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 Chaos addict > Isaazel

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
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▬ Ven 20 Mai - 9:47 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Tu ne pensais pas te pencher ainsi sur quelqu'un d'autre si rapidement. Tu ne pensais pas goûter les lèvres d’une autre personne si vite. Mais il a su te parler Isaac et plus que jamais il a su te faire du bien. Tu t'es senti compris, en confiance. Tu t'es même senti attiré par tout ce qu'il dégage. C'est bien pour ça que tu t'y es risqué. Mettant de côté tous les "peut-être", tous les "et si". Vivant cet instant encore plus intensément que tu ne l'aurais cru. Baiser qui anime une agréable flamme sous tes cotes. Baiser qui le fait battre plus fort ce muscle par lequel tu réfléchis trop souvent. Baiser qui te laisse un goût d'encore sur la langue. Mais baiser aussi qui vient bouleverser toutes tes émotions. Parce qu'il brise ces murs dans ton esprit. Ceux que tu as construit à force de te dire petit à petit que ça allait, que tu acceptais la situation malgré la douleur qu'elle te provoquait. Ceux que tu as scellé ce soir en parlant avec Isaac parce que tu as l'impression que tu as vraiment compris où tu en étais et ce que tu désirais. Et peut-être que sans en passer par là tu n'aurais pas eu ce déclic. Mais ils se sont bien effondrés ces murs sous les lèvres chaudes et réconfortantes du blond. Libérant ainsi ce spectre de sa prison de sel. Et tu l'as senti ce frisson quand ce vent froid t’a échappé ne laissant en toi plus qu'une agréable chaleur. Celle que te procure le poète. Et si les larmes te montent c'est parce que tu réalises tout ça. Tu la sens vraiment cette différence. Et c'est dur de te dire que tu l'as réellement laissé partir mais pour autant c'est probablement la meilleure chose qu'il pouvait t'arriver. Tu lui dois des explications à ton hôte. Conscient que l'image que tu renvoies peut faire naître dans son esprit bien des interprétations qui pourraient être loin de la réalité. Et en même temps tu as envie qu'il sache. T'as envie de lui dire. Ça te fait du bien de lui parler, et ça depuis que t'es arrivé. Tu ne sais pas s'il s'en rend compte, à quel point il te fait du bien. Ça te rassure de le voir rire en écho au tien. « You're a strange man » oui, ça ça n'est pas la première fois que tu l'entends. Tu ne cherches pas à être autre chose en même temps, à être plus normal. Elles t'apaisent, ces douces caresses sur tes mains. Rassurantes elles aussi « In a good way, that must be said, but strange anyway. » tu souris en baissant les yeux. Alors si c'est dans le bon sens ça va non ? Mais tu veux bien le croire qu'il n'en voit pas tous les jours des mecs qui viennent frapper à sa porte pour finir par l'embrasser et en pleurer. Sûrement que c'est étrange. Tes émotions s'expriment d'elle même. De toute façon on t'a souvent fait comprendre que tu les exprimais trop. Comme si c'était bizarre d'en parler. Que tout devait être gardé enfouis pour ne pas paraître impudique. En quoi l'est-ce ? Tu ne forces personne à t'écouter. Mais heureusement, oui, heureusement, tu trouves tout de même des personnes qui veulent bien se lancer dans cette folle tache. Tes mains relâchées retombent et sans relever les yeux tu le vois s'éloigner. Tu renifles doucement et tu viens passer le dos de ta main sur tes joues pour tenter d'effacer le passage des larmes. Tu respires plus lentement. Tu relèves tes pupilles quand t'entends ce bruit que tu ne connais que trop bien. Celui du liquide se renversant dans le cristal. Et un léger sourire étire à nouveau tes lèvres. T'as l'impression de le voir se perdre dans ses pensées Isaac. Et toi c'est dans sa contemplation que tu te perds, même si tu sens la fatigue peser. Parce que même si tu te sens plu léger, tout ça a été très éprouvant et a puisé dans ton énergie. « Can I do something else for you to feel better ? » il en a déjà tellement fait. Tu ne sais pas réellement ce que tu pourrais lui réclamer encore. Sa présence te suffit. Tu le suis du regard jusqu'à ce qu'il te revienne et tu souris un peu plus avant de saisir la bouteille tendue, le remerciant d'un signe de tête. Tu bois une gorgée directement au goulot avant de rabaisser la bouteille. Ça fait du bien ! Tu ne sais même pas si tu as fini ton verre tout à l'heure tellement tu as jacassé. « I can play the song I made earlier, or just sit there and wait for you to... you know, accept it all. I don't know. Sorry, it's... something new, in a way, for me. I don't regret it, just for us to be clear. It's just... yeah. » tu le regardes à nouveau, les yeux souriant autant que les lèvres tellement tu le trouves trop chou. "J'regrette pas non plus" c'est même tout le contraire. Il avait raison, vivre dans le moment présent sans ce soucier de la suite ça amenait à de belles choses. "C'est vrai c'est nouveau pour toi qu'on t'embrasse et qu'on pleure derrière ?" tu ris à nouveau. C'est sûr que ça doit être un peu déstabilisant. Il a l'air déstabilisé. "Ou bien t'as pas l'habitude des gens étranges ?" pourtant t'aurais été du genre à le classer dans la même catégorie, toujours dans le bon sens du terme. "Ou alors tu parles.. des baisers ?" comme il a précisé après qu'il ne regrettait pas c'est peut-être ça oui. Pourtant il t'as confié avoir aimé. Est ce qu'il n'a jamais échangé de baiser avec cette personne, est ce que c'est réellement nouveau ? Ou bien est-ce une façon de dire que ça fait longtemps ? Peut-être qu'il parle juste de cette situation, du fait de ne pas trop savoir comment se comporter après ça ? Ouais tu fais des suppositions dans tous les sens mais tu ne peux pas contrôler tes pensées. Tu rebois une gorgée pour les noyer un peu le temps qu'il te donne lui même une réponse puis tu viens basculer contre lui, posant ta tête contre son épaule "J'aurais pensé qu'ils étaient beaucoup à vouloir te sauter dessus" y'a quand même pas que toi qui doit ressentir ce pouvoir d'attraction qu'il a. Tu te redresses subitement quand une pensée incruste ton esprit "Je t'ai pas mis mal à l'aise au moins ?" après tout il peut ne pas regretter le baiser mais ne pas être à l'aise avec la situation dans laquelle tu l'as foutu. Okay tu commences à t'imaginer plein de trucs la.

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Ven 3 Juin - 1:56 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Regret écarté, les songes hermétiques à cette possibilité. Il s'en est défait depuis bien longtemps, Isaac. Loin, si loin des normalités. Non, nouveau puisque les attentions, d'ordinaire, ne sont pas celles-ci – pas aussi prompts, pas aussi sulfureuses. Pas aussi déstabilisante – là, le terme qu'il s'était mis à chercher. Là, le mot qui manquait à l'écrivain qui, pourtant, aurait dû immédiatement le posséder. Ailleurs et nulle part, comme toujours, comme souvent. Les flots rappellent quelques souvenirs ternis par l'usure, par le temps qui a continué de filer. Ailleurs et nulle part, comme toujours, comme souvent – et pourtant presque trop bien ancré dans cette autre parcelle de réalité. C'est lui qu'il s'est mis à guetter, lui qu'il en revient à contempler. Regret écarté, même pour lui qui n'a plus tellement bougé. La courbe sur les lèvres tient son règne, impose cette maigre clarté sur les traits cernés. Il acquiesce, l'azur qui ne dévie pas pour autant – c'est sa prestance et son courage qu'il essaie également de faire prospérer. Vaincre les émotions, ne pas s'enliser à tout ce qu'elles pourraient avoir à insuffler. Les doutes, les incertitudes, la compréhension qui aurait à manquer. Non, il ne tient qu'à accepter ce qui peut avoir été échangé. Et s'il s'y perd, lui qui cherchait à s'en défaire, voilà que le rire en vient à résonner. Question qu'il ose poser, ironie silencieuse qui se distille dans ces syllabes prononcées. Amusé par la remarque, les sourcils qu'il a haussé. « Maybe. » Complètement, mais la légèreté qu'il tient à faire subsister. Il s'y accroche, l'empoigne pour ne pas la laisser s'envoler. Il veut que ces larmes puissent sécher. Pourquoi ? Pourquoi lui et pas les autres ? Parce qu'il lui rappelle qu'au fin fond des ténèbres peut encore vivre cette pleine et glorieuse magnificence, même entachée. Et il persiste, parvient à réellement tout apaiser. Il continue sur sa lancée, suppose que ces étranges âmes qu'ils peuvent être pourraient être une nouveauté. Oh, Hazel, s'il savait. Il s'est fait à l'idée de ne pas appartenir à ce monde qu'il se doit pourtant de fouler. Sous son regard, les conventions et lois implicites sont plus étranges que tout ce qu'ils pourraient avoir à oser. Et finalement, il y a cette supposition qu'il amène. Cette possibilité. Il tique, tient encore le rictus sans néanmoins pleinement lui faire face – ainsi le regard s'est mis à vagabonder. Sa bouteille, ses gorgées successives qu'il en vient à avaler. Le courage qu'il cherche, cet élan échappé. Le silence qu'il tient, l'absence de réponse – phrases qui, ironiquement, se sont mises à l'abandonner. Il laisse faire, n'a pas bougé. Il laisse faire quand il lui vient, quand il devient ce confort réclamé. Proximité qui semble porter désormais un tout autre parfum que celui qu'il avait pu y trouver. Ils affolent plus qu'il ne l'aurait souhaité, ces battements que l'endocarde s'est permis de faire résonner. Et il y a cette remarque qu'il ose, cette autre possibilité que son esprit parfait s'était mis à envisager. Peut-être le sont-ils, nombreux, à souhaiter plus que ces histoires qu'il aime à réciter. Peut-être, mais les paupières sont voiles sur tout ce que d'autres pourraient aisément observer. Il ne fait pas partie du commun des mortels, plus enfoncés dans son propre univers pour s'aligner sur les conventions qui érigent celui dans lequel il s'est bloqué. Et s'il pensait pouvoir répondre, s'il pensait savoir comment – le voilà qui sursaute presque quand celui-là se redresse, gestes précipités qu'il n'avait pas anticipé. « I didn't make you uncomfortable at least ? »

Froncés sont les sourcils, le dos s'est redressé.
Il essaie de comprendre comment les songes peuvent ainsi s'emmêler.
Le sourire qui lui revient, amusé.
Oh, Hazel. Hazel et cette bonté qui réclame d'être rassurée quant à ce qui vient de se passer.

Le voilà à feindre cette moue outrée, presque blessée. « Fuck. » La main qu'il lève théâtralement sur le palpitant sous les côtes si souvent malmenées. Il lutte, il lutte pour tenir ce sérieux que l'alcool parvient si aisément à déformer. « Do you seriously think I'm that easy to confuse ? » Question qu'il parvient de justesse à prononcer, les lèvres qu'il a finit par sceller. Ce regard qu'il toise, qu'il accroche pour ne pas le laisser en dévier. Mais ce naturel qui lui revient, ce rire qui en vient à résonner. Libre. Il croit pouvoir en sentir cette brise légère pleinement s'immiscer. Un vent frais sur les tourments qui auraient pu avoir à le menacer. Il parvient à les chasser, Dieu seul sait comment, seulement enfoncé dans cette aura que cet invité parvient à faire scintiller. Probablement sans s'en rendre compte, mais lui captivé, happé par cette lumière à laquelle il se sent presque aimanté. Elle qui pourrait être nécessité puisque seules les ténèbres furent arpentées au cours des dernières années. « Fuck, no. You didn't make me uncomfortable, don't worry about that please. I wasn't that, I swear. » Pour le rassurer, les phalanges qui s'abandonnent encore là où cogne l'endocarde qui tient à réprimer les craintes que celui-là aurait pu avoir à abriter. « When I said it was new for me, I was talking about... yeah, that kiss actually. The last person was... You know. » Le prénom qu'il ne prononce pas, qu'il ne prononcera probablement plus jamais – jusqu'à ce que tout ne soit encore oublié, jusqu'à ce que le crépuscule n'ait plus qu'à se briser pour offrir le trône à une toute autre journée. Et pourtant, la douleur est moins vive, moins conséquente sur les songes qui n'ont pas trembler. Il parvient à le noter, ça l'intrigue, ça le surprend. Il a tiqué, sans comprendre, quand l'évidence se tient pourtant dans ce qu'ils ont évoqué. Un baiser, une nouveauté – des émotions qu'il refuse de voir, mais qui peuvent tout de même avoir à poser leur cure sur le venin qui l'a trop gangrené. « Anyway, yeah, I swear, you don't have to worry about all of that. You surprise me, dear, and trust me, it's not that easy when we think about it. » Un clin d’œil dans ce qu'il se risque à affirmer – étrange vérité d'ailleurs. Parce qu'il parvient presque à tout anticiper, la mémoire censurée qui ne peut néanmoins pas tout effacé. Il y a ces choses qu'il croit savoir, qu'il croit pouvoir prédire ; mais cette fois, tout lui avait échappé. De la meilleure des manières, c'est un fait. « Guess you have a lot of experience, no ? Mister I love the love. » Sans s'en moquer, seulement pour taquiner – le naturel, le naturel qui s'amuse à revenir pour tout apaiser.                





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ambrosia
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 3 Juin - 6:08 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« Maybe. » Maybe ? Au donc il n'est pas certain ? Tu n'es peut-être pas le premier à pleurer après l'avoir embrassé. Tu te demandes comment tu réagirais si quelqu'un t’embrassait avant de pleurer. Nul doute que tu serais surpris dans un premier temps. Nul doute aussi que tu te poserais aussi beaucoup de questions pour chercher à comprendre ce qui peut bien provoquer cette réaction. C'est sans doute pour ça d'ailleurs que toi même tu as préféré expliquer rapidement. Ne pas laisser le cerveau d'Isaac s'imaginer des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Parce que tu n'as versé aucune larme de tristesse. Certainement pas. T'as déjà pleuré de joie mais tu ne crois pas encore avoir pleuré pour une sensation comme celle la. Pleurer de libération. C'est assez particulier tout de même. C'est quand tu parles de baiser que tu perds son regard et que l'attention du blond se porte sur sa bouteille. Signes suffisants pour que tu penses avoir visé juste. Alors tu ne cherches pas plus loin. Tu te contentes de cette réponse ou plutôt de cette absence de réponse. Sauf que c'est finalement une autre question qui vient te troubler, au point de t'en faire presque sursauté tellement elle t'apparaît brusque à l'esprit. « Fuck. » visage tourné vers lui tu t'immobilises, ne sachant pas trop quoi penser. La main de ton ami sur le cœur, geste qui peut-être interprété principalement de deux façon différentes mais qui, dans tous les cas, insinue être touché. « Do you seriously think I'm that easy to confuse ? » Oh.. Tu... Tu voulais pas l'offenser tu... Il se met à rire et à ce moment la tes épaules descendent au moins de deux étages. Soupirant de soulagement avant de rire aussi. Quel con, tu t'es fait avoir comme un bleu ! « Fuck, no. You didn't make me uncomfortable, don't worry about that please. I wasn't that, I swear. »rassuré, tu l'es oui. Parce que c'est bien la dernière chose que tu veux, même si t'en as pris le risque. Ceci dit tes larmes auraient pu le foutre bien plus mal à l'aise que le baiser. T'aurais compris qu'il trouve ça gênant. « When I said it was new for me, I was talking about... yeah, that kiss actually. The last person was... You know. » ton rire s'est calmé pour se concentrer à nouveau, appuyé contre le dossier du canapé. La femme dont il t’a parlé. Il ne t’a pas dit quand ça c'était passé mais de ce que tu comprends ça a l'air de faire un moment. Enfin tu penses. En tout cas c'est encore compliqué pour lui aujourd'hui. Mais du coup.. vous étiez dans la même situation au moment de ce baiser. La dernière personne embrassée avant était une personne que vous aviez réellement aimé de tout votre cœur. C'est étrange le hasard parfois. « Anyway, yeah, I swear, you don't have to worry about all of that. You surprise me, dear, and trust me, it's not that easy when we think about it. » sourire qui revient étirer tes lèvres. Peut-être même une pointe de fierté, flatté par ce clin d'œil qui vient ponctuer sa phrase. C'est vrai que malgré la légèreté et le côté un peu perché que tu adores d'Isaac, tu le vois également comme quelqu'un d'assez ancré dans le sol. Ou disons plutôt, solide sur ses appuis et de ce fait difficile à déstabiliser. Alors savoir que toi, t'as réussi à le surprendre, ouais.. ça te rend assez fier. « Guess you have a lot of experience, no ? Mister I love the love. » un souffle amusé s'échappe de tes narines "En amour pas tant que ça en fait" si on y réfléchis "C'est pas faute de l'avoir cherché un peu partout" tu décides finalement de t'allonger sur le canapé et de poser ta tête sur les cuisses du pianiste. "En fait j'ai surtout beaucoup butiné à droite à gauche sans que ça ne soit sérieux. Tu sais... j'me suis laissé porter par la vie, par le plaisir immédiat, une drogue parmi tant d'autre" ouais après tout ça n'était que des bons moments partagés le temps d'un instant sans que ça n'engage à rien. Juste du plaisir brut. "J'ai eu quelques relations plus sérieuses, ado surtout mais j'étais plus attaché qu'amoureux. J'pense que c'est avec Liv que j'ai vraiment compris ce que c'était qu'être amoureux." tu étires ton cou en basculant ton menton vers l'arrière puis tu fixes le plafond pour réfléchir "Je pourrais dire que c'est aimé quelqu'un plus que l'on ne s'aime soit même mais ça voudrait dire que je suis actuellement amoureux de plusieurs personnes" or non, ça n'est pas le cas. En revanche tu les aimes oui ça c'est un fait. "Je sais pas.. trop comment le décrire. Je sais pas si on peut vraiment poser des mots dessus tellement c'est unique et probablement propre à chacun de nous mais ce dont j'suis sûr c'est.." tes yeux se tournent vers l'artiste pour se plonger dans le bleu si intense des siens "Ce que je sais c'est que c'est bien trop profond, vivant et explosif pour que je ne veuille pas le ressentir à nouveau" t'hoches doucement la tête comme si t'avais besoin d'approuver tes propres paroles "Tout ce que ça fait éveille en moi, ça vaut le coup même si je dois en souffrir après. Le bien que ça me fait est supérieur au mal que ça peut me faire alors ouais, je mise à nouveau et que la chance me soit favorable" tu souris alors que tes yeux se sont à nouveau perdus dans le vide. Fixant une petite lumière comme si elle était une promesse. "Et toi alors ?" tu te redresses un peu pour te caler sur un coude, ton buste enjambant ses jambes, tourné face à lui "T'es joueur ?" remettre les cartes sur la table et relancer. Rien ne va plus ! Enfin tu connais pas bien toutes les règles du casino et dans ta tête tu mélanges sûrement plusieurs jeux mais peu importe, tu penses qu'il a compris l'idée "J'peux pas croire que la partie soit terminée. Comment ça se fait que quelqu'un qui repars à zéro chaque matin n'ai jamais embrassé quelqu'un d'autre ?" il n'y a là aucun jugement, simplement une tentative de comprendre. Parce que t'as du mal à croire que les occasions ne se soient pas présentées donc est ce qu'il se l'est lui même interdit ? Jusqu'à aujourd'hui en tout cas. Pourtant aujourd'hui il t'as presque encouragé à le faire.

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▬ Jeu 16 Juin - 2:50 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Suppositions lâchées, délaissées à l'attention de celui dont l'esprit s'est bloqué – lui semble-t-il. Parce qu'il lui reste, parce qu'il n'a pas fuit malgré tout ce qui s'est confié. Il est resté, et peu ont ce courage à démontrer. C'est ce qui attire, c'est ce qui peut aisément fasciner. Cette détermination, cette volonté de s'ancrer un peu plus loin dans cette folie qu'il n'a de cesse d'irradier. Isaac, chaos innommable qui implose sous chacune des lueurs que les jours nouveaux ont à laisser s'imposer. Il est resté et le rire s'élève, petite étincelle vivace qui se trahie dans le timbre qui revient, qui s'élève pour offrir ces possibles réponses attendues. Curieux de bien des choses, Wrynn. Curieux de ce qu'il ne peut s'approprier, de ce qu'il ne peut envisager – l'esprit empli de ces mots qui vont et viennent jusqu'à tout surplomber, jusqu'à défaire le règne des mille et unes banalités. Curieux de ce qu'il pourrait encore avoir à lui concéder – ce savoir improbable qu'il n'a pas encore posséder. Et les hypothèses sont réfutées, rendues au néant puisque illégitimes dans l'histoire que celui-là persiste à écrire depuis que le cœur peut avoir à chanter. Pas tant que ça en amour, et dire qu'il aurait pu parier le contraire. Les idées sont souvent fausses et les vérités jamais bien loin. Il ne suffit que d'un regard, que d'une attention un peu plus appuyée pour que le voile n'ait à se lever. Aussi, il n'a pas bougé quand il s'est installé, quand sur les cuisses, la tête vient reposer. Il laisse faire, l'ouïe offerte aux notes qui lancinent jusqu'à cette âme qui essaie d'un peu plus s'y concentrer. Parcours de vie qu'il récite, ces habitudes dévoilées. Le tout qu'il lui laisse pour que le sentier puisse être envisagé. Il a parcouru des mètres et des mètres à la recherche de ce qui lui a finalement échappé. Retour à la case départ, un autre départ qu'il se doit d'encaisser – similaires, bien que différents. Le voilà qu'il essaie de se porter sur la manière dont lui appréhende ces sentiments qu'il s'est longtemps refusé – rien que pour parfaire sa sérénité, pour ne plus flirter avec ce néant qui l'avait un jour happé. Réflexions intenses qu'il lui laisse le loisir d'expier – avide qu'il en devient de tout ce qu'il ne peut d'ordinaire pas réellement supposer. Lui, lui trop enfoncé dans son monde, dans ces délires improbables d'écrivain déchu et moqué. Lui, lui qui voudrait pouvoir ouvrir les yeux sur tout ce qu'il a manqué – tout ce qui, lui semble-t-il, n'avait pourtant pas manqué. Mais le regard qu'on revient quérir, ces orbes pétillantes qui cherchent l'océan calme, défait des vagues qui peuvent d'ordinaire y subsister. Ce regard qu'il accroche puisqu'il ne peut faire que cela, Isaac, pour imprimer chacune des syllabes qui pourrait lui être donnée. Profond, vivant, explosif ; ce qu'il peine plus que jamais à envisager. Lui, il s'était laissé porter par cette douleur pour finalement la transformer en froideur silencieuse contre les parois de l'endocarde blessé. Un rictus, à peine une courbe sur les pulpeuses. Un sourire qu'il lui concède volontiers sous cette candeur qui refuse d'avoir à se dissimuler. Qu'il persiste à s'y accrocher si son étincelle de vie réclame d'avoir encore à vibrer. Qu'il puisse prospérer, Hazel, dans ce qui parvient encore si aisément à le faire chavirer. Derrière ce mutisme qu'il a laissé planer, il ne peut finalement que l'y encourager. Lui qui possède sa sympathie, ces sentiments que peu parviennent à s'approprier puisque l'indifférence règne qui, pourtant, en l'instant s'est dissipée.

Les songes qui s'égarent un instant, rien qu'une seconde en vérité. Il songe, il laisse ces quelques paroles résonner. Il pense à tout ce qu'il pourrait encore avoir à voir avant que le tout ne lui soit retourné. And you ? Question qui interpelle, qui force l'âme à se détourner des sombreurs dans lesquelles elle s'était réfugiée. Prisonnier de cet intérêt qu'il vient lui porter, lui qui demande s'il est joueur malgré ces définitions possédées qui peuvent différer. Justifications qui finalement viennent, énième interrogation qu'il se risque à poser. Trop bien formulée pour être détournée, ces détails ajoutés qui ne font que tout accentuer. Il a haussé les épaules, Isaac. Il a haussé les épaules instinctivement, laissant l'azur se perdre sur les alentours pour fuir un peu cette concentration venue l'assiéger. Mémoire qui tente sa percée dans le peu de souvenirs qu'il est à même de garder, au-delà du voile des alcools avalés, des substances usées.

Le silence qu'il est contraint de laisser planer, cette espèce de rire qui vient néanmoins le fendre – rien que de moitié. Oh, certains l'auraient probablement souhaité, mais lui, oh lui, si loin de cette normalité. Lui, si loin des autres. Présent, mais absent – enterré dans un univers qui n'appartient qu'à lui lorsque les phrases ont à se dessiner dans l'encéphale qui ne peut être que captivé. Ces mêmes phrasés qui manquent désormais, cette réponse qu'il ne sait pas réellement comment formuler. « Well... » Une première tentative avortée, les sourcils qui se froncent puisque la conscience fouille encore les limbes de l'esprit pour y trouver quelques images qu'il aurait oublié, quelques mirages que le temps aurait finalement déchiqueté. « I don't know, guess those people weren't that interesting after all. » La plus honnête des réponses qu'il puisse être à même de donner. Là, cette vérité qu'il lui concède volontiers puisqu'il l'a finalement réclamé. Non, nul n'a su s'attirer son plein et entier intérêt. Il n'a jamais fait que s'en détacher, s'en éloigner puisque les âmes ne sont attirées que par les titres et non par les faits. Le manifeste qui s'étale sur son mur sur lequel, finalement, il se met à lorgner. Hazel réclamait de pouvoir vivre par les sentiments que chacun serait à même de lui insuffler, lui n'a jamais songé qu'à pouvoir révolutionner les bases de cette passion dans laquelle il s'est peut-être trop enfermé. Les ambitions ne sont pas les mêmes, ne l'ont possiblement jamais été. Et il s'était fermé à la vie, à ces normalités que tout autre aurait cherché à préserver. Lui s'en était écarté par peur d'avoir encore à sombrer – par crainte que les forces n'aient plus qu'à manquer quand le palpitant sous les côtes aurait à complètement s'essouffler de douleur, d'un chagrin qu'il n'aurait pas anticipé. « And, to be honest with you... I didn't wanted to... You know, I didn't wanted to know that again. It wasn't... what I wanted. All I had in mind was that shit ; ces pages déchirées, accrochées sur ce pan de mur désormais masqué qu'il se risque à désigner. L’œuvre de sa vie, comme il aime à l'appeler. Le plus beau et le plus grand de ses projets – sa révolution par les mots emmêlés. Une énigme pour ceux qui auraient le courage de la déchiffrer. It still is my priority, in a way. But you... Well... » Là, le cœur qui doit s'ouvrir, ces quelques sens qui auraient à s'exprimer. Difficulté qu'il croit ne pas pouvoir surmonter. « Guess, that power you seem to have work easily here. » Sur lui, en tout cas, bien qu'il n'ira pas pleinement l'exprimer. Bien qu'il sera incapable de réellement le formuler, quand bien même ce sourire parvient en l'instant à l'exprimer.                





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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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« Well... » curiosité piquée alors qu'il s'interrompt. C'est vrai ça, comment c'est possible qu'il n'ait pas eu d'embrassades depuis si longtemps qu'il semble le dire ? Instinctivement tu penses forcément à cette relation dont il t'as parlé mais à l'écouter le passé est le passé et ce qui importe c'est le présent alors tu te demandes.. Est ce qu'il est réellement libéré de ce passé et de ses souffrances ? En soit il pourrait te dire que ça ne te regarde pas et tu comprendrais, parce que c'est le cas. Mais tu ne peux pas t'en empêcher, Haz. Faut que tu creuses, faut que tu comprennes. Tu t'intéresses à Isaac parce qu'il est intéressant et t'as dû mal à te dire que d'autres avant toi n'aient pas pu être intéressés aussi. Attirés par tout ce qu'il peut dégager. Ça te semble impossible. Il est si particulier, si singulier qu'il attire forcément plus l'attention qu'un autre. Il marque les esprits. Et pas seulement, toi il te pousse vraiment à vouloir en savoir plus. Peut-être que tu devrais te retenir un peu mais t'en es tout bonnement incapable. « I don't know, guess those people weren't that interesting after all. » Oh... dans ce sens la ça te paraît un peu plus crédible en tout cas. Il n'était pas intéressé par ces gens qui auraient pu peut-être tenté quelque chose, une approche. T'as un petit sourire amusé et attendris à la fois. Tu te sens flatter quelque part parce que ça veut dire qu'il te trouve intéressant non ? Sinon il n'aurait pas accepté que tu l'embrasses. Premier depuis un certain temps, tu dois dire que oui, c'est pas désagréable pour l'égo. « And, to be honest with you... I didn't wanted to... You know, I didn't wanted to know that again. It wasn't... what I wanted. All I had in mind was that shit » Ah donc y'avait bien un petit reste finalement, une petite peur de revivre ce qui avait pu lui faire mal dans le passé. Et dire qu'il t'avait aidé tout à l'heure à avancer par rapport à ta rupture. Finalement il est peut-être celui qui a besoin de cette aide à présent. Tu tournes la tête vers ce qu'il désigne et tes lèvres s'étirent. C'est un beau projet. Une belle distraction. « It still is my priority, in a way. But you... Well... » tête que tu tournes à nouveau pour le regarder, la fin de sa phrase t'interpellant. « Guess, that power you seem to have work easily here. » ton sourire s'étire encore. Ça te réchauffe le cœur. T'aurais pas cru. T'aurais jamais cru pouvoir influencer ce grand esprit en dehors des sentiers qu'il souhaite suivre. Est ce que tu es une bonne ou une mauvaise influence du coup ? Tu retires l'appuis de ton coude sur le canapé pour te laisser retomber sur ses jambes, la tête basculant un peu vers l'arrière. "Wahou..." c'est vrai que jusque la tu le voyais un peu comme un intouchable. Comme une étoile dans la nuit, qu'on adore regarder parce qu'elle est magnifique et grandiose, mais que jamais on ne peut atteindre. "Est-ce que, du coup, je te détourne de ta priorité ?" tu ris légèrement "Si ça se trouve je suis une... comment on dit ? Succube ? Chimère ? Enfin sur sorte de démone qui vient te déconcentrer dans ton projet" tu ris encore et tu te relèves pour aller voir de plus près ces pages arrachées et affichées. Tes doigts effleurent le papier, lisant au passage quelques phrases. "C'est pourtant un si beau projet" inspirant, tu trouves "Elles sont où tes propres citations la dessus ?" tu sais qu'il écrit après tout. Tu fais demi tour pour lui faire face "Moi je pourrais faire un recueil de tes mots, tu m'en as dit de si beau aujourd'hui" ton regard se perd un instant C'est dommage qu'on ne puisse pas mettre ta mélodie sur papier.. quoi qu'on pourrait dessiner les notes" ces notes qu'il a enchainé juste pour toi. "En revanche les sensations elles elles resteront la" ton propre cœur que tu désignes du bout de l'index tendu. "T'as jamais.. envisagé d'écrire cette histoire que t'as vécu ? Peut-être que tu devrais la graver pour plus chercher à l'effacer ?" affronter au lieu de fuir, quelque part. "Au moins.. tu la ferais sortir de toi, non ?" t’es pas psy mais c’est une solution qui marche souvent. Bon pour ta part ça n’a pas suffi t’as eu besoin d’aller plus loin. Mais qui sait ? Ça reste un premier pas. "Genre poser des mots dessus et ensuite t’en fais ce que tu veux ? Tu publies, tu enterres, tu brûles" tu reviens vers le piano et tu laisses trainer tes doigts sur les touches "Peut-être que si tu faisais de cette douleur quelque chose de beau t’aurais moins peur de prendre le risque de la ressentir à nouveau ?" tu ne pensais pas, en venant ici, te rendre compte qu’il avait finalement une problématique un peu similaire à la tienne.

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Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 28 Juin - 20:36 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Les maux auraient dû s'animer, se mettre à trembler. Ces paroles auraient dû tout assécher, l'enfermer dans cette éternelle torpeur que rien n'a su chasser. Et pourtant. L'air en reste léger, appréciable pour les poumons qui persistent à s'en gonfler. Plus à même de pouvoir vivre, Isaac, si tant est que ce terme lui soit encore attribué. Les venins ont été trop nombreux pour ne pas légèrement l'abîmer, il n'a fait qu'y succomber en espérant que les lendemains puissent différer, changer quoi que ce soit à ce qui fut fait, à ce qui est d'ores et déjà pleinement acté. Non, plus serein avec lui-même, l'homme qui craint parfois les affres d'un passé en partie rayé. Lui qui croit pouvoir se figer sous le joug d'une mémoire sélective qui faillie à défaire le règne de cette souffrance d'antan, ces douleurs affamées que rien, jamais, ne saura pleinement rassasier. Et si le sourire persiste, il ne fait qu'un peu plus s'accentuer sous cette réaction jouée, sous cette petite onomatopée qui échappe à cette compagnie improvisée – ou presque en vérité. Question impose ce léger rire qui lui échappe, cette surprise dans ce qu'il vient tirer de conclusion quant à ce qu'il a pu confier. Tenté de le laisser s'en convaincre, et finalement, il laisse les mots errer dans la trachée qui ne s'en est pas délestée. Il le laisse tout imaginer, tout fantasmer de ce qu'il pourrait être, nouveau rôle instauré qu'il pourrait avoir à s'approprier. En partie, pour une soirée, une étrange fin de journée que même cet esprit déjanté n'avait pas su pleinement anticiper. Il ne fait que hausser les épaules, Isaac. Rien que cela, les habitudes qui s'occupent de noyer le flot des phrases que les pulpeuses auraient à cracher sous les ambres mélangés. Mais il s'élève, mais il s'approche de ce qu'il possède de plus précieux en ce monde. Son œuvre, sa destinée. Ce travail acharné. Là, le tableau qu'il observe – ce paysage de pages molestées et cette silhouette qui s'abandonne au beau milieu de cette démence ordonnée. Comme une vision, comme un semblant de perfection. Le tout qui s'impose à l'azur qui ne se risque pourtant qu'à dévier, qu'à fuir tout ce qui en vient à se révéler. Craintif, celui-là, de tout ce qui pourrait avoir à s'éveiller – rappelé, pourtant, par cette question légitime, cette interrogation soulevée. Les siennes, de citations. Celles qui ne figurent pas encore sur ce mur malmené. Celles qu'il se risque à implicitement encenser par tous ces dires qu'il lui a concédé. L'hésitation au bord des lèvres, cette œuvre est désignée et maintenant qu'elle en devient centre auquel s'aimanter, il panique à l'idée que les explications puissent avoir à manquer. Ce n'est qu'une lubie, qu'une obsession trop bien enfoncée. Ce n'est qu'un projet parmi tant d'autres, pourtant bien plus long que bien des rêves supposés au commun des mortels fréquenté. Flatté, néanmoins, d'avoir pu ainsi le marquer. Flatté jusqu'à ce que ce passé soit à nouveau évoqué.

Un battement manqué, l'endocarde qui geint puisque les plaies sont là ; ignorées, mais pas effacées. L'écrire, offrir une issue à ces tourments trop lourds que les épaules peinent encore à portée. S'en défaire, briser les chaînes qui le maintiennent, immuable, en ces profondeurs où nulle clarté ne peut avoir à régner. Les traits se sont abaissés, maigre est ce souffle amusé qui s'échappe d'entre la barrière d'ivoire serrée. Quelque-chose de beau, les sentiments à qui offrir un exil bien mérité. Mais il n'y a nulle beauté à décrire de ce qui s'est fracassé, nulle lumière à faire sur ce qui n'est plus qu'un rêve, qu'une ancienne vie qu'il aurait dû délaisser. Vestiges d'antan que cette renaissance aurait dû évincer. Là, cette force qu'il cherchait – cette nécessité de se redresser pour mieux affronter cet avenir qu'il ne tient pas même à supposer.

« No. » Sans méchanceté, sans neutralité. Cette espèce de rire qui se trahi presque dans ce timbre qui vient de résonner. Levé, cet éternel verre toujours à portée. Levé pour le défaire de ce qui pouvait y régner. Ce vice qu'il s'accorde encore puisqu'il croit finalement pouvoir réellement avancer. « I just have to accept that, all of this was part of an old life. Those memories aren't mine anymore. » Affirmation qu'il impose en ces lieux éloignés, loin de tout ce qu'il avait pu être, tout ce qu'il avait pu faire – tout ce qu'il avait été sans prévoir qu'ainsi se joueraient ces nouvelles scènes faites de légèreté. « Plus, I don't want to write about it. Really. It could become the new Twilight or something and I have to take care of my name and my reputation. No, I won't do that. » Un rire plus sincère, loin d'être forcé. Un rire qu'il laisse emplir les lieux où bien des songes se sont égarés. Brume lourde qu'il essaie de chasser à la manière dont cette essence s'est mise à irradier. Il chasse les quelques anciennes ténèbres qui le hantaient, il chasse tout ce qui pourrait devenir un lien avec ce qu'il a choisi d'oublier. Un trait tiré sur cette existence passée, un trait déposé sur tous les récits qui ont contribué à alimenter ces dernières années. « No, you're right, we have to let it go all of that. Somethings stays, somethings goes. That's the way it is, but no matter what happen, we have to... keep going, right ? » Une affirmation qu'il lui réclame, comme un soutien dans ce qu'il tient à faire résonner. Un encouragement, même discret, pour que l'esprit lui-même puisse enfin et pleinement s'en persuadé. Conviction qu'il se doit de faire sienne pour ne plus sombrer, pour ne plus laisser ces lames s'enfoncer, décharner le pauvre muscle qui sous les côtes n'aspire qu'à silencieusement prospérer. « See, you're not that bad neither. That's why I can forget about my priority if it's for you. » Pour en revenir à ce qu'il supposait, ce qu'il s'était risqué à noter. Les mots soutenus, soulignés par tout ce qu'ils pouvaient si aisément laisser supposer. Parce qu'elle subsiste, cette étincelle qu'il avait pu apercevoir, elle règne encore sur l'espace – comme pour réaffirmer cette clarté qui manquait, celle qu'il sait l'avoir depuis bien longtemps abandonné. Porteur magnifique qu'il en devient, l'homme à ses côtés. Foyer même de ce qu'il craignait ne plus pouvoir approcher. Comme un signe, comme une évidence que le hasard s'amuse à lui concéder. Comme une ancre nouvelle à cette réalité qu'il s'était mis à fuir, qu'il ne pouvait que mépriser. « I'm gonna talk to you about it... someday maybe. Not now, I need you to be ready to hear what I try to create. » Un clin d'œil, cette fois. Discret, amusé – mais imposé, jusqu'à ce que l'attention ne lui soit rendue dans son entièreté. « Have you try to write your own story ? »                





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▬ Mer 29 Juin - 2:30 ▬


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« No. » Oh. Tes épaules s'abaissent un peu. Sans même que tu ne t'en rendes comptes. Pas qu'il ait été le moindre du monde brutal et malgré tout ça t'a mis un gros stop dans les idées que t'étais en train d'un peu trop développer. Mais si ça ne lui plaisait pas alors ça n'était pas utile de s'étaler plus que ça oui. Et puis peut-être qu'il n'a pas envie que tu t'en mêles après tout. Ben oui, Hazel, tu n'es vraiment qu'une tête de pioche qui veut toujours foutre son nez partout. Réflexion que tu te fait à toi même. C'est vrai, tu ne peux pas t'en empêcher. T'as dû mal à juste voguer à la surface des conversations classiques, faut toujours que t'ailles chercher ce qu'il y a au fond. « I just have to accept that, all of this was part of an old life. Those memories aren't mine anymore. » Alors à qui sont-ils ? Il n'y a pourtant qu'à lui et à cette autre personne qu'ils appartiennent non ? Ou bien veut-il dire par la qu'ils appartiennent au passé ? Est-ce réellement le cas ou bien est-ce qu'il aimerait ? Est ce que vraiment il est possible que ces souvenirs dans nos têtes ne soit finalement un jour plus les nôtres ? En tout cas tu trouves le concept intéressant, tu serait curieux de savoir ce qu'il veut dire par la. Ou bien peut-être est-ce juste la poésie qui s'empare de lui à nouveau ? T'es sérieux quand tu dis qu'il devrait y avoir ses mots d'épinglés sur ce tableau de citations. « Plus, I don't want to write about it. Really. It could become the new Twilight or something and I have to take care of my name and my reputation. No, I won't do that. » tu ne peux pas t'empêcher de rire cette fois ci. C'est vrai que la comparaison ne fait pas vraiment envie. Mais s'il écrivait pour tout brûler ensuite sa réputation n'en pâtirait pas. « No, you're right, we have to let it go all of that. Somethings stays, somethings goes. That's the way it is, but no matter what happen, we have to... keep going, right ? » tes lèvres s'étirent "Bien sûr, rien ne s'arrête jamais. Pas tant qu'il y aura une aiguille pour tiquer ou un cœur pour battre" la vie ne s'arrête pas, même après les pires déception. En ce qui te concerne elle ne s'arrête pas même après la mort, elle ne fait que sauter dans un autre corps. Vous êtes éternels. Tout ce que vous traverser, sur le moment, peut vous paraître tellement énorme, insurmontable. Alors qu'au final ça n'est qu'une infime partie d'une phrise chronologique interminable. Keep going, la fin est encore loin. « See, you're not that bad neither. That's why I can forget about my priority if it's for you. » compliment qui te fait sûrement un peu rougir les pommettes alors que tu hausses les épaules en souriant. T'es pas aussi doué que lui, loin de la, il n'a pas eu de révélation ou de déclic, en tout cas tu ne crois pas. Mais s'il veut tenter le coup avec un autre baiser tu veux bien te porter volontaire ! Tu attrapes un verre pas encore vide qui traine vers le piano. Est-ce le sien ou le tien tu n'en sais fichtre rien mais tu le vides avant de venir te laisser choir à ses côtés. « I'm gonna talk to you about it... someday maybe. Not now, I need you to be ready to hear what I try to create. » t'as tourné la tête vers lui dès ses premiers mots, pensant qu'il parlait de cette relation passée que vous aviez évoqué. Mais quand il te parle de créer tu captes qu'il s'agit de ce fameux projet "Je suis pas prêt ?" doigt que tu pointes sur toi en riant légèrement. T'es flatté en réalité mais inévitablement, ta curiosité est piquée. « Have you try to write your own story ? » ton sourire s'efface un peu et tu pousses le canapé de tes mains pour te redresser un peu contre le dossier "Non, j'y ai jamais pensé en fait mais ça serait vraiment le bouquin le plus pourris à lire à quelqu'un" au delà du fait que tu n'ais pas une plume comme la sienne, t'es loin d'avoir une vie agréable à lire. C'est pas le genre d'histoire qu'on raconte à un enfant avant de dormir. Tu soupires "Puis les dix premières années de ma vie ne seraient rien d'autre que des pages blanches" plus aucun souvenirs, ceux la ils ont bel et bien brûlé. Ceux la, ils ne sont plus à toi. Effacés à jamais. Seuls quelques fragments résident dans la tête de ceux qui les ont partagé à cette ancienne époque. Mais tu n'as que très peu de contact avec ces personnes. En réalité, le seul à qui tu penses qui t'as connu à cette époque et que tu fréquentes encore, c'est Kad. Kad que tu vois un peu comme un Tonton protecteur. Ami de ce père dont tu ne te souviens plus non plus. "Ma vie n'a aucun sens... Elle n'est qu'une suite d'idées.." ton poignet tourne en l'air en cherchant les mots qui pourraient le mieux imager ta vie ..farfelues et impulsives.. les seuls constantes dedans ce sont les autres mais pas moi" c'est vrai tes piliers ce sont tes amis "J'ai sauté d'un job à l'autre sans aucun liens entre eux, j'ai..." tu te stop à un souvenir en particulier. Probablement le pire de ta vie entière, du moins de ce que t'es en capacité de te souvenir "Et y'a des choses que j'dois garder pour moi si je veux pas faire du mal à ceux qui m'aiment" et tu sais bien que si tu sortais un bouquin sur ta vie ils iraient le lire. T'en as parlé à certaines personnes. Très très peu. Alena... qui t'as trouvé recroquevillé chez toi dans le noir. Liv... et peut-être que Baby l'a compris sans que tu lui dises mot pour mot à un moment. Mais si t'avais pu t'aurais tout gardé pour toi. Parce que ça faisait mal à ton entourage. Et puis t'as pas non plus envie d'être associé à ça. D'en devenir la victime. Dans ta tête t'en es la victime que quand tu en donnes de l'importance, quand t'en parle du coup. Tu ne veux pas que tes amis posent les yeux sur toi et se disent "Le pauvre" "J'imagine que c'est peut-être pas le meilleur conseil que j'ai pu te donner en fin de compte.." le regard perdu dans le vide "Y'a des maux qu'ont besoin de s'envoler et d'autres qui doivent rester cadenassés au fond de nous à tout jamais, non ?"

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▬ Mar 5 Juil - 23:06 ▬



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Curiosité qui parle, la taquinerie qui s'en mêle. Et pourtant, ce n'est plus un sourire qui s'installe, courbe se dérobe aux pulpeuses qui s'étaient bien approchées. Il y a cette espèce d'ombre qui s'est mise à régner, comme un délicat voile sur les traits qui semblaient à même de pouvoir scintiller – et ce, en vérité, pour l'éternité. Non, il y a un trou noir, quelque-part – comme une faille nauséabonde et douloureuse sous les lambeaux de chairs qu'il avait embaumé. Le croit-il, Isaac, porté qu'il fut par les paroles qui lui étaient confiées. Il s'y laisse prendre, volontaire désigné qui tient à s'approprier l'intrigue qui manque au savoir qu'il peut posséder. Non, il ne l'a pas fait – jamais. Non, il n'a pas tenté de tout offrir aux papiers salutaires sur qui, lui, ne peut que compter. Attentif, Isaac, plus qu'il ne le sera jamais. Attentif à tout ce qu'il pourrait manquer – son propre rictus qu'il n'a pas laissé s'estomper. Parce qu'il est friand, l'homme, de tout ce qui se tient à sa portée. Histoire inconnue qu'il voudrait pouvoir pleinement s'offrir en essence pour quelques écrits dissimulés – qui sait. Mais les précisions, ces justifications. Pages blanches désignées, affirmées pour parfaire le début d'une existence qui n'appartient plus à personne désormais. Les sourcils se sont froncés, la mémoire cherche dans les quelques dossiers qui sont restés. Un mot, un indice, une soirée qui se rappellerait à l'âme pour donner du sens à cette supposition donnée. Rien ne lui vient, rien n'attire l'attention qui, dans tous les cas, ne s'en est pas détournée. Parce qu'il continue, parce qu'il affirme que tout n'est qu'idée, que rien n'est acté – que les mille sens qu'on pourrait y trouver n'existent que dans l'imaginaire des optimistes qui y sont confrontés. Avide qu'il en deviendrait, Isaac. Avide de ce qui n'est pas dit, de cette fin de phrase laissée en suspens avant que le refus d'en parler ne soit plus ou moins exprimé. Il a laissé un maigre souffle lui échapper, rien qu'une déception silencieuse qui parcoure la trachée pour s'échouer contre l'ivoire sous les lèvres descellées. Il s'est éteint, lui semble-t-il. Il s'est laissé happer par ce qui n'a pas été formulé. Il s'est offert en cible à ce que les songes se sont mis à ressasser. Surprit, l'homme, par la manière dont tout s'est transformé. Il y avait ces battements tenaces, voraces qui n'aspiraient qu'à poser leur mélodie sur les alentours saccagés. Mais tout s'est dissipé, seul cette espèce de silence prospère là où il n'a pas été invité. Rien de plus que ce conseil qu'il pense ne pas avoir la légitimité de donner, en fin de compte. Rien de plus que ce soupir qu'il laisse gronder entre les murs et les feuilles qui y ont été accrochées. Rien de plus que cette dernière interrogation, comme pour chercher une ultime vérité pour apaiser le palpitant probablement affolé. S'il savait, pourtant – et peut-être l'a-t-il déjà su, en vérité, le fond des songes que celui-là pourrait avoir à confier. Non, rien n'est à garder. Tout est à laisser, tout n'est voué qu'à rejoindre les profondeurs si craintes, pourtant si souvent invoquées. Ils ne sont rien, rien que des amas d'expérience qui se laissent ronger ; mais Wrynn tient à vivre, Wrynn tient à subsister. Se charger des poids passés, c'est accepter la sentence finale que les tourments ont si souvent murmuré.

« Depends of who you are. » Pour seule réponse, sans offrir ce même sérieux dont celui-ci pouvait faire preuve. Oh, il a vu, Isaac – il a aperçu cette légère détresse dans les prunelles qui fuyaient. Ce poids accumulé, cette asphyxie proche qui cherchait à le condamner. Elle est là, si proche, presque souveraine sur la carcasse qui n'a plus bougé. « If you want to live, you have to let go what makes you that bad. With or without it, you'll be still who you have to be. » Sens qu'il essaie de donner à ce qu'il vient prononcer, sens qu'il parvient à y trouver lui puisque porte-parole du savoir égaré. Fier de pouvoir porter la marque de la liberté au plus profond de son âme, au plus profond de son être. Lui, matérialisation de tout ce qui se trouve hors de portée de ceux qui continuent de croire en ces conventions étriquées, en cette normalité que la société persiste à inculquer. « Seems to be something important for you but, it looks like that makes you incomfortable. So, why do you want to keep that in you if it's something bad ? I mean. It happened and you're still here. No matter what it can be, you were strong enough to survive that. So, yeah, now you can let go. You know what I mean ? » À s'y égarer, Isaac, dans ce qu'il essaie de faire entendre. À trop tenter de se justifier qu'il s'emmêle dans ses propres phrases, ses propres songes – entre conscience et volonté de faire valoir tous les mots qui persistent à le chatouiller. « “One of the keys to happiness is a bad memory.” » Solennel qu'il s'improvise en récitant cette citation relevée. Comme un gourou qui annoncerait sa prière à l'audience venu l'observer, le prier. C'est ce qu'il est, d'une certaine manière. C'est ce qu'il croit parfois devenir, à voir ces regards le lorgner, patients en attendant que ses paroles puissent prendre place dans leur univers saccagé. Il créé et formate. Il enseigne et converti. À l'image de Dieu, de tout ce que sa famille n'a jamais eu de cesse d'adorer. Et pourtant, réticent qu'il pourrait être à l'idée d'être source d'une dépendance qu'il ne saurait gérer. Parce qu'il a appris à vivre seul et qu'au-delà de l'image qu'il aime à donner, il n'est rien de plus qu'une ombre qui n'aspire qu'à s'évanouir, bien qu'en laissant cette marque qu'on aurait à regretter. Paradoxe insensé. « You want to know how I succeded to get away from all my memories ? Il s'en remet à lui, à cette réponse qu'il pourrait avoir à donner. Il s'en remet à cet invité improvisé, à cet ami retrouvé, à cette étincelle scintillante venue tout illuminer. I killed myself and decided to become who I needed to be to live again. » Parce qu'il s'en est persuadé. Parce que rien ni personne ne parviendra plus à défaire ses croyances qui se sont trop bien ancrées.                  





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▬ Mer 6 Juil - 3:12 ▬


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w/ ›› @Isaac Wrynn
"La route de l'excès mène au palais de la sagesse." cette phrase, peut-être qu'un jour elle pourrait être le titre du livre de ta vie, si vraiment tu devais l'écrire. Mais pour l'instant t'es encore sur la route de l'excès. Ceci dit c'est , en compagnie d'Isaac peut-être que quelque part, tu côtoies déjà la sagesse. Tu les bois comme du ptit lait ses paroles. Il est tellement serein que t'as l'impression qu'il détient la vérité absolue. Pourtant t'es pas toujours d'accord avec tout ce qu'il dit. Mais ses paroles font sens, elles t'aident, elles t'ont aidé aujourd'hui. Pas seulement ses paroles d'ailleurs parce que ses lèvres n'ont pas fait que te parler. « Depends of who you are. » telle est la question. Qui es-tu ? T'as répondu tellement de prénoms différents à cette simple question que t'as parfois eu du mal à te rappeler. Même si t'agissais toujours en étant toi même. Mais qu'est ce que ça veut dire être toi ? Parce que t'es même pas toujours le même bien que tu sois toujours toi. De quoi t'en faire des nœuds dans le cerveau. Mais c'est vrai. Au delà de ces différents prénoms, tu te sens parfois plus Hazelle qu'Hazel. Alors tout dépend de qui tu es mais par rapport à quoi ? « If you want to live, you have to let go what makes you that bad. With or without it, you'll be still who you have to be. » tu dois le laisser... en fait tu es assez d'accord, c'est même a peu prêt ce que tu lui disais toi même juste avant. Mais le laisser à qui ? Est ce que vraiment tu peux te libérer de ce poids si ça veut dire que quelqu'un d'autre doit le porter pour toi ? Parce que c'est l'image que t'en as. Si tu en parles alors tu condamnes la personne à porter ce poids pour toi. Est ce que pour autant tu t'en retrouves vraiment soulagé ? Tu n'en souffres plus de la même façon c'est vrai, en parler t'as permis de te sentir compris mais est ce que ça a fait du bien aux personnes à qui t'en as parlé ? Tu ne penses pas non. Et c'est peut-être finalement ce poids que tu dois porter en plus et qui prend la place de celui libéré. Parfois t'as l'impression d'être un mec simple mais quand tu te mets à réfléchir tu te rends compte qu'en fait t'es peut-être bien trop compliqué. Est ce qu'il faudrait que tu le cris au monde entier dans un livre pour t'en retrouver éternellement soulagé ? T'en es pas certain. Et qui a envie de lire ça hein ? « Seems to be something important for you but, it looks like that makes you incomfortable. » Peut-être oui. Même si t'aimes pas ce terme. Même si t'aimes pas l'admettre. « So, why do you want to keep that in you if it's something bad ? I mean. It happened and you're still here. No matter what it can be, you were strong enough to survive that. So, yeah, now you can let go. You know what I mean ? » le regard dirigé vers le bas, dans le vide, tu souris tout de même. "Et toi ?" regard que tu relèves. N'a-t-il pas finalement la même problématique ? Si tu dois laisser un tel souvenir sortir alors lui aussi il doit s'émanciper du sien. « “One of the keys to happiness is a bad memory.” » léger sourire parce que tu y trouves une part de vérité mais ayant réellement perdu la mémoire tu trouves aussi que ne plus se souvenir peut être une souffrance. Il y a des choses qu'on oublie pas comme comment marcher ou comment lire, mais ne plus se souvenir de son propre prénom et ne plus reconnaître les visages qui t'ont vu grandir jusque la. C'est effrayant. Mais qui sait. Si tu te souvenais ce qu'il s'était passé avec ce choc qui a tout effacé, ton pire souvenir ne serait peut-être pas celui que tu cherches à garder enterré. Parce que tu sais ce qu'il s'est passé ce jour la. Mais tu ne t'en rappelles plus. Tu ne sais pas à quel point tu y as assisté. Mais pour que ton cerveau réagisse comme ça ça ne serait pas étonnant que ton père soit mort devant tes yeux d'enfant. Mais tu t'égares encore une fois. Pensées indisciplinées. « You want to know how I succeded to get away from all my memories ? » attention vite recaptée. Bien sûr que tu veux savoir. Curiosité piquée à vif. Est ce qu'il parle de les oublier ou bien de s'en libérer ? Probablement pas de les oublier puisqu'il s'en souvient encore d'après ce que tu as compris. Mais peut-être a-t-il juste passé tout ça au second plan ? Dans une autre dimension de sa mémoire où l'espace et le temps n'ont plus la même valeur. « I killed myself and decided to become who I needed to be to live again. » tu arques un sourcil. Surpris. Surpris parce que ton cerveau était inévitablement en train de déjà s'imaginer ce qu'il allait bien pouvoir entendre comme réponse. Et pourtant à aucun moment il ne s'est approché, même de loin, d'une telle vérité. "Et qui avais-tu besoin d'être Mister Wrynn ? Ou qui avais-tu besoin de ne plus être ?" tu te lèves à nouveau et t'avances de quelques pas, le regard perdu dans tes pensées "C'est ça.. c'est ça ! Aucune renaissance ne peut être faite si on ne meurt pas non ?" t'as l'air d'un illuminé mais c'est pas grave, t'as l'habitude. Les bras écartés tu tournes vers lui "Prendre feu et renaître de ses cendres !" ton sourire s'étire et tu te mets même à rire "C'est ça qu'il faut que je fasse !" cette rare conscience que tu peux retrouver parfois s'envole. Tu pourrais mettre ça sur le compte de l'alcool mais c'est simplement l'idée qui t'affole. "Ca va être géant !" cette envie de sensation qui prend le dessus, l'inconscience qui revient. une expérience de mort imminente pour ensuite revenir dans le monde réel libéré. Un nouveau départ "Cachets ou asphyxie ? T'as une autre idée ?" tu reviens vers lui et tends ta main dans le but de l'aider à se relever "Tu m'aides à mourir ?" le sourire jusqu'aux oreilles. Ouais, c'est sûr que t'as l'air taré "Ca va être grandiose !"

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
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▬ Jeu 21 Juil - 16:04 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




L'expérience en seul exemple. Les souvenirs qui restent, qui tiennent la mémoire malgré tous les efforts orchestrés, malgré toutes ses tentatives de se défaire de cette vie qu'il a choisit d'ignorer. Vanité. Le néant de ces instants demeure, tréfonds effroyables qui menacent quand les songes s'emmêlent, quand la brume des substances s'apposent. Il y a cette crainte qui persiste à tenir les liens de sa petite vie, un rappel sacré qu'il ne peut ignorer de par ces croyances avec lesquelles il fut éduqué. Dieu surveille, Dieu guette encore et n'offre au final que cette pénitence au fils Wrynn pour que ses odieux actes ne puissent être pleinement effacés. Il sait, il connaît – le croit-il – l'envers du décor qu'il s'est mis à imaginer. Voile qu'il a passé, l'obscurité en seule présence pour l'accueillir quand il s'attendait à celui que ses parents persistent à prier. Un souffle discret, une attention envolée – déviance momentanée qu'il s'autorise avant que l'azur des prunelles n'en revienne à celui qui se tient à ses côtés. Il lui a tout confié, tous ces avertissements et ces conseils qu'il pouvait posséder. La perfection dans la déchéance qu'il a épousé. La beauté dans cet échec que certains s'accordent à lui conférer. S'ils savaient, idiots indécis et ignorants. S'ils savaient qu'il n'a su y trouver qu'une nouvelle voie, qu'une magnificence dissimulée pour un peu plus s'épanouir, pour pleinement éclore selon les divinités oubliées. Dans la mort, renaissance a été offerte – exacerbée. Il s'est créé, il s'est révélé. Qu'il puisse se trouver, Hazel, puisqu'il ne lui souhaite que ce bien d'ores et déjà expérimenté. Mais les paroles sont toutes autres, mais les interrogations dépassent de très loin ce qu'il s'était mis à imaginer. Une attention offerte, la volonté de posséder un savoir enfouit, possiblement perdu depuis bien des mois désormais. Lui, une fois encore, les projecteurs s'apposent sur les traits cernés. L'identité questionnée, ce besoin avec cette dernière dans la foulée. Il ne voulait être personne d'autre, Isaac, ne souhaitait finalement que se réinventer. Une entité infinie qu'il espérait devenir en comptant sur cette mémoire décharnée et saccagée. En vain, encore, même malgré les persuasions qu'il tente de faire régner. Et c'est un sursaut qui anime la carcasse, un léger bond que les membres parviennent presque à trahir. Il écoute, il observe – il s'abreuve à cette parcelle de démence qui, enfin, se révèle pour parfaire tout ce qui fut donné. L'opportunité de sortir des profondeurs qui l'enserraient. Glorieuse folie qui prend d'assaut l'être qui s'était imposé, cet invité improvisé qui s'enfonce dans ce monde qu'il lui a désigné. Le sien, là où failles et stabilité semblent à même de pouvoir coexister. Volonté gronde, et le rictus s'ancre sur les lippes sous les questions qu'il en vient à poser. Comment ? Les désirs sont propres à chacun. S'il peut l'aider ? Il peut s'y proposer, guide qu'il en deviendrait – comme son père, comme son grand-père et bien d'autres avant lui. La destinée qui s'affirme, qui dévoile une nouvelle voie inimaginée.

Pourtant, il y a cet instant de battement.
Comme une ombre au tableau, derrière la cigarette et ses braises attisées.
Un doute, une étincelle de raison qui tente son ascension.
Rien qu'une incertitude soulevée par la conscience avant que de l'abandonner.

Il s'est relevé, Isaac. Grandeur réappropriée, cancerette consumée qu'il en vient à délaisser. Quelques pas, rien de plus – rien de moins. C'est une nouvelle bouteille qui vient flirter avec les phalanges, une liqueur que le hasard désigne pour satisfaire le manque qui assèche la trachée. Courage qu'il vient y quérir, ou presque. Besoin qu'il ne possède pas puisque la volonté est là que de pouvoir l'aider à s'élever. Longue alors, cette gorgée avalée. Brûlure satisfaisante qui s'instaure contre le gosier avant de lui revenir, avant que les paumes ne s'emparent du premier coussin à sa portée. « Ok, I'm your man. » Sérieux qu'il fait valoir. Sérieux qu'il n'a pas à feindre puisque suintant des traits qui se sont concentrés. « C'mon, sit. » Le canapé qu'il désigne, place qu'il l'invite à prendre pour parfaire ce qu'ils ont à orchestrer. Son meurtre pour sa renaissance nécessité. Sa fin pour cet autre début que les sens requiert pour se ressourcer. Guidé, Hazel. Les phalanges qui s'enroulent au poignet pour pleinement l'y mener, l'y asseoir avant que place soit prise au-dessus des genoux puisque l'ascendant doit être possédé. « Focus on the things you want to keep with you in the other side. » Et sans attendre, sans réellement prévenir des faits – il s'y risque, il appose les tissus sur les souffles qui auraient eu à prospérer. Il avait réclamé, Hazel, et il n'a fait que tendre la main pour le servir, Isaac. Corruption partagée, les croyances qu'il s'est mis à lui enseigner. Les portes de son univers saccagé qu'il lui ouvre pour pleinement le laisser s'y égaré. Qu'importe les risques, qu'importe les maux – il y a cette plénitude qui subsiste, un faux semblant de paix qu'il n'aura qu'à s'approprier. Et il insiste, appuie, raffermit l'emprise des doigts sur le coussin qu'il vient y plaquer. Les traits cachés, sérénité que lui transpire en essayant de ne pas bouger. Il compte, conscience attentive à tout ce qu'il peut avoir à écouter. Les plaintes, les battements affolés. La vie qui s'insurge de cet affront qui lui est fait. Place qu'il tient, jusqu'à laisser les secondes, cette première minute s'étioler, jusqu'à se concentrer sur les possibles défenses qui tentent de s'élever. Il veut voir les forces s'amenuiser, il veut voir la vie revenir quand tous les espoirs se seront brisés. Patient, Isaac. Patient puisque conscient, jusqu'à percevoir les souffles qui se brisent, jusqu'à pouvoir prétendre entendre ce glas s'avancer, les litanies nouvelles s'élever. Il s'est laissé bercer par ces improbabilités, Isaac – il s'est convaincu des au-delà qu'ils peuvent eux-même s'approprier. Et il attend, encore, rien qu'un peu plus. Que les sifflement cessent, que la trachée et les poumons se vident. Que tout s'évapore jusqu'à enfin s'en défaire, jusqu'à rendre cet air qui s'était mis à manquer. Là, le rictus qu'il tient, hauteur qu'il retrouve dans la foulée pour le laisser s'animer. Il ne fait que contempler, Wrynn – il admire cette nouvelle œuvre que la mémoire, contrairement au reste, saura ancrer contre ses parois dérangées.                  





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 22 Juil - 15:22 ▬


✻✻✻
(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
T'as le cerveau ravagé ça c'est pas nouveau. Il a beau avoir été réinitialisé les lésions sont toujours la. Tu ne sais plus pourquoi, tu ne sais plus à quoi elles correspondent mais elles sont toujours la. Et à celles déjà présentes s'en sont rajouté des nouvelles. T'as essayé de combler chacune de ces petites faille avec tout ce que tu trouvais. Substances, alcool, pilules, poudre, sexe, sensations, émotions. Encore, toujours, tout et n'importe quoi. Tout ce que t'as laissé s'infiltrer, s'imbiber. Tout ce qui t'as rendu encore plus barge que ce que t'étais déjà. Sans tout ça t'en serait probablement jamais venu à la. A l'idée que mourir puisse être une putain de bonne idée. Et tout ça parce que t'as l'espoir d'en revivre. Et contrairement à ce qui a peut-être motivé ton partenaire de crime à faire ça la première fois, toi tu n'es pas insatisfait de ta vie. Alors pourquoi ce besoin de renaître ? Non ça n'est pas un besoin. Rien qu'une envie. Un caprice de tes sens qui en réclament toujours plus. Une idée colorée et lumineuse. Une idée qui te semble aussi folle que belle. Tellement hors du commun. Tellement barge que jamais personne dans le passé ne t'as parlé d'une telle chose. Et c'est ça qui t'attires, c'est sûr. Cette expérience inédite. Peut-être que le fait que ça soit lui qui te le propose joue aussi. Mais en même temps, qui d'autre que lui aurait pu te parler de ça hein ? Tout juste. Il se lève Isaac. Semble si calme face à ton excitation étrange « Ok, I'm your man. » sourire accentué. Tu savais que tu pouvais compter sur lui pour ça. A vrai dire, c'est seulement le seul qui pouvait faire ça dans ton entourage. « C'mon, sit. » sans attendre tu t'exécutes. Ne luttant pas une seconde contre sa main te guidant jusqu'à l'assise du canapé. C'est étrange, tu n'as pas peur. Parce que c'est toi qui l'a choisi. Parce qu'il y a un autre but derrière. Non en fait tu as hâte. A de vivre une mort. Tes mains, automatiquement, s'apposent sur le côté de ses cuisses quand il vient s'asseoir sur toi. Et tes yeux, sur lui, se relèvent. « Focus on the things you want to keep with you in the other side. » alors ça c'est une foutue question à laquelle tu n'as pas le temps de réfléchir puisque le coussin s'abat sur ton visage. La surprise passée tu essayes tout d'abord de te détendre, de rester calme. Jusqu'à ce que l'air commence réellement à te manquer. Tu luttes au départ puis c'est ton instinct de survis qui se réveille. Instinct que tu doutais pourtant d'avoir. Mais il est bien la. Et tu perds le contrôle de ton corps qui se débat contre ton esprit malade. Remuant sous le blond, tes mains tapant le canapé, agrippant son pantalon. Le souffle te manque, tu entends raisonner dans ton crâne ta trachée atrophiée, cherchant cet air que tu n'as plus. Ton énergie s'affaiblie et tes pensées se dispersent. Tu sens comme une sensation de masse dans ton cerveau. Le manque d'oxygène sûrement. Et sans que tu ne t'en sois rendu compte, t'as arrêté de te débattre. Tes yeux ont vrillés sous tes paupières et tu entends les battements de ton cœur plus fort que jamais mais plus lents aussi. Boom. Boom. Tu pars. T'es déjà plus la. Quand toute pression s'arrête, ta tête bascule en avant puis sur le côté, entrainant ton corps contre le canapé. Corps qui roule ensuite jusqu'à tomber sur le sol. Tout n'est que lumière contre le miroir de tes yeux durant un instant. Jusqu'à ce que tes poumons se réveillent et prennent cette extrêmement longue et bruyante inspiration. Oxygène revenant à ton cerveau, réactivant tout ton corps d'un coup. Tes membres agissent tout seuls. Bustes qui se relève en même temps que tes jambes et tes bras alors que tu prends une nouvelle inspiration. Puis tu tousses, te retrouvant à plat ventre sans trop savoir comment. Et tu finis par te relâcher. Tu ne sais pas trop combien de temps ça a pris tout ça, tu recommences seulement à prendre conscience de ce qui se trouve autour de toi, la respiration encore un peu bruyante. Tes yeux se reposent sur Isaac et après quelques secondes tu te mets à rigoler. Ca y est tu sais ce qu'il se passe. Enfin plus au moins. "Est ce que j'suis au paradis ?" non t'as pas l'impression d'être mort mais quelque part ça serait un paradis sympathique cette belle baraque et la compagnie d'Isaac. Tu rebascules sur le dos. "Oh wahou..." et tu rigoles encore. Ta voix partant dans les aigus comme à chaque fois. Tu étires ton cou et tu tournes la tête vers le poète "C'est fou, en fait, plus rien n'a d'importance" si y'a bien un truc dont t'es sûr c'est qu'à ce moment la, quand tu manquais d'air. Tout les ptits soucis quotidiens t'ont parus bien vain. Pas essentiels. Ca n'est pas ça qui importe. "Rien n'a d'importance, si ce n'est de vivre" tu l'as toujours su quelque part mais t'en as jamais autant pris conscience à cet instant. Juste vivre. Vivre comme jamais. Arrêter d'essayer de tout contrôler, de tout prévoir, profiter de l'instant présent. Arrêter de sans cesse s'inquiéter. Juste vivre. Tes bras s'écartent et tes mains caressent le sol comme si t'étais allongé dans la neige. Tu ris à nouveau et tu t'étires. Une première tentative de te relever en faisant fonctionner tes abdos mais tu tends les bras dans le vide avant de te laisser retomber. Tu bascules finalement sur le flan pour te relever plus facilement. Tu te rapproches du blond, les bras écartés et tu les refermes sur lui pour le serrer contre toi. Tu le libères quelques secondes plus tard avant de tourner sur toi même les bras écartés puis de t'arrêter face à lui, non sans un léger déséquilibre "C'est à ce moment la que tu t'es autant focalisé sur le présent ? Quand t'es mort ?" si c'est ça alors tu comprends mieux !

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ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Jeu 28 Juil - 23:37 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




L'air est lourd, pourtant léger. Les souffles sont glaciales, mais réconfortants, gorgés de cette étrange chaleur inespérée. Le temps s'arrête, puis les secondes s'avancent, reculent, vont et viennent en un manège infernal. Mort et vie bataillent pour la souveraineté délaissée. Chacun réclame son trône sur la carcasse qui s'est effondrée. Deux entités tenaces qui veulent ce joyau, ce trésor jeté en leurre pour mieux les approcher. Elles sont là, spectres immatériels, vautours au-dessus du bouclé qui peine à se relever. La respiration est lourde quand la sienne est calme, apaisée. Parce qu'il comprendra, Hazel, à n'en pas douter. Il saura voir au-delà des mots, des paroles qu'il essayait de magnifier. Les étincelles sur chaque chose qui orne cette terre désacralisée. L'aura divine qui encadre chaque être – et qu'importe la nature de l'âme, la noirceur qui aurait à s'y cacher. Qu'importe puisque le monde n'est plus qu'un et entier, dévoilé aux prunelles qui ne pouvaient encore prétendre à ce pouvoir oublié. Non, nul paradis à portée de main. Rien que cette odieuse réalité où bien des mystères résident sans jamais être pleinement résolus. Rien que ce même sentier sur lequel il s'était aventuré – pourtant changé. Le croit-il, Isaac, puisque tout s'était métamorphosé quand l'air manquait, quand la nuque menaçait de craquer. La vie, belle et puissante – jouissive pour ceux qui savent s'y intéresser. Éternelle, peut-être, puisque les griffes de la mort n'ont pu s'enfoncer – lames affamées qui ne peuvent alors que rêver des chairs qu'elles auraient eu à taillader. Et le couperet tombe qui appose un sourire sur les lèvres qui s'étaient paralysées. Quelle importance pourrait-on donner aux futilités quand les vérités sont ailleurs, plus profondément enfoncées – secret que les âges ont enseveli puis délaissé. Il devait le voir par lui-même pour pouvoir s'en relever, pour accepter que les maux qu'il portait en entrant n'étaient finalement que fantaisistes et surestimés. Il n'avait qu'à laisser les profondeurs le happer, la caresse d'un rien saisir la peau jusqu'à la faire frissonner. L'absence de tout, l'absence de vie. L'absence des choses telles qu'on les connaît. Un rire, enfin. Rien qu'un rire en contemplant les vaines tentatives du bouclé pour se relever. Puis la surprise, cette étreinte qu'il vient affirmer. Les bras qui entourent, qui se rappellent contre l'être peu habitué. Un instant d'arrêt et le cœur s'affole autant qu'il s'éteint. Tout et rien. Mort et vie qui bataillent encore autour des mortels insouciants, inconscients des dangers avec lesquels ils ont tant à flirter. Aussi, il a laissé faire – jusqu'à retrouver sa liberté. Il a laissé ce bref instant s'écouler jusqu'à continuer de toiser l’œuvre finalisée. Tombe la question, ce besoin de savoir qui manquait. Tombe l'interrogation quant à ces informations qui manquaient. Curieux et avide, Hazel, de tout ce qu'il pourrait encore avoir à lui confier ; les éphémères songes qui tiennent encore les images de ce qu'il a orchestré. Sa propre fin, le début de toute vie, la fin de toute chose – l'entre-deux des mondes qui ne peuvent se compléter.

S'il savait, pourtant, que celui qui proclame pouvoir avancer n'a jamais fait que stagner.

« Guess I needed it just to remind me what life can be. » Parce qu'il avait oublié, Isaac, fut un temps. Il n'était qu'ombre, que spectre dans le fond d'une trop grande existence. Misérable parcelle de lueurs saccagées, recroquevillée sur elle-même en attendant que les ténèbres n'en finissent avec les sévices engendrés. Il était derrière Dorian, derrière la foi, derrière Dieu, derrière les espoirs que Claire s'était mise à nourrir sans jamais vraiment le regarder. Derrière. Une tâche dans le fin fond des mille tableaux où clarté prospère. L'obscurité, ce refuge dans lequel il s'était caché. Cherchant avidement à s'élever, à scintiller par lui-même quand, encore aujourd'hui, il ne fait que se saborder. Idiot qui laisse la mort s'approcher, qui joue avec tous les risques qui lui sont donnés d'exploiter. Il n'est pas mort ce soir, Isaac, et pourtant, l'impression que la lumière s'est approchée est plus proche que jamais. Elle réside là, dans ces orbes qui sur lui se sont concentrées. Dans ce simple regard qui n'a pas dévié, attendant ses dires comme s'ils pouvaient être paroles sacrées. « And you needed it too, dear. You needed to see what it looks like to be alive. No matter what happened to you before, it doesn't matter 'cause you're... Yeah... Because you're alive despite everything. » Profondes, les paroles confiées. Si grandioses dans cet esprit qui ne fait que tout accentuer, qui transcende l'essence jusqu'à le persuader de tout ce qu'il peut lui-même avancer. Dieu qu'il a essayé, d'ailleurs. Pendant des années à œuvrer pour exister tel qu'il le souhaitait, à ne jamais faire que l'inverse de ce frère pour s'en dissocier. Loin d'imaginer, Wrynn dernier, qu'il ne ferait que se perdre au lieu de réellement se révéler. C'est ce qu'il parvient à comprendre en l'instant, face à celui-là, face à cet être devenu pilier sans l'imaginer. Un lien dans ce vide qui s'amusait à le laisser sombrer. « You know me now, from that moment to the beginning. » Parce qu'il a franchi le voile, parce qu'il a suivi ses pas vers ces limbes dont peu reviennent véritablement changés. Parce qu'il lui a pratiquement tout servi sur un plateau ornementé, répondant à chacune de ses questions jusqu'à lui laisser l'opportunité de tout expérimenter – cette même ligne sur laquelle il s'était égaré. Similaires, presque semblables. Au-delà des mortels, pourtant éloignés de ce Dieu qu'il a tant remercié, tant méprisé. Ils n'appartiennent à aucune catégorie, à aucune case – morts, mais vivants. Conscients, mais ivres des troubles à s'insuffler. Ailleurs et nulle part, à vivre et survivre en délaissant le passé, en omettant l'avenir. En subissant, en profitant des jours qui auraient à s'élever. Les aubes qui changent et se fanent, qui se lèvent comme si rien n'avait changé quand, pourtant, chaque jour est une nouveauté. Oh, il comprendra Hazel. La marque est déposée, cicatrice intérieure qui changera très certainement les choses à jamais.                  





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Hazel Monroe
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▬ Ven 29 Juil - 2:49 ▬


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w/ ›› @Isaac Wrynn
Est ce que ton esprit a quitté ton corps le temps d'un instant ou bien est ce que ton cerveau, déjà déluré, en manque d'oxygène, l'a imaginé. La vie au bord des lèvres. Prête à se décrocher de toi jusqu'à ce que cet ultime souffle soit retrouvé. Inspirant à nouveau la lumière de ton âme au fin fond de ton cœur. T'en auras vécu des expériences. T'as déjà plus d'une fois eu l'impression de ne plus être dans ton corps. Mais c'était dû à des drogues. Cette fois c'était différent, bien que tu ne sois pas totalement sobre. Parce que jusque la t'avais pas réellement arrêté de respirer. Ce souffle tu l'as pris comme un bambin après une claque sur le cul lors de ses premières minutes dans le monde des vivants. Est ce que t'es redevenu vierge et innocent comme un enfant peut-être pas pour autant. Mais les enfants, les plus jeunes, ils se contentent de l'essentiel, ils ne se prennent pas la tête pour tout un tas de conneries. Et la dessus tu penses réellement qu'il y a de quoi s'inspirer finalement. Et tu te demandes, après t'être montré sûrement un peu trop affectueux envers Isaac, si c'est cette sensation qu'il recherche. Celle de la simplicité d'un enfant. Quoi qu'à son mode de vie ça ne serait pas forcément la comparaison qui te viendrait en premier. Mais quelque part, est ce que ne plus vouloir se souvenir du passé c'est pas aussi rester figé dans le temps ? Ne pas vieillir tel Peter Pan ? Ou peut-être qu'une fois de plus tu pars beaucoup trop loin. Ca, ça n'a pas changé avec cette expérience de mort imminente. « Guess I needed it just to remind me what life can be. » c'est triste de se dire qu'il ne s'en souvenait pas mais t'es heureux pour lui si ça a fonctionné. Ce qui semble être le cas si on l'écoute sinon il n'aurait pas approuvé ton idée de faire pareil. Il est inspirant. En tout cas toi, il t'inspire. « And you needed it too, dear. You needed to see what it looks like to be alive. No matter what happened to you before, it doesn't matter 'cause you're... Yeah... Because you're alive despite everything. » "C'est vrai.." tu laisses aller ta tête en arrière, paupières fermées pour prendre une grande inspiration. Toutes ces choses au final, oui ça fait mal, sur le coup, mais c'est pas grave. Y'a rien de grave. C'est juste.. la vie. Et t'as la chance de la vivre alors il faut que tu comprennes cette chance. Que tu la comprennes et que tu la prennes. Que tu la consumes comme jamais, que tu la vives pleinement. « You know me now, from that moment to the beginning. » tu sens encore ton cœur battre entre tes oreilles comme tu ne l'avais jamais écouté auparavant. Mais quand ces mots viennent couvrir son bruit alors tu relèves la tête pour poser tes yeux sur le blond. Tu laisses retomber tes bras jusqu'alors écartés et tu penches la tête sur le côté en souriant "Peut-être que je te comprend oui, ou en tout cas une part de toi" celle qu'il prend en compte, celle qui semble prédominer. Tu penses que tu comprends oui même si tu ne peux en avoir aucune certitude, mais vu qu'il pense visiblement la même chose c'est que tu dois êtres sur la même voie. "Mais je te connais pas non" même si t'en as l'impression, un peu comme un voile qui te ferait oublier tout ce flou autour de lui, tout ce qu'il te reste encore à apprendre sur cet être. Parce que ce que tu connais de lui prend déjà tellement de place que t'en oublies presque qu'il n'est pas que ça. "Comment est-ce que je pourrais ? Alors que même toi te tu ne te connais pas" il n'y a la aucun jugement, tu sais toi même que tu ne connaitras jamais tout de toi. Mais chez Isaac il semble y avoir une part bien plus grande de lui qu'il garde sou scellés. Tu te rapproches du poète et glisse ses mains sur ses joues "Mais est ce que t'as vraiment envie de te connaître en même temps ?" si ça n'est pas le cas rien ne l'y force "Mais j'aime ce que je connais de toi et si ça te suffit alors ça suffit à tout le monde" ton sourire s'étire. Quoi que, c'est peut-être un peu faux maintenant que t'y penses. Ta furieuse envie de creuser encore et toujours t'emmènerais à vouloir toujours en connaître plus mais si ce sont des limites que tu n'as pas le droit de franchir alors tu te garderas d'y mettre pied. Oui c'est vrai, en vivant une telle expérience il a compris ce qui était le plus important et tu le comprends aussi à présent mais pour toi ça n'a rien à voir avec le fait de se connaître. Et de part son envie de jouer une nouvelle scène improvisée chaque jour sans se soucier des chapitres précédents alors il en devient totalement imprévisible. De ce fait, peut-être que personne, même ceux qui ont partagés sont passés, ne le connait vraiment. A moins qu'il ne rejoue la même scène chaque jour sans s'en rendre compte. Tu ne l'as pas fréquenté assez quotidiennement pour pouvoir t'en rendre compte toi même. Tes pouces caresses ses joues et tu lui fais un petit bisou sur le bout du nez. Tu te sens te retrouver, petit à petit, cette excursion aura été la meilleure idée que tu puisses avoir aujourd'hui ! Très différente des autres moments que tu as pu passer avec lui finalement, et ça te donne envie de le voir encore plus, à présent.

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The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Dim 7 Aoû - 15:23 ▬



chaos addict
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Les secrets se dévoilent et s'éclaircissent. Il y a cette passion qui pulse, cette ancienne sensation qui revient, qui renaît. Improbable sentiment de liberté qui doit parcourir les veines, qui doit tout anesthésier – quoi que tout raviver. Parce qu'il se souvient, Isaac, de la manière dont son sang s'était mis à brûler. Les veines étaient calcinées de cette existence qui tentait de batailler. Les poumons se gonflaient, cherchaient le moindre filet d'air qui aurait pu avoir à se tenir à leur portée. Il luttait pour vivre, celui-là, quand précisément la mort était invoquée. La fin de toute chose, de toute vérité. La finalité telle qu'on l'imagine, sans douleur, sans bonheur, sans rien – un néant des plus profonds, capable de consumer jusqu'à la dernière cellule qui aurait à lutter. Avant que la paix ne s'invite à son tour, avant que toutes les forces n'aient à manquer pour finalement apposer sur l'âme cette grandiose et parfaire légèreté. Voué à l'éternité, embrassé par les vents délicats de cet autre univers qu'ils ne peuvent d'ordinaire observer. Ce sont les portes de quelques cieux isolés qu'il vient de lui ouvrir. Le passage vers quelque-chose de nouveau, vers des landes plus belles, plus colorées – pleines de ces scintillements qu'il espère le voir observer. Oui, il lui a offert une partie de lui ; probablement sans le savoir. L'impression que l'importance des choses s'envolent aussi certainement qu'elle s'accentue. Une partie de lui, appartement à l'univers tout entier, abandonnée quand la carcasse semblait s'effondrer. Cette même part qu'il en vient à désigner, cette même part qu'il nomme dans les paroles qui s'élèvent, qu'il lui confie enfin volontiers. Le rictus est là qu'il n'a pas à feindre, Isaac. Courbes légères sur les pulpeuses avant qu'il ne rajoute ces quelques syllabes, cette simple vérité qu'il pensait pouvoir voir s'étioler. Non, il ne le connaît pas. Pas entièrement – et peut-être que sa chance, à Hazel, se trouve dans ce simple fait. Il ne connaît pas les tourments, la solitude, l'orage et les profondeurs qui s'amusent à le ronger. Il ne connaît pas la gangrène qui ronge les chairs sous cette persuasion portée. Serein et libre – il le clamait quand la conscience sait pourtant qu'il n'y a en ces termes que des mensonges avérés. Il tique et le maigre sourire qu'il portait se fane. Parce qu'elle s'élève encore, la voix, parce qu'elle vient accuser. Coupable désigné, Wrynn, de cette méconnaissance évidente de sa propre existence, cette petite vie d'ores et déjà si dérangée. Il a choisi de ne rien savoir, il a choisi d'ignorer. Pour vivre, en vérité, pour essayer de ne pas avoir à pleinement sombrer. Il ne suffit que de ce contact sur les joues pour rappeler l'effroyable réalité. Cette terre si pauvre sur laquelle les pas avancent, parfois sans pleinement s'orienter. Elle est là, l'interrogation crainte. Elle s'appose, résonne presque dans l'immensité des lieux silencieux. Il hésite à répondre, ne parvient plus à s'animer. Il y a cette ancre qui s'est jeté, comme un lien trop puissant vers ces cachots qu'il a appris à aimer. Les ténèbres enfouies derrière les prunelles pourtant d'ordinaire si pleines de vie. Elle résonne, la question, malgré ce réconfort qu'il aurait pu avoir à lui apporter. Mais il n'entend plus que cela, comme un écho qui pourrait avoir à le hanter.

« No. » Non, il ne cherche pas à se souvenir, il ne tient pas à savoir ce que l'être peut encore avoir à cacher. Ce qu'il possède en l'instant lui suffit, parce qu'il n'a pas à s'en soucier, parce qu'il sait pouvoir prospérer sans plus se laisser perdre par tout ce qui aurait à l'enfoncer. Il veut vivre, Isaac. Il veut essayer – elle était là, la principale raison de cette stupidité précédemment orchestrée. Il tenait à subsister. « I don't need that, I don't need what could be left inside. » Pour s'en convaincre plus que pour l'informer. Pour tenter d'offrir son ascension à cette idée qui aurait à apaiser l'âme bouleversée. Il prend sur lui, Isaac, bloque sa mémoire au mieux. Soldat attentif qui tient à préserver cette effervescence qu'il a tant eu de mal à conserver. « And yes, yes it's enough for me. » Ça lui suffit amplement, pour l'instant. Malgré que les songes restent flous et la réalité altérée par les brumes qu'il s'impose à longueur de journée. Malgré tout ce qu'il pourrait encore avoir à regretter en persistant sur cette voie délabrée. Ça lui suffit, ça lui suffira jusqu'à ce que le souffle ait à s'étioler. « And... if it's enough for you, then we're good. » Avant que les mains n'aient à s'abreuver à cette étrange chaleur apposée. Avant qu'elles ne se risquent à effleurer la peau qui s'était accrochée à la sienne sous les paroles que rien ne saurait effacer. Le sourire qu'il tente, qu'il rend sincère. Jeu éternel qu'il reprend puisqu'il s'y plaît, puisque s'y laisser bercer. Misérable étincelle d'une sensation depuis longtemps avortée qu'il persiste à faire survivre dans l'esprit saccagé. Pour mieux y croire, c'est un fait. « Let's enjoy your new life, dear. You deserve it after what you've been through. » Pour s'éloigner du sérieux, de tout ce que les dires auraient à faire remonter. Pour que cesse cet exercice puisque cette brève petite heure lui a d'ores et déjà tant coûté, tout autant qu'elle parvient à l'apaiser. Paradoxales émotions qui s'emmêlent et s'entrechoquent jusqu'à clairement imploser. « Night's still young and I've got plenty of time to give you. Like I said, we're doing whatever you want to do, you just have to ask. » Un haussement d'épaules, théâtrale pour parfaire l'éloquence malgré les syllabes mâchées, de moitié prononcées. Théâtrale, Isaac, pour oublier ce qu'il fut et tout ce qu'il aurait été sans cette aide venimeuse qu'il continue de s'administrer.                  





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 980
crédits : Tag

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▬ Dim 7 Aoû - 19:48 ▬


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(( chaos addict ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« No. » Au moins c'est clair. Et avec ce que t'as appris aujourd'hui, pas si surprenant. T'es sûrement plus curieux que lui à propos de lui même alors. Peut-être qu'il y'a des trucs qui lui font peur, t'en sais rien, et tu ne pourras pas le savoir tant que lui ne l'aura pas décidé. « I don't need that, I don't need what could be left inside. » comment ça ce qui pourrait rester à l'intérieur ? Il en serait pourtant débarrassé s'il le faisait sortir mais pour ça faudrait l'affronter et dis comme ça il a pas vraiment envie de ne serait-ce qu'y penser. A l'écouter on pourrait presque croire qu'il cache un monstre derrière cette part de lui qu'il accepte de montrer. De connaître. T'arrives pas à y croire toi. Il est si beau, si avenant, ça ne peut pas être une mauvaise personne. Il ne devrait pas avoir à cacher quoi que ce soit. « And yes, yes it's enough for me. » qu'est ce que tu peux bien répondre à ça ? « And... if it's enough for you, then we're good. » tu hoches doucement la tête et tu souris quand tu sens ses mains effleurer les tiennes. Bien sûr que tu t'en contenteras même si t'aurais envie de le connaître mieux. Tu ne peux pas le forcer à creuser si ça veut dire qu'il va déterrer des cadavres qu'il veut garder ensevelis. « Let's enjoy your new life, dear. You deserve it after what you've been through. » et encore il détourne l'attention sur toi. S'effaçant. Ce qui est plutôt ironique puisque même dans ces instants la il semble prendre toute la place. Aura si grande et présence imposante peut-être malgré lui. « Night's still young and I've got plenty of time to give you. Like I said, we're doing whatever you want to do, you just have to ask. » ça tu as l'impression de l'avoir déjà entendu ce soir, t'as même l'impression que c'est le point auquel vous en revenez à chaque fois. "Pourquoi ?" tu souris à nouveau et tu lui colles un bisou sur le front avant de le relâcher. Tu sais même pas trop ce que t'as envie de faire. T'as rien de tracé. Si on t'offre des jambes pour avancer c'est super mais si tu sais pas où tu veux aller tu fais du surplace. Et c'est ce qu'il t'offre, la possibilité de t'accompagner dans n'importe quelle folie. C'est quelque chose que vous savez bien faire. C'est simplement la façon dont il le tourne qui te titille le cerveau. Parce qu'on dirait qu'il ne s'agit pas juste de s'amuser à deux "Pourquoi tu me donne tout ce temps ? Pourquoi tu veux faire ce que moi j'ai envie de faire ? Ce que je te demande ? Et ce que toi t'as envie de faire dans tout ça ?" si ça se trouve il ne sait pas non plus ce qu'il veut ? Ou veut-il juste te faire plaisir ? Tu cherches du regard une bouteille ouverte et quand tu en repères une tu l'attrapes. Tu ne sais pas si c'est celle que vous avez entamé plus tôt mais peu importe, t'en bois une gorgée avant de te retourner vers lui "T'as envie de quoi toi ? De sortir ? D'aller faire la fête ? De boire ? De te droguer ? De danser ? De faire de la musique ? De nous laisser tomber par terre et de refaire le monde en imaginant le ciel au dessus de nos tête ?" de s'anesthésier avec tout un tas de dérivatif ? Oh oui ça tu connais bien. Ca c'est dans tes compétences, tu pourrais même l'écrire en gras dans ton CV si tu te décidais à en faire un. "Quoi que" tu ris légèrement "Si on prend des trucs et qu'on se remet à parler c'est peut-être un peu trop dangereux pour ce que tu veux garder la" tu touches son torse du bout de l'index "Parce que je sais que je pourrais pas me retenir toute la nuit, surtout sous des effets relaxants" qui te font perdre le contrôle. Déjà que tu contrôles pas beaucoup ta langue en étant sobre "Et je parle pas de sexe hein, même si.." tu mets ta main devant ta bouche avant de rire légèrement. Même si tu dirais probablement pas non "Je parle de me retenir d'essayer de te connaître plus" ça doit être ça que t'as répondu la première fois qu'il t'as demandé ce que tu voulais ce soir non ? Lui. Le connaitre. Et si tu respectes tout à fait qu'il ne veuille pas en dire plus, ni même creuser pour lui même, tu sais que tu risques de poser trop de questions sous l'influence de drogues ou d'alcool.

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