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 Chaos addict > Isaazel

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
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▬ Mer 16 Fév - 4:57 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
You may say I'm a dreamer... But I'm not the only one... Les yeux dans le vide, allongé sur ton lit, les écouteurs dans les oreilles, te voilà encore perdu dans tes pensées. Deux semaines que t'enchaines les chansons déprimantes et nostalgiques, comme pour être sûr de te sentir encore plus mal. Pas faute d'avoir des amis qui font tout pour te changer les idées et prendre soin de toi. Et tu leur en est très reconnaissant. Il est vrai que ça n'a pas été que des échecs. Ils t'ont fait sourire. Ils t'ont permis, par moment, d'avoir l'esprit ailleurs. Mais t'as aussi besoin de te retrouver seul par moment. Même si t'as façon de te changer les idées à toi elle est plus.. dangereuse ? Moins approuvée en tout cas. Mais pour toi c'est juste différent. Ca t'envoie ailleurs l'espace de quelques instants. Certaines pilules te font découvrir des sensations qui t'aurait jamais vécue sans les avaler. Et t'es friand de ça. Les nouvelles sensations. C'est pour ça que t'as toujours été du genre à tester tout un tas de types de drogues différentes plutôt que de rester accrochée à l'une jusqu'à en devenir addict. Peut-être bien qu'au final t'es addict au chaos. Que t'y retourneras toujours quoi qu'il arrive. Pourtant cette pause amoureuse t'avais fait le plus grand bien, t'avais pas ressentis le manque. Jusqu'à ce qu'il parte, et la ça t'était revenu en pleine gueule. Ta musique est interrompue par un bruit de notification. Un bruit qui t'était devenu insupportable à un moment parce que t'en entendait non stop avant de désactiver les notifs. Quand t'as voulu arrêter avec tout ce délire de célébrité et de notoriété sortie de nul part t'as remis ton compte en privé. Tout ça c'est pas pour toi, être anonyme te convient très bien. T'as passé des jours à faire le tris pour n'avoir que les personnes que tu connais qui suivent ta page. Depuis t'es plus tranquille. T'attrapes ton portable pour regarder de qui vient le message et t'hausses les sourcils. Surpris. Tu ne t'y attendais pas du tout. Dernièrement on te contactait surtout pour s'assurer que tu ailles bien ou te réconforter mais lui il est pas au courant de tout ça. Tu lis son message et tes lèvres s'étirent légèrement. De retour en ville et pour de bon. Tu ne l'as fréquenté qu'occasionnellement Isaac. Quand il venait en vacances ici dans sa putain de grande baraque. Chaque fois que vous vous êtes vu ça a été particulièrement spécial. T'es curieux de le revoir. Et peut-être que ce soir t'as envie de voir quelqu'un qui sait pas tout ce qu'il s'est passé. Te rappelant de son amour pour les envolées littéraires tu parcours internet à la recherche d'une phrase sympa pour répondre. L'une d'elle t'inspire, alors tu l'écris et lui envoie “La hardiesse ne s’étonne jamais, elle se nourrit d’espérance, et trouve son divertissement dans les rencontres et dans les périls.” est ce qu'il comprendra par là que tu comptes venir à sa rencontre ? T'es toi même un peu trop à l'ouest pour être sûr de comprendre ce que tu envoies. Mais tu te lèves. Pour la première fois depuis ce départ qui fait ton drame tu choisis de te faire beau. Tu t'en accordes le temps. Motivé, t'es bien partit. Tu le sens bien, jusqu'à ce que tu ouvres ton tiroir à lingerie. Tellement de lingerie.. que tu as acheté pour plaire à Liv. Bon parce que tu aimais aussi mais tu te rappelles son regard chaque fois qu'il te voyait dedans. Ta gorge se serre et tu luttes. Tu forces pour ne pas tout laisser tomber. Tu te forces à surmonter parce que t'es fatigué de t'effondrer. T'enfiles un tanga avec des porte-jarretelles que t'accroches à des bas résille. Quand tu te regardes dans le miroir tu te trouves déjà plus beau. Pas dessus tu enfile une petite jupe bordeau taille haute qui t'arrives au dessus des genoux. Pour aller avec t'enfile un croc-top à manches courtes. Tu prends le temps de peindre tes ongles en noir et de contourner tes yeux. Tu les habilles aussi d'un peu de phare à paupière sombre et brillant ainsi que de mascara. Puisqu'il ne fait très chaud dehors tu prends tout de même le temps de te couvrir de ta petite veste noire légère et fluide qui te descend jusqu'aux cuisses. Pour finir t'enfiles des claquettes qui détonnent complètement avec le reste de ta tenue, par flemme de te balader en talons hauts. Cette fois tu pars. T'as droit à quelques sifflements le temps de rejoindre le bus, puisque pour l'instant t'as plus de voiture fonctionnelle. La aussi y'a des regards qui se perdent sur toi. Pas forcements flatteurs, parfois dégoûtés, mais ça fait longtemps que tu as arrêté de faire attention à tout ça. Le seul regard qui t'importait t'es pas prêt de le recroiser. Tu descends du bus. Parcours les quelques rues qui te séparent du palace. Tu pourrais tellement pas vivre seul dans un truc aussi grand. Tu sonnes, une fois longtemps puis trois fois de suite moins longtemps, parce que ça t'amuse. Ca fait comme une petite musique. Quand la porte s'ouvre t'écarte les bras et ton sourire s'étire. Visage retrouvé à ta mémoire. Pas que tu l'ai oublié mais simplement que ta mémoire semble vaseuse dernièrement. Il a les yeux tellement bleus, perçants. Des yeux qui ne t'ont encore jamais vu habillé de la sorte d'ailleurs il te semble. "Et si tu me faisais croire au destin !" t'as peut-être un peu fumé tout à l'heure d'accord. T'y vas au culot, ça se trouve il ne s'attendait même pas à te voir. Et toi t'es la à faire comme si tout était normal et à t'incruster. Oops ? Bon au pire, tu ferais demi-tour. T'es pas du genre à faire du forcing si les gens ne veulent pas de toi. Mais c'est vrai que tu ne t'es pas posé la question avec lui. Peut-être parce qu'à chaque retour de ce dernier en ville vous aviez su, sans détour, retrouver une complicité étrange et enivrante.

Croc top / jupe / lingerie

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Ven 18 Fév - 2:05 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Déchet. Liqueur traîne et imbibe les draps. Il s'est échoué, Isaac, sur la beauté de quelques linges jusqu'alors maculés. Il a abandonné toute la grandeur, toute cette magnificence pour pleinement s'y laisser drainer – là, en ces quelques noirceurs qu'il aspire à davantage embrasser. Paria qu'il est devenu pour le nom porté ; qu'importe, l'intérêt est ailleurs que dans cette lignée qu'il aurait dû préserver. L'amour se trouve dans ces quelques lignes qu'il croit avoir écrit, celles sur lesquelles les prunelles s'attardent quand les lueurs viennent les embraser. Oh, il peine à se redresser – écrivain raté. Les membres sont encore engourdis de cette ivresse qui s'était imposée, de ces substances qui l'ont d'ores et déjà trop empoisonné. Un souffle, une plainte dans la manière dont il s'active. Les lumières encore pleinement allumées déchirent les rétines qui peinent à s'y accommoder. Il veut les fuir, tente une nouvelle plongée contre les oreillers avant que la carcasse n'échappe à ce confort qu'il avait visiblement su trouver. « Noooo... Not the... carpet... » Il se plaint, à lui-même. Il se plaint de ce désastre orchestré par un destin déçu et mal intentionné. Les lits des hôpitaux avaient au moins le luxe de ces barres sur ses flancs. Stabilisé dans sa démence – mais pas ici. Il est libre, loin des tourments de quelques excès mal gérés. Il est libre – et le téléphone sonne qui lui rappelle que cette réalité-là n'est pas rêvée. Il rampe, de moitié. Il rampe jusqu'à l'objet qui s'anime, qui résonne ; qui fracasse l'esprit en vérité par ces tonalités qui grondent et fissurent les quelques stabilités qu'il s'était trouvé. Le grondement est sourd du corps qui retrouve le parquet pour s'y étaler. Mais les prunelles s'y attardent, les phalanges tremblent à ouvrir ce message qu'on vient de lui délaisser. Il peine à lire, s'y concentre par deux fois pour pleinement analyser ces mots qui lui sont dédiés. Hazel. Et le sourire s'installe qu'il ne peut parer. Il vient, s'ancre sur les traits cernés pour les illuminer. « You little fucker, you did do your homework after all... » Un rire qui résonne dans l'immensité des lieux. Un rire sur lequel il essaie de se relever finalement. Une douche, de quoi pouvoir se présenter. Les lieux réclamés vers lesquels il se traîne pour s'enfoncer sous l'eau gelée. À en hurler, en vérité. Il gueule, à pleine voix, puisque le sursaut est puissant qui ranime la conscience ensuquée. Une minute, deux – une bonne dizaine en vérité. De quoi rafraîchir les esprits, de quoi pouvoir recevoir celui qu'il n'a pas vu depuis... une éternité ? Peut-être, il ne sait plus – sa notion du temps s'est détériorée, tout autant que sa pleine et entière lucidité. Plus à même de retrouver sa hauteur, plus à même de servir cette ancienne et éternelle image possédée. Maigre tissu qu'il a enfilé, pantalon remonté avant que le séjour ne soit retrouvé. Là, il guette les alentours. Les verres traînent, les livres sont partout – la bibliothèque dévalisée, si vide puisque tous les ouvrages ont été ouverts et parcourus dans une démence qui lui a échappé. Il a soupiré, abandonné l'idée de faire un peu de place sur ces malheureux canapés.

Qu'importe, qu'importe puisque la nécessité est ailleurs.
Ce bar qu'il a déjà regagné. Ce verre qu'il a déjà sorti.
Rempli.
Et la mémoire qui rappelle cette visite à arriver.
Ce deuxième contenant qu'il imbibe d'un ambre sophistiqué.

Patient jusqu'à ce que cette voix n'ait à s'imposer. Patient jusqu'à ne pas pouvoir réprimer ce sourire qui lui vient devant ce spectre qui s'est aussitôt rappelé. « Destiny ? Really... ? My God... Grow up a little, you fucking fairy. » Il a levé les yeux, haussé les sourcils de désarroi. Le destin, il est perfide et de toute évidence déjà écrit. Ils ne font que suivre, pauvres pantins, un fil qui leur est inconnu mais qui leur appartient. « There is no fucking destiny you can change. It's already written, unless you like Shakespeare. » Un haussement d'épaules, les doigts fins qui s'emparent déjà de ce qu'il avait préparé. Il contourne le comptoir, s'empresse de rejoindre cette présence à qui l'offrande est laissée. « Do you like his things ? » Curieux avant que le dos ne soit tourné, avant qu'il n'aille s'approprier un semblant d'espace sur les sofas encombrés. Là, l'une des bouteilles qu'il dégage, qu'il envoie sur l'un des tapis à ses pieds. Si défait des normalités, si loin de toute banalité. « He wrote : “It is not in the stars to hold our destiny but in ourselves.” The stars... Those bitches who can explode even before you've to cry 'cause you're born. Fucking liar with a pathetic hope. Na, you can't escape it, but you can mess with him. » Les bras qu'il a levé, écarté – son destin, encore, qu'il pense pouvoir emmerder en suivant des sentiers qui ne devraient pas lui être réservés. À moins qu'il n'ait jamais fait que suivre les anticipations de quelques moires taquines aux sourires carnassiers. Ça mérite réflexion, c'est un fait, et l'idée s'ancre quelque-part dans l'esprit du blond qui s'est affalé. « Anyway, you can trust in it. Look, it drove me to your path. » Lui, l'arrogant. Lui qui s'imagine centre du monde – centre de son monde, et c'est un fait. « Whatever happened to your shitty life, you were meant to come here, drink that glass annnnd... enjoy a pure moment of bullshit with... well, with me. That... that you can't ignore. » Maigre rire qui lui échappe, plutôt fier de cet enchaînement qu'il vient de lui détailler. Le destin, encore. Le destin qui l'aurait forcé à se hisser jusqu'aux hauteurs où régissent désormais folie et débauche réunies. « “There's nowhere you can be that isn't where you're meant to be...” ; John Lennon's crap. Try to remember it. » L'index qu'il a levé, comme un ordre qu'il vient lui adresser. Les prunelles si claires qui s'ancrent enfin sur ce fantôme rappelé. « How you doing ? »     





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ambrosia
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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 18 Fév - 3:08 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Quand les portes de son antre s'ouvrent tes yeux se posent sur un tel bordel que t'as l'impression de rentrer dans ton propre esprit. Quelque part ça te fait te sentir un peu comme chez toi, t'es pas dépaysé malgré le luxe du lieu. Ca sent la débauche et c'est peut-être bien tout ce que tu recherches en ce moment. « Destiny ? Really... ? My God... Grow up a little, you fucking fairy. » tes prunelles, à nouveau, se posent sur le blond et un petit rire secoue ton torse. Rare rire qui, ses derniers temps, n'est provoqué par tes nerfs épuisés. "Oh deary.. La fée clochette ne s'épanouit qu'au pays imaginaire" le pays où l'ont ne grandit pas. Parce que tu resteras peut-être éternellement cet enfant. Cet enfant que tu ne te souviens pas avoir été. Que tu passes ta vie à essayer de retrouver. Et la réalité c'est que tu écouteras toujours plus ton enfant intérieur que le vieux sage qui veut ton bien. « There is no fucking destiny you can change. It's already written, unless you like Shakespeare. » Tu n'es pas si connaisseur que lui, loin de la. Ton temps tu le gaspilles dans le plaisir immédiat et si l'envie te venait de te torturer l'esprit il te suffirait de regarder autour de toi. Parce qu'autour de toi bien des problèmes gravitent sans que tu n'ais à aller les chercher. Tu t'empares du cristal tendu. Poison auquel tu ne diras certainement pas non. « Do you like his things ? » les écrits de Shakespeare ou bien le destin ? Parce qu'en réalité tu n'as jamais été foutu de lire aucun des deux. Tu n'as pas encore répondu qu'il te tourne le dos et continue dans sa lancée. Tu ne pourrais oublier une telle personnalité que la sienne. Tout un personnage. Scène de théâtre qui se construit sous ses pieds. Spectateur gratuit que tu deviens. Il a quelque chose de fascinant tu dois bien le reconnaitre. Tu n'imagines pas un instant qu'on puisse s'ennuyer en sa présence « He wrote : “It is not in the stars to hold our destiny but in ourselves.” The stars... Those bitches who can explode even before you've to cry 'cause you're born. Fucking liar with a pathetic hope. Na, you can't escape it, but you can mess with him. » faire chier ton destin ? C'est peut-être bien la seule raison qui te donnerait envie d'y croire. Mais ton esprit a toujours refusé l'hypothèse qu'à l'avance tout soit écrit. Tu refermes la porte et retire ta veste que tu pose sur le dossier d'une chaise. Tu retires également tes claquettes, slalomant entre les bouteilles pour t'avancer vers le canapé où il s'est installé. « Anyway, you can trust in it. Look, it drove me to your path. » c'est ça que t'as voulu entendre quand t'as posé la question. Tu voulais juste te dire que vous deviez vous retrouver à ce moment la. Qu'il revenait en ville maintenant et que t'avais besoin de se retour pour équilibrer ce changement négatif que la vie t'avait imposé. « Whatever happened to your shitty life, you were meant to come here, drink that glass annnnd... enjoy a pure moment of bullshit with... well, with me. That... that you can't ignore. » comment savait-il que ta vie était merdique en ce moment ? Quoi que.. Peut-être que ça se lit sur ton visage.. ça ne serait pas si surprenant. Tu dégages à ton tour ce qui encombre le canapé afin de pouvoir poser, à ses côtés, ton illustre postérieur. Tu te laisses aller contre le dossier, te vautrant même un peu, et l'une de tes jambe vient se croiser sur la deuxième « “There's nowhere you can be that isn't where you're meant to be...” ; John Lennon's crap. Try to remember it. » tes lèvres s'étirent. Pour une merde il semble pourtant lui donner sens, vu cet index qu'il pointe vers toi tel un professeur. Tu relèves ensuite tes yeux sur ceux qui daignent enfin te regarder « How you doing ? » Regard que tu détournes pour finalement revenir à ce qu'il disait juste avant "C'est marrant, quand j'ai reçu ton message j'écoutais du John Lennon" va-t-il te rétorquer de manière évidente que c'est justement le destin, une fois de plus ? Tu bois enfin une première gorgée de ton verre avant de le lever devant tes yeux pour regarder la couleur du liquide, essayant de deviner ce que t'es en train d'avaler. Peu importe au final, t'es prêt à t'enfiler tout ce qu'on te donnera. Tu bascules ta tête en arrière contre le haut du dossier pour étirer ta nuque "J'suis pas d'accord avec toi" mais t'aimes bien ça. T'aimes bien que vous n'ayez pas forcément le même point de vue. Après tout c'est en opposant deux avis qu'on évolue. "J'arrive pas à me dire que tout est déjà tracé, qu'on a aucune emprise la dessus, qu'on ne peut rien y changer" cette option te paraît trop déprimante "A quoi bon prendre des décisions si au final elles ne sont pas les tiennes ? Si, quoi qu'il arrive, t'arrivera toujours au même point définit à l'avance ?" t'arrives pas à te dire que cette rupture était inévitable. Que l'erreur que t'as faite tu n'aurais pu l'éviter. Que quoi que tu fasses ça aurait fini comme ça "C'est trop facile.. Trop facile de se reposer la dessus pour se déculpabiliser" le regard perdu dans le vide. T'as pas d'autre choix que d'assumer. Parce que rien ne t'as forcé à faire ce que tu as fait. T'as pas été guidé par une force divine. Et ce qu'il s'est passé c'est pas le karma, seulement la conséquence de ce que t'as fait. Tu soupires longuement, sans même t'en rendre compte. Mais tu reviens à la réalité et repense à ce qu'il t'as dis sur le fait que vos routes se rejoignent à nouveau aujourd'hui. Ta tête, cette fois ci, bascule sur le côté pour le regarder, toujours appuyée contre le dossier "C'est pas le destin qui t'a mis sur mon chemin. J'ai frappé chez toi parce que je l'ai choisi, parce que j'avais envie de te voir" et parce que lui a fait le choix de te prévenir de son retour. Voilà ce que c'est. Vos choix. Votre décision. Tu refuses de croire que tu n'as pas de libre arbitre.

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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 22 Fév - 2:15 ▬



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Il a osé – la question qui ferme plus ou moins les traits qu'il s'était mis à détailler. Les sourcils se sont froncés, l'âme essaie de pénétrer celle qui fuit, celle qui s'éloigne pour en revenir au dernier homme cité. Il a laissé ses paroles lui échapper, ce rire soufflé qui vient accentuer ce pathétisme qu'il a désigné. Non, aucune affection pour celui de qui il tient les derniers mots énoncés. Sa vision étant plus différente, plus violente et à la fois plus... transformée. Les substances à accuser, l'alcool en raison à cet esprit aliéné. Mais il l'écoutait quand le message est tombé – ce destin, petit salopard qui s'amuse à vouloir revendiquer ses droits et sa liberté. Il a écarté les bras, Isaac, comme pour parfaire ce qu'il cherchait à prôner ; ou peut-être était-ce l'inverse ? Qu'importe, la mémoire déjà bien acculée par ces effluves qui viennent s'y apposer. Instabilité parfaite qu'il laisse si aisément s'ancrer pour que les songes soient sereins, loin des tourments qui auraient pu avoir à le trouver. Loin de la réalité. Loin des vérités – cet autre monde arpenté pour taire les normalités dont on l'a destitué. Lui, l'enfant de l'absurde. Lui qui laisse cet invité s'installer, qui le laisse prendre place en cette demeure où mille vices semblent encore traîner. La corruption des sens y étant plus accrue que dans n'importe quel autre lieu que celui-là aurait eu à visiter. L'enfer même des bien-pensants, l'enfer trop craint de ceux que l'aube caresse quand la nuit s'étiole ; quand eux ont à laisser la vue se brouiller pour Morphée et ce pouvoir qu'il peut posséder. Et s'il détaillait encore cette silhouette qui s'est approchée, le voilà qui y laisse peser les prunelles d'un bleu fatigué – mais intrigué. Il n'est pas d'accord, la belle affaire. Les justifications manquent, qu'il parle, qu'il énonce les raisons – celles qu'il essaiera de briser, celles pour lesquelles des citations pourraient encore être prononcées. S'en vient cette croyance offerte au libre-arbitre. Non, rien a changé. Hazel est toujours l'optimiste qu'il fut auparavant malgré ces traits marqués et cet air égaré. Puis viennent les questions, les suppositions. Ces interrogations qui hantent certaines vies jusqu'à faire frôler la démence à ceux qui tiennent à s'y risquer. Pourquoi croire en une liberté quand les poignets sont d'ores et déjà liés ? Parce que l'humain est menteur et assoiffé de ce qu'il ne peut posséder et, il a raison sur ce point ciblé, c'est trop facile. Assez facile pour être abordable en sachant les Hommes lâchent par nature malgré les élans de courage parfois empoignés. Et il soupire. Il tient encore ce silence. Il pense, Hazel, à n'en pas douter. Il pense et ça commence à pleinement l'intéresser. Il pense encore jusqu'à rattraper son regard, jusqu'à pouvoir le toiser ; et lui n'a pas failli, lui l'a tenu, comme persuadé que les choses pourraient devenir plus intrigantes encore que ce qu'il s'est risqué à imaginer.

« I knocked to your door because I chose it, because I wanted to see you. »
Le sourire qui vient s'ancrer contre les lippes.
Ce rictus qu'il ne tient pas à parer.
Il est sincère, vrai malgré tous les masques qu'il aurait pu avoir à porter.
Sincère.
Parce qu'il est l'une des rares personnages à l'apprécier.
Pour ce qu'il est ; pas pour ce que le nom pourrait avoir à revendiquer.

« You're here 'cause it was written that way, fucking fairy. » Qu'il répète en l'imitant, la nuque qui embrasse le dossier du sofa dans lequel il s'est enfoncé. Sans en lâcher l'ébène tourmenté qui lui fait face, ces prunelles qui semblent en cacher bien plus qu'il n'espère le montrer. Parce qu'il se souvient, Isaac, de cet éclat qui y avait régner fut un temps. C'était hier, avant-hier – qu'importe puisque la notion des âges s'est perdue. C'était hier, avant-hier – il se souvient trop parfaitement de ces fois où ils se sont vus. « But... fuck, you tricked me. » Parce qu'elles lui reviennent, ces quelques phrases. Elles s'imposent d'elles-même contre l'encéphale pour défaire ce qu'il essayait d'imposer comme vérité. Ainsi se dérobe le pilier des certitudes sous le beau discours qu'il s'était risqué à proclamer. « It is your choices and decisions that determine your destiny. » Et il soupire, il se met à gueuler. Juron emblématique des américains qui essaient de nier s'être fourvoyer. Là, avant ce rire qui parvient à s'installer. Avant cet éclat qui rappelle cette glorieuse vitalité entre ces murs où les péchés abondent et fleurissent sans être avortés. Le verre qu'il lève, cette trop grande gorgée qu'il déverse contre la trachée qui se calcine, qui s'abreuve au poison qui vient y caresser. Une grimace, un souffle délaissé. Il s'est redressé, Isaac. Il s'est à peine relevé, la bouteille guettée du coin de l'oeil avant que son attention n'y soit rattrapée. Là, il s'abandonne à la curiosité qui fait défaut dans l'esprit embrumé. « So, tell me, pretty girl... What is it who determine your destiny to come here ? » Pourquoi s'y risquer en sachant tout ce qu'il pourrait avoir à lui imposer ? Hors cette verve, hors cette débauche qu'il peut si aisément partagée. Pourquoi se perdre dans l'antre du mal quand toutes les lueurs d'un monde trop bien éclairé pourraient être à portée ? « You were bored to the point of remembering that real life is somewhere else, far from what they hope to make you watch ? » Ailleurs. Dans ce monde méconnu qu'il persiste à alimenter. Cet univers qu'il redécouvre lui-même à chaque jour qui s'élève – comme s'il n'était voué qu'à tout recommencer. Encore et encore, jusqu'au souffle dernier. Une vie simple et silencieuse où toute beauté réside en ce qu'il connaît mais qu'il persiste à adorer – parce qu'il oublie, parce qu'il ne tient pas à tout accrocher contre cette mémoire qui pourrait encore s'en émerveiller.      





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▬ Mar 22 Fév - 13:49 ▬


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w/ ›› @Isaac Wrynn
Chaque fois qu'il a croisé la route d'Isaac il a voyagé sans quitter la ville. Parce qu'il a ce don le blond, celui de l'envoyer ailleurs à travers les mots. Tant de page qu'il a lu, bien plus que lui. Culture immense et esprit différent. C'est ça que tu aimes. Cette façon de penser, d'aller au fond des choses, de creuser, de philosopher. Tu aimes philosopher aussi. Tu sais qu'avec lui tu peux te perdre la dedans, vous en êtes capable toute la nuit. Et encore une fois il t'envoie bien loin. Tu voyages même à travers les cieux, vous voilà à parler de destin. Sujet que tu as toi même lancé en fin de compte. Mais malgré les belles paroles de ton ami tu n'arrives toujours pas à y croire. Faut dire que tu lui as demandé de te convaincre de quelque chose à quoi tu n'as pas envie de croire. De base, ça t'amusait juste de te dire que c'était le destin qui l'avait fait revenir pile à cet instant la. Peut-être au moment où toi t'en avais le plus besoin. Mais quand il a lui même formulé cette pensée à voix haute. Cette pensée qui était la tienne en sonnant à sa porte. Alors tu t'es rendu compte que tu avais tout faux. Non, ça n'est pas le destin. Un heureux hasard qu'il soit revenu à cet instant. Comme un hasard de chaque jour. Mais t'aurais pu ne pas venir. Si tu t'es retrouvé ici c'est parce que t'as choisi de venir. Rien ne t'y forçais. Pas même un petit ange qui t'y aurait forcé à coup de pieds au cul histoire que tu ne foutes pas en l'air ce que Metatron, scribe de Dieu, avait écrit pour toi. Faut dire que tu n'y crois pas en dieu. Non ta seule croyance divine penche pour la réincarnation. Tu penses que l'âme survie au corps et revient sous une nouvelle forme. C'est pas pour rien que t'es convaincu que Leaf et toi êtes âme sœur. Ca n'est pas juste pour rire tu le penses vraiment. La connexion entre vous le premier jour a été telle que t'es persuadé que vous vous connaissez déjà. Vous ne faites que vous retrouver vie après vie, d'une façon puis d'une autre pour vous aider à avancer et évoluer. Et t'es persuadé qu'il y a plusieurs âmes que tu croises de vie en vie. Peut-être qu'Isaac en est une aussi, qui sait ? C'est amusant de s'imaginer quels pourraient être vos liens dans une autre vie. Auriez vous été frères ? Sœurs ? Deux amis ? L'un enfant de l'autre ? Deux amants ? Deux copains de misère faisant la révolution ? Deux sorcières brûlées sur le même bûché ? Tant de possibilités. Mais il y a certaines personnes comme ça qui te donnent cette impression, celle que ton âme se dirige vers une autre parce qu'elle la reconnaît. « You're here 'cause it was written that way, fucking fairy. » ton sourire s'étire. C'est amusant d'avoir l'air si terre à terre sur un sujet qui ne l'est absolument pas. Mais non. C'était pas écrit. Pas d'après toi. C'est toi qui l'a écrit en prenant cette décision. A son tour le poète laisse aller sa tête en arrière contre le dossier avant de la tourner vers toi. Alors vos regards s'entrechoquent. Il a des yeux exceptionnels. Perçants. Intrigants. Tu l'observes, les oreilles toujours attentives « But... fuck, you tricked me. » encore une fois tes lèvres s'étirent légèrement, même tes yeux se plissent un peu sous l'amusement « It is your choices and decisions that determine your destiny. » tu es surpris qu'il change d'avis faut bien l'admettre. Mais oui c'est ce que tu crois, et que du coup le mot destiné ne veut plus rien dire. Tu sursautes légèrement quand il gueule avant de te mettre finalement à rire toi aussi en le voyant rire. Contagieux qu'il est avec sa spontanéité rafraichissante. Tu le suis du regard quand il se redresse, toujours parfaitement avachis toi même « So, tell me, pretty girl... What is it who determine your destiny to come here ? » tu ne vas pas y échapper hein c'est ça ? Tu te disais que le fait qu'il ne sache pas allait changer. Mais t'es naïf à avoir penser qu'une personne à l'œil aussi aiguisé ne pourrait pas capter que quelque chose est différent de d'habitude. Evidemment que ça doit se voir. T'es pas très doué pour faire semblant. T'as pas réellement essayé d'ailleurs. Non ce que t'as essayé de faire c'est d'aller mieux. C'est tout ce que tu peux faire. Tout ce que tout le monde veut que tu fasses. « You were bored to the point of remembering that real life is somewhere else, far from what they hope to make you watch ? » Ils ? Qui ça ils ? "Par ailleurs tu veux dire chez toi ou bien dans ton monde ?" celui dans lequel tu aimes être entrainer. Tu souris doucement, peut-être tristement "Non je m'ennuyais pas" t'es pas venu ici pour passer le temps. T'es pas venu ici par un quelconque dépit. Tu sais pas s'il demande ça parce qu'il en serait surpris mais t'es venu parce que ça te fait plaisir de le voir. Quand à ton état.. "Mais t'as peut-être raison sur un point. Je fuis peut-être un peu ma vie" parce qu'en ce moment elle ne te convient pas "A cause de la chose qui a probablement fait couler le plus d'ancre. Un chagrin d'amour.." un vrai, un grand. Tu relèves les yeux sur lui. Tu te demandes à cet instant s'il va lever les yeux au ciel et théoriser sur l'amour. Ou peut-être qu'il va te sortir quelques beaux couplets sur ce sentiment si puissant ? T'en sais rien en fin de compte. Mais t'es pas venu chercher de la pitié en tout cas. Tu finis ton verres. Un rire qui t’échappe, nerveux peut-être "La putain de fée va devoir apprendre à voler sans ses ailes. En tout cas j'ai pas envie de marcher, je veux retourner dans les airs, c'est la que je me sens le mieux" c'est quelque chose qu'il peut comprendre ça non ? Il connait, perché lui aussi, il ne doit pas avoir si souvent un pied à terre. "Et toi alors ? T'es revenu ici parce que tu t'ennuyais et que tu voulais retrouver la débauche ?" même question quelque part. Au vus de l'état du lieu la débauche il l'a retrouvé en tout cas. Et t'es loin d'émettre le moindre jugement la dessus.

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Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Jeu 24 Fév - 0:32 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Curieux avisé. Curieux qui tient à tout s'approprier, qui jubile à l'idée de pouvoir encore s'y risquer. Les mots sont là qu'il pourrait encore lui donner, ceux qu'il récite parfois par envie, parfois par réflexe – bien souvent par nécessité. Le besoin de rappeler ce qui encombre l'esprit, ce qui le ronge sans qu'il ne puisse y parer. Cet ailleurs, par exemple. Cet ailleurs qu'il s'est risqué à désigner. Ici et nulle part. Ailleurs et partout. Qu'importe, loin de cette réalité qu'ils ont à braver – celle qui fracasse trop souvent la lucidité jusqu'à pleinement l'annihiler. Les orbes claires y restent, elles s'abandonnent aux traits qui lui sont donnés d'observer. Elle vient, cette réponse – ou plutôt cette question. Elle s'appose entre ses mains, fin filet d'air qui serpente jusqu'à la conscience pour s'y inscrire. Ailleurs. Ailleurs, c'est ici. Ici, c'est son monde – c'est chez lui. Les deux sont indissociables. Et le sourire s'ancre qu'il ne pare pas. Non, la courbe qui se dévoile, qui laisse supposer ce qu'il pourrait avoir à répondre. Elle est parfaite, elle sous-entend bien des choses, bien des faits. Mais celle qui y répond à cette étincelle de tristesse qui y réside, comme une amertume bien ancrée que rien ne saurait effacer – pas même toutes les bouteilles qui règnent derrière lui en cet instant précis. Curieux avisé. Curieux intéressé. Non, il ne s'ennuyait pas – mensonge qu'il voudrait pouvoir clamer. Ainsi, il s'est accoudé sur le comptoir. Patient qu'il peut être, Isaac. Le temps qu'il lui laisse – qu'importe ce dernier, il n'est qu'éphémère, la vie n'est qu'entièreté sans repère à laquelle il faut simplement s'habituer. Il laisse ces secondes s'effondrer, ne cherche même pas à les presser. Il a le teint des égarés, la moue des pécheurs qui se sont perdus, naufragés. Gatsby devant sa lumière verte avant que la balle ne transperce ce cœur trop empli d'espoir et de volonté. Le voilà qui énonce enfin la nature de cette noirceur qu'il semble avoir traîné avec lui. Il fuit, Hazel. Il fuit cette pauvre petite vie qu'est la sienne, il fuit cet abandon qu'on lui a imposé – à n'en pas douter. Curieux avisé. Un chagrin d'amour qu'il dépeint et lui qui ne peut que rouler des yeux à l'entendre ainsi l'exprimer. Pourtant, le silence règne. Le respect qu'il lui offre, l'une des rares âmes qui soit à même de se l'approprier. Le respect, il a une connotation tellement différente pour l'homme qu'il est venu trouver. Non, il ne fait qu'écouter, que sourire à ce qui lui est donné. Cette volonté de voler, de s'éloigner encore un peu des enfers qui semblent à même de pouvoir l'aspirer. Oh, il pourrait s'y risquer s'il le souhaitait. Il ne suffit que de s'y abandonner. Il ne suffit que d'ouvrir un peu plus l'esprit pour le laisser s'échapper. Et s'il manque de le faire entendre, la question résonne qui accapare le flot de paroles qui menaçait de s'extirper.

L'ennui ou la débauche ?
Les deux se valent, les deux peuvent être la raison principale.
Il a rigolé, Isaac. Il a laissé ce maigre son s'extirper.
Les pas sont lents qu'il brave pour lui revenir, les mains chargées de ces bouteilles à vider.
Là, l'attention donnée. Captivé qu'il en devient pour cette présence sur son canapé.

« Both. » Pour être honnête, pour lui offrir cette véritable et belle sincérité qu'il tient réellement à lui concéder. Pas de citation cette fois, rien que ses propres mots – aussi tristes soient-ils en un sens. « I was bored, so I came here. In that shitty city 'cause here is what I need to be myself. » Confession offerte, sans avoir à forcer. Là sont ces motivations à avoir risqué tant de route jusqu'en cet appartement réquisitionné. « Is that not what we all want in the end ? » La question qu'il pose à l'attention de celui qui se tient à ses côtés. La posture qu'il vient imiter, son verre qu'il remplit encore dans la foulée – celui qui n'a même pas été terminé. Là, les effluves de cette débauche qu'il était venu retrouver. Là, ce besoin de s'enivrer pour que les choses soient plus simples, plus belles, plus aisées. « To be ourselves ? » Le sourire s'imprime, revient. Il a cet autre éclat, comme un semblant d'humanité derrière l'automatisme de son arrogance qui d'ordinaire surplombe bien des émotions soulevées. Un souffle, finalement. Rien qu'un filet d'air pour expier tout le sérieux de ce qu'il vient de prononcer. Non, ce n'est pas dans ses habitudes. Il s'en défait, d'ordinaire de ces situations. Gosse qui ne semble pas avoir grandit. Gosse qui traîne encore en d'anciennes années qui, sans qu'il ne puisse pleinement le voir, se sont d'ores et déjà écoulées. Il tique, s'en redresse. La prestance qu'il retrouve, cette hauteur trop perchée qu'il sait si bien tenir depuis que l'esprit s'est ainsi fissuré. « You have to be yourself, Haz, and then everything will be fine. » Il a appuyé ces dires, faisant allusion à ce qu'il peut avoir prononcer. Qu'importe, en sa tête, qu'importe cet amour éphémère qui s'est envolé. D'autres pourront lui venir, d'autres s'imposeront avant que les paupières n'aient à se fermer. Oh, il n'en doute pas puisque cet ami à l'attrait des sentiments bien plus développé que celui qu'il peut lui-même posséder. Et là, ça lui vient. Là, il s'est redressé, précipité sur la table pour y chercher l'un des livres qu'il a déjà malmené – des pages arrachées. Il cherche, il contemple. Il cherche, les rétines embrumées qui parviennent tout de même à accrocher ces quelques phrases qu'il tenait à lui donner. « “I had to heal… I had to stop trying to nourish my present life with expired moments. I had to move on… So that I could experience new love without being afraid of old pain.” » Théâtrale, encore. Théâtrale à la manière dont il a récité ces quelques paroles sensées. Le livre qu'il lui tend, qu'il délaisse entre les paumes où sont visiblement tombées bien des perles salées.       





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ambrosia
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 24 Fév - 21:01 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
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Rien. Remarque qui ne vient pas. Aucune taquinerie, il ne te charrie pas. Tu t'y attendais pourtant. Tu l'attendais la pique cinglante qui relèverait le pathétisme de se laisser dévaster par un sentiment tel que l'amour. T'es un peu surpris faut bien l'admettre. Mais agréablement surpris. Parce que même si t'adore entendre Isaac partir dans de grandioses tirades, tu vis beaucoup trop mal la situation pour que ça ne te blesse pas un peu qu'on se moque ouvertement de tes états d'âme. Non il n'a rien dit. Même si t'as vu son regard rouler vers le ciel de son monde, il s'est tenu. Et pour ça tu l'en remercie. Ça t'évite de t'étaler sur le sujet en plus. Il avait voulu savoir, il avait eu sa réponse. Et tu lui retournes la question. Parce que lui aussi est revenu ici alors qu'il n'y était plus. Qu'est ce qu'il est venu chercher, retrouver ou fuir ici ? T'es pas mécontent en tout cas, t'apprécie de pouvoir le revoir. T'apprécie qu'il ait pensé à toi d'ailleurs et te prévenant de son retour. Enfin, t'en sais rien, si ça se trouve il a prévenu toutes les personnes qu'il connait ici, c'est fort possible. Mais en tout cas c'est toi qu'est venu le rejoindre sans trop attendre. Juste le temps de t'apprêter. « Both. » Ennuie et besoin de débauche ? Est ce qu'on cherche la débauche juste pas ennuie ? Ouais ça te semble possible après tout. Aussi étrange que ça puisse paraître, la débauche t'as toujours permis de te sentir vivant toi. Jusqu'à ce que Liv remplisse cette fonction et que tu te calmes à ce niveau la. Voilà qu'il est parti et que tu te sens déjà retomber dedans. « I was bored, so I came here. In that shitty city 'cause here is what I need to be myself. » oh. Confession qu'il t'offre. Alors loin d'ici il n'est pas libre d'être lui même. Si c'est le cas alors il a fait le bon choix d'après toi. « Is that not what we all want in the end ? » c'est exactement ce que t'étais en train de te dire. Tes yeux suivent le flot de l'alcool venant remplir le cristal « To be ourselves ? » au fond est ce réellement le cas ? Certaines personnes ne font elle pas tout être quelqu'un d'autre. Eternellement insatisfaite d'elles même. Au lieu de se chercher, de s'apprendre, de se comprendre, elles cherchent à se changer. Se rapprocher d'un idéal qu'elles ont trouvé en quelqu'un d'autre. Imiter. Être tout sauf elles même. Mais tu fais partie de ceux qui veulent être eux même. De ceux qui se battent pour ça même. Pas en militant. Simplement en refusant de changer pour ceux qui se sentent dérangé par ce que tu représentes, ce que tu ne te prives d'afficher et d'assumer. Être toi même. Ouais c'est ce que tu veux. Et si tu comprends bien c'est ce qu'il tend à trouver lui aussi. Ce sourire il te semble simple. Vrai. Ça t'en arrache même un sans que tu t'en rendes compte. « You have to be yourself, Haz, and then everything will be fine. »  et alors tout ira bien. Il semble le détenir le secret du bonheur le blond. T'as toujours eu l'impression d'avoir besoin des autres pour être heureux. De Liv même en ce moment. Mais le socle de tout ça est très certainement de pouvoir être soi-même, en effet. Tu sursautes. Dynamique qui anime brusquement le corps de ton ami. Dans un dessin animé une ampoule se serait allumée au dessus de sa tête. Intrigué tu te redresses, tu poses ton verre vide et tu te lèves pour le rejoindre. « “I had to heal… I had to stop trying to nourish my present life with expired moments. I had to move on… So that I could experience new love without being afraid of old pain.” » admirable récital. Poète magnifique. Et tu le prends ce livre qu'il te laisse entre les mains. Tes pupilles cherchent, parcourent les lignes pour retrouver cette phrase que tu relis avant de relever les yeux sur lui "Touché" Des moments expirés... Ils ne sont plus que ça ces moments avec Liv. Coulé. Mais il est aussi touchant d'une autre façon Isaac, à essayer tout de même de t'apporter cette aide pour te permettre d'aller mieux. "Ca serait tellement plus simple si pour en guérir il me suffisait de quelques médicaments" est ce que tu les avalerais vraiment ? "Quoi que ça serait sûrement la première fois que j'hésiterais autant à gober des pilules" tu t'en rends compte à cet instant. Tu reposes le livre ouvert sur la table et de tes demains tu te soulèves pour t'assoir dessus, à côté du bouquin. Tu croises les jambes et le basculement de ton corps te pousses vers l'arrière, t'obligeant à appuyer tes mains derrière toi pour ne pas tomber dos contre la table. Pas sûr que tu finisses pas par t'allonger ceci dit. "J'crois que je suis trop habitué à l'aimer, tellement que j'ai ça me ferait sûrement mal si je me rendais compte que c'était plus le cas" voilà, toi qui ne voulait pas le saouler avec tes histoires d'amour voilà que finalement tu plonges en plein dedans. Mais c'est vrai, ça te briserait le cœur de te rendre compte que tu ne ressens plus ça. Pourtant ça te fait aussi tant de mal de ressentir tout ça quand il n'est plus la pour te combler. Qu'est ce qui est le plus douloureux. "Est ce que tu crois toi qu'on peut vraiment en guérir ?" de la maladie d'amour ? Ou bien faut il juste faire le deuil de tout ce que tu as projeté avec lui et l'aimer de loin ?

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▬ Dim 27 Fév - 20:39 ▬



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C'est étrange, finalement. Ça l'impact plus que ça n'aurait dû. C'est là, vivace sous les côtes rongées par l'alcool et les poisons ingurgités. Il y a ces quelques mauvaises vibrations qui se sont mis à tout déranger – jusqu'aux stèles de sa grande instabilité. Elle s'est levée, cette volonté de bien faire. Elle s'est immiscée, comme une émotion inconnue qui se dévoile après bien des années. La raison ? Parce que ça concerne celui qui se tient à ses côtés. Le seul être qui soit à mesure d'entendre et d'accepter cette folie qu'il persiste à cracher – le seul qui soit en mesure de s'inscrire dans son effroyable réalité. Lui qu'il contemple au-dessus du livre qu'il vient de lui tendre, ces quelques lignes qu'il n'a pas oublié qu'il tient à lui offrir – pour peu qu'il puisse les réciter, là, quand les ténèbres insensées reviendront l'avaler. S'élever, guérir pour pouvoir jouir d'un futur qu'il pourrait avoir à chasser. Bête, idiot. Si seulement sa vision du monde pouvait être pleinement partagé – peut-être que celui-là ne serait pas autant enclin à s'enfoncer dans ce qu'il ne tient pas à nommer. Curieux, alors. Curieux des mots qui lui sont finalement donnés. Il parle d'un remède, d'une médication magnifique qui permettrait au cœur de se relever – mais ce dernier en a besoin, de ces erreurs, de ces maux, pour mieux avancer, mieux se barricader. Elle est nécessaire, cette souffrance, pour que l'âme puisse un peu plus s'endurcir vis à vis de tout ce qui pourrait encore arriver. Ne le voit-il pas ? Bien-sûr que non. Il n'est pas machine, il n'est pas de métal – il n'est pas défait de tout ce que lui œuvre à faire reculer. Sentiments trop brutes auxquels Hazel s'est aliéné ; et fut un temps où il aurait pu avoir à l'envier. Mais le temps passe encore, les choses changent et lui, il n'y voit que ces maux qui sont désormais laissés. Non, il ne l'envie pas – et c'est peut-être ce qui lui permet d'accentuer cette volonté d'ouvrir les yeux qui se sont fermés. Silencieux, étrangement. Attentif aux doutes qu'il suppose, aux confessions qui sont partagées. Et ainsi se dévoile cette potentielle habitude qui se serait installé. Routine meurtrière qui cause plus de dommages qu'elle n'y paraît. Elle est effroyable, trop calculée, prévisible – assez pour défaire les repères qui se seraient imposés. Ceux qu'il n'a jamais voulu posséder, lui, électron libre qui persiste à virevolter sans chercher ces attaches qui auraient à tout bouleverser. Et quand cette question se pose, il ne peut laisser s'échapper qu'un maigre rire. La réponse manque mais les idées sont là qu'il ne fera pas reculer. Il ne suffit pas de guérir, les maladies finissent forcément par revenir. Non, il faut s'y immuniser, pleinement, jusqu'à pouvoir tout affronter.

« No, you can't. »
Et ça a le mérité d'être clair.
Sérieux dans ses propos, lui qui glisse un regard sur cette silhouette fatiguée.
Non, il ne s'en remettra pas puisque les prochaines déceptions attendent de pouvoir se poser.

Il s'est à peine redressé, le verre gardé – d'ores et déjà vidé. L'habitude qu'il ne laisse plus passer, qu'il tient à faire valoir. Triste, cette vérité, pour un homme qui méprise le quotidien et cette boucle qui pourrait avoir à s'y jouer. Il n'a fait qu'un peu plus s'y enliser, les verres levés automatiquement dans l'espoir de rendre ses journées plus différentes que les autres ; mais elles ne font que se ressembler. L'éternel recommencement auquel nul homme ne peut vraisemblablement échapper. « And you, my friend, you won't heal from that. Never. » Il le désigne, l'index qui s'est levé pour appuyer ce qu'il vient de prononcer. Une vérité, la manière dont ses pensées imaginent l'avenir pour cet esprit trop clair, trop corrompu aux sentiments qui ont à s'instaurer. « But, I'll try to make you understand how I see things. What do you think about that ? » Question rhétorique, une réponse qu'il n'attend pas vraiment. Il s'est déjà levé, Isaac. Le livre qu'il lui avait montré, il l'a récupéré – le passage récité est déchiré. Morceau qu'il pli, qu'il vient lui-même déposé au fond d'une poche de celui qui, sur la table, s'était installé. « You say you were used to loving him ? Here's the problem in your story. » Il s'improvise professeur, l'éloquence qui revient. La voix qui s'est un peu plus accentuée, qui porte avec force entre les murs de cet appartement qu'il a déjà presque trop saccagé. « You live too much by habit. You wait for it. You have to break that before thinking about the rest. » Cette fois, il s'est avancé. D'un mouvement du pied, il a dégagé le reste de ce qui traînait sur la table pour lui-même s'y hisser. Les mains qui fouillent les poches, paquet de cigarettes qu'il vient s'approprier. La fumée qui s'est trop évaporée des lieux dans lesquels il s'est finalement terré. « Forget your bearings, forget that habit you had, forget everything you think you control. Assume that everything comes and everything goes. » Un haussement d'épaules pour finir, ce sourire qui lui revient. Ce sont ses propres flammes qu'il essaie de lui insuffler, cette volonté de tout voir, tout connaître, sans même s'arrêter sur ce qu'il pourrait d'ores et déjà avoir acquis, ce qu'il peut déjà posséder. C'est ce qui l'aide, Isaac, à avancer. Oublier qu'il a déjà trop perçu pour continuer de tout vouloir empoigner. La soif de tout, l'absence de rien. « Do you see what I mean ? » Pour être sûr de ce qu'il vient de conter. Pour être sûr que les sentiers sont suivis malgré ces virages qu'il persiste à prendre sans pour autant ralentir cette course entamée.       





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▬ Lun 28 Fév - 13:45 ▬


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« No, you can't. » Sentence qui tombe. Tu ne saurais dire si elle est un poids qui te maintiens un peu plus au fond du puit, qui t'y cloue, ou bien si quelque part c'est un soulagement. Parce que comme tu l'as dis, t'es pas sûr de pouvoir encaisser si tu te rends compte que tes sentiments pour lui se sont envolés. Mais t'avais besoin d'une réponse. Réponse que t'as donné le blond et que tu prends comme vérité. Que tu ne négocies même pas. T'avais juste besoin de savoir quoi faire. Sur quel chemin te diriger. Tu ne dois pas attendre de guérir ni même l'espérer. Juste accepter et vivre avec. C'est dans ce sens la que tu dois aller. Vivre avec ces sentiments malmenés. Tu ne pourras jamais vraiment les enterrer parce qu'ils ne seront jamais vraiment morts. Mais tu dois apprendre à ne plus les laisser au premier rang de l'écran sur lequel défile ta vie. Tu ne remarques même pas que tu t'es figé. Partis dans tes pensées jusqu'à ce que la voix de ton ami vienne à t'en tirer « And you, my friend, you won't heal from that. Never. » Jamais. Tu déglutis. Parce que ce mot fait peur malgré tout. Mais t'as toujours été malade. La maladie humaine. Tu sais depuis longtemps qu'elle te suivra jusqu'à ta mort. Alors est ce que ça va réellement te changer au final ? T'y est déjà habitué à ça non ? Toi, l'addict au chaos. Aux nouvelles sensations parce que ressentir te fait te sentir vivant. Et bien que t'ais l'impression d'en crever c'est évident que tu ressens tellement fort en ce moment que tu ne peux être que vivant. Index qu'il lève, l'ami, captant à nouveau ton attention un peu trop volatile « But, I'll try to make you understand how I see things. What do you think about that ? » t'hoche la tête. Bien sûr que t'as envie de savoir, toujours curieux d'apercevoir comment ça peut se dépeindre dans la mécanique fabuleuse de son esprit. Tu hausses les sourcils en le voyant arracher, sans une once d'hésitation, la page de ce bouquin qu'il lui a cité. Pour venir la confier à ta propre poche. Un léger rire t'échappe. T'as toujours aimé cette spontanéité entremêlée à cet irrespect des limites sociétales. Jamais il ne se soucis de ce qui est vu comme bien ou mal de faire. Il fait point. C'est quelque chose que t'admires chez lui. « You say you were used to loving him ? Here's the problem in your story. » l'habitude ? Peut-être oui.. Il est évident que ça joue en tout cas. Il est ancré depuis si longtemps cet amour. « You live too much by habit. You wait for it. You have to break that before thinking about the rest. » d'une seule habitude, si tu devais rectifier. T'aimes l'imprévu, mais celui la tu le hais. Même si quelque part tu la provoqué. Briser ce cercle avant de penser au reste. Une chose après l'autre. Un ordre à respecter pour ne pas s'enliser. Pour que ça puisse fonctionner. « Forget your bearings, forget that habit you had, forget everything you think you control. Assume that everything comes and everything goes. » compagnie qui est venue se poser juste à côté de toi avant de te donner ce conseil. Conseil qui te pousse à basculer en arrière, ton dos venant se caler contre la table. Conseil qui vient faire perler une larme qui s'échappe pour aller se perdre dans tes cheveux. Trace humide que tu viens immédiatement essayer. Mais ses mots te touchent un peu trop. Laisser partir. C'est ce que tu as fait. Du moins tu ne l'as pas retenu, mais au fond de toi est ce que tu l'as réellement laissé partir.. ? Si c'est si douloureux c'est parce que c'est vrai. Il a raison. « Do you see what I mean ? » tête qui roule sur le côté pour que tes yeux puissent le trouver "Ouais, je vois très bien" parfaitement bien même. Tu n'as pas perdu le fils. Tu fais peut-être partie des rares personnes à ne pas avoir trop de mal à suivre le cours de sa pensée parce que t'es sur la même longueur d'ondes. Mais elles n'étaient pas très difficile à suivre cette fois ci. Il s'est montré assez clair. "Ne s'attendre à rien c'est le seul moyen de ne pas être déçu" est ce que pour autant c'est réellement possible ? Compter sur certaines personnes c'est aussi leur prouver que tu tiens à eux et que tu leurs fais confiance non ? Est ce que refuser d'avoir des attentes ça ne serait pas aussi se fermer à ces liens sociaux ? Des liens qui pourtant te font le plus grand bien. A moins d'être brisés... "T'y arrives toi ? Tu saurais m'apprendre ?" tu lui en demandes trop. C'est aussi une attente quelque part. Et ben on peut dire que t'es mal barré. En fin de compte ça te semble réellement impossible. peut-être que tu ne peux pas englober toutes les attentes, juste celles.. t'en sais rien en fait. Maintenant que t'essayes de poser des mots dessus tu te rends compte que c'est pas si clair. "Dis moi est ce que c'est possible de ne pas avoir d'attente envers les gens tout en pouvant s'y attacher ? Parce que je sais que je ne peux pas m'en empêcher, et je ne veux pas en fait" tu soupires longuement "Est ce que c'est possible d'aimer et ne pas être déçu si tout doit s'arrêter ..?" tu passes ta main sur tes yeux fatiguée "Est ce que je préfère pas encore ressentir toutes ces... choses qui me font tant de bien même si ça doit me faire mal plus fort après ?" mais au moins tu vis, tu vis pleinement, tu vis chaque sentiment. "Devoir s'en priver pour pas prendre le risque d'en souffrir est ce que c'est vraiment mieux ? Se protéger de tout mais aussi de ce qui est bon" parce qu'avoir des attentes c'est se projeter et se projeter ça vient quand on se sent bien avec quelqu'un. Vraiment bien. Putain t'es partis loin ça y est. Mais tu te trouverais triste sans tout ça, vide et certainement pas toi. Tu te redresses "Elle a un sens cette peine en fait, cette douleur" merci. Il te fais voir les choses différemment. Tu le regarde à nouveau "T'es vraiment doué !"

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The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 3 Mar - 19:12 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Hauteur qu'il a gardé. Là, la folie en reine sur l'entièreté de cette carcasse abîmée – son joug qui s'installe jusque sur les murs dans lesquels celui-là s'est égaré. L'antre du péché, les cachots de la raison qui s'étiole et qui se fane sous cette démence adorée. Il contemple, il guette – il toise les prunelles qui lui viennent, la voix qui se manifeste enfin. Il voit, il comprend et il semble l'assimiler. Là, ce sourire qu'il n'a pas laissé s'échapper – cet éclair d'improbable qu'il laisse frapper sur l'instant volé à une odieuse éternité. Il voit, il parvient à s'avancer un peu plus profondément dans les méandres de cette existence détraquée. Il voit, il comprend ; et il est bien le seul à y parvenir, les mots qui d'ordinaire s'égrainent comme du sable entre les mains. Ici, ils sont rochers, ils ont ce poids qui parvient à éveiller avec plus d'intensité l'étincelle dans ce regard fatigué. La conclusion qu'il énonce, les mots qu'il aurait choisi autrement mais l'idée est là qu'il pointe du doigt. Amen to that, qu'il songe. Le verre auquel il s'en remet, le poison réclamé par la trachée qui ne cherche qu'à un peu plus s'y calciner. Puis la question qui force le rire, qui l'amène à écarter les bras. L'acteur déchu dans toute sa splendeur qui s'offusque presque de cette interrogation. Bien des années se sont écoulées qu'il n'a plus compter, un temps infini durant lequel il a œuvré à n'offrir nulle attention pour tout ce qui accable celui qui s'était allongé. Il s'en est défait, il s'en est éloigné. Il s'est immunisé à ces douleurs éphémères qui ne font qu'obstruer l'âme qui a pourtant tant à raconter quand elle n'est pas embrumée par les larmes, par les regrets. Bien-sûr qu'il y arrive, ainsi s'est-il forgé. Et il s'enfonce dans toutes ses questions, il se perd lui-même dans ce venin qu'il vient de lui insuffler. La morale d'une vie folle qu'il tenait à lui partager. Qu'il se souvienne, Hazel de cette flamboyante étincelle qui s'est trop exténuée. Qu'il se remémore tout ce qu'il peut posséder – la liberté. Les chaînes se sont brisées, il n'a plus que lui – rien que lui pour pouvoir se relever. Aussi, il laisse faire, le perchoir quitté. Quelques pas dans l'appartement mal rangé, l'attention qui s'en détourne progressivement – la voix qui ne se manifeste pas. Non, ce moment est là – l'âme doit agir, analyser, comprendre qu'elle est maître de tout ce qu'il choisit de s'infliger. Au diable le cœur et les faiblesses qu'il peut parfois avoir à distiller. Ce n'est qu'un muscle quand l'important réside dans l'essence inatteignable d'une âme qui se doit d'imploser, de pleinement s'embraser. Quelques pas encore, la place qu'il trouve derrière le piano que son frère a délaissé. Là, l'attention donnée à ces touches qu'il connaît malgré lui par cœur, le verre qu'il a abandonné un peu plus haut – l'attention encore à moitié concédée à celui qui, finalement, parvient à trouver l'issue qu'il essayait de désigner. Le sourire qui s'accentue, ses prunelles qui croisent les siennes, le clin d’œil qu'il lui délaisse sous ce compliment qu'il accepte volontiers.

« I am your cure, Hazel Monroe. Never forget that. »
Et les touches que la pulpe des doigts frôlent, la folie qui semble se dévoiler.
Quelques notes qu'il commence à faire résonner, le dessein même qui lui avait été donné.
Partition qu'il connaît trop bien pour l'avoir créé, mélodie qu'on a critiqué.
Dissonances qui manquent, qui ne font que tout accentuer.
Et par-dessus les notes, ce rire qui vient s'imposer. Ce rire qui fracasse cette espèce de sérénité.

« You let freedom rush into a kind of sentimental prison. » Constat qu'il se risque à lever, sans remontrance, sans critique – un simple fait. Et il continue à jouer, à envahir les lieux de cette absurde mélopée brisée. « And now that it's escaped, now that it's within reach, you're afraid of it. » Concentré dans ce qu'il vient lui offrir, la matérialisation du vortex de ses songes et de ses émotions. Le tout emmêlé, délaissé à cette symphonie par dessus laquelle les paroles cherchent à résonner. Jusqu'à en finir, jusqu'à s'en remettre à ses dernières gorgées. Là seulement, il se relève. Le tabouret qui finit à terre, qu'il ne prend même pas la peine de relever. Qu'importe, qu'importe puisque tout est matériel et que rien n'importe si ce n'est ce qu'il tient à lui offrir ; une échappatoire à la peine qu'il n'aurait pas dû avoir à porter. « You're more than just the guy who loves this person. Don't do that, don't let that takes the lead on your life. You're alive, you're magnificent and those fact belongs to you, only you. It hurts you ? I get it – but you're still a person, not the spokesperson of an emotion. » Il lui est revenu, la place sur le canapé qu'il a retrouvé. Face à face, le regard qui s'y attarde, qui guette tous ces traits qui auraient à s'animer. Curieux, insatisfait. Il veut voir cette espèce d'éclat improbable lui revenir. Il veut s'assurer que rien n'a changé – lui qui parlait de repère n'aspire qu'à contempler une fois encore cette vieille amie, cette ancienne lueur qu'il lui avait été donné un jour de croiser. « Look at me. » Il insiste, il l'ordonne presque. Isaac, cette arrogance qui lui revient, ces quelques défauts qu'ils sont trop nombreux à lui trouver sans savoir, sans imaginer qu'il ne fait qu’œuvrer pour une différente paix. Et quand il lui vient, quand cette drôle de connexion s'impose, il ne peut retenir ce sourire qui s'installe – cette grande courbe qui illumine le faciès cerné. Il s'est penché, il contemple avec plus de fascination tout ce qui lui est donné d'observé. Comme la naissance d'une étoile encore étouffée dans ces grands yeux qui manquent de s'assécher. « Here you are. You're really starting to understand what I'm trying to tell you. » À trop s'y perdre, à tout accrocher. Charmé à cette parcelle de lumière qui semble s'être mise à trembler.         





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
crédits : Tag

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▬ Ven 4 Mar - 15:49 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Quand il écarte les bras de cette façon à ta question, l'air d'une évidence tu te sens presque con d'avoir posé la question. Autant demander au pap s'il lui arrive de perdre la foi parfois. Et pourtant. T'aurais pas été concentré sur toi à cet instant t'aurais peut-être creusé. C'est vrai qu'il a l'air si libre mais t'as du mal à penser que ça puisse être réellement possible de n'avoir réellement jamais aucune attente, aucun espoir. Tu te dis qu'il est peut-être possible de ne pas les écouter, de fermer les yeux dessus et de ne pas les voir, mais au final on sait bien qu'elles existent quand même, non ? On a juste pas envie d'en souffrir alors on les renie. En tout cas tu penses. T'arrives pas à imaginer comment ça peut être. Mais si c'est réellement possible tu te demandes vraiment quel effet ça peut faire. Jamais déçu de rien. Est ce qu'il n'a pas l'attente que t'arrives à avancer et aller mieux et te donnant ces conseils ? Ou bien en a-t-il réellement rien à foutre que ça change quelque chose pour toi ou non ? Ou peut-être juste que tu pars, comme toujours, beaucoup trop loin et qu'il parlait d'une façon plus vaste. Peut-être juste de se projeter avec les gens. Tu ne sais pas trop. Mais qu'il l'attende ou non ses paroles te mènent à une réflexion qui t'aide oui. En tout cas t'en as l'impression. Ce que tu sais c'est que même dans les moments les plus sombres, pas ceux où tu t'échappes dans différentes substances mais bien ceux où tu te replies sur toi même dans un coin de ton appart complètement plongé dans le noir, même là, t'as jamais souhaité ne rien ressentir. Et tu ne penses pas qu'en acceptant ce pack sentimental tu puisses vraiment faire le tri entre les émotions qui te plaisent ou non. Ca n'est pas à la carte sinon tout le monde irait bien. Même ceux qui se plaisent à se torturer le cœur, parce qu'ils l'auraient choisi. Tu te redresses sur la table pour pouvoir le remercier les yeux dans les yeux. Puisque le blond n'a pas tenu en place et c'est éloigné vers son piano. Son clin d'œil te fait sourire « I am your cure, Hazel Monroe. Never forget that. » tu penches la tête sur le côté, souriant toujours. Attendris. Oui c'est vrai il l'est aujourd'hui. Ses doigts commencent à danser sur les touches et cette mélodie enflammée accroche tout de suite ton esprit. Tête que t'as redressée et sourire lentement effacé parce que t'es captivé. T'as l'impression qu'il te raconte l'histoire de sa vie à travers ces notes qui s'enchainent si rapidement. Et ce rire. Ce rire qui vient agrémenter cette douce folie auditive. Parfois t'as l'impression de voir un personnage de film. Ce genre de personnage si haut en couleur, si libre, si talentueux. Un artiste. Des personnages qu'on souvent été brisés pour en arriver à la. Oui les musiques peuvent te faire partir vraiment loin elles aussi. Et tu ne pourrais que réitérer ta dernière phrase. Il est vraiment doué. « You let freedom rush into a kind of sentimental prison. » si le sentiment est une prison alors cette prison sera ton tombeau, à n'en pas douter. Oh tu périras amoureux, ça, il y a bien longtemps que tu t'es fait à l'idée. Amoureux multiple. Amoureux des gens, amoureux de la vie, amoureux de cette liberté dont il te parle. Peut-être est ce un amour à sens unique si tu ne peux l'atteindre sans te dépêtre de ces sentiments, mais tu chercheras toujours à la chérir. En revanche il faut que ton esprit sorte de cette autre prison plus étroite. Celle qui t'enferme dans tes sentiments pour Liv en t'empêche d'ouvrir ton cœur à ce même genre de sentiments pour d'autres. Tu n'es plus en couple avec lui. Oui. Non. C'est faux. C'est lui qui n'est plus en couple avec toi. Toi tu l'es encore et c'est bien pour ça que tu en souffres. Tu dois en sortir. « And now that it's escaped, now that it's within reach, you're afraid of it. » Touché.. et peut-être même coulé.. Tu t'en serais pourtant presque offusqué. Peur ? Toi qui n'a jamais peur même quand la raison le voudrait histoire de potentiellement te sauver la vie. Peur oui. Et si ça te fait réagir c'est bien parce que c'est bel et bien le cas. Tu ne l'avais pas vu comme ça mais il a sûrement raison. Coulé... Les notes dégringolent à une vitesse folle puis elles s'envolent. Quittant le sol. Elles ne sont déjà plus la et pourtant dans ton esprit tu les entends encore. C'est le bruit du tabouret s'écrasant, lui, lourdement qui te rappelle à la gravité et te ramène à l'instant présent. Esprit trop dissipé que tu peux être. Les pensées qui tournent toujours beaucoup trop vite sous tes bouclettes tout aussi dissipées. « You're more than just the guy who loves this person. Don't do that, don't let that takes the lead on your life. You're alive, you're magnificent and those fact belongs to you, only you. It hurts you ? I get it – but you're still a person, not the spokesperson of an emotion. » des mots qui te font chaud au cœur. Des compliments que tu as pourtant aussi entendu de la bouche de tes amis. Et tu ne doutes aucunement de leur sincérité mais tu la sais biaisée par leur amitié. Pas réellement objective. Tu sais Isaac capable de balancer des vérités qui font mal alors entendre ces mots de sa bouche.. ça te fait quelque chose. Extraordinaire, pour quelqu'un comme toi qui n'a jamais cherché à rentrer dans l'ordinaire auquel beaucoup ont voulu te faire plier pour ne plus déranger, ça fait plaisir. Et tu n'en occultes pas pour autant ses autres mots non. Tu écoutes chacun d'eux. Lui qui cherche à te rappeler que tu ne peux te minimiser ni à une relation ni à une émotion. « Look at me. » pensées qu'il délaisse à nouveau pour plonger ses yeux dans les siens. Lui qui est revenu face à lui, s'asseoir sur le canapé. Ce regard plus bleu que le ciel, il a finalement peut-être cette capacité à t'envoyer si haut même sans un mot. « Here you are. You're really starting to understand what I'm trying to tell you. » à ton tour tes lèvres s'étirent. Serait-il en train de dire qu'il t'observe à l'instant en train de renaître ? "C'est vrai j'suis.. j'suis moi avant tout ! Moi et mes autres moi" parce qu'il n'est pas qu'Hazel, il est Hazel, Hazelle, Dana, ou tout autre prénom qu'il a pu donner, mais tout ces prénoms sont lui. Il est chaque trait de sa personnalité. Il est ce tout, et jamais il ne pourra se résumer qu'à un pan de lui même. Cette relation avec Liv elle fait partie de toi, mais elle n'est pas ton entièreté. Tu ne peux pas vivre qu'à travers elle. Un rire t'échappe. "Comment t'arrives à me voir si facilement ? T'as un super pouvoir ?" c'est vrai il a vu que tu n'allais pas bien. Certes tu n'aurais probablement pas fait illusion devant beaucoup de personnes mais lui tu ne l'avais pas vu depuis longtemps et il a capté. Non seulement il a capté mais il a aussi été chercher la personne que t'es derrière ta douleur pour la faire ressortir. La faire revenir devant, au premier plan. Peut-être que ce que tu ressens n'est dû qu'à l'euphorie du moment, peut-être que t'iras encore mal après, en sortant d'ici. T'en sais rien à vrai dire mais la, sur le moment, t'as l'impression d'être libéré de quelque chose et ça te fait du bien. Liv a été, à n'en pas douter, ta plus belle histoire d'amour et jamais tu ne l'oublieras ou arrêtera de l'aimer. Mais il n'est pas le personnage principal du film de ta vie. Tu es ton personnage principal. "Le film n'est pas terminé" fin de ta réflexion que tu énonces à voix haute. Sûrement n'aura-t-elle donc aucun sens pour ton comparse qui n'a pas pu suivre tes pensées mais ça fait sens pour toi. Tu vas continuer à avancer, à vivre, parce que t'es jeune. T'as encore plein d'aventures à vivre et tu refuses de mourir. Si toutes les drogues que t'as testées ne t'ont pas tué, si les agressions que t'as pu subir ne t'ont pas tué, ça ne sera pas l'amour qui te tuera. Non. Elle ne pourra que t'élever, peu importe sa forme. Peu importe si tu ne le vis plus de la même façon. Tu descends de cette table, les pieds venant retoucher le sol. "Dis moi.." cette fois ci tu viens t'asseoir devant le canapé, par terre, en face de lui. Ta jupe t'empêche de te mettre en tailleur comme tu l'aurais voulu alors tu remplies tes jambes et appuie tes coudes sur tes genoux pour ensuite poser ton menton sur tes mains "T'es passé par ce chemin la pour en arriver à ces conclusions ?" t'es curieux. Personne ne connait toutes ces réponses sans raison non ? La maturité demande de passer par certaines épreuves. Progresser demande des échecs. Est ce qu'il a vécu ce genre de peine lui aussi ? Est ce qu'il a énormément lu pour s'en sortir ? Est ce qu'il a, lui aussi, eu quelqu'un pour le guider ? Ou bien est ce le résultat de longue nuit de réflexion à s'auto-analyser ? Ou est-ce si évident pour lui ?

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▬ Sam 5 Mar - 15:49 ▬



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Captivé, l'homme exténué, par cette étincelle qui semble se rebeller. Elle flamboie, elle tremble, elle cherche à pleinement rayonner. Il y a cette douceur qui s'en émane, cette virulence paradoxale qui s'en mêle pour pleinement tout accentuer. Grandiose instant qu'il ne tient pas à manquer – naissance d'une clarté oubliée, trop longtemps enterrée. Là, spectateur admiratif de ce qu'il peut pleinement analyser. To be reborn, you have to die first. Les mots résonnent comme une magnifique litanie dans l'esprit abîmé, embrumé. Phrase qui accroche l'existence pour ne plus s'en séparer. Il se relève, Hazel, lentement mais sûrement. Il parvient à s'éveiller, il sort de cette léthargie brutale qui s'était amusée à le gangrener. La corruption s'amenuise et lui, il s’esclaffe de ce qu'il tenait à le faire revendiquer. Il est lui, comme il l'a exprimé. Lui, un et entier – au-delà de ce qui infecte les chairs autour de l'endocarde malmené. Pauvre muscle fatigué des émotions qu'il se doit de porter. Qu'il s'élève, qu'il se retrouve – qu'il parvienne à marcher après avoir possiblement trop stagner. Les choses sont infinies et n'aspirent qu'à être usées. Il le sait, l'a appris à force d'éternellement recommencer. À chaque jour son lot d'improbabilité – le passé ignoré, le futur défait. Il n'y a rien, en l'instant, que ce présent qu'ils ont à choyer. Le moindre halo lumineux que les prunelles ont à accrocher, la moindre parcelle de vitalité qui se doit d'être empoignée. Ils ont à vivre. Rien que cela. Vivre ; et mourir quand le néant emporte la conscience et la lucidité. Renaissance éternelle qu'il tient ici à assister. Le sourire qui n'a pas faiblit, qui tient encore les lippes pour pouvoir pleinement se matérialiser. Et les questions, interrogations qui forcent le rire à se manifester. Non, nul pouvoir – seulement l'observation qu'il tient à lui concéder. Âme si proche de la sienne qu'il ne tient pas à laisser couler. Lui, le seul et unique. Présence qui cherche à creuser, qui tient à tout voir dans les paroles qu'il pourrait avoir à lever. C'est à lui d'essayer de suivre pourtant. Les mots viennent qu'il essaie de justifier. Un film. Un long-métrage de tout ce qui pourrait encore arriver – de tout ce qui s'est passé. Divertissement que peuvent être les vies observées. L'idée lui plaît qu'il ancre dans la mémoire, qu'il laisse s'immiscer comme une lumière imparable dans le dédale des songes emmêlés. Aussi, il laisse faire. Il laisse cette essence là se galvaniser. Spectateur, encore, de tout ce qui pourrait avoir à se matérialiser. Patient qu'il en devient, curieux – silencieux. La gestuelle guettée, cette hauteur retrouvée avant qu'elle ne soit de nouveau brisée. Parce qu'il prend place, Hazel, aux pieds de celui qui cherchait à tout apprécier. Les sourcils se sont froncés, l'attention captivée par ce qu'il tient à lui demander. Tell me. Et il craint la question, il craint ce que le savoir souhaiterait s'approprier. Pour la première fois, les instincts s'éveillent, lèvent cette barricade autour du palpitant d'ordinaire si las ; et pourtant trop violemment agité.

Tombent les paroles.
Interrogations qui forcent les pensées à trembler.
Le nom qu'il s'est forcé à oublier.
L'attention détournée de tout ce qu'il a pu connaître un jour.
À moins qu'il ne l'est fantasmé.
Les doutes.
L'insécurité.
Ces parcelles inimaginables sur les traits qui viennent se dévoiler.
Le regard a fuit.
L'esprit quémande que tienne encore cet oubli.

Il y a ce pic en son être qui s'est révélé. Brève douleur qui vient, le temps d'une seconde à peine, faire frissonner l'échine et l'épiderme par endroit trop marqué. Il s'est redressé, à peine, de peu. Non, il n'a pas bougé Isaac. Pourtant, le regard pèse qu'il ne parvient pas à affronter. Et il maudit la voix, il maudit la curiosité qui force la mémoire à remettre quelques flashs sur ce qu'il avait enterré. « No. » Menteur, et ça se voit. Menteur, et il ne s'en cache pas. Là seulement, il s'en défait. Là seulement, il quitte cette place qu'il s'était approprié. Marche l'être brisé vers ces bouteilles devenues nécessités. Un nouveau verre, déjà vidé. Un autre qu'il défait de sa moitié. Liqueur qui creuse la trachée, l'ambre pour anesthésier tout ce qui semble vouloir se manifester. Il craint la douleur, il fuit la souffrance un jour engendrée. Lâche qui n'a fait que tout refouler pour mieux partir, mieux s'enfoncer dans cette démence révélée. « I learned... by myself. » Menteur. Et les mots fracassent les corridors de son âme. Comment peut-il taire l'évidence quand il cherchait à défaire cet autre des fardeaux qui lui incombaient ? Pathétique, finalement. Loin de cette désinvolture qu'on aime à lui trouver, loin de cette assurance qui décontenance parfois quand elle a à gronder. « Some books, some writing... I don't know. I just... trying to forget everything when... when she left me. » Là, triste est le sourire qu'il lui offre quand, enfin, ses prunelles ont à se relever. Parcelle de sa vie qu'il cherchait à effacer, les souvenirs qui n'ont pas leur place dans ce qu'il essaie de faire briller. « It doesn't matter, guess it's the past... I... Maybe I dreamt it. » Parce qu'il a cherché à s'en convaincre, Isaac, que tout n'était que rêve, cauchemar pour parfaire les lignes qu'il aurait à coucher sur papier. Ces histoires qu'il aime à offrir aux yeux curieux qui ne parviendront pas à suivre, c'est une évidence à laquelle il tient en vérité. Lignes qu'il sait invisibles pour ceux qui ne peuvent savoir, qui n'ont pas à comprendre ce qu'elles auraient à raconter. Elle. Elle était lueur et il n'était que néant. Elle pensait pouvoir le sauver, il n'a fait que l'entacher. Là, la conclusion qui lui revient – Midas qu'il était, l'or qui s'imposait sur tout ce qu'il touchait ; jusqu'à ce qu'il ne termine par la paralyser. Non, les traits n'étaient pas dorés – ils n'étaient qu'ombre ignoble sur une telle beauté. Il n'a pas su lui offrir ce qu'elle s'était imaginée, il n'a rien fait, n'a que tout saccagé. Et il chasse ce chapitre de sa tête, cette dernière qui se secoue brièvement pour défaire les liens qui cherchaient à l'attacher. La liberté, seule compagne qu'il soit en mesure d'accepter. « All of that needs to stay where it is. I raised myself, alone, without anyone and it's better that way. In the end, I know who I'm. » Amen to that ; mais la parole s'est tue – seul son bras s'est levé, les phalanges crispées au verre auquel elles s'étaient raccrochées. « It's exactly what I tried to tell you here. You have to be yourself, the others... doesn't really matter in that. Be you, for you. The end. » Loin d'une quelconque hostilité, plus avenant même qu'il ne l'a jamais été. La carapace presque fissurée, le néant qui s'est intensifié. Réconfort qu'il se met à chercher, Isaac, rien qu'en ce mur où toutes ces phrases arrachées se sont emmêlées – clouées dans un ordre précis pour réécrire une toute autre histoire, une nouvelle version d'un monde molesté. « And... you're the one who's matter today, not me. You smell guilt and sadness miles around, anyone could've seen that. » Qu'ils s'éloignent, qu'ils en reviennent à ce qu'ils devaient éloigner ; les ténèbres que celui-là semble encore traîner malgré tout ce qui pourrait si aisément se trouver à sa portée.          





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 6 Mar - 15:22 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« No. » tes sourcils se froncent quelque peu. Tu ne crois pas l'avoir déjà vu comme ça. Fuyant. Du regard tout d'abord puis du corps entier. T'as pas envie de remettre en doute sa parole et pourtant sa réaction à tendance à te faire entendre l'inverse de ce qu'il te répond. T'es pas mentaliste pourtant mais la ça te saute aux yeux. En même temps s'il est si catégorique et qu'en plus il se barre c'est qu'il n'a pas envie d'en parler. Mais pour quelqu'un qui t'explique comment laisser ton histoire d'amour derrière toi il ne renvoie pas l'impression d'avoir lui même suivis ces conseils. C'est étrange. Tu te retournes, toujours le cul au sol mais cette fois ci le dos contre l'assise du canapé. Tu le regardes vider un verre de plus « I learned... by myself. » en le vivant donc ? T'es plus certain de ce que tu dois comprendre « Some books, some writing... I don't know. I just... trying to forget everything when... when she left me. » tes sourcils se défroncent à la fin de sa phrase. Quand enfin, ça sonne vrai. Alors c'est bien ça. Il a lui aussi vécu le départ d'une personne qu'il a aimé. T'aurais voulu que cette peine lui soit épargnée mais tu comprends mieux comment il peut si bien te comprendre. « It doesn't matter, guess it's the past... I... Maybe I dreamt it. » rêver ? Alors ça a été dur à ce point pour qu'il ne soit même plus certain de l'avoir réellement vécu. Tu trouves ça un peu triste qu'il dise que ça n'a aucune importance. Est ce que c'est ce que tu vas finir par te dire pour Liv ? T'arrives pas à imaginer que ça puisse arriver. Bien sûr que ça a de l'importance. Mais peut-être qu'il refuse de lui en donner. Compréhensible si jamais il en a trop souffert. Après tout, tu ne sais pas comment ça s'est terminé entre eux. « All of that needs to stay where it is. I raised myself, alone, without anyone and it's better that way. In the end, I know who I'm. » seul, sans personne ? Vraiment ? Aurait-il vraiment été le même s'il n'avait pas vécu cette histoire ? Quelque part elle l'a aidé à se construire non ? A évoluer. Comme chaque relation qu'on peut avoir peu importe la nature de celles ci. Si tu es d'accord quand il dis que vous devez être vous avant tout, tu ne penses pas pour autant qu'on puisse vraiment se construire sans personnes. Qu'on ne puisse ni être influencé ni changer de façon de penser suite aux relations qu'on développe. « It's exactly what I tried to tell you here. You have to be yourself, the others... doesn't really matter in that. Be you, for you. The end. » tes yeux s'abaissent. Tu te rends bien compte qu'il t'es impossible de réellement penser comme ça « And... you're the one who's matter today, not me. You smell guilt and sadness miles around, anyone could've seen that. » le regard qui se lève à nouveau pour se poser sur lui. "Et n'importe qui pourrait voir que tu fuis le sujet mais.. on dirait que t'avais raison tout à l'heure. On en guérit jamais" il a pas l'air réellement guéris. Tu sais pas réellement s'il est encore dans le dénis mais il t'as tout de même parlé de rêve. Alors que de toute évidence pour qu'il le ressente comme ça il l'a forcément vécu. Tu te relèves pour te rapprocher de lui. Peut-être qu'il va te trouver bizarre mais peu importe. Tu écartes les bras et vient l'enlacer. "J'suis désolé si elle t'as trop brisé le cœur pour que tu veuilles y laisser entrer quelqu'un d'autre" tu lui caresse affectueusement le dos avant de te redresser et de t'éloigner à nouveau pour aller chercher ton verre et le reremplir "Et puis tu peux pas tant vouloir te concentrer sur moi et me filer un coup de main tout en me disant que les autres ne comptent pas" il ne pense pas qu'à lui c'est faux. Mais peut-être que de le faire croire aux autres permet d'être à l'abris de leurs attentes. Si vous aviez parlé des attentes que vous même pouviez avoir envers les autres qu'en était-ils des attentes des autres envers nous ? Tu connais cette sensation de ne pas vouloir décevoir. Ca t'es arrivé quelques fois. Te dire que les autres attendent quelque chose de toi et t'en sentir prisonnier. C'est plus simple qu'ils te pensent égoïste non ? De cette façon tu n'as à te montrer à la hauteur des espérances de personne. Tu bois une gorgée de ton verre puis soupire doucement "Mais tu te sens pas seul parfois ?" à refuser de s'attacher ? Ou en tout cas à tenter ? "Les compagnies éphémères te suffisent ?" toi tu le sais que ça ne pourra jamais te suffire. Tu as trop faim de relations humaines. Et bien sûr que tu apprécies ces rencontres éphémères mais n'avoir aucun fils conducteur, aucun pilier sur lequel t'appuyer quand tu te sens flancher... pouvoir crever du jour au lendemain sans que personne ne s'en rendent compte. Oui peut-être bien que t'as besoin de sentir que tu comptes pour certaines personnes, et c'est le cas. Tout comme t'as besoin d'aimer certaines personnes plus que le temps d'une soirée. Parce que t'as le cœur trop gros, Haz, pour ne donner cet amour qu'à ta propre personne. T'as besoin de le partager et ça te fait un bien fout de le partager. Oui, parfois t'en souffre mais si tu refusais tout ça alors t'en souffrirait constamment. Parfois que tu n'es pas homme à pouvoir vivre dans la solitude. T'aurais l'impression de dépérir. De n'être qu'un reflet. Tu adores vivre l'instant présent comme si c'était le dernier. Mais si tu peux faire comme si ton futur n'existait pas, tu ne peux pour autant effacer ton passer et toutes ces relations qui, aujourd'hui, dans ton cœur sont gravées.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 10 Mar - 0:44 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Fuir. L'idée est là que rien ne semble pouvoir chasser. Il ne fait plus que cela, Isaac. Les prunelles ont dévié, rendues au néant sur lequel il se met à lorgner. Les traits de celle qu'il a osé rappeler à la mémoire sont quelque-part. Cachés, enterrés sous des monticules immenses de boue séchée. Il a déglutit, silencieux. Il a essayé d'y parer mais les mots sont là qui fracassent toutes les murailles qu'il cherchait à lever. Fuir. Il n'a jamais fait que cela, l'idiot, encore aujourd'hui il fait de son mieux pour garder cette avance qu'il s'était approprié. En vain, les maux étaient là, à ses côtés – seulement dissimulés par ces ombres qui hantent ce quotidien déformé. Il veut parler, il veut rejeter ce qu'il vient de supposer mais muet qu'il en devient, plus encore quand cette silhouette en vient à s'approcher. Non, les sourcils ne se sont même pas froncés. Il a laissé faire, il s'est laissé prendre dans cette étreinte improvisée. Et les paupières se sont closes sous ce qu'il ose prononcer ; cette ignoble vérité. Le cœur qui se cache encore depuis des années, qui s'éloigne de tout ce qu'on pourrait avoir à lui offrir. Non, il ne tient plus à ces sentiments. Non, cette douleur a laissé bien trop de séquelles sur l'esprit qui s'est asséché – ou trop imbibé, le doute est permis à la manière dont les verres, depuis, sont enchaînés. Prit de court, Isaac, à n'en plus douter. Il n'ose plus bouger, il tient cette place qu'il s'était approprié. Le regard dans le vide, l'attention à peine offerte sur celui qui s'active encore, qui laisse sa voix se relever sans qu'il ne soit pleinement en mesure de l'écouter. Il doute, Wrynn. Il doute désormais de tout ce qu'il pourrait avoir à confier – cette guérison qu'il lui a supposé n'a jamais su se faire sur la carcasse exténuée. Et pourtant, il fait de son mieux. Pourtant, il s'y essaie. Prêt à réciter bien des phrases, bien des paragraphes pour essayer de le sortir des enfers dans lesquels il pourrait avoir à s'enliser. Non, qu'il prospère, Hazel, puisqu'il est grandiose et magnifique. Qu'il puisse trouver ce sentier de l'éternel, il est cette sagesse que beaucoup ont oublié. Plus encore quand cette interrogation s'appose sur cet instant improbable – à peine brisé par les maigres respirations qu'il persiste à faire siffler. S'il se sent seul ? Comment le pourrait-il ? Ses histoires sont là qui transporte l'âme en des ailleurs plus chauds, moins torturés que cette Terre qu'ils ont encore à fouler. Et il insiste, parle de compagnies éphémères et lui ne peut réprouver ce petit rire qui s'élève. Non, un rien lui suffit. Les faits sont là que beaucoup ne peuvent ignorer. Il n'attend rien, Isaac, et c'est ce qui semble encore pouvoir le sauver. Le croit-il, finalement, persuadé de sa bêtise au point de ne plus réellement avoir à s'en questionner. Maigre alors, ce haussement d'épaules qu'il laisse s'imposer. Maigre, à peine marqué sur les membres qui peinent à se mouvoir maintenant que sa torpeur s'est dissipée.

« I'm not alone. »
Qu'il commence, par nécessité.
Cette vérité dont il s'est convaincu, Isaac, qu'il tient à faire résonner.

Seul, il ne l'a jamais été. Il y a ces quelques êtres qui restent, dont la présence erre dans l'esprit pour apaiser les songes, les démences solitaires qui parfois implosent jusqu'à pleinement l'aveugler. Solitude n'a nulle place à ses côtés – il s'en est défait il y a déjà bien des années. « You're always there, with me. » Un maigre rictus qu'il appose sur les lèvres. Une sincérité dans ce qu'il se risque à faire entendre, la pulpe des doigts qui désigne les songes encore bien cachés. « But I know that everyone comes and goes ; and finally, I just don't care 'cause I know how it works. » Il lui revient, petite âme errante qui vogue trop souvent pour ne pas s'étioler, pour que la conscience ne soit pas offerte à ce repos qu'il ne tient pas à trop user. Vivant qu'il doit être. Vivant pour ne rien laisser lui échapper – lui qui tient à tout voir, tout accrocher, tout s'approprier, pour mieux recommencer. L'éternelle boucle dans laquelle il s'est ancré qu'il ne tient plus à quitter. « I don't wait for them, they know I'll be there 'cause I'm always around. » Vérité, encore. Il n'a jamais été bien loin, Isaac, quand bien même il va et vient lui-même entre mondes et espaces. Et s'il parvient à en oublier les jours, les minutes, le temps lui-même – eux restent, spectres apaisants dans les idées qui ont à s'emmêler. Et l'y voilà, lui qui craignait ces souvenirs qui auraient à se soulever. Il parvient à s'en séparer, il s'en éloigne – il fuit. Encore, toujours. Les choses qui ne changent pas quand il voudrait pourtant pouvoir prétendre le contraire. Le voile est opaque que celui devant lequel il se tient, Isaac, perception biaisée par cette volonté de croire en un univers difforme pour les prunelles si claires, si cernées. « Here's the thing, Hazel. You don't have to wait for anyone. They'll come to you if they supposed to. Like I said, many things are already written somewhere. » Le sourire qu'il laisse lui revenir, légère et petite provocation qu'il tient à raviver. Qu'elle lui revienne, cette étincelle qu'il a toujours possédé. Qu'elle prenne possession des songes pour endiguer la nuit qui semblait vouloir pleinement s'y installer. « Everything's gonna be ok one day. » Et enfin, il s'y risque, à cette certitude. Il tient à lui faire entendre ce qu'il pourrait vouloir affirmer, tout passe, tout finit par se confondre à cette réalité. « You want me to bless you in the name of booze and stuff ? » Cigarette qu'il cherche déjà, encore, poison qu'il cherche à s'approprier ; là, une réponse qu'il attend, presque prêt à imiter son paternel sur cet ami qui s'est chez lui réfugié.          





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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 11 Mar - 0:44 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Si tu pouvais, avec cette étreinte, le débarrasser de tout ce qui le ronge. Parce que personne n'est épargné, vous l'êtes tous, rongés par la vie. Et pour qu'il en vienne à penser de cette façon, Isaac est forcément passé par de déception. Personne ne nait comme ça. D'ailleurs il ne te contredis pas. Ne te repousse même pas. « I'm not alone. » t'as envie de préciser que les personnes dans sa tête ne comptent pas. Sinon toi non plus c'est clair que tu ne serais jamais seul. Quoi que... Peut-être qu'elles comptent finalement. Parce que tu te sens encore bien plus seule quand elles aussi se taisent. Au point que ça en devienne effrayant. Il te fait peur le néant. En tant normal t'as tendance à le fuir le silence. T'aimes le chao dans le bruit toi, dans l'abondance, dans la compagnie excessive. Que ça soit excessive par son nombre ou pas son hôte. Sûr qu'avec une personne comme le blond tu t'ennuies sûrement moins qu'avec dix personnes moins démonstratives. T'aimes son côté théâtrale, cultivé et philosophe. Tu te reconnais parfois un peu en lui. Pas pour rien que vous avez si bien accroché. « You're always there, with me. » bien qu'un sourire étire tendrement tes lèvres, est ce réellement vrai ? Toujours là ? Tu voudrais pouvoir t'en venter mais la réalité c'est que tu n'es toi aussi qu'une compagnie éphémères non ? Tu vas tu viens mais il se passe souvent du temps entre vos entrevues. Depuis combien de temps ne l'avais-tu pas vu avant que tu ne débarques à sa porte aujourd'hui ? Tu te connais, s'il te sonnait probablement que tu quitterais la ville pour le rejoindre. Mais en réalité tu n'es pas sûr qu'il soit homme à demander de l'aide. Ni peut-être même à admettre qu'il en a besoin dans les moments les plus bas. Comme cette période difficile qu'il a dû traverser après cette rupture. « But I know that everyone comes and goes ; and finally, I just don't care 'cause I know how it works. » est ce que c'est réellement comme ça que ça marche chez lui ? Ou bien est ce sont mécanisme de défense qui fait que personne ne s'accroche, parce qu'il ne laisse personne le faire ? T'as envie de comprendre. Non. T'as envie de le comprendre lui. T'as toujours été comme ça Haz, à vouloir chercher sous l'apparence pour connaître réellement le fond des gens. En tout cas quand t'es persuadé que y'a un bon fond, et avec Isaac tu n'as aucun doute la dessus. Simplement les blessures peuvent amener à cacher certaines parties de soi qu'on peut juger, à tort, comme des faiblesses. Pour ne plus laisser la possibilité aux gens de nous faire du mal. Ne plus souffrir. Mais tu souffrirais bien plus à réellement éteindre les ampoules les plus colorées de la guirlande de tes émotions. Tu préfères rester un allumé jusqu'au bout. Et cette conversation te permet d'en prendre conscience. « I don't wait for them, they know I'll be there 'cause I'm always around. » humanité qui est finalement présente derrière chacun de ces mots. « Here's the thing, Hazel. You don't have to wait for anyone. They'll come to you if they supposed to. Like I said, many things are already written somewhere. » Tu secoues la tête en souriant à cette pique te rappelant le début de votre conversation. Mais si tout le monde se met à penser comme ça et attend que les autres viennent à eux alors plus aucune rencontre ne se fera. Parfois il faut être celui qui va vers les autres. Et quelque part c'est ce qu'il a fait Isaac aujourd'hui. Pas explicitement mais il est tout de même venu te chercher. Te cueillir avec ce message qu'il t'as envoyé. « Everything's gonna be ok one day. » un jour. Tu n'en doutes pas. Tu l'as déjà vécu plusieurs fois ce jour. Tout allait bien et puis tout a fini par s'écrouler. Mais tu ne perds pas espoir que tout aille à nouveau bien un jour. « You want me to bless you in the name of booze and stuff ? » rire qui t'échappe cette fois ci et t'écartes les bras "Tout ce que vous voudrez mon père !" et tes mains se rejoigne en position de prière "Amen" croyance que tu ne partages pourtant pas mais tu t'en es toujours un peu amusé. Mais t'es réellement prêt à partir loin ce soir. Tu pourrais consommer tout ce qu'il te donnerait sans même poser une seule question, juste profiter à deux des plaisirs simples. T'as besoin de te laisser aller et tu sais qu'ici tu pourras le faire. Mais tu sais aussi que même complètement déchiré tu pourrais continuer à philosopher. La philosophie de comptoir comme on dit, ta spécialité ! T'aimes trop parler et décortiquer tout, c'est quelque chose qu'on ne peut visiblement pas t'enlever. Et c'est probablement pour ça que, même si c'était sûrement son but, tu ne changes pas réellement de sujet. "Tu sais.." tu ramasses une bouteille puis une autre que tu viens poser sur la table, essayant de rassembler tout ce avec quoi vous pourriez vous amuser "Y'a des personnes qui restent" coup d'oeil que tu lances dans sa direction. Liv est partit c'est vrai mais t'as autour de toi des personnes qui sont toujours la et que tu ne comptes pas quitter non plus. "C'est cool aussi d'avoir des gens qui te connaissent vraiment, qui peuvent te comprendre sans que t'ai à parler et qui savent comment agir avec toi pour te réconforter" quand personne ne nous connait vraiment alors t'es obligé d'apprendre à chaque âme croisée qui tu es. Très répétitif, peut-être lassant, à moi qu'il apprécie se réinventer constamment. Mais n'est ce pas créer une illusion sans jamais se montrer vraiment ? "T'as de quoi rouler ?" t'as bien envie de te fumer quelque chose d'un peu plus fort que du tabac mais t'as oublié de penser qu'avec une jupe t'avais pas de poche pour prendre tout ce que tu voulais. Tu reviens vers lui pour poser ton regard dans le sien "Si j'te dis que j'ai pas envie de sortir de ta vie moi. Tu me crois ? Ou tu t'attends déjà à ce que je te déçoive ?" parce que quelque part, ne s'attendre à rien de bon c'est un peu s'attendre au pire. A moins qu'il en ait réellement complètement rien à foutre quoi qu'il puisse arriver ? T'as du mal à imaginer.

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