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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mar 15 Nov - 2:26 ▬



lighter than air
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Carrosserie s'érafle sur la signalisation dépassée. Carrosserie s'érafle qu'il ne prend pas la peine de statuer – l'allure conservée, distance qu'il se doit d'instaurer entre cette demeure et son existence brisée. Les maux résonnent, les mots s'étiolent. Il y a ces voix qui se rappellent, ces échos du passé qui s'élèvent pour tout submerger. Il y a cette douleur lancinante qui calcine les songes jusqu'à l'estomac retourné. Il y a ce tout qui gronde, cette vie fracassée qui flamboie au-delà de cet univers qu'il essayait de préserver. On l'a enfoncé dans cette errance, on lui a imposé cette douleur imparable, vainement chassée. On l'a rendu à la lucidité quand il ne faisait que la fuir pour survivre, pour encore un peu subsister. En proie à la détresse, en proie à cette panique exacerbée. Il sent son cœur battre, ressent jusqu'aux battements étouffés par les côtes malmenées. Il est parti, sans se retourner. Il est parti pour s'épargner ce qu'ils appellent liberté, ce qu'ils prétendent pouvoir nommer réalité. Il est parti, s'est enfuit – pour que cessent les hurlements de cette raison trop molestée. Les allées qu'il a remonté, les rues passées sans que les immeubles ne soient pleinement observés. Il a laissé le moteur gronder. Il a laissé les kilomètres être avalés jusqu'à ne plus rien reconnaître – jusqu'à s'égarer. Jusqu'à ne plus pouvoir respirer – l'endocarde aux abois qui réclame cette trêve face aux tourments qui se sont regroupés. Carrosserie s'est éraflée et le moteur s'est tu, loin des immeubles et des pavillons trop longés. Loin de tout, près des quais. Le silence dont il s'abreuve pour faire passer cette crise de panique qui s'était installée. Là, la paume cherche ce qu'il a emporté, cette pauvre bouteille à peine entamée – ce poison sacré. Une prière pour celui qui ne semble plus l'écouter, une prière avant que la trachée n'ait à se calciner sous la liqueur ambrée. Un souffle rapidement pris, une inspiration volée à cette vitalité qu'il croit pouvoir brièvement retrouver. Assez pour réfléchir, assez pour quérir ce téléphone qu'il n'a pas pensé à regarder. Sentiers qu'il ne connaît jusqu'à ces lieux que la conscience s'est mise à nécessiter. Ces routes qu'il doit retrouver jusqu'à cette demeure en laquelle il pense pouvoir se réfugier. Un éclat solaire pour le préserver d'un autre – une lumière quasi totale derrière laquelle se dissimuler. Hazel. Hazel qui arpente l'esprit depuis que sa carcasse, ici, s'est échouée. Ancre parfaite qu'il ne peut renier. C'est vers lui qu'il tient à se risquer, à ses côtés qu'il pense pouvoir se relever. C'est vers lui qu'il a finit par se risquer, la pression cardiaque en partie apaisée ; bien que ce ne soit que de moitié. Il sait, croit pouvoir aisément l'envisager. Elle finira par le retrouver, elle finira par insister – par le condamner à retourner dans cette prison improvisée. Le souffle est court qui brave les pulpeuses jusqu'alors scellées – le souffle est court qu'il expire avant de d'aller s'y présenter.

Résonnent contre le bois les coups qu'il se met à porter. Appartement qu'il ne sait pas comment appréhender, pourtant presque certain de pouvoir le préférer à cette demeure où il se disait séquestré. Gamin infernal qui refuse que son esprit ne soit contrôlé. Gamin abruti qui ne prend pas encore conscience de cette aide qu'on essaie de lui apporter – lui qui s'est perdu, lui qui s'est égaré dans cette démence trop accentuée. Il s'est perdu, Wrynn, dans cette folie à laquelle il a choisit de se condamner. Et quand la porte s'ouvre, il croit pouvoir respirer. Là, l'air qui flirte avec les poumons, la courbe sur les pulpeuses qui parvient à se dessiner. Rassuré, presque prêt à s'effondrer. Les tremblements qu'il peut enfin ressentir, cette pression qui se manifeste avec plus de violence jusqu'à pourtant lentement s'effacer. « I need your help. » Sans attendre, sans un mot. Sans plus de cérémonie, il s'y enfonce déjà, Isaac, claquant la porte derrière lui. Une grande inspiration prise, les paupières brièvement fermées avant de laisser le regard y traîner. Là, ce maigre espace qu'il parcoure du regard en quelques secondes, les sourcils qui se froncent avant de s'en remettre à celui qu'il était venu trouver. « What the fuck is that ? » Les alentours qu'il désigne dans la foulée, ce tout trop étroit qu'il critique implicitement – sans retenu, l'instinct seul aux commandes des mots qui peuvent lui échapper. « You live here ? I mean... here ? » Sous-entendant dans ces lieux tristes et à peine éclairés. Dans cet espace à peine vivable pour un homme qui n'a connu que les grands espaces et cette folie des grandeurs jamais réellement domptée. « You know what ? It's ok. At least, no one will come to find me here, doesn't it ? So ! What do you have to drink ? » Drogué qui se révèle. Drogué qui se dévoile sans pleinement réussir à se canaliser. Les tremblements en phalange en seul indice des conditions dans lesquels il s'est présenté. « You don't mind ? » Le lit qu'il a désigné, ce même lit dans lequel il s'effondre déjà pour essayer de taire les pulsions violentes qui, contre le palpitant, persistent encore à tout brûler.                          









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mar 15 Nov - 18:17 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Un saut dans le vide. C'est ce qu'il se passe dans ta tête quand elle bascule en dehors du matelas et que ton esprit plonge de ton inconscient à la réalité. Les yeux rouverts d'un coup tu te redresses. Le cœur qui bat fort tu regardes autour de toi avant de te rendre compte que tu es dans ton lit. Pas par terre, pas dans ton rêve. Dans ton lit. Tu te laisses retomber comme une masse contre ton oreiller. T'as absolument aucune idée de l'heure qu'il est, jamais vraiment calé sur les mêmes horaires que tout le monde. Tu t'étires pour finalement remonter la couette par dessus ta tête et te replier dans ce cocon de chaleur. T'es près à succomber à nouveau au charme de Morphée quand les coups contre ta porte te font te redresser à nouveau. Tu vois rien. Ah oui c'est vrai. Tu tires sur la couette pour regarder autour de toi. Tu te frottes les yeux et sort de ton lit. "J'arrive !" tu vas éviter d'ouvrir en slip quand même alors tu te penches pour attraper le sarouel au pied de ton lit et tu l'enfiles rapidement avant d'aller enfin ouvrir la porte. Tes sourcils se haussent, surpris de voir une tête que tu n'avais encore jamais croisé ici. " 'saac ? " son sourire te contamine automatiquement. Peut-être qu'il t’a prévenu qu'il allait venir, après tout tu n'as pas du tout regardé ton portable. Ou peut-être qu'il ne t’a pas du tout prévenu, ce qui, en soit, ne serait absolument pas surprenant. « I need your help. » ton aide ? Qu'est ce qu'il se passe ? T'as pas le temps de l'inviter à entrer qu'il l'a déjà fait lui même. Ton cerveau encore a moitié endormi a un peu de mal à suivre mais t'essayes. « What the fuck is that ? » is quoi ? Ooh ton appart ! Ben c'est ton chez toi. Tu te demandes bien ce qu'il s'était imaginé tien. C'est sûr que ça détonne avec son chez lui à lui mais te voyait-il réellement vivre dans un palace ? Ca t'amuse parce que Kit a eu la même réaction. Tu te demandes si c'est parce que le deux sont habitués au luxe ou si c'est toi qui renvoie une image de quelqu'un qui aime vivre dans le luxe. « You live here ? I mean... here ? » amusement soufflé par le nez, tu hoches la tête "Oui oui, là, là et là aussi" divers endroits de la pièce que tu désignes du doigt. T'as envisagé de déménager quand tu t'es mis à gagner beaucoup mais au final tu n'as pas réellement besoin de plus que ça. « You know what ? It's ok. At least, no one will come to find me here, doesn't it ? So ! What do you have to drink ? » Comment ça personne viendra le trouver ici ? Il a quelqu'un à ses trousses, c'est pour ça qu'il a besoin de ton aide ? Ou bien est ce qu'il a l'impression d'avoir quelqu'un ou quelque chose à ses trousses à cause de ce qu'il a pris ? Tu sais pas ce que c'est mais tu vois ses mains trembler et tu doutes que ça soit la trouille qui le fasse trembler à ce point. Tu vas dans la cuisine pour ouvrir les placards et sortir toutes les bouteilles que tu as pour les poser sur le bar « You don't mind ? » tu secoues la tête en riant légèrement à le voir déjà s'effondrer dessus. Il aura pas le temps de refroidir ce lit au moins. Tu sors deux verres et tu fais un petit mélange avant de venir te poser en tailleurs à côté de lui sur le lit et de lui en tendre un "Qui est-ce qui essaye de te retrouver ?" ben oui t'es bien obligé de poser la question "T'as vraiment besoin de mon aide ou bien c'est juste que j'te manquais ?" tes lèvres s'étirent à nouveau. À moins que l'aide dont il avait besoin c'était juste pour lui filer quelque chose à boire mais ça faisait beaucoup de chemin pour quelque chose qu'il pouvait trouver dans n'importe quel bar. Depuis le temps qu'il a ton adresse et ton numéro de porte, qu'est ce qui peut bien se passer pour qu'il se décide à y venir maintenant ?



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Lun 28 Nov - 2:22 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Un soupir s'étiole, s'envole. Comme une appréhension qui s'échappe des poumons, comme un obstacle à la trachée qu'elle parvient enfin à expier. Et les paupières se sont fermées, l'esprit s'abreuve au calme qui règne, aux effluves qui parviennent à s'immiscer jusqu'à la raison tremblante et déchirée. Sous les côtes, un battement violent. Sous la poitrine, cet endocarde qui se serre de douleur puisque le manque s'affaire à tout comprimer, tout anémier dans l'espoir de le sevrer. Odieuse vanité, et elle le savait, celle qu'il essaie de fuir en s’enfonçant dans cette misère ralliée. Un soupir s'étiole, s'envole. Les paumes heurtent le torse avant que la conscience n'essaie de s'accrocher à cette présence qu'il sent s'installer. Il prend place à ses côtés, il rejoint la carcasse épuisée. Il sait, Isaac. Il connaît déjà l'intonation qu'auront les questions, la pression dans les interrogations qui lui seront destinées. Il s'est trop précipité pour pouvoir faire comme si de rien n'était. Un soupir, encore. Un dernier. Et l'azur trop clair des prunelles qui s'en remet au plafond, qui contemple brièvement cette ombre sur sa droite. Le verre tendu que les phalanges attrapent enfin. Là, la fraîcheur du verre qu'il croit pouvoir sentir calciner ses chairs. Un soupçon de vie dans le poison qu'on vient lui confier. Comme une énième renaissance pour celui qui s'est tant égaré. Enfin elles viennent, elles interviennent. Le timbre de son hôte flirte avec les murs dans lesquels il s'est caché. Qui essaie de le retrouver ? La main droite du démon, la police du fun. Presque bonne sœur qui voudrait le voir rallier les bons chemins quand il estime les siens déjà plus parfaits que jamais. Mais le reste qui s'immisce, ces quelques syllabes qui caressent l'épiderme jusqu'à s'envoler. Le sourire qui lui vient, la courbe sur les pulpeuses qui se dessinent avant que son regard ne vienne enfin réellement le confronter. « What difference does it make ? » Parce qu'il refuse de trop s'avancer sur ce sentier étrange et angoissant – autant qu'apaisant en vérité. Oh, il lui avait manqué, c'est un fait. Pour tout ce qu'il peut représenter, pour tout ce qu'il parvient à animer dans cette carcasse décharnée. Une lueur presque salvatrice sur les ombres dans lesquelles il n'a déjà que trop erré. « Thing is... I really need your help, but yes, maybe I missed you a little. » La main libre qu'il a levé, les doigts serrés pour exprimer l'ampleur de ce manque, ce mensonge qu'il vient lui servir quand les traits supposent le contraire à la manière dont il s'est illuminé. Un sourire plus accentué, plein de ces quelques mots qu'il n'a pas prononcé. Il tait tout ce qui peut s'agiter, tout ce qui revient gronder contre les côtes avant qu'il n'ait à se relever. Là, une seconde qu'il s'offre, une brève absence pour cette prière ânonnée. Le verre entre les deux mains qu'elles finissent finalement par lever. Et la brûlure est parfaite, jouissive. La lave que devient l'ambre contre l’œsophage embrume l'esprit qui ne peut qu'y succomber. Venin adoré dont on l'a trop privé. Gémissement s'installe d'entre les lippes désormais empoisonnées. Profond, teinté de cette satisfaction qu'il n'a pas ici à cacher. « You have no idea... how much I missed this too. » Et pourtant, ça manque encore. L'être réclame la perdition, cette déchéance sublimée par l'errance dont on l'a écarté. Il s'est levé, Isaac, élancé vers ces bouteilles qu'il prend dans la foulée. Il emmène tout, Wrynn, jusqu'au nouveau refuge qu'il s'est approprié. « Here, better. Les prunelles qui s'attardent sur toutes les étiquettes, les paumes qui refusent de s'en écarter. Là, avant que conscience ne s'éveille et frappe l'encéphale de ce qui pourrait encore essayer de le retrouver. How many locks do you have on your door ? » Par curiosité, par nécessité – pour que le mal n'est pas à s'avancer jusqu'à cet antre trouvé. « 'Cause someone could come here to take me. She's... evil, Haz. She wants me to change who I am. She wants me to become as sad as people can be in this... fucking normality. I had to get out of there, I had to run before losing my mind in her fucking house. Une pause dans son récit déconstruit. Une pause pour s'en remettre aux bouteilles plutôt qu'au verre confié, les lèvres qui viennent rapidement épouser les bords pour mieux s'y abreuver. Trop longue gorgée, l'indécence dans cette descente osée. Can you believe that ? Dorian called her. HER ! » Presque une trahison, un sentiment d'outrage qui flirte avec le cœur blessé.                           









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Hazel Monroe
Hazel Monroe
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▬ Lun 28 Nov - 23:23 ▬


✻✻✻
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w/ ›› @Isaac Wrynn
Une intrusion inattendue mais bienvenue. Agréable surprise qu'est sa venue. Surtout qu'il s'agit d'une première, lui ici. Si jamais ça t’avait échappé, sa réaction te l'aurait vite rappelé. Modeste loyer qu'il semble vouloir utiliser comme cachette même si tu ne comprends pas encore bien à quoi est ce qu'il veut échapper. « What difference does it make ? » ça en fait une pour toi. Même si le résultat est le même, il est là. Bien sûr que tu lui viendras en aide sans hésiter ça n'est pas la question mais tu dois bien admettre que tu serais flatté s'il t'avouait que tu lui avais un peu manqué. Mais de toute façon tu ne posais pas vraiment la question sérieusement « Thing is... I really need your help, but yes, maybe I missed you a little. » t'essayes de pincer tes lèvres pour retenir ce sourire tout de même visible qui ne cherche qu'à s'étirer un peu plus. Même juste un petit peu ça te convient. Bref, puisqu'il a besoin d'aide tu es tout disposé à lui apporter. Tu prends également une gorgée d'alcool quand il goutte au sien « You have no idea... how much I missed this too. » attend comment ça ? Il parle bien de boire la ? Comment ça a pu lui manquer ? Il sort de désintoxe ? Il s'est inscrit aux alcooliques anonymes ? Tu sais pas pourquoi mais t'as du mal à l'imaginer. Tu le suis du regard quand il se lève pour le voir récupérer toutes les bouteilles qu'il peut trouver et les ramener sur le lit « Here, better. » un petit rire amusé s'échappe de ta gorge. Okay donc il a besoin de se foutre une race finalement ? Ça te va, c'est quelque chose dans quoi t'es tout à fait capable de l'accompagner ! « How many locks do you have on your door ? » attend donc... Il est réellement poursuivi ? Par quelqu'un ? Un être physique et non un démon. Quelqu'un qui aurait besoin d'ouvrir cette porte pour l'atteindre ? "Heuu ben un seul en fait" Et t'as jamais personne qu'a essayé de la forcer. Peut-être une chance ou peut-être le fait que tu sois dans un immeuble « 'Cause someone could come here to take me. She's... evil, Haz. She wants me to change who I am. She wants me to become as sad as people can be in this... fucking normality. I had to get out of there, I had to run before losing my mind in her fucking house. » T'es pas sûr de tout comprendre mais ce que tu comprends tu ne l'expliques pas. Pourquoi quelqu'un voudrait le changer ? Qu'est ce que ça pourrait apporter qu'il rentre dans le même moule que monsieur tout le monde quand il était si beau dans sa singularité ? Tu secoues la tête et te relèves pour aller le verrouiller, si ça peut le rassurer. Puis tu reviens t'asseoir face à lui « Can you believe that ? Dorian called her. HER ! » Dorian Dorian Dorian.... Dorian son frère ?? "Donc ton frère a appelé une connaissance à lui pour t'enfermer dans sa maison ?" si tu remets bout à bout les infos qu'il t'as donné c'est bien ce que ça veut dire non ? "Mais j'comprend pas, comment ça te rendre comme les autres ?" ça veut dire quoi ? Ils lui font quoi au juste ? Ca devient glauque la, on enferme pas les gens ! T'espères qui a pas été interné ou tu ne sais pas quoi du genre et foutu sous traitement. "Pis pourquoi surtout ??" pourquoi vouloir le changer ? Il ne fait de mal à personne, qu'on le laisse être lui même. Bon d'accord il a peut-être un peu frôler la mort y'a pas longtemps mais c'était pas la première fois et il était vivant ! A vouloir lui retirer tout ce qui fait de lui la personne qu'il est c'est ça qui risque de lui donner envie de passer de l'autre côté. "De toute façon personne ne pourra te retirer ce qui te rend exceptionnel. T'es unique Isaac et tu le resteras" tu sais que pour certains ça peut sonner péjoratif mais ça n'est pas le cas. Pour toi c'est vraiment un compliment. La normalité est bien plus effrayante que l'anormalité. Tu finis ton verre et tu te penches pour le poser par terre afin de toi aussi prendre une bouteille pour boire directement au goulot.



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Isaac Wrynn
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▬ Mar 6 Déc - 19:02 ▬



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Frayeur persiste encore à l'habiter. Frayeur se distille en poison contre les veines, contre ces pauvres artères malmenées. Là, il a tout balancé comme ça lui venait ; récit déconstruit que les songes ne parviennent pas à mieux exprimer. Tout est brumeux, la lucidité qui ronge chaque parcelle de l'esprit jusqu'à tout obstruer. Il croit s'y asphyxier, parvient pourtant à mieux respirer. Et il contemple celui qui s'est animé. Il guette cette silhouette qui s'éloigne pour prévenir la moindre entrée, la moindre intrusion dans ces habitudes qu'il essaie de retrouver. La folie qu'il tient à pouvoir de nouveau embrasser, cette perdition sacrée qui faisait vivre les idées et les folies que la conscience peut avoir à fomenter. Celles qu'il cherche à raviver par les péchés, les pulpeuses qui s'égarent encore à la liqueur quand question vient résonner. Il veut comprendre, Hazel, et le droit lui est donné puisqu'il s'est réfugié entre ces murs pour prospérer. Il a acquiescé alors, les justifications qui manquent pourtant pour parfaire ce qu'il lui confiait. Il veut comprendre et il insiste, lui cherche encore ces mots qui se sont mis à manquer – ceux qu'on lui a arraché en le forçant à se défaire de ce qui l'encensait. Il tique, Isaac, un soupir abandonné entre deux syllabes, entre deux interrogations soufflés. Pourquoi ? Parce qu'il diffère de tout ce qu'ils auraient souhaité le voir devenir. Parce qu'il est loin des cases dans lesquelles ils tiennent à s'enfoncer. Liberté trop grande, trop accentuée qu'ils refusent de lui laisser expérimenter. S'il savait, pourtant, s'il savait qu'ils n'aspirent qu'à le protéger de lui-même puisqu'il ne fait que s'étioler, s'abattre en des ténèbres trop profondément creusées. Ils veulent le voir se relever, ils veulent le voir vivre quand il ne fait que courir vers une mort certaine et prématurée. Et si les tremblements persistaient aux phalanges crispées, il y a cette espèce de sourire qui lui vient, comme une caresse sur l'endocarde malmené. Unique qu'il dit, unique qu'il fut et qu'il restera – Hazel presque convaincu de tout ce qu'il vient lui concéder. Il veut s'en abreuver, Isaac, pour mieux s'élever – pour parer aux ombres qui viendront le chercher. Unique – un rêve qu'il n'a pas cessé de nourrir depuis des années, la raison derrière laquelle il se cache pour alimenter ce projet qui commence réellement à le broyer. Chapitre Dernier qu'il le connaît, et il se pourrait qu'il soit le sien si les choses, justement, ne peuvent être changées. Et pourtant, lui refuse d'y croire, ni même de le voir. Lui refuse d'admettre qu'il se perd dans sa démence à trop s'y exténuer pour parfaire sa vision d'une Littérature trop codifiée. « It's my cousine. Name's Amandine. Well, she's related to Dorian's ex-wife. » Un haussement d'épaules, ce lien qu'il n'a jamais su comprendre puisque l'arrogance de son frère aurait dû la faire fuir, pleinement l'éloigner. Ou peut-être le diabolise-t-il dans cette jalousie discrète qu'il n'a jamais pleinement révélé. « They want me to be like them, 'cause I'm but a shame for my name and who we are, guess it's that. » Inconscient, Wrynn. Défait de toute réalité, aveugle qu'il se fait face aux réalités des faits. Ils n'aspirent qu'à le sauver, quoi qu'il puisse en dire, quoi qu'il puisse transformer quant aux attentions qu'ils essaient de lui concéder. « But... I'll lose everything if I let them. I'll lose everything 'cause I'm just... nothing when it's not because of... all of that. I know I am. » La voilà enfin, cette conscience qui s'éveille, cette raison qui s'exprime. Il s'enferme par nécessité, parce qu'il sait le néant qui l'habite et qu'il persiste à camoufler sous des mensonges qu'il laisse l'ensorceler. Instinct de survie ridicule qui n'a trouvé que l'autodestruction comme bienfait. « I feel alive when I'm not the one they want me to be. » Confidence osée, nécessaire pour que les songes puissent être pleinement appréhendés. À lui, il ose cette vérité. À lui, il tient à faire entendre cette détresse quant à cette lucidité qui ne ferait que l'achever. Parce qu'il est à même de comprendre, Hazel, parce qu'ils partagent – le croit-il – cette espèce de perdition parfaite qui ouvre bien des portes sur des parallèles improbables et sublimés. D'autres mondes, d'autres univers où chaque travers peut être une qualité.                            









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▬ Ven 9 Déc - 3:57 ▬


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T'es dans le flou total. Tu comprends ses mots mais pas réellement ce qu'il veut dire. T'as besoin de plus d'explications, de détails. T'as besoin d'un peu plus de pièce du puzzle pour pouvoir au moins en deviner le dessin. À ce qu'il te raconte c'est carrément un kidnapping s'il a été enfermé. Et tout ça pour quoi ? Le rendre soi-disant normal ? Mais qui voudrait ça ? Pourquoi ? Et comment ? C'est pas comme si c'était quelque chose qui se changeait en un claquement de doigt. Sa personnalité elle est inscrite en lui, personne ne pourra lui retirer. Ça serait tout de même bien triste ! « It's my cousine. Name's Amandine. Well, she's related to Dorian's ex-wife. » si t'as pas connu Dorian bien que tu saches qui il est, tu connais en revanche une Amandine. Mais ça serait quand même gros que ça soit la même. En plus tu l'aurais su si elle était la cousine d'Isaac non ? Et puis tu ne l'imagines pas faire ça. Amandine elle est gentille et pure, c'est un petit bonbon même si la pauvre a beaucoup souffert dernièrement. Mais tu ne l'imagines pas vouloir retirer l'essence d'une personne pour qu'elle soit comme toute les autres. Encore moins en l'enfermant. « They want me to be like them, 'cause I'm but a shame for my name and who we are, guess it's that. » tu hausses les sourcils. Réellement surpris. Une honte ? Comment pourrait-il être une honte ? Si brillant, si intelligent et si talentueux à plusieurs niveaux. En musique, en écriture, en interprétation. À quel moment était-il possible que quelqu'un en ait honte ? Sa famille faisait-elle partie de ces esprits étriqués qui ne voient la réussite qu'à travers le droit ou la médecine ? Pourtant l'art est une forme de médecine. Mais non.. Dorian est un artiste aussi non ? Ça ne peut pas être ça. Est-ce à cause de sa façon de vivre ? Peut-être, peut-être que c'est ça qui les dérange. L'image abimée par la liberté du blond. Par ce balai dans le cul qu'il n'a pas. Pourquoi la honte est-elle de ce côté la ? Qu'ils le laissent vivre bordel. On ne vit pas pour un nom de famille. On ne vit pas pour correspondre à une image lisse que les autres ont peur de voir se froisser. On lui reproche de ne pas être un robot. D'être humain et d'avoir une histoire, des démons ? C'est ça ? Si c'est réellement ça tu trouves ça horrible et indigne d'une famille. « But... I'll lose everything if I let them. I'll lose everything 'cause I'm just... nothing when it's not because of... all of that. I know I am. » tu fronces légèrement les sourcils. Te demandant ce qu'il englobe derrière les mots "tout ça". Ça te fait un pincement au cœur de l'entendre dire et penser qu'il puisse réellement être rien dans une certaine situation. « I feel alive when I'm not the one they want me to be. » tu bois une autre gorgée avant de pencher la tête sur le côté en le regardant "Tu t'sens vivant parce que t'es libre d'être toi même ou parce que t'es différent d'eux et de ce qu'ils veulent que tu sois ?" il y en a une de nuance. En tout cas toi t'en vois une. Est ce qu'il en est venu à être comme ça par opposition ? Par rébellion ? Est ce que si d'un coup ils se comportaient tous comme lui et souhaitaient qu'il continue à être comme ça, alors il changerait ? Est ce qu'il est comme il est parce que c'est lui au plus profond de lui même ou bien parce que c'est ce qu'ils ne veulent pas qu'il soit ? C'est la question que soulève dans ton esprit ce qu'il vient de te confier. "T'as peur de perdre quoi au juste ?" tu te laisses basculer en avant jusqu'à venir caler ton front contre le sien et caresser sa joue du bout des doigts "Ce qui fait de toi c'que tu es.." tu descends ta main pour pointer ton index sur sa poitrine "au fond de toi, personne ne peut te l'enlever" même pas en l'enfermant.



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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mer 14 Déc - 23:08 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Il cherche encore, Isaac, ces autres mots dont il pourrait user. L'expression même des sentiments qu'il ne sait pas comment amener. Il y a ce tout qui s'emmêle, la conscience qui tente de trier les idées et les folies pour parfaire le triste modèle qu'on a tant cherché à lui inculquer. L'ivresse manque, la perdition n'est plus qu'un spectre qu'il regrette. Le souffle est brisé derrière les dires prononcés. Le souffle est court qu'il régule du mieux qu'il le peut, essayant néanmoins de trouver une parade à la tornade qu'il vient de semer. Ce qu'il nomme danger qu'il croit prêt à s'approcher. Ce qu'il nomme geôlier qu'il sait lancé à sa recherche comme il a fuit cette cure imposée. Et dans le flot des songes, il y a ce grondement en dehors des murs qu'il venait déranger. Il y a cette vie qui bat encore son plein au pied de l'immeuble où il s'est réfugié. C'est un sursaut qui l'anime, rien qu'un frisson d'effroi qui parcoure l'échine tandis que l'azur s'abandonne à la porte, au verrou qu'il a tiré pour l'apaiser. Il s'y concentre, rien qu'une seconde, cherchant ce réconfort tant nécessité. Là, avant qu'il ne l'attire encore dans tout ce qu'il essayait de fuir ; l'interrogation qui gronde et s'impose. Oh, il la saisit sans forcer, Wrynn, la nuance qu'il ose nommer. Et voilà que l'esprit cherche cette réponse qu'il ne possède pas. Réflexions qu'il n'a jamais su faire, qu'il n'a jamais eu à faire. Ce sont les doutes qui s'avancent. Ce sont les incertitudes qui se mêlent au désarroi insufflé. Il a froncé les sourcils, Isaac, évitant soigneusement cette attention que l'hôte s'est mis à lui donner. « I... » Sans réponse formée, sans savoir sur quel pied dansé. Il s'est persuadé n'être que lui-même, Wrynn, oubliant alors les affres du passé, cette lucidité qui parfois renfermait des sourires égarés, une simplicité qu'il estimait ne plus parvenir à s'approprier. Et il insiste, fidèle à lui-même. Il continue de le plonger dans ce néant jamais sondé. Il l'enfonce là où bien des questions résonnent encore, insolvables. Il veut ignorer, s'élancer ailleurs que sur ce sentier – mais la proximité est instaurée, son front contre le sien, la caresse sur les joues décolorées. Ces mots, il peine à les entendre – déstabilisé. Pourtant, ils sont là, forcent même l'endocarde à s'animer – à battre avec un peu plus d'entrain que ces mélodies précédemment récitées. Il a l'air sûr, Hazel, de ce qu'il termine par avancer. Il a l'air si sûr quand lui, en l'instant, s'est mis à douter de sa propre existence, de sa propre vie et de ce qu'il nomme « effroyable réalité ». Les phalanges crispées sur ce qu'il tenait, le poison que la trachée réclame, mais les songes qui ne parviennent plus à s'y concentrer. Il est ailleurs, errant dans un monde qui n'est pas le sien. À cheval entre les volontés et ce qui a été supposé – cette opposition qu'il aurait transformé en réelle manière d'être, un fait néanmoins fabulé. Il craint son propre mensonge envers lui-même, Isaac. Il craint tout ce qui semble échapper au contrôle qu'il croyait posséder. « What if I did that to be the opposite of what they wanted ? Means I'm just a phony, right ? » Là, cette question qu'il ose lui poser. Cette fragilité qu'il dévoile sans le vouloir, sans pour autant le contrôler. « What if I'm nothing, hey ? What if I've invented myself just 'cause I know they won't stand it ? » Il ne s'en est pas décollé. Il est resté à cette place, contre cette présence qui s'était approchée. Il cherche des réponses, Isaac, pourtant certain qu'il ne pourra pas les trouver. « No, it can't be just that. You're right. » Pour mieux se ressaisir, pour essayer de parer à cette lancinante frayeur qui cherchait à s'élever. « That's who I'm, no matter if they like it or not. » Les paumes abandonnent brièvement le verre qui s'accapare cet équilibre précaire entre les jambes. Levées qu'elles sont, déposées sur les joues avant qu'un baiser ne claque sur la tempe de cet hôte dérangé. « Y'should ask for a price when you listen to me complain like that. » Le sourire qu'il affiche, amusé qu'il est par ce qu'il vient d'oser supposer. Ils ont été nombreux, ces professionnels qui ont essayé de comprendre ce que l'âme avait à cacher – en vain, c'est un fait.                            









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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 15 Déc - 20:09 ▬


✻✻✻
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w/ ›› @Isaac Wrynn
« What if I did that to be the opposite of what they wanted ? Means I'm just a phony, right ? » Ca c'est une bonne question. Tu ne penses pas pouvoir dire que ça ferait de lui quelqu'un de faux. En revanche quelqu'un qui s'est construit sur différentes bases. Sur un esprit de contradiction puissant qui l'ont amené à être peut-être une autre personne que celle qu'il serait devenu en s'écoutant juste lui même. Mais c'est difficile de ne pas être influencé par les autres. Habituellement ça se fait plus par mimétisme, par modèle ou admiration envers une personne, voire par mouvement de groupe. Mais ça peut bien être le cas dans le sens inverse aussi. Les autres ont forcément un impact sur vous, surtout quand vous grandissez. Et c'est ensuite que vous évoluez. Que vous vous détachez peut-être un peu de vos piliers d'apprentissage pour vous écouter un peu plus. Ou bien influencé par de nouvelles fréquentations mais que vous avez choisis cette fois ci. Cependant il est possible que certaines personnes n'arrivent jamais à se détacher d'une certaine éducation. Est ce que lui, Isaac, n'aura jamais su se détacher de cette envie d'être l'opposé de ce qu'ils attendent de lui ? « What if I'm nothing, hey ? What if I've invented myself just 'cause I know they won't stand it ? » non. Non non non dans tous les cas il n'est pas rien, personne n'est rien. Pourquoi est-il si dur avec lui même ? T'es pas habitué à le voir si... fragile. Autant à découvert, à vif. T'as envie de l'enrouler dans une écharpe immense et douce et de le serrer contre toi. Envie de le protéger. Et si t'as toujours admiré cette confiance qu'il dégage, ce masque théâtral qu'il arbore, tu le trouves extrêmement beau et touchant tu le vois ainsi. « No, it can't be just that. You're right. » tes lèvres s'étirent doucement. T'as envie de lui répondre mais tu ne veux pas interrompre sa réflexion alors que tu l'as poussé à s'y plonger. Tu lui laisses le temps d'y réfléchir. « That's who I'm, no matter if they like it or not. » et il semble les trouver ses réponses. Quelque par ça a quelque chose de rassurant. S'il s'était rendu compte qu'il s'était construit sur cette envie de leur déplaire ça aurait pu faire beaucoup de dégâts tu penses.. ors, comprendre qu'il est bel et bien la personne qu'il est parce que c'est ce qu'il est au plus profond de lui ne peut que lui faire du bien non ? Ses mains glissant sur tes joues t'arrachent un frisson électrisant tout ton corps et tu fermes les yeux au contact de ses lèvres contre ton front. Geste doux, marque d'affection qui te caresse le cœur. « Y'should ask for a price when you listen to me complain like that. » un rire léger s'échappe de ta gorge et tu relèves la tête pour plonger tes yeux dans les siens "J'ai pas besoin de prix, c'est toujours un cadeau pour moi de pouvoir te voir" c'est vrai tu adore être en sa présence, il n'en ressort toujours que du positif. Et puis si jamais avec les quelques fragments d'interrogation que tu lui apportes, tu peux l'aider un peu, alors c'est ta meilleure récompense. "Et puis c'est pas un fardeau de t'écouter tu sais.." est ce qu'il pense vraiment que t'as besoin de faire des efforts pour ça ? Que t'en as marre mais que tu te forces à l'écouter pour être un bon ami ? Franchement, ça se verrait sûrement, t'es un piètre comédien. Ton visage est un livre ouvert et le fervent lecteur qu'est Isaac doit pouvoir y lire mieux que quiconque. "En tout cas, moi j'aime bien la personne que tu es" il semble s'être calmé, apaisé depuis le moment où il est arrivé totalement paniqué. "Même si j'pense que j'suis encore loin d'avoir tout vu" tu souris un peu plus en caressant sa nuque du bout des doigts "C'est sûr que t'es riche d'encore tellement, la dedans" à nouveau du pointe son torse "J'suis sûr que même toi t'as encore beaucoup à découvrir sur toi" comme tout le monde finalement. Et c'est même un des pans de son interrogation d'aujourd'hui "En tout cas, même si tu venais à changer, t'es assez grand pour choisir qui tu écoutes ou non, quelles idées tu écoutes ou non, donc tu changeras que par ta propre envie d'évoluer vers une version de toi qui te fait envie les autres ne vont pas décider pour lui. Peu importe qui le poursuit, peu importe ce que veut son frère. C'est sa vie à Isaac, et celle de personne d'autre.



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Isaac Wrynn
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▬ Mer 28 Déc - 1:39 ▬



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Il s'égare, s'abandonne à ce que l'âme vient d'acter. Cette seule et unique vérité quant à ce qu'il peut être, quant à ce qu'il a toujours été. Lui-même, malgré les dires et les remontrances, malgré cette honte supposée pour le nom qu'il peut avoir à porter. Malgré tout, même malgré l'image qu'on lui disait être en train de ternir par ses folies, par cette démence qu'il n'a pas su réprimer. Il s'y perd, Isaac, dans la contemplation qui lui a été donné. Un souffle plus léger, comme une respiration plus claire pour ces poumons d'ordinaire asphyxiés. Et le sourire qu'il lui offre, cet autre, parvient à davantage l'animer. Cette joie qui se partage, qui se propage jusqu'à pleinement s'y insuffler. Il s'en inspire pour s'en relever, comme pour mieux se persuader de tout ce qui vient d'être amené. Seule et unique vérité. Cette existence qui lui appartient et que ces autres ne peuvent avoir – volontairement ou non – façonné. Et les mots viennent qui brisent le maigre silence installé. Présent qu'il dit recevoir à l'écouter. Lui et ses tourments. Lui et cette fragilité d'habitude si bien dissimulée. Fardeau qu'il annonce ne pas porter ; inquiétude qu'il veut chasser par ces paroles qui s'ancrent contre les corridors de l'âme concernée. Il acquiesce, Isaac, sans réellement s'en détacher. Il acquiesce puisqu'il se berce à tout ce que celui-là peut avoir à souffler de lumière sur les ténèbres qui n'ont jamais fait que régner. Ce néant dans lequel il prospérait avec volonté avant de s'en lasser, avant d'avoir cette impression d'un peu plus s'y blesser. Le refuge qu'il venait quérir en ces lieux est parfait, salvateur pour celui qui parvient enfin à taire les terreurs qui le submergeait. Le sourire rappelé quand la voix s'élève à nouveau, quand cette affection est prônée, quand cette invitation silencieuse à davantage se dévoiler est dictée. La courbe aux pulpeuses s'est renforcée, vaillamment installée qui ne peut s'affaisser. Oh, même lui croit en ignorer plus qu'il le prétend. Il s'était forgé d'une seule pierre, Isaac, effaçant la possibilité que d'autres joyaux pourraient alors le constituer. Il ne se connaît pas, prétend pourtant le contraire dans tout ce qu'il peut avoir à clamer. Il ne se connaît pas, Wrynn, apprend lentement à le faire sans s'en rendre compte. Il ne se connaît pas, tout comme il ignore les raisons de ce frisson qui lui vient, cette réaction à cette proximité et à la caresse qui flirte avec la nuque dévoilée. Un souffle discret, l'écoute concédée à celui qui insiste, qui persiste sur sa lancée. Là, les pensées pleinement exprimées. Les siennes, comme s'il avait pu les lire dans ce regard croisé. Et le reste n'est qu'affirmation sur laquelle il ne reviendra pas. Ses choix lui appartiennent dont les réponses ne peuvent être contestées. Là, Hazel lui offre ce souffle dont il manquait – cette raison que la lucidité s'était appropriée pour n'en faire que des doutes finalement piétinés. À moins que l'alcool, enfin, ne fasse son effet. Poison sacré qu'il peut considéré, qui pourrait être à l'origine de tout ce qui s'est activé. Cette volonté d'en savoir plus sur tout ce qu'il pourrait représenter, ce besoin de voir au-delà des ténèbres qui s'amusaient à l'encercler.

Il ne faisait que stagner, Isaac.
Il ne faisait que tout répéter, tout, sans voir au-delà des frontières dressées.
Et pourtant, le voilà convaincu d'être bien plus que ce qu'il imaginait.

Légers sont les battements de l'endocarde réanimé. La crainte s'est étiolée, la porte oubliée comme son verrou fermé. Il ignore le monde, la réalité qui attend derrière ces murs entre lesquels il s'est retranché. À en perdre un instant la notion ferme de cet univers dans lequel il peut reposer – ne vantant que celui qu'il s'est créé dans sa démence exacerbée. Celui sur lequel il revient enfin régner, plus déterminé que jamais. Parce qu'il est lui, parce qu'il l'a toujours été – parce qu'il est tant d'enfin gouverner comme il l'a toujours espéré. Être lui, un et entier. « Look at you... speaking like a real Messiah. How jealous will be God if he cross your path, Hazel Monroe. » Un murmure qu'il délaisse contre les lèvres à portée. Une vérité qu'il abandonne à l'âme qui parvient à sauver celle qui dérivait. « How upset He will be because of that glorious Freedom you bear on your shoulders. » La courbe est là qui reste sur les lippes. Et les prunelles contemplent ces traits, cette magnificence que le ciel a oublié de rappeler. S'il est bien une chose qu'il n'a pas oublié du nom qu'il porte, c'est cette allégeance à Dieu qui semble s'être délesté de son plus beau serviteur. Loin de L'en blâmer, presque prêt à pardonner ce regard qu'Il ne lui a plus concédé depuis des années – rien que pour cette présence qu'il est à même de pouvoir effleurer. « You're a part of this Heaven that we, living ones, couldn't touch until He decide it. You're a part of it. How lucky I am, right now, to be so close of what I won't never deserve. » Parce qu'il sait, malgré ces prières parfois dressées pour le Grand Homme loué, il sait que ses sentiers ne mèneront qu'à quelques enfers profondément creusés. Il est vice et corruption, Isaac. Il est démon et poison malgré ses croyances encore bien installées. « "But when you ask, you must believe and not doubt, because the one who doubts is like a wave of the sea, blown and tossed by the wind." James 1:6... » Comme un rappel de ce que la mémoire ne peut plus effacer, ces versets qui ont bercé ses longues années à vivre, à respirer – qu'il détourne pourtant pour l'instant, en un blasphème susurré contre ces lèvres que les siennes ont effleuré.                             









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▬ Ven 30 Déc - 1:57 ▬


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w/ ›› @Isaac Wrynn
Isaac était entré chez toi tel qu'il était entré dans ta vie, comme une tornade. Mais à présent les vents semblent s'être apaisés et peut-être bien que les nuages s'écartent enfin pour l'illuminer de quelques rayons de soleils. C'est en tout cas l'effet que ça te fait quand tu captes son sourire. Tu le trouves vraiment magnifique ce sourire. Il dégage en toi une sorte de chaleur solaire que tu ne saurais pas vraiment décrire. « Look at you... speaking like a real Messiah. How jealous will be God if he cross your path, Hazel Monroe. » tes lèvres s'étirent également et peut-être bien, je dis bien, peut-être bien, que tes pommettes rougissent un peu face à une telle affirmation. Bien que tu ne croies pas en Dieu, malgré ton respect pour cette croyance comme pour toutes les autres, tu ne peux nier que c'est un sacré compliment qu'il te fait la. Tu n'as pourtant jamais cherché à être le guide ou le messie de quiconque. Lourde est la tête qui porte la couronne, ors tu t'es toujours considéré comme quelqu'un de léger. Mais bien que la comparaison de flatte tu n'es qu'un simple humain. Juste Haz. Et ça te va très bien en fait d'être humain, tu trouves que c'est une bonne chose. Contrairement à beaucoup de gens et malgré quelques spécimens très négatifs, tu trouves que l'être humain est beau et bon. Parfait dans son imperfection. Un peu comme Isaac que tu as fini par découvrir bourré de failles mais pourtant si fabuleux. « How upset He will be because of that glorious Freedom you bear on your shoulders. » libre, c'est un mot qui t'as toujours fait rêver. T'as jamais su mettre de définition derrière et pourtant t'as l'impression d'avoir toujours couru après. Est ce que réellement t'y est parvenu ? La liberté à probablement une signification particulière pour chaque être peuplant cette terre. Est ce que tu corresponds à celle que se fait Isaac ? En tout cas il t'encense d'une façon si puissante qu'il te laisse béat. Tu ne sais même plus quoi dire, t'en serais presque un peu gêné. Mais de la bonne gêne. « You're a part of this Heaven that we, living ones, couldn't touch until He decide it. You're a part of it. How lucky I am, right now, to be so close of what I won't never deserve. » tes lèvres se décollent. Tu ne t'attendais vraiment pas à tout ça. Une part du paradis carrément ? C'est.. wahou... Quand Isaac fait des compliments il ne le fait pas à moitié. T'en es troublé. Vraiment. Loin de te voir comme tout ce qu'il décrit mais bouleversé à l'idée qu'il te voit de cette façon. Sûrement aidé par cette drogue qui coule dans son sang mais ses mots ne te touchent pas moins pour autant « "But when you ask, you must believe and not doubt, because the one who doubts is like a wave of the sea, blown and tossed by the wind." James 1:6... » tu n'as jamais lu la bible mais tu devines qu'il s'agit là d'un de ses passages. Tout droit sortis de cette mémoire gigantesque et impressionnante qu'il possède. Ton cerveau à toi a l'automatisme de chercher déjà à décortiquer cette phrase et à l'analyser pour en détourner l'image d'une façon qui te semblera plus juste. Mais tu tentes de stopper cet automatisme pour simplement comprendre à quoi il la rapporte, lui, cette phrase. Du moins tu essayes mais ses lèvres si proches... si proches des tiennes.. ont une efficacité hors pair pour détourner ton attention. Tu ne penses pas qu'il soit réellement possible de ne jamais être en proie au doute, en revanche... "Peut-être qu'il faut simplement apprendre à surfer sur les vagues.." les accepter et se laisser porter plutôt que d'essayer d'y résister. Accepter de pas être toujours à cent pour cent sûr de faire ce qu'il faut. Comme la.. Tu ne sais pas si tu fais ce qu'il faudrait faire, comme pour la première fois. Mais tu viens quand même réduire ce très infime espace entre vos lèvres pour l'embrasser. Un soupire venant s'écraser contre sa peau alors que tes paupières se ferment. Tu t'es juste laissé porte par ce vent qui secoue l'océan de tes sentiments. Et y'a toujours ce risque de se prendre un rocher. Mais après tout ce qu'il t’a dit ton corps n'a fait que suivre ton cœur qui, tel un aimant, s'est rapproché du sien. Quand tu te détaches de ses lèvres c'est ton front qui vient rétablir le contact en s'appuyant contre le sien. Ta main toujours dans sa nuque. "J'suis pas un ange 'saac, j'peux pas apporter cette place au pays de la paix éternel que tu ne penses pas mérité" et tu ne sais pas pourquoi il pense ça d'ailleurs mais ils sont peu nombreux les hommes qui se jugent assez bon pour y accéder "Mais j'aimerai pouvoir t'apporter tout ce que tu veux, tout ce que tu mérites, j'aimerai, parce que tu mérites tellement plus que cette paix" s'il te voit comme jamais tu ne te décrirais, toi tu le vois différemment de la façon dont il se voit aussi "Tu mérites la passion, l'amusement, la découverte, la joie, l'amour et chacun des petits plaisirs que la vie pourrait t'apporter" ils ne sont pas si loin, ils sont à portée de main et si on ouvre les yeux on se rend compte qu'ils sont facilement accessible. "Tu mérites d'être aimé et de comprendre que tu l'es" sans crier gare tu sais qu'il a déjà hameçonné une partie de ton cœur et chaque fois que tu le revois il gagne du terrain dessus. Ce que tu ressens quand t'es avec lui est inédit. Aucun amour de se ressemble après tout non ? Et tu as déjà aimé au delà de l'amitié. Tu as déjà aimé si profondément et pour le coup aucune vague ne viens perturber cette certitude. Mais même si ce que tu ressens pour Isaac est différent de ce que tu as ressentis pour Liv, tu sais aussi que ça a franchis les barrières de l'amitié. Tu as d'ailleurs du mal à garder ça silencieux, à ne pas pouvoir résister à l'appel de ses lèvres. Y'a quelque chose qui t'attire en lui, et ça n'est pas qu'une attirance physique. Ça aurait presque un aspect cosmique.



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▬ Mer 11 Jan - 4:14 ▬



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Il y a un souffle discret que les enfers promis se sont mis à lever. Il y a cette brise étrange qui parcoure l'échine, qui force ce frisson à s'y installer. Un écho du passé, remodelé finalement puisque les sensations diffèrent de tout ce qu'il croyait avoir enterré. Sous les côtes, le muscle nécrosé s'est mis à battre, à imposer ce rythme bâtard qu'aucune note ne saurait entacher. Tout est clair, lisse, lisible en vérité. Jusqu'à faire naître des éclats discrets aux prunelles qui se sont voilés, sous les paupières qui tentent ce néant pour noyer les émotions soulevées. Tout est flou, tout est démesuré. Les muscles sont douloureux à force de se crisper ; et pourtant, tout lui semble si léger. Les paradoxes sont entiers, complets. Ils règnent en maître sur la carcasse qui, ici, s'était réfugiée. Désorientée, pourtant plus à même de se mouvoir puisque certaines clartés se sont mises à tout éclairer. Aveuglé, Wrynn. Cécité partielle qui accompagne tout ce qu'il confiait, tout ce qu'il abandonnait contre la peau à portée. Une vérité insufflée, comme un besoin d'écouter ce que Dieu lui-même pourrait avoir à lui transmettre, un signe tant attendu, tant réclamé. Il n'avait fait qu'ignorer, mais les songes en viennent à pleinement s'y accrocher. Peut-être trop, l'absence qui pointe le bout de son nez jusqu'à ce que le souffle n'ait à se briser. Les mots qu'il n'a pas écouté, perdu qu'il était. Il l'a osé, cet autre, ce contact que l'âme n'avait pas appréhendé. Il l'a osé, en un baiser scellé, en un péché marqué. Le cœur s'est tu, les songes se sont cachés. Il croit tremblé, n'a fait que s'éteindre pour laisser entrer en ses limbes cette parcelle de réalité. Les phalanges s'y sont serrées, l'élan force alors que ces choses puissent encore un peu prospérer. Par instinct, la carcasse qui semble s'être mise à vibrer. La sensation est ancienne, quoi qu'en l'instant magnifié. Mais la césure se creuse, les failles se rappellent. Le vide est oppressant qui, il le croit, en vient à l'appeler. Il réclame l'âme entachée, cisaille les ailes du déchu que plus rien ne pourra sauver. Cette part de Paradis qu'il lui imaginait sera à jamais la seule parcelle que ses phalanges seront en mesure de caresser. Constat qui s'appose, qui surplombe presque la voix qui s'est à nouveau levée. Il n'est pas ange, qu'il dit – et il refuse de l'admettre, les croyances sont toute autre desquelles il reste persuadé. Il ne lui apportera pas cette place qu'il évoquait, son droit à la sérénité dans cet immense havre de paix. Il le savait déjà, Isaac, et ce qui vient de s'ancrer ne peut qu'un peu plus l'en persuader. Il fait partie des raisons pour lesquelles ces portes ne s'ouvriront pas à son passage. Il fait partie des causes qui le pousseront sous les laves et les terres, parmi les neufs strates de ces effroyables enfers. Mais le sourire est sincère qui tient les lippes toute juste libérées. Accentué, ce dernier, par tout ce qu'il en vient à nommer. Ces mérites qu'il sait imaginé, la vision peut-être trop bonne pour constater les failles de souffre qu'il porte en lui depuis des années. Ces même crevasses en lesquelles cette espèce de cure-venin parvient à se déverser. Il marque sa présence, Hazel, là où personne ne s'est encore risqué. Là où personne n'a su se rendre depuis maintenant des années. Là où, au final, bien des blessures résident sans jamais avoir été soignées.

L'Enfer et le Paradis en une parade désordonnée.

Le souffle est discret qui s'appose entre les peaux presque reliées. Une inspiration brisée pour tenter de parfaire l’œuvre des poumons sur l'être tout entier. Il hésite, la courbe aux pulpeuses qui ne cessent de briller. Il hésite, avant que ces dernières n'aient à se délier. Là, il manque cette ultime ascension dans la faute – manque de réclamer cette espèce de poison qui s'était manifesté. La retenue qui lutte, qui parvient à le figer. Seule la main s'est animée, déplacée jusqu'à l'épaule, la pulpe des doigts qui s'aventurait sous la trachée. Il essaie d'écouter la vie, il essaie de s'y bercer. Les mélodies du muscle sous ses propres côtes l'ont trop longtemps empoisonné – il réclame cette normalité, il réclame cette paix qu'il n'a jamais su approcher. « I wish I could agree with all of that but... It's not that easy, doesn't it ? » Les profondeurs sont infectés des maux laissés, cahots encore dissimulés qui supportent toute la misère de cette existence bafouée. Il voudrait pouvoir croire en ce qui est supposé, mais la raison lui rappelle tout ce qu'il s'affaire à cacher. La vérité, la détresse qui sonde les chairs jusqu'à les nécroser. « Y'know everything but also nothing. » Les énigmes qui reviennent, ces habitudes qu'aucune lucidité, complète ou partielle, ne saurait réellement lui retirer. Les conséquences des affres sur l'essence même qui peut avoir à le représenter. Il n'est que chaos, que perdition. Il n'est que naufrage à peine retardé, une bombe prête à exploser – sans minuteur, sans prévention aucune pour y parer. Il est le saccage même des espoirs qui lui étaient confiés. Un gouffre sans fin, sans vitalité. Cassure dans le voile la réalité qui donne sur un trou noir qu'il n'a jamais fait qu'alimenter. Pour ne plus avoir à souffrir, pour ne plus avoir à ressentir – et pourtant, il y a ces choses qui se sont mises à tout éblouir. Effrayé autant qu'admiratif, Isaac, devant ce qu'il ne peut nommer. « What if... You hurt yourself in the process, hm ? What if... you can't handle what I am, deep down ? What would you do, Hazel ? Will you leave... ? » L'écho du passé. Les craintes qui se matérialisent dans cette voix pourtant calme, presque apaisée. L'histoire qu'il craint de voir se répéter, comme si bien des choses pouvaient s'être actées, même malgré ces différences qu'il ne peut ignorer. Tout est similaire, rien n'est semblable. Et la brume n'a fait que s'épaissir sur les songes, brouillard épais s'avance pour tout condamner – étrange réalité que celle en laquelle il croit pourtant mieux avancer.                              









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 12 Jan - 17:47 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
T'as osé une fois de plus l'embrasser et une fois de plus, il ne t'as pas repoussé. C'est même un sourire qui s'est installé sur les lèvres du blond quand tu le libères des tiennes. Vous n'en avez pas échangé beaucoup mais des quelques baisers que vous avez partagés vous n'en avez jamais vraiment parlé. Si ce n'est celui qui t'as fait fondre en larme. Mais non, vous n'avez jamais cherché à poser des mots ou une intention dessus. Vous avez simplement profité de l'instant sans vous poser de question. Ta peau frissonne sous ses doigts qui caressent, qui remontent ton épaule jusqu'à la base de ta gorge... T'en oublies presque de respirer. Les lèvres décollées, le regard figé dans le sien, en suspend... « I wish I could agree with all of that but... It's not that easy, doesn't it ? » réponse qui te réveille. Pourquoi toujours cette phrase ? C'est pas si simple. Et pourquoi, justement, ça serait pas si simple. Si simple d'être d'accord sur le fait qu'il mérite toute ces bonnes choses ? Ça devrait être facile. Parce que c'est une vérité. T'en es certain. Il ne fait que se mettre des barrières à se dire que c'est pas si simple. Mais ça t’arrive aussi d'avoir le réflexe de tout compliqué alors que ça pourrait ne pas l'être. « Y'know everything but also nothing. » et bien qu'il t'apprennes alors, tu ne demandes que ça. Tu n'as jamais prétendu tout savoir, t'en es bien loin. Tu n'exposes que ta façon de penser chaque fois mais tu ne détiens pas la vérité suprême. Mais lui t'as envie de le connaître. De connaître pourquoi c'est tellement pas si simple pour lui. De comprendre. « What if... You hurt yourself in the process, hm ? What if... you can't handle what I am, deep down ? What would you do, Hazel ? Will you leave... ? » alors c'est ça... il a peur de pas être accepté pour ce qu'il est ? Peur de la solitude ou bien de devoir revivre un abandon ? L'encaisser. "Hey hey hey" tes doigts glissent dans ses cheveux pour redescendre dans sa nuque "Je sais même pas par où commencer" tu ris légèrement "Mais déjà je tiens à te dire que j'suis plus solide que j'en ai l'air" oui d'accord c'est vrai t'es une brindille à bouclettes et si on te bouscule un peu tu peux facilement tomber. En revanche t'es capable d'encaisser pas mal de choses. T'en as encaissé physiquement et psychologiquement. Et t'es toujours la. T'as du mal à imaginer quelque chose venant d'Isaac qui pourrait réellement te faire fuir, et pourtant t'as l'imagination fleurie. "Alors même dans l'hypothèse où je pourrais être blessé, je cicatriserai" t'hausses les épaules. Les blessures ça guérit non ? Certaines prennent plus de temps que d'autres mais encore une fois, il ne s'agit la que des craintes d'Isaac et non une fatalité. "Et ça me touche que tu te soucis de ce que j'pense de toi et que tu veuilles que je reste auprès de toi mais t'as envie de le faire sans jamais me montrer ce qu'il y a plus profond ?" rester en surface ? C'est pas vraiment quelque chose que tu sais faire. D'ailleurs t'as l'impression d'avoir déjà un peu grignoter de ci et de là son mur. T'as l'impression d'avoir eu le privilège de quelques révélations et fenêtres ouvertes sur des parts de lui qu'il ne montre pas à tout le monde "Tu sais que j'pourrai pas m'empêcher de gratter" t'es pas capable de te contenter d'un "but also nothing". "T'as pas envie de savoir si quelqu'un t'aimes vraiment pour ce que t'es ? Entièrement j'veux dire" c'est la meilleure façon de le savoir. "Je sais plus qui a dit ça mais: Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même" les citations sont un langage qu'il connait bien non ? Ça veut bien dire ce que ça veut dire. Connaitre le pire d'une personne et pourtant l'aimer quand même "J'ai pas l'habitude de partir" on t'as déjà laissé plusieurs fois mais toi t'es plutôt du genre à t'accrocher. Tes pouces viennent doucement caresser ses joues "Tu es libres de me dévoiler ce que tu veux, mais j'ai pas peur de savoir qui t'es" pas peur. T'hausses les épaules en souriant "Même pas peur"



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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 24 Jan - 0:35 ▬



lighter than air
CODAGE PAR TETRADKE


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Le souffle est diminué, quelque-peu accentué. Les bouffées d'air sont maigres qui s'enfoncent jusqu'aux poumons, qui parviennent à les gonfler. Et l'appréhension reste, les mots qui résonnent jusqu'aux murs qu'il est venu déranger. Là, l'interrogation s'offre sa marque indélébile dans cette espèce d'éternité instauré ; comme une ligne directive néanmoins prête à céder. Il partira, beaucoup l'ont déjà fait. Il partira, et la conscience tente déjà de se faire à cette idée. Parce qu'il y voyait cette grandiose clarté, parce qu'il cherchait à s'y enivrer pour mieux respirer ; comme flirter avec cette impression de vivre, lui qui ne faisait que stagner. Il aurait voulu que Dieu lui envoie ce signe avant que chaque parcelle de son être n'ait à se nécroser ; pourriture infâme qui finira tôt ou tard par l'entacher. Là, la nouvelle frayeur qui s'installe contre les songes jusqu'à tout perturber. Là, cette espèce de peur silencieuse qui s'affaire à troubler l'âme et l'espèce de conscience embrumée qui cherchait seulement à subsister sans être ainsi bousculée. Et les esprits sont ailleurs, entre un monde imaginé et cette étrange réalité. Dans un ailleurs devenu bulle de sûreté – l'attention néanmoins rattrapée au vol, défaite des ailes qu'elle s'était appropriée. Il s'immisce pour que la voix puisse résonner, il s'affaire à briser les vices que les démons parvenaient à insuffler. Plus solide qu'il en a l'air, oh, il n'en doute pas vraiment. Les maux se trahissaient sur ses traits quand il se révélait, quand l'existence était rappelée lors des premiers temps à fouler les ruines de cette cité. Il insiste, Hazel, comme pour distiller un peu plus de ces étincelles qui, dans son regard, n'ont de cesse à briller. Aveuglante aura qui se propage jusqu'à l'envelopper. Mais le sort se rompt, l'endocarde frissonne du vent frais qui heurte les tissus jusqu'à faire imploser les artères. L'aimer lui, l'aimer pour ce qu'il est – et le rictus devient plus triste que surpris, plus brisé qu'apaisé. Les traits se sont abaissés, et s'il acquiesce sous ce qu'il en vient à affirmer – le voilà qui se convainc que les forces lui manqueront pour rester sur ses sentiers. Il est brisé et marqué, animé par trop de démons, déformé par trop de maux. Les chairs cachent bien plus de séquelles qu'elles n'y paraissent, celles-ci même qu'il se risque à caresser. Les joues livides que la pulpe de ces doigts-là en vient à effleurer – l'azur qui n'ose encore se relever. Il insiste encore, ose confier que la peur d'une telle connaissance ne pourrait naître et prospérer. Et pourtant, cette simple idée ne parvient pas à s'effacer ; rien ni personne ne saurait réellement la chasser. Les cicatrices sont intactes que le temps et l'usure ne parviennent plus à soigner ; que la lucidité à peine expérimentée n'a fait qu'accentuer, presque à trop les creuser. C'est le monde réel qui l'effraie plus que le silence qui aurait à régner.

Plus que le néant dans lequel il aurait à errer.

C'est un bref soupir qui s'élève, un air alcoolisé qui flirte avec les pulpeuses pour finalement se dissiper. Et les paupières se sont closes, la vue voilée – par nécessité. Elle est grandiose et oppressante, cette clarté qui s'en échappe, celle qui tente de s'immiscer. Comme un venin méconnu contre les veines atrophiées. Déraison s'en mêle pour tout saccager, et les mains se lèvent pour s'apposer aux siennes, pour se satisfaire ne serait-ce qu'encore un peu de cette chaleur à portée. « Someone tried already, to love me despite everything. She left, she couldn't handle it. » Un haussement d'épaules à son tour, une vérité qu'il lui concède sans hésiter – l'honnêteté qu'il lui doit pour ce qu'ils ont déjà partagé. Quelques baisers, quelques confidences égarées qui marquaient les âmes jusqu'à peut-être déjà trop les lier. Il a vu en celui-là tout ce que son monde ne pourra jamais posséder. La sérénité même, cette liberté tant adulée à laquelle il ne peut même pas prétendre, lui dont le nom exige bien des retenues pour que l'or des lettres ne puisse être abîmé. « As much as y'want to convince me, you can't. 'cause I see you right now and you're in the side of the angels. » Le sourire qu'il appose tout de même sur les lippes, cette attention délicate qu'il s'affaire à lui distiller. Entre volonté et besoin. S'écarter pour le laisser briller, s'avancer pour mieux s'y retrouver. Comme guidé, Isaac, par cette voie que celui-là parvient à dévoiler. Une autre réalité, plus douce que celle expérimentée. Plus salvatrice pour l'âme que celle dans laquelle elle s'était blessée. Il voudrait y céder, le palpitant gueule à la tentation avant que les malins ne chantent les litanies de la perdition. « You were so close... So close to have me believe in it. I'm sorry. » Là, l'image qu'il doit retrouver, les affres sur l'encéphale qu'il ne peut délibérément pas plus dévoiler. Les épaules qu'il a redressé, Wrynn, cette prestance réappropriée. « We're the opposite of each other, I'm fine with it for now. » Les mains lâchées, cette brève avancée qu'il ose de lui-même pour délaisser un baiser – rien qu'un, comme pour quérir cette saveur et la laisser s'imprimer dans la mémoire instable et malléable. Un dernier élan avant que hauteur ne soit retrouvée, avant que le souffle ne soit repris dans son entièreté. « So, I'm gonna stay here until they leave me alone. If you see that woman near your apartment, you have to tell me and I'll leave... I don't know where but still. » Épaisseurs dont il se déleste avant que la main ne cherche le téléphone, avant que les comptes de cette cousine ne soient cherchés puis montrés, des traits à lui confier pour se savoir pleinement en sécurité.                               









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▬ Ven 27 Jan - 20:39 ▬


✻✻✻
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w/ ›› @Isaac Wrynn
Tu crois voir cette tristesse envahir ses songes à travers le voile de son regard. C'est pourtant l'effet inverse que tu cherchais à provoquer. Tu voulais qu'il se sente bien, en confiance, suffisamment pour s'ouvrir un peu plus dans l'idéal. Mais tu ne t'attendais pas à provoquer cette mélancolie. Et ses yeux disparaissent sous ses paupières, te fermant un instant les fenêtres. Le contact de ses mains en revanche semble plus léger. Empreint d'une douceur agréable, presque fébrile. « Someone tried already, to love me despite everything. She left, she couldn't handle it. » Quoi ? Non ça n'est pas un argument recevable ça. Depuis quand un échec devient la fin de tout ? Au contraire c'est le début. La première marche vers la réussite. Sans échec on apprend pas. "Mais attend, qu'on soit clair sur quelque chose, c'est pas parce que ça n'a pas fonctionné avec une personne que ça fonctionnera avec personne hein ?" à l'entendre t'as l'impression que c'est le cas, que c'est une fatalité et que cette personne représente l'unanimité "Les choses ont changées. Tu n'es plus la même personne qu'à cette époque et, un fait non négligeable, je ne suis pas elle non plus" cette personne qui a tenté avec lui "Avec des variables différentes y'a quand même très peu de chances pour que le résultat soit le même" Tu ne sais pas s'il ne s'est toujours pas remis de cette rupture ou s'il a simplement peur que ça se reproduise. Peut-être les deux. Avec tout ce qu'il t’a dit quand toi tu étais en peine de cœur, il pourrait l'appliquer pour lui. Mais personne ne sait réellement faire ça non ? C'est toujours plus facile de conseiller les autres que d'appliquer ses propres conseils. « As much as y'want to convince me, you can't. 'cause I see you right now and you're in the side of the angels. » tu ne te vois pas du tout comme un ange. Simplement comme quelqu'un qui essaye d'être une bonne personne. Ou peut-être serait-il plus juste de dire que t'essayes d'être la meilleure version de toi. T'y arrives pas toujours mais t'as une nature qui te pousse à essayer régulièrement. Parce que faire du bien te fait du bien. Parce que le sourire des autres te fait sourire. Comme ce sourire, qui, malgré tout, étire un peu les lèvres de celui qui se pense maudit. T'as pas peur d'être contaminé par l'obscurité. T'en as aussi une part en toi. Comme une part de lumière. Et pour toi tout le monde a une petite mèche qui ne demande qu'à s'enflammer. Et ça part contre tu penses que c'est facilement contagieux. Et puis après tout, une bougie peut en allumer une centaine d'autre sans que sa flamme ne s'atténue. Dans le cas d'Isaac tu penses même que y'a plusieurs mèches à enflammer dont une dont la flamme bleue danse déjà. Une flamme différente et si belle. Oui tes pensées partent une fois de plus dans tous les sens. Indisciplinées qu'elles sont. « You were so close... So close to have me believe in it. I'm sorry. » mais t'as pas dit ton dernier mot ! Au-delà de s'ouvrir à toi puisque ça tu ne peux l'y forcer et tu ne veux pas non plus t'imposer, t'espères pouvoir lui faire comprendre qu'il n'est pas si difficile à aimer. Et dans son intégralité. « We're the opposite of each other, I'm fine with it for now. » léger pincement au cœur parce que t'as l'impression que vous êtes semblables sur bien des points toi. Pourquoi s'entête-il à voir ce qui vous sépare quand toi tu ne vois que ce qui vous rapproche ? En quand bien même, la différence n'a jamais été motif à un amour amoindris pour toi. Au contraire, elles permettent d'avoir quelque chose à apprendre de l'autre. Ton souffle se coupe quand tu le vois se rapprocher de lui-même cette fois ci, et se relâche quand contre tes lèvres il vient poser les siennes. Un seul baiser, court, mais suffisamment long pour éveiller cette chaleur dans ta poitrine. Tu rouvres les yeux quand il s'éloigne à nouveau, les paupières qui papillonnent un instant. Un peu perdu entre ses paroles et ses gestes qui ne vont pas dans les mêmes directions pour toi. Tu restes un peu paralysé jusqu'à ce qu'il reprenne la parole « So, I'm gonna stay here until they leave me alone. If you see that woman near your apartment, you have to tell me and I'll leave... I don't know where but still. » tu le regardes prendre son portable "Ça me va, tu peux rester ici, j'pense pas qu'on vienne te chercher jusque-là" en tout cas tu ne le vireras pas de chez toi. Tu regardes la photo qu'il te montre sur son écran et tes yeux s'arrondissent. Pour le coup tu ne t'attendais pas du tout à ça ? "Attend Amandine ? C'est Amandine qui te cherche ?" mais what the fuck, qu'est-ce qu'il est en train de se passer ? "Amandine est de ta famille ?" ben alors la t'en apprends des bonnes ! Mais du coup en faisant le lien avec ce qu'il t’a dit avant ça n'a aucun sens pour toi. Tu ne reconnais pas du tout la blonde dans ce qu'il t’a raconté "C'est Ama qui veut que tu changes ?" mais pourquoi ? Quel intérêt pour elle ? Okay là t'as vraiment le cerveau qu'explose. T'aurais pu continuer longtemps à parler d'Isaac lui-même mais cette information tu peux juste pas l'ignorer. T'as besoin de mettre les choses au clair là.



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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ Jeu 2 Fév - 21:21 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


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Il s'est trop éloigné des liens qui peuvent soutenir le monde, l'univers tout entier. Il s'est habitué aux ombres, Isaac. Enfermé, depuis bien longtemps, dans cette espèce de cage qu'il appelle liberté. Il s'est fait aveugle, pour sûr, à tout ce qui pourrait aujourd'hui lui échapper. Sans imaginer, sans se douter des sentiers que cet ami trouvé pourrait avoir déjà arpenté. Les traits de cette cousine confiée, le faciès de celle qu'il nomme geôlière tandis que les prunelles vagabondent déjà sur les alentours, essayant de se faire à ce petit cocon improvisé. Si loin de ses habitudes, si loin de ce luxe dans lequel il n'a jamais cessé de se noyer. Si loin, c'est un fait, au point d'en froncer les sourcils quand celui-là s'anime, quand il s'agite. Neutralité s'est envolée, rabaissée. Il y a cette pointe d'empressement à la manière dont la voix s'est mise à résonner. C'est ce qui force l'attention à lui revenir, les questions à se poser bien que les lèvres soient restées scellé. L'interrogation qui pétille dans les orbes levées, dans l'azur qui jauge à quel point les barreaux de sa prison peuvent désormais se rapprocher. Non, confiance est de mise. Confiance accordée. Il vantait la folie qu'il transpire, cette différence actée entre sa manière d'être et les conventions que ces autres ont à honorer. Il lui insufflait ce courage d'entendre batailler, vaincre pour que soit préservé cette entité qui en lui s'est créée. Aussi, il ne fait qu'acquiescer. Affirmatif pour confirmer que c'est bien elle qui s'est mise à le traquer, aidée par ce frère qui assure un rôle qu'il n'a pas tellement porté. Oh, elles sont nombreuses, ces autres questions qui lui viennent en tête et qu'il essaie de trier. Elles sont légion qui assourdissent l'âme décontenancée. Si elle est de sa famille ? Indirectement, longueur d'un récit qu'il ne pensait pas devoir fournir. Il hésite encore, se tient toujours à cette place sans être à même de s'en écarter. Le téléphone récupéré, la dernière remarque qui parvient à faire se lever cet index venu tout appuyer. Précisément, c'est elle qui pense pouvoir le sauver quand, pourtant, il se complaît dans cette déchéance puisqu'elle parvient à réellement l'éveiller. Il a tant à dire, tant à confirmer – ne sait plus vraiment comment s'y risquer puisque celui-là, enfin, dévoile une certaine connaissance envers la jeune femme désignée. « Y'know her ? » C'est instinctif et mal gardé. Ça brave les pulpeuses sans qu'il ne cherche réellement à le réprimer. Réponse qu'il craint d'avoir à s'approprier, mais devenues nécessaires, celles-ci, pour savoir comment s'y positionner. Partagé, Isaac, entre les craintes et cette confiance qu'il lui a pleinement donné, assez pour s'ouvrir plus qu'il ne l'imaginait, assez pour s'abandonner à ce quelques émotions désordonnées. « Seems like... we have both of us different vision about her, am I wrong ? » Parce qu'il a vu cette hésitation dans les prunelles que les siennes accrochaient.

Parce qu'il sait, Isaac, que sa vue peut parfois être plus profonde.
En vérité erronée.

« Ok, listen to me. I've nothing against her, think I can understand why she's doing this but... she sees the world the way I don't. » Pour essayer de calmer les choses, pour essayer de se justifier. Là, sans le savoir, il en livre un peu plus sur lui-même – des paroles déjà supposées, la profondeur des songes qu'on creuse pour parfaire ce tableau trop sombre. « She doesn't understand what and who I'm. That's the thing. She thinks I could be someone else but I can't, I'm already who I need to be, who I want to be. It's me, like this, with that shit – bouteille qu'il revient empoigner, pour tout illustrer. Comme un trophée entre les phalanges serrées, comme un totem de sécurité sur la carcasse qui, pourtant, se nécrose à trop s'infecter. And this. » Le paquet de cigarettes qu'il abandonne près de cet hôte qu'il n'a plus besoin de convaincre, le croit-il en tout cas, assez pour tout cracher. Là, paquet qui s'ouvre de moitié, qui accueille – au-delà de cette nicotine-besoin – d'autres poisons jalousement gardés. « You've helped me to open my eyes on this, remember ? I won't let her take back what I found about myself. » Ça a l'écho d'une promesse, d'une assurance toute retrouvée. Il trahi enfin cette force de conviction qui s'était anémiée, que la lucidité même s'était mise à déchirer. Parce qu'il se propage, cet alcool, corrompt une fois encore les veines qu'on essayait de ménager. La cécité est encore trop opaque, un voile épais sur la vue qu'il refuse de dévier. Il ne suffirait d'un rien, pourtant, pour que conscience puisse se poser sur la réalité. Il est en train de se tuer, Isaac, dans ces excès qu'il n'a de cesse d'orchestrer. Il se saborde, menace un avenir parfois rêvé qu'il n'atteindra possiblement jamais. Trop dépendant qu'il est devenu, Wrynn, à cette démence qui érige jusqu'aux idées, jusqu'aux pensées bien trop emmêlées. Il croit s'élever, se révéler – ne fait qu'un peu plus s'enterrer. La gloire qu'il veut effleurer, les enfers qu'il ne fera qu'embrasser. Un néant glacial, un silence assourdissant pour complètement le faire ployer – quand bien même il clamera que c'est tout ce qu'il pourrait souhaiter. Mensonge, mensonge puisqu'il n'aspire qu'à prospérer, qu'à se faire remarquer. « She's my cousine. She thinks she can save me from myself, my brother told her to keep an eye on me. But Ama's Ama, right ? She wants things to be right, as she convince herself about me, she won't stop trying to... make me change. » Un haussement d'épaules, enfin. Et un pas en arrière, l'une des chaises trouvée sur laquelle il se laisse tomber. Un soupir, les paumes sur les traits avant que raison bête ne l'emporte, l'attention rendue à cet hôte qu'il vient de mêler à ses conneries, à cette déchéance trop accentuée. « But I don't want her to blame you about anything if you two are friends. »                               









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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