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 Chaos addict > Isaazel

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mer 16 Mar - 0:11 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Le sourire qui parvient à s'accentuer, les mots qui résonnent comme dans ses souvenirs quand ces masses informes se précipitaient pour quelques prières, quelques bénédictions à accorder, à recevoir en vérité. Il pourrait s'y risquer ; et il manque de le faire, c'est un fait. Plus encore quand Hazel s'avance pour se signer. Il l'imite même, sachant très certainement que le Big Boss s'est détourné de lui il y a bien un moment. Il n'est pas un exemple de sagesse, il n'est pas une ancre à part entière de croyance. Il est instable, trop enfoncé dans ses déviances. Il n'est pas l'homme sur lequel Il pourrait compter – Ses messages sont transformés, décortiqués trop souvent par celui qui aime à y voir sa propre vérité. Qu'importe, finalement. Qu'importe puisqu'ils sont maîtres de cet instant et qu'Il n'a pas à interférer. Un coup d’œil sur cet ami dont les traits semblent s'apaiser ; cette ancienne lumière qui vient y combattre pour récupérer cette souveraineté arrachée. Elle est parfaite et grandiose, cette renaissance. Il cherche à s'en abreuver – rien que pour pouvoir enterrer ce que la mémoire s'est permise de relever. Au diable le passé, il n'est plus présent et il ne tient pas à l'empoigner. Seuls les jours qui s'écoulent sont à chérir, les heures qu'il foule de cette errance trop appréciée. Qu'importe le passé, ce n'est plus lui – il est mort, Isaac, revenu finalement en homme libre et réunifié. Et finalement, conscience revient tambouriner contre l'esprit pour dévier les prunelles sur l'ombre qui s'anime, qui va et vient, bouteilles en main – poison sacré qu'il dépose en face des carcasses qui ont à s'aliéner. Il y a des gens qui restent ; il aimerait pouvoir s'en persuader. Et finalement, la preuve est sous ses yeux qu'il ne peut réellement ignorer. Qu'importe les failles creusées, ces jours, semaines, mois qui se sont probablement écoulés – Hazel est resté, Hazel revient toujours, quoi qu'il puisse se passer. Néanmoins, il peine à se projeter sur ce qu'il peut ajouter. Ceux qui le connaissent réellement sont rares, inexistantes très certainement. À moins qu'il n'en soit à se fourvoyer ? Parce qu'il est là, celui-là, à lui offrir quelques issues aux tourments qui auraient pu avoir à le ronger. Curieux qu'il en devient, intrigué – déstabilisé, quoi qu'il n'en laisse rien se dévoiler. Question qui défait le fil des pensées qui allait se tisser, le regard qui s'appose sur les alentours, sur toutes les pages arrachées, disposées et accrochées sur le mur de sorte à réinventer toute une vérité. Sur les cadavres de bouteilles qui traînent déjà. Sur ces mégots délaissés qui n'aspirent plus qu'à attendre trente longues années pour se désintégrer. Oui, il a bien ça quelque part. Et il va pour chercher, avant que cet homme-là n'ait à lui revenir, à pleinement s'imposer. Attentif aux paroles, à ces autres interrogations délaissées. Puis vient le silence, cette espèce de calme patient qui s'impose entre les deux vitalités écorchées. Il guette, il toise – il cherche la réponse la plus appropriée. Celle qui contiendrait à la fois vérité et honnêteté.

« Guess I trust you. »
Plus qu'il ne pourrait réellement l'avouer.
« I trust you 'cause I know how stubborn you can be. »
Vérité offerte, le souvenir encore bien vivace contre l'esprit quoi qu'embrumé.
Non, il n'a pas oublié. Les faits sont ceux qu'il ne peut ignorer.

« But. » Bouteille qu'il récupère, qu'il lève dans la foulée. Rempart qu'il fait sauter, les lèvres qui n'aspirent d'ores et déjà qu'à y flirter. L'ivresse pour la liberté. La perfection d'un monde hors du commun pour fuir tout ce qui ne peut être éviter. Le remède aux mensonges, le sentier tout désigné de ce qui doit être dit – ce sans avoir à trembler. « I didn't expect anything from you, it's a thing. » Parce qu'il ne pouvait y prétendre. Parce qu'il n'aspire pas à conspirer sur les choix de ceux qui peuvent avoir à l'approcher. Non, il ne veut pas avoir à s'y attendre – surprise qu'il laisse s'imposer, comme un dénouement bien heureux ou une triste et momentanée finalité qu'il finira par balayer pour tout de même vivre, tout de même avancer. Au mieux, même si ce n'est qu'à peine – même si ce n'est que maigre en fonction de tout ce qu'il pourrait accomplir, tout ce qu'il pourrait lui-même orchestrer. Le sourire n'a pas décru – toujours pas. « I'm a surprise lover, you should know that by now. » Un clin d’œil, une énième gorgée – la liqueur qui ne brûle plus le palais trop habitué. « Knowing is... I don't know. » Il cherche ses mots, Isaac. Là, immobile enfin. En pleine réflexion, cherchant dans sa mémoire comme un signe, comme une phrase qui lui aurait échappé. Elle était là, vivace et tenace, bataillant pour cette heure de gloire qui pourtant s’étiole, aussi certainement que la lumière verte quand Gatsby a laissé son dernier souffle s'envoler. « It's something... dangerous you know. » L'air sérieux lui est revenu, plus ancré contre ses traits – creusant un peu plus les cernes qui colorent la peau sous l'azur clair – presque transparent – de ces orbes égarées. « It reminds me... something. Something I read. » Creusées sont les limbes de son existence – mains immatérielles fouillent les placards de cet esprit désordonné. Elles y sont trop nombreuses, ces phrases. Trop emmêlées, posées les unes sur les autres pour combler les néants qui, un jour, l'ont tant effrayé. Et il s'anime enfin, Isaac. Sa hauteur toute retrouvée, l'attention rendue à cette présence qui s'était avancée. « Dickens. Dickens said... “I know enough of the world now to have almost lost the capacity of being much surprised by anything.” » Oh, les sens sont nombreux mais il sait qu'elle peut aisément s'ancrer en cette situation, cette pauvre phrase qui vient enfin de tout éclairer. « It can be the case here, you know what I mean ? If... if you know what people will do, there is nothing fun in there. So, yeah... I trust you, Sir Monroe, but I'll live like I don't. » Un haussement d'épaules et la courbe qui tient son règne sur les lippes. « “Would you like to know your future ? If your answer is yes, think again. Not knowing is the greatest life motivator. So enjoy, endure, survive each moment as it comes to you in its proper sequence -- a surprise.” »          





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
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▬ Mer 16 Mar - 21:30 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« Guess I trust you. » tu ne peux t'empêcher de sourire « I trust you 'cause I know how stubborn you can be. » puis de rire. C'est vrai que tu peux l'être. Tu laisses pas les gens tomber, c'est pas vraiment dans ton tempérament. Parfois t'as pas d'autre choix que de les laisser partir mais contrairement à ton ami tu ne t'y attends jamais vraiment. Est ce que c'est naïf de croire que les personnes que tu ne veux pas lâcher ne veulent pas te lâcher non plus ? Peut-être. Ceci dit tu restes persuadé que Liv ne voulait pas te lâcher. Ca n'est pas lui qui a déçu tes attentes. Bien sûr tout peut arriver. Il y a des gens qui peuvent s'éloigner pour une raison ou une autre. Mais ils peuvent aussi très bien ne pas s'éloigner et rester proches. Tout n'est pas voué à s'arrêter. C'est une vision trop fataliste pour ton esprit optimiste. « But. » parce qu'il y a un mais. Tu t'en doutais bien à vrai dire et t'es curieux de savoir lequel. « I didn't expect anything from you, it's a thing. » mais il parle au passé. Et maintenant qu'en est-il ? N'aurait il aucune déception si tu venais à disparaître de sa vie ? A ne plus répondre présent ? N'a-t-il à ce point aucune attache avec personne ? Isaac est décidément une énigme à lui tout seul. « I'm a surprise lover, you should know that by now. » un amoureux.. ça tu veux bien le croire. Quant aux surprises est-il réellement amoureux de chacune d'elle ? Les bonnes comme les mauvaises ? Ou bien est ce qu'aucune d'elle ne peut être bonne ou mauvaise d'après lui ? « Knowing is... I don't know. » tu crois deviner les mots qu'il cherche. Tu penses, oui, avoir capté ce qu'il veut dire et la dessus tu penses même être d'accord « It's something... dangerous you know. » ah non, ça n'est pas le mot auquel tu t'attendais. Tu étais plutôt dans l'optique d'un spoiler de ta propre vie et personne n'aime les spoilers. « It reminds me... something. Something I read. » oh ! Ca a éveillé quelque chose en lui la tu le vois direct. D'ailleurs il ne met pas longtemps à se mouvoir pour fouiller ses placards. Toi tu reprends ton verre et le remplis avec un mélange de différentes bouteilles que tu as pu rassembler. « Dickens. Dickens said... “I know enough of the world now to have almost lost the capacity of being much surprised by anything.” » si. Si, finalement, vos pensées se rejoignaient bel et bienla dessus. Triste révélation. « It can be the case here, you know what I mean ? If... if you know what people will do, there is nothing fun in there. So, yeah... I trust you, Sir Monroe, but I'll live like I don't. » mais il pousse dans l'extrême. Il y a un juste milieu et avoir quelques attentes ne signifie pas connaître tout à l'avance ni même s'attendre à chaque chose qui doit arriver. Mais tu comprends cette quête de liberté. « “Would you like to know your future ? If your answer is yes, think again. Not knowing is the greatest life motivator. So enjoy, endure, survive each moment as it comes to you in its proper sequence -- a surprise.” » c'est beau, et criant de vérité. Tu bois une gorgée de ton verre, surpris par ce goût qu'a donné ton mélange approximatif. "J'irai jamais voir un ou une voyante pour connaître mon futur. Pas seulement parce que je ne crois pas qu'il soit tracé à l'avance mais parce que je trouverais ça horrible de savoir à l'avance ce qui va se passer" si on partait du principe que tout était réellement tracé à l'avance et qu'on ne pouvait rien y changer même si on essayait de faire différemment en sachant ce qu'il va arriver alors on ne profiterait de rien. Comment ça se serait passé si tu avais su que Liv allait partir ? Aurais-tu aussi fort vécu cette relation si tu savais à l'avance qu'elle se terminerait ? Aurais-tu passé ton temps à chercher à faire autrement, à ne pas faire l'erreur qui a valu cette rupture ? Aurais-tu au contraire cherché à profiter encore plus de chaque moment avec lui ? Est ce réellement possible après tout ? Tu as vécu chaque moment à fond, et si tu avais su à l'avance que ça se terminerait tu aurais, au final, été triste avant l'heure. Non. Dans aucune situation tu voudrais savoir ce qu'il va se passer avant que ça n'arrive. "Ca veut pas dire pour autant que j'apprécie pas de savoir que je peux compter sur certaines personnes" tu hausses les épaules "Toi qui as tant lu t'arrives encore à être surpris par des comportements non ?" à toi aussi ça te fait penser à une citation que t'as déjà entendu "J'saurais pas te dire qui a dit ça mais peut-être que toi si. C'est un truc comme "Plus j'apprends plus je me rends compte que je ne sais rien" ou en tout cas dans l'idée" ouais t'es à peu près sûr que ce ne sont pas les bons mots mais c'est ce que ça veut dire. C'est vrai que parfois certaines choses sont prévisibles mais tu ne crois pas en un monde où tu pourrais cesser d'être surpris. Les gens peuvent toujours vous surprendre. Même ceux qu'on connait bien. Mais tu es d'accord sur le fait que tu ne voudrais pas d'une vie où tu ne pourrais plus être surpris. Ni d'une vie où tu ne pourrais plus apprendre d'ailleurs. Tu poses ton verre sur la queue du piano et t'assois face aux touches. A l'inverse du blond toi tu ne sais pas jouer. Tu sais mixer mais tu ne maitrise pas les instruments. La seule chose que t'arrives à jouer à deux à l'heure c'est un équivalent d'au clair de la lune avec un seul doigt. "Amoureux des surprises" tu répètes. "Amoureux..." et tu souris alors que tes doigts s'amusent à pianoter sans que les notes n'aient aucun sens. Une suite de bruit sans mélodie, simplement le hasard de l'enchainement d'un ignorant. Parce qu'il ne sait jamais quelle note va sortir avant d'appuyer sur la touche "Amoureux de l'instant présent. Amoureux de l'inattendu. Amoureux des sensations. Amoureux des sentiments, de cette capacité qu'ils ont à faire vivre ton corps, ton cœur et ton esprit comme jamais" si toutefois on ne les combat pas et on accepte de les vivre "Amoureux de tout ce qui te fait sentir vivant" même quand ça doit être une déception parce que tu t'attendais à quelque chose. Les déceptions font partie des surprises de la vie. "Amoureux de la vie..." le regard perdu dans le vide, les doigts qui continuent à casser se silence pour ne rien dire "Amoureux de l'amour..." une vérité que tu ne pourras nier. Maintenant que tu y as goûté tu sais que tu aimes aimer.
Il s'invite quand on l'attend pas
Quand on y croit, il s'enfuit déjà
Frère qui un jour y goûta
Jamais plus tu ne guériras
Il nous laisse vide et plus mort que vivant
C'est lui qui décide, on ne fait que semblant
Lui, choisit ses tours et ses va et ses vient
Ainsi fait l'amour et l'on n'y peut rien

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Dim 20 Mar - 22:42 ▬



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Une surprise. Tout n'est que présent délaissé par un hasard inconscient ou bien averti de ce qu'il pourrait avoir à semer. Le doute permis, le doute qu'il laisse s'éterniser pour davantage avoir à l'user. Cette dernière citation, elle lui plaît plus que beaucoup en vérité pour tout ce qu'elle peut dépeindre, tout ce qu'elle peut dégager. Contradictoire, pourtant, avec tout ce qu'il aurait pu avoir à confier ; il est partagé, Isaac, entre la raison et cette folie qui le pousse à tout remettre en question, même en ce qui concerne les croyances qu'il peut pourtant si bien affirmer. Attention volatile, aussitôt empoignée. Cette remarque qu'il écoute, cette volonté de se baigner encore dans l'ignorance qu'on vient lui confier. Bien-sûr qu'il ne compte pas s'attarder sur son avenir, celui-là ; il aurait pu l'affirmer, sûr de lui en ce qui concerne cette présence qui se tient à ses côtés. Terreur que d'envisager tout ce qui pourrait avoir à se passer, tout ce qu'ils ne pourraient pas réellement changer puisque tout est écrit, tout est prévu – tout est certain quand bien même il aime à prétendre que chaque jour est sien. Il n'a fait qu'acquiescer, Isaac, contemplatif, le regard posé sur cet être qui se perd dans les mêmes méandres que celles qu'il a épousé. Interrogation levée, question délaissée. S'il est encore surpris ? Parfois, ou peut-être le prétend-il. Ignorance qu'il ne parvient pas à chasser, une certitude qu'il ne peut cette fois pas affirmer. En vérité tout le temps, lui qui tient à se persuader qu'il ignore tout de tout le monde, même des êtres qui peuvent lui être proches depuis des années. L'émerveillement par le savoir effacé. Un fait qu'il pourrait prier, qui vient dénoter avec cette phrase qu'il se risque à lui conter. Le sourire qui s'appose, le rictus qui lui revient, l'index qu'il a levé dans la foulée. « Einstein. » Pour citer l'auteur dont le nom fut oublié. Rien de plus, rien de moins. L'esprit qui médite là-dessus avant que le regard, curieux, ne s'attarde sur l'ombre qui s'approche de ce qu'il a en quelque-sorte malmené. Pauvre instrument qui subit la folie des notes qu'il tient parfois à exalter. Il guette, il toise. L'azur juge les phalanges qui s'y attardent – sans méchanceté, seulement par pure et profonde curiosité. Il écoute, il le laisse s'y perdre. L'ouïe toute consacrée à ce qu'il pourrait avoir à lever de paroles en plus des notes qu'il essaie de faire résonner. Sans aucun sens, rien qu'une mélopée que l'instinct s'amuse à créer. Et lui, lui qui ne peut s'empêcher de sourire face à cette scène qu'il prend soin d'imprimer dans la mémoire qui parvient à s'y intéressée. Ses mots sont repris, récités. Comme une évidence, comme une vérité imparable qu'il s'attendait – justement – à  entendre. Et il poursuit, et il insiste sur bien des faits. Lui, son regard s'est baissé. Une légère grimace s'est installée sur ses traits qu'il essaie de dissimuler. Tout ce qui l'évoque ne fait qu'un peu plus creusé ce qu'il ne tient pas à remuer. Non, il veut s'en défaire, il veut chasser ces faits qu'il ne peut aisément ignorer – tout ne doit être qu'instant présent, comme il l'a finalement affirmé. Rien n'est à ressasser ; et Dieu qu'il lutte pour empêcher sa mémoire de s'exprimer.

Non, il n'offre d'attention qu'à cette voix qui reprend ses droits.
Il n'écoute que ces pauvres notes qui se succède sans réellement se suivre.
Un bref soupir, une brève inspiration – et tout est délaissé.

Quelques pas qu'il ose faire vers celui qui tient la place qu'il s'était plus tôt approprié. Là, il ose lui venir, prenant place dans le dos de cet ami qui lui est revenu quand il ne l'attendait plus. Ose-t-il y croire, Isaac, pour ne pas donner de crédit aux songes qui auraient voulu clamer qu'ils savaient qu'il lui viendrait. Il tique légèrement, prend tout de même ses aises. Tenant sa hauteur, courbant simplement le dos pour approcher les paumes des touches qu'il avait pu maltraiter – il s'en remet à celui dont les bouclettes chatouillent brièvement la trachée. « Put your hands on mine. » Une invitation qu'il lui laisse accepter. Patient qu'il en devient, étrangement. Parce qu'il a une idée en tête, quelques restes de ces longues années à tout étudier de l'instrument auquel ils font face désormais. Non, il ne le chérit pas autant que son frère mais les habitudes sont tenaces qu'il ne tient pas à renier. Là, quand la peau de celui-là flirte avec la sienne, il se risque à jouer. Lente et mélodieuse – quelque-chose de vivant et de nostalgique. Comme une prière pour ce qu'il peut en l'instant lui inspirer. Cette mélodie qui s'élève, cette litanie brisée – c'est ce qu'il croit voir au-delà des prunelles de celui qu'il avait pu guetter. Il lui offre l'opportunité de s'approprier ces sons qu'il est tout juste en train de créer ; là, sans réfléchir, seulement poussé par un instinct que Hazel a pu inspirer. Il joue jusqu'à laisser le reste s'étioler. Il joue jusqu'à en finir avec tout ce qu'il pouvait lui donner. Là, seulement, il se recule. Là seulement, les phalanges cherchent cette nicotine nécessaire pour apaiser les poumons comprimés. Flamme qu'il laisse s'élever, flamme qui pousse cette fumée à prendre ses aises dans l'appartement dérangé. « This song it's for you. Actually, I think it's you. » Un haussement d'épaules, sans réellement chercher à savoir s'il a tord ou non mais c'est ce qu'il s'est mis à songer pour cet instant volé, en fonction des tourments qu'il lui a confié, suite à tout ce qu'il a pu énumérer. Le mal de vivre ; mais la volonté d'encore pouvoir s'y risquer – jusqu'à pleinement s'y esquinter. Il s'en remet à ce mélange qu'il avait essayé, à ces liqueurs mêlées qui parviennent à brûler légèrement cette trachée pourtant habituée. Charmé, Isaac, par tout ce qu'il parvient à laisser s'installer. Il chasse ses propres sentiments pour se préoccuper que de ceux que cette présence aurait à accepter. Qu'importe qu'ils soient maux, ils ne sont que mémoire pour le cœur qui aura à ne rien oublier. « You're magnificent, like I said. A beautiful piece of life. Remember that when everything seems to fall apart. » Verre qu'il s'est servit, qu'il vide déjà, avant que le confort du canapé ne soit retrouvé. Il s'est laissé tomber, Isaac, osant enfin un regard sur celui qu'il vient de désigner. « I'm going to think about a friendly price for this session. » L'instrument qu'il désigne, le sérieux qu'il ne peut tenir – parce qu'il ne demandera rien, Wrynn, l'ayant composé à l'instinct, par besoin. Pour accentuer tout ce que celui-là peut représenter. Cette indéniable splendeur derrière les souffrances qu'il se doit pour l'instant d'encaisser.           





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Hazel Monroe
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▬ Mer 23 Mar - 21:33 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« Einstein. » voilà, tu savais qu'il saurait. Pas de surprise cette fois ci. Au moins, si tu ne l'as pas cité correctement il a compris de quoi tu parlais tout de même, et lui, il doit avoir la bonne version en tête. La tienne ne retient que l'idée et pose des mots dessus. Comme il pose quelques mots sur ce qui lui vient. Quelques notes. Mais rien qui ne fasse une phrase. Rien qui ne fasse une mélodie. Une succession de pensées. L'esprit d'humeur romantique parce que peut-être bien que tu l'es au fond de toi. Peut-être Isaac aussi ? Tout au fond ? En tout cas il a déjà aimé autre chose que des mots donc rien n'est impossible. Tu l'entends bouger mais tu ne t'attendais pas à le sentir dans ton dos si proche de toi. Ses mains que tu vois apparaître devant toi et son souffle que tu sens contre la peau de ton cou. C'est une proximité différente que celle que vous avez eu jusqu'à présent, même quand tu l'as enlacé. « Put your hands on mine. » tes lèvres s'étirent et tu glisses tes mains sur les siennes, tes doigts recouvrant les siens. Doigts qui s'animent ensemble et ça te semble presque magique. Ils dansent et ça prend sens puisque cette fois ci les notes s'enchainent en harmonie. C'est beau.. t'en as la gorge qui se serre un peu. Lent, posé et chaleureux. T'en verrais presque certaines images de ce qui est maintenant le passé défiler devant tes yeux. Tu tournes un peu la tête et relève tes prunelles pour regarder le blond. La musique a toujours eu un effet particulier pour toi. Elle parle directement à ton cœur. Provoquant des émotions que tu n'as pas cherché, que tu n'as pas réfléchis, parce qu'elle ne sont que ressentis. Nous nous aimions.. le temps d'une chanson... toujours intense. Tu rabaisses les yeux sur vos mains. Cette sensation de toi même jouer cette histoire alors qu'il est seul à guider. C'est agréable. Agréable de le partager. Tu te sens bien.. Là, tout de suite, dans le présent, tu te sens bien. Grâce au guérisseur d'âme qui s'ignore, juste derrière toi. Le temps sur pause jusqu'à ce que ses doigts t'échappent et que les tiens retrouvent contacte directe avec les touches dans un son marquant le retour à la réalité « This song it's for you. Actually, I think it's you. » oh wow.. ! C'est puissant comme révélation. Alors non seulement il le joue pour toi mais en plus il te voit à travers ? Il a été jusqu'à jouer quelque chose qui, d'après lui, te représente. C'est pas rien. Non c'est pas rien et ça te touche. En plus, tu l'as trouvé belle cette mélodie alors est ce que ça veut dire que tu t'es trouvé beau ? Parce que dernièrement tu en es bien incapable. Quand il pique ton verre toi tu viens chopper ce bâtonnet entre ses doigts pour l'amener entre tes lèvres et tirer dessus. « You're magnificent, like I said. A beautiful piece of life. Remember that when everything seems to fall apart. » t'as déjà l'impression que tout s'est effondré mais à l'écouter tu te dis que c'est pas grave en fait. Non ça n'est rien de grave, ça n'est qu'une peine de cœur. Et tu pourras t'en relever. Déjà il t'élève plus haut. Ses compliments si directs ne sont que des mots parmi tant d'autre. Non, tu les entends. Tu l'entends lui. Magnifique. Cette grandeur colorée et lumineuse qu'il t'attribue en un seul mot. T'as presque l'impression que c'est trop. Mais il est si doux et te semble si sincère que tu n'oserais le contredire. Refus de remettre en doute ce qu'il te confie, t'as envie de le croire même si aujourd'hui tu ne vois pas cette magnificence dans ton reflet. « I'm going to think about a friendly price for this session. » tu ris et ta main se porte sur ton cœur "Je suis touché d'être ton ami" pour de vrai ! Tu tournes un peu sur le tabouret, dans sa direction et tu croises une jambe par dessus l'autre en t'appuyant d'un coude contre le piano "J'aurais bien aimé te jouer un morceau pour te représenter aussi mais on sait tous les deux que je n'aurais pas été à la hauteur" malheureusement. Mais t'aurais vraiment aimé. Mais il te faudrait de longues années de pratique pour pouvoir lui rendre hommage. Tu tires à nouveau sur la clope en le regardant "Et en même temps c'est si difficile de savoir comment te représenter, incernable" tu ris légèrement, mais c'est ce qui te plait en lui, entre autre. "Parce que oui bien sûr que tu es beau" et ses yeux bon sang ! Mais tout le monde a déjà dû lui dire "Mais ça serait bien trop minime de te résumé à ton physique quand on sait que t'as un esprit qui va bien plus loin et haut que ton enveloppe charnelle" et c'est peu dire ! "Si.." tu te lèves et tu montes sur le tabouret dans un équilibre douteux "Grandiose, magistral et philosophe ! Le regard perçant l'âme par curiosité de failles humaines" tu sautes et par chance tu ne te vautre pas. Bras écartés "Si vivant, tellement vivant, dans l'abus, dans l'excès." qu'il n'y voit la aucun jugement, au contraire tu le comprends tellement "Si torturé.." parce qu'au final ça semble compenser. L'équilibre. Le ying et le yang. Tu te rapproches et t'agenouilles devant lui pour croiser tes bras sur ses jambes et y appuyer ton menton. Tête légèrement penchée sur le côté en le regardant "Je ne sais pas si tu es bénit ou maudit" t'as cette impression qu'il oscille entre les deux. Ce qu'il considère lui comme une bénédiction peut sembler malédiction à tes yeux. Et inversement. Fascinant. Il l'est. Un mystère que tu n'es pas certain de vouloir résoudre, parce que tu ne voudrais lui retirer tout ce qui fait son authenticité. Pourtant ce que t'as envie de le connaitre mieux, de le comprendre mieux.

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Isaac Wrynn
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ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Dim 3 Avr - 23:02 ▬



chaos addict
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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Pour la première fois depuis longtemps, il s'est risqué à se livrer. Là, sans une larme, sans un sanglot – un élan de sérieux qu'il aurait dû ne pas savoir encaisser. Et pourtant ; il y a cette espèce d'aura qui règne, cette présence qui apaise, qui rassure. Une ombre bien installée en ces lieux qui persiste à le toiser et qui rappelle que même dans ces tréfonds regagnés, il reste une certaine beauté. À cette idée, il ne peut s'empêcher d'en sourire. Un rictus sincère qui déforme cette impression triste qui colle d'habitude au teint du trentenaire. Une issue, c'est ce qu'il semble être, cet autre. Comme un havre de paix, un puits infini de bonté et de vitalité dans lequel il est amené à aisément puiser. Des années, des mois, des semaines – qu'importe le temps, il a l'impression que rien, jamais, ne pourrait être changé. Hazel a toujours eu cet effet sur lui, ce don improbable de taire le moindre tourment qui pourrait venir le veiller. Et si les faits sont là, les mots manquent encore à l'appel pour pouvoir pleinement se dévoiler. Non, il se contente des vérités qu'il lui a donné, celles confiées en cet instant puisque l'âme est meurtrie qu'il se doit de relever. Du mieux qu'il le peut, et qu'importe tout ce que ça pourrait lui coûter. Il en a l'envie, il en a la volonté. Il y tient assez, en vérité, pour ne plus savoir comment tourner le dos à cette magnificence désignée. Celle-ci même qui laisse s'imposer ces paroles qui force le rire du blond, les prunelles qui dévient un instant sous tout ce qu'il vient de laisser lui échapper. Touché d'être son ami ; en a-t-il donc douter à un moment ? La question reste en suspens, lui qui cherche une réponse qui ne lui viendra pas. Non, il croit pouvoir deviner bien des choses mais les songes, les pensées les plus profondes ne seront jamais à sa portée – il doit se rendre à cette évidence, quand bien même elle pourrait avoir à le fâcher. Et finalement, c'est un battement manqué qui anime l'endocarde discret. Il aurait aimé lui jouer quelque-chose, et c'est une confidence qui parvient tout autant à l'atteindre, à pleinement s'ancrer. Rares sont ceux qui ont cette patience, cet engouement à écouter tout ce qu'il pourrait avoir à clamer. Rares sont les personnes telles qu'Hazel, si tant est que quelqu'un puisse prétendre à lui ressembler – lui, lui et ce côté unique qu'il ne doit pas être le seul à lui trouver. Néanmoins, il écoute. Rien que pour rassurer la conscience qui a tendance à se morfondre. Rien que pour entendre ce qu'il peut avoir à penser, lui qui s'élève et embrasse cette même folie qu'il lui avait supposé, prêt à chasser l'orage pour qu'il s'estompe. Qualité qu'il énumère et qu'il peine à accepter, Isaac. Derrière ses grands airs, cette pleine arrogance, derrière ces sourires trop facilement distribués ; l'esprit refuse de croire qu'il puisse être aussi charmant qu'il s'est mis à le conter. Mais la fin, la fin qui heurte par sa véracité. Torturé, l'idée est là bien qu'il ne l'admettra jamais. Béni ou maudit ; l'éternelle question qui revient percer les frontières de la réalité en quête d'une réponse qui ne lui sera jamais donné. Parce qu'il ne sait pas, Isaac. Il s'est détourné de ces recherches il y a bien longtemps ; s’enfonçant alors dans ces fameux tourments.

Ceux qu'il a creusé, décortiqué.
Ceux qu'il a pleinement embrasser pour en sortir ces forces et pleinement les enlacer.

Il s'était approché, Hazel. Il s'était risqué jusqu'à lui avant que les dernières notes de ce timbre ne s'imposent. Il toise et il guette. Il essaie de lire, le trentenaire, dans ces prunelles qui lui font face. Il pense pouvoir l'affirmer, Monroe y cherche clairement un indice quand à cette interrogation levée. Ainsi l'y voilà, partagé entre l'amusement et cette étrange volonté que de le voir s'arrêter. Qu'il ne s'inflige pas cette peine en sachant que beaucoup ont déjà abandonné. L'azur s'éloigne alors, cherchant à se perdre sur l'immensité que la baie vitrée lui laisse observer. Il remet en question tout cet instant, la probabilité que celui-ci puisse vraiment lui être venue, celle qui l'aurait amené à déverser ces songes à son égard et qu'il pense en l'instant biaisés. « Don't push it to far. » Un conseil, un avertissement – il n'aimera pas ce qu'il trouvera dans les profondeurs de son existence brisée. Il n'y a que ce néant qui serpente, que ce rien empli de mots mélangés qu'il n'a pas encore réussi à trier. Un puits de souffrance et d'oubli, comme un enfer personnel qu'il se serait construit. « But I... » Et la voix qui manque à l'appel, l'instinct qui se surprend à tout arrêter, tout couper ; rien que pour faire résonner ces adjectifs qu'il voulait lui trouver. Des qualités, en a-t-il seulement qui puissent réellement être notées ? Et pourtant, il l'a fait. Il l'a dit, clamé, il s'est élevé au-dessus de tout, sur un simple tabouret, rien que pour ancrer ces paroles dans cet espace qui suinte la débauche et la perdition à plein nez. « Thanks... for your words. » For your words. Des mots, encore des mots mais c'est ce qui parvient le mieux à le toucher. Lui qui ne jure plus que par ces écrits qu'il essaie de mieux construire, de reformer. Le projet d'une vie que de contrer cette normalité instaurée quand plus grand est à dévoiler. « I can't lie to you and I'm sure I don't deserve the half of it but... it means a lot for me right now, I've to admit. » Brève courbe revient illuminer le rictus que les lèvres tenaient encore en partie. Le temps de quelques heures, quelques instants, Hazel parvient à rendre bien plus aisée cette misérable ébauche de nouvelle vie. « But I'm fine. I don't need to... Nevermind, we need to focus on you right now. I don't want you to struggle with something that useless than love. » Pour essayer de se défaire de ce sérieux, pour parer à tout ce que ça pourrait encore avoir à faire remonter. Pour lui rappeler que son monde est tout autre, celui qu'il s'est créé. Plus vaste, plus clair que ces contrées désolées. « We can go out, find something to take ? Don't you have friends that I can scared now that I'm here ? » Et il s'est redressé, à peine – de moitié. Le dos plus droit, l'azur trop clair que le sang déforme qui s'en remet à cette silhouette qui s'était agenouillée. « What do you want ? You don't have the right to think about it, I'm talking to your instinct ! »           





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Lun 4 Avr - 11:59 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
T'aurais pas douté de son affection pour toi, mais de son amitié c'est différent. En fait t'aurait plutôt douté de son envie de construire une quelconque amitié avec qui que ce soit. Parce que pour toi l'amitié se base aussi sur le fait de savoir que l'on peut compter sur une personne, sur cette confiance qu'on accorde. Or, se dit-on réellement qu'on peut compter sur quelqu'un si l'on se refuse à avoir la moindre attente envers une personne ? Mais peut-être ne donnez-vous pas le même sens au mot amitié. Dans tous les cas t'es absolument ravis d'entendre ces paroles de sa bouche. Flatté qu'un homme comme lui puisse te considérer à ce point. Et t'aimerait pouvoir lui montrer aussi bien l'admiration et la confiance que tu lui portes. Il te reste encore les mots pour le lui dire puisque tu ne peux lui faire comprendre avec des notes. Et bien que tu ne sois pas poète si aguerris que lui, tu sais au moins que vous parlez le même langage. « Don't push it to far. » et pourquoi pas ? Que redoute-t-il ? Qu'est ce qui pourrait en sortir de mauvais hm ? Le seul risque qu'il prenait était d'en apprendre un peu plus sur lui, sur qui il est. Si c'est ça que refuse Isaac alors tu l'écouteras, mais en attendant, alors que lui a dévié le regard, tes yeux à toi ne se sont pas décroché des siens. Pourquoi fuit-il ? tant de questions. De question sans réponse, pour l'instant. « But I... » attention plus captée que jamais. Suspendu à ses lèvres au point même d'en avoir arrêté de respirer sans s'en rendre compte « Thanks... for your words. » et le sourire qui se tend tandis que les sourcils se creusent sous un regard attendris. À cet instant t'as juste envie de le serrer très fort dans tes bras et de lui dire tout le bien que tu penses de lui. Il semblerait qu'il ne l'entende pas assez souvent. « I can't lie to you and I'm sure I don't deserve the half of it but... it means a lot for me right now, I've to admit. » brève contrariété au milieu de sa phrase qui te reste dans un coin de la tête même si la conclusion est positive. T'as l'impression de le voir plus vulnérable que tu ne l'as jamais vu, même dans les moments où il était encore bien plus bourré ou défoncé. L'âme qui s'ouvre. Plus humain encore. C'est touchant. Toi en tout cas ça te parle. La vérité, l'émotion brute sous la coquille polie. La plus tranchante, la plus fragile, la plus puissante, la plus belle. « But I'm fine. I don't need to... Nevermind, we need to focus on you right now. I don't want you to struggle with something that useless than love. » Pas besoin de ? T'aurais voulu savoir la fin de sa phrase. T'aurais voulu t'y attarder mais il a déjà balayé tout ça pour passer à autre chose. Pour fuir sur ton propre sujet déjà clos. Si tu dois t'étouffer sur l'amour alors ça sera sûrement t'étouffer utilement. T'enfoncer dans le gosier la bouffe qui te permet de pas crever. Parce que maintenant que t'y a goûté tu crois bien que t'aurais franchement du mal à vivre sans. Toute forme d'amour bien entendu et celui amical est probablement le plus vitale à tes yeux à défaut d'avoir celui familial. Mais ce sentiment particulié à l'amour que l'on nomme avec un grand A, il est bien trop beau pour ne vouloir le revivre. « We can go out, find something to take ? Don't you have friends that I can scared now that I'm here ? » rire qu'il lui échappe. Diversion réussie quelques secondes. En réalité tu penses qu'il s'entendrait bien avec tes amis. Peut-être te trompes-tu mais si t'es amis s'entendent bien avec toi sûrement devraient-il aussi bien s'entendre avec lui. Tu imagines déjà une conversation entre Leaf et Isaac après quelques verres. Tu relèves la tête, décollant ton menton de tes bras toujours croisés sur ses jambes quand il se redresse, afin de pouvoir mieux le regarder « What do you want ? You don't have the right to think about it, I'm talking to your instinct ! » heu.. là ? Tout de suite ? Sans réfléchir ? Okay, un peu paniqué par la précipitation tu secoues finalement la tête pour ne pas réfléchir et alors tout ce qui te viens c'est "Toi" te rendant compte que ce que t'as dit et aussi de la confusion que ça pourrait apporter tu précises ta pensée "Te connaitre" mieux "Te comprendre" oh oui ça ça t'importe vraiment "En fait j'ai pas envie d'me barrer, j'veux juste rester parler avec toi" juste. Et peut-être que ça réponse va le décevoir, l'exaspérer, contrer absolument tout ce qu'il essayait de mettre en place pour s'échapper en posant cette question mais il voulait une réponse instinctive. Est-ce que t'es désolé ? Hmm pas tant en fait, Isaac n'est pas prisonnier après tout. La débauche prend une autre forme. "Pourquoi tu penses que tu ne mérites pas ce que je t'ai dit ? T'as une si mauvaise estime de toi-même ?" parce que t'as pourtant pas dit grand-chose, t'aurais pu en dire bien plus. C'est étrange. Isaac renvoie une image tellement sûr de lui que ça semble presque inimaginable qu'il ai si peu de considération pour lui-même. Et pourtant t'as tout autant l'impression que ça cache une évidence. Et si ça ne sont que quelques mots au milieu d'une phrase tu les as captés et ils t'ont marqués. C'est pas rien. En fait c'est même très important. "Tu sais la modestie en surdose ça étouffe encore plus que l'amour" tu murmures en souriant. Et tu ne parles pas la de fausse modestie par politesse. Non tu parles de cette modestie humble quand elle est légère et toxique quand elle est trop lourde. Et elle semble lourde sur les épaules du blond. Peut-être ton ressentis est-il faux mais t'as eu l'impression qu'il se dénigrait. Qu'il ne s'estimait pas suffisamment. "Si t'as pas d'attente envers les autres est ce que.. Est ce t'en as eu envers toi et tu t'es déçu pour en venir à penser que tu n'es pas si grandiose et magnifique ?" tes grands yeux levés vers lui. Tes questions indécemment indiscrètes. Qu'est ce que t'y peux si t'es incapable de ne pas t'intéresser à lui plus en profondeur ? Après tout, c'est faux, il n'y a pas de question indiscrète. Simplement des réponses indiscrètes. Si les questions nous gênent c'est que nous ne sommes pas réconciliés avec nous-même.

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Isaac Wrynn
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▬ Sam 16 Avr - 23:44 ▬



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Oppression légère qu'il instaure, cet instinct auquel il en appelle. Ce sourire qui s'ancre sur les pulpeuses, ces airs de petite souris trop maligne qui trahissent cet amusement insufflé. Il sait ce qu'il impose, il sait ce qu'il vient de troubler – cet esprit qui s'attendait probablement à pouvoir mieux y songer. En vain, et quand la réponse lui parvient, il ne peut qu'en froncer les sourcils. Prit de court, c'est l'idée. Parce qu'il s'attendait à tout, Isaac, sauf à cette syllabe qui perce l'infime silence installé. You. Le sourire qui ne fait qu'un peu plus s’accroître, cette main qui récupère la nicotine embrasée. Il toise encore, sans un mot, sans plus de réaction. Curieux, avouons-le. Joueur, aussi, peut-être trop en vérité. Parce qu'il laisse cette seconde s'éterniser, il laisse cet instant se prolonger jusqu'à ces justifications énoncées. Il hausse les épaules, l'homme. Il se contente de ces paroles, jusqu'à cette volonté plus claire qu'elle ne l'avait été. Il veut en savoir davantage mais lui, ô lui, il n'a rien à partager. Triste vie vide qui ne subsiste que pour cette mission qu'il s'est attribué – cette volonté d'inscrire son nom dans quelque-chose qu'il aurait pu pleinement déranger. Un dernier acte de rébellion avant que les veines n'aient à imploser, avant que ses chairs sous l'alcool et le reste ne soient rongées. Et si, instinctivement, la mémoire tente de trouver quelques instants à lui confier, rien ne lui vient si ce n'est ce brouillard trop épais. « Well. » Les mains qu'il a levé, quelques pas qu'il a fait pour continuer sur sa lancée. Curieuse panique qui s'immisce en son for intérieur, plus encore quand les questions osent s'imposer. Pourquoi ? Pourquoi il ne mérite pas toutes ces choses qu'il a pu lui concéder ? Parce qu'il s'en est convaincu depuis longtemps, l'homme, bien qu'il sache tout de même réellement s'apprécier. Dieu, parait-il, n'a pas de place pour des esprits aussi entachés que le sien ; c'est un fait, une évidence qu'il pourrait presque observer dans cette invisible marque au creux de ses mains. Aussi, c'est un mutisme qui s'est immiscé, qui scelle les lèvres où cigarette persiste à se consumer. Là où se dessine l'esquisse d'un énième rictus sous le murmure qu'il croit capter. Ses mots en partie réutiliser, tourner de manière à davantage l'inviter dans ce qu'il craint d'avoir à effleurer. Ses souvenirs. Cette mémoire dérisoire qu'il ne veut pas avoir une fois de plus à remuer. Celle qui tremble enfin puisque le reste parvient à tout déranger – les idées qui tentent de fuir tout ce qui s'est presque dessiner. L'estime encore pointée, la possibilité d'une erreur de sa part pour que cette hypothèse se soit ainsi manifestée. Elles sont nombreuses, elles sont légion, ses fautes. Elles pullulent par armées dans l'encéphale toujours trop embué.

Bouteille, bouteille qui en devient nécessaire.
Volonté que de s'y risquer, lui qui s'égare, naufragé en mer.

C'est vers elle qu'il s'est dirigé, elle qu'il en vient à de nouveau empoigner. Longues sont les gorgées, nécessaires ces brûlures qui ont à tout ravager. Il veut que les tourments s'éteignent, il veut que cette humanité joviale puisse prospérer, que ces tourments silencieux n'aient pas à revenir gueuler. Et pourtant. Il tique, laisse ces secondes s'effriter. Le temps qui s'écrase entre ses doigts, plus encore qu'au cours des dernières années. Stupeur imparable à laquelle il se condamne avant que la conscience n'ose ce bref élan, petite étincelle de lucidité qu'on attise à peine mais qui s'est mise à crépiter. « No. » Menteur, par besoin. Menteur, puisque la vérité n'a pas à être donnée – pas ici, pas maintenant. Jamais peut-être, Dieu qu'il voudrait pouvoir pleinement oublier ce passé trop bien ancré. Ces pertes, ces lamentations, cette frayeur sourde de s'être perdu avant que tous ces livres n'aient à l’enchaîner. « It's just that... right now, I can't be all of that while you are by my side. » Un compliment pour détourner tout ce qu'il pourrait encore à lui demander, mais il sait Isaac ô combien celui-là peut être têtu, parfois trop déterminé. Et finalement, ils se connaissent déjà bien assez pour tenir encore cette frontière des secrets qui auraient à être gardés. Là, ces images qui lui reviennent, cette aisance qu'il pouvait posséder aux côtés de celui qui peut encore passer des heures à écouter les mélopées de l'âme transcendée. Lui qui est resté, qui reste encore malgré tout ce qu'il peut représenter – un danger pour cette civilisation déjà trop infecté. Ancre de débauche humanisée. Aussi, il s'est redressé – en vain, au mieux tout compte fait. Présence qu'il a rappelé à cet autre qu'il est revenu confronter. Moins fermé, moins tremblant – moins troublé. Courbe sur les lèvres lui revient comme une parade à sa maussade léthargie qui menaçait de l'embrasser. « I'm a man of mistakes, Hazel. You should know that. » Théâtrales mains qui se sont levées, les bras écartés comme s'il se présentait à une audience captivée. Et elle l'est, d'une certaine manière – spectateur trop intéressé par tout ce qu'il peut avoir à taire depuis bien une décennie désormais. « But I'm also a constantly drunk man and not really a glorious one when I let my nose in some things, if you know what I mean by that. » Sincère, cette phrase. Sincère qui dépeint finalement tout ce qu'il n'a jamais réellement concédé. Il sait cette image qu'il impose, mais elle lui suffit, elle parvient avec facilité à lui faire accepter la vie. Parce qu'il s'est drapé d'unicité, parce qu'il n'a finalement plus rien à voir avec le fameux prestige que son nom le voudrait voir porter. « In the end, it's okay. I'm fine with it. » Plus que ses mots ne le laissent penser – le timbre trop neutre, presque branlant malgré cette certitude qu'il tient à lui partager.            





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Hazel Monroe
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▬ Dim 17 Avr - 6:41 ▬


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Lui. Lui qui est si intriguant. Peut-être est-ce ce qu'il aspire à être et que c'est pour cette raison qu'il ne dévoilera jamais rien de sa profondeur intime. Et pourtant t'es si curieux. T'aimerais oui, voir au delà de la surface. Quelque part t'as un peu l'impression d'avoir déjà vu plus que l'image renvoyée à tout le monde. Mais pour autant t'as l'impression que ça n'est pas la partie émergé de l'iceberg. C'est sûr qu'il est beaucoup, beaucoup plus que ça. Et déjà rien que ça, tu es fan. Oui, tu le trouves grandiose. Non tu ne complimentes pas dans le vide. Tu es sincères. Il est inspirant, en dehors des codes, différent. Putain oui il est différent et tu le sais parfaitement que c'est cette différence qui ne te rend pas indifférent. Peut-être que tu cherches à atteindre l'inatteignable, que tu en demandes trop. Mais tu trouverais ça un peu triste qu'il ne laisse personne entrer. Bien sûr il n'a aucune obligation de s'ouvrir à toi. Mais puisqu'il t'as demandé ce que tu voulais alors tu ne mens pas. Ce que t'aimerais c'est en découvrir plus sur lui. Il s'est levé pour marcher. Toi, tu te retournes, assis au sol, adossé contre le bas du canapé. Etrangement immobile en dehors de tes pupilles qui suivent le blond et de tes lèvres qui ne restent jamais closes bien longtemps. L'indécence qui en déborde. Et les réponses tardent. Le goulot venant les empêcher de s'échapper. Peut-être s'accorde-t-il tout simplement le temps de réfléchir à ce qu'il veut dévoiler ou non. Peut-être que tu devrais toi aussi lui demander de répondre sans réfléchir, instantanément. Mais avec les questions que tu poses c'est peut-être un peu trop délicat. « No. » brut. Simple. Presque fatale. Alors non ? Ca n'est pas ça ? Il ne s'est pas déçu. Alors pourquoi pense-t-il ne pas mériter tes compliments ? « It's just that... right now, I can't be all of that while you are by my side. » tes sourcils se défroncent et tes lèvres s'étirent, un rire t'échappant. C'est très gentil mais c'est très faux aussi. Il se défile. Tu secoues doucement la tête. Vous êtes deux bougies et vos flammes ne dansent pas de la même façon, elles sont belles toutes les deux pourtant. « I'm a man of mistakes, Hazel. You should know that. » ses bras écartés, théâtralité retrouvée et tu souris encore. Tant mieux. La réussite est ennuyante non ? Seuls ceux qui échouent évoluent et apprennent. Et tu ne doutes pas de ce qu'il te dit. Pour en savoir autant, pour te comprendre si bien, il a du en faire un paquet d'erreurs. Mais toi c'est ce qui le fait monter dans ton estime, pas descendre. « But I'm also a constantly drunk man and not really a glorious one when I let my nose in some things, if you know what I mean by that. » bien sûr que tu vois. Ta presque l'impression d'entendre ta propre description à certains moments de ta vie. A certains moments où c'était quasiment constant, mais tu n'as jamais complètement arrêté. Fureur de vivre. Le danger inutile. Oh tu ne devais sûrement pas paraitre très glorieux non plus dans les yeux des autres. Transpirant, ne marchant pas droit et débitant des conneries se voulant philosophiques avec la voix qui déraille dans des aigus incontrôlés entre deux rires. « In the end, it's okay. I'm fine with it. » il a l'air d'accepter ça oui, contrairement à tes compliments. "Tu sais j'ai pas dis que tu étais parfait ou sans défaut, de toute façon ça ne veut rien dire. Et j'suis moi même plein de fêlures.. c'est ça" un rire s'échappe de ta gorge "J'suis complètement fêlé. Et toi !" tu le pointes du doigts avant de te lever. Enfin de tenter de te lever avant de perdre l'équilibre et de te retrouver le cul sur le canapé, mais la deuxième tentative fut la bonne. "J'crois bien que tu l'es ici. Mais l'avantage d'être fêlé c'est que ça laisse entrer la lumière" le sourire toujours aux lèvres tu te rapproches de lui "T'es grandiose dans l'entièreté de ta complexité. Pourquoi tu le vois pas ?" enfin face à lui "T'es pas comme les autres, et c'est un compliment" tes mains viennent entourer son visage, placée sur ses joues, ton regard ce plongeant dans ceux bleu intense "T'es magique. Aucun scientifique ne pourrait t'expliquer donc t'es magique, et exceptionnel, et ce soir t'en as fait de la magie. Tu m'as dénoué le cerveau" tu lui smack le bout du nez avant de le relâcher. Tu t'éloignes de quelques pas et écarte les bras, imitant sa gestuelle "T'es un peu comme une fleur qui repousse chaque jour à partir de cette même racine" on peut bien en couper la tige autant de fois qu'on veut elle renaitra. La même âme, la même fond, les mêmes souvenirs mais un présent chaque fois nouveau et unique. Et t'es peut-être déjà trop perché, à partir dans des métaphores que tu es peut-être seul à comprendre parce que tu ne précises pas assez ta pensée. "Aujourd'hui, sans lendemain, sans attente" ça tu l'as bien retenue. Tes bras se relâchent "Rien n'a de conséquence, tu as le choix de faire ce que tu veux, qu'est ce que tu fais ?" tu lèves l'index "Attention, interdiction de réfléchir" règles que tu lui voles. Est ce que chaque jour il choisi finalement de faire la même chose ? Aujourd'hui est différent des jours précèdent. Tu ne sais pas avec qui il était, s'il était accompagné. Où il était. Mais aujourd'hui t'es la. S'il doit juste suivre son envie, qu'a-t-il envie de faire. T'as répondu le plus honnêtement possible. T'es curieux d'avoir la sienne de réponse maintenant. Curieux d'en savoir plus, comme tu l'as annoncé.

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In the end, it's okay. I'm fine with it. Et les notes de sa propre mélodie résonnent encore, s'immiscent dans l'esprit pour tout empoisonner. Il est chaos, il est malaise, il est cette constante instabilité. Il est ce néant improbable, cette finalité qui tarde à s'installer. Il est rien, il est tout. L'entre deux des univers qui ne devraient s'approcher. C'est ce qu'il a essayé de lui faire entendre, les mots pourtant mal amenés. Il tente, Isaac, de parler de lui en des termes trop sérieux. Il s'y essaie, les habitudes qui manquent puisqu'il n'est qu'instabilité, il n'est que feu. Mais lui, Hazel. Lui qui tient à tout s'approprier, lui qui revient, la voix qui perce encore ce silence qu'il laissait se rappeler. Non, il n'a rien supposé, il ne lui a pas offert ce titre de perfection qui est énoncé. Il sait, mais les compliments ont cette tendance à lui faire croire qu'il pourrait l'être. Dans une autre vie, en plein cœur d'une toute autre ligne. Dans un univers parallèle, peut-être ; l'imagination s'est déjà posée cette question, avant d'en rire, avant d'abandonner. Le sourire est là qu'il ne retient pas, courbe scintillante sur les pulpeuses pour répondre sans un mot à ce qu'il vient lui énoncer. Jusqu'à cette vérité qu'il tient à clamer, cette réalité des faits que lui n'a pas la force d'accepter. Les fêlures, présentes et bien ancrées. Les fêlures qui restent, qui stagnent contre la peau qui cherche à guérir, à mieux se panser. Lui, lui prit à partie finalement, ce doigt levé qui désigne et qui l'empêche de se défiler. Ces blessures immatérielles qu'on lui trouve, mais qu'il n'a jamais nommé. Il tique, n'ose rien ajouter. Il tique, il laisse faire – ce monologue qu'il ne tient pas à briser. Parce qu'ils ont cet effet salvateur, ces quelques mots levés. Ils parviennent presque à offrir cette touche de chaleur à ces jours si froids, peut-être trop grisés. Ceux-là même qu'il amène en s’avançant, en osant cette proximité. Pourquoi il ne le voit pas ? Parce qu'il s'est laissé aveuglé. Parce qu'il s'est oublié. Parce qu'il n'est pas comme les autres, compliment ou pas la vérité est là. Et c'est un frisson qui parcoure l'épiderme. Une longue cascade presque rassurante qui s'écoule le long de la colonne quand ses joues sont récupérées, quand ce regard est croisé. Là, sous l'aura de ces prunelles-là, il y croit. Magique, peut-être pas. Mais il est ce quelque-chose qu'il a désigné, une partie d'infini qu'il pensait finalement bafouer. Magique, peut-être pas, quand bien même il en vient à insister. Ce dénouement dont il parle, celui qui force encore ce rictus sur les pulpeuses imbibées. Un rire qui lui échappe sous cette audace, ce souffle qui enfin lui revient sans que la conscience puisse s'y être concentrée. Il s'y laisse bercer, il se laisse prendre à cette nouvelle euphorie invoquée. Grandiose liberté qui lui revient, cette effervescence à laquelle il s'enivre sous les faits, les gestes de celui qui revient pourtant le coincer. En une question, en des règles qu'il avait lui-même instauré. Il ne fait que renaître. Sans lendemain d'anticipé. Sans attentes sur lesquelles reposer. Sans conséquence. Faire ce qu'il souhaite ; là, maintenant, tout de suite. Sans réfléchir, sans même y songer. Prit de court, paralysé. L'esprit s'est éteint, l'esprit s'est figé.

Une fraction de seconde et le vent arrête de souffler.
Toute vie s'éteint, ne subsiste que ces deux âmes qui cherchent à s'apprivoiser.
Une fraction de seconde et le temps s'est arrêté.
Les songes se sont tus pour laisser l'instinct s'éveiller.

« Drink. » La voix qui s'élève alors, poussé par l'adrénaline de cet instant. Rien que ce mot, rien que cette volonté – la seule qui subsiste, celle dans laquelle il croit puiser toute son énergie, sa seule vitalité. Pauvre être qui ne mesure pas l'ampleur de cette chute qu'il persiste à accentuer. L'idiot qui se convainc que sa nature réside dans l'ivresse plus que dans sa véritable personnalité. « Drinking and listening to you compliment me 'cause that's fucking rare for me. » Triste réalité, qui parvient tout de même à éveiller ce rire qui s'élève, qui se remet à résonner. Plus enjoué, moins fermé. Moins distant, comme si quelques frontières s'étaient brisées. Plus en paix, Isaac, avec tout ce qu'il a eu à cracher. « I just want to live, one way or another. I want to be me, no matter what could happen. » Un haussement d'épaules, lui qui s'enfonce tout de même dans tout ce que l'âme voudrait pouvoir honorer. Lui qui se risque sur tous ces souhaits jamais réellement formulé. « And I want to finish this shit before I died. » Et ce mur qu'il désigne dans la foulée, ces vestiges de page qu'il y a accroché, ces passages remodelés sans respect pour les œuvres auxquels ils appartenaient. La renaissance par la mort, ce même chemin sur lequel il s'est risqué pour pleinement se retrouver. « But... before all of that, I need to smoke. » Parce qu'il s'anime déjà, s'envole presque jusqu'à ce canapé sur lequel il se jette sans aucune précaution, loin de toute raison. Il ne fait que vivre, Isaac, il n'a jamais fait que cela. Poison qu'il abandonne au profit d'un autre, les phalanges qui s'animent automatiquement pour ces gestes qu'elles connaissent par cœur, ceux qu'elles ont d'ores et déjà trop répétés. Trop infecté qu'il est, l'homme, à ces poisons desquels il persiste à abuser. Pourtant, il y a cette petite idée qui sort de l'ordinaire. Comme une plume qui se dépose sur l'encéphale, qui appose son maigre poids sur toute cette immensité. Une toute petite idée, silencieuse, mais bien présente. Elle distille ce qu'elle possède, ces éventualités. Cette très légère vision d'une réalité déformée. Il s'est arrêté, Isaac. Il s'est comme transformé, pierre nouvelle qui ne peut réellement plus s'animer. « I... I wonder one thing, now that you asked... What could have been my life if things would have been different. » Il y plonge pour la première fois, dans cette interrogation formulée. Comme si la conscience s'était mise à trembler, comme s'il se mettait à chercher des raisons de regretter ce parcours déjà bien entamé. « You know... What if my life was something else ? Would've I met the same people ? Would've I be here or somewhere else ? »             





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mer 27 Avr - 5:57 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
T'as l'impression de sentir son souffle s'arrêter quand la question est posée. Et tu le comprends. Puisque t'as dû y répondre un peu avant tu sais à quel point il est plus compliqué qu'il n'y parait d'avoir conscience de ce que tu veux vraiment. Encore plus en si peu de temps. Sans réfléchir, c'est compliqué. L'instinct qui doit reprendre ses droits. « Drink. » un souffle amusé t'échappe et tes lèvres s'étirent. Soif. Mais probablement pas d'un besoin de s'hydrater. « Drinking and listening to you compliment me 'cause that's fucking rare for me. » Oh ça tu pourrais continuer des heures. Avec lui t'es certain de ne pas manquer d'inspiration. S'il n'en reçoit pas souvent c'est simplement parce que l'être humain n'a pas le réflexe de complimenter. Il a la critique bien plus facile mais ça ne lui semble jamais suffisamment nécessaire de souligner les points positifs. Inutile parce qu'ils ne sont pas à rectifier et que ça n'apporterait donc rien de plus. Peut-être même ont-ils l'impression de cirer des pompes et de flatter. Pourtant l'utilité de faire des compliments justes et vrais, elle existe bel et bien. Il suffit de voir l'effet que ça lui fait, l'effet que ça te fait. Parfois quand on ne nous le rappelle pas on a tendance à oublier. A ne retenir que ce qu'on entend qui n'est pourtant qu'une part du gâteau. Si vous regardez le reste vous y trouverez peut-être une fève. Ca ne devrait pas être rare. Parce qu'il est beaucoup de belles choses. Il est précieux cet homme. Bien plus qu'il ne doit s'en douter. Rire qui te contamine. Un éclat simple et non contrôlé qui ne peut que t'atteindre. « I just want to live, one way or another. I want to be me, no matter what could happen. » Alors ça tu ne peux être plus d'accord. La seule question que t'aurais à lui poser c'est "Qui es-tu ?". Il veut être lui mais sait-il lui même qui il est ? Il le faut s'il veut être celui qu'il est, non ? Tu n'es toi même pas sûr de pouvoir répondre à cette question à ton sujet. Toi, Isaac, pourrais-tu me dire qui tu es ? Tes yeux le ne lâchent pas. Ca semble pourtant simple comme question. Ca semble oui... « And I want to finish this shit before I died. » tu te tournes pour regarder ce mur qu'il désigne. Ce mur dont le papier peint est fait de fibre de bouquins. Et tu t'en approches. Curiosité piquée. Tu pourrais presque le comparer aux murs des chambres de fous dans les films, où sont griffonner tout un tas de pensées. Ca te passionne. La pulpe de tes doigts caresse le papier et des yeux reflètent tous ces mots, ses phrases, ses idées. « But... before all of that, I need to smoke. » attention captée à nouveau et tu te retournes juste à temps pour le voir sauter sur son canapé. Boire et fumer. C'est sûrement ce qui vous a rapproché dans un premier temps. Mais c'est pas uniquement ça qui vous a poussé à vous revoir à chaque fois. Tu le vois se stopper dans ses gestes et ça t'interroge. Que se passe-t-il ? « I... I wonder one thing, now that you asked... What could have been my life if things would have been different. » oh wahou. Tu n'aurais pas cru le voir se pencher vers une éventualité d'un passé alternatif sachant qu'il n'est que pensées inutiles vu que le passé ne peut changer. Mais tu adores te perdre dans les pensées inutiles. Il a trouvé son comparse ! « You know... What if my life was something else ? Would've I met the same people ? Would've I be here or somewhere else ? » ton sourire s'étire alors que ta tête se penche un peu sur le côté. Tu reviens vers lui pour te jeter à ton tour dans le canapé avant de te rapprocher de lui. Tu regrettes une nouvelle fois d'avoir mis une jupe crayon parce que t'arrives pas à te mettre en tailleur alors tu te débarrasses de tes tongues et tu replies tes jambes, posant tes pieds sur le bord du canapé. "Etant donné que je ne crois pas au destin je pense que tu serais ailleurs. Que t'aurais pas forcément rencontré toutes les mêmes personnes. Qui sait, on ne se connaitrait peut-être même pas" un chemin pris différemment et toute sa vie aurait pu être totalement différente. "Peut-être que tu serais immensément célèbre et que t'en pourrais plus d'être poursuivis par tes fans où que tu ailles" tu souris, la tête tournée vers lui "Ou peut-être que tu ferais la manche. Oh ! Ou bien tu aurais créé une secte ! Tu enseignerais un art de vivre totalement différent, spirituel" t'aimes bien l'image ! "Peut-être que tu serais pas tombé amoureux, peut-être que t'aurais pas souffert et qu'aujourd'hui tu te soucierais de l'avis de tout le monde et ne vivrait que pour correspondre à l'image dans laquelle ils t'ont enfermé" tant de possibilité. Une seule chose change et tout peut changer. L'effet Papillon. Tu souris. Une petite pensée pour Leaf. "Ta vie tu l'as construite avec les choix que t'as fait. La question c'est : Est ce que t'aurais voulu qu'elle soit différente ?" avait-il des regrets ? Aurait-il voulu que certaines choses se passent différemment ? Est-il satisfait de là où il en est aujourd'hui ou bien a-t-il une certaine frustration ? "Est ce que t'aurais voulu être ailleurs aujourd'hui ? En train de faire autre chose ?" avec quelqu'un d'autre même peut-être.

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Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mer 4 Mai - 2:39 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Elles sont nombreuses, les questions qui lui viennent. Elles parviennent à tout déranger, torrent improbable qui s'immisce jusqu'au cœur de cette âme chancelante, déstabilisée. Il essaie d'imaginer cet autre monde, cette autre ligne qui lui aurait échappé. L'espace-temps séparé, le cœur de toute réalité remis en question sous ces interrogations qui lui ont échappé. Les prunelles vacillent, vont et viennent sur les alentours, sur les murs qu'il a entaché de cette folie incontrôlée. C'est un autre avenir qu'il essaie de percevoir, cette multitude de possibilité qui ne feront finalement que lui échapper. Perdu, égaré dans les méandres de quelques idées. Mais cette voix qui revient, qui se rappelle à cet instant précis – ancre, lumière d'un phare qu'il n'avait pas pu anticiper. Lien direct qu'il devient, Hazel, à cette vie qui ne peut être fantasmée. Ailleurs qu'il serait, selon lui. Lui qui ne laisse pas le destin être pris en compte, lui qui se refuse à imaginer que tout puisse être programmé à l'avance par cette entité que lui soupçonne trop malicieux, avide de ces quelques tourments qu'il laisse s'installer. Ailleurs, aux côtés d'autres présences – loin de la sienne. C'est ce qu'il vient supposer, ce que lui ne peut évidemment que renier. Non, ils auraient forcément fini par se croiser – choc des âmes qui s'apprivoisent pour mieux s'élever. Mais le reste qui parvient à l'amuser, cette improbable vision qui s'installe derrière les prunelles égarées. Il ne peut que laisser son sourire s'installer, dessiner sur les pulpeuses qui s'étaient brièvement scellées. La suite, pourtant, elle lui paraît presque un peu plus probable. Nécessité qu'il devrait expérimenter, qui deviendrait normalité – loin de ce qu'il possède en cette ligne temporelle déjà bien entamée. Celle qui rejoindrait presque cette autre supposition soulevée. Une secte, n'en fait-il déjà pas partie ? Ne l'a-t-il pas déjà créé ? Il y a ceux qui suivent ces aventures improbables qu'il s'amuse à publier. Il y a ceux qui pensent pouvoir témoigner de ce génie encore dissimulé. Il hausse les épaules, il laisse ces notes résonner pour mieux s'ancrer – mieux heurter. L'amour qui revient, qui parvient à faire trembler les plaies qu'il s'évertue à ignorer. Peut-être. Peut-être qu'il ne l'aurait pas rencontré. Elle, elle qui a tout changé – elle qui l'a poussé un peu plus dans ces travers qu'il a usé pour créer sa normalité. Elle, à l'origine de bien des faits, de bien des choix qu'il persiste à faire vivre au-travers de la manière dont il s'est élevé. Un souffle, discret et inaudible. Un souffle pour offrir un semblant de liberté aux poumons compressés. Il voudrait ne plus entendre, ne plus écouter. Il voudrait pouvoir s'en défaire, mais l'âme se concentre sur ces dernières questions qui lui sont posées – sur ces réflexions qu'elles parviennent si aisément à amener. Les regrets potentiels qu'il pourrait avoir à exposer – si tant est qu'il puisse en posséder. Ce sont ceux-là qu'il en vient à chercher ; mais il n'y a que ce néant qui lui vient à portée.

Vides sont les mirages.
Tristes sont les plaines.
Il essaie de s'y concentrer, il essaie de tout appréhender.
Une autre vie, un autre lieu, d'autres traits.
En vain, il n'y a que cette vie qui lui semble louable et à même d'être appréciée.

Là, il s'est redressé le dos. Les épaules moins affaissées, moins lourdes des fardeaux qu'il se croit encore en train de porter. Ça vient de lui ouvrir les yeux, ça parvient à faire taire quelques murmures qui s'amusaient à le hanter. Les prunelles qu'il a fait défier, cette silhouette qu'il revient observer. Il a cette moue surprise, les pulpeuses entrouvertes puisque stupéfait. « How did you do that ? » Il veut savoir, il veut comprendre comment celui-là parvient à autant l'apaiser. Il veut savoir, il veut comprendre comment il est parvenu à ainsi l'éveiller. Comme si la lucidité s'était mise à trembler, sans pourtant le noyer. Elle est moins dure, moins cruelle, moins pesante sur la conscience qui s'était mise à la craindre, plus qu'effrayée. « I mean... No, I don't want to have an other life, I want this one but... I wasn't sure about it until now. Until your questions. » Surprit, Isaac, pour la première fois. Un sentiment nouveau, plus tenace, plus vivace – qui parvient presque à éclairer les tréfonds de cette carcasse d'ordinaire si isolée. Elle s'offusque presque, la solitude, de comprendre que cet homme est de meilleure compagnie pour celui qu'elle s'était appropriée. Et il s'est levé, encore. Titubant presque, sonné en partie par tout ce qui est venu flirter avec les songes, avec ces drôles de pensées. Les interrogations sont là qu'il ne parvient pas à chasser – le blond qui s'avance, qui vient rompre cette distance au profit d'une certaine proximité. Ce sont les prunelles qu'il veut toiser, c'est l'âme qu'il tient à observer. Il veut savoir, il veut comprendre – par nécessité. Parce qu'il l'a troublé, parce qu'il est parvenu à lui offrir comme un soupçon de stabilité. « Why everything seems to be so simple with you ? I want to know. How can you make things less difficult without doing anything ? » Parce qu'il est prit de court, Wrynn, par cette nouvelle capacité à mieux respirer – défait de bien des regrets qu'il pensait devoir pleinement porter. C'est un rire qui fend l'air, finalement. Une bouffée d'air sereine, apaisée. Un rire nerveux, mais satisfait. « Fuck... you make me... admirative here, dear friend. » Là, le rictus qu'il n'efface pas, qu'il laisse régner. Cet intérêt tout concédé, ce regard qui n'a plus à s'en éloigner. Il le laisse s'ancrer, tout percevoir sans en rougir, sans réellement avoir à les fuir. Curieux, intrigué. Curieux, mais en paix. « No, I don't want an other life than this one. Plus, you said it yourself, not that I'm agree with it but let's imagine it, you could not be in it if it was different. I don't want that. » Catégorique dans ce qu'il vient énoncé. Certain, Isaac, de ne pas vouloir d'une existence où celui-là ne viendrait pas s'avancer. Parce qu'il croit pouvoir lui trouver un certain pouvoir, en vérité – une grandiose chose qu'il ne peut encore véritablement nommer. « You. Do you want your life to be different ? Speak the truth. » Poison qu'il rappelle à ses lèvres, sans en détourner le regard. Qu'il parle, qu'il avoue. Qu'il confesse. Le Seigneur s'est détourné, il sera le seul à entendre ces confessions qu'il pourrait avoir à lâcher.             





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▬ Jeu 5 Mai - 21:15 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Tant de suppositions. Et si. Et si ? Et si tout avait été différent ? Ou plutôt et si une chose avait différé et avait changé totalement le cours de son existence. Un chemin emprunté et un autre qu'il n'a pas pris. Les possibilités sont multiples. Monte dans le train qui t'emmènera ailleurs ou bien reste sur le quai. Chaque choix construit vos vies et vous amènent à tourner la page d'un bouquin différent. Alors oui, d'après toi si ne serait-ce qu'une chose avait été différente dans l'une ou l'autre de vos vies, peut-être que vous seriez séparés par vingt mille kilomètres et que vous ne vous seriez jamais croisé. Qui sait ? Mais quelque part, si tu ne crois pas au destin, tu crois à la survie des âmes au delà du corps et à leur réincarnation. Tu crois qu'il y a des personnes qu'on recroise d'une vie à l'autre. Et tu crois que certaines sont particulières. Liées par un fils d'or. Avec Leaf tu l'as su tout de suite. La connexion était plus qu'évidente. Et avec Isaac c'est différent. Différent mais tout aussi hors du commun. Tu savais déjà que tu aimais beaucoup la relation que vous partagiez, mais aujourd'hui t'as l'impression que ça prend encore un tournant différent. Et c'est peut-être juste toi qu'est trop perché et qu'a trop envie de voir tout ce qui est invisible mais y'a des petites lucioles qui s'allument dans ton cerveau quand vous partez si loin ensemble. Si profond. « How did you do that ? » voix qui te ramène à la réalité. Comment ça comment t'as fait ça ? Fait quoi ? T'es pas sûr de comprendre de quoi il parle « I mean... No, I don't want to have an other life, I want this one but... I wasn't sure about it until now. Until your questions. » ooh ça ! Ton sourire s'étire. T'es ravis d'entendre qu'il en est certain à présent. Mais en soit toi t'as rien fait d'exceptionnel, comme il le dit t'as juste poser des questions. Des questions qui te semblent pertinentes c'est vrai mais n'importe qui aurait pu les poser, non ? Le plus important c'est ce qui en découle. Il est satisfait de sa vie actuelle, n'est ce pas ce qu'on appelle le bonheur finalement ? Et c'est vrai qu'il semble avoir un déclic. Tu le suis du regard quand il se lève, tangue un peu avant de finalement revenir à toi. Toi toujours assis, qui relève les yeux sur lui, repose tes pieds au sol. « Why everything seems to be so simple with you ? I want to know. How can you make things less difficult without doing anything ? » tu ouvres la bouche pour lui répondre mais étrangement aucun son n'en sort. Parce que tu ne sais pas.. En fait t'en as même pas conscience, tu l'apprends à l'instant alors autant dire qu'il te pose une colle. C'est vrai que tu ne fais pas cet effort alors... tu te grattes doucement la tête, cherchant à voir ce que t'as pu faire de si exceptionnelle pour que ça lui dénoue quelque chose dans le cerveau « Fuck... you make me... admirative here, dear friend. » tu souris à nouveau et.. putain ça faisait longtemps mais... tu crois bien que tu rougis. Faut dire que toi de même tu as tant d'admiration pour l'âme en face de toi que tu ne peux qu'être flatter de l'entendre chanter la sienne à ton égard. T'arrives pas à le lâcher des yeux, ses si beaux yeux. Perçants. Tu te sens presque nu quand il te regarde comme ça « No, I don't want an other life than this one. Plus, you said it yourself, not that I'm agree with it but let's imagine it, you could not be in it if it was different. I don't want that. » alors ça.. ça... ça te touche beaucoup. C'est vraiment agréable à entendre. Certes tu le sais que beaucoup de personnes apprécient ta présence mais de la à dire qu'on ne veut pas d'une vie différente si ça veut dire que tu n'en fais plus partie... wahou ! « You. Do you want your life to be different ? Speak the truth. » pourquoi tu mentirais après tout ? "Quand tu me regardes comme ça ça donne pas envie d'être ailleurs" tu souris avant qu'il ne disparaisse en te rendant compte de ce que tu viens de dire. Parfois c'est mieux quand t'ouvres la bouche sans rien dire en fait. Tu ris nerveusement avant de reprendre ton sérieux. "Est ce que je regrette cette rupture ? Ca me fait mal mais sans elle qui sait, je serais peut-être pas là alors.." tu secoues la tête "Et je regrette pas non plus avoir aimé aussi fort. Je regrette pas une seule seconde des moments que j'ai pu passer avec lui. Je regrette même pas nos dispute" parce qu'il y en a eu un paquet mais elles ont toutes mené à quelque chose de mieux "Y'a bien une chose sur laquelle je me suis toujours interrogé.. Quand j'avais dix ans j'ai vu mon père se faire tirer dessus et mon cerveau a tout effacé. J'ai perdu la mémoire. En réalité je me rappelle même pas l'avoir vu mourir. Je pense que mon cerveau a pas tenu le choc et depuis j'me suis toujours demandé si c'était pour le mieux ou si j'aurais voulu me rappeler des premières années de ma vie" mais vu que tu ne sais pas comment tu les as vécu tu peux difficilement savoir si ça t'arrange ou non d'avoir oublié. "Mais j'aurais sûrement été différent si j'avais pas eu cette enfance à rattraper. En fait... j'ai passé ma vie à vouloir expérimenter et j'ai parfois certaines expériences qui se sont imposée à moi et qui n'étaient pas du tout agréable" c'est le moins qu'on puisse dire "Mais je m'en suis relevé et j'ai évolué, je..." tes yeux se sont baissés au fils de ton discours mais tu les relèves dans les siens "Je crois que j'aime bien la personne que je suis aujourd'hui" t'es bourré de défauts et de vices mais tu te juges comme étant une bonne personne tout de même et c'est quelque chose dont tu peux être fier non ? "T'as raison.. ça fait du bien !" ça fait longtemps que t'as pas déballé ton passé comme ça. Même si t'aurais encore suffisamment à raconter pour tenir quelques heures mais mine de rien, réaliser que ça te convient que ça se soit passé comme ça, c'est libérateur. Oui, oui tu vois tout à fait de quoi il parlait un peu plus tôt. "Et si être libre c'était ne pas avoir peur de regretter ?" vaste sujet que celui de la liberté. T'as souvent entendu qu'elle s'arrêtait la où commençait celle des autres, ce que tu comprends, question de respect tu ne pourras jamais faire réellement tout ce dont t'as envie. Tu lèves le bras et ta main vient doucement se poser sur la joue du blond. Et elle glisse lentement, dans une caresse alors que ta respiration s'est faite plus lente elle aussi. "Si on savait à l'avance ce qui arriverait si en choisissait de faire telle ou telle chose alors il n'y aurait plus aucun risque, plus aucune surprise, plus aucune mauvaise décision" ton regard descend sur ses lèvres. Qu'est ce qu'il se passerait hein ? Est ce que ça serait une mauvaise décision, est ce que tu regretterais si ça venait à tout polluer ? Ou bien est ce que ça ne serait qu'un geste de liberté partagée sans aucune conséquence ? Juste vivre l'instant présent.

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▬ Mar 10 Mai - 0:10 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il s'était attendu à tout, Isaac. Les mots s'étaient déjà matérialisés dans l'esprit, toutes ces suppositions qu'il lui imaginait. Mais les paroles sont toutes autres, plus claires, plus instinctives, défaites de toute hypothèse ressassée. Non, il ne veut pas être ailleurs – pas tant que ces prunelles trop claires ont à s'y apposer. Il a froncé les sourcils, ce rictus levé. Il a laissé la courbe s'installer, tracée par cet ego qui ne peut que se mettre à briller. Et autre chose aussi, comme un sentiment de réconfort qu'il ne pensait plus pouvoir pleinement expérimenter. Bref est le silence qui s'instaure, si léger, plus frêle que cet air qui s'est mis à gorger les poumons calcinés. Il a laissé ces syllabes résonner en son esprit jusqu'à ce que le timbre n'ait à nouveau à s'élever. Il en revient à ce qu'il était venu lui confier, cette rupture qui l'a poussé au chaos que lui effleure seulement pour s'amuser. Il acquiesce, Isaac. Il admire encore, sans pour autant pleinement s'exprimer. Il ne regrette rien, l'homme qui se tient à ses côtés – pas même les éclats de voix qu'il a du braver. Admiratif, oui, plus que jamais. Parce qu'il a tenté de tout oublier, lui. Parce qu'il a lutté pour que les souvenirs puissent s'effacer, de ces rires à ces larmes, de ces souffles à ces voix trop bien haussées. Enterrée, la mémoire de ces instants qu'il ne tient plus à laisser remonter. À presque s'y perdre, finalement, avant que la curiosité et l'intérêt ne rappelle son attention à ces nouveaux dires improbables qui ont à s'installer. Là, l'azur si clair s'en remet aux traits qu'il avait quitté. Cette histoire, elle touche plus qu'il ne pourrait avoir à l'avouer – et le voilà qui pourrait presque l'envier. Douleur vivace qu'il a réussit à évincer ; quoi qu'au prix de tout ce qui aurait pu lui importer. Parce qu'il est différent, Hazel, trop bien enfoncé dans ses tourments, ses sentiments. Magnifique petite âme qui subsiste dans tout ce qu'elle peut avoir à expérimenter. Et il écoute, Wrynn, il contemple ces liens se faire. Il le regarde faire lentement cette étude sur lui-même, sans avoir à s'en mêler. Le sourire est là que rien ne vient effacer, moins encore sous cette finalité qu'il vient proclamer. Oui, il s'est relevé, il a évolué. Oui, il est parvenu à se faire plus fort que la moitié des êtres qui auraient à fouler ces tristes terres sur lesquelles ils persistent tous à se condamner. Il peut, il peut l'aimer cette personne qu'il est devenu – lui ne peut qu'approuver. Et il lève ses deux mains, Isaac, quand celui-là avoue ce bien qu'il s'est lui-même procuré. Il lève les mains comme pour tout accentuer, pour tout appuyer de ce qui vient d'être fait ; ce pas dans l'éternel qu'il s'était peut-être mis à chercher. Pourtant, il y a cette supposition qui revient, qui parvient à déranger tous les questionnements auxquels il aurait pu avoir à succomber. Ne pas avoir peur de regretter, possible dernière voie avec la pleine liberté. Il essaiera d'y méditer, lui qui vient quelque-peu de bloquer puisque l'âme s'est concentrée.

Et le temps s'est à nouveau suspendu. Il n'y prêtait déjà pas attention, mais l'impression est totale, comme si l'horizon s'étendait désormais à perte de vue. Parce qu'il a rappelé ce contact, le bouclé. Il a osé cette main sur la peau d'ordinaire si glacée. Il est venu rendre un peu de chaleur à cette silhouette spectrale qui ne faisait que survivre, essayant vainement de prospérer. Il croit avoir frissonné, n'est plus sûr de rien en vérité. Désarmé, uniquement intéressé par ce que cette voix pourrait avoir à lui énoncer. Ces mots qui viennent, qui s'ancrent dans cet instant volé et qui veulent encore tout et rien dire, la perdition insufflée. Mais ce regard, ce regard parvient à trahir tout ce qu'il aurait pu anticiper. Il croit comprendre, et les battements du pauvre muscle sous les côtes se sont mis à brûler.

« Depends of the thing you want to do at that exact moment, I suppose. » Sans pourtant sans éloigner, sans réellement s'en défaire. Il n'a pas bougé, Isaac, il a laissé cette caresse s'éterniser. Et le rictus tient cette place qu'il s'était approprié. Curieux qu'il en devient, désormais. Curieux des raisons qui pourraient l'y pousser, même s'il croit pouvoir affirmer connaître tout ce qu'il aurait à clamer. Il a déjà dit ces choses, il les a déjà supposé – compliments, vérités peut-être, qu'il cherchait au mieux à contrer. Ces attentions offertes qui n'ont fait que rouvrir certaines plaines pour presque mieux les soigner. Comme un baume qui viendrait s'y apposer, comme une touche de vitalité sur l'amas de chair nécrosé. « But if you want to try, guess it's the right moment. » Joueur qu'il en deviendrait. Lui qui appuie sur ce qu'il vient de supposer, lui qui s'amuse à parfaire cette tension qui semble s'être apposée. Parce qu'il a vu ces prunelles brunes, quoi que dorées, s'égarer à plus d'une reprise sur ce qui persiste à se courber. L'arrogance, l'amour des défis qu'il ne peut véritablement renier. Il était venu à la recherche d'une possible liberté et il pense pouvoir se l'approprier – par ces volontés qu'il n'aurait pas à justifier, pas même à regretter. Celles qu'il croit pouvoir lire sur les traits, dans les souffles qui semblent s'être apaisés – quoi qu'affolés peut-être, qu'importe, l'intérêt est ailleurs désormais. « So, what do you want to do, Hazel ? Let me see what you capable of. » Il cherche à piquer au vif. Il cherche à l'y presser – qu'il y cède, qu'il s'affaire à pleinement se relever. Il a commencé, libre à lui de pouvoir honorer ce sentier qu'il s'est approprié. « Unless you're afraid of that freedom you were talking about. Are you afraid, dear friend ? » La voix est charmante, presque tendancieuse puisqu'il s'amuse à jouer avec les sens. Ils parlaient de liberté, autant qu'elle puisse pleinement s'ancrer. Ils parlaient de tout ce qui pourraient avoir de conséquences et de regrets, qu'il puisse les évincer en se risquant à cette dernière analyse soulevée. Curieux, pourtant conscient de ce qu'il vient d'imposer. Curieux, mais l'esprit est joueur et intrigué. Captivé, admiratif encore de cette vie qui suinte de ces traits à portée puisque lui en semble depuis trop longtemps dénué.               





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
crédits : Tag

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▬ Mar 10 Mai - 21:37 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Plus tu parles avec lui plus tu te rends compte que jusque la tu n'avais explorer que la surface. C'est vrai que vous avez déjà passé des heures à philosopher, à vous allumer la gueule avec différentes substances, vous éclater à faire les cons ensemble sans vous prendre la tête. Mais creuser en profondeur en étant vous même les sujets de votre discussion en revanche... en tout cas jamais autant. T'apprends plein de choses. Non seulement sur lui mais aussi sur toi. Et t'es dans une envie telle de vivre le moment présent sans plus regretter le passé qu'elles viennent à s'en égarer, tes pensées. Un peu trop ? Ou peut-être pas. Ca ne dépend pas de toi. « Depends of the thing you want to do at that exact moment, I suppose. » est-ce qu'il a compris ? Est-ce qu'il s'y est introduit, dans ton esprit ? Est-ce pour ça qu'il sourit ? En tout cas il n'a pas fuit. « But if you want to try, guess it's the right moment. » tes lèvres se décollent. Est ce que... Est-ce qu'il vient de te donner l'autorisation ? Tu te poses beaucoup de question la à l'instant et pourtant t'as l'impression de n'avoir qu'une idée en tête. Faut dire qu'il est difficile, avec ce visage si prêt de toi et ce regard posé sur toi, de penser à quoi que ce soit d'autre. « So, what do you want to do, Hazel ? Let me see what you capable of. » tes lèvres s'étirent malgré toi, réhaussant tes pommettes légèrement rosies. C'est plus une autorisation la c'est carrément de la provocation. « Unless you're afraid of that freedom you were talking about. Are you afraid, dear friend ? » Ton sourire s'affaisse un peu mais pas complètement. Sérieux que tu regagnes. Est ce que ta peur des conséquences qui peuvent découler de cette liberté que tu t'accorderais ? De certaines conséquences qui ne te sembles négatives non. T'as pas peur d'apprécier, pas peur de trop apprécier et d'avoir envie de recommencer. T'as pas peur d'y penser trop. Mais est ce que t'as peur que ça ne soit pas du tout quelque chose qu'il ai envie de partager avec toi et qu'après ça il s'éloigne ? En réalité.. Y'a une minute peut-être encore oui, un peu. Mais après ce qu'il vient de dire tu ne penses pas en avoir peur. Alors qu'est ce qui te retient encore ? Ta réflexion ? Arrête de réfléchir. Ton regard descend à nouveau sur ses lèvres. Tu souris à nouveau et, puisqu'il est penché sur toi, tu te relèves. Face à lui cette fois tu glisses tes deux mains dans sa nuque, tes pouces caressant l'angle de sa mâchoire. Ses yeux perçants t'intimident presque, mais pas autant qu'ils ne t'inspirent et t'hypnotisent. Alors t'oublies le reste. Tu te laisses aller. Tu te penches un peu et tu viens poser tes contre les siennes. Tes paupières se fermant automatiquement. Ton cœur loupe un battement. Il est le premier que t'embrasses depuis... Et à cette chaleur qui t'envahis tu te rends encore plus compte que tout n'est pas fini. Que t'as pas le cœur aussi anesthésié que tu le pensais, au moins pour un temps. Tu profites de l'instant. De ses douces lèvres de poète. Encore un peu avant de t'en détacher et de poser ton front contre le sien. Tu n'oses pas ouvrir tout de suite les yeux. T'as l'impression que ta tête va exploser, autant que ton cœur. Ce n'est qu'un baiser c'est vrai mais ce que ça provoque et que ça libère en toi c'est bien plus grand. Tu souris doucement et tu te rassoie. Tes mains glissent le long de ses bras pour rejoindre les siennes. Contre toute attente des larmes t'échappent et, silencieusement, roulent sur tes joues. Tu souris toujours en relevant les yeux sur lui "Ne prends surtout pas ce qui est en train de se passer comme une réaction négative à ce qu'il vient de se passer" à vrai dire tu n'imaginais toi même pas une seconde que tu allais réagir ainsi. Vraiment, tu es le premier surpris. Mais peut-être que tu dois lui expliquer parce qu'il va sûrement se poser des questions. "Après tout ce qu'on a dit je m'étais déjà fait à l'idée, je me suis dis que c'est bon j'avais compris mais c'est la.. C'est vraiment la, à cet instant précis que je l'ai laissé partir" et c'est peut-être incroyablement indélicat de parler d'un autre alors que tu viens de l'embrasser mais tu lui dois bien d'être honnête non ? Après tout ce qu'il a fait pour toi ce soir. Tes larmes continuent à couler lentement. Tu renifles un coup et à nouveau tes lèvres s'étirent "Ca y est oui.. c'est fini" un rire t'échappes et tu prends une longue inspiration avant d'expirer longuement. Les lèvres un peu tremblantes "Il était plus la. Y'avait que toi et uniquement toi" et ça n'est pas un regret. Le regard rougis et brillant revenant à nouveau sur lui alors que tu caresses ses mains. "Ca fait du bien" même si c'est dur. Ca fait du bien. "Merci.." tu ne t'attendais vraiment pas à ce que ça tourne comme ça mais elle est dingue cette sensation de libération. Cet étaux qui se desserre et qui te permet de pleinement respirer. Putain... c'est.. indescriptible comme sensation. Tu pensais qu'il fallait juste que tu acceptes la situation et que petit a petit tu allais t'y faire et vivre avec. Mais tu ne t'attendais pas à un tel déclique. Si doux et si violent. Si douloureusement agréable. Libérateur. Il faut bien que tout ça s'évacue de ton corps d'une façon ou d'une autre. Les larmes peuvent sembler représentatives de tristesses mais ça n'est pas le cas.

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The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Ven 20 Mai - 2:53 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Un silence, rien qu'une pause improbable dans l'immensité de ce monde arpenté. Une pause, une absence. Le silence. Plus profond qu'il ne l'a jamais été, sa voix qui semble pourtant résonner – litanie pleine de charme qui gronde contre les parois de l'appartement oublié. Il n'a plus d'attention sur pour ce regard qu'il s'était mis à toiser, rien que pour cette étincelle qu'il essaie d'y attiser. Là, curieux, plus intrigué que jamais. Il contemple cette pleine renaissance qui semble s'amorcer, ces fragments de vie qui se sont mis à scintiller. Là, il insuffle cette pleine énergie qui semble parfois à même de lui échapper. Si faible, pourtant si fort pour ces regards qui ont à s'y poser. Il porte les contraintes et les libertés du monde sur ses épaules épuisées. Il porte ces doutes et ces certitudes, Isaac, cherchant silencieusement à tout démêler. Là encore, là plus que jamais. Comme une mission divine qu'on lui aurait concédé – comme pour parfaire les volontiers de ce Seigneur qu'il sait pourtant s'en être détourné. Mais lui, Hazel. Lui. Il est pur, il est candeur, il est bonté – il est trésor de clarté. Il est cette lumière que ce Tout-Puissance a laissé s'échapper – électron libre qui n'aspirait qu'à vagabonder. Une parcelle de l'univers tout entier condenser dans une enveloppe mortelle qu'on a trop abîmé. Les pouvoirs testés, mais inchangés. Prêt à pouvoir l'affirmer, le rictus qui n'a fait que s'accentuer sur les lippes encore serrés. Un silence, rien qu'une pause improbable dans l'immensité de ce monde arpenté. Une pause, oui. Une absence, à peine. Le silence. Les secondes qui se sont figées, paralysées dans cette brève éternité qui s'est imposée. Mais lui, lui qui ose lui revenir, qui ose se redresser. Lui dont les phalanges s'élèvent jusqu'à provoquer ce frisson sur la peau qu'elles tiennent à caresser. Il n'a rien dit, il n'a rien fait. Il est resté, n'a pas bougé. Isaac qui ne fait plus que contempler – qui laisse ce moment lui appartenir puisqu'il l'a provoqué. Hazel en seul et unique souverain de ce dont ces murs pourraient avoir à témoigner. Le silence qui reste, qui persiste. Et lui n'a plus d'attention que pour ce qu'il a su animer. Surprit, pourtant. Prit de court par ce courage empoigné, par cet élan qu'il s'est approprié. Et quand il s'y risque, quand le baiser s'appose qu'il ne cherche pas à briser, il y a ce pauvre muscle essoufflé qui s'est mis à gronder sous les côtes jusqu'à pleinement les malmener. Il y a cette étrange essence qui s'est mise à virevolter, comme un souffle nouvelle pour cet amas de chair en partie nécrosé. Les sens se sont fracassés les uns aux autres, bouleversés. Son existence toute entière s'est mise à se fendiller. En cette chaleur imposée, il croit s'enivrer comme lorsque interviennent ces autres poisons auxquels il s'est trop accroché. La même satisfaction, la même braise qui flirte avec la trachée. Celle dont on le prive finalement, proximité qui prospère quand le souffle peine à se relever. Elles se sont toutes mélangées, ces anciennes et nouvelles pensées. Il y a ce maelstrom improbable qui s'est mis à tout saccager. Et pourtant, il force la conscience à lui revenir, à chercher ce terrain sur lequel reposer. Là, le lourd fracas des secondes qui lui revient, la vie qui bat son plein. Et lui qui s'éloigne, lui dont le sourire intrigue par les teintes qui viennent s'y apposer. Assise retrouvée, les caresses qui s'abandonnent jusqu'aux paumes qu'il n'a pourtant pas lâché.

Viennent alors ces larmes qu'il peine à appréhender, celles qu'il ne parvient pas tellement à justifier. Ce regard qu'il croise, les réponses qu'il essaie d'y trouver. En vain, désemparé – quoi qu'il ne soit pas à même de pouvoir l'avouer. Les doutes qu'il essaie de chasser, le sourire crispé qu'il ne parvient pas à renier. Contemplation silencieuse qu'il fait peser, malgré lui peut-être. L'azur qui continue d'assister au spectacle qui lui est laissé – et les paroles viennent, s'ancrent en cet instant précis pour parfaire tout ce qu'il essayait pourtant de lui faire entendre depuis son arrivé. Trahis sont les sentiments, désorientés dans cet autre monde en lequel il l'a invité à s'avancer. Sans regret, sans douleur à partager – il ne fait que tenir ce rictus que l'âme en vient à un peu plus accentué. « That's it, yes... It's over. » Il y a ce rire qui résonne, cette impression que tout s'éclaire, que tout s'assombrit. Tout et rien. « Ok. » Parce qu'il ne sait pas vraiment quoi dire, syllabe susurrée plus que prononcée. À peine audible, lui qui cherche encore ce qu'il devrait faire pour calmer les potentiels maux qui se sont immiscés. « He was gone. There were you and only you. » Ancrées, ces paroles. Elles se dressent, forcent l'assaut sur les barricades inconscientes de l'être qui tient encore cette place qui lui avait été donné. Là, l'esprit s'égare en quelques rêves, quelques songes isolés. Une autre réalité, une autre vérité – ce courage qu'il observe quant à ces dires que lui ne saurait comment énoncer. Parce qu'il y voit cette véracité que l'endocarde ne peut nier. Et ces remerciements qu'il ose apposer, ce rire qui lui échappe pour y répondre puisqu'il ne s'y attendait pas – il ne sait même plus, Isaac, à quoi il s'attendait. Tout est hors de portée, incontrôlé. Tout n'est que brouillard, tout n'est qu'air pourtant plus léger aux poumons qui cherchent à se gonfler.

Elle est étrange, cette sérénité. Elle prend l'âme et l'endocarde pour cibles, elle s'infiltre jusqu'aux profondeurs ignorées. Il y a ces battements manqués que le muscle atrophié cherche à rattraper ; trop longtemps éteint, immédiatement ranimé. Au point de l'effrayer, c'est un fait. Jusqu'à faire naître ces mille et une questions dans la foulée ; lui qui n'aspire qu'à comprendre, qu'à posséder ce savoir dont il s'était pourtant défait. L'évidence même qui pourrait avoir à gueuler, mais qu'il n'écoute pas, pas même de moitié. « You're a strange man. Qu'il laisse finalement s'élever, la pulpe des doigts qui se risque tout de même à ces quelques tendresses pour taire tout ce qu'il croit lui imaginer. Cette douleur lancinante qu'il ne tenait pas forcément à lui insuffler. In a good way, that must be said, but strange anyway. » Un rire pour ponctuer cette confidence, un souffle amusé – un peu défait de toute cette assurance dont il peut d'ordinaire suinter. Là, une dernière attention abandonnée contre l'une des mains gardée avant de s'en défaire, avant que les pas ne portent jusqu'à ces bouteilles qu'il tient à rallier. Nécessité, besoin qui s'est mis à scander cette requête à la conscience essoufflée. Un énième verre, une nouvelle dose de ce vice adoré. Et ce silence qui revient, plus doux, comme empreint des notes qu'il avait pu jouer avant que tout n'ait à se matérialiser. Elle est plus pressante, cette mélodie, elle est plus vivante, plus sage, plus folle, mais aussi plus sereine. Tout et rien, encore, ces contrastes qui s'abattent les uns contre les autres pour que toutes les frontières connues n'aient enfin à céder. Il l'a libéré, sans avoir pu pleinement l'anticiper. Bien au-delà des mots, des citations qu'il pouvait réciter. Bien au-delà de toutes ces sages paroles qu'il essayait de confier – dans son silence, dans cette ouverture du myocarde asséché, il l'a libéré des chaînes qui continuent de l'étrangler. Celles qui régnaient également sur cette âme qui croit percevoir l'horizon pour la première fois depuis qu'elle l'a abandonné. Étrange alors, en effet, ce sourire qui lui vient à son tour. Il est improbable, cette inspiration qui s'engouffre dans la gorge jusqu'alors serrée. Mais lui, lui qui craint d'avoir à trop en afficher. Lui qui craint les conséquences que pourraient avoir ces visions qu'il pourrait lui concéder. Lui, lui et cette prestance qu'il essaie de retrouver. Hauteur qu'il tente de faire valoir, les épaules qu'il gonfle pour ne pas laisser percevoir que tout l'être semble se métamorphoser. « Can I do something else for you to feel better ? » For me to feel free again, like never before. Fuck. Pincées, les lèvres, les pas qu'il a osé faire pour lui revenir, cette place qu'il trouve à ses côtés finalement ; carcasse que le canapé semble vouloir avaler. La bouteille tendue, offrande parfaite qu'il pense à même d'encore un peu plus le sauver. « I can play the song I made earlier, or just sit there and wait for you to... you know, accept it all. I don't know. Sorry, it's... something new, in a way, for me. I don't regret it, just for us to be clear. It's just... yeah. » Un haussement d'épaules, cette espèce de légèreté qu'il essaie de pleinement embrasser. Ce rire, encore, qu'il laisse lui échapper – un peu penaud maintenant qu'il s'est exprimé.                





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