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 lighter than air | hazel

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
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▬ Mer 8 Fév - 3:56 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
« Y'know her ? » Tu hoches la tête. Oui tu la connais, depuis quelque chose comme trois ans maintenant ? Tu l’as connus via Owen et tu ne t'attendais pas du tout à entendre son nom associé à Isaac. Encore moins associé à ce qu'il t'avait dépeint. Ça ne ressemble pas à la femme que tu connais. « Seems like... we have both of us different vision about her, am I wrong ? » tes lèvres se pincent alors que ta tête bascule de gauche à droite. Non en effet, pas vraiment. « Ok, listen to me. I've nothing against her, think I can understand why she's doing this but... she sees the world the way I don't. » ça par contre oui, tu veux bien le croire. Mais du coup si Isaac a l'impression d'être persécuté par Amandine qui veut changer la personne qu'il est, tu serais curieux d'avoir le point de vue de la blonde sur le sujet. Comment elle le justifie elle ? Comment elle le voit ? « She doesn't understand what and who I'm. That's the thing. She thinks I could be someone else but I can't, I'm already who I need to be, who I want to be. It's me, like this, with that shit ton regard est attiré par la bouteille qu'il reprend en main And this. » puis se posent sur le paquet de clope délaissé à tes côtés. Tu viens d'ailleurs en piquer une pour la glisser entre tes lèvres et l'allumer. Tirant une longue latte. Pourquoi vouloir le changer hm ? Qu'est-ce qu'elle en tirerait de son côté ? T'essayes encore de comprendre quel en serait l'intérêt pour elle. Pourquoi se lancer dans une telle croisade ? On ne se donnait pas une mission si difficile si on avait pas un but à atteindre derrière, quelque chose à en tirer. Et là tu ne vois pas... Mais peut-être n'as-tu pas tous les éléments. « You've helped me to open my eyes on this, remember ? I won't let her take back what I found about myself. » décidé qu'il a l'air d'être. Plus que quand il est entré chez toi quelques minutes plus tôt bien qu'il savait déjà vouloir fuir cette éventualité. Mais oui tu t'en rappelles, t'es pas encore assez bourré pour oublier dans la minute. Et c'est pas parce que t'as appris qu'une amie à toi était à l'origine de cette idée que toi tu as changé d'avis. Ce que t'as dis-tu le pensais et tu le penses toujours. « She's my cousine. She thinks she can save me from myself, my brother told her to keep an eye on me. But Ama's Ama, right ? She wants things to be right, as she convince herself about me, she won't stop trying to... make me change. » tu fronces les sourcils et te gratte la tête. Le sauver de lui-même... Est ce qu'elle a l'impression qu'il s'autosaborde ? Tu le trouves pourtant si grandiose toi. Mais quand bien même, comment pensait-elle pouvoir changer une telle chose ? Tu penches la tête sur le côté en le regardant se poser sur une chaise « But I don't want her to blame you about anything if you two are friends. » Léger rire qui t'échappe par la surprise de ce que t'entends. Tu relèves la tête "Pourquoi elle me blâmerait ? t'es pas sûr de comprendre "J'abrite pas un fugitif, t'es pas sous sa tutelle, t'as encore le droit d'aller ou tu veux non ?" et encore heureux quand même. Tu te rapproches sur le bord du lit, en tailleurs, face à lui. Etirant ton bras pour rapprocher le cendrier que t'as oublié d'embarquer avec toi. "Donc si je comprends bien, ton frère a chargé votre cousine de veiller sur toi, mais pourquoi ?" il est assez grand pour le faire tout seul non ? Il ne lui faisait pas confiance pour ça ? "Mais j'comprends pas, qu'est-ce qu'elle veut changer chez toi ? Okay vous avez pas les mêmes visions des choses mais c'est la définition même de l'humanité. On est tous différents, j'ai du mal à voir Amandine vouloir rendre les autres comme elle du coup doit bien y avoir quelque chose, non ?" après tout t'es différent d'elle toi aussi, et elle a jamais cherché à te changer. Alors pourquoi avec Isaac oui ? Qu'est ce qui pouvait la pousser à réagir et à se dire que quelque chose ne pouvait pas rester comme c'était. Qu'Isaac ne pouvait pas rester comme il était ?



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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Ven 17 Fév - 1:34 ▬



lighter than air
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




C'est un long souffle qui brave la trachée, comme une inspiration trop longtemps avortée. C'est une respiration saccadée qui se manifeste, qui prend les devants sur tout ce qu'il aurait encore à expier. Mais elle est sincère, cette volonté – bonté qui se dévoile sans qu'il ne puisse la contrôler, ces ennuis qu'il tient à lui épargner. Prêt à partir, à fuir ailleurs pour qu'aucun problème n'est à se propager. Ces tourments et ces tortures sont siens qu'il n'a pas à lui imposer. Les traits se sont abaissés. Les paupières closes un instant avant que cette voix n'est pas à de nouveau se lever. Elle le blâmera parce qu'il se tient sur sa route dans cette mission qui lui a été confié, dans celle qu'elle a rendu plus tenace encore par sa proportion à vouloir faire les choses bien, et en grand. Non, tutelle n'a pas été proclamée – mais les paroles de Dorian semblent résonner comme telle. Un titre qu'il lui sous-entendait dans cette simple réclamation de venir le guetter. C'est si compliqué, et Hazel cherche encore bien trop à creuser. Ça l'amène presque à sourire, rien qu'en y songeant. Il a cet espoir de pouvoir toujours s'enfoncer bien plus loin qu'il ne le peut, comme avide du moindre détail, de la moindre émotion qui lui aurait échappé. La moindre pensée égarée qui pourrait tant en révéler. Il y a cette curiosité tendre qui apaise autant qu'elle effraie, mais vers laquelle il se sent de plus en plus attiré. Et il acquiesce alors à l'interrogation-conclusion. Et il continue sur ces mille possibilités, reprenant les mots que Isaac essayait d'étaler pour tout expliquer. Le corps bascule et les lippes se laissent caresser d'un souffle exulté. « She thinks I drink to much. Dans un premier temps, mais Dorian n'était-il pas pareil fut un temps ? Il sait, connaît d'ores et déjà la réponse. Wrynn dernier n'est pas stupide et connaît les vices qui lui sont reprochés. Cette démence alimentée à chaque nuit, à chaque crépuscule invoqué. Il y a ces démons qui règnent quand le manteau de la nuit en vient à tomber. And... it's because of the things I used to take. Drugs and shit. She wants me to stop all of that. » Un haussement d'épaules et les cigarettes cherchées, le poison à continuer de consumer. Pour parer à la pureté des poumons – pourtant bien éloignée désormais, et ce depuis des années. « You're gonna kill yourself with that shit, she said. Girl doesn't know I already died twice or most, I don't know. » Il n'a pas compté, ou la mémoire ne parvient pas à tout illuminer. Les folies orchestrées, les chutes libres engendrées. La perdition en souveraine sur l'esprit qui, en effet, continue de se nécroser. Mais il ne craint pas la mort, l'ignore tout à fait. Elle est paysage allié dans les limbes de cet esprit déformé. Elle est normalité quand elle ne peut que les effrayer. Conscience refuse d'avoir à admettre que son frère puisse s'en soucier, conscience refuse de voir que cette cousine énonce en ces paroles une ultime réalité. Il est en train de se tuer, lentement mais sûrement – les veines dépendantes et depuis trop longtemps infectées. « I won't die, I can't. God watches over me. You too. » La main qu'il a laissé traîner avant que les paupières ne se ferment sous ces paroles confiées. Les phalanges du bouclé qu'il se met à chercher, que les siennes viennent enserrer. Il les pense, ces dernières paroles – et il avait promis d'essayer de se confier. Ou peut-être pas, mais il aime à le penser. Parce qu'il y a cette espèce de liberté qui s'insuffle à chacun de ses touchers. Comme un signe de ces cieux parfois oubliés pour parfaire les paroles qu'il lui susurrait. Envoyé qu'il l'imagine, celui-là, d'un Dieu qui aurait encore tant à lui apprendre, tant à lui enseigner. « She's never gonna understand. I would like to try to explain it to her but it's just a lost cause. It's like... no one loves me the way I'm. They are too dependent on their conventions that they forget the world can be different to me. I'm so tired of these people. » Fatigué et dépassé, en vérité, de cette manie à vouloir que tout soit encadré et similaire pour chaque âme qui aurait à se manifester.                               









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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▬ Ven 17 Fév - 5:37 ▬


✻✻✻
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w/ ›› @Isaac Wrynn
« She thinks I drink to much. And... it's because of the things I used to take. Drugs and shit. She wants me to stop all of that. » Oh.. enfin ça fait sens. Sans approuver ou pas, au moins les pièces du puzzle s'assemblent. C'est plus clair, plus logique. Tu reconnais mieux la Amandine que tu connais avec cette explication. Parce que tu ne l'imagines pas vouloir changer l'essence d'une personne juste parce qu'elle ne correspond pas à ses critères. En revanche s'inquiéter pour quelqu'un et vouloir le guérir de ce qui peut le mettre en danger, oui, là tu la reconnais tout de suite mieux. Et étant une acharnée t'as pas trop de mal à l'imaginer aller parfois un peu trop loin sous l'abri d'un "je veux ton bien". Âme guérisseuse qu'est la blonde, elle ne peut pas s'en empêcher. Et si on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aider, tu comprends qu'elle ait du mal à l'accepter. Parce que t'es un peu pareil. Donc oui, tu comprends son inquiétude même si tu n'es pas d'accord avec ce qu'elle veut faire. Parce que t'as pas l'impression qu'il se détruit, toi, t'as juste l'impression qu'il vie. Isaac et toi êtes un peu pareil à ce niveau-là. Vous avez tendance à vivre la vie intensément, dans l'excès. Pour ta part c'est un besoin de ressentir. Très sensible à ce qui t'entoure t'as besoin de nouvelles sensations, toujours plus, toujours à fond pour chaque sentiment que tu peux vivre. Et pour Isaac c'est peut-être alimenté par autre chose. Tu ne sais pas encore très bien parce que malgré tes efforts pour ça tu ne le connais pas encore aussi bien que tu le voudrais. Mais tu continues à tenter de démêler la pelote de laine dans laquelle il enfouit tout. Est-ce que pour lui il brûle la chandelle par les deux bouts parce que la maladie humaine requiert une certaine dose d'anesthésie ? Et qu'il est profondément humain pour ne pas en avoir besoin ? C'est ça ? C'est un besoin ? Une addiction ? C'est ce qui fait peur à Amandine de toute évidence. « You're gonna kill yourself with that shit, she said. Girl doesn't know I already died twice or most, I don't know. » un léger sourire étire tes lèvres tandis que tu penches un peu la tête sur le côté en le regardant. Plus vivant que jamais, c'est bien ce que tu dis, profondément vivant. Tu finis ta clope que tu viens écraser dans le cendrier et tu te tournes un peu plus vers lui. « I won't die, I can't. God watches over me. You too. » tu souris tendrement avant que tes yeux ne dévie sur sa main venant chercher la tienne. Tu te laisses alors basculer à ton tour. Tu l'allonges sur le flan, tourné vers lui et tu le regarde alors que lui a fermé ses yeux. Tes doigts caressent les siens, s'infiltrent entre eux. « She's never gonna understand. I would like to try to explain it to her but it's just a lost cause. It's like... no one loves me the way I'm. They are too dependent on their conventions that they forget the world can be different to me. I'm so tired of these people. » tu fronces un peu les sourcils. Ca te fait un pincement au cœur d'entendre ça. Alors c'est à ce point-là qu'il se sent seul ? Ou incompris. Ne pas se sentir compris c'est ce qui fait se sentir seul, même si on est entouré. Et ça te fait vraiment mal de l'entendre dire que personne ne l'aime comme il est. "C'est faux" est ce que tu lui donnes cette sensation aussi ? Tu repenses à ta conversation avec Leafette.. montrer ce que tu ressens. Tu te redresses sur ton coude "C'est faux Isaac, c'est pas vrai, c'est juste.. juste une impression mais c'est pas la réalité" tu soupires longuement, ton regard fait le yoyo entre ses yeux et tu finis par secouer la tête "Moi je t'aimes comme tu es" tu ne le lâches pas des yeux. Peut-être que l'alcool t'aides à parler, ou peut-être pas.. parce que t'aurais pas pu le laisser continuer à penser ça, même en étant complètement sobre. "Tu crois que j'te ment ?" non t'es sincère. T'as pas besoin qu'il change pour l'aimer. Tu l'apprécies tel qu'il est. Personne n'est parfait, tout le monde a des défauts et la perfection ça ne veut rien dire de toute façon. Pour Amandine les défauts d'Isaac sont sûrement ses excès et son entêtement à ne pas vouloir changer mais tu ne vois pas les choses avec le même regard. "Et si tu me sors que je peux pas t'aimer pour qui t'es parce que je te connais pas réellement alors montre-moi, que j'te prouve le contraire une bonne fois pour toute" c'est trop facile de dire que tu ne l'aimes pas pour qui il est s'il refuse de le montrer. C'est comme s'enfermer de l'intérieur et reprocher à ceux de dehors de ne pas ouvrir la porte. T'es devant cette porte. T'es planté la alors s'il veut l'ouvrir y'a que lui qui peut le faire mais tu ne fuiras pas. Et contrairement à ce qu'il pense, toi t'es persuadé que tu ne l'aimeras pas moins en en découvrant plus. S'il y a effectivement certaines choses qui peuvent te faire un peu peur, comme t'as pu le confier à Leaf, apprendre à le découvrir plus n'en fait pas partis. Pas peur. C'est pas la première fois que tu lui dis et tu le rediras à chaque fois. Même pas peur. Non là-dessus c'est lui qu'a peur. Mais s'il veut vraiment sentir qu'on l'aime entièrement alors il faut qu'il accepte de se montrer entièrement. Y'a pas de secret. Mais t'es conscient qu'il a déjà commencé à te laisser voir des choses. Tu veux simplement pas que ce qu'il garde encore pour lui ne serve de prétexte pour te contredire.



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Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Dim 26 Fév - 21:57 ▬



lighter than air
CODAGE PAR TETRADKE


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Langue déliée, les mots se succèdent sans qu'il ne cherche à les réprimer. L'esprit se dévoile davantage, les portes s'ouvrent jusqu'à laisser passer la clarté. Les ténèbres tremblent et les maux trop longtemps enfouis en sont à fuir – à essayer de se préserver. Les ombres, elles sont tenaces et violentes – brutales sur les songes emmêlés. Il s'est perdu il y a bien longtemps, quand l'endocarde manquait de se fissurer. Il s'est noyé, Isaac, dans une folie silencieuse qu'ils commencent tous à percevoir puisque appuyée. Elle s'est faite nécessité pour cette âme déréglée. Elle s'est faite besoin pour tout ce qu'il n'a de cesse de clamer, cette révolution entamée contre une société qu'il méprise quand, finalement, toute l'humanité est à blâmer. Toute ou presque, et les songes se perdent encore en un tourbillon incontrôlé. Fatigué de tout ce qu'ils cherchent à faire prôner. Fatigué de la manière dont le monde tourne sans qu'il ne parvienne à s'y installer. Exténué, Isaac, à trop essayer de construire son univers quand il n'est encore que lambeaux et parcelles éparpillées. Morceaux de feuilles déchirés qu'il tente de remettre en ordre pour parfaire cette nouvelle ère dans laquelle bien des espoirs se sont posés. C'est à peine un soupir qui s'étiole d'entre les lèvres avant qu'un maigre sursaut ne l'anime. Parce qu'il réfute ce qu'il vient de clamer, Hazel chez qui il s'est réfugié. Il insiste en affirmant qu'il a faux, jusqu'à tenter de le confronter. L'azur qu'il relève pour le contempler, pour toiser cette détermination qui vient de se manifester. Impression, non pas réalité. Et il est prêt à débattre sur ce point, pourtant défait de cette opportunité. Un silence, une légère pause. Un silence qui manque de s'installer avant que ces notes n'aient à s'élever. Une comptine improbable qui se met à réciter. I love you as you are. Il y a ce battement manqué qui résonne sous les côtes, dans la carcasse reposée. Il y a cet éclair de lucidité qui vient de tonner, ce grondement soudain qui anime jusqu'aux poumons, jusqu'à l'endocarde, jusqu'à l'encéphale même pourtant en partie anesthésier. Et il lui faut une seconde avant d'à peine se redresser, de guetter les traits de celui qui se tient à ses côtés. Il cherche une once de mensonge, une étincelle de faux dans ces orbes rapidement croisées. S'il croit qu'il ment ? Il est tenté d'affirmer ce fait, convaincu de pouvoir l'avancer sous quelques arguments qu'il n'a de cesse de répéter. Mais là encore, la preuve même que celui-là s'est avancé bien au-delà de toutes les frontières qu'il aurait pu délimiter. Ces mêmes excuses qu'il était prêt à servir et que Hazel ne tient pas à entendre – ces mêmes excuses qu'il tient à contrer, un pas de plus qu'il réclame dans le chaos qui érige cette existence nauséabonde et déformée. S'il croit qu'il ment ? Il ne sait plus en vérité, habité d'un nouveau doute instauré. Et s'il l'aimait ? Qu'adviendrait-il de cette splendide lumière qu'il peut avoir en l'instant à distiller ? S'il la condamnait à son tour par la noirceur dont il peut être doté ? Oh, elles deviennent encombrantes, ces questions qui résonnent jusqu'à provoquer quelques nausées.

« You can't love me for who I'm because you don't know me. » Il tente tout de même, la provocation qu'il accompagne d'un rictus léger – comme narguant l'encéphale de ce dernier puisqu'il le sait avide des informations encore cachées. Et peut-être même que celles-ci n'ont jamais existé. Il se prétend profond, puissant, entier. Il se prétend loin de toute normalité quand la vérité est finalement moindre que ce qu'on irait imaginé. Il n'est qu'une ombre, qu'un spectre brisé par le passé. Il est cette goule qui se nourrit de sa propre douleur comme pour exister – comme pour encore ressentir comme il s'aliène au silence et à l'immuabilité. Les maux pour offrir un semblant d'humanité aux chairs depuis longtemps déchirées, mais en vérité cicatrisées. Rien de plus qu'une image, qu'un rôle – qu'une invention pour se donner la sensation d'une once de passion. Vide, Isaac. Vidé de toute volonté si ce n'est pour ce projet sur lequel il peut tant reposer. Vidé, à n'en plus douter, pourtant en l'instant plus vivant que jamais. Les mots résonnent, s'immiscent dans l'esprit pour parfaire cette étincelle qui s'est embrasée. Feu nouvelle qui englobe l'essence jusqu'à l'animer. Il croit en vibrer, ne fait que toiser. « Y'know already so much things, I don't know if I've something left to tell you. » Sur une note plus réelle, sans chercher à le narguer davantage. Le tout ponctuer d'un bref soupir comme honteux, comme fuyant désormais un quelconque jugement puisqu'il n'a rien de ce qu'il décrivait, persuadé qu'il en est de n'être rien qu'une chimère vouée à potentiellement s'effacer ; qu'importe l'amour d'un Dieu qu'il nommait, qu'importe cette œuvre qu'il s'efforce de terminer. Qu'importe, enfin, tout ce qu'il pourrait avoir à clamer pour accentuer l'image qu'il s'est créé. Et dans ces réflexions silencieuses, dans cette contemplation lointaine – au-delà des remparts du solide et du réel – conscience s'éveille pour enfin trembler. Là, il s'est légèrement redressé encore, Wrynn. Les sourcils froncés, quoi que de moitié, l'attention toute offerte à celui qu'il venait déranger. Il détaille les traits, essaie d'y trouver la réponse à ce qu'il n'a pas encore posé, cette question qui vient de se former et qui désarçonne les certitudes de leur destrier. « What... You said that... I mean... What... What do you mean by you love me ? »                                 









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▬ Lun 27 Fév - 19:46 ▬


✻✻✻
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w/ ›› @Isaac Wrynn
« You can't love me for who I'm because you don't know me. » Mais .. mais ! Tu penches la tête en avant en le regardant, un léger sourire tout de même accroché aux lèvres. Quel bougre celui-là, juste pour t'enquiquiner ! Bon t'as beau savoir que, vu ce que tu lui as dit juste avant, c'est forcément de la provoc, tu te demandes s'il le pense réellement. Mais si c'est le cas, ce que t'as dit tien toujours. T'es prêt à écouter. Tu lui as dit plus que clairement là, il ne peut pas faire comme s'il l'ignorait, comme s'il n'avait pas entendu. « Y'know already so much things, I don't know if I've something left to tell you. » vraiment ? Alors ça veut dire que ça y est, il t'a tout confié ? Il ne va plus te sortir que tu ne le connais pas assez pour l'aimer en entier ? Tu t'attendais pas à entendre ça. Y'a encore quelques minutes t'avais l'impression qu'il était encore un mystère à découvrir d'après ce qu'il te disait. Donc t'es surpris de cet aveux. Pas désagréablement. En fait t'es même touché. Touché qu'au fils des jours et des mois il se soit ouvert à toi. Au point qu'aujourd'hui il puisse et ose te dire ça. Isaac t'as toujours fait te sentir différent. Dans le bon sens du terme. T'as l'impression d'être exceptionnel quand tu l'écoutes. T'as jamais forcément été d'accord avec ça. Enfin, tu le sais que t'es différent, mais mieux qu'un autre ça non. Mais aujourd'hui, savoir ça, te donne vraiment cette sensation d'être plus important à ses yeux. Est-ce que tu te trompes ? Est-ce qu'il se serait ouvert face à n'importe qui venant ponctuer sa vie de ses visites ? Tu ne peux pas savoir la réponse mais t'as tendance à croire que non. Ou bien est-ce de l'espoir ? L'espoir de ne pas être le seul de vous deux à avoir ce truc en plus pour l'autre.. Peut-être. Sûrement en fait. Tu vois l'expression de son visage changer et la tienne s'interroge. « What... You said that... I mean... What... What do you mean by you love me ? » tes yeux s'agrandissent et tes lèvres se décollent. T'as dit ça ? Bordel oui.. tu l'as dit. Tourner ta langue sept fois dans ta bouche c'est définitivement pas ta spécialité. Est-ce que c'est faux ? Non. Est-ce que tu devais lui dire ? Oui. Alors pourquoi tu te sens incroyablement perdu à cet instant ? Et pourquoi ça a l'air de le bouleverser lui aussi ? Probablement parce qu'il ne s'y attendait pas. En même temps, comment s'y attendre quand on pense que personne ne peut nous aimer ? "Ce que je.. ? Heuuu..." très éloquant tout à coup. "Je.. okay en fait.." tu peux pas dire que c'est pas ce que tu voulais dire parce que c'est juste exactement ce que tu voulais dire. Tu te tournes sur le dos, ou du moins tu essayes mais, trop proche du bord, tu glisses et tombe du lit pour te casser la gueule sur le sol "...aïe" bon c'est rien c'est rien, tu te relèves. Tu veux tirer sur ton haut pour te recouvrir correctement mais tu te rappelles que t'es torse nu quand tes mains n'attrapent aucun tissus. "Je crois que c'est assez clair en fait.." ton souffle se coupe. Tu te sens comme une grande asperge qui ne sait plus où se mettre. Debout là, comme un con. "J'ai pas peur de mourir, tu le sais" oui ça peut sembler sortis de nul pas comme ça. C'est d'ailleurs étrange que t'ais conscience d'être inconscient. Mais tu t'es laissé étouffer par Isaac lui-même et depuis de nombreuses années tu marches en équilibre sur un fils. Instable. Déséquilibré. Tu pourrais tomber n'importe quand, pour n'importe quoi. Et pourtant tu mets aucune protection qui te retiendrais de la chute. Parce que t'as pas assez peur. Parce que t'es un peu fou, taré. "Mais là.. là j'ai un peu peur j'avoue" tu ris nerveusement et tu te grattes les bouclettes. "J'ai un peu peur de ta réaction, enfin pas peur que tu réagisses mal ou peur de toi, ça non" tu te perds dans tes mots ça y est "Plutôt peur que tu t'éloignes que ça soit parce que tu penses pas que tu mérites d'être aimé ou parce que juste ben.. tu m'aimes pas et.. et c'est okay ! Enfin j'veux dire, t'as le droit c'est comme ça, pis en même temps je veux pas te dire ça avec des attentes ou.." tu fermes les yeux en soupirant longuement. Faut que tu te calmes. Tu rouvres les yeux pour les poser sur lui "Je.. J'crois que ça fait un petit moment que je développe des sentiments pour toi.. et c'est pas juste amical" voilà c'est dit une bonne fois pour toute. Situation éclaircie sur ce qui s'est échappé de ta bouche un peu trop vite.



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▬ Mer 22 Mar - 19:58 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Sous les côtes, l'endocarde s'est mis à trembler. Un souffle salvateur, mais à la fois meurtrier. Il y a cette brise glaciale qui s'est immiscée, comme un glas trop longtemps retardé sur cette misérable liberté qu'il pensait pouvoir contrôler. En vain. C'est l'humanité qui s'est éveillée, qui surpasse lentement le néant qui régnait, qui surplombe jusqu'aux crevasses sanguinolentes de l'âme instable et pétrifiée. Il est étrange, ce sentiment. Il prend aux tripes, il saccage toutes les fondations même de l'être – la peur. La terreur. L'illégitimité. Les traits sont tendus, les sourcils froncés. Il essaie de comprendre par lui-même, l'interrogation résonnant encore contre les murs entre lesquels il s'est réfugié. Une pause dans le temps à peine réanimé. Une pause dans ce moment improbable qui vient de s'imposer. Les repères et les piliers effondrés, les pensées emmêlées. Plus aucune citation, plus aucune arrogance pour briller. Il n'est qu'homme, non plus rôle à jouer, non plus ce masque qu'il essayait de faire tenir et subsister. Rien que lui, dans sa splendeur déréglée et ses défauts désormais trop mal cachés. Et si la voix s'élève de l'autre côté, ce n'est pas pour le rassurer. Il y a cette hésitation, ces paroles hachurées. Il y a cette absence d'instantané, ce manque de réflexe qui n'a rien pour l'apaiser. Immuable, jusqu'au sursaut qui prend. Là, l'azur qui dévie du néant qu'il fixait, qui s'attarde sur celui qui se redresse dans la foulée. Et s'il semblait perdu, ailleurs, défait de toute réalité, il y revient en un pouffement mal contenu ; le rire qui tinte en éclats brefs bien que mesurés. Il guette alors, il contemple. Il essaie finalement de tout appréhender, Isaac avide de récupérer les rennes de ce qu'il ne peut pourtant pas contrôler. Patient, silencieux. Observateur avant que ces paroles ne parviennent enfin à tonner. L'évidence à laquelle il en appelle, Hazel. L'évidence qu'il n'a pas su pleinement observer, il a haussé les épaules en seule réponse à donner. Qu'il parle, qu'il aille au-delà des sous-entendus. Il est un homme de mots, Wrynn ; affamé de récits et d'histoires. Pourtant, la suite surprend encore. Les syllabes résonnent, font écho à tout ce que l'esprit pourrait avoir à clamer. La mort défiée, appelée dans cet instant où sa visite n'est même pas sollicitée. « What the... » Non, il peine à faire le lier, encore légèrement troublé. Il essaie, pourtant – putain qu'il lutte contre lui-même pour taire les litanies soudaines de cette humanité tout juste embrasée. Parce que les battements sous les côtes sont plus violents, plus vivants. Il ose enfin, néanmoins. S'élève dans l'appartement la glorieuse symphonie qui accompagne ces sentiments lancinants et innommés. Les pages tournées, le chapitre qui s'écrit. Il y a ces mots qui se succèdent, qui commencent à s'aligner. Il y a ces phrases qui se forment, la prophétie des instants à venir, des choses d'ores et déjà actées – pleinement ancrées. Les sentiments, les voilà désignés. Les sentiments, plus encensés qu'ils n'auraient dû l'être – le temps pour les sublimer. Et lui, lui il est resté silencieux à tout encaisser ; lui que ce fameux temps n'a pas préserver, écorché qui craint d'avoir à imposer sa malédiction sur le seul qui mériterait d'en réchapper.

Finalement, c'est un semblant de silence qui s'est installé. Il n'y a que ces souffles pour trahir la vie, pour marquer l'endroit d'existences à peine enrayées. Il a sourit, Isaac, s'en remettant à un point imaginaire dans les alentours brièvement observés. Dans l'encéphale résonne les notes de sa mélancolie, de cette espèce de culpabilité qui voudrait pouvoir s'immiscer ; parce qu'il l'a peut-être condamné au mal qui s'affaire à l'oppresser. « It's not really my style to run away, if you want to know the truth. Especially when I'm... Jesus Christ. » Et tant pis pour l'offense à celui qui pourrait l'écouter, tant pis pour ces paroles, cette manière de jurer comme il se sent en l'instant dépassé. Parce qu'il l'est, malgré lui. Parce qu'il y a cette même peur qui s'est mise à gronder, cette terreur silencieuse et intérieure qui gangrène jusqu'à cette moitié de conscience pas encore anesthésiée. Et il s'est levé, allant et venant avant de s'adosser au comptoir. La nonchalance en masque pour dissimuler les inquiétudes, les tremblements que les phalanges ne parviennent à réprimer. « Especially with those I could love, if any of that can make sens. But I know how chaotic I can be and... to be honest, I'm always scared to end up alone 'cause no one seems to manage that. Y'see ? Ce sont ces impressions qu'il lui concède, le fin fond de son âme – cet esprit matraqué par l'instabilité, par la violence des vagues d'un océan tumultueux et agité. Marées de mots, d'idées, d'espoirs et de volonté fissurée. Can you ? » Et pour la première fois depuis que tout s'est dit, il a levé les prunelles pour le confronter. Sans malice, sans amusement, avec ce sérieux improbable sur les traits cernés. Une réponse faite d'honnêteté qu'il tient à lui arracher, comme pour pouvoir mieux s'y retrouver, pour pouvoir prétendre à des possibilités quant à ce qui vient de s'enclencher. Le début d'une chose qu'il ne sait pas encore réellement comment anticiper. Un autre début, la brèche dans l'éternelle routine qu'il s'était imposé. Un nouveau jour, une nouvelle existence – et ça n'a jamais été aussi vrai qu'en cet instant. « You've seen everything, right ? You know how I live, how I'm, what I like, what I need to have to be... myself. Can you manage that ? » Parce qu'il n'a jamais été le plus facile à vivre, parce qu'il n'est que chimère dépravée. Une âme en explosion constante qui refuse d'avoir à s'éteindre, qui craint d'avoir à s'effacer.                                  









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Sam 25 Mar - 2:33 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Maladroit. Inévitablement. Est-ce que ça aurait été plus facile si tu maitrisais aussi bien l'art des mots qu'Isaac ? Peut-être. Ou pas. Parce que dans ton esprit c'est le bordel, ça te semble difficile de ne pas avoir l'air brouillon en essayant d'exprimer ce qui s'y trouve. Et tu le vois à son expression que t'es en train de dire n'importe quoi. C'est sûr que parler de peur de la mort sans connaitre ton cheminement de pensée y'a de quoi se poser des questions. Mais c'est juste que t'essayes de comprendre qu'il a suffisamment d'importance pour te créer un stress que t'as même pas pour ce qui en créé le plus chez quasi tout le monde. C'est clair ou c'est pas clair ? Ouais non, ça l'est jamais. Enfin même si t'es pas sûr de la manière dont tu le fais, tu déballes tout. Tu poses enfin le mot sentiment pour faire comprendre de quoi tu parles. Et maintenant que t'as enfin lâché le morceau et enfin arrêté de parler et bien... c'est le silence qui devient criant. Un long blanc qui s'installe et t'as l'impression d'entendre les palpitations de ton cœur entre tes oreilles. Tu t'imagines déjà les scénarios dans ta tête. Il ne s'y attendait pas ça tu crois que tu peux en être sûr. Et peut-être qu'il est extrêmement gêné par cette révélation. Peut-être que ça n'est pas du tout réciproque et qu'il ne s'est pas comment te le dire, d'où ce moment de silence. Peut-être que tu lui fais peur. Est-ce que t'aurais dû fermer ta gueule ? On va pas se mentir, la majorité du temps, quand t'en viens à te poser cette question c'est que la réponse est oui. Mais pour une fois non, il fallait que tu le dise. Ça aurait continué à te travailler sinon, au moins tu seras fixé là. Tu sauras à quoi t'en tenir, si tu dois oublier tes sentiments ou si tu peux les embrasser. Après tout, qui sait, peut-être qu'il va juste te remercier et que ça n'ira pas plus loin. Au moins il sourit un peu, c'est que ça ne doit pas être si négatif non ? Bordel, dieu merci il coupe le silence et empêche ton cerveau d'encore spéculer. « It's not really my style to run away, if you want to know the truth. Especially when I'm... Jesus Christ. » les yeux grands ouverts, suspendu à ses lèvres, oui, tu veux savoir la vérité. T'as arrêté de respirer sans t'en rendre compte juste pour être sûr de bien l'entendre. Il se lève, tu le suis du regard alors qu'il fait des allers-retours jusqu'enfin venir s'appuyer contre le comptoir. « Especially with those I could love, if any of that can make sens. » ton cœur loupe un battement. Il pourrait t'aimer alors, c'est bien ce qu'il est en train de dire ? « But I know how chaotic I can be and... to be honest, I'm always scared to end up alone 'cause no one seems to manage that. Y'see ? » ta mâchoire se crispe et ton ventre se noue. Est ce qu'il est en train de te dire "oui mais" ? Non, enfin peut-être, mais faut te reprendre. Il te fait par de ses inquiétudes et à bien y réfléchir c'est quelque chose de positif « Can you ? » tu hoches doucement la tête. Le supporter ? T'as aucun doute là-dessus. Enfin son regard croise le tien, le maintien. Ce bleu fabuleux, perçant, envoutant. « You've seen everything, right ? You know how I live, how I'm, what I like, what I need to have to be... myself. Can you manage that ? » il a besoin d'être rassuré, il a peur de se retrouver seul parce que tu ne saurais le supporter, ça veut bien dire qu'il a envie d'écrire une histoire avec toi ça non ?C'est rare de le voir comme ça mine de rien. Si.. vulnérable. Chacun votre tour. Tu te rapproches lentement de lui pour venir encadrer son visage de tes mains. Tes pouces caressant doucement ses joues "J'pourrais jamais te reprocher d'être comme tu es.. j'aime ta façon d'être toi" il est tellement profondément pas comme les autres et ça ne peut que t'attirer. Parce qu'il ne fait pas semblant pour se fondre dans le décor, ce que, toi même, tu n'as jamais su faire non plus. "J'ai pas peur d'être seul mais j'ai peur aussi que tu t'en ailles, que t'en ai marre de moi" après tout, on ne sait pas de quoi l'avenir est fait "Mais.." tu prends une longue inspiration et tes mains descendent dans sa nuque "J'suis prêt à courir le risque" t'allais dire "je crois que.." mais après réflexion, tu crois pas, t'es sûr "J'suis bien quand j'suis avec toi... j'aime à quel point j'me sens libre avec toi, j'aime que rien ne soit impossible, qu'il n'y ait pas de limite" mais ça tu peux l'avoir avec lui sans être en couple avec "Ca paraît égoïste un peu comme ça" tu ris un peu et tu baisses la tête en souriant "Mais j'contrôle pas ce que tu me fais ressentir et c'est très agréable et.. et j'adore tout ce que tu es, tout ce que t'as su me montrer de toi.. j'avoue j'ai envie de pouvoir te serrer contre moi, me blottir contre toi, t'embrasser et.." tu relèves les yeux sur lui. D'un côté vous avez déjà été très intime, vous vous êtes déjà fait des câlins et embrassés mais d'un autre ça semble encore différent de dire tout ça. Parce que tu parles d'une intimité différente, d'une impudeur des sentiments "Mais la question c'est est-ce que t'as envie de plus toi aussi ou est-ce que ça te suffit comme ça ?" est-ce qu'il préfère ne pas franchir cette dernière barrière ? Tu ne pourrais pas lui en vouloir. Si y'a bien quelque chose qui ne se commande pas, c'est ça.



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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Sam 8 Avr - 15:07 ▬



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L'hésitation dans les mots, les notes sont désormais plus délicates. Il y a cette étrange pudeur, comme une retenue qu'il ne parvient pas à dompter ; une humanité certaine qui se révèle par-delà le masque qu'il essayait d'un peu mieux porter. Dévoilé, Isaac – un et entier. Il y a ces ombres qui traînent encore, elles subsistent dans les profondeurs inexplorées ; celles que même l'âme n'a jamais songé. Il est bien plus profond qu'il n'y paraît, lui qui refuse d'y croire puisque cette impression de contrôle lui serait arrachée. Bien qu'elle le soit déjà, en vérité, rien que par tout ce qui s'installe, tout ce qui peut s'affirmer. La proximité retrouvée, ce pas dernier jusqu'à la présence qui n'a pas bougé. Il s'est avancé, Hazel, jusqu'à réaffirmer le contact ; les paumes à la nuque tendue où un frisson nouveau est passé. Loin de ceux qui caressaient les chairs sous l'effervescence de poison, loin des quelques brises fraîches qu'apportait cette présence quand elle se trouvait à ses côtés. C'est différent, un peu plus présent. Étrange et à la fois rassurant, comme une once de lumière dans les ténèbres – comme un phare tenace pour effrayer les chimères. Et il ose ces quelques notes, une comptine improbable pour l'esprit qui peine à les accepter. Il ne lui reprochera pas ce qu'il peut être, il aime ce qu'il a pu constater. Il se méprend, ou peut-être croit-il encore vraiment en ce qu'il avance. Une part de lui voudrait pouvoir l'éloigner, l'autre réclame que subsiste cette chaleur qui semble s'embraser. Parce qu'elles grondent à leur tour, ces craintes qu'il ne lui imaginait pas. Cette peur de le voir s'en détourner, reculer devant cette clarté qui parvient parfois à le guider dans les ténèbres de cet esprit dérangé. Mais ; l'éternel. Mais, ces syllabes qui sonnent comme un tintement singulier, issue d'une harpe que les cieux auraient dissimulé. Mais ; le risque qu'il pourrait prendre si l'opportunité lui était laissée. Il s'expose, il dévoile un peu plus ces pages d'histoire qu'il n'a pas anticipé, lui, le romancier captivé par ce qu'il ne peut dompter. Les sentiments, les émotions qui s'ancrent en cet instant jusqu'à tout faire trembler. Mise à mal, la stabilité. Branlante et oppressée, fissurée par quelques notes échappées. Il y a cette pause dans la réalité, comme un semblant d'autre monde qui s'installe pour briller. L'attention offerte, captivée. L'attention qu'il n'a pas fait vaciller, écoutant chaque mot jusqu'à en comprendre la finalité. Il veut plus, Hazel, et lui ne sait pas les maux qu'il pourrait malencontreusement lui infliger. Lui, lui qui ne sait plus comment user de la voix, comment se faire entendre maintenant que l'interrogation est posée. Parce qu'il n'a jamais acté le moindre fait, suivant seulement l'évidence qu'ils amenaient. Les sentiers foulés et arpentés, jusqu'à ce que les autres ne finissent par nommer ce sur quoi il ne s'est jamais prononcé. Sur les lippes se trahit un sourire, sur les traits s'appose une toute légère lueur à peine perceptible, mais assez tenace pour s'immiscer. Il n'a pas bougé, Isaac, il n'a pas reculé. Il est resté là, à contempler les promesses silencieuses dans ce regard maintes et maintes fois croisé.

« It's gonna sound weird and I know it, ok ? » Pour préparer, l'amorce de tout ce qu'il pourrait avoir à confier – la vérité. Parce qu'il croit d'ores et déjà pouvoir prévoir la réaction à venir, quoi qu'à peine. Un sourire, peut-être, un mouvement de recul, probablement. Ils sont trop peu à comprendre, trop peu à pouvoir voir les choses de la même manière que cet encéphale détraqué. Différent sur bien des points, parfois paumé dans ses propres idées. Il craint le refus, il craint les pas de côté. Il craint tout ce que cet instant pourrait avoir à affirmer – que ce soit bien ou mauvais. Car si les maux sont devenus une habitude dont il peut tout de même s'effrayer, c'est face au bonheur qu'il peut également s'apeurer. « I don't... I'm not one of those who makes word on things like that, y'know what I mean ? » Il essaie, et pour la première fois, le discours est réellement décousu et improvisé. Il n'y a nulle citation, nulle reprise – rien que les songes qui s'expriment pour parfaire l'honnêteté qu'il estime lui devoir désormais. « I believe in the Evidence, or something like that. Not that... I believe-believe, but I like when things comes... like they should be. Does that makes any sens ? » La question, l'inévitable. Elle résonne presque entre les murs, fait son office jusqu'aux silhouettes approchées. Il y a cette attente qu'il ne parvient pas à réprimer, l'étude des traits qu'il entreprend malgré son sang de plus en plus empoisonné. L'alcool qui déforme la réalité, cette addiction tenace qui enfin parvient à tout anesthésier. Tout ou presque comme un sourire parvient à se dresser. « Why you want to know if I want it, why do you even think about what you want or not when everything's already on. » Entre les lignes se tient la réponse qu'il lui réclamait, Wrynn s'est risqué à tout lui donner – bien que par des métaphores, par ces phrases trop lourdement tournées. Il disait l'aimer pour ce qu'il peut être, après tout, comment pourrait-il ici l'en blâmer ?                                   









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▬ Sam 8 Avr - 22:42 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
T'es clairement loin d'être le plus inapte à exprimer tes émotions. T'as pas cette pudeur ou cet auto-censure par besoin de correspondre à un paraître, à une image impassible et inatteignable que beaucoup veulent aborder comme masque. Et pourtant, parler de tes envies de plus avec le blond te semble difficile. Tu les expriment tes craintes mais même ça ça semble plus facile que de lui faire comprendre que t'aimerais te lancer dans une relation avec lui. D'ailleurs t'es probablement très maladroit dans ta façon de le faire, t'es pas sûr d'être clair. T'essayes hein, mais c'est un peu trop le bordel dans ta tête, dans tes pensées qui fusent et refusent et te laisser un peu de répit. T'essayes de prédire sa réaction en restant attentif à chacune de ses expressions faciales. Si t'avais pu savoir à l'avance comment il réagirait t'aurais pu savoir si tu devais te lancer ou non. Mais ça fait partis du jeu de prendre le risque de se prendre un râteau. Simplement le risque est un peu plus grand quand tu te dis que peut-être ça pourrait le faire fuir. Que peut-être il voudrait s'extirper de ta vie. Ne même pas y rester en tant qu'amis de peur d'attiser encore des sentiments qui ne partagerait jamais. Ou simplement parce qu'il pourrait prendre peur de se voir confronter à quelque chose qui n'est pas prêt à affronter à nouveau. Cœur pas prêt à s'ouvrir encore peut-être. Pas pour plus que ce que vous partagez déjà et qui est déjà très fort finalement. Putain Haz tu réfléchis vraiment beaucoup trop. Va falloir que t'avales des pilules un peu plus fortes pour t'anesthésier le cerveau. Un sourire. Un petit sourire. C'est bon signe ça non ? En général un sourire c'est bon signe oui.. à moins que ça soit de l'attendrissement ou un peu de pitié mais qui ne mène à rien pour autant. Pourquoi t'es partis aussi loin bordel ? Tu devais juste lui confier un peu tes sentiments, pas lui demander s'il a envie de se mettre en couple avec toi comme un collégien qui demande à son crush s'il veut bien sortir avec lui. Tu te sens un peu con et malgré tout avec un espoir encore vaillant sous tes côtes. Stop thinking ! « It's gonna sound weird and I know it, ok ? » tu déglutis mais t'hoches la tête. Après tout si c'est juste que c'est bizarre ça va, t'as l'habitude, tu connais bien. On pourrait même presque dire que tu vis dedans « I don't... I'm not one of those who makes word on things like that, y'know what I mean ? » okay tu le savais, t'aurais pas dû lui parler d'une relation officielle. Est-ce que tu l'as vraiment mentionné comme ça d'ailleurs ? Tu sais même plus ce que t'as dit, mais t'as parlé d'aller plus loin tous les deux ensembles, ça c'est sûr. Donc au final, que t'ai parlé de couple ou non, t'as quand même fait comprendre ce que t'aimerais, au fond. « I believe in the Evidence, or something like that. Not that... I believe-believe, but I like when things comes... like they should be. Does that makes any sens ? » tu crois que tu vois ce qu'il veut dire. Tu penses. Laisser venir les choses sans les prévoir, sans les.. forcer ? Mais quelque part t'as quand même besoin de savoir si tu vas droit dans le mur et s'il vaut mieux que tu te recadres maintenant pour te préserver d'une plus grande déception amoureuse ou bien si y'a vraiment une ouverture. Parce que si c'est le cas alors tu serais plus enclin à laisser le temps s'écouler sans savoir combien de temps tu devras laisser jusqu'à pouvoir te sentir réellement en relation amoureuse avec lui. Est-ce qu'au moins il parle de ça ? Parce que si ça se trouve, même à long terme il n'envisage aucune relation exclusive. Tu hoches légèrement la tête te rendant compte que tu n'as pas répondu à sa question mais en réalité t'es pas à cent pour cent sûr d'avoir compris. Mais si c'est ce que t'en as déduis alors oui, ça fait sens. « Why you want to know if I want it, why do you even think about what you want or not... » tu baisses les yeux. Ce sont des questions que tu ne peux pas empêcher de venir à ton esprit, et comment ne pas porter attention à ce que tu voudrais ? « ..when everything's already on. » tu relèves les yeux sur lui à nouveau. Comment ça ? Il est en train de te dire que les choses évoluent déjà, en ce moment même, vers ce que tu désires mais sans qu'il ne cherche à le nommer ? "Quand tout est déjà en train de se jouer.." tu répètes, un sourire venant ponctuer ta phrase avant que ton front ne bascule une nouvelle fois contre le sien  "Mais tout est en train de se jouer depuis le début non ?" tu l'aimes son côté énigmatique, ses réponses qui n'en sont pas ou jamais clairement, qui ne laissent place qu'à l'interprétation mais aucune certitude. Mais dans certains moments comme celui-ci ça ne fait que t'ouvrir encore plus d'options et te perdre dans des images plus floues encore "Et si j'te parle de tout ça c'est aussi parce que j'avais besoin d'une piste, de savoir si y'avait une chance pour que nos chemins se rejoignent et ne soient pas juste une succession de croisements" pas que ça te déplaise comme ça, juste qu'avec lui t'aurais envie de plus. Mais s'il faut se contenter de ça alors tu le feras, ça serait juste plus facile en étant fixé. "Mais j'imagine qu'une porte qui n'est pas fermée est inévitablement une porte ouverte.. ?" tu pars un peu trop dans les métaphores mais en même temps ça image assez bien ce que t'as besoin d'exprimer, le chemin de ta pensée. Il ne t’a pas mis de stop donc c'est bien qu'il y a un "peut-être" d'insinué non ? Une possibilité de quelque chose de plus grand encore, de plus profond. "Tu m'en veux.. d'avoir demandé ?" tu te rappelles avoir dit la même chose à Leaf, laisser les choses se faire, sans forcer, juste laisser les choses qui doivent arriver arriver. Mais t'as aussi trouvé raison dans ses paroles, parfois faut pousser un peu le destin. Bon, simple expression puisque tu ne crois pas au destin. Mais c'est vrai que ça aurait sûrement été un peu bête de ne rien dire si jamais vous étiez tous les deux dans le même cas, à attendre l'autre sans oser parler. Donc quelque part tu ne regrettes pas... Il fallait que tu le dises, au moins, s'il veut faire un pas de plus de son côté, Isaac devrait pouvoir avancer sans la peur d'être rejeté. Au moins il sait. Parce que bien qu'il soit perspicace, il n'est pas dit qu'il soit capable d'avoir deviné que de tels sentiments se cachaient sous tes bouclettes.



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▬ Mer 3 Mai - 22:43 ▬



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Les mots savants et les énigmes s'usent, révélés à celui qui écoutait. Le silence sur ce qui pourrait être acté, ce qui l'est probablement déjà pour tout ce qu'ils ont échangé. Il ne sait pas, Isaac, comment nommer ces choses qui l'effraient. L'attention, les sentiments, cette espèce de lien qui prend au cœur, qui noue les poignets, qui calcine la raison pour n'en plus rien laisser. Il craint l'attachement, l'homme qui n'a jamais flirté qu'avec une solitude trop bien cachée. Il craint les affres que les finalités pourraient avoir à laisser ; ce vide un peu plus accentué, ce néant des plus profonds que quelques mots à peine pourraient encore avoir à creuser. Il craint l'amour, Wrynn, quand celui qui se tient à ses côtés ne fait que l'encenser. Différents, et pourtant similaires sur bien des points. Les sentiers déjà liés, tous deux faits des même pavés. Parce qu'il n'a pas su l'évincer de sa mémoire, cette présence vers laquelle aujourd'hui il s'était dirigé. Elle hante et elle reste, elle oppresse par cette importance qui s'est manifestée. Elle reste et s'enfonce encore jusqu'aux corridors blindés d'un esprit tremblant et vulnérable ; si loin de cette image qu'il aime à distribuer. Et quand les mots sont répétés, il craint la déception, il craint que les lignes sous les lignes ne soient pas perçues. L'azur guettait, mais s'abaisse dans la foulée. Le souffle est maigre qu'il ne veut pas prendre ; pas encore en sachant cette pause amorcée. Le temps semble s'être arrêté, le monde continue sa course quand le sien est arrêté. Et pourtant, il croit l'apercevoir dans sa fuite, ce sourire qui s'installe le long des lèvres de l'hôte qui n'a pas reculé. Le contact est rendu, la chaleur entraperçue. S'impose la question qui provoque ce maigre rire à peine contenu, à peine retenu. Une note singulière et non feinte, instinctive même pour celui qui n'a étrangement aucun mot à ajouter. Il n'a fait qu'acquiescer, quoi que brièvement encore comme il sent ses muscles s'être paralysés. Il continue sur sa lancée, l'homme en quête de ces réponses qu'il n'a pas su donner. Il ouvre son esprit, il lui offre le fin fond de ses songes sur un plateau d'argent – il lui laisse l'opportunité de pouvoir lire ce que les chairs s'affairent à cacher. Les battements d'un endocarde autrefois molesté qui semblent lui être destinés. Sur les traits subsistent le spectre du sourire qu'il possédait jusqu'alors. Isaac décontenancé, essayant de lutter contre lui-même pour parer aux doutes qui viennent tout saccager. Il l'entend, cette légère inquiétude dans les paroles qui lui sont données. Il a besoin de certitude, Hazel, quand lui n'a jamais fait que nager dans un océan trouble, où tout pourrait encore arriver. Il hésite, il bataille contre les pensées emmêlées. Les lèvres se délient, prêtes à s'exprimer – l'occasion n'est pas laissée. Il y a cette interrogation qui tombe, il y a cette crainte qui se révèle ; et sous les côtes, l'endocarde se renverse sous le poids des sens qui se sont animés. « No, 'course not. No... Dans la précipitation, comme pour défaire l'espèce de voile noir qu'il ne veut pas voir se matérialiser. Que soient chassées ces possibilités, que soient réprimés les doutes qu'il a malgré lui entretenu à ne pas savoir s'exprimer – comble du romancier. You're free to ask what you want. It's just... » Un haussement d'épaules anime enfin la carcasse figée. Il y a cette vie qui se manifeste, il y a ce souffle qui lui revient – quoi que de moitié.

Et la main s'est levée.

Les phalanges sont tremblantes sur la joue qu'elles viennent de rejoindre. Il laisse le silence s'installer, il laisse ce calme prendre les devants sur les mille questions qui seraient encore à poser. Il s'abreuve à cette singularité, il s'enivre à cette espèce d'expérience que lui seul, en bien des années, est à même de lui soumettre ; comme il le supposait, la présence d'un don qu'il est parvenu à lui trouver. Clarté incendiaire. Lumière extravagante, insolente, aveuglante – en vérité salvatrice pour lui qui se noyait. L'enfer répudié, les ténèbres chassés. Le temps d'un instant, d'une seconde ; avant que la raison ne se rappelle, néanmoins envoûtée. « It's just that... I don't like the idea of "programming" this sort of thing. Y'know what I mean ? » Et il insiste, la pulpe des doigts qui flirte avec l'épiderme, les arabesques qu'elle y dessine comme pour s'assurer de cette espèce de réalité ; comme pour être certain de ne pas rêver. Parce qu'il rêve potentiellement d'une idylle, celui qui en vient à trop s'accrocher. Il a peut-être cette idée romancée, un rêve improbable matérialisé dans les songes en omettant ce qu'il peut être, Isaac, de son côté. Le chaos. L'instabilité. Prétendant des mille et une morts supposées. « I want that... Here the answer you were looking for. But I'm... scared to destroy you in the process. » Parce qu'il suivrait, Hazel, à n'en pas douter. Il s'est abreuvé à ses mots, ce dernier, comme si les paroles étaient des prières empreintes de vérités. Il suivrait la folie, par amour puisque c'est ce qui en vient à les condamner. Il suivrait, et putain que ça l'effraie pour savoir ô combien les tréfonds de sa démence peuvent être impardonnables. « How do you do that ? How did you do to change my mind on so many things, just like that... » Un claquement de doigts mimé, l'instantané qu'il essaie de supposer dans cette question tremblante qu'il a osé poser. Parce qu'il veut comprendre, Wrynn, cette espèce de pouvoir que celui-là vient encore de dévoiler. À en oublier les tourments et les peurs, la fuite qu'il orchestrait jusqu'à en cet appartement devenu temple d'une nouvelle ère. À en oublier un instant tout ce qui peut encore le poursuivre, tout ce qu'il ne parviendra jamais à chasser ; ces tares et ces excès qu'on peut tant lui reprocher. À se défaire du règne du temps, rien que pour ce répit qu'il croit enfin pouvoir sentir s'immiscer. Un souffle retrouvé aux poumons depuis longtemps calcinés et écrasés.                                    









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 4 Mai - 1:06 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Tu sais que t'as bien fait d'oser parler, et malgré ça t'as encore des doutes qui veulent s'immiscer dans tes songes. Est-ce que ça lui a fait peur ? Est-ce que que tu t'es mal exprimé ? Est-ce que. Et ses réponses ne rassurent autant qu'elles te laissent dans le flou. Ce qui te pousse à te poser encore plus de questions et t'en as inévitablement quelques-unes qui t'échappent. Tu fais tes déductions à voix haute, révélant plus ou moins ton chemin de penser. Mais s'il ne peut pas te donner de réelles réponses t'as tout de même besoin d'en avoir certaines. Une en particulier, pour avoir l'esprit tranquille et être sûr de ne pas avoir fait de bêtise. Tu t'en voudrais vraiment d'avoir tout ruiné en admettant que t'as des sentiments romantiques à son égard. Parce que si tu saurais accepter que ça ne soit pas réciproque, tu vivrais très mal de perdre son amitié. Elle t’est précieuse. Vraiment précieuse. « No, 'course not. No... You're free to ask what you want. It's just... » tu souffles de soulagement. Il ne t'en veut pas. Mais il y a ce "juste" qui reste en suspens alors qu'il semble chercher lui-même ce qu'il veut exprimer. Et à nouveau t'es suspendu à ses lèvres. Juste quoi ? T'as l'impression d'être redevenu sobre tellement t'es concentré à cet instant. Le sujet bien plus sérieux que tu ne l'es toi-même en général. Tu ne le lâches pas du regard quand il avance sa main vers toi. Main tremblante, te donnant l'impression que ce geste lui demande du courage, comme s'il avait du mal à l'oser. Et son contact contre ta joue t'électrise agréablement. « It's just that... I don't like the idea of "programming" this sort of thing. Y'know what I mean ? » tu hoches doucement la tête, un sourire pincé aux lèvres alors que le mouvement de ses doigts contre ta peau t'apaise. "Oui oui je comprends, t'inquiète" c'est pas ce que tu lui demandes. Ou peut-être que c'est ce que t'as fait ? Tu ne sais plus vraiment. Mais sans lui demander forcément de te mettre avec toi tu voulais juste savoir si tu devais oublier l'idée ou non. À aucun moment tu ne t'étais dit que vous allier vous mettre ensemble là tout de suite. À moins qu'il parle de programmer de se mettre ensemble plus tard ? C'est pas vraiment quelque chose qui se programme. Mais c'est vrai que même en voulant être fluide, si vous vous rapprochez, y'aura peut-être un moment où tu auras besoin de savoir dans quel type de relation vous êtes. À moins qu'Isaac n'efface tout ça. C'est vrai que t'as l'habitude de voir ça de façon assez classique étrangement. Célibataire ou en couple et en étant en couple il y a au moins une règle à respecter souvent, celle de ne pas aller voir ailleurs. Et c'est pour ça que t'as besoin de savoir ce que vous êtes pour savoir ce que tu peux te permettre. Parce que si dans sa tête à un moment il se pensait en couple tandis que toi tu ne le captais pas encore et couchait avec un autre, tu pourrais le blesser sans le vouloir. Ouais ça devient compliqué dans ta caboche. Et peut-être que t'auras juste plus envie de coucher avec d'autres à un moment. Mais tant que tu es célibataire tu te laisses aller à tes pulsions sans vraiment réfléchir. Et pourtant avec Isaac vous n'avez jamais été plus loin qu'un baiser. Pas que t'ais jamais eu envie de franchir le cap mais tout semble si différent avec lui « I want that... Here the answer you were looking for. But I'm... scared to destroy you in the process. » tes lèvres se décollent. Est ce qu'il vient réellement de dire ce que tu viens d'entendre ? Juste avant d'encore s'inquiéter de te faire du mal, est ce qu'il a réellement dit qu'il le voulait ? La pour le coup t'es réellement surpris d'une réponse aussi claire ! Et tu peux pas retenir ce sourire qui, à nouveau, étire tes lèvres « How do you do that ? How did you do to change my mind on so many things, just like that... » un léger rire s'échappe à son claquement de doigt. Est-ce que c'est réellement ce que tu fais ? Parce que t'en as pas conscience. Pour toi vous vous faites simplement avancer et évoluer l'un comme l'autre. Il t’a tellement apporté. Est ce qu'il t'a fait changer d'avis sur certaines choses ? Peut-être dans un sens, parce qu'il t'a permis de les observer depuis un autre point de vue que celui duquel tu étais planté. "Si c'était vrai j'arriverais à te convaincre d'arrêter d'avoir peur pour moi" si c'était aussi facile "Ou d'avoir peur de toi" puisque c'est ça quelque par non ? Certes il a peur pour toi mais d'après ce qu'il dit c'est parce qu'il a peur de ce que lui pourrait avoir comme effet que toi. "T'es pas aussi nocif que t'en as l'impression 'Saac" et t'es pas aussi fragile que t'en as l'air mais ça, tu lui as déjà dit. Bon bien sûr t'es pas insensible pour autant, loin de la même. Et oui tu pourrais souffrir d'une façon ou d'une autre mais jusque-là t'as réussi à te relever et surmonter ça. Avec de l'aide c'est vrai, tu ne prétends pas pouvoir tout faire seul, pour toi les autres ont toujours eu une grande importance, mais dans tous les cas tu peux encaisser des déceptions ou autre. De toute façon tu ne pourras pas passer le reste de ta vie en évitant toute négativité alors autant faire avec. Et puis, Isaac fait partie des gens qui t'ont aidé. Il a été un pilier très solide après ta rupture avec Liv. Il ne t’a pas fait souffrir, il a fait tout le contraire, et malgré ça il pense encore qu'il pourrait être mauvais pour toi. "Tu sais... on avance pas si on prend jamais de risque. Ça fait peur parce qu'on sait pas ce qu'il va se passer mais ça m'effraie encore plus de stagner, de ne rien oser et de passer à côté de tout ce que je pourrais vivre, bon ou mauvais" tu préfères encore avancer et devoir surmonter quelque chose de mauvais qui va tout de même t'apprendre des choses et te faire une expérience, que te demander ce qui aurait pu se passer si t'avais oser. Avoir des remords plutôt que des regrets comme on dit. Tu refuses de simplement regarder ta vie passer sans rien fait. Autant te casser la gueule s'il le faut, et te relever, et continuer, et réessayer éternellement. "Je sais que si un jour on devient encore plus que ça nous deux, je le regretterai pas. Même si on devait aller droit dans le mur, même si ça devait pas fonctionner.. et encore ça c'est vraiment dans le pire des cas et j'suis loin de penser que ça serait comme ça" tu penches un peu la tête sur le côté, contre sa main et tu fermes les yeux une seconde avant de les rouvrir pour les plonger dans l'incroyable bleu des siens "J'ai pas peur de toi, j'ai pas peur de nous, et j'suis sûr que ça serait une aventure géniale" riche en émotions et en expériences. Mais t'es pas en train d'essayer de le convaincre de se mettre avec toi, simplement d'essayer de lui faire comprendre qu'il ne doit pas se l'interdire pour une peur que tu n'as pas.



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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Lun 8 Mai - 10:51 ▬



lighter than air
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Il n'y a plus que cette légèreté, un souffle discret qui s'immisce. Une caresse sur les chairs, une tendresse pour les âmes détériorées. Il se souvient des limbes dans lesquels celui-là sombrait, il se souvient de cette espèce de noirceur qui prônait. Il y avait comme une finalité d'actée, comme une césure entre les rêves et les faits désignés. Il était brisé, mais aujourd'hui se fait plus solaire qu'il ne l'a jamais été – peut-être. Parce qu'il y a ce sourire qui s'installe, une courbe sur les lippes à mesure que les mots s'étalent. Le fond de ses songes exposés, qu'ils sont compliqués ces mots à donner comme il sait tout ce qu'il pourrait y délaisser – son âme, cette passion effritée qu'on a tant malmené. Sa sensibilité perdue, ses émotions devenues tristes et moroses à cause des cicatrices qui se sont installées. Il aurait pu en trembler, le blond, mais il ne s'est pas plus animé. Il est concentré sur ce qui s'est imposé, les ressentis étranges qui grondent sous les côtes cachées. Paralysé dans cette pseudo lévitation qui condamne le poids d'une mémoire en réalité trop chargée – quoi qu'il puisse en dire, quelques soient les mensonges qu'il n'a cessé de se répéter. Il n'a jamais cessé de se mentir, parce qu'il espérait se protéger des affres qui flamboient désormais. Celles qui font résonner ces nouvelles syllabes, ces dires qu'il voudrait le voir accepter, la peur qu'il aurait à abandonner. Comment le pourrait-il, tout ce qu'il finit par aimer ne fait que s'effriter. Il est porteur de la folie, il insuffle le chaos. Il est rejeton d'une mort tant de fois esquivée, lui qui croit encore pouvoir réellement la dompter. S'il savait. La chance peut être coriace et déterminée à rester, elle finit tôt ou tard par s'évanouir, à bout de force, la jauge d'endurance vidée par celui qui l'a trop usé. Isaac Wrynn et ses instabilités. Isaac Wrynn qu'on essaie de raisonner ; il en a baissé les traits, il a fuit ce regard perçant qui parvient à le déstabiliser. L'assurance est écrasée. Il aurait voulu y croire, corrosif qu'il se sait être quand, parfois, la clarté touche ceux qui ont à le côtoyer. Il aurait voulu y croire, mais s'il ne dit rien, c'est seulement pour épargner une lutte à celui chez qui il s'est réfugié. Lui dont le discours persiste, lui dont les mots réchauffent. Hazel qui tente jusqu'à y déposer son cœur, jusqu'à insister sur ces dires devenus sa vérité, sa vision des choses – d'un avenir qui se trouve déjà à leur portée. Tout est là, seule l'annonce manque à l'édifice pour lui offrir cette enseigne imaginée. Mais il est homme de faits quand les sentiments sont concernés, lui qu'on appelle homme de lettres pour tout ce qu'il peut savoir, pour tout ce qu'il peut écrire – que ses œuvres soient critiquées ou non, incomprises ou bien analysées. C'est une toute autre image qu'il offre, c'est la réalité qu'il dévoile. L'homme derrière le masque. Les épaules fracassées sous la cape.

Et il n'a fait qu'acquiescer, la gorge encore nouée de tout ce qu'il ne peut réprimer.

Il y a ce flottement, comme une petite pause dans tout ce qui s'est installé. Il y a cette légère brume sur l'esprit, un brouillard léger sur les pensées. Ailleurs et partout, ailleurs et nulle part ; les sens embrasés autant qu'étouffés ; il s'est avancé vers cette tornade de paradoxes, vers cet ouragan d'incertains. Il s'enfonce là où les pieds craignaient d'aller, parce qu'il s'y sent attiré – captivé. « Ok. » Résigné, sans animosité. Rien que cette acceptation pour tout oser, pour quérir les sentiers voilés qui se distinguaient. Une autre boucle dans laquelle se coincer, un autre cycle dans lequel se précipiter. Une autre vie, pleine et entière, teintée de lueurs et d'obscurité. « You're right... » Il a raison, sur bien des points. Il a raison sur ce qui peut le concerner, il est assez grand pour se défaire des chaînes empoisonnées si elles se mettent à trop l'esquinter. Il en a soupiré, sans mauvaises intentions, expirant seulement cette étrange pression qui s'immisce encore, qui tente son apogée sur l'âme tremblante et épuisée. Un filet d'air maigre avant que le regard ne se relève, avant que les traits ne soient croisés – là, cette candeur qui en émane pour poison auquel s'aliéner. « So... What's now ? » Parce qu'ils n'ont pas bougé, parce qu'on est pas encore venu le récupérer. Parce qu'il y a toujours cette espèce de flottement qui persiste, qui suppose un univers parallèle entre ces murs sécuritaires et éloignés. Loin de ses habitudes, loin de tout ce qu'il a toujours posséder. Il est un autre quand cette présence se tient à ses côtés. Il est celui qu'il aurait dû être si la démence ne s'était pas ainsi mise à festoyer des songes emmêlés. « I mean... what do you want exactly ? What do I need to do ? » Il fait fragile et vulnérable. Il fait penaud, lui qu'on imagine grandiose et intenable. Il fait petit garçon timide, en vérité, les émotions de plus en plus visibles comme le néant semble se dissiper. L'alcool ingéré devenu anesthésiant autant que courage pour un instant déterminé.                                     









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Hazel Monroe
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▬ Lun 8 Mai - 14:53 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Tu perds l'ancrage dans son regard quand il détourne les yeux. C'est compliqué.. Tu abordes un sujet délicat, t'en as bien conscience. T'aurais peut-être repoussé encore ou trouvé encore des excuses si t'avais pas été aidé par l'alcool ou ce que t'as fumé. Ou peut-être pas. Est-ce que t'aurais eu cette poussée de courage sinon ? Peut-être, dans un de tes instants d'impulsivité de folie. Le fait est que tu lui as un peu imposé la discussion au final et tu te demandes si ça le met pas un peu mal à l'aise, mine de rien. Même si... certains de ses gestes laissent penser le contraire. Isaac reste assez indéchiffrable finalement. T'aimerais tellement pouvoir voir tout ce qu'il se passe dans sa tête à cet instant « Ok. » Ok ? Okay quoi ? Tu t'interroges quelques secondes mais en fait ça ne semble pas être réponse. Plutôt une façon de.. se lancer ? De capituler ? Pour s'exprimer en tout cas, après ce silence qui s'est installé « You're right... » tes lèvres se décollent et tes sourcils froncés par la préoccupation, se détendent. T'es presque un peu surpris en fait. Même en même temps tu ne sais pas vraiment à quoi t'attendre. Il relève enfin les yeux et ton regard s'adoucis encore un peu plus. Tu l'as vu dans bien des états, Isaac, et pourtant t'as encore l'impression de le découvrir différemment. Comme quoi t'es encore loin d'avoir tout vu de lui, et ça te va. Très bien même. « So... What's now ? » ben.. pour le coup, la balle est dans son camp là. Parce que même s'il décide de ne pas prendre de décision ça voudra quand même dire que vous ne vous mettez pas ensemble. Et c'est okay. De toute façon c'est comme ça que tu l'as compris, il préfère que les choses se fassent naturellement, sans forcément en parler ou quoi. Alors et maintenant ? Peut-être que vous êtes juste censé reprendre comme si cette conversation n'avait pas existé ? Ou bien est-ce que finalement avoir admis que c'était la peur qui le bloquait en partie, a changé la donne ? « I mean... what do you want exactly ? What do I need to do ? » tu penches la tête sur le côté. Attendris. T'as vraiment pas l'habitude de le voir comme ça. Sans protection. Si proche du petit Isaac au milieu des couches de carapace. Et tu trouves ça si courageux d'oser montrer sa vulnérabilité. Parce que c'est ça non ? Il a l'air tout perdu. T'as envie de le serrer fort contre toi pour le protéger. Oh et puis zut, tu viens bel et bien refermer tes bras autour de lui, doucement, et tu cales ta joue contre son crâne. "Ce que j'veux ... Isaac.." t'as aucun droit de lui dire ce qu'il doit faire. Qui t'es pour ça ? Mais tu peux tout de même lui dire ce que t'aimerais "C'que je voudrais c'est que tu veuilles pas t'engager juste parce que moi j'le veux ça c'est certain. C'que j'voudrais aussi c'est que tu nous en prives pas parce que tu veux m'épargner.." si jamais il a envie. Si c'est la seule raison qui le bloque alors c'est vraiment dommage "Arrête de penser à moi, pour moi, je l'ai déjà fait en décidant de mettre tout sur la table là. Pense juste à toi, c'est ça que je voudrais. Que tu fasses ce que t'as envie de faire. Arrête de réfléchir, arrête de penser aux conséquences et de vouloir anticiper des incertitudes, juste.. écoute ton envie. Qu'elle aille dans mon sens ou dans n'importe quel autre sens, c'est bien ça vivre non ?" se lancer, parce que si on passe son temps à penser aux conséquences que ça pourrait éventuellement avoir, alors on saute jamais. "Toi qui aimes vivre dans le présent.." tu caresse ses bras, tu le berces presque.



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Isaac Wrynn
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ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 9 Mai - 21:49 ▬



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Un moment de latence, une symphonie bloquée. Une note qui résonne et s'étire, stridente et à la fois reposante. Le silence en accompagnement, les filets d'air en caresse éphémères. Il s'y laisse prendre, il s'y laisse envelopper ; il y a comme un soupçon de peur, comme une once de stupeur. Pris dans la tempête, en plein ouragan des songes emmêlés. Pris dans le tsunami qui engloutit l'endocarde vulnérable et dévoilé. Proie offerte que plus rien ne peut dissimuler. Les questions continuent de flotter dans l'air, elles enveloppent l'appartement – elles s'ancrent contre les murs qui encerclent les âmes destinées. Elles pulsent et s'écrasent, elles frappent et s'ancrent jusqu'à ce que le timbre ne se relève – la parole-lueur de l'homme qui se tient à ses côtés. L'étreinte qui s'appose comme une cure aux doutes qui s'amusaient à le faire trembler. Il s'y laisse prendre, il s'y laisse envelopper ; et sous les côtes, le cœur est agité qui peine à se calmer. Il y a ces sensations éveillées, la vie qui palpite dans les veines pour tout infecter. Vivant, plus que quand la mort essaie de l'embrasser. Vivant, comme si ces années d'errance n'avaient pas existé. Vivant, Isaac Wrynn, pour la première fois réellement et ce depuis longtemps. Les paupières se sont fermées, il ne fait plus qu'écouter. Il entend les suggestions, ces réclamations murmurées. Que cessent les réflexions puisque seuls les instincts ont leur place en ces lieux privilégiés ; irréels pour l'âme qui craint d'avoir à réaliser qu'elle pourrait s'y laisser berner. Les songes tremblent, craignent d'être chassés. Les pensées sont emmêlées qui disparaissent, qui se laissent bouffer. Il n'y a rien que cette chaleur, rien que cette lueur-terreur. Il n'y a plus rien si ce n'est ce chant d'antan, une litanie légère qui s'appose sur les épaules relâchées. Il n'y a plus rien si ce n'est ce vide qui ne lui paraît plus aussi effrayant que lorsque la nuit s'apposait. Il n'y a plus rien. Il n'y a qu'eux. Eux et ce présent qu'il termine d'évoquer. Eux et cet instant solitaire tandis que le monde semble s'être arrêté de tourner. Une pause dans l’éternité, un bref répit où rien n'a de conséquence, où rien n'aura d'impact. Un repos. Un repos mérité, quoi qu'on puisse en dire – lui qui n'aspirait qu'à cette sensation de potentiellement exister – avant de s'être complètement et lamentablement oublié.

Les caresses-tendresses persistent.
Et sur la peau, il y a ce frisson qui s'installe – un venin pour l'instinct.
La mélodie qui se jouait insiste.
Et derrière les prunelles, il y a cette étincelle qui s'embrase encore au contact de ses mains.

Le silence, avant le fracas du temps. Les secondes qui s'égrainent et tombent, parcelles d'infini brisé qui s'écrasent à leurs pieds. Il s'est animé, Wrynn dernier. Il s'est animé pour se défaire de l'emprise, pour davantage la magnifier. Les paumes aux jours, les lèvres aux siennes. L'élan cherché, ce souffle réclamé en un baiser. Il a cédé, suivi l'instinct premier. Il s'est abandonné, tout en parvenant brièvement à se retrouver. Au-delà des effluves d'alcool ingéré, au-delà des poisons-drogues d'ores et déjà consumés ; c'est la lucidité qui tente sa percée vers l'essence trop longtemps étouffée. Sans un mot, sans une réponse – rien que les actes pour cette fois tout amener, tout acter. Rien que cette pression pour davantage s'y accoler, rien que cette présence pour plus encore le réclamer. Lui, fontaine aux merveilles qui s'offrait au chaos qu'il peut être, qu'il a toujours été. Les contraires qui se cherchent, qui parviennent à se trouver. Il y croit, en cette simple idée ; Hazel est à ce jour tout ce qu'il ne sera jamais. Un envoyé du ciel, plus légitime que tous les fidèles que sa vie lui a fait rencontrer. Plus méritant de ce titre que tous les prêtres à qui on l'a forcé à parler dans l'espoir qu'une rédemption lui soit attribuée. Il s'en remet au péché, Isaac, parce qu'il lui semble si doux malgré les flammes que beaucoup peuvent y imaginer. Il s'en remet au péché, Wrynn déshérité, parce que l'endocarde réclame cette présence qu'il était venu déranger. L'explosion des sens, cette passion retrouvée en étendard aux pulpeuses qu'il a trouvé, au baiser qu'il refuse encore de rompre comme il peut si aisément s'y ensorceler.                                      









ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
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▬ Jeu 11 Mai - 0:01 ▬


✻✻✻
(( lighter than air ))
w/ ›› @Isaac Wrynn
Plus à nu que quand t'es dépourvu de tout vêtement. Tu t'es totalement déshabillé pour lui confier tes sentiments mais aussi tes incertitudes sur l'idée de les lui avouer. Mais tu l'as fait. Et dénué de toute protection c'est aussi comme ça que tu reçois ses confessions. Sans barrière. Directement droit dans le cœur. Intense. T'aimerais qu'il puisse se libérer de ses peurs pour simplement s'écouter. Mais c'est probablement impossible de totalement s'en libérer. Même chez toi, elles sont toujours la. Mais tu t'es juste décidé à faire avec, à les voir mais ne pas les écouter. C'est sûrement à la fois la choses la plus inconsciente et la plus libératrice. T'es prêt à te lancer, prêt à tout tenter peu importe la finalité. Le risque, t'es prêt à le prendre. Au final ça te caractérise assez bien. Jusque la ça se vérifiait à tout ce que t'as pu faire mais pas forcément au niveau relationnel. T'as pas eu beaucoup d'histoires d'amour faut dire. Mais t'es déjà tombé amoureux. Et c'est ce qui te permet de reconnaitre les sentiments qui te traversent. Et sans que t'y attende il semble lâcher prise. Légèrement surpris tu te détends rapidement quand ses lèvres viennent rejoindre les siennes. Tes bras l’enlacent. Le serrent contre toi. Tu le ressens comme de la magie dans tes veines ce baiser. Ses lèvres qui te paraissent si douces. Ses lèvres qui s'attardent autour que les tiennes. Tu remontes une main dans ses cheveux, soupirant ton aise, ton nez caressant sa joue. Le corps électrisé par chaque contact physique. L'esprit envouté, embourbé dans cette.. cette.. cette joie ? Oui c'est bien ça. C'est de la joie qu'il te procure la. T'as l'impression que toutes tes inquiétudes d'envolent pour ne laisser place qu'à une sensation de plaisir. Un sentiment de bien-être. Heureux d'avoir osé tout dire. Heureux qu'il t'embrasse alors qu'il aurait pu te fuir. Quand tes lèvres se détachent des siennes tu poses ton front contre le sien, gardant les yeux fermés quelques secondes. Profitant encore un peu de cet instant. Ne voulant pas l'abréger trop vite. Après tout, vous n'êtes pas pressés si ? tes doigts caressent doucement sa nuque, en douceur. Tu rouvres enfin les yeux pour le regarder et tes lèvres s'étirent de plus en plus tant dis que tes yeux se plissent sous ton sourire. "J'avoue que moi aussi j'en avais très envie de ça" Tu l'observes pendant quelques secondes, souriant, comme un arrêt dans le temps. Et finalement tu te baisses un peu pour resserrer tes bras sous ses fesses avant de te redresser, le décollant du sol. Juste le temps de vous laisser tomber sur le côté, sur le lit, dans un rire limite de gamin. Sur le flanc, tu le relâches et tu te hisses à son niveau "Est ce que ça veut dire qu'on saute ensemble ?" un saut dans le vide, dans l'inconnu, dans l'incertitude, mais ensemble. C'est seulement ce dernier point qui est nouveau pour vous non ?



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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