lighter than air | hazel

lighter than air
CODAGE PAR TETRADKE

once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Des années à errer. Des années à se perdre, se relever – s'effondrer pour davantage se briser. Des années à errer. Des années à voir le monde par le néant, par des flammes affamées qui réclamaient les chairs jusqu'à n'en plus rien laisser. Il s'était perdu, étouffé. Il s'était asphyxié à l'inconscience, Wrynn dernier, pour mieux tout supporter. Sans douleur aucune, sans sentiment pour le faire trembler. Loin de la réalité, en quelques fantasmes tristes et ternes, saccagés par un souffre carnassier. Des années à s'assécher, l'endocarde qui pourtant craque, défait de cette couche de pierre qui s'y était installée. Il bat, sous les côtes. Il frappe, rappelle ce soupçon de vie dans les veines figés. Une chaleur nouvelle, une flamme puissance pour défaire la glace autour des muscles et de l'essence. Il s'est animé, Isaac. Il a suivi l'instinct, il a répondu à cet appel silencieux qui, paradoxalement, résonnait. Éprit, obnubilé. Captivé par l'aura, charmé au halo qui s'est manifesté. Pris dans la clarté, l'homme égaré, suivant alors cette espèce de phare au-delà des eaux troubles qu'il se devait de braver ; auxquelles il s'était bêtement accommodé. Il y a ce souffle de frayeur qui passe, un tressaillement dans la mélodie que le palpitant s'est mis à gueuler. Un sursaut des peurs, un sursaut de l'appréhension. La crainte quant à l'avenir, l'imprévisible qui effraie jusqu'aux tréfonds de sa carcasse. Un soupçon de bonheur, une once de terreur. Un tout qui se met à crépiter, un brasier immense et prenant qui enveloppe l'être et son monde tout entier. Bercé, Isaac, jusqu'à pouvoir respirer. Bercé, jusqu'à cette coupure, jusqu'à ce contact rompu – jusqu'à cette pause dans le temps, réalité déformée, mais magnifiée. Un autre sentier. Une nouvelle ligne directive sur laquelle s'engager ; l'homme qui croit voir l'horizon s'éclaircir. Il y a bien cette espèce de soleil de l'autre côté, personnifié sous les bouclettes que ses phalanges effleuraient. Un souffle, une inspiration légère. Un souffle, l'attention offerte à celui dont la voix s'élève dans la foulée. L'envie désignée, l'envie révélée. Il ne sait plus ce qu'il voulait, il ne sait plus vraiment ce que dicte l'instinct ; pourtant, il y a cette certitude qui gronde. Il veut y rester. Il veut demeurer là où sa place semble réellement se positionner désormais. Levées alors, les prunelles. Levées qui s'attardent sur les pulpeuses qui se sont courbées. Les siennes suivent le mouvement, les joues qui se sont mises étrangement à rougir sans qu'il ne puisse y parer. On dirait un gamin, un gosse dont le premier frisson vient de se présenter. Et s'il va pour répliquer, il sursaute à la place. Prise qu'il ne peut éviter, l'élan qui guide jusqu'aux draps sur lesquels il s'étend, son hôte avec lui, toujours enlacé. Des adolescents en plein émoi ; et quand la question s'appose, il ne peut qu'en rire pour le double sens qui en vient à l'interpeller. Un rire sincère, un rire serein. Un rire calme, presque apaisé.

Il en a oublié ces recherches qui peuvent avoir commencé.
Cette chasse à l'homme dont il sera obligatoirement le sujet.

« How's that ? » Demande légère, un souffle abandonné. Interrogation qui serpente jusqu'à celui qu'il n'a pas quitté du regard ; cherchant ces étincelles qui manquaient, finalement, à son propre regard depuis un trop long moment. « I mean... In which way ? Like, we jump or... we bang ? I don't follow you. Is your mind always that... perverted ? » Pour éclaircir un peu plus cette grandiose tranquillité qui vient de les enlever. Pour parfaire l'instant, comme un sous-entendu qui pourrait encore tout acter. Mais il abandonne l'espoir d'une réponse, reprenant aussitôt en jouant avec la main qui se trouve à portée. « Means I... why not, you know ? » Un haussement d'épaules, l'émotion dans la voix qui cherche à bien se positionner. Il essaie de ne pas trop s'ouvrir, comme par peur que tout soit saisi, torturé – idiotie constante quand, pourtant, la raison sait que cette confiance pourrait lui être donnée. Il est le seul, le seul à comprendre ô combien ce chaos qu'il porte est créatif plus que suicidaire. Il est le seul, en l'instant, à entendre la mélodie amplifiée de tout ce qu'il porte, de ces volontés d'un monde changé et d'une vision de l'univers hors du temps et des conventions d'ordinaire louées. Hors des principes, hors des lois, hors de ce qu'ils auraient tous à prier quand eux n'aspirent qu'à s'en éloigner. Ils se complètes, ces deux-là, rien que par ces différences marquées avec le reste de cette pathétique humanité. « I want to... try, if you really want to. » Ce n'est presque qu'un murmure qui s'abandonne jusqu'aux oreilles à portée. Ce n'est qu'un chuchotement qu'il lui concède enfin volontiers.

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ambrosia

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(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

Ses lèvres contre les tiennes ont momentanément mis pause à tes multiples réflexions mentales. Brouillant le signal. Te permettant de simplement profiter de l'instant présent. Du présent que lui-même te fait avec ce baiser. T'aurais jamais cru pouvoir en arriver à là quand il a débarqué complètement flippé chez toi. Mais c'est ce que t'aimes aussi. Ne pas pouvoir prévoir, ne rien pouvoir complètement deviner à l'avance. Ce que tu ressens pour lui tu ne l'as jamais connu avant. T'as déjà été amoureux, ça tu ne le renies pas. Mais c'était complètement différent. Rien de comparable. Et c'est mieux comme ça. Ça aurait été étrange si ça se ressemblait et puis tu te serais toi même demandé si tu ne cherchais pas à reproduire ce que t'as connu. Vaut mieux pas. Cette relation bien que très intense dans ses bons moments, était aussi grande source de souffrance. La situation est différente avec Isaac. Bien que lui ait peur de te faire souffrir, il ne l'a jamais fait. Pas une seule fois en fait. C'est toi où il rougie ? Non il a bel et bien les joues qui s'empourprent et tu trouves ça particulièrement touchant. Mais ce qui te fait fondre c'est ce rire qu'il libère lorsque vous atterrissez sur le lit. Un rire très spontané, un peu enfantin quelque part. « How's that ? » Comment ça quoi ? T'hausses les sourcils avant qu'il précise « I mean... In which way ? Like, we jump or... we bang ? I don't follow you. Is your mind always that... perverted ? » t'ouvres la bouche avant que tes lèvres ne s'étirent petit à petit et que finalement t'éclates de rire. T'y avais même pas fait gaffe en le disant mais c'est vrai que ça peut être interprété différemment, bien que tu ne dirais pas non non plus. Parce que oui, t'es un peu pervers, t'as pas l'esprit si pure que ça. Mais t'as pas le temps de répondre qu'il reprend déjà « Means I... why not, you know ? » tes yeux se plissent, ils sourient alors que tu ne le lâches pas du regard. Why not. Pourquoi ne pas le faire oui, pourquoi ne pas sauter le pas ? Qu'est-ce qui vous retiens ? « I want to... try, if you really want to. » ils brillent un peu, tes yeux, sous l'humidité discrète qui s'y installe. Du bout des doigts tu viens doucement caresser sa joue, puis le contour de l'oreille "Si j'le veux vraiment ?" tes lèvres s'étirent à nouveau "J'me sens particulièrement chanceux la tout de suite" de toutes les personnes sur cette planète c'est avec toi qu'il se sent prêt à essayer quelque chose. Lui. Isaac. Unique, magnifique. Lui qui, de toute évidence ne doit pas susciter que ton admiration. À la fois artiste et œuvre d'art. Tu descends ta main le long de son bras et tu viens prendre sa main pour l'amener à gauche de ta poitrine. Lui appuyer contre même "J'sais pas si t'arrives à sentir à quel point j'ai le cœur qui bat fort la, j'suis surexcité" tu ris avant de te calmer un peu en le regardant "J'ai très envie d'essayer oui" et t'es vraiment ravis que ça soit son cas aussi. Particulièrement flatté de ne pas être le seul dans cette situation. Tu rapproches ton visage du sien pour à nouveau poser tes lèvres contre les siennes alors que ton bras glisse dans son dos pour le serrer contre toi. Tu restes contre lui quand vos lèvres se détachent et ton nez viens caresser le sien "J'arrive pas à croire que ça arrive vraiment" un petit rire te secoue le torse "C'est un truc de fou !" t'as l'air d'un gosse qui vient de voir le père Noël mais en même temps t'avais du mal à croire que ça puisse réellement arriver avant aujourd'hui. Pensant qu'Isaac n'avait pas forcément envie d'une quelconque relation comme ça et qu'il ne te voyait pas non plus forcément d'un regard autre qu'amical. Donc oui la surprise est grande, presqu'autant qu'elle est agréable. T'as l'impression d'être un ado à sa première amourette.

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The Show Must Go On

Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. • sheepirl.

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Au-delà d'un attentat aux lois divines, il s'en remet à ce que l'endocarde s'est mis à chuchoter. Il s'y berce, prit dans le maelstrom des émotions qui se succèdent, qui continuent d'affluer. Un élan de vie violent, un souffle brutal sur les questions et les appréhensions. Passion. Soudaine et vivace. Loin de subir les tourments tenaces. Loin de succomber aux murmures mauvais que les démons s'amusent d'ordinaire à lui distribuer. Il n'y a que ce semblant de paix, que ce repos enfin à portée. Il n'y a que ce silence salvateur que seule cette voix est à même de parfaire par les intonations chantées. Le rire et la douceur. La beauté et la chaleur. Sur la peau que ces phalanges là viennent caresser, sur la joue qui s'était déjà quelque peu enflammée. Il laisse faire, il s'y laisse piéger. Il laisse faire, Isaac, chérissant ces secondes qu'il n'ose même plus compter. Rêve éveillé, bien-être improbable qu'il accepte volontiers. Question résonne, rappelée telle qu'il la supposait. S'il le souhaite réellement, parce qu'il ne forcera rien – parce que la culpabilité est déjà bien trop grande en lui pour risquer de l'amplifier. Mais il parle de chance, Hazel. Il invoque ce terme maudit, s'en remet à son jugement pour qualifier ce qui semble lentement s'acter. Lui, le cœur s'est mis à trembler, craignant les fureurs d'une chance qu'il n'a probablement jamais mérité – quoi qu'il puisse en penser, quoi qu'il puisse affirmer. Il y a cette conscience, derrière la déraison, qui rappelle les péchés qu'il peut avoir à son actif ; vices incalculables auxquels il ne cesse de céder. Monstruosités pour les siens qu'il en vient à brièvement ignorer, rien qu'un instant en laissant la paume rejoindre le torse où gronde quelques tambours irréguliers. Et la courbe est intacte aux pulpeuses, dessinée avec joie et plénitude sincère. Nulles ténèbres à portée, pas même éphémères. Et il a acquiescé, Wrynn dernier, sans hésiter. Il le sent battre, il le ressent en train de vibrer. Une symphonie nouvelle qui résonne jusqu'aux chairs jusqu'alors stoïques et oubliées. Il veut essayer, il persiste à l'imprimer dans l'encéphale décontenancé. Il veut essayer, et les faits s'actent finalement pleinement en un baiser. L'étreinte resserrée, présence qu'il essaie d'inscrire en lui comme pour ne plus avoir à douter. Un instant, un moment à seulement s'y bercer. Les notes qui reviennent tout surplomber, ces émotions qui braillent pour parfaire ce qu'ils n'ont pas eu à nommer. Il y a ce rire qui s'installe, ce tintement encore trop timide qui brave la trachée sous ce qu'il se met à clamer. Il a l'impression d'être surestimé, Isaac ; et si l'ego pourrait s'en satisfaire, le cœur lui craint de décevoir cette clarté en la seconde plus magnifique que jamais. « Not really, let's be honest here. » Amusé, autant que touché. Amusé, l'homme qui ose la pulpe de ses doigts tremblants sur l'épaule de celui qu'il en vient à toiser.

Il est le seul à pouvoir clamer cette chance.
Persuadé, convaincu de n'être qu'un chaos qui ternira cette essence.
Et pourtant.

Il lui reste, il observe encore – il contemple ce qu'il n'a pas le droit de saccager. L'égoïsme qui néanmoins se révèle, rien que par cette proximité qu'il n'a pas rompu. Il lui reste, Isaac, bien décidé à suivre les sentiers désignés par le palpitant réanimé. « I'm like everybody else, there's no luck here. At least, for you. » Comme les autres, et pourtant, ça sonne si faux de cette voix qui aime d'habitude prétendre le contraire. Il veut se démarquer, sortir du lot – il veut pouvoir s'extirper du moule, prétendre à bien plus grand qu'une condition humaine d'ores et déjà condamnée à l'oubli quand le trépas sera à annoncer. Mais là, sous cette lumière improbable, il se sent moindre et démasqué, fraude à l'image qu'il peut vouloir distiller. « I'm the lucky one here, trust me. » Réponse qu'il ne tient pas à l'entendre formuler, contradiction qu'il ne souhaite pas le laisser supposer – un baiser pour sceller ses dires, pour faire valoir la vérité des propos donnés. « And now... ; une pause, un silence qu'il laisse prospérer. L'attention qu'il s'assure de posséder, les prunelles qui lorgnent sur les siennes, qui s'émerveillent à ces couleurs irréelles qu'il parvient enfin à y trouver. Le regard est nouveau sur celui qui se tient à ses côtés, assez pour insuffler cette espèce d'euphorie sous les veines presque reposées. We drink to me. Right ? » Le sourire qu'il parvient à faire rayonner. Le sourire qui refuse de s'affaisser, qui continue de tout illuminer. Isaac comme réanimé, sorti du brouillard dans lequel il semblait s'enfoncer. Pour un temps, jusqu'à devoir rejoindre l'enfer qui lui est destiné – parce qu'il n'a pas oublié qu'une âme le cherche encore depuis qu'il s'est faufilé hors de ce qu'il appelle prison, séquestration. « Fuck, I forgot about her. » Comme un rappel soudain, comme un néon qui s'est mis à l'aveugler. « You said y'know her hm ? She knows that you know me ? Did you told her ? » À peine redressé, Isaac. Assit à guetter les pulpeuses qu'il embrassait, cherchant désormais à entendre cette voix et tout ce qu'elle pourrait avoir à lui concéder. Les risques ou la sécurité toute relative qui pourrait avoir à le couver. Rien que pour un temps ; parce qu'il lui faudra bien prendre ses responsabilités, confronter sa geôlière et s'exprimer telle qu'il l'a ici fait.

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(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

« Not really, let's be honest here. » quoi, c'est pas si fou ? Toi ça te parait fou qu'il s'intéresse à toi de cette façon. Peut-être que tu l'as mis sur un piédestal au début de votre relation c'est vrai, mais difficile de ne pas être impressionné aussi. Parce qu'il est beaucoup trop talentueux et intelligent et c'est aussi ce qui t'a séduit. Mais pas que. T'as été très vite intrigué par tout ce qu'il pouvait cacher et au fils des mois t'as pu en découvrir toujours plus. C'est vrai qu'on pourrait parler d'admiration, et y'en a une part, mais la réalité c'est qu'au-delà de ça, il te touche. Droit dans le cœur. Et voilà que ce cœur tu peux enfin lui ouvrir. Si, tout ça c'est fou, et c'est ce que t'adores aussi. « I'm like everybody else, there's no luck here. At least, for you. » d'accord d'accord, peut-être que le mot chance n'est pas celui qui lui convient le mieux mais quelque part, il aurait pu jeter son dévolu sur n'importe qui d'autre donc.. « I'm the lucky one here, trust me. » hm d'accord tu comprends peut-être mieux sa réaction la. Mais t'es pas un porte-bonheur toi non plus et, contrairement à toi, Isaac semblait un peu peureux à l'idée de se relancer sentimentalement, donc les chances qu'il le fasse étaient moindres. Mais il ne te laisse l'occasion de protester, et à cette façon de t'en empêcher tu n'en as de toute façon plus le cœur. Préférant lui céder au prix de ce baiser. En tout cas pour l'instant. Difficile de ne pas se sentir conquis. Définitivement l'arme la plus efficace, comment lutter contre un élan d'amour. Ou si les mots sont trop fort encore pour ces débuts il n'en reste pas moins de l'affection. Ce qui est déjà très puissant pour toi. « And now... » ta langue passe sur tes lèvres comme pour y chercher encore un peu le goût des siennes « We drink to me. Right ? » puis elles s'étirent et tu hoches la tête. Toujours partant pour ça ! Surtout quand il affiche un smile comme celui-là. Presque enfantin tellement il ne parait vrai et pure. « Fuck, I forgot about her. » her ? T'as un bug un instant avant d'être ramené à la réalité. Amandine, c'est vrai qu'il l'a fuyait de base. Purée ça t'était vraiment sortie de la tête. Bon en réalité tout était sortie de la tête si ce n'est Isaac là. « You said y'know her hm ? She knows that you know me ? Did you told her ? » alors là il part du principe que tu te rappelles de tout ce que tu dis, sachant que t'es pas sobre siii souvent que ça, il te surestime peut-être un peu. Tu rebascules sur le dos en étirant ton cou avant de te relâcher entièrement "Hmm peut-être qu'elle sait, parce que j'ai probablement parlé de toi à Owen et que Owen a pu lui en parler, ou pas.." Ouais t'as forcément parlé d'Isaac de toute façon, mais à Amandine directement tu ne crois pas. En tout cas t'en as pas le souvenir. Tu te redresses "Et on a causé sur nos instagram donc n'importe qui a pu voir" potentiellement Amandine donc, si elle est en mode colombo. Ou peut-être juste en regardant son feed insta et en remarquant que l'un de vous aviez commenté la photo de l'autre "Mais ça veut pas dire qu'elle va deviner que t'es la et qu'elle va débarquer pour t'embarquer de force comme un évadé de prison" tu souris en te levant du lit, cherchant du regard la bouteille que vous avez entamé plus tôt. "C'est pas un monstre, y'a forcément moyen de mettre tout ça au clair, tu vas pas te cacher éternellement hein, pis elle peut te forcer à rien. Ah !" bouteille trouvée ! Tu la récupères et reprends vos deux verres pour les reremplir. Tu lui tends le sien en te rasseyant en tailleur sur le lit "Et si j'lui parlais ?"

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Nouvelle alarme, drapeau rouge qui s'étend et se dévoile. L'air vicié qui revient, qui s'ancre là où l'accalmie s'était domiciliée. Il s'était perdu, enfoncé dans cette sérénité improbable. Il en avait oublié le monde, Isaac, comme absorbé par cette clarté qui aveuglait. Il s'était senti vivre, le temps d'un instant, aidé par cette affection improvisée, par ce qui corrompt les veines depuis des années. Il s'est laissé enchaîner à l'impossible, laissant l'endocarde se relever de ses tréfonds. En un battement. En une note singulière. En un chant imprévisible, mais salutaire. Envolé vers d'autres contrées, des rives bien plus accueillantes que celles qu'il fuyait. Et pourtant, le courant rappelle le poison de la lucidité – les litanies mauvaises d'une femme qu'il ne devrait même pas blâmer de tout essayer pour le sauver. L'épargner des stupidités, l'éloigner de lui-même comme pour lui promettre plus d'années que celles qui lui seront pour l'instant accordé. Et elles tonnent presque, ces questions qu'il posait. Elles vont et viennent, réverbèrent sur les murs qu'il voudrait savoir sécuritaires. L'attention toute donnée à celui qui se tient à ses côtés, la curiosité qui s'imprime sur les traits creusés – mais aussi la crainte, cette triste et ridicule peur qui se met à suinter. Figé, silencieux, à l'écoute. Figé, Isaac, tandis que l'autre s'anime, tandis que Hazel s'exprime. Peut-être qu'elle sait, et c'est un frisson trop froid qui parcoure l'échine comme il anticipe déjà sa venue en ces lieux éloignés. Paranoïa exacerbée, lui qui continue de croire qu'il peut être le centre du monde quand la demoiselle en question a bien autre chose à faire que de le veiller s'il ne souhaite pas se sauver. Entre raison et déraison. Entre doutes et certitudes. Il croit pouvoir se persuader qu'elle ne le trouvera pas, mais l'hôte rappelle les faits, ces vérités qui ne sont pas cachées. Ils ont parlé là où tous peuvent les voir, là où bien des regards peuvent se poser. Il enfonce le clou, tout en le retirant dans la foulée. Il veut le raisonner, Hazel, mais l'esprit est déjà tremblant de crainte parce qu'il s'effraie de cette douleur expérimentée. Le manque violent, acerbe. Le manque qui ronge l'esprit jusqu'à n'en rien laisser. Le manque qui stagnait jusqu'à faire naître cette folie plus tenace que celle qui couvre d'ordinaire et qui peut intriguer. Il a déglutit, l'idiot, il a laissé son regard s'aventurer ailleurs – cherchant un ancrage stable pour ne pas laisser cette brève nausée gagner. Il n'écoute plus qu'à peine, finalement, jusqu'à cette proposition qui force un nouveau battement. Une note, un bruit qui résonne et ne s'éteint jamais. Les traits se sont relevés, les sourcils se sont froncés comme il comprend enfin ce qu'il prononçait. Et s'il lui parlait ? Mauvaise idée. « No. No way. » Il l'arrête dans la foulée, s'enquiert de la bouteille retrouvée comme si c'était à cause de ça qu'il devenait aussi... imprudent. « Are you out of your goddamn mind ? » Il a revêtu cet air sérieux, presque fou puisque tiré par la crainte qu'elle puisse s'en prendre à lui. De toute évidence, les visions diffèrent quant à cette cousine qu'il est certain d'avoir contrarié. « She's gonna put you with me and you'll have to endure this too. She wants to change those who's like us, Haz. She doesn't belong to our world, can you understand that ? We don't negociate with the terrorists, never. » Il l'a pointé du doigt, cherchant à imprimer ces mots ridicules dans son esprit – convaincu de sa vérité, Wrynn dernier. Convaincu que ce qu'il avance servira à la sécurité de celui que son cœur met un point d'honneur à désormais vouloir protéger. « You're safe as long as you stay away from her, I'll do the same. » Les dernières notes plus pour lui-même ; pourtant audible avant que les lèvres ne s’enquièrent du venin dont on le privait.

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w/ ›› @Isaac Wrynn

Tu penches la tête sur le côté. Il ne te regarde plus, tu l'as perdu. Ça n'est seulement que quand tu lui proposes d'aller parler à Amandine, d'hisser le drapeau blanc pour aller arrondir les angles voire peut-être même finalement s'entendre, qu'il réagit à nouveau. Inquiétude fronçant ses sourcils, creusant sa ride du lion. Piqué. Et t'as pas de mal à deviner avant même qu'il ouvre la bouche que l'idée ne lui plait pas. « No. No way. » ouais, il semble légèrement fermé à cette option. Juste un peu. Tu le regardes s'emparer de la bouteille. Bon.. bah du coup tu vas garder les deux verres pour toi s'il préfère directement boire au goulot. « Are you out of your goddamn mind ? » tes yeux s'agrandissent sous l'incompréhension. Mais ? Bon d'accord, sachant que ton sang et tes poumons sont actuellement intoxiqués il n'est pas totalement impossible que tu tiennes des propos incohérents mais t'as pas l'impression d'avoir dit quelque chose d'aussi fou que ça. De toute façon tu sais pas faire grand-chose d'autre que parler toi alors ça te semble toujours être la bonne solution « She's gonna put you with me and you'll have to endure this too. She wants to change those who's like us, Haz. She doesn't belong to our world, can you understand that ? We don't negociate with the terrorists, never. » quelque part t'as envie de rire quand il la compare à une terroriste mais il a l'air tellement sérieux que ça t'en passe l'envie. T'as pas envie qu'il croie que tu te fous de sa gueule en plus parce qu'il a l'air vraiment sérieux. Il a l'air de vraiment croire à tout ce qu'il dit là. « You're safe as long as you stay away from her, I'll do the same. » d'accord, donc il s'en fait vraiment tout un monstre de sa cousine. Ce qui est très loin de l'image que toi tu as d'elle. Le contraste est assez bluffant. Tu bois quelques gorgées dans un des deux verres que tu tiens, puis dans l'autre, et tu te relèves finalement pour aller les reposer. De nouveau tu viens t'asseoir face à lui "Tu sais elle me connait comme ça et elle a jamais essayé de me changer" y'a pas de raison que ça change non ? Elle sait comment tu es. Mais pour ce qui est d'Isaac elle a eu une raison de plus pour se mêler de tout ça "Peut-être que c'est à ton frère qu'il faut parler en fait" Puisqu'il est l'initiateur de tout ça. Est-ce que c'est par inquiétude ou par image familiale ça après tu n'en sais rien. Enfin pour son frère, vu que tu ne le connais pas. Mais tu connais Amandine et ça te semble pas possible que la raison soit différente d'une simple inquiétude pour sa santé et sa vie. Et c'est probablement pour ça que c'est encore plus difficile de lutter contre. "Elle peut pas te forcer à faire quoi que ce soit, et puis, elle va pas t'enfermer. Ou si elle le fait alors j'suis d'accord qu'elle me mette dans le même panier" tes lèvres s'étirent par amusement, quitte à être enfermé tu veux lui tenir compagnie. "Mais elle va pas le faire" elle va pas kidnapper son propre cousin, ni qui que ce soit d'ailleurs. Et Owen ne la laisserait pas faire ça non plus. "T'es grand, c'est ta vie et t'es le seul à avoir le pouvoir de décider comment tu veux la gérer" jamais tu n'iras faire aucune morale la dessus. Tu serais d'ailleurs particulièrement mal placé pour ça. "C'est pas un monstre, c'est une humaine inquiète pour les personnes qu'elle laisse entrer dans son joli ptit cœur. Enfin, grand cœur" Amandine, la maman de tout le monde. Tu restes persuader que lui parler ne serait pas une si mauvaise idée "J'suis sûr que j'pourrais trouver des mots pour lui faire comprendre" peut-être un peu trop sûr de toi mais t'as déjà tout un tas de choses à lui dire qui te viennent en tête. Bon t'éviteras peut-être de lui dire que de toute façon il est immortel parce que t'es pas sûr que cet argument puisse la rassurer.

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CODAGE PAR TETRADKE

once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

L'esprit s'est perdu, imaginant cette cage qui leur serait destinée. Des barreaux épais, sans possibilité d'issue avant que l'âme n'est cédée. Le silence et la douleur, cette peur suintant des tripes et de la trachée. Il a songé à ce néant dans lequel il finirait par sombrer, dans cette normalité qui effraie autant qu'elle piétine ceux qui choisissent de s'y laisser guider. Elle est bien trop différente sa vision du monde, elle dépasse l'entendement et la conscience. Elle s'égare des banalités, lui qui n'a jamais hésité à rêver plus grand ; à croire en un avenir plus glorieux que celui qui lui semble réservé. S'il savait, et il croit savoir, Isaac, depuis cette inconscience adorée. Bercé aux effluves alcoolisées, aux poisons vénéneux et meurtriers. Bercé à l'infamie quand il ne fait que prôner la clarté la plus sacrée. Mission divine entre les mains, mission seulement démentielle pour ceux qui l'observe s'y abîmer. L'esprit s'est perdu, il l'a imaginé, cette prison dans laquelle ils pourraient tous deux se retrouver. Et pourtant, frayeur n'est pas partagée. Elle s'acharne sur ses pensées, pas sur celles de l'homme qui se tient à ses côtés. Il y a ce calme qui règne encore au-delà de ces bouclettes dessinées, il n'y a que l'accalmie pour scintiller dans ce regard croisé. Il s'exprime, il interpelle. Il énonce des faits qu'il ne parvient pas tellement à croire, lui dont la vision des choses est désormais bien trop appuyée. Il la connaît, Hazel, et elle n'aurait jamais essayé de le changer. Il a froncé les sourcils, Isaac, pris de court par ces doutes qui s'installent plus rapidement qu'il ne l'aurait souhaité. Parce qu'elle est entière, cette confiance qu'il lui accorde. Parce qu'il est partagé entre la volonté de laisser ses croyances s'y perdre ou bien résister. Dorian, enfin. Dorian qu'il vient implicitement accusé ; et pour cette fois, il est contraint d'y songer. Raison déformée chuchote que ces mots là pourraient être teintés de véracité. Doute et certitude en viennent enfin à batailler. Il n'a pas bougé, ne fait plus qu'écouter. Elle ne l'enfermera pas, qu'il dit. Parce qu'il est ce qu'il est, décisionnaire de sa propre vie. Il en vient à méditer là-dessus, cherchant un sens sur lequel il ne se serait pas encore perdu. Il laisse ces syllabes là s'ancrer, s'imprimer sur les parois de l'endocarde terrifié et compressé. Jusqu'à implicitement insister, suggérer que ses paroles pourraient avoir bien plus d'impact que la peur qu'il avait laissé l'emporter, de son côté, quand il s'était mis à fuir ce qu'il ne peut pas endurer. Les traits s'animent, qui refusent encore cette éventualité. Il ne sait pas, ne sait plus vraiment quoi en tirer, sur quoi s'arrêter. Oh, il veut pouvoir croire en cette âme qu'il vient de pleinement accepter, mais terreur gronde de plus en plus fort, sous-entendant la finalité de cette liberté tout juste retrouvée. « I won't go back. » C'est tout ce qu'il parvient à faire entendre. C'est tout ce qu'il parvient à formuler ; le timbre tremblant légèrement, trahissant enfin ces tréfonds instables qu'il peut si bien caché. La fragilité, elle est là, elle suinte de l'azur trop claire des prunelles levées. « Do as y'want, but I won't go back until she accepts that I'm just what I'm and that I'm okay with it. » Il en vient à prier la compréhension, il veut qu'elle puisse accepter. Qu'elle le voit tel qu'il peut être, qu'elle le soutienne ainsi peut-être au lieu de s'attarder sur les fantasmes qu'ils ont tous quant à ce qu'il aurait pu devenir sans ces choix désolés ; sans cette infection qui continue de le nécroser. « But don't let her change you. Please. » Une approche, les paupières closes tandis qu'il vient saisir cette main à portée. Par nécessité, comme pour s'y accrocher. Et pour la première fois, la sensation d'ancre pour ne pas se noyer est plus présente que jamais. Petit à petit, seconde après seconde, il laisse cette présence prendre cette place supposée ; ce trône là où personne n'a plus osé s'aventurer. « I need you like this. I... Yeah, I want you to stay like this. » Parce qu'il lui semble similaire, plus à même de le comprendre. Parce qu'il est cette beauté improbable qui parvient à l'aimer ; même malgré tout ce qu'il peut encore traîner. Les ténèbres sur chaque épaule, la finalité supposée quoi que glorieuse et splendide pour qui comprend ses pensées embrumées. Il court à sa perte, mais il le fait avec brio, passion et volonté.

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ambrosia

once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

L'image paraîtra sûrement étrange mais t'aimerais avoir des mains... spectrales ? Pouvoir passer à travers sa cage thoracique sans dégat pour pouvoir masser son petit coeur qui semble battre trop fort sous l'angoisse. C'est fou de savoir que celle-ci est provoquée par une personne comme Amandine. Bon d'accord, si elle s'énerve tu doutes pas qu'elle puisse meetre de vrais coups de pressions. Mais en dehors de ça.. elle est beaucoup trop adorable et altruiste dans ta tête pour pouvoir coller avec l'image que décrit Isaac. Tu sais pas lequel de vous deux a une image biaisée, peut-être les deux, mais tu préfères choisir la version positive et miser dessus. C'est ce que t'as tendance à faire avec tout le monde. Miser sur le positif plutôt que de directement s'attendre au pire. Tu trouves ça un peu triste d'ailleurs que certaines personnes ne voient que sous ce prisme. Ça te donne envie de leur prouver que les gens sont capables d'être bons bien plus qu'ils ne peuvent l'imaginer. Utopisme qu'on t'a déjà diagnostiqué mais t'as pas l'impression de l'être. T'as juste l'espoir du bien et tu veux pas perdre foi en l'humanité juste pour quelques petites déceptions. « I won't go back. » tu secoues la tête. Personne ne lui demande. C'est pas du tout ce que tu lui demandes de faire. Surtout en ayant une trouille pareille. Tu pensais pas qu'il pourrait croire qu'une autre personne pouvait le changer. Enfin il a surtout peur d'être enfermé mais on ne kidnappe pas les gens comme ça. « Do as y'want, but I won't go back until she accepts that I'm just what I'm and that I'm okay with it. » ah bonne nouvelle, au moins il ne t'interdit plus de lui parler. Tu comptes bien lui causer du coup, mettre tout ça au clair et avoir aussi sa version histoire de pouvoir assembler toutes les pièces du puzzle et en dévoiler enfin le dessin véritable que tu ne peux que présumer pour l'instant. « But don't let her change you. Please. » tes sourcils se creusent alors que tu penches la tête sur le côté en le regardant. Il est beaucoup trop mignon. T'as l'impression de voir l'enfant au cœur de son adulte, si pure et innocent. Si touchant. Mais Amandine n'a pas ce pouvoir de changer les gens en un touché tel une sorcière. Tu devrais t'en sortir. Tu baisses les yeux sur ta main qu'il est venu chercher et ton pouce caresse automatiquement la sienne « I need you like this. I... Yeah, I want you to stay like this. » droit dans le cœur. Il ne se rend sûrement pas compte de l'effet que ça fait d'entendre ces mots la sortir de sa bouche à lui. L'impact est double. Puissant. "J'ai pas prévu de changer" tu serres un peu plus sa main dans la tienne "Moi aussi j'ai besoin de toi comme t'es et j'suis pas inquiet d'accord ? Personne ne va te changer si tu l'as pas décidé" Tu te rapproches un peu plus de lui pour l'enlacer, encore, et caler ta tête contre son épaule "J'vais pas te laisser tomber okay ?" tu caresses affectueusement son dos avant de relever la tête et de poser un bisou sur son front. Ooh non que tu vas pas le laisser. Et puis qu'il veuille rester chez toi même si c'est pour trouver refuge, ça te fait plaisir, parce qu'il sera avec toi.

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The Show Must Go On

Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. • sheepirl.

‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖