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 Chaos addict > Isaazel

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Lun 22 Aoû - 22:41 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




S'évader, s'offrir un instant de rien – comme un soupçon de paix. S'évader, défaire les réalités, s'éloigner des liens qui tentent de parfaire les stabilités trop bien travaillées. S'évader, il n'aspire plus qu'à cela, Isaac. Comme quand les sens s'amenuisent, quand le souffle s'arrête ; quand la vie défile sous les paupières closes et que tout espoir en vient à se briser. L'immortalité dans l'odieuse finalité. La fin de tout, la fin de rien. Ailleurs et nulle part à la fois, pourvu qu'ils prospèrent et qu'ils subsistent. Là, la raison pour laquelle il y revient – nécessité qu'il ne parvient pas à ignorer. Ce n'est plus qu'un besoin de s'éloigner – de s'évader. Volonté vitale qui s'immisce jusqu'à l'endocarde, qui parvient à oppresser les poumons. La trachée pourrait s'y nouer, s'y calciner sous ces quelques flammes d'appréhension qui se sont mises à danser. Pourquoi, qu'il demande. Pourquoi, et tout est là qui pourrait être énoncé. Tout est là qu'il manque de confier quand, pourtant, l'esprit se refuse le droit d'ainsi se déverser. Les songes sont emmêlés, les pensées complètement abîmées et troublées. Ainsi s'étiole les parcelles de stabilité qui restaient, les prémices d'une chute libre tant attendue, tant espérée, trop souvent invoquée jusqu'à en faire cette habitude adorée. Pourquoi ? Pour que l'exaltation soit complète et que les battements des palpitants puissent enfin se calquer. Pour qu'ils puissent voguer sur le même large maintenant que la mort lui a également déposé son baiser empoisonné. Pourquoi. Parce qu'il a besoin de s'animer pour pouvoir parer aux murmures des malins qui tentent si avidement de se l'approprier. Parce que les mots manquent en cette étrange soirée et qu'il craint les affres d'un désespoir certain et meurtrier. Un haussement d'épaules, encore, sous tout ce qu'il vient réclamer. Des réponses qu'il ne peut donner, des pourquoi qui s'enchaînent sans que les syllabes ne puissent résoudre tout ce qu'ils ont à supposer. Parce qu'il est éveillé, Hazel, quand lui n'est que spectre aux actes répétés. Mais c'est encore sur lui qu'il vient reposer, sur les volontés trop bien cachés du fameux Isaac Wrynn, la débauche personnifiée. Le sourire s'est levé, installé sur les pulpeuses qui peinent encore à s'animer. Il ne fait que contempler, celui-là, cette énergie grandiose qui tente d'imposer son règne par cet invité improvisé, cette silhouette qui n'appartenait qu'au passé avant qu'elle n'imprègne le présent de cette magnificence inespérée. Et elles en deviennent alléchantes, ces propositions données. Elle force la mémoire à raviver quelques idées, quelques fantasmes qui devaient être oubliés. La tête tourne déjà des liqueurs avalées, mais le corps n'aspire qu'à plus encore puisque ainsi se dessine l'éternelle boucle dans laquelle il s'est inconsciemment ancré. Pourtant, mise en garde en vient à s'apposer. Conscience voisine se fait assez lucide pour trahir cette curiosité qu'elle ne saurait réprimer, jusqu'à ces autres confidences que la main n'a pas su arrêter à temps. Les sourcils qui se sont haussés, mais pas un geste pour s'en reculer, pas une entorse au sourire qui s'était dessiné. Non, il laisse les mots s'installer – comme si de rien n'était, la fierté et l'arrogance flattées par cette attention trahie en un élan suivi et usé. Le connaître, voilà l'ultime but que l'âme se mettrait à vouloir honorer. Le connaître lui quand il ignore encore tout ce qui peut encore se cacher dans les tréfonds de sa propre carcasse réanimée.

L'instinct, alors, lui dirait de s'en éloigner.
Le cœur, quant à lui, d'ores et déjà épris de cette lumière, voudrait pouvoir tout lui donner.
Mais les deux se livrent cette ancienne et constante bataille.
L'instinct qui colmate tout ce que l'endocarde peut laisser de failles.

« Why not ? » La réponse, la seule qu'il soit à même de pouvoir prononcer. La seule qui lui vient sans qu'il n'ait réellement à y réfléchir, déjà dépassé par tout ce qu'il aurait alors à expliquer. La simplicité à laquelle il s'en remet pour ne pas avoir à trop s'y exténuer. « You came to me with sorrow and sadness, I gave you freedom so I want to see what you could do with that, that's all. » Naturel qu'il en vient à feindre, pour parfaire finalement ce rôle qu'il s'est toujours donné – celui qui continue de prétendre à cette sérénité éternelle quand il n'est que surplombé par tout ce qu'il ne parvient pas à nommer. Les fardeaux, les regrets, les volontés avortées que rien ne saurait satisfaire, pas même ce temps qu'il a choisi de pleinement ignorer. « It's that too hard for you to accept it ? You have your curiosity, I've mine and this is it. » Cette bouteille qu'il tenait, il s'en empare, feignant presque cet air offensé qu'il parvient si aisément à jouer – mais le rictus trahi encore cette émotion qu'il tient à supposer. Cette jovialité, cette normalité dans la déchéance à laquelle il s'est depuis bien longtemps marié. Monde qu'il s'est créé, auquel il s'est habitué jusqu'à pleinement s'y plaire, le croit-il en tout cas, avec un peu trop de foi. « Do I need to suppose than now, you're curious about me being curious ? What a duo we make ! » Et le rire, enfin. Tintement qui s'élève dans l'appartement pour défaire les quelques obscurités réinstallées – petite note presque silencieuse qui rappelle qu'un semblant de vie demeure encore sous les chairs trop claires, trop marquées par l'absence de soleil puisqu'il en est à trop se terrer. Une fois encore, Hazel en devient l'unique clarté qu'il fut à même d'approcher depuis des jours et des jours désormais. Plus rayonnante désormais, cette lueur improbable, puisqu'elle manquait de s'asphyxier sous le coussin qui sur les traits fut précédemment posé. Qu'elle l'aveugle, voilà ce à quoi il souhaite assister. « So please, please... Stop being annoying and tell me what you want to do with this brand new life ! Something interesting, something good and brillant, not being stuck on what you could learn about me. You can do so much better than that. » Une gorgée, trop longue, trop grande. Une gorgée, la bouteille qu'il dépouille de sa liqueur avant de l'abandonner sur le canapé. Cadavre délaissé quand les prunelles s'en rappellent à cette présence à ses côtés. « Find something, quickly. I don't know, New-York, Las Vegas or anywhere else, I don't care. » Et il s'affale, celui-là. Il s'affale en attendant tout ce que celui-là aurait à proposer. Il attend comme dans l'espoir d'une parfaite illumination dans l'imaginaire de l'homme à qui il a choisi de s'en remettre. Il voulait savoir davantage sur lui, qu'il le tire d'abord loin de ce cachot qu'il s'est pourtant lui-même imposé.                    





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
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▬ Lun 22 Aoû - 23:43 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« Why not ? » ooh non. Oh non non non non ça c'est trop facile ! Tu ne l'acceptes pas. Pas de pourquoi pas en réponse à tout tes pourquoi. Tu as toi même utiliser ce pourquoi pas bon nombre de fois mais c'était pour te lancer. Pourquoi se priver ? Mais lui c'est un pourquoi pas ne pas se lancer et diriger toute son attention sur toi. Il se défile. « You came to me with sorrow and sadness, I gave you freedom so I want to see what you could do with that, that's all. » et la liberté pour lui ne signifie que la débauche et le chaos n'est ce pas ? Si c'est aller danser jusqu'au bout de la nuit à moitié nu en buvant et en embrassant tout ce qui passe ça tu peux lui donner oui, tu connais très bien. Trop bien. Pourquoi refuse-t-il de comprendre que si tu es libre de faire ce que tu veux alors tu es aussi libre de t'intéresser à lui. Pourquoi est-il lui même à ce point son propre sujet tabou ? Il est un mystère bien trop profond pour que tu n'es envie d'y plongé corps et âme malheureusement pour lui. « It's that too hard for you to accept it ? You have your curiosity, I've mine and this is it. » alors il semblerait que vous soyez bloqué, coincé dans une boucle infernale. Et c'est ici que tes imperfections te font défaut. La où tu devrais simplement lui donner ce qu'il veut pour le remercier de son aide mais où tu te trouves totalement incapable de délaisser tout envie de le connaître. « Do I need to suppose than now, you're curious about me being curious ? What a duo we make ! » ton sourire s'étire alors que ta tête bascule en arrière. C'est vrai. Etrange duo. Peut-être improbable et sûrement un peu tordu ou cartoonesque. « So please, please... Stop being annoying and tell me what you want to do with this brand new life ! Something interesting, something good and brillant, not being stuck on what you could learn about me. You can do so much better than that. » rire que tu ne peux à présent plus retenir. Nerveux, alcoolisé ou juste fou mais tout de même amusé, il vient secouer tes frêles épaules « Find something, quickly. I don't know, New-York, Las Vegas or anywhere else, I don't care. » tu ris toujours avant de le pointer des doigts "Mais dites donc, t'as envie de te barrer ou t'as juste envie que j'en ai envie, parce que, je voudrais pas te retenir, si c'est tout ce que tu veux alors on se barre" tu te laisses pourtant choir sur le sol sans aucune forme d'élégance ou de sobriété. Finissant totalement étendu sur le dos, pupilles lorgnant le toit "J'peux pas arrêter d'être chiant, encore moins si chaque fois que je répond à ta question ça ne te convient pas" mais tu l'as toujours un peu été de toute façon: chiant. "Mieux que ça, t'es si méchant avec toi même, tu n'es pas juste "ça" tu es Isaac et ça veut dire tellement plus" tellement plus que tout ce qu'il te propose comme nouvelle vie. Comme illusion de liberté "Las Vegas Las Vegaaas... C'est juste un bout de terre. On sera toujours sur la Terre et tu seras toujours toi et moi toujours moi" peut-être un peu plus la tête dans le choux but still. "Matériel et très surfait, les vrais voyages ils se font à l'intérieur" pas besoin de bouger suffit rentrer en soit. Toutes ces drogues tu ne les as prises que pour rentrer dans ta propre tête et voir quel loufoquerie tu pouvais encore découvrir. Et voyager en quelqu'un d'autre comment ça pouvait être ? "Et si je voulais quelque chose de plus.." bras à moitié relevé, ton poignet mouline dans le vide, cherchant le mot adéquat dans ton cerveau embrumé "Spirituel ?" tu tournes la tête vers lui "Hm ?" tu te relèves, difficilement, te débarrasse de tes claquettes, signant probablement l'arrêt de mort de tes bas à ce moment la mais peu importe. Tu fouilles un peu les tiroirs jusqu'à trouver une paire de ciseaux et tu découpes une fente de chaque côté de ta jupe, te permettant une meilleure liberté de mouvements "Elle était trop serrée j'en avait marre" et tu relèves la tête tout à coup. Parce que ça te fait penser à une phrase, une citation pour être plus exacte "La liberté, au cas où vous l'auriez oublié, est le droit de l'âme à respirer. Quand elle ne peut pas respirer à fond, c'est que les lois sont trop étroites." tu souris, particulièrement fier d'avoir réussis à la ressortir "J'ai entendu ça dans un film" tu ne sais plus lequel mais tu l'as vu plusieurs fois, à n'en pas douter. Et bien que ça soit ta jupe trop étroite qui t'y ai fait pensé, ton esprit lui est déjà partis bien trop loin "Tant de lois, tant d'injonctions, c'est la que je la trouve ma liberté, hors des chemins tout tracés et de ce putain de destin qui voudrait que j'le suive" tu ris, repensant au tout début de votre conversion en arrivant ici. Tu reposes les ciseaux et tu reviens vers lui. Tu viens le chercher, lui prenant littéralement la main pour l'entrainer avec toi jusqu'à la porte d'entrée que tu ouvres et que tu franchis. Toujours pieds presque nus et toujours fringués comme beaucoup refusent que tu le sois. La fraicheur de la nuit vient fouetter ta peau en sueur "C'est que tu voulais non ? Sortir de chez toi ? Alors, ça donne quoi toi quand tu sors de ta cage ?" elle ressemble à quoi sa liberté à lui. Quelque chose de bien, quelque chose de parfait.

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The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 13 Sep - 21:47 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




L'évasion en dernière excuse. Partir, saisir les brises légères qui s'élèvent pour un peu plus s'éloigner – taire l'infection des songes pour un instant, rien que quelques heures. Une soirée égarée parmi tant d'autres, une énième débauche qu'il propose sans pour autant la nommer. Une célébration désignée en vérité, pour fêter la liberté qu'il croit lui avoir rendu en usant de sa stupidité, de ces convictions douteuses qu'il persiste à essayer de partager. Isaac, le chaos même qui suinte des traits. Isaac, la lâcheté qui tente de se faire entendre sans pour autant pleinement briller. Parce qu'il fuit toutes les questions qui pourraient encore être posées. Parce qu'il fuit cette attention qu'il prend pourtant d'ordinaire plaisir à posséder. Le feu des projecteurs pour rappeler qu'il n'est pas qu'ombre – quand bien même il persiste à s'en persuader. Un souffle, le regard qui n'a pas dévié. Et il le voit se défaire de cette proposition par les actes orchestrés. Il s'est laissé reposer, Hazel. Il délaisse la hauteur pour s'en remettre au sol, au maigre confort qui pourrait y être trouvé. Il s'en remet à ce rien pour ne pas laisser les mouvements guider les êtres jusqu'en dehors de cette espèce de havre sécurisé. Et lui, il n'a rien dit, n'a fait que contempler. L'esprit qui peine à tenir sa sobriété, les pensées qui se laissent d'ores et déjà bercé par ce flou réconfortant auquel, depuis trop longtemps maintenant, il s'en remet. Partagé entre bien des envies, bien des nécessités. Partagé entre bien des choses que le cœur lui-même n'est pas à même de savoir gérer. Exténué intérieurement, l'homme qui ne laisse rien paraître. Las de tout ce qu'il se doit d'encore porter, las de cet intérêt qu'on lui porte puisqu'il n'a plus rien à donner. Tout est là, en ce misérable visuel qu'il se risque à lui concéder. En un homme que les faits continuent de marquer, en ces cernes sous les prunelles qui ne font qu'un peu plus chaque jour se creuser. Fatigué. Pourtant, il y a cette petite étincelle qui flamboie. Maigre lueur qui se rappelle à l'âme qui se laisse chavirer. Il y a cette brève luminosité qui gronde quand la quête est nommée – spiritualité. Le sourire est là qu'il ne cherche pas à feindre, sincère sur les lippes qui se sont courbées. Intrigué, encore et toujours. Intrigué parce qu'il a effleuré les profondeurs, celui qui se tient à ses côtés. Intrigué, parce qu'il connaît tous les affres de cette triste vie à laquelle ils sont tout de même condamnés – lui qui portait, il y a encore quelques instants, toutes les stigmates des maux que les sentiments ont à infliger. Le silence momentané en seule réponse, le seul constat de ce qu'il ose, presque-arme saisie pour défaire l'étreinte des vêtements désormais maltraité. Le silence, encore, qu'il laisse traîner jusqu'à cette citation récitée, celle qui force l'écoute à davantage s'y focaliser. Là, cette partie de vérité qu'il essaie de proclamer. Là, dans ce qu'il rajoute, dans ce qu'il essaie de faire valoir et ce destin qu'il blâme pour être d'ores et déjà tracé. Amusé, Isaac, par la tournure que prennent les choses maintenant qu'ils en sont à s'y laisser couler. Pourtant, le naufrage est épargné – lui qui se relève pour oser cette approche, cette autre avancée. Guidé, Wrynn. Guidé jusqu'à cette sortie, jusqu'à cette entrée qu'il n'a pas foulé depuis son arrivé. Question tombe, question résonne. Elle fait écho dans les corridors de l'esprit jusqu'à pleinement s'y ancrer.

Elle hésite, la voix. Elle cherche les syllabes à prononcer.
Il hésite et il se bloque, le timbre. Essayant de mettre des termes appropriés sur les ressentis imposés.
Vidé, Wrynn. Vidé de bien des choses quand il croit pourtant pleinement vivre, pleinement exister.
« I don't know, it's not enough. »

Pour faire prospérer la légèreté, parce qu'ils n'ont fait que traîner de quelques pas, l'odeur du parfum de son repère encore trop présent pour pleinement s'en détacher. Les liens tirent encore sur les poignets, chaînes invisibles qui enserrent les chairs jusqu'à complètement les faire saigner. Il est prisonnier et geôlier. Il est condamné et juré. Tout et rien en même temps, à ne plus savoir comment respirer, comment vivre, comment exister même en dehors des tares qu'il s'amuse à nourrir et à élever. « But, you need to know that I love my cage. » Un haussement d'épaules, sans pourtant tourner les talons. Idiots qui restent plantés là, sans plus s'avancer. Parce qu'ils ont encore à y réfléchir, ils ont encore à s'y concentrer. Décision laissée en suspens puisque savamment, celui-là rapporte encore l'attention sur tout ce qu'il pourrait avoir à cacher. Ces émotions fatiguées qui tentent encore de ne plus suffoquer. « What do you want me to say ? That I breathe more easily, c'mon. Une espèce de rire qu'il ose faire entendre, sans moquerie, sans hostilité – plutôt amusé de la manière dont les choses ont à se dérouler. I breathe again and it's already enough. What makes me alive is what I'm trying to do since years now. I need to write, I need to delay all of my throughts on paper or something. I need to feel that kind of freedom in what I do. That's what makes me alive, to fight for the real freedom. » Son art, cette autre voix sur laquelle il s'aventure pour encore une fois s'épargner à diverger sur le personnel. « That's what makes me happy. Well, that and some other things too. I just need to find them every day. » Un haussement d'épaules, banalité posée comme si tout était normal, comme si les choses n'avaient pas autant changé. Comme s'il n'était pas un néant infini derrière les belles barrières qu'il essaie de faire admirer, cette grandiose image qui cache une pourriture trop bien installée – un gamin qui a oublié de grandir et qui croit encore trop en ces utopies que les livres dévorés s'amusent à réciter. Il y croit, Isaac, en cette révolution qu'il persiste à monter. Il y croit, l'homme, en cette avancée qu'il prépare pour cette littérature trop censurée. « So, I don't understand. You want us to chill in the elevator or something ? »                    





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▬ Mer 14 Sep - 2:41 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« I don't know, it's not enough. » en même temps vous n'avez fait que mettre un pied dehors la. Le but n'est pas de rester ici mais d'aller la où ça serait assez pour lui. Cependant tu ne sais si un tel endroit existe. C'est ce que tu essayais de lui expliquer, que d'après toi, l'ailleurs n'était pas une question d'espace physique. Mais tu le sais que t'es trop perché pour la majorité des gens. Pourtant tu penses que si y'en a bien un qui peu trouver du plaisir à écouter ta dépravation c'est bien lui. « But, you need to know that I love my cage. » tout l'intérêt d'une cage dorée non ? Mais c'est bien lui qui te rebâche les oreilles depuis tout à l'heure parce qu'il a envie de bouger. Peut-être en a-t-il finalement marre de t'entendre jacasser. Ou bien est ce qu'Isaac est le genre de personne qui, tel un chat, veut sortir quand il est dedans et rentrer quand il est dehors ? Vous aimez tous votre cage. Votre cocon de protection, votre bulle. C'est votre zone de confort. A l'intérieur vous connaissez, vous savez ce qui s'y passe mais ça limite les surprises et la nouveauté aussi non ? Sans mettre un pied en dehors. Sans prendre ce petit risque tous les jours, il en devient difficile d'évoluer non ? Et n'est ce pas le propre de l'homme que de se développer constamment ? « What do you want me to say ? That I breathe more easily, c'mon. » un souffle amusé s'échappe de tes narines. Peut-être pas de la façon dont il l'entend mais quelque part oui, c'est ça. « I breathe again and it's already enough. What makes me alive is what I'm trying to do since years now. I need to write, I need to delay all of my throughts on paper or something. I need to feel that kind of freedom in what I do. That's what makes me alive, to fight for the real freedom. » bien sûr que tu comprends ce combat, il est parfaitement noble et tu le défends aussi. Tu sais également à quel point il est un amoureux des mots, poète magnifique. Mais reste quelque chose qui te chiffonne « That's what makes me happy. Well, that and some other things too. I just need to find them every day. » le voilà ce qui te manquait. Ces autres trucs. Sont-ils différents chaque jour ou les redécouvre-t-il ? « So, I don't understand. You want us to chill in the elevator or something ? » tu ris légèrement. "Y'a rien à comprendre, j'veux dire, à part toi, je cherche juste à savoir ce dont t'as envie et j'avais l'impression que tu voulais sortir" et maintenant que vous êtes dehors et que vous pourriez aller faire la fête ou partir pour Las Vegas comme il te l'avais évoqué, il te parlait finalement d'aller se terrer dans la cage à l'intérieur de sa cage ? "Je peux pas rester enfermé aussi longtemps dans un aussi petit endroit avec un homme incroyablement attirant tu sais, ça risque de me donner des idées, j'ai l'esprit un peu trop fleurit" tire qui t'échappe à nouveau et tu t'étires avant de te tourner vers lui "Et qu'est ce que tu fais pour vivre cette liberté quand tu n'es pas en train de te battre pour elle, crayon en garde ?" ce sont quoi ces fameux autres trucs "Aujourd'hui est un nouveau jour, il doit être plus de minuit la" t'as une notion du temps vraiment très approximative "C'est quoi ces autres trucs qui peuvent te rendre heureux aujourd'hui ? tu creuses encore et toujours. Tu peux pas t'en empêcher, il est malgré lui quelqu'un de particulièrement intéressant. Peut-être qu'il va gentiment t'inviter à repartir chez toi profitant du fais que vous êtes déjà dehors. Parce que y'a peu de chance que tu te taises malheureusement pour lui. Tu te places face à lui. D'ici tu peux le voir devant sa magnifique demeure et cage. C'est un tableau plutôt évocateur finalement. Tu prends ses deux mains dans les tiennes, à croire que tu peux pas t'empêcher de créer un certain contact entre vous "Si jamais tu préfères, tu peux me l'écrire" ça te va aussi si il préfère. Enfin, comme depuis le début, il n'est obligé à rien.

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▬ Mer 28 Sep - 2:26 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il n'a pas bougé, Isaac. Statue étrange qui n'ose plus réellement se mouvoir, qui tient cette position maintenant que la porte est franchie. Il est en pleine réflexion, tente pourtant de l'ignorer puisque tout s'emmêle, puisque tout parvient encore à l'oppresser. Il y a ce trop plein qui gronde, ce trop plein qui en vient à s'accentuer. L'endocarde s'est animé d'une mélodie sans titre, sans repère – méconnue depuis des années. La sérénité. Elle est étrange et si meurtrière en l'instant, un paradoxe improbable qui embrasse pourtant l'âme jusqu'à l'y noyer. Serein et à la fois abîmé par ce manque de savoir quant à tout ce qu'il pourrait avoir à faire, tout ce qu'il pourrait avoir à prévoir puisqu'il ne fait que subir, qu'attendre que les choses ne se manifestent, que l'instinct ne se mette à gronder. Aussi, il guette. Il ne fait plus que cela, les prunelles claires déposées sur cette silhouette à portée. Là, le sourire qu'il n'a pas laissé totalement se faner, qui tient sa place malgré ce rappel à lui-même que celui-là se risque à formuler. Ses envies qu'il veut pouvoir trouver, ses volontés qu'il voudrait pouvoir exaucer. Surpris, Isaac, puisque lui-même n'a aucune idée de tout ce qui pourrait un peu plus l'animer que cette présence qui reste, qui persiste à supporter sa folie, cette démence trop bien ancrée. Il a haussé les épaules à l'idée évoquée, à cette potentielle envie de sortir qu'il ne sait plus comment appréhender. Peut-être. Peut-être pas. Tout est flou, consumé par ce brouillard trop épais. Quant à cette remarque osée, il n'a fait qu'y sourire un peu plus – tendancieux qu'il reste, qu'il s'improvise puisque les vices sont nommés. Une image qu'il n'a de cesse d'offrir, les faits pourtant bien différents de ce qu'on pourrait lui imaginer. Il n'a fait que vivre seul, Wrynn, la solitude en seule cavalière assez téméraire pour l'accompagner. Et lui qui ose, qui complimente en partie dans ce qu'il vient de lui confier. Moue lassée qu'il a feint, possiblement mal en vérité. Il surjoue, Isaac, comme si ça ne pouvait réellement l'atteindre quand, pourtant, ça n'a fait qu'un peu plus s'ancrer. Mais les questions se rappellent, tenace petite clarté qui tient à l'illuminer. Liberté à laquelle il veut donner un sens, un nom, une utilité – hors combat, hors cette mission divine qu'il s'était approprié. Ce nouveau jour désigné, le début d'une nouvelle vie pour quelques heures jusqu'à ce que la prochaine n'ait à s'installer. Un bonheur qu'il se doit de trouver, qu'il comptait pourtant attendre jusqu'à parfois l'oublier. Là encore, il essaie d'y réfléchir, d'un peu plus s'y concentrer – mais les pensées sont défaites et emmêlées, saccagées par le poison qu'il n'a pas cessé d'ingérer. Et tandis qu'il manque de s'y enfoncer, il s'est approché. Le contact rétablit qui attire l'attention, qui force l'épiderme à frissonner puisqu'un instant réanimé. Il guette et il toise. Il se perd dans le regard qui lui est à portée, cherchant des mots, des phrases, des tournures d'histoires qu'il aurait pu manquer. Il essaie de sonder ce qui ne peut être à sa portée, jusqu'à en faire une envie irrépressible qui surplombe tout le reste – envoûté et décidé. L'écrire. Non, les mots manquent en l'instant. L'écrire. Il y avait pensé avant que les songes n'aient à s'éloigner.

Derrière les prunelles claires, les images se sont étiolées. Il ne reste plus rien de ce qu'il imaginait, les volontés et suppositions désormais émiettées. Un nouveau jour, de nouveaux besoins, de nouvelles hypothèses à explorer. Il s'est animé, enfin. Les paumes qu'il a éloigné des siennes pour les lever, pour les poser sur les joues de celui qu'il avait guidé jusqu'en ces lieux dépravés. Là, un instant, un silence. Une pause dans le temps, un soupçon d'éternité. Il n'a pas quitté ce regard du sien, concentré sur celui-là avant que la parole ne lui revienne, avant que le timbre n'ait enfin à se manifester. « I want to see the world as you see it. » Et elles sont sincères, les paroles. Réelle volonté qu'il lui donne, une offrande pour répondre à tout ce qu'il quémandait. « Mine is so... broken. There is nothing in my world, just some words, some pictures my head doesn't want to forget. Nothing than some ideas who comes and goes, they never last. But I want to know yours, I want to feel it, to taste it. » Sans plus s'animer qu'il n'avait pu l'oser. Toujours à contempler, à chercher une parcelle de ce qu'il quémande dans ce regard étrange et captivant, trop plein de vie qu'il parvient à y trouver. Le contraire de ce que l'azur pourrait avoir à dévoiler, l'opposé de ce qu'il a toujours été depuis que la folie l'a pleinement enlacé. « You asked me what I wanted, here it is. Depends on you now, dear friend. » Responsabilité qu'il lui donne, un rôle même qu'il lui confère sans hésiter. Qu'il lui offre sa vision, ses volontés, ses besoins, tout ce qui pourrait animer l'âme de cette luminosité croisée. Qu'il parvienne à lui offrir une toute autre réalité que celle à laquelle il s'était enchaîné jusqu'alors, depuis que ses pas ont foulé ces lieux méprisés et à la fois adorés. « Make me feel what you feel, show me things I don't know yet. » Comme un challenge qu'il lui adresse, comme un défi qu'il lui concède pour parfaire cette renaissance orchestrée. Qu'il cède à tout ce qui pourrait l'animer, à tout ce qu'il pourrait vouloir oser – tant que ça lui ouvre les portes d'un monde plus radieux que celui qu'il s'est approprié.                      





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ambrosia
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mer 28 Sep - 23:13 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Quand il pose ses mains sur tes joues tes lèvres se décollent. Parce que tu te demandes alors ce qu'il se passe. Et pendant un instant, tu l'avoues, tu as bien cru que ça n'était que le premier geste d'une marque d'affection que vous avez déjà partagée ce soir. À croire que tu es un peu trop sensible à son contact, à son charme particulier. Sensibilité que tu avais plus ou moins perdu avant ce soir d'ailleurs. Retrouvée en même temps que ta liberté. Il t’a sorti de ta cage, Isaac, alors que t'avais pas envie de l'abandonner. Et peut-être que c'est ce que tu essayes de faire avec lui aussi. Lui, qui ne semble pas plus avoir envie de la délaisser. Confort étouffant, empêchant vos ailes de vous déployer pleinement. « I want to see the world as you see it. » voir ton monde ? Le voir à travers tes yeux ? Tes yeux en ce moment c'est sur lui qu'ils sont posés. Mais c'est vrai que ça serait bien qu'il puisse se voir comme toi tu le vois. « Mine is so... broken. There is nothing in my world, just some words, some pictures my head doesn't want to forget. Nothing than some ideas who comes and goes, they never last. But I want to know yours, I want to feel it, to taste it. » Broken... tu penches légèrement la tête sur le côté, le regard attendris. Mais ça te fait te poser une question sur laquelle tu ne t'es jamais vraiment penché plus que ça. Tu n'es pas sûr de savoir quel est ton monde. T'as l'impression qu'il est fait d'échappatoires qui risquent de beaucoup ressembler à son monde. La fête, l'alcool, les drogues, les conneries... Mais pas que c'est vrai. Ton monde il est surtout fait d'autres personnes, de tes proches bien sûr mais de chaque rencontre que tu peux faire. Tu t'es toujours beaucoup plus intéressé aux autres qu'à toi même alors quel est ton monde ? Si ce n'est un monde où tout le monde à son importance ? « You asked me what I wanted, here it is. Depends on you now, dear friend. » et tu dois dire que tu ne t'attendais pas à ça. C'est à la fois une très belle idée et à la fois une sacrée colle qu'il t'offre la. Parce que t'as envie de l'emmener dans ton monde mais tu ne sais pas réellement quel chemin y mène. « Make me feel what you feel, show me things I don't know yet. » qu'il ne connait pas ? Le défis s'agrandis la ! Lui qui a été jusqu'à côtoyer le frisson de la mort. Ça t’est déjà arrivé aussi mais jusqu'à ce soir ça n'avait jamais été volontaire. Simplement le fruit de ton inconscience qui peut-être un jour finirait par vraiment te tuer. Mais t'auras vécu à fond et t'auras probablement moins de regrets que si tu avais passé ton temps à t'interdire tout un tas de choses par prudence. Qu'est ce qu'Isaac ne connait pas encore.. ça aussi c'est une grande question. Tu glisses tes mains sur les siennes pour les caresser avec tes pouces en fermant les yeux. "J'ai très envie de te faire découvrir mon monde mais j'crois que je vais devoir le découvrir avec toi" tu ris légèrement en rouvrant les yeux. Oui, il est peut-être tant de les ouvrir et de porter un regard sur ta propre personne, ta propre vie que tu déroules. "En fait, je crois que ce qui m'anime c'est de connaitre les autres, d'apprendre les autres, sans surprise non ?" vu que tu ne cherches qu'à ça depuis toute. Tes mains glissent des siennes pour continuer leur route le long de ses bras, avec légèreté, le touchant à peine "Donc peut-être que la meilleure façon de me connaitre mon monde c'est... d'essayer de me comprendre.. de creuser ? Puisque je suis un autre pour toi" tu fronces les sourcils, prenant conscience de la complexité de ce que t'es en train de dire. Il doit essayer de te comprendre pour te comprendre. Bordel t'auras vraiment de la chance s'il arrive à suivre le cours de tes pensées "Ou bien t'intéresser à quelqu'un d'autre et sans rien attendre en retour, par pur plaisir de découvrir de quoi est faite une personne, les gens sont tellement différents, tellement intéressants" tes mains remontent sur ses épaules pour venir se joindre dans sa nuque "Et quand je me branle pas le cerveau j'aime tout ce qui me permet de ressentir... ça me fait me sentir vivant" ces simples caresse contre sa peau en sont un exemple. Un exemple simple mais suffisant. Tu te rapproches d'un pas pour venir poser ton front contre le sien "Ce qui me fait vibrer c'est la nouveauté, est ce que.. y'a quelque chose que t'as toujours eu envie de tenter sans oser ? Ou quelque chose qui te fait peur ?" parce que ça pourrait être ça, le faire rentrer dans ton monde. Seulement c'est pas quelque chose que tu peux faire sans aucune aide de sa part. Parce que si tu fais des choses qui te parlent à toi ça n'aura pas le même effet sur lui que sur toi. Or le but c'est bien que ça ait le même effet sur lui non ? Lui faire ressentir des choses nouvelles. C'est un sacré challenge qu'il te donne la mais tu vas essayer. Tu vas tenter de faire au mieux parce que t'as envie de pouvoir lui apporter quelque chose toi aussi. Les yeux plongés dans le bleu allumé des siens tu te sens étrangement apaisé. C'est pas l'alcool parce que ça a plutôt tendance à te rendre encore plus excité que l'infernal zébulon sur ressort que tu peux être en temps normal. C'est peut-être juste son calme à lui qui se répercute sur toi.

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mer 12 Oct - 23:47 ▬



chaos addict
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Patient qu'il en devient, prêt à s'y risquer. Patient qu'il reste pour tout s'approprier – cet envers d'un miroir qu'il n'a jusqu'alors que contempler. Il veut pouvoir s'y enfoncer, celui-là, nouvelle lubie qui s'ancre jusqu'à tout surplomber. Comme une nécessité discrète, mais puissante. Assez pour tout soulever, montagnes et marées. Il lui reste, Isaac, les prunelles curieuses qui guettent encore tout ce qu'il pourrait apprendre sur les traits à portée. Avide de savoir, avide de ce que l'âme n'a pas encore expérimenté. S'il savait, celui-là, s'il savait toutes les craquelures sur le point de céder. Il ne suffirait d'un rien, d'une inattention pour que les failles puissent l'aspirer. Un rien qu'il peine à pouvoir anticiper, lui qui lorgne encore ces paupières qui se sont closes jusqu'aux paroles prononcées. La courbe qui s'accentue, qui prend plus de place sur les lippes scellées. Qu'il le découvre, Hazel, Isaac ne fera qu'un peu plus tout embraser – parce qu'il est maître d'un chaos innommable, prêt à distiller cette dépendance involontaire puisque liberté peut parfois s'y insuffler. Et s'il manque d'y céder, la suite parvient à faire sourire encore. Oh, il l'avait compris, Wrynn – les doutes écartés quant à cela puisque toutes les questions résonnaient, cherchaient ces réponses qu'il ne savait pas comment livrer. Il essayait de l'apprendre, il essayait de l'appréhender ; mais le constat est le même que celui qu'il n'a pas eu honte de confier. Isaac lui-même ne se connaît plus réellement, convaincu des faux-semblants qu'il persiste à distiller. Néanmoins, il n'a pas bougé, jusqu'à chasser les songes qui risquaient de trop se questionner. Il est resté, même lorsque le contact est rompu, que les paumes adversaires s'élèvent, suivant la silhouette statique qui tente encore d'au mieux le cerner. Il est un mystère intriguant et divertissant – l'intérêt porté qu'il ne reprendra pas, persuadé désormais que cet autre a tant à offrir, qu'il a tant à jouir dans ce regard qui cache mille et une péripéties que les récits ont étouffé. Il l'anime, plus qu'il n'avait pu l'être avant que les pas ne franchissent l’ascenseur qu'ils ont abandonné. Et s'il insiste, la raison peine à réellement s'y retrouver. Il suppose bien des choses oubliées, des instincts de pure empathie que l'alcool n'avait fait que noyer. Il a froncé les sourcils, celui-là, pourtant attentif à tout ce qui pourrait lui être confié. S'intéresser sans pour autant attendre que l'esprit puisse y glaner ne serait-ce qu'une utilité. Tenté, en vérité. Tenté d'y céder puisqu'il semble d'ores et déjà succomber. Si léger alors, ce geste de la tête. Si maigre quant à ce qui est appuyé, cet autre détail qu'il accepte de lui livrer. Là, la volonté première. Là, ce qu'il s'était mis à réclamer. Il veut savoir, Isaac, ce qui peut rendre vivant. Il veut pouvoir entendre l'endocarde battre comme fut un temps. Il veut que les veines s'agitent, que l'adrénaline s'affole jusqu'à l'en faire basculer. Un frisson alors, sous cette proximité, sous ces idées qui viennent germer. Un dernier élan, une dernière avancée – et les murmures qui viennent, qui s'ancrent, qui blessent autant qu'ils impatientent. Nouvelles interrogations, nouvelle importance donnée à ce que l'âme voudrait posséder. Tout et rien. Cette liberté pleine et entière, sans les déformations que les conventions lui ont infligé. Que les chaînes à ses poignets se brisent, que Dieu et le reste puissent un instant le laisser respirer. « Ain't afraid of anything. » Un chuchotement osé, délaissé. Une prière, une confession – un mensonge.

Il s'est convaincu n'avoir aucune peur, éloigné alors de toute douleur.
Mais souffrance est là, gouvernant sur l'être brisé. Il a peur, Isaac, teinté de mille frayeurs.

Peur de l'ombre qui aurait à l'engloutir, de ce silence qui pourrait avoir à peser. Il a peur des sentiments, de ces émotions trop lourdes que le palpitant ne sait plus comment gérer. Il a peur de tout ce qui pourrait naître en lui sans qu'il ne puisse y parer, cette absence de contrôle qu'il s'affaire au mieux de faire prospérer. Il a peur de tout ce qui tente, de tout ce qu'il ne peut expliquer. Il a peur de la vie, cherchant pourtant pleinement à se l'approprier. Il a peur de la réalité, fuyant constamment les faits quand, pourtant, ils ne font qu'un peu plus le charmer. Il a peur, alors, de tout ce qui s'éveille en l'instant. Un sentiment, un battement, une inattention que l'instant lui vole sans le lui rendre. Les phalanges se sont mises à trembler, les poumons à se vider ; et ainsi, ce sont ses propres paupières qui en viennent à se fermer. Un souffle discret qui se brise sur les pulpeuses à portée. Il essaie de s'y retrouver, il essaie de faire valoir cette conscience plutôt que ce poison auquel il s'est accommodé. Il cherche dans les tréfonds de son être ces volontés oubliées. Stoïque, l'enveloppe qui ne parvient plus réellement à s'animer – jusqu'à oser, finalement. Les paumes qui se sont levées, risquées jusqu'à ces traits que l'univers a placé jusqu'à ce chemin sur lequel il s'était mis à stagner. Rien qu'une seconde, à peine. Une inspiration avortée avant que l'azur n'y revienne, ne s'abreuve à ce joyau de clarté qui s'est mis à flamboyer. Hazel, dans son entièreté. Une pierre précieuse que les ténèbres ne parviennent pas à entacher. « You're so fucking bright, so fucking deep. Une confidence de plus, à peine, les songes qui parlent, qui usent la voix pour pouvoir s'exprimer. Instinctive démonstration qu'il ne retient pas, qu'il ne cherche pas à fracasser. And in the same time so difficult to read. There's so much I don't understand in those eyes, some sparks I can't named. You hide so much and give as much in the same fucking time. Quite fascinating... » Le timbre est neutre, pourtant subjugué. Il détaille encore, accroché à ce qu'il refuse de voir s'écarter. Il détaille encore pour tout s'approprier – quoi qu'en vain, mais le challenge est tel qu'il ne peut qu'un peu plus s'y enivrer. Convaincu, en l'instant, de pouvoir y puiser ce qui manquait – rien qu'un soupçon d'un venin sans nom qu'il sent s'immiscer.                       





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▬ Jeu 13 Oct - 22:07 ▬


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w/ ›› @Isaac Wrynn
« Ain't afraid of anything. » ta tête bascule un chouïa sur le côté, le regard mis blasé avec un léger sourire amusé. Pas du tout convaincu. Parce que personne n'a peur de rien. Pourtant il a l'air d'y croire. Mais tout le monde peut se tromper de bonne foi. Tu pourrais déjà dire qu'il a peur de son passé tellement il le fuit. Tellement il évite au maximum d'en parler. Tellement il préfère l'oublier. Par contre il n'a pas peur de la mort ça oui. Mais ne pas avoir peur de ce qui fait le plus peur aux gens ne veut pas pour autant dire avoir peur de rien. Toi aussi t'as peur de tout un fichu truc mais t'as pas assez peur sur bien d'autres points où tu devrais, ce qui te fait prendre tout un tas de risques inutiles. C'est par pour rien qu'il a pu t'arriver des bricoles. Tu le regardes fermer les yeux. Tu l'observes. Il t'intrigue. Il t'a toujours intrigué mais plus t'en apprends sur lui plus t'as envie d'en apprendre. Enfin, sur les infos qu'il veut bien te lâcher en tout cas parce que faut bien avouer qu'il ne te facilite pas la tâche, faut que tu rames un peu pour en savoir plus. Peut-être que pour lui c'est l'inverse ? Qu'il a l'impression d'avoir déjà confié beaucoup par rapport à son habitude. Mais toi t'as l'habitude que les gens te parlent plus facilement quand tu creuses. Pour autant ça ne te décourage pas vraiment, en fait ça te donne juste encore plus envie. « You're so fucking bright, so fucking deep. » tu hausses les sourcils. Surpris. Tu ne t'attendais pas à ça. Ca te semble tellement sortis de nul part. Mais clairement ça te fait plaisir. A qui ça ne ferait pas plaisir ? T'en es même flatté, d'un tel compliment de sa part. Ton sourire s'étire doucement et ton regard s'attendrit. « And in the same time so difficult to read. There's so much I don't understand in those eyes, some sparks I can't named. You hide so much and give as much in the same fucking time. Quite fascinating... » tu ris légèrement. T'en aurais presque les pommettes qui rougissent. T'as pas l'impression de cacher quoi que ce soit de ton côté. Si tu devais te décrire, mystérieux serait bien un des derniers trucs qui pourraient te venir en tête. "J'ai pas l'impression d'être dur à lire moi" t'es plutôt du genre livre ouvert non ? "C'est quoi que tu cherches à déceler ?" t'es peut-être juste paumé et du coup tu ne comprends pas vraiment sa poésie. Pourtant tu penses comprendre ce qu'il cherche à te dire, c'est juste que.. t'aurais jamais cru pouvoir renvoyer ça. Si ça se trouve, ces choses qu'il n'arrive pas à nommer, tu te les caches à toi même. Peut-être pour ça que tu ne vois pas de quoi il parle. "Tu sais si ça s'trouve ce sont tes yeux qu'ont ce pouvoir de voir des étincelles fascinantes partout mais j'suis quelqu'un de simple tu sais" tu fais une moue tordue avec tes lèvres en réfléchissant "Enfiiin.. j'suis zarb et surement un peu dérangé ça j'le sais maiiis... j'suis pas si compliqué" pas comme il semble le croire en tout cas. Tu penses pas. T'es un parmi tant d'autres, avec tes qualités et tes défauts. Tes fêlures. Ta loufoquerie parfois. Mais t'es pas exceptionnel. Ou alors tout le monde l'est, la oui d'accord. Donc c'est la question que tu te poses. Peut-être qu'Isaac est capable de déceler ces petits étincelles en chacun de vous. Il suffit peut-être juste qu'il s'intéresse. Mais du coup.. du coup ça veut dire qu'il est peut-être justement en train de faire ce dont tu lui parlais ? S'intéresser à quelqu'un d'autre, toi en l'occurrence. Chercher à te comprendre ?

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Isaac Wrynn
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▬ Dim 6 Nov - 3:21 ▬



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L'alcool joue sur les sens. L'alcool brouille la vue et l'essence. Il s'y laisse happer, l'âme qui n'y résiste pas – qui voudrait davantage y plonger. Dans ces prunelles observées, l'océan qui s'y dévoile n'insuffle qu'un semblant de clarté, une grandiose lueur qui charme jusqu'à tout surplomber. Une éclaircie dans les limbes moroses qu'il s'essaie tant à cacher. Subjugué, sans pouvoir y parer. Pris de court par tout ce qui peut avoir à se manifester. Pris de court, Isaac, qui ne sait plus réellement comment exprimer ce qui s'est animé. Un battement volé à la pierre qui, sous les côtes, se laissait émietter. Aussi douloureux que salvateur. Aussi violent que rassurant. Un éclat de vie que ces traits parviennent à distiller. Un joyau d'immortalité en un sourire concédé. Il voudrait pouvoir l'exprimer. Dieu qu'il lutte, pour la première fois, à trouver ces mots qu'il peut d'ordinaire si bien utiliser. Faibles, ceux-là, face à ce qui s'est dessiné. Faibles malgré ce qu'il essaie de faire entendre, cette vérité qu'il croit posséder sur sa propre personne – oh, s'il savait. Il se proclame pas si compliqué, mais lui ne peut que réfuter cette possibilité. Il y a tout un mélange qui danse derrière les orbes observées. Tout un monde souterrain, un univers parallèle que celui qu'il peut avoir à insuffler. Une immensité faite de beauté. Question s'impose à laquelle il ne répond pas, pas même conscient de l'avoir écouté. Il observe, il guette, il toise – il s'y abreuve par nécessité. Il veut vivre, Isaac. Il veut vivre par le prisme de celui qui s'est aventuré jusqu'en ce chaos désolé. Et il insiste, s'en remet à un potentiel pouvoir que Wrynn aurait à posséder. Mensonge, il n'est rien de plus qu'une ombre oubliée, une chimère méprisée. Sans talent, sans pouvoir, sans intérêt – quand bien même il aime à prétendre le contraire pour exister. Au moins essayer. Le rictus reste, tient les lippes. Le sourire demeure tandis qu'il secoue brièvement les traits, éloignant alors toutes ces syllabes usées pour se désigner. Il ment, Hazel, peut-être même inconsciemment. Il ment, et lui ne peut que s'en amuser. « That's what you say, but you're lying, dear. » Catégorique et sans appel. Une confirmation plus qu'une proposition, sa vision des choses qu'il vient ancrer en cette étrange réalité. Le monde lui paraît différent, si loin de tout ce qu'il pensait pouvoir appréhender. L'instinct est secret et à la fois prêt à imploser, à tout changer. L'instant est discret, pourtant criant de bien des choses encore innommées. Il s'éveille, l'écrivain – s'éloigne presque de tout ce qui le maintenait protéger des tourments qui auraient à l'avaler. Il est serein, hors d'une zone de confort d'ordinaire trop peu quittée. Il s'éloigne des sentiers trop longtemps suivis pour découvrir une toute autre clairière, plus belle et plus claire. « Maybe you were right 'cause I don't think it was wrote in the story of my life. You, coming here, making me believe in all of what I wanted to forget. » Les mots sont murmures, à peine soufflés. Il s'est laissé prendre en cette espèce de transe improbable, Isaac, jusqu'à peut-être trop s'y enliser. La folie d'un soir, le pouvoir du manteau de la nuit. Les veines corrompues au poison dont il a trop abusé, les battements contraints de chanter une mélodie qu'il avait tant méprisé. Il se refuse d'y croire, mais celui-là parvient réellement à l'animer. « I want... I need you to show me what's life. » Presque une prière qu'il lui abandonne. Presque une requête, un souhait pour lequel il aurait pu supplier. Mais la prestance qui reste, lui qui craint que ce contrôle puisse pleinement lui être arraché – et qui pourtant quémande à le voir s'étioler. Rien que pour un instant, rien que pour une seconde même si plus ne peut lui être accordé. Il veut vivre sans avoir à s'y forcer. Lui qui pensait déjà tout connaître souhaite apprendre ce qui lui a finalement échapper. Ce tout qui rend sa lumière à l'humanité bafouée. « Show me... » Qu'il insiste enfin, le front qui s'appose au sien, les prunelles qui se voilent des paupières abaissées.                        





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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mar 8 Nov - 21:37 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« That's what you say, but you're lying, dear. » t'hausses les sourcils, surpris, et un souffle amusé s'échappe de tes narines alors que tu ne peux retenir ce léger sourire. Sur quoi est ce que tu mens ? Sur le fait que tu sois une personne simple ? T'as pourtant pas l'impression d'être si compliqué, si ? Ou peut-être que t'es trop habitué à la complexité pour te trouver toi même complexe. Mais pour quelqu'un d'autre, ne vivant pas dans ton cerveau, peut-être que tu l'es oui. Que t'es pas si facile à comprendre malgré le fait que tu ne cherches rien à cacher. Livre ouvert que tu es à l'expression facile. Mais peut-être que c'est quand tu t'expliques que tu compliques. T'en sais trop rien au final. Mais Isaac semble si sûr de lui que finalement, peut-être bien que t'es compliqué. « Maybe you were right 'cause I don't think it was wrote in the story of my life. You, coming here, making me believe in all of what I wanted to forget. » cette fois ci ton sourire s'étire jusqu'à tes oreilles. "Wahou.." ça c'est du compliment. En fait s'en est même plusieurs. Loin des compliments qu'on peut entendre en temps normal. C'est puissant et vraiment ça te fait quelque chose. « I want... I need you to show me what's life. » à l'écouter on dirait qu'il n'a jamais vécu. Pourtant si. Est ce qu'il a l'impression de n'avoir jamais réellement profité ? « Show me... » tes lèvres se décollent. Quelque peu perturbé par cette proximité retrouvée. Front contre front. C'est lui qui s'est rapproché cette fois ci. Tu l'observes alors que lui a fermé les yeux. Ta respiration se fait plus lente et tes doigts viennent caresser ses cheveux. Paupières que tu fermes aussi finalement. Profitant de quelques secondes de calme, juste la. Simplement. "D'accord" d'accord, puisqu'il y tien tu vas l'emmener avec toi faire ce que tu sais le mieux faire. "Tu veux dire oui à la vie alors on va dire oui !" tes lèvres s'étirent à nouveau. Tu lui fait un bisou sur le bout du nez et tu prends sa main pour l'entrainer avec toi. Parler aux gens c'est le meilleur moyen de déclencher d'imprévu. C'est facile de programmer toute sa soirée mais y'a aucune surprise. Avec les gens on ne sait jamais à quoi s'attendre. Et si un mec vous propose d'aller faire du bateau ben vous direz oui. Même s'il est assez bourré pour prétendre avoir un paquebot. De cette façon ce sont les autres qui vont vous faire vivre. C'est le meilleur moyen pour faire des choses auxquelles on aurait jamais pensé soi même. "Vers l'inconnu et l'au-delà !" quoi c'est pas ça ? Bon en tout cas l'idée est la. Vous allez vous laisser porter, découvrir des personnalités différentes des vôtres et faire des activités auxquelles vous en vous attendez pas. Vous allez vivre ensemble une super soirée et super nuit !

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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