hommes. Pas le moment de parler de trucs trop compliqués.

Un autre sourire lui échappa alors que son nouvel ami n'attrapait pas les épaules en expliquant qu’il connaissait ce bar. Ah! Du coup, il allait définitivement beaucoup mieux, l’oiseau de feu. ”Good! See, I only take you to the best places.” Un clin d'œil et les voilà à l'intérieur. Là aussi, c'était vivant, bruyant, animé… Mais les couples avaient changé. LGBT friendly mais fréquenté exclusivement par le monde hetero que Kit n’avait jamais autant découvert que depuis son arrivée à Detroit. Finalement ce n'était pas si mal qu’il soit en habit sobre pour le travail. Tout de noir vetu, une veste en cuire, et a part pour ses lentilles grises et le fond de teint qu’il aimait porter pour rendre sa peau plus lisse, franchement, Kit attirait moins l’attention qu’il ne le faisait en temps normal. Après, l’homme lambda se contenterait de juger son visage feminin avec ou sans artifice donc bon. Bref. Direction le bar pour commander leurs prochaines boissons. Le renard aurait voulu faire un peu attention sur l'état de son cerveau demain, mais le nightclub l’avait achevé à ce niveau là, il se sentait bien flotter et avait le rire encore plus facile que d’habitude, c'était vous dire !

L'héritier laissa Phoenix commander sa boisson et demanda un whisky-coca pour sa part, payant et regardant autour de lui. Il aimait aussi ce genre d’ambiance. ”’kay, I said darts but I’m happy to go pool as well. But I suck at pool so keep that in mind yeah?” Il n’y aurait pas de compétition s’ils passaient au billard.

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▬ Mer 15 Déc - 2:49 ▬



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Plus à même de sourire, plus à même de se libérer. Plus serein, l'animal qui peinait à respirer, à s'élever malgré les tréfonds qui le guettaient. Parce qu'ils se sont éloignés, parce qu'ils ont fuit ces lieux qu'il ne méprise pas mais en lesquels il ne sait pas comment se comporter. Penaud, comme trop souvent. Penaud, celui qui tient parfois à vivre quand tout semble encore vouloir l'en empêcher. Mais là, la soirée qui semble perdre de cette tension qui s'y était installée. Embrumé, l'endocarde, l'encéphale tout autant par tout ce qu'il a déjà ingurgité. L'alcool pour aider, pour défaire les remparts délétères qui guettent parfois les volontés. Oui, il se libère de ses chaînes, l'oiseau enflammé. Il s'offre une renaissance puisque les habitudes sont en partie retrouvées. « Good ! See, I only take you to the best places. » D'accord sur l'un, mitigé sur l'autre. Deux salles, deux ambiances. Le croit-il, perdu dans ces songes désorientés. Parce qu'il monte, l'alcool. Parce qu'il fait son chemin jusqu'aux corridors libérés, fracassant les parois qui cherchaient à se relever. Pourtant, elles ne s'en défont pas. Non, elles accueillent à bras ouvert cette ivresse qui, peu à peu, installe son joug sur l'existence bancale qui s'est pourtant mise à trembler. Qu'importe, qu'importe parce qu'il s'y risquera, Phoenix. Parce qu'il s'y risque déjà, en vérité. Les portes qu'ils passent, les ombres qu'ils dépassent. Le comptoir qu'ils parviennent à rallier sans trop de mal contrairement à ce qu'il aurait imaginé. Viennent les verres. Viennent ces aliénations qu'ils s'étaient fixés. Pour parfaire cette étrange soirée, pour honorer cet élan qu'il s'était trouvé en acceptant de suivre les improbables pas que celui-ci à d'abord orchestré. À souffler, encore. À souffler pour mieux s'imprégner de cette espèce de liberté. Libre, c'est l'idée. Libre, comme jamais. Libre, loin de tout ce qui avait su l'accabler pendant trop longtemps, trop d'années. « ’kay, I said darts but I’m happy to go pool as well. But I suck at pool so keep that in mind yeah ? » Un rire, amusé qu'il est par ce qu'il vient d'annoncer. Parce qu'il n'a jamais été très loyal, Phoenix, moins encore en ce qui concerne ces quelques jeux, ces challenges lancés auxquels il pourrait avoir à se risquer. Bien ancré, ce rictus. Bien porté sur les pulpeuses qui vers lui se sont tournées. « Yeah ? » Prêt à lever le défi, pourtant. Prêt à le faire entendre pour pimenter un peu cette fin de soirée qu'ils ont à passer. Curieux et taquin, l'oiseau. Porté par ces quelques effluves qui rappellent cette joie d'antan – celle qui semblait peu à peu se perdre avec le temps. « You sure ? » L'insistance qu'il retient encore de peu, à peine. L'insistance parce qu'il veut jouer. Bordel qu'il voudrait pouvoir hurler puisque cette chaleur toute spécifique parvient à l'embaumer. Les flammes qui lèchent désormais jusqu'au trône de cette pauvre âme acculée pour réinstaurer cette ancienne et glorieuse euphorie qu'il n'aurait jamais dû délaisser. Ah, l'ancien temps. Si lointain et à la fois si proche en ce doux moment.

« Look at me. » Verre qu'il récupère aussitôt qu'il est posé. Il toile, Phoenix, plus avenant, plus lui-même en vérité. Comme si rien n'avait changé, comme si rien de ce début de soirée ne s'était réellement passé. Changé, l'animal, en une autre personnalité plus à même d'être appréciée. Il n'y a plus de craintes, plus de retenue, plus de frayeur dans les prunelles dépareillées. Rien que cet enthousiasme dont il avait tant suinté avant que toutes les réalités ne viennent le rattraper. « We can even bet to add a bit of challenge. » Un haussement d'épaules, le palais qu'il rassasie sous la douceur d'une liqueur qu'il aurait dû éviter. Qu'importe, qu'importe puisque cette nuit est la sienne, puisque l'issue aux tourments est à portée qu'il ne souhaite pas manquer. « 'cause, see... I don't know how to play neither. » Les bras qu'il a levé, fier le gamin qui laisse son sourire étendre ses traits. Fier de pouvoir faire l'abruti puisque les opportunités ne faisaient que manquer. « So, what do you think about that ? » Le dos rejoint le bord du comptoir, l'attention rendue à ce nouvel allié pour ces heures qui ont encore à défiler. Il en oublie cette petite âme pour qui il a tant promis, petite fille pour qui il avait promis d'être un père avant d'être cet amas d'idiotie. Il en oublie celui qui l'attendra probablement dans ce royaume qu'ils se sont appropriés. Pourtant, ils seront lourds les regrets – ils seront oppressants pour l'endocarde qui peinera à tout expliquer. Mais les songes qui s'en éloignent, qui cherchent à fuir ce sérieux qu'il ne tient plus à effleurer. Qu'on lui offre cet instant de paix, qu'il puisse s'engouffrer dans ce havre momentané où tout semble si simple, si aisé. Il y tient, pour s'offrir un répit dans cette tourmente qu'il avait accepté. Parce qu'il craint la chute, les ténèbres qui s'approchaient. Parce qu'il craint tout ce que les épaules ne seront plus à même de porter quand le poids des remords ne fera que s'accentuer. Idiot, Phoenix. Idiot à ne pas savoir comment vaincre sa cécité – que ce soit pour ce nouveau rôle qu'on lui a donné comme pour ces sentiments qu'il se doit d'enfin pleinement embrasser. Parce qu'il devrait l'accepter. Merde, ça fait déjà trop de mois qu'il s'y est enlisé et il y tient, Phoenix. Il y tient assez pour ne rien vouloir perdre de ce qu'ils s'étaient trouvés, ces deux-là. Bien assez, en effet, peut-être trop en vérité – même malgré les maux qu'il s'inflige de lui-même dans sa connerie sans savoir comment s'en extirper.     





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▬ Mer 15 Déc - 23:23 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

”You.. don’t?” Kit tenait son verre prêt de sa bouche alors qu’il regardait Phoenix incrédule. Ouais, le brun avait définitivement l’air d’un gars qui saurait jouer au billard, m’voyez. Du coup, le petit renard le jugeait pour voir si on essayait de lui tendre un piège. Parce que les paris il aimait bien ça mais c’était pas juste si ils se lançaient dans un truc pareil pour que Kit ne finisse que par perdre. Alors il observe, Kit, et finalement il lève son verre en souriant, buvant quelques gorgée et prenant Phoe’ par les épaules alors qu’ils s’avancent vers le fond du bar. Deux billards, l’un est occupé par un groupe, l’autre est prêt à l’emploi.

”Ok then Firebird, let’s bet away. What do you want? Money? A dare maybe? Il you really can’t play, I feel like I might’ve a chance.” Ou pas. Pour quelqu’un de tellement précis quand il était question de coup et de boxe, Kit n’avait jamais réussi à battre son pire ennemi : le billard. Il se déconcentrait trop rapidement, et puis ça demandait de la précision, de la patience parfois et du calme. Tout ce qu’il n’était pas. Il aimait la vitesse, l'adrénaline et le rush. Pour ça que les fléchettes lui correspondait un peu mieux déjà, mais vraiment là où il mettait le plus de points dans un bar, c’était sur un flipper. Le problème de ces machines de l’enfer, qui pouvaient aspirer son âme pendant des heures - encore heureux qu’il se mettait pas aux jeux vidéos sinon on l’aurait perdu - c’était le côté solo. On pouvait pas vraiment jouer avec quelqu’un, boire des verres et rire ensemble, au flipper. Au mieux, y’en avait un de concentré pendant que le deuxième regardait.
Ainsi, son talent serait perdu ce soir. C’était parti pour perdre au billard. Kit était curieux de ce que Phoenix voudrait en échange. Souvent, les paris étaient de l’argent, et ça, on savait que ça ne changerait rien à la vie de Kitsune. Le défi ne serait pas trop présent. Était-ce important? Pas tellement. Kit était content quoi qu’il advienne, parce que son ami de la soirée était détendu, bien plus souriant, et peut-être que bon il n’avait pas appris grand chose sur comment s’accepter ou accepter son couple ou être heureux au grand jour… Mais, eh, l’alcool était bon et la soirée se passait bien. Que demander de plus?      

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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Jeu 23 Déc - 4:57 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Il s'y enlise. Il s'y enterre. Les quatre planches attendent sagement la carcasse qui aurait à y reposer – et lui, lui il profite de cette ancienne sensation, comme si ses ailes étaient à même de pouvoir enfin se déployer. Jusqu'à tout surplomber, tout survoler. Jusqu'à presque en oublier les premiers instants de cette soirée improbable et parfaite par ces pas qui les ont guidé. Là, il s'enivre aux effluves qui s'élèvent, aux parfums emmêlés de cigarettes mal éteintes et d'alcool renversé. Le cœur qui bat, qui frappe contre les côtes pour ne rien manquer. Gonflés sont les poumons, emplis de cet air qui n'avait fait qu'y manquer. Serein, il semblerait – plus à même de vivre. Il se risque jusqu'à ces futilités, jusqu'à ce pari qu'il a osé amorcer. Curieux, excité, élancé dans cette nouvelle lubie que les phalanges ne peuvent qu'empoigner. Traîne le regard sur les traits de celui qu'il a accompagné, traîne cette attention plus à même d'être exposée. « You... don’t ? » Un rire avant qu'il n'ait à acquiescer. Elle est ferme, l'emprise sur l'âme qui commence à davantage s'accentuer. Prêt à s'y traîner, Phoenix, dans cette euphorie qui gangrène jusqu'aux songes entrelacés. Il affirme encore cette vérité, il tient à faire valoir ces quelques mots qu'il vient de déposer. Jusqu'à cet élan trouvé, jusqu'à suivre celui qui s'est accroché aux épaules qu'il n'a pas baissé. Ils bravent la salle, serpentent entre ceux qui vont et viennent entre les tables et le comptoir vers lequel ils s'étaient risqués. Adroit, plus qu'il ne l'aurait imaginé. Le verre levé pour être sûr de ne rien perdre de cette exception qu'il a choisit d'honorer. Rien qu'une fois, rien qu'un soir – rien que quelques verres pour que le deuil de ces folies puissent pleinement être encaissé. « Ok then Firebird, let’s bet away. What do you want ? Money ? A dare maybe ? If you really can’t play, I feel like I might’ve a chance. » Et les pensées s'activent d'ores et déjà à trouver quoi réclamer, quoi proposer pour parfaire ce petit défi qu'il a lui-même lancé. Oh, il y a bien des choses qu'il pourrait amener – Phoenix n'est rien qu'un gamin, finalement, pauvre gosse qui n'a pas grandit malgré les allures qu'il se doit désormais d'adopter, malgré cette carrure qui suppose l'inverse derrière les traits enfin métamorphosés. Plus aisé, ce sourire qui ne disparaît plus. Plus simple à percevoir puisque la retenue, puisque les craintes n'ont plus à trop se manifester. Libre, le croit-il. Libre des tourments qui l'avaient suivi avant que cette porte-là ne soit passée. Libre puisqu'il est ailleurs, loin, comme enfoncé dans un monde parallèle trop longtemps délaissé. Par nécessité, pour que les ressources puissent être récupérées, pour que le cœur puisse prendre ce répit qu'il sait pourtant ne pas avoir mérité. Lui, source de malheur qui persiste à subsister, bourreau d'une âme qu'il s'est mis à aimer mais de la mauvaise manière puisqu'il n'est pas assez, puisqu'il ne fait qu'un peu plus le briser.

Il tique en y songeant avant que l'attention ne soit récupérée, avant que quelques rires trop hauts ne viennent le couper dans ces réflexions qu'il s'était mis à ressasser. Les prunelles qui en reviennent sur ce qu'ils ont rejoint. Canne qu'il s'approprie dans la foulée – il feint ce professionnalisme qu'il n'a pas. Il taquine, Phoenix, s'assure de pouvoir décontenancer par cette expérience qu'il ne possède même pas en vérité. « I don't know. » Un haussement d'épaules tandis qu'il installe la table, ce qu'ils auront à faire claquer. Là, l'homme qui ne fait que jouer pour parfaire cette image avant qu'elle n'ait à se briser. « Money's too easy to bet. » Une moue légère, une grimace pour appuyer ce qu'il vient d'énoncer. Et elles sont vraies, ces syllabes. Ce serait trop simple, sans enjeu, sans cette pointe piquante dont ils semblent tous deux raffoler. Aussi, il s'adosse brièvement contre ce qu'ils se sont mis à occuper. Les prunelles dépareillées s'attardent un instant sur le blond avant qu'un sourire ne revienne tout illuminer. « You know what ? Fuck it. A dare. » Pour pleinement animer cette soirée qu'ils se sont autorisés, pour célébrer d'une certaine manière cette aisance qu'il croit pouvoir retrouver. Ce naturel oublié depuis que les responsabilités sont à honorer. Ça a le goût du passé, comme un souvenir qui se matérialise pour que l'âme elle-même puisse enfin souffler. « Careful, Captain. I can be a real son of a bitch when I win at something. » Une mise en garde amical, les mots qui suintent de cette légèreté enfin pleinement empoignée. Et il s'est redressé, Phoenix. La hauteur retrouvée, les côtés de Kit rattrapés pour lancer cette partie qu'ils ont à lancer. « Be my guest. » Une invitation, un salut qu'il ose même pour accompagner ce surnom qu'il s'est risqué à de nouveau prononcer. Il le laisse commencer, joueur qu'il est redevenu puisque plus rien ne semble à même de pouvoir l'entraver. « C'mon baby, let see who's drunk enough to win. » Les mains qu'il fait claquer pour amorcer le début des hostilités, la canne récupérée, son verre dans la foulée sur lesquelles les lèvres ne tardent pas à revenir s'égarer. Précieux, cet air qu'il inspire. Parfait, salvateur pour l'être qui pensait étouffer. Une nouvelle ère, peut-être. L'apaisement des tourments pour mieux avancer, pour enfin parvenir à se risquer jusqu'aux monts qui l'ont tant effrayé. À en oublier le monde, à en oublier tout ce qui l'avait d'abord éconduit avant de l'aider à plus ou moins se retrouver. Phoenix, enfin lui-même ; triste véracité qui se dévoile seulement quand les veines sont empoisonnées, quand les sens ont à se troubler.      





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
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Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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▬ Jeu 23 Déc - 13:44 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

”A dare it is!” Kit rit en levant les mains au ciel comme si Phoenix venait d'annoncer un retour Divin. Ravi, le petit renard qui s'apprêtait lui-même à mettre son nouvel ami en garde. Phoenix fut plus rapide, Kit, secoué d’un rire silencieux, vint lui tapoter le torse de sa main libre. ”Oh Firebird you’re the one who should be worried.” Parce que Kitsune débordait d’imagination, il trouverait forcément un défi adéquat s'il gagnait. Et le “si” restait important ici parce que franchement l’alcool avait bien attaqué son cerveau maintenant. Il but encore de son verre avant de le poser sur le rebord pour aller récupérer une  queue et de préparer les boules. ”Oh right, I might be good at this drunk!” Il reconnaît, comme une évidence. Pas du tout, vraiment l’alcool n’allait pas l’aider une seule seconde.

Le New Yorkais avait définitivement remarqué le changement dans le comportement du brun à ses côtés. L’alcool, ok, mais qui est responsable de quoi? De rendre Phoenix ouvert et heureux, ou de retirer les blocages mentaux afin de révéler sa vraie personnalité?  Il se demandait, le petit blond.  Encore une question qu’il ne pourrait pas poser ce soir sous peine de plomber l’ambiance. Et ca non merci! Il s’amusait beaucoup trop, Kit, pour rendre le moment sérieux à nouveau.

Il se pencha donc pour casser le jeu. Cette partie là n'était pas trop compliquée, et il s’en sortit plutot bien pour éparpiller les boules bien qu’aucune ne rentra dans un trou pour déterminer qui avait les pleines et qui avait les rayures. “Well that’s not looking great for me, is it…” Il dit en allant récupérer son verre. Ce n'était que le début et il espérait bien qu’il gagnerait. Kit pensait déjà à plusieurs gages possibles pour l’oiseau de feu a ses côtés. Le forcer à regarder Mamma Mia en entier, laisser Kitsune le transformer en drag queen… Un tatouage, peut-être. Bien qu’il espérait que si Phoenix gagnait, le brun ne lui demande pas de se faire tatouer. Kit avait la peau vierge de tout dessin. Il aimait bien ça, les trouvant même sexy. Seulement, l'héritier jouait tellement sur son physique de poupée de porcelaine qu’un tatouage viendrait probablement  gâcher le tout.   Mais bon, Kit restait joueur… Il verrait bien ce que Phoenix lui proposerait si la chance se montrait finalement plutôt de son côté.  

”Ok then, your turn sweety.” Le blond s'était calé dans un coin, buvant son verre et regardant donc comment l’autre allait jouer. Ce serait son moment de vérité, Phoenix avait-il menti sur ses capacités ou non? A ce stade, Kit n’en serait même pas vexé, il s’amusait bien trop pour ca! Franchement, tout ce qui lui manquait  c'était un joint ou un cachet histoire de bien finir ses neurones.

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▬ Dim 2 Jan - 0:09 ▬



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Joueur qu'il devient, Phoenix ; malgré lui probablement. Et pourtant, la raison ne parvient pas encore à s'élever. Étouffée, cette dernière, sous les effluves qui persistent à s'accumuler. Il pourrait s'y noyer, transformé qu'il est sous le pouvoir de quelques liqueurs mélangées. Mais là s'installe la possibilité de mieux vivre, mieux respirer. Là, il trouve le courage nécessaire pour braver les fardeaux qu'il cumulait. Serein, le croit-il, derrière cette aliénation parfaite des sens et des songes. Serein qu'il s'imagine pouvoir être jusqu'au bout d'une certaine éternité puisque tout lui semble plus simple, bien plus aisé à accepter. Facile, en effet, puisque tout est ignoré, oublié le temps d'une soirée à ne concentrer son attention que sur cette partie qu'ils viennent d'entamer. Celle sur laquelle il a insisté avant que son invité ne s'y risque enfin – prêt à tenter ce pari qu'ils auront à se donner. Trop bon perdant, il acceptera – bien-sûr qu'il le fera, la conscience n'a pas son mot à dire sous cette brume qui s'est mise à tout ronger. « Well that’s not looking great for me, is it… » L'attention retrouvée. L'attention portée sur le jeu à peine cassé, sur tous ces points dont aucun n'est encore attribué. Plus présent, ce sourire qu'il ne tient pas à dissimuler. Encore bien plus installé sur les lèvres qui se sont fendues quand le rire s'est levé. En effet, il croit avoir ses chances malgré ce manque d'expérience ; pourtant, l'enjeu est oublié, déjà. Il n'aspire qu'à souffler, qu'à pouvoir s'épanouir dans cette perdition nouvelle qu'il n'a pas su faire reculer. Il n'aspire qu'à profiter des instants qui lui sont donnés, cette accalmie parfaite pour que l'âme puisse se ressourcer – si tant est qu'elle puisse réellement s'y risquer. Qui sait, derrière le voile de l'inconscience rôde peut-être encore cette honte et cette douleur que rien ne semblait pouvoir chasser. Loin, si loin de cette possibilité. Les prunelles qui lorgnent sur la table qu'ils ont rallié comme dans l'espoir d'une fulgurance pour parfaire ce jeu médiocre qu'il s'apprête à dévoiler. Mauvais, Phoenix. Plus à l'aise avec une manette, avec une souris ou un clavier. Non, ces jeux-là n'ont jamais été approchés que lorsque l'alcool érigeait son esprit de ses délires et de ses drôles d'envies. « Ok then, your turn sweety. » Les bras qu'il a levé, feignant une prière à un Dieu invisible pour que sa chance puisse se mettre à briller. Vanité, rien qu'à la manière dont il vient s'approcher. Il a bu trop vite et trop d'un coup. L'homme qui cherchait à rester raisonnable quand il n'est pourtant destiné qu'à ces instincts trop élancés, un peu fous. « So, watch me and learn son. » Timbre paternel qu'il s'essaie à imiter, la voix qui ne s'y prête pas mais qu'il tenait tout de même à faire résonner.

Pathétique, pourtant, ce mouvement qu'il vient oser. Pathétique mais salutaire pour savoir sur lesquelles se concentrer. Les rayées, ainsi soit-il. Il hausse les épaules, mimant comme un élan de fierté mal contrôlé – le jeu qui dépeint certains du groupe qui se tient à côté du jeu qu'ils ont lancé. Non, il n'est pas sérieux ; en vérité surpris de lui-même d'avoir réussi à jouer malgré ses mains qui tremblent et son cœur qui bat comme prêt à tout rompre, tout embraser. « What are you gonna ask me if you win ? » Ah, elle s'élève, sa légendaire curiosité. Elle s'impose, retrouve ses droits contre les pensées emmêlées de cette carcasse qui s'est brièvement éloignée. Rien qu'un pas, rien qu'une avancée pour avoir une vue d'ensemble puisque c'est encore à lui de jouer. Chanceux pour cette fois, Phoenix, mais le second tour ne lui offre pas la possibilité de reposer sur ses lauriers. Il tique, la langue qui claque contre le palais avant qu'il ne vienne s'en remettre à celui qui s'était installé dans un coin ; les places à échanger. « I don't intend to refuse anything but I must prepare myself for any eventuality. » Verre qu'il cherche dans la foulée, tendre venin auquel il s'abreuve pour parfaire cet état oublié. Oh, les habitudes ont la vie dure et elles parviennent enfin à se repaître de ce dont il les avait privé. Faible, Phoenix. Lâche qu'il est encore aujourd'hui, à s'enfoncer dans des tréfonds sans fin rien que pour fuir une vérité qu'il ne compte pourtant pas chasser. Parce qu'il s'y est trop accroché, celui-là, à celui dont le prénom ne peut être nommé. Parce qu'il s'est enchaîné à ce qu'il parvenait à lui insuffler, un semblant de vie dans les ténèbres qu'il s'était mis à fouler il y a déjà plus d'une année. Perdu, pourtant presque capable d'avoir vu cette espèce de lueur dans les cieux qu'il croyait trop encombré – rien que par les mots de celui qui se tient avec lui en ces lieux désolés. La tête qu'il secoue pour chasser ces brèves réflexions, les orbes dépareillées qu'il rappelle aussitôt sur le jeu entamé. « If you can avoid the « go dance in underwear at one of the tables there » that would be cool - I already did. » Pour parer au sérieux qui cherche parfois à le rattraper, pour s'enfoncer plus sévèrement dans l'aliénation de cette fin de soirée. Le regard de cette compagnie qu'il croise dans la foulée, l'instinct qui réclame que ses paroles soient appuyées. « I can swear it on my dog. » La main sur le cœur qu'il lève dans la foulée. « Besides, there aren't enough pretty girls tonight to do that. It would be a shame to waste my talent for nothing. »      





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▬ Lun 3 Jan - 16:20 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger


Kitsune lâche un rire en voyant l’autre imiter une prière et lui dit de regarder comment on faisait. Il rit encore plus quand il voit comment Phoenix tient la queue, mais au final peut-il vraiment juger? Le brun rentre une rayée. Donc, peut-être qu’il savait pas jouer mais il ne faudrait pas sous-estimer la chance du débutant. Kit applaudit, quand même, et termine son verre avant d’attraper une serveuse du regard pour lui demander de leur ramener une nouvelle tournée. Franchement, il a perdu le fil. A ce stade il lui manquait un peu de coke, weed ou autre pour rendre la soirée parfaite, mais il savait aussi faire la fête avec juste de l’alcool. Firebird lui demande ce qu’il va demander en gage si il gagne. Kit fait une petite moue alors qu’il continue de réfléchir à ses options.
“Still thinking.” Le blond avoue, souriant à la demoiselle qui leur rapporte de nouveaux verres, la payant avec un billet trop gros, refusant la monnaie, et s’avançant un peu dans un coin pour mieux voir le deuxième coup de Phoenix. Il rate. ”You had me worried for a second!” Il avoue son verre en main. Alors, Phoenix lui dit d’éviter de lui demander de danser en sous-vêtement et Kitsune ne peut qu’en rire plus fort encore. “Oh that’s a shame, I wanna see that. I know I’m no pretty girl but I can look like one if you want me to.”
Clin d'œil, il ne plaisantait pas forcément. Bien que depuis qu’il était à Détroit il n’avait pas encore joué avec ce côté là de son look. Pas tellement. Pas de robe ou de jupe, pas d’extension ou de perruque. Pourtant, Kitsune en avait trompé plus d’un à New York les fois où il avait décidé de se transformer.
Le renard pose son verre et regarde le jeu. Il lui semble voir un coup facile alors il se déplace pour se mettre face et… Bingo, il rentre une pleine assez facilement. Kit se redresse un peu pour mieux regarder le joli Phoenix, réfléchissant encore à un gage. “Fine, if you don’t want to dance… If I win, we’ll go to a karaoke bar and you have to sing for me! I choose the song.” Il dit en levant son verre, buvant un peu et le reposant avant de jouer son deuxième coup. Il rentre. Il joue son troisième: Ca ne passe pas. Kit hausse les épaules et se recule donc pour laisser à Phoenix sa chance de rattraper. ”Do you know what you’ll ask me if you win?”
Normalement il n’aurait pas trop demandé, il aimait les surprises. Mais bon maintenant qu’il avait dû révéler son idée ce ne serait pas juste que Phoenix ne lui dise pas ce que lui avait en tête. Oh il espérait vraiment qu’aucun tatouage ne serait mentionné. Probablement le seul gage que Kit devrait refuser. Le reste… Le renard pouvait difficilement penser à quelque chose qu’il refuserait.

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