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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 738
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Lun 27 Sep 2021 - 2:25 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Les doutes qui rongent, qui prennent, qui tordent les pensées jusqu'à ne plus rien laisser que cette brume épaisse, ce brouillard incessant et insensé. Il a soufflé, Phoenix. Carcasse abandonnée sur le canapé, les lueurs d'un jour qui s'estompe, qui s'étiole – plus encore depuis que cet autre pétillant s'est envolé. Pour quelques heures, seulement. Rien que quelques heures, jour de repos qu'ils n'ont pas pu partager. Qu'importe, il paraît que le monde est à même de leur rendre tous ces instants qui furent volés. Ça parvient à la faire sourire, de peu. Ça parvient à arracher un rictus à ses lèvres, courbe si rare dernièrement. Et revoilà cette crainte qui s'anime, qui ficelle ses lames contre l'encéphale abîmé. Il tressaute, de peu, à peine. Et, une fois encore, le cœur s'emballe. Effroyables, encore, ces quelques images qui résident au beau milieu de l'âme. Il lui faut une seconde, un bref instant pour mieux respirer, taire cette soudaine panique qui s'est imposée. Les paumes qui s'attardent sur les traits, qui frottent ces derniers pour y chasser ce qui semble en suinter. Effluves de honte qu'il cherche tant bien que mal à évincer. Lui vient cette maigre idée, cette possible issue aux tourments qui semblent peu à peu se rappeler. Une oreille attentive, peut-être – mais presque inconnue. Ils ne se sont qu'à peine croisés, ils ne connaissent que leur nom, quelques bribes de vie séparée. Et ça lui permettrait de ne pas déranger June, ça lui permettrait de ne pas faire plus de bourde avec ceux qui, peut-être, ne comprendront pas ce qui s'est mis à le gangrener. Non, elle est là, cette possibilité de sortir des tornades qu'il craint d'avoir à encore essuyer. La veste, il l'a empoigné dans la foulée. Et les pas déjà le portent jusqu'à ces lieux qu'il cherche d'ordinaire à éviter. Il s'y risque, malgré ces rencontres qu'il pourrait chercher à éviter. Il s'y risque, Phoenix, parce qu'il n'a plus que cette idée en tête, cette dernière porte à tenter pour essayer de mieux respirer. Nouveau souffle qu'il doit s'approprier, nouvelle volonté qu'il se doit de faire prospérer. Pourtant, devant les façades aux néons colorés, devant ce théâtre de débauche à l'air vicié, les chaussures sont devenues lourdes, assez pour qu'il ne puisse plus avancer. Revoilà le règne des mille et un doutes. Revoilà cette frayeur, peur bleue qui empoisonne les veines jusqu'à paralyser le misérable muscle pétrifié sous les côtes exténuées. Un soupir. Rien qu'un souffle perdu dans l'immensité de cette ville chérie comme méprisée. Il toise, guette, croit percevoir l'un de ces anciens spectres ; malin décharné qui patientait devant les portes d'un enfer qu'il aurait pu avoir à fouler. Il a tiqué, Ledger, avant que les prunelles ne se voilent, avant que le souffle ne soit forcé. Non, rien n'est réel, il n'a en tête que cette folie qui cherche à imposer ses leurres et ses perfides possibilités. Il le sait, parvient parfois à s'en persuader avant que la fatigue ne défasse sa glorieuse mais fébrile avancée.

Il jure encore, Phoenix. Désemparé, c'est le mot. Il l'est depuis trop longtemps maintenant que la conscience est à même de voir dans son entièreté cette effroyable lâcheté qu'il a laissé germer. Il lui faut un coup de pouce pour braver les mètres qui le sépare encore de cette entrée. Les mains fouillent les poches, cherchent les cancerettes dont il n'a pas su se défaire. Poison qui guette encore, qui encrasse les poumons puisque tout le reste est tenu à l'écart – volonté qui n'a pas encore pleinement flanché. Il s'y tiendra, à cette promesse levée. Ces ténèbres dans lesquelles il s'était enfoncé, il ne retournera pas les effleurer. Irrégulier, finalement, ce souffle délaissé. Irrégulier à l'en faire tousser, le tatoué qui jure dans la foulée mais qui profite de l'élan pour s'engouffrer là où luxure est reine, là où le rouge n'est plus sang mais passion exposée. Lourde, déjà, la chaleur qui s'en dégage. Et il jure encore, comme pour ne rien changer, les habitudes qui reviennent au galop, qui assaille les pulpeuses de celui qui finit par pleinement s'imposer. Les prunelles dépareillées vont, viennent, cherchent une silhouette en particulier. Une âme qu'il n'a que trop peu aperçu mais qu'il pense pouvoir l'aider. Il se met à l'espérer, il se mettrait presque à prier, Phoenix, ce Dieu qu'il sait démissionnaire à son égard depuis désormais trop d'années. Dans cette détermination retrouvée, il s'assure de ne pas croiser la route de cette sœur qu'il a déjà trop bafoué, trop déçue même en vérité. Jade qu'il ne tient pas à affronter ; pas ici, pas comme ça, pas en sachant tout ce qu'il n'a pas encore dit, tout ce qu'il ne dira pas. Non, celui qu'il était venu chercher se tient là, derrière ce comptoir où il finit par s'installer. Pas un regard envers ces danseuses qui s'affairent, envers ces âmes qui errent. L'attention toute intéressée par celui qu'il vient enfin héler. « Remember me ? We've seen each other days ago to that fucking party in Downtown. » La mémoire qu'il essaie de titiller, les images qu'il espère encore bien ancré dans l'esprit de celui qu'il choisit de s'accaparer. « Sorry to disturb you here but I... I just wanted to talk if you don't mind. » Un haussement d'épaules, le sujet encore gardé secret – non-dits qu'il délaisse puisque les lieux ne sont pas sécurisés ; pas pour ce qu'il tient à faire entendre malgré cette incessante volonté à tout réprimer. « But not here... » Qu'il souffle finalement en osant se pencher de peu.  





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Mar 28 Sep 2021 - 0:55 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger


Son premier shift solo (bon, pas vraiment, il y avait un autre barman mais, il ne l’aidait pas donc ça comptait, ok?). Dire que Kit se sentait extatique pouvait être décrit comme un euphémisme. Non sans avoir donné beaucoup de mal à Alec, le jeune héritier avait fini par prouver qu’il pouvait tenir le bar sans être surveillé. Beaucoup moins drôle sans une âme à torturer mais au moins il avait les clients pour jouer. Kit avait appris, dès le premier soir, à ne pas accepter de verre - car rentrer bourré et embêter Eliott finirait par devenir lassant très vite. Surtout pour le British… Et si il y avait bien quelqu’un que Kit ne voulait pas lasser, c’était lui. Ainsi, son cerveau se trouvait tout à fait capable de gérer les commandes, la caisse, et le reste. Son seul ennemi finalement, c’était lui-même, comme toujours. Kit Jones et son besoin constant d’être en action. D’être stimulé, d’être provoqué. De vivre, à 300%, parce que rien n’avait vraiment d’importance.

Mais quand tout va trop vite, le moindre ralentissement devient dangereux. Autant, à New York, dans sa prison dorée, le risque finissait par être inexistant. Sa famille le surveillait, et payait quand nécessaire. Peut-être était-il surveillé ici, en vrai. Mais il en doutait, simplement car personne n’avait lancé un plan d’urgence lié à ses dernières activités. Sauf si... Il venait de tomber dessus, première page d’un journal d’économie. “Jones Hotels Inc. to start a new Hotel Chain? The Luxury brand is aiming for a lower class public...” Ses parents ne feraient pas ça, hein? Ouvrir des hôtels low cost, en planter un à Détroit, et choisir cette excuse pour avoir quelqu’un dans ses pattes? Kit était en ce moment même en train de fixer la une sur son téléphone, le tout en lavant quelques verres. Impossible. C’était déjà un miracle que personne n’ait fait le lien entre lui, son nom, et sa famille. Certes, Jones, c’était courant, ok. Mais Jones + origine Coréenne + riche, comme l’avait dit un grand philosophe “ça fait beaucoup là non?”. Alors, si les Jones voulaient toujours le garder secret et anonyme, ils n’oseraient pas…

Kit sursauta quand une personne lui adressa la parole. Il releva la tête pour poser ses yeux aujourd’hui gris - lentilles, sur… “Ah, Phoenix, right?” Il se souvenait. Il était doué avec les noms et les visages - quand ça ne datait pas trop, bien évidemment. Le blond arqua un sourcil en détaillant mieux le nouvel arrivant. Il semblait paniqué, inquiet, stressé? What is wrong with everyone here… Beaucoup, Kit. Beaucoup.
La suite des paroles du garçon devant lui le laissa d’autant plus perplexe, bien qu’il ne le montrait plus. Il souriait, maintenant. Amicalement, gentiment, content de voir un visage familier. Il voulait lui parler. Pour être honnête, la force qu’il fallut à Kit pour garder un air serein et souriant fut presque surhumaine. Lui parler, à lui? Pourquoi? Qu’est ce qui avait bien pu donner l’impression à Phoenix qu’il serait la bonne personne? Est-ce qu’il n’arrivait plus à jouer le rôle de l’idiot de service aussi bien qu’avant? Ou alors, Phoenix voulait parler à un idiot… plus rien ne serait surprenant à ce stade.
“Sure sweety, give me a sec!” Il attrapa son téléphone, et partit prévenir son collègue qu’il arrêtait pour la nuit. Et là, on se dit, qui fait ça? Mais le collègue en question acquiesça sans soucis. Pourquoi? Sans doute parce que Kit lui glissa $500.00 “For the trouble.” et qu’ici, on ne disait jamais non à plus d’argent. Surtout quand c’était votre salaire de la semaine en une nuit. Pourquoi Kit avait ce genre d’argent dans les poches? Arrêtez de vous poser des questions, il a ce genre d’argent partout, Kit.
“Okay, follow me, pretty boy.” le New Yorkais ordonna finalement à Phoenix, lui indiquant une porte qui menait sur une salle de repos. Sur son passage, Kit avait choppé deux bouteilles de bière - histoire d’avoir quelque chose à boire.
“Talk to me.” il ajouta finalement en se posant sur le canapé, ouvrant les bouteilles. Ils seraient tranquilles ici pour le moment. Au besoin, ils pourraient aller ailleurs. Mais le renard n’avait pas le temps d’aller plus loin : trop curieux. Il avait besoin de savoir pourquoi un gars qu’il avait croisé rapidement en soirée avait ressentit le besoin de venir jusqu’ici pour lui parler. Quelque chose lui disait que ce n’était pas sexuel - dommage.

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▬ Ven 1 Oct 2021 - 3:48 ▬



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Les piliers s'effondrent et les certitudes s'émiettent. Bloqué, Phoenix, dans cette dualité qui n'en finit plus de le malmené. Il croit dépérir, là, sous le joug d'une honte qu'il aurait pensé à même de s'effacer – oh, il y a cru, à n'en plus douter. Il s'en était convaincu quand il revenait sur les pavés de cet enfer méprisé. Mais les fondements sont cachés, dissimulés derrière ce brouillard épais qui n'en finit plus de l'aveugler. À bout de nerfs, à bout de souffle. À bout de tout, l'oiseau qui ne sait plus comment voler. Piétiné au sol par des émotions qu'il n'a jamais su gérer. Pathétique carcasse qui, peu à peu, nécrose malgré l'image qu'il aime à donner. Mais cette image se déchire et c'est ce qui aujourd'hui, plus que jamais, commence à l'effrayer. Elle est là, la principale raison de sa venue, de cette audace avec laquelle il s'est armé – ce semblant de courage qu'il a su – enfin – s'approprier. « Sure sweety, give me a sec ! » Une seconde de plus à se noyer dans ces eaux troubles qui cherchent encore à pleinement l'avaler. Une seconde de plus qu'il se doit pourtant de lui accorder. Alors il a acquiescé, il l'a laissé s'éloigner et lui s'en remet aux pensées, aux songes emmêlés qui persistent à le torturer. Mille questions qui déjà lui viennent, aucune qui soit sensée. Il jure, Phoenix, entre ses dents – sans réellement se faire audible. Il jure à en baisser les traits, à faire fuir ses orbes dépareillées sur les alentours comme dans l'espoir de pouvoir s'occuper – jusqu'à sursauter. « Okay, follow me, pretty boy. » Et il suit, Ledger, sans pester contre ce surnom qui lui est attribué. Il suit, parce qu'en cette silhouette qui se tient devant lui se trouvent peut-être les réponses dont il a tant manqué. Lien qu'il pourrait être, celui-là, entre les profondeurs qui l'ont réclamé et cette réalité à laquelle il essaie encore tant bien que mal de se raccrocher. L'espoir qui flamboie, quelque-part, là, dans l'obscurité que les songes ont laissé s'installer. Il veut y croire, s'y engouffre avec volonté, pathétique, comme désireux de pouvoir enfin s'octroyer ce semblant de sérénité qu'il sait pourtant ne pas être méritée. « Talk to me. » Direct, trop direct et pourtant, nécessaire que cet élan qu'il se doit d'enfin pleinement empoigner. Il fait quelques pas de plus, pas loin de cent en vérité – cliché qu'il met en lumière sans même s'en rendre compte – si loin, si égaré dans cette terreur qu'il a laissé s'accentuer. « Yeah, sorry... I didn't mean to bother you, you know, it's just... » Mais la trachée qui se serre encore, les paroles qui manquent d'ordre, qui manquent d'encore une fois lui échapper. Il n'est plus l'oiseau majestueux qu'on imaginait, il n'est plus cette grandiose lumière qui agaçait autant qu'elle réconfortait – oisillon tombé du nid qui ne sait plus réellement comment respirer. « It's just... You look like the only one who can maybe help me here. » Un haussement d'épaules, enfin. Le souffle qui lui échappe quand, finalement, il se décide à prendre place.

Les ongles sont rongés, conscience s'égare de peu avant que les prunelles ne s'attardent sur les bouteilles qui furent apportées. Oh, vile tentation qui s'impose au regard terrifié. Et s'il osait ? Le peut-il, rien que pour une nuit, rien que pour un soir ? Rien que pour cette fois, on pourrait l'en pardonner, il ne fait qu'apaiser la gorge qui s'est embrasée sous tout ce qu'elle s'essaie à garder, tout ce qu'il craint d'avoir à énoncer. « Ok... » La main qui s'y abandonne, le briquet qu'il cherche dans la foulée – les mauvaises habitudes d'une débauche qui aura duré trop d'années. « Ok, so, here the thing. You're gay, right ? » Droit au but, abruti qui ne pèse ni ses mots, ni toutes les erreurs qu'il persiste à recommencer. Parce qu'il prend un risque, là. Il prend le risque de divulguer ce qu'il refusait d'admettre à un presque inconnu qui n'a ni compte à lui rendre, ni secret à véritablement gardé. What the fuck am I doing ? Il soupire encore, la bouteille qu'il vide déjà de moitié puisqu'il est honteux, puisqu'il est pris entre deux feux. « I'm not but... I... There's this guy, I'm with him since months now, well in a way... » Incapable, Phoenix, incapable de pleinement s'exprimer. Parce qu'il sait que ses mots pourraient être mal interprétés, parce qu'il sait que tout pourrait encore plus l'enfoncer s'il ne parvenait pas à mieux s'exprimer. Qu'importe, finalement. Qu'importe puisqu'il se sait déjà perdu et condamné. Damné par ce qu'il a laissé pleinement s'immiscer. « I'm not interrest by men, I can swear that but... I don't know. Anyway, I don't know how to accept it, you know ? I was raised in the hatred of all of that. I want to make it right but I'm kind of scared of what comes next. » Le tableau mal dépeint mais les grandes lignes déposées, les grands axes dévoilés. « I wanted to... ask you how you can live with that ? » Sur la corde, Phoenix. En équilibre sur la bienveillance puisque les mots sont très, très mal choisi. Parce qu'il s'y perd, là, dans cette détresse qui s'est remise à suinter. Misérable, misérable petit oiseau que l'horizon a abandonné.  





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Kit Jones
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▬ Ven 1 Oct 2021 - 20:03 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger


Kit tenait sa bière, la buvant déjà doucement alors que Phoenix en était encore à faire des aller-retour devant lui. Il avait très envie de faire une blague, du genre, are you about to ask me out? Mais il se retint. Seulement, l’attitude de l’homme devant lui, lui rappelait vraiment celle des filles à l’école qui voulaient qu’il les invite au Prom. Celles que la question brûlait, mais gênait tant. Parce que normalement, c’est les hommes, qui demandaient aux filles, pas vrai? Pas avec Kit Ange Jones. Déjà, il voulait pas y aller avec des filles de base, mais en plus, certainement pas avec une qui n’oserait pas faire le premier pas! Du coup, Kit allait souvent avec la personne la plus inattendue… Du genre la présidente du club d'échecs, qui lui avait parié une partie gagnante contre son bras pour la fête. Soit, on s’égare.
L’héritier suivait donc du regard Phoenix, attendant sagement qu’il ne crache le morceau coincé dans sa gorge. Le pire c’était le teasing. Il en rajoutait, sans vraiment s’exprimer. “I’m not bothered, promise.” Le blond confirma alors que son interlocuteur s'asseyait enfin. Non mais…. Le seul qui puisse l’aider… En quoi? Sur quoi? Qu’est ce que Kit Jones savait que d’autres ne savaient pas? Et enfin, un début de réponse.
Alors là. Il s’en imaginait des trucs, mais pas celui-là.

”Oh, very.” Gay. That is. Le nombre de vannes que Kit venait de retenir était indécent. Il avait eut envie de s’offusquer. De dire. Quoi? Moi? Non ! How dare you ! Mais il avait peur que l’autre homme ne fasse un arrêt cardiaque. Il avait eut aussi envie de dire… Qu’est ce qui m’a vendu, hein? Le maquillage? Les vêtements serrés? Les accessoires? C’était du boulot, de perfectionner les clichés, vous savez. Et puis, des clichés mais pas tant que ça. Il sortait d’une école de mode, il savait juste comment se mettre en avant selon ses goûts. Ce n’était pas son problème si certaines personnes estimaient qu’être un homme voulait dire s’habiller de manière fade. En tout cas, début de réponse.
Phoenix voulait parler d’homosexualité, et là, la phrase la plus prévisible possible se fit entendre. ‘I’m not gay but’, de la musique aux oreilles de Kit. Et encore mieux, I’m not gay but there’s this guy i’ve been with for months. Right, not gay indeed pretty boy.

Plusieurs solutions dans la manière de réagir. Se moquer, rire, pointer directement du doigts l’énorme tâche sur le tableau blanc… Kit mourrait d’envie de faire ça. Tout son être lui hurlait de mettre les pieds dans le plat. Et pourtant, il ne fit rien. Il écouta la suite, en silence, un sourire compatissant aux lèvres bien que sans aucune pitié. Pourquoi, se demandera-t-on? Parce que Détroit. Il n’était pas en ville depuis assez longtemps mais il n’avait eut aucun soucis à réaliser à quel point être différent était un combat ici. Si quelqu’un avait enfin trouvé peut-être un espoir en lui, il ne pouvait pas le détruire. Oui, Kit pouvait être un petit con, mais ça, c’était trop important pour jouer avec. Il eut raison de se taire, car Phoenix admit de lui-même qu’il avait été élevé dans la haine, dans le rejet de l’amour universelle.
Il fallait un courage monumental pour faire ce que le brun était en train d'accomplir en ce moment même. Kit jouait peut-être avec sa propre vie comme si elle n’avait pas d’importance… Ca ne voulait pas dire qu’il ne respectait pas celle des autres.

”Well, look at ya, honoring your given name so well.” Il dit simplement une fois que Phoenix eut terminé son discours. Il posa sa bouteille presque vide - il s’était contenté de boire et de se taire après tout. “I really wanted to make fun of you but I can’t believe how strong you’re being right now.” le blond avoua, son sourire grandissant sous l’élan de fierté. Il ne le connaissait pas vraiment, Phoenix, mais il avait l’impression d’être un parent fier.

“Are you expecting me to tell you you’re gay?” Il demanda finalement, et, ne pouvant pas s’en empêcher, il attrapa de ses deux mains celle de l’homme à côté de lui. “I’m gonna talk a lot now so let me finish, yes? Ok. First, maybe you’re bi, maybe you’re pansexual and just got really attracted to that other guy’s soul. Maybe you’re straight and it’s just that other guy, and you will never fall for a man again. Does it really matter? No. Love is love, Phoenix. And I’m sorry you grew up being taught that Love was just one tiny, boring box."
Ouais, Phoenix, c’est rare que Kit perde le masque de l'abruti riche qui ne pense pas beaucoup si ça ne concerne pas des paillettes ou un beau garçon. Je ne suis pas sure de ce que tu as débloqué chez lui mais, c’est fait. Personne ne le croirait. Kit, être aussi sérieux? Kit, parler d'amour? Son propre frère ferait une syncope. Kit Jones hates feelings. So how does he understand them so well?
Il lui sert un peu la main, avant de la lâcher et de reprendre sa bouteille pour la finir.   “So I guess, to your question, I’d say… I just do. Other people aren’t going to be alone with me at the end of the line, I am. So if I want to love a man, screw them.”


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▬ Jeu 7 Oct 2021 - 1:31 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Elle s'est faite tremblante, la jambe. Elle trahie toute cette pression qu'il n'a de cesse d'accumuler, poids improbable qui pèse sur le cœur, qui oppresse les poumons jusqu'à l'asphyxier. Parce qu'il a tout délaissé, parce qu'il vient de tout confier à cet autre qu'il ne connaît qu'à peine – spectre d'un autre monde, d'un autre soir. Silhouette qui, malgré la brume et les orages, s'était ancrée dans la mémoire comme une lueur pour ce qui, finalement, lui a si bien échappé. Il manque d'en souffler, encore. Les phalanges qui se torturent, la pulpe des doigts qui ne sait plus comment s'animer. Il a trop à faire entendre, trop à cracher mais ils sont tenaces, encore violents, tous ces regrets qui menacent encore d'imposer ces nausées tant redoutées. Exténué, Phoenix, d'avoir à lutter contre lui-même, d'avoir à batailler pour comprendre tout ce que l'endocarde persiste à chanter quand l'âme refuse d'avoir à l'écouter. « Well, look at ya, honoring your given name so well. » Un sursaut, l'attention rappelée à celui qui se tient à ses côtés. Un sursaut qui emprisonne le cœur dans cette espèce de vortex n'ayant pas été esquivé. Au fond du gouffre ; dans ces cachots de honte et de culpabilité qu'il n'a jamais réellement quitté. Non, il n'honore pas ce nom qui lui fut donné – il n'a fait que le bafouer, jusqu'à en cramer ces ailes qu'il n'est plus digne de mériter. Puis l'honnêteté qui s'impose, ces quelques mots qu'il aurait voulu ne pas entendre mais qui, presque, deviennent nécessaires pour que l'esprit puisse s'y retrouver. Non, il ne l'aurait pas blâmer – il aurait compris, il aurait bravé ces ricanements que lui aurait très certainement laissé s'élever si les places avaient été échangées. Parce qu'il sait, celui-là, il sait ô combien ses dires sont ridicules, ô combien son discours est misérable – même malgré cet élan à vouloir faire au mieux avant que ces paroles soient déposées, là, comme cartes sur table. Il souffle, alors. Il essaie d'expier, de ravaler la bile qui, dans la gorge, s'est mise à stagner – jusqu'à forcer cette humidité que les prunelles dépareillées refusent de laisser s'échapper. « Are you expecting me to tell you you’re gay? » Instinctive, cette attention que celui-là vient récupérer. Fermés, les traits, teintés de cette frayeur qu'il ne parvient pas à dissimuler. Non, qu'il ne le dise pas – qu'il l'en écarte même, de cette potentielle évidence que certains pourraient vouloir affirmer. Don't do this, please... Affolé, le palpitant qui, sous la cage thoracique, s'est mis à battre avec violence, avec brutalité. Défaites, les pensées – prises entre deux feux qu'il n'est pas capable d'apaiser. Plus encore quand il s'y risque, là, à ce contact qu'il ne défait même pas. Ses mains qu'il lui laisse, Phoenix, puisque trop perturbé, trop paumé pour que cette distance soit respectée. Puis viennent les mots, viennent ces paroles qu'il craint autant qu'il pourrait les prier. Les premières suppositions qui tombent, qui font couper cette respiration déjà anémiée. Il croit réfuter, brefs mouvements de tête qu'il s'imagine risquer quand, pourtant, il est encore tétanisé. « Does it really matter ? Fuck yes, it matter to me right now ! No. Love is love, Phoenix. And I’m sorry you grew up being taught that Love was just one tiny, boring box. » Non, imparable ce rire qui lui vient, ce ricanement brisé qui brave la frontière des lèvres qui s'étaient mises à tout redouter. Resserrée, finalement, cette emprise. À peine un contact plus appuyé avant que cette finalité ne vienne s'installer. I just do. Il le fait, et c'est tout. Rien de plus, rien de moins – comme une normalité qui caresse les chairs quand, de son côté, elle ne fait que le tirailler.

Mais il croit voir au-delà de tout ce qui fut confié. Il croit pouvoir deviner les petites paroles qui, derrière les syllabes levées, s'étaient immiscées. Qu'importe, finalement, qu'importe puisqu'il ne devrait vivre que selon ses envies et non l'image qu'on pourrait avoir de lui. Une image fausse, moquée. Une image bafouée quand il a passé tant de temps à la perfectionner avant que ce seul être, cette seule présence soit à même de tout déstabiliser. Il se surprend alors à l'admirer, cet autre. Il se surprend à encenser cette manière d'être, cette façon de penser – lui, plus humain, plus ouvert que bien d'autres auxquels il persiste pourtant à se comparer. Monstre qu'il croit être quand il n'est finalement qu'une pauvre petite parcelle fissurée d'humanité détériorée. « I... Ok, I don't know what to say right now. » Un haussement d'épaules, les mains qui se lèvent pour chasser tout ce qui s'accumule sur ses traits. Non, elle n'a pas arrêté de trembler cette jambe qui dévoile ô combien il est... déboussolé. « Just for us to be clear, I'll never fall for an other guy. » Le rire qui suit les mots. Le rire puisqu'il sait d'ores et déjà qu'ainsi s'en défendre pourrait tant supposer le contraire. Pathétique, l'animal blessé qui essaie de se relever, l'oiseau qui croit parfois être en mesure de réapprendre à voler. C'est un soupir qu'il délaisse finalement. Rien qu'un souffle quand il s'affale sur cette assise qu'on lui a proposé. « I don't know where I'm going and I... Jesus... And what the fuck is pansexual anyway ? » Les bras qu'il a levé, l'incompréhension qui insuffle comme une pitié, comme une tendre sympathie puisqu'il est si loin, si loin d'être en adéquation avec tout ce qu'il a laissé lentement s'immiscer. Ces sentiments incontrôlés, cette perdition constante qui apaise autant qu'elle persiste à l'écraser. Tout et rien à la fois, cure et venin de cette existence parfois annihilée, parfois si merveilleusement encensée. « Yeah... Guess I'm far from all of that. I never wanted to be with someone since that girl I used to love before... all of that. I never wanted to and I'm more scared of it by now. I left few months ago, came back to Chicago to breath and thinking by myself... When I came back, he was so down. I mean... I don't want that. I don't want someone who can kill himself for me, I don't deserve that sort of shit. » Le regard toujours perdu, là, sur ces alentours qu'il persiste à contempler – dans lesquels les rétines s'ancrent jusqu'à ne plus pouvoir en réchapper. « I don't want all of this and I want to get away from it but if I do that... Well, who knows what he's gonna do and I can't let that happen. Guess I... care too much about that fucking asshole. » Pincées, encore, les lèvres. Pincées quand les épaules sont haussées, quand cet énième rire lui échappe quand l'attention lui est rendue puis enlevée – fuyard qu'il est face à ces vérités contées.  





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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▬ Ven 8 Oct 2021 - 1:01 ▬
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Alors là, Kit comprenait plus. Il fronça un peu les sourcils en essayant de connecter toutes les paroles qui lui avaient été partagées. Il avait bien dit qu’il était avec un gars non? Depuis des mois… Mais pas comme ça… Et puis après il lui avait demandé comment faire pour l’accepter, oui? Il ne l'avait pas imaginé hein? L’héritier lâcha Phoenix afin de vérifier le pourcentage de sa bière avant de la finir. Ouais, pas assez pour qu’il soit totalement torché aussi vite. Il avait forcément bien compris ce que Phoenix avait baragouiné avant. Alors pourquoi maintenant il disait qu’il ne pourrait jamais avoir de sentiment pour un autre mec? Sauf si c’était que du sexe… Right? Bon, pour le moment tout ce que Kit arrivait à déduire c’était que si tout cela ne faisait aucun sens pour lui c’était parce que l’homme en face n’en avait pas plus d’idée.
Oh bah il allait pas commencer à lui faire un cours sur la terminologie de sa communauté si il savait même pas ce qu’il ressentait au finale. Pansexuel, Phoenix ne semblait finalement pas l’être du tout. Le blond haussa les épaules, commençant à regretter de ne pas avoir pris plus d’alcool avec lui. Là, il lui fallait vachement plus de poison pour pouvoir suivre la crise identitaire du brun. AH, par contre Chicago, c’était une ville qui lui parlait! Il avait retrouvé Babylon quelques jours plus tôt, un joli petit voleur qui lui devait 600$ après une soirée dans cette même ville. Pourquoi tout le monde est de Chicago ici hein? Le renard ne fait pas trop le lien non plus, pas encore. Il y avait peu de chance que l’ami soit Baby, pas vrai? Sauf que, de nouvelles infos virent le jour. Des dépressifs de Chicago, à Détroit, y’en avait peut-être pas tant que ça. Kit décida que la coïncidence serait trop grande, ça pouvait pas être le même gars.
En attendant, est-ce que l’histoire concernait des sentiments non réciproques depuis le début? Donc, Phoenix restait avec son pote par… pitié? Pff c’était bien la peine de lui faire faire des grands discours pour l’amour et l’acceptation alors hein!

“You know… I need more alcohol for this.” Il fit une moue, et se leva pour sortir de la pièce. Ouais, beaucoup plus parce qu’il comprenait plus rien. Il attrapa une bouteille de rhum derrière le bar, ainsi que deux verres, et fit demi-tour. Ça va hein, il paierait à la fin de la soirée, il ne volait pas vraiment de l’alcool au Paradize, ce serait con. Soit. Il rentra à nouveau dans la pièce, se posa sur le canapé et versa les deux contenants. Franchement, il aurait eu un joint sur lui qu’il aurait pas dit non. Là, Phoenix l’avait perdu.  
“Ok so just to check… You actually don’t have feelings for him, it’s not even sexual then? So you’re just around cause you’re scared he’s going to… kill himself?”
Non mais vraiment il fallait qu’il soit clair sur ce qu’on lui demandait. Pourquoi venir lui parler de l’homosexualité si c’était pas pour lui? Il l’avait déjà accepté, cet ami, non? L’héritier n’était que confusion. Il attrapa son verre pour commencer à boire. Pas trop vite, mais au moins l’alcool fort semblait lui réveiller les neurones à nouveau. “Wait, no, I’m confused! Why’d you come to me then? Are you expecting me to hit on your friend for you? You do realize us gays don’t just meet and fuck yes? I have standards!” Il plaisantait, à moitié. Il espérait bien que Phoenix n’était pas venu lui demander d’aller distraire son pote pour que lui puisse s’enfuir.
Surtout que Kit, il faisait pas dans les relations sérieuses, hein. Pas du tout. Déjà les conversations sérieuses, normalement il fuyait! Là, il était resté, il s’était lancé dans son beau discours au final pour rien. La frustration était grande, ok? Un peu plus et l’héritier se serait même senti trahi. Mais comme il existait encore une chance que Phoenix soit en fait totalement amoureux du mystérieux ami mais cherchait à se prouver à lui-même que ce n’était pas le cas, Kit décida qu’il n’allait pas s’énerver. La seule solution restait de poster des questions cons jusqu’à ce que son visiteur du jour (du soir) ne fasse enfin un peu de sens.

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ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mar 12 Oct 2021 - 14:01 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Le cœur en berne, l'impression de se comprimer, l'impression d'être prêt à imploser. Presque à suffoquer, l'oiseau qui ici s'est échoué. Il fait de son mieux, finalement, pour essayer d'exprimer tout ce qu'il a tant retenu, tout ce qu'il peinait à délaisser. Le souffle court, de moitié brisé. Les prunelles dépareillées qui tiennent cette attention sur le sol à ses pieds plutôt qu'à cette présence qu'il est venu déranger. « You know… I need more alcohol for this. » Rire qui prend, rire qu'il ne retient pas puisque l'instinct choisit de s'en défaire pour ne rien accumuler. Qu'il fasse, qu'il s'y risque puisqu'il n'a pas cette dépendance qui persiste, lui, à le menacer. Aux aguets, Phoenix, pour parer à toutes ces envies qui pourraient essayer de le martyriser. Il le laisse s'éloigner, le rendre à cette solitude tant crainte et méprisée. Un soupir, encore, les mains qui reviennent contre les traits pour en chasser toute cette peur qui continue de les marquer. Dépassé, celui-là, par ces événements qu'il ne parvient plus à contrôler. Dépassé par tout ce qu'il ne pourra peut-être jamais trier – des sentiments à ne plus savoir quoi en faire, le cul entre deux chaises puisque la conscience a choisi la fuite plutôt que ses responsabilités. Pathétique, cette carcasse d'ordinaire si haute, si flamboyante. Misérable, la silhouette qui tient sa place sur cette assise qui manque très clairement de le happer. Jusqu'à ce sursaut, jusqu'à cette présence qui se rappelle en cette étrange réalité. « Ok so just to check… You actually don’t have feelings for him, it’s not even sexual then ? So you’re just around cause you’re scared he’s going to… kill himself ? » Rougissantes, honteuses, les joues qui se sont de moitié embrasées. Et la voilà enfin, cette espèce de mélodie saccadée d'un endocarde acculé. Parce qu'il est loin, si loin de cette vérité qu'il n'a pas su correctement formuler. Syllabes manquantes pour parfaire ce récit déconstruit et mal amené. « Wait, no, I’m confused ! Why’d you come to me then ? Il ne sait pas, ne sait plus vraiment – le tout s'emmêle, les pensées s'enchaînent jusqu'à tout défaire des quelques certitudes qu'il pensait pouvoir s'approprier. Vanité qui instaure son joug sur ces états-d'âme fracassés. Are you expecting me to hit on your friend for you ? You do realize us gays don’t just meet and fuck yes ? I have standards ! » Paniqué, celui-là. Paniqué, à déjà lever les mains comme pour l'intimer d'arrêter ce qu'il s'est mis à sous-entendre, ces horribles éventualités. À s'en redresser, même, dans la foulée. Le dos plus droit malgré les épaules lourdes qui cherchent à l'écraser. Éreinté, Phoenix, par cette bataille acharnée qu'il mène contre lui-même depuis désormais près d'une foutue année. « It wasn't what I wanted to say. » Il en bafouille presque puisque cette espèce de nouvelle détresse s'est immiscée, poison létal pour cette raison qui ne sait plus comment s'animer. Tenté, finalement, plus qu'il ne le devrait par cette bouteille qui traîne sous les prunelles effarées.

Trop lourdes, les paupières. Le néant auquel il se rend, coupable qui se désigne volontairement pour tout ce qu'il inflige, tout ce qu'il laisse supposer – non, pas étonnant que les tourments aient enserré celui dont il s'est risqué à parler. « I have. God... » À en jurer, Phoenix. Entre ses dents serrées, entre ses lippes tourmentées. « I have feelings for... him, ok ? » Pour sûr, ça lui arrache la gueule. Pour sûr, il aurait voulu y parer mais vérité qui se devait d'être énoncée, cette image de monstre qu'il essaie de déconstruire pour pouvoir mieux se relever. Si tant est que ce soit possible, s'il parvient à braver tous ces obstacles qu'il ne cesse lui-même de semer. Il en devient oppressant, finalement, ce poids qui sur le cœur persiste à s'attarder. « Just like you said, 'cause you help me to make words on this. It's his... soul I love, not really the rest. You know what I mean ? » Et peut-être qu'il ne fait que davantage s'enfoncer. Et peut-être qu'il s'enterre au lieu de chercher à respirer. Il cède. Il cède alors, par nécessité, pour apaiser les brûlures de cette trachée trop serrée. Il cède, Phoenix, honteux mais désireux de pouvoir faire taire tout ce qui, au cœur de cette tête défaite, s'est mis à pulser. Verre qu'il se sert, qu'il vide aussi rapidement qu'il l'avait levé. Les restes d'une déchéance qu'il pensait avoir chassé. Les vestiges de cette perdition qui aurait pu, pourtant, tout lui enlever. « How can you believe I can... Nevermind. » Il en secoue la tête, cherchait à faire s'étioler cette grimace qui, sur les traits, s'était installée. Lui qui se perd, encore, dans cette contemplation silencieuse de ses phalanges sur ce verre qu'il n'aurait pas dû empoigner. « Is that what you really heard in what I said ? » L'y voilà enfin, à prendre conscience de tout ce qu'il aurait pu supposer, tout ce qu'il aurait pu faire entendre sans même s'en rendre compte – lui qui pensait les choses compliquées seulement parce que l'âme n'était pas à même de se stabiliser. Non, il a probablement fait bien pire que cela, rien que par des phrases irréfléchies, rien que par quelques mégardes qu'il n'a pas su contrôler. Idiot, Phoenix, depuis trop longtemps – à ne jamais réussir là où se portent trop souvent ces amas d'espoir qu'il se risque à laisser se faufiler. Une vie tranquille, un endocarde qui pourrait sereinement chanter – non, tout est voué à l'échec et il se croit presque à même de pouvoir l'affirmer. « No, I wanted to see you 'cause you were pretty serene about all of that when I can't be. » Pour essayer de se faire un peu plus clair, un peu plus concis. C'est cette stupeur qui parvient à délier la langue, c'est la panique qui lui a permis de mieux s'exprimer – le croit-il encore, cet abruti, du haut de sa tour impénétrable et forgée sur ces innommables et effroyables préjugés.  





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▬ Mar 12 Oct 2021 - 22:46 ▬
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Ah, il avait choisi la bonne option. Raconter n’importe quoi, poser des questions stupides. Kit avait regardé Phoenix, observé la panique commencer à s’installer chez son vis-à-vis. Beaucoup trop adorable, les joues qui rougissent, les yeux vairons (very pretty by the way) cherchant refuge sur la boisson nouvellement servie. Soyons clairs, l’héritier n’avait pas spécifiquement joué l’incompréhension : Phoenix l’avait bel et bien perdu! Par contre, comment forcer l’autre à se donner un peu de sens… Peut-être bien qu’il savait comment procéder. Et enfin: Les mots. Ceux qu’il avait attendu. La vérité. Kit avait porté son verre à la bouche, ses yeux se fixant sur le brun. “I have feelings for… him, ok?” les voilà. Le renard but, tranquillement, essayant de ne pas se lever pour danser d’un air victorieux. Ce serait sans doute démesuré. Du coup, boire, et se laisser retomber au fond du canapé sur lequel ils étaient assis.
En parlant de boire, le cadet des Jones ne savait bien sûr rien des combats que l’autre pouvait rencontrer. Peut-être n’aurait-il pas proposé de boisson sinon, en tout cas pas avec alcool: il avait un minimum de conscience quand même. Enfin non mais là on ne plaisante pas avec les addictions, surtout si ce n’était pas les siennes.

“I guess I do.” Bien que lui, tomber amoureux : jamais. Sa plus grande mission dans la vie était de ne jamais s’attacher comme cela envers qui que ce soit. Mais, il n’en avait pas moins observé les autres. Ceux qui aiment. Eliott, beaucoup. Eliott et Adam. Trop compliqué pour lui vraiment. Il y avait aussi les autres, les âmes que Kit avait croisé, qui finissaient par lui raconter leurs secrets, leurs histoire et plus important: leurs souffrances. Marrant, y’avait toujours de la souffrance quand l’amour était mentionné. Bien la preuve qu’il ne fallait pas se lancer là dedans. Bref, oui, personnellement il ne pouvait pas trop en dire mais en se basant sur les autres, il comprenait.
Phoenix s’était attaché à une personne, et n’avait pas contrôlé le genre de cette dite personne. Pansexuel fonctionnait, finalement. Et en même temps peut-être pas? Juste le jeune inconnu, alors. En tout cas, l’héritier n’avait donc pas perdu son beau discours de plus tôt et ça c’était le plus important! Faudrait veiller à ne pas le faire parler pour rien.  

Les conséquences de ses semi-plaisanteries de plus tôt se firent finalement sentir, Phoenix s’offusquant qu’il ait pu penser qu’il venait lui demander de draguer le garçon en question. “No, not really…” Il avoua tout de même, continuant de boire tranquillement. Alors, Phoenix lui expliqua qu’il voulait parler à Kit car il avait l’air serein, en paix avec le sujet, ce soir là. Vrai. A cette soirée, le New Yorkais n’avait pas cherché à avoir l’air un temps soit peu hétéro. Il savait le faire bien sur mais à ce moment là aucune raison de ne pas juste être lui à 100%. Et tant mieux, regardez ce que son extravagance avait attiré à lui! Un coming-out, en quelque sorte. “I’m sorry if I made you uncomfortable, I just needed you to actually say what you came here to say.” Il dit, levant son verre avec un clin d'œil. “Do you think you’ll ever be in a place where you can feel “serene” too? Does he know how you feel?”
Le blond demande, penchant la tête à sa question. Il ne peut que lui souhaiter. Un monde où il pourrait peut-être s’accepter, chercher cette âme dont il s’était épris, vivre au grand jour avec. Pas parce qu’il voulait pas ça pour lui qu’il ne s’imaginait pas déjà Phoenix et l’inconnu à vivre leur meilleure vie au soleil. Il avait l’imagination facile le Kit et là il voyait la carte postale.

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▬ Lun 18 Oct 2021 - 23:35 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Saccadé, l'air qui s'immisce. Vicié, en partie – paralysant les lippes qui n'osent plus vraiment s'animer. Il s'est tu, Phoenix ; il tient les paroles qui pourraient encore lui échapper, tout ce qu'il pourrait avoir à dire pour parer aux doutes qui se sont élevés. Pris dans sa torpeur, enfoncé dans ce gouffre qu'il s'était mis à craindre depuis des mois et des mois en vérité. La lucidité bien éveillée, consciente de tous ces tourments qui se sont apposés. Il ne sait plus, l'oiseau, quels enfers ont déjà été foulés et lesquels sont encore à braver. « I’m sorry if I made you uncomfortable, I just needed you to actually say what you came here to say. » Et il l'a dit, il s'est laissé entraîner dans cette folie puisque la panique prédominait sur tout le reste, sur ces remparts qu'il tentait vainement de faire tenir depuis son retour en ces ruelles désolées. Un soupir – que pouvait-il laisser d'autre franchir les lèvres à moitié en train de trembler ? Rien. Rien de plus, rien de moins – les pensées s'emmêlent encore pour essayer de se trier. Il s'est enfoncé trop profondément dans ces affres qui le guettait. Jusqu'à trop s'y emmêler. Jusqu'à trop s'y enliser. Brisé, de moitié. Brisé, en partie, à essayer de pourtant tout consolider. « Do you think you’ll ever be in a place where you can feel “serene” too ? Does he know how you feel ? » Un rire, cette fois. Le timbre triste néanmoins, cette parcelle de culpabilité qui se met à en suinter. Il sait, Babylon. Oh, il sait ô combien tout ça lui est compliqué – ô combien il peut si aisément s'égarer dans des justifications bancales comme pour mieux se préserver de ce qu'il ne peut pourtant pas nier. Les paumes s'y risquent, là, encore, contre les traits. Et il cherche, par instinct. Il cherche cet endroit qui pourrait l'y aider, cette utopique finalité qu'il ne croit plus pouvoir s'approprier. Oh, il cherche. Il cherche Phoenix à s'en exténuer plus encore. Mais rien ne lui vient, aucune issue ne s'appose au-delà des murmures qui persistent à résonner. Il souffle, pour essayer de parer aux syllabes qu'il aurait à prononcer. Il souffle, celui-là, désemparé, désorienté en vérité puisque plus rien ne peut être contrôlé. Main mise qu'il ne possède plus sur sa propre existence, déjà chaotique et décharnée. Dieu qu'il voudrait pouvoir taire les chuchotements qui persistent à le nécroser, il n'aspire plus qu'à cela – principale raison de sa venue jusqu'à ce presque inconnu qui sait désormais tout ce qu'il n'a jamais voulu confier. À bout de souffle, celui qui s'est risqué à tout lui délaisser – les armes les plus létales contre cette personne qui pensait à jamais pouvoir s'extasier des cieux qu'il aurait eu à fouler. Désabusé, l'homme. Pris entre ces feux qu'il n'a plus la force d’asphyxier. « He knows. » Il sait, il sait et tente encore de s'y faire malgré ces rappels, ces quelques paroles qui lui échappent parfois pour l'accuser. Légitimes, néanmoins. Non, il n'ira pas le blâmer puisqu'il est celui qui se doit d'être planqué.

« Yeah, he knows... I won't be surprise to hear that he blames me for all the suffering he had to hold since all of that happened. » Non, il s'est même déjà préparé à l'entendre, à tout encaisser. Il s'est résigné, Phoenix, à accepter les responsabilités dans cette chute que cet autre essaie parfois de braver. Il omet les siennes, il choisit de taire tout ce qu'il a dû faire, tout ce qu'il a osé emporter dans sa folie éveillée. Ce sang sur ses mains, carmin qu'il ne peut réellement oublier. Il a vrillé, à n'en plus douter. Il s'est enfoncé trop loin dans les névroses qu'il méprisait, qu'il cherchait à calmer pour cet avenir qu'il se devait de faire prospérer. Les souvenirs qui s'immiscent, qui forcent ce frisson à s'immiscer. Il s'en redresse, Phoenix, par nécessité. Il retrouve un semblant de hauteur sur cette assise qu'il s'était trouvé. « Na, I don't know. I don't think I'm gonna find the strength to face it one day. » Un haussement d'épaules, comme une promesse de tourments éternels pour cette histoire qu'il ne sait plus comment assumer. Et lui, lui bourreau qui se désigne dans tout ce qu'il vient d'imposer. « I'm a fucking optimist, can't you tell ? » Oui, il ose. Oui, il se risque à cette malheureuse légèreté qu'il requiert pour ne pas pleinement s'effondrer. « Jeez, man... I'm sorry. I didn't mean to bother you with all that shit. It's just... que ça commençait à lui peser, que la chute était terrifiante qui le guettait dans l'ombre d'un appartement silencieux et déserté pour la soirée. Yeah, sorry. » Et l'instinct – l'instinct pathétique, comme un vieux réflexe qui se rappelle, quand les phalanges s'enquiert de ce verre que les pulpeuses s'affairent à vider. Les chaînes à ses poignets qui vibrent, qui essaient au mieux d'endiguer la progression de ce venin qu'il s'est risqué à ravaler. Rien que ce soir, une parole qu'il se devra d'honorer. Rien que ce soir, pour taire les malins qui cherchaient à le corrompre puisque la détresse le permettait. « I feel serene when I can be myself, when I don't have to pretend but, well, in my 'world' I can't do that. » Les mains qu'il lève, l'évidence qu'il acte. Il ne fait partie de ces sentiers où ces âmes peuvent si aisément circuler et pleinement s'accepter. Il a grandit dans la haine, sous les effluves d'une oppression acharnée. Il a grandit dans la misère des allées oubliées, là où ce qu'il peut posséder ne sera jamais appelé que « péché ». Elle en devient, à ses yeux, inaccessible cette paix à laquelle il s'était mis à rêver – mirage improbable d'une toute autre vie qu'il n'aura probablement jamais la joie d'expérimenter. Pathétique, alors, vouer à le demeurer tant que l'esprit restera positionné sur cette fragilité.  





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I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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▬ Mar 19 Oct 2021 - 14:44 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger


Il savait alors, cet autre homme. Cet inconnu qui intriguait beaucoup Kit. On allait de mystère en mystère. Comprenez bien. Phoenix était venu à lui, et l’héritier n’était plus trop sûr de pourquoi. D’abord, il avait cru que l’homme à ses côtés ne connaissait pas bien ses sentiments. Qu’il était perdu. Et puis, pendant une seconde, qu’il n’en avait pas du tout, des sentiments, et qu’il cherchait à trouver comment rejeter l’autre sans le blesser. Et puis finalement, il s’avérait qu’il les connaissait, ses sentiments. Alors Kit se disait… Est-ce qu’il venait pour demander comment les exprimer? Mais même pas, parce que l’amoureux savait! Le New Yorkais rassembla toutes les informations du mieux qu’il le put afin d’y voir plus clair. Et il crut comprendre, un peu. Il n’avait été question que de son aisance à lui, Kit, petit renard libre d’exprimer sa personnalité. De sa capacité à lui de s’aimer. Phoenix cherchait comment s’accepter, maintenant qu’il se retrouvait dans cette situation. On en revenait à son discours de plus tôt alors. Love is Love, Phoenix. Mais Kitsune comprenait bien que certains n’avaient pas eu la chance d’être élevés dans cet état d’esprit. Et quand on a un truc imprimé dans le cerveau, bon courage pour s’en débarrasser.
Le renard but quelques gorgées du Rhum récemment acquis en avalant les nouvelles paroles qui lui étaient offertes. Là, il lui manquait clairement encore des pièces au puzzle, Phoenix parlait tout seul. Il eut quand même un petit sourire à la mention de son positivisme. “An actual ray of sunshine, indeed.” Il confirma, puis observa alors que l’autre s’excusait d’être venu le trouver. Le déranger. Oh Phoenix don’t be sorry, this is what Kit craves for. Stories. “Don’t worry about it, I’m quite happy to help.” Oui, bien sûr, aider. Pas juste s'enivrer de la vie d'autrui pour mieux occuper son esprit. Il but un peu plus, laissant son interlocuteur lui avouer qu’il voulait pouvoir être lui, sans prétention, mais que ça lui était impossible. Une pensée sordide s’installa alors dans le cerveau de l’héritier. Et comme toutes les pensées bizarres qui pouvaient lui passer, Kit l’exprima:

“I wanna take you to a gay club.” Il annonça sans détour. “Have you ever been to one? There’s a very nice one in Midtown, and I’m pretty sure nobody you know would be there. Plus, I swear I won’t tell anyone, ever.”

Juste une soirée, entourée d’autres personnes venues pour avoir un sens de communauté. Un club bondé, tellement que personne ne faisait vraiment attention aux autres. Un peu sombre, empli de fumée, une scène, des animations dans tous les sens. Kit avait fait une liste de tous les endroits possiblement intéressants pour l’anniversaire d’Eliott en Octobre. Celui-ci était haut sur sa liste. Oh, comme Kit espérait que l’autre devant lui allait accepter! Il avait de gros doutes… C’était plutôt sûr qu’il dirait non, ok? Mais il avait tellement envie… De juste offrir cette porte à Phoenix. Une soirée un peu folle, de l'alcool, de la musique, ne pas trop réfléchir. Ne pas être eux-même quelques heures. S’oublier dans un univers parallèle que l’héritier lui promettait de garder pour lui. “I feel like I should add that I am not flirting or taking you on a date. Let’s just go have some fun. What do you say?”

Non parce que Kit des fois il était du genre charmeur sans s’en rendre compte. Il ne voulait pas que Phoenix se fasse la mauvaise idée concernant cette invitation. Il n’avait pas d’arrière pensées, pour une fois. C’était une invitation sincère. Et si Ledger ne l’acceptait pas, au moins, il aurait essayé.

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Phoenix Ledger
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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mer 27 Oct 2021 - 1:34 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Tout n'est que poussière, tout n'est qu'incertitude – cercle vicieux qui se répète, qui se rappelle, qui gagne en amplitude. Il n'a plus les mots, toutes les vérités ont été crachées, délaissées à celui qu'il est venu trouver. Une aide, comme un salut, comme une issue. Un répit qui s'était mis à flamboyer, là, dans cette aura improbable de sérénité. Oh, il l'envie, Phoenix. Il l'envie pour ce qu'il parvient à accepter, ce qu'il parvient à porter sans que le regard n'ait à dévier sous la honte et sa perfidie si bien insufflée. Misérable, à côté – à n'en pas douter. Lui dont l'image importe trop, lui qui ne jure que par ces relations qui pourraient être brisées. Il est honteux, maladroit, hors de toute clarté. Il est l'ombre, la colère, la culpabilité. Le tout réuni en des flammes savamment levées, le tout assemblé en cette tornade qui ravage ses songes jusqu'à n'en plus rien laisser. Craintif, bref, le pauvre chiot aux prunelles dépareillées. Apeuré par tout ce qu'il pourrait avoir à entendre maintenant que plus rien n'est à élucider. Un soupir, encore, le compte est lourd. Un souffle extirpé, loin du palpitant qui quémande l'isolement dans sa tour. Non, rien. Pas un mot, pas un signe, pas un mouvement – paralysé, Ledger, dans sa connerie et sa honte, toutes deux si longtemps ressassées. « I wanna take you to a gay club. » Un coup, en plein cœur. Un coup qui ravive la douleur et la peur. Il en sursaute presque, Phoenix, les sourcils qui se sont froncés, les prunelles qui s'attardent, immédiates, sur celui qui se tient à ses côtés. C'est l'incompréhension qui suinte des traits tirés, cette silencieuse frayeur pourtant si bien dévoilée. Il croit avoir mal compris, peut-être aurait-il dû mieux écouter – pauvre homme qui persiste à essayer d'y échapper puisqu'il a bien entendu ces syllabes qui lui étaient glissées. « Have you ever been to one ? There’s a very nice one in Midtown, and I’m pretty sure nobody you know would be there. Plus, I swear I won’t tell anyone, ever. » Il a juré sans en cacher ce sourire désabusé qui s'est ancré sur les lèvres à peine scellées. La tête qui bascule, les paupières qui se ferment. L'impression d'être en plein délire, les sens qu'il en est presque à accuser pour ce venin qu'il a laissé lui revenir sans réellement avoir à batailler. Et les paumes, celles-ci encore, qui s'attardent sur le faciès pour y masquer cette luminosité qui rappelle cette improbable réalité. L'instinct, l'ego – les deux s'allient pour écraser cette raison qui cherche une alternative à cette réponse pourtant toute faite, toute tracée. Longue guerre qui s'enclenche avant que l'attention n'ait à quelque-peu s'absenter. « I feel like I should add that I am not flirting or taking you on a date. Let’s just go have some fun. What do you say ? » Et il insiste, il maintient cette proposition – il force les pensées à s'emmêler, à s'égarer plus qu'elles ne l'étaient quand, pourtant, un répit leur semblait attribué.

Revoilà les doutes, ces possibilités qui s'immiscent en image dans l'esprit quelque-peu embrumé. Pas un mot, pas un signe, pas un mouvement – nouvelle rigidité que trahi le corps qui semble s'être un peu plus enfoncé dans cette assise qu'il s'était octroyé. Courte, la respiration. Affolé, le pauvre muscle décharné qui, sous la poitrine, tente encore de subsister. Et elle s'est mise à gueuler, cette effroyable raison qui essaie à le faire avancer, à le faire remonter des affres dans lesquelles il s'est engouffré. « Why ? » C'est tout ce qu'il parvient à dire, tout ce que l'instinct et l'ego parviennent à faire sortir. Brève syllabe tremblante entre les lèvres que les courbes semblent avoir abandonné. Il y a ce soupçon de vide derrière les orbes colorées, comme une chute amorcée dans laquelle, pourtant, il n'a pas encore glissé. « Why you want to take me there ? » Une réponse, une indication quant à ce qu'il s'est mis à imaginer. Quelques justifications pour cette folie qu'il voudrait lui faire essayer. « What will happen there if I accept ? » Parce qu'il pourrait accepter, poussé par quelques murmures qu'il ne croit encore pas pouvoir déchiffrer. Lâche, lâche qu'il est, Phoenix. Il sait déjà ce qu'il pourrait avoir à y trouver, quelques réponses aux nombreuses questions qu'il persiste à se poser. Une vue pleine et entière sur cette autre façade d'une liberté qu'il pensait connaître mais qu'il n'a pourtant jamais réellement effleuré. Plus depuis que tout a commencé, depuis que ses sentiments se sont portés sur cette âme qu'il n'aurait peut-être jamais dû approcher. Oh, il sait déjà, finalement. Il sait ce qu'il tient à lui démontrer, cette réalité telle qu'elle l'a toujours été derrière les misérables contes qu'on lui avait raconté pour nourrir cette haine qu'il ne sait plus réellement comment porter – plus encore maintenant qu'elle lui est toute aussi attribuée. Il est pathétique, cet élan qui lui vient, cet ancien besoin. Le vide qu'il rempli, qu'il vide dans la foulée. La gorge qu'il laisse suffoquer sous cette brûlure qu'il aurait dû avoir à oublier. Nécessaire, ce poison dont il s'enivre. Nécessaire pour ce qui a été soulevé, pour ce qu'il pourrait accepté. Parce qu'elle est là, sur le bout de sa langue, cette syllabe que celui-là n'espérait peut-être même pas. Elle chatouille les lippes, s'essaie à s'imposer. Et lui, lui n'a d'attention désormais que pour celui qui a saccagé la brève lueur de sérénité qu'il lui avait pourtant fait contempler. « Listen, I... If... My god. Un rire, encore. Loin de l'amusement, plutôt rongé par l'instabilité qu'il était venu confier. If you promise me it's not a trap... » Les mains qu'il a levé, la fin de ces dires qu'il n'a pas su prononcer puisqu'il ne sait pas, ne sait plus comment s'exprimer. Mais l'idée est là, sous-entendue dans ce silence qu'il laisse se réimposer, sous-entendue dans cette posture tremblante, dans ce rongement d'ongles incontrôlé. Là, rien que dans ce regard qui ne sait plus vraiment où se poser.   





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▬ Mer 27 Oct 2021 - 20:39 ▬
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Kit Jones & Phoenix Ledger

Le renard regardait la panique s’installer dans les yeux et les mouvements de Phoenix. C’était adorable, d’une certaine façon. Si à la fin, le brun refusait la proposition, au moins Kitsune se serait bien marré (intérieurement) devant son angoisse. Il lui avait juste proposé d’aller dans un club. Gay, ok, mais il ne lui demandait pas non plus d’aller dans la pièce d’à côté pour faire un strip-tease, hein! Quoi que même ça, l’héritier était capable de le faire sans même y réfléchir, donc l'exemple ne marchait pas vraiment.
Le blond termina son verre en attendant que son offre soit considérée et que Phoenix ne retrouve l’usage de la parole. Et on y était. Pourquoi? Que va-t-il s’y passer? On aurait dit qu’il parlait d’une opération à cœur ouvert, carrément. Mais la comparaison n’était pas si éloignée. Pour Phoenix qui ne savait pas comment s’accepter, qui avait peur de cette nouvelle réalité… Aller dans ce genre d’endroit devait en effet donner l’impression de s’ouvrir le coeur et de le sortir pour le poser, là, à la vue de tous.

“Do we need a why? I just want you to come with me and see.” Parce que c’était fun. Parce qu’ils pouvaient, parce que ça n’aurait aucun impact sur rien. Avec un peu de chance, parce que Phoenix verrait qu’il avait le droit d’être lui-même. Il verrait qu’il n’était pas tout seul et mieux encore, que Kit n’était pas un poisson rare d’eaux tropicales. Oui, Détroit ne matchait pas New York dans le genre. On ne pouvait pas s’y promener aussi ouvertement partout - et encore, c’était grand New York, il y avait encore des quartiers à éviter. Mais, si on savait où aller, Détroit avait aussi sa part d’Arc-en-ciel. “I’ll tell you what will happen, if it helps. We’ll go there, I’ll get us drinks, we can keep chatting, or dance, and just have a good time. When we’re tired, I’ll put you in a cab that will drive you straight home.”
Une soirée des plus innocentes sur le papier et probablement dans la vraie vie. Avec Eliott, ce genre de nuit se couplait avec des drogues et probablement un mec chacun à ramener pour conclure la soirée comme il se le devait… Mais Phoenix était, de un, éprit par quelqu’un déjà, et de deux, absolument pas prêt à ce genre d’ambiance.

Si tu promets que ce n’est pas un piège.
Kit se redressa un peu en posant son verre vide sur la table. Est-ce que Phoenix allait dire oui, alors? L’héritier ressemblait à un enfant à Noël, sur le point d’ouvrir cette boîte qui correspond à la forme de vélo qu’il avait commandé.
“No trap. I have no reasons to trap you, do I?” Bon, Phoenix en savait rien en vrai. Mais il n’était pas question de piège. “So, what do you say?”
Il se leva, le regard plein de challenge.
Phoenix ne le savait pas mais pour Kit: aller dans un tel club avec ses habits actuels n’était pas du tout dans ses habitudes. Il aimait se préparer longtemps, porter un peu plus de maquillage, des vêtements de marques, plus d'accessoires. Il aimait faire tout pour qu’on le remarque… ce ne serait pas le cas cette nuit, vu qu’il était sobre pour le boulot. Un effort qu’il faisait pour Phoenix, du coup. Pas qu’il ne lui dirait.  

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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Jeu 4 Nov 2021 - 1:29 ▬



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Do we need a why ? I just want you to come with me and see. Il croit hurler, s'insurger – n'en fait rien. Paralysé, Phoenix, dans le fond de cette assise qu'il s'était approprié. Il croit en trembler aussi mais rien, rien ne vient trahir cette détresse si ce n'est ses traits qui se sont fermés, presque assombris sous la menace que les craintes viennent titiller. Le souffle, il est bref, irrégulier, bloqué dans la trachée serrée. Et les mots manquent, évanouis sans que la conscience ne soit à même de les éveiller. Perdu, l'oiseau d'un ancien monde, dans toutes ces pensées qui se sont emmêlées. Perdu entre cette raison et cette terreur qu'il ne peut réellement dompter. Il en fait plus qu'écouter, ces dires qui viennent, qui tentent leur percée contre la carapace que l'âme est en train de lever. Et il a tiqué, Phoenix, devant ce programme énoncé. Il a tiqué sans retenir ce qu'il a osé faire entendre, cette peur trahie en quelques syllabes mal amenées. Oui, il craint les pièges, tout ce qui pourrait lui être imposé. Il craint tout ce qu'il pourrait avoir à braver, cet exercice qu'on lui propose et auquel il n'était pas préparé. Stupide, celui qui ne sait plus comment s'animer. Trop idiot, enfermé dans un cercle vicieux de culpabilité et de réticence mêlée. Et il en sursauterait presque, finalement, quand celui-là en vient à s'animer. Il se redresse et ces quelques lueurs qui se sont mises à flamboyer dans ses prunelles ont ce don d'un peu plus l'effrayer. Gosse prit au piège par ses propres paroles, par les sous-entendus qu'il n'a pas su mieux cacher. Tremblantes, cette fois, ces mains qui cherchent à se dissimuler pour ne pas attirer cette attention déjà toute captivée. « No trap. I have no reasons to trap you, do I ? » Oh, il aurait pu en sourire si l'âme n'était pas ainsi malmenée. Il aurait pu s'engouffrer dans les possibilités que les songes auraient soulevés. Tout n'est que piège, tout n'est qu'obstacle sur les sentiers qu'il se risque à arpenter – plus encore depuis quelques mois, peut-être même quelques années. Il n'y a eu que cela, des tests, des pièges, des chaînes qui n'attendaient que ses poignets pour pouvoir pleinement se refermer. Mais rien, rien ne lui vient – pas même un rictus puisqu'il ne sait plus quoi penser, quoi faire entendre pour parer à tout ce que la tête se doit désormais de porter. « So, what do you say ? » Affolé, le cœur, sous la poitrine compressée. Accablé par ce que l'esprit essaie de dicter – accepter pour mieux voir, mieux s'y risquer. Accepter pour pouvoir ouvrir cet être qu'on a tant formé à demeurer fermé. Un soupir, les paumes qui s'attardent sur les prunelles que le néant rappelle. Un souffle long, lourd, oppressant. La jambe qui tremble, qui trahie aisément cette nouvelle nervosité. Il est triste, ce spectre qui ne sait pas encore comment réagir, comment se comporter. Parce que si les mains enfin s'abaissent, le regard lui n'a fait que dévier.

Il contemple les alentours un instant, il se concentre sur cette ambiance qui persiste à résonner, sur cette musique, l'obscurité qui se rappelle à l'âme pour tout accentuer. Tous les clubs sont les même et ceux qui s'y risquent n'ont d'attention que pour ce qu'ils ont à y chercher, pas pour ces présences qu'ils pourraient reconnaître en craignant d'avoir à les approcher. C'est ce qui termine de le convaincre, presque, lui qui se redresse de peu sur ce siège où il s'était laissé échouer. Les minutes deviennent insupportables, les secondes digne de quelques éternités. Il secoue la tête, Phoenix, par réflexe, par instinct – ce dernier qui se rebelle pour appuyer cette nouvelle stupidité à laquelle il choisit de se risquer. « Okay. » C'est tout ce qu'il parvient à faire entendre, tout ce qu'il se risque à faire valoir maintenant que la décision est prise. Levé, l'oiseau. Les ailes inexistantes qui l'empêchent de fuir, seules les jambes s'activent désormais. « I'm gonna wait outside. I need a smoke, take your time. » Une main pour le désigner, lui, celui qu'il n'espérait pas accompagner en ces lieux qu'il a toujours bien fait d'éviter. Ceux-là même en lesquels, ce soir, il va se risquer. Désabusé par sa propre lucidité, Phoenix, qui pourtant revient sur ses pas avant que la pièce ne soit abandonnée. « Don't worry, I won't disappear. » Pour le rassurer sur cet élan tout juste imposé, sur cette précipitation pour rejoindre l'air frais et les bienfaits que beaucoup parviennent à lui vanter. Il est nécessaire, là, pour essayer de le faire respirer – pour lui enlever ce poids ignoble qui, sur le palpitant affolé, s'est mis à peser. Aussi, ils sont bravés à la hâte, ces lieux. Il ne lève pas même un regard sur l'ambiance, sur ces alentours quelque-peu bondés désormais. Il s'en remet rapidement à l'obscurité du parking, les pas qui foncent rapidement vers cette beauté qu'il avait brièvement délaissé. Le capot sur lequel le dos s'appuie de peu, les membres qui s’affaissent pour essayer d'apaiser cette tension trop rapidement encaissée. Les poches que les phalanges indécises se mettent à fouiller, ces bâtons de cancer que les poumons réclament malgré le poison qu'ils ont toujours été. Et déjà, aussitôt, la fumée s'élève, apaise cette nervosité puisqu'il s'y laisse aisément persuader. Mieux vaut ça que les autres vices qui auraient pu tant lui coûter – ceux qui l'ont conduit, un soir, aux portes d'un enfer qu'il ne tient pas à de nouveau contempler. Non, il la défonce, cette pauvre cigarette déjà cendreuse sur le sol à ses pieds. Là, les prunelles dépareillées qui s'élèvent. Là, ce regard si rare qui guette cette présence qui doit le retrouver. Patience, patience qui tremble dans les corridors de l'être agité – les songes qui cherchent à s'occuper, l'attention craintive qu'il porte jusqu'au portable où trop de notifications sont encore affichées. Non, même ça, il ne parvient pas à s'y concentrer.  


// ** la voiture, parce qu'elle est trop belle. //





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Jeu 4 Nov 2021 - 18:48 ▬
loser
Kit Jones & Phoenix Ledger

Alors là… Phoenix avait dit oui. Un énorme sourire se posa sur les lèvres de l’héritier, trop heureux de la distraction qu’on venait de lui accorder! Bien sur, dès que le brun annonça qu’il le retrouverait dehors, Kit fit une petite moue, persuadé qu’il essayait de s’enfuir. Mais non, une promesse de ne pas disparaître. Le renard acquiesça et le laissa s’en aller. Au moins, ça lui permettait de prendre le temps de payer les consommations, s’assurer que son collègue pourrait tenir seul: oui. Parfait. Kit décida de passer un rapide coup de fil au club en question, pas envie de faire la file, vous voyez? “Hello, this is Kit, we talked before about me potentially booking your place. Yes. I’m on my way now with a friend… perfect, see you there.” Et voilà comment ils n’auraient plus qu’à se présenter au videur et passer.
L’héritier récupéra sa veste et prit donc la route pour retrouver sa petite âme perdue du jour. Et le voilà, posé sur une voiture. “Wait, is this yours?” Le blond s'approcha et posa sa main sur la carrosserie. “Very nice.”
Kit ne conduisait pas. Alors, il savait conduire, hein, il avait son permis. Mais juste en cas d’urgence. Il avait horreur d’être derrière un volant. Du coup, son chauffeur de New York lui manquait bien ici… mais il avait décidé qu’entre les taxis et la marche, il arriverait à gérer. Une décision qui changerait dans le futur. Mais à cet instant T, c’était son plan.
Alors, n’étant pas conducteur assidu, on pourrait croire qu’il n’avait pas d’intérêt dans les voitures… Sauf que son père et son frère adoraient ça, et qu’il s’y était donc un peu intéressé lui-même. Jun collectionnait les Audi et les Aston Martin, Arthur préférait les vieilles Chevrolet. Kit emmagasinait donc des connaissances inutiles dans le domaine, pour peu qu’ils ne leur en aient offertes pour des anniversaires ou des Noël.
“Let’s go then!” Le New Yorkais sortit son téléphone une fois dans la voiture, pour donner l’adresse du club en question à Phoenix afin qu’il les y emmène. Ils n’eurent aucun mal à y arriver et trouver une place. “Well, just follow me, Firebird!” Le blond sortit donc et s'assura que Phoenix le suivait alors qu’ils avançaient directement vers l’entrée, sans même un regard vers les personnes qui attendaient.
“Hello cutie, you should be expecting us. I’m Kit.” Il s’adressa au videur avec un sourire, clairement, il avait été dans cette situation des centaines de fois. L’homme acquiesça et les laissa passer, non sans que Kit ne lui offre un billet en remerciement. Et enfin, le club.
Kit se tourna vers Phoenix pour lui prendre le bras et l’entraîner avec lui… Trop de risque de se perdre. “Let’s go get drinks!”
Il s’avança donc vers le bar, assuré. L’endroit était plein, bruyant, joyeux. Une Drag Queen sur scène mixait les chansons habituelles qu’on pouvait entendre dans ces soirées. Tout le monde était clairement trop occupé à faire la fête pour se soucier des autres… Et effectivement, les couples étaient rarement hétéros. voir pas du tout. Ici, tout le monde était libre d'être ce que Kit représentait en permanence car protégé par con privilège financier et familiale.
“I’m definitely going for a cocktail. What do you want?” Ils étaient arrivés au bar et Kit faisait signe au serveur, récupérant son attention très rapidement. Ah, vraiment, Kit adorait être entouré des siens… Trop d’hétéros ou de refoulés, au Paradize, lui faisaient presque oublier qu’il était attirant.


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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 738
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Jeu 11 Nov 2021 - 3:08 ▬



loser
CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Les veines tremblent de cette appréhension si bien distillée. Il croit en soupirer, n'a fait qu'inspirer pour parer à cette nausée qui vient de s'élever. Le cœur au bord des lèvres, Phoenix. Les traits tirés par cette crainte, par cette peur qui s'est risquée à s'y mêler. Tout et rien, cocktail violent de mille émotions entremêlées. Là, les pas qui se font, l'habitable qu'il retrouve et ce silence qui règne. Il fuit l'animal. Brave les allées, les longues routes jusqu'à ce néant qui s'amusait à le narguer. Il a conduit et conduit jusqu'à ne plus avoir d'autres choix que de s'arrêter. Par nécessité, par besoin pour vider l'estomac qui s'est retourné puisque la honte s'est propagée jusqu'à ne plus rien laisser. Le croit-il, néanmoins, puisqu'il n'a pas bougé. Le cul toujours posé sur le capot de cette beauté qu'il tient à ne pas abîmer – le regard qui capte finalement cette silhouette qui s'élance, qui s'approche, qui s'en remet à ce qu'il n'a pas peur de montrer. Là, bref est le sourire qu'il parvient encore à lui arracher. Courbe légère qui, sur les pulpeuses, tranche un peu cette sévérité que la frayeur lui avait donné. Et cet élan qu'il parvient à garder, cet élan qui le pousse à faire les même pas que ceux que l'imagination avait supposé. Moins pressés, néanmoins, un peu plus calculés – les mots encore bloqués dans cette trachée malmenée par tout ce qu'il n'est plus à même d'exprimer. Là, la route désignée, suivie malgré lui – ou peut-être pas, qui sait. Parce qu'il ne sait pas, ne sait plus vraiment ce qui l'entraîne à suivre ce plan fantasque qui fut proposé. Et là, le tout qui se dévoile. L'entrée, encore quelque-peu animée par ces âmes qui patientent, qui attendent sagement de pouvoir s'en remettre aux néons qu'il croit percevoir quand ils ont à passer. Un soupir, encore. Un filet d'air délaissé, qui s'étiole aussi certainement que ce courage dont il n'a de toute évidence jamais été doté. Silence. Silence qu'il fait compagnon, lui dont la carcasse se traîne aux côtés de celui qui, quant à lui, s'anime avec aisance jusqu'au devant de cette file à la patience très certainement limitée. Qu'importe, qu'importe parce qu'il ne fait que suivre comme on lui a demandé, parce qu'il n'est plus sûr de pouvoir s'animer sous les ordres de sa propre volonté. Elle s'est éteinte et cachée – elle s'est retranchée dans les ombres pour fuir ces clartés extravagantes qui s'amusent à tout déranger. Là, la chaleur qui s'amuse à flirter avec la peau. Là, les portes passées, l'instinct qui se rebelle pour tenter de le faire reculer. Mais les pieds sont ancrés dans le sol, paralysés, jusqu'à ce contact, ce bras saisi pour l'entraîner. Il laisse faire, l'oiseau, de toute évidence mal à l'aise encore pour pouvoir s'en offusquer. « Let’s go get drinks ! » Oh, bien-sûr qu'il acquiesce, non sans avoir pourtant tiqué. Le bar dont ils s'approchent et lui, lui n'a d'attention que pour les bouteilles qui tintent, que pour ces verres qui vont et viennent, se vident et se remplissent comme une douce distraction pour la conscience malmenée. « I’m definitely going for a cocktail. What do you want ? » Un haussement d'épaules quand l'attention est rattrapée, quand le regard s'en remet à celui qui se tient à ses côtés.

« I don't know, vodka, that sort of shit. » Même pure, ça lui irait. Il n'est plus à ça près en vérité, déjà trop paumé. Le regard, lui, n'a pas dévié. Il ignore au mieux les alentours, cette ambiance qui – quoi qu'il puisse en penser – ne dénote pas réellement des soirées qu'il a déjà côtoyé. Non, ce qui l'empêche d'être à l'aise, là, ce sont les raisons qui l'ont poussé jusqu'aux bras de ces vices innommables et improbables. Les traits restent baissés, la présence au mieux cachée derrière ce voile qu'il tente à faire valoir sur sa carcasse désorientée. Non, il ne sait pas vraiment comment agir, comment se comporter. Au pied du mur, Phoenix, à n'en plus douter – prit de court par tout ce qu'il pourrait avoir à dire, tout ce que l'esprit s'efforce à penser. Mais s'il se pliait au bon vouloir de cette retenue jusqu'alors, il se risque tout de même à balayer les alentours d'un regard désintéressé. Ce dernier pourtant intrigué, presque admiratif de cette aisance qui semble ici prospérer. Non, loin d'etre dans son élément ; les questions sur ce qu'il pourrait être sont encore trop récentes, prêtes à vivement résonner. Elles attendent, garces, le bon moment pour se manifester, pour rappeler tous les maux qu'il a déjà semé, toute cette honte qu'il se croit à même de pouvoir dépasser. Fier, Phoenix, quoi que lâche en vérité. Lui dont les orbes dépareillées s'en remettent au verre qu'on vient lui amener, les pulpeuses qui – dans un sursaut presque sauvage – viennent y tremper. Cette brume qu'il se met à prier, qu'il supplie de voir s'apposer. L'absence de lucidité pour ne pas avoir à porter ses doutes et ses méfaits maintenant qu'il a franchit la porte de ces lieux où règne avec hargne mère Sûreté. « So, this is where you like to hide ? » Le comptoir qu'il désigne pour ne pas encore s'en remettre au reste. Il en devient presque ridicule, l'animal troublé. Paumé entre deux mondes dont aucun n'est véritablement le sien depuis ces quelques mois qui se sont écoulés, depuis que les enfers ont été effleurés. « I'm not sure I can find my place in here, you know that ? » Oh, il l'ose ce rire, sans réellement avoir à le forcer. Il s'installe, s'impose suite à ces mots puisque toutes les défenses autour de l'encéphale se sont écrasées. Place qu'il prend, pour parer à toute retraite, pour éviter d'avoir à davantage s'enfoncer dans ces lieux bondés puisque le courage manque encore, puisqu'il n'a pas encore pris le temps d'en rassembler toutes les parcelles survivantes de celui-là pour pouvoir réellement s'animer. Accablé, Phoenix, en vérité, par tout ce qu'il n'a jamais su chasser – rien que par cette trop grande et ridicule stupidité.  





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