sanctuaire : Southwest. Un petit appartement de trois pièces bien entretenu et décoré avec un certain goût épuré. La propreté est de mise dans ce lieu sacré et affectionné.
ombres et névroses : Le corps, ce sanctuaire béni, est accentué par les cicatrices du passé et du présent. Les traumatismes s’effacent tandis que les marques persistent. L’encre noire effleure les courbes de cette chair irlandaise. L’esprit est sain.
Comme un écho assourdissant, il sent le poids sur le cœur de James retomber petit à petit. Du moins, c’est la sensation qui habite Charlie. Peut-être avait-il besoin de finalement laisser les mots sortir de sa bouche ? D’y réfléchir. De penser au fait que tout n’est pas si terrible. Que quelque part, la vie vaut d’être vécu sans remords ni regrets. Leur discussion n’en est pas encore là, il y a encore du chemin à parcourir, mais ils sont sur la bonne voie. Le jeune médecin, dans son passé, s’est enchaîné à des principes destructeurs. Suivre la ligne, ne pas déroger des ordres donnés, respecter la hiérarchie. Aujourd’hui, il n’est plus sûr de tout ça. Il ne possède pas un esprit de rébellion, mais ses pensées sont bien trop éclairées pour se soumettre totalement à l’autorité implantée.
À ce moment précis, il réfléchit au fait qu’il ne veut pas passer à côté de sa vie. Son père l’a fait, sa mère l’a fait, son oncle l’a fait. Piégés au sein de cette conformité installée et vénérée, ils se sont perdus et pliés à des principes étouffants. Il ne peut les aider, c’est bien trop tard, mais il a le devoir d’essayer avec James. S’il peut lui apporter de la paix dans son âme, il aura au moins réussi quelque chose dans cette vie éreintante. Si Lindley préfère garder les personnes loin de lui, il s’agit bien du contraire pour Charlie. Garde tes amis proches et tes ennemis encore plus proches. Une phrase qu’il n’avait pas compris en grandissant qui a fini par prendre tout son sens par la suite. Sauf qu’il l’a adapté avec le temps. Pour lui, il est bien plus important de garder un œil sur les personnes aimées. Il sait déjà de quoi ses ennemis sont capables. « Tu n’es pas un connard pour moi. Tu ne l’as jamais été. »
On a beau le repousser, le blesser, lui briser les ailes, Charlie n’a pas pour habitude d’abandonner. Il le sait que la vie est compliquée. À chacun ses blessures et passé qu’il souhaite oublier. Mais il n’est pas prêt à fuir le regard de ceux qui lui crachent des atrocités au visage. « Tu ne m’as jamais dit que je devais te laisser en paix. Alors, je ne l’ai pas fait. Vouloir garder les gens éloignés pour leur bien, ça ne marche pas avec moi. »
Et il sent qu’il commence doucement à percer la carapace de James. La peur. Elle est présente chez tous, bien cacher chez certains, elle finit tout de même par prendre le contrôle. Il le sait. Il le vit au quotidien. Il a encore des efforts à faire là-dessus, mais ça ne l’empêche pas de vouloir aider les autres avec la leur. Il serait probablement judicieux qu’il prenne ses propres conseils au sérieux. « On a tous peur de quelque chose, James. La comprendre, cette peur, t’aidera à mieux la supporter. Ça ne fait pas de toi une personne moins forte ou stupide. Tout le monde a besoin d’un coup de pouce dans la vie. »
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Re•ve•nant
James Lindley
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, dans une maison
ombres et névroses : 1,86 m • 90 kg • Cicatrices sur le corps, dû à différentes blessures de combats • Tatouages • alcoolique • fumeur • consommateur de coke • le sexe est un bon défouloir • vulgaire, grossier • Il aime la moto, assez que pour en conduire une. • Il a une voiture, qu’il retape tout seul • Violent, colérique. On peut le définir comme quelqu’un de fou quand il se bat. • ses proches sont considérés comme quelque chose qui lui appartient, on ne les touche pas. • il a un humour particulier • les Crows sont sa famille, la seule qu’il accepte et qu’il a choisit • il aime la viande, saignante. • il fait de la boxe, et du sport en général pour se maintenir en forme
cicatrices : 239
crédits : Avatar: Titi.art • Signature: Ice&Fire
⚖
▬ Mar 30 Jan 2024 - 12:53 ▬
Okay Princess,
what now ?
take the mask off when you speak to me • ft. @Charlie Dacre
Il était bien difficile pour James de devoir accepter tout ce qu’il pouvait ressentir, en bon, comme en mauvais. Il était un homme rongé par la culpabilité et la colère. C’était sûrement l’une des raisons pour laquelle il prenait plaisir à cogner l’ennemi, parce que ça l’aidait un peu à extérioriser. Mais rien ne l’aidait à aller vraiment mieux. Il se disait bien trop différent et dangereux pour qu’on puisse réellement se risquer à se briser les ailes à ces côtés. Et pourtant, s’il avait envie de rester seul, qu’il en avait l’habitude, inconsciemment, il se laissait être entouré par des gens de confiance. Finalement, il se faisait avoir à son propre jeu et il avait du mal à savoir comment il devait réagir.
James était d’une complexité sans nom, et lui-même ne savait pas ce qu’il devait faire par moment. Les pupilles bleus du ténébreux ne quittaient pas le regard de Charlie, avant de se racler la gorge et de baisser un peu la tête. Il était censé faire quoi maintenant ? Allez savoir. C’était encore plus difficile qu’il ne le pensait et s’il avait envie d’éloigner tout le monde dans ce genre de moment. Quelque chose au fond de lui l’en empêchait. “Tu es une vraie tête de mule quand tu t’y met, Charlie.” Et pas qu’un peu. Peu importe si James se comporte mal, c’est idiot de médecin restait dans les parages. C’était tout à son honneur, bizarrement, Lindley n’arrivait pas à lui en vouloir pour ça et dans le fond, il appréciait le fait de savoir qu’il n’était jamais très loin.
Le ténébreux laissait échappé un mince soupire d’entre ses lèvres, passant une main sur son visage, massant un peu ces tempes. L’alcool ne faisait jamais bon ménage, encore moins quand il semblait particulièrement se calmer et que la fatigue lui foutait un bon coup de poêlon dans la tronche. Il était quelle heure ? Il n’en avait aucune idée. Mais il avait la sensation qu’il pourrait s’écrouler en une fraction de seconde et il ne se retenait pas pour aller s’allonger dans le canapé en croissant un bras derrière sa tête. “Je ne me sens pas stupide où moins fort. J’me sens littéralement con ouai.” Parce que c’était inhabituelle pour le quarantenaire qu’il était. “D’accord, Princesse. Tu comptes faire quoi maintenant ?”
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;; Handsome devil †
i'm a gun, won't you shoot me off? trigger finger will, 'til i get my happy pill. idle hands are the devils best friend
James talk in #75465b
Charlie Dacre
saint luc
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sanctuaire : Southwest. Un petit appartement de trois pièces bien entretenu et décoré avec un certain goût épuré. La propreté est de mise dans ce lieu sacré et affectionné.
ombres et névroses : Le corps, ce sanctuaire béni, est accentué par les cicatrices du passé et du présent. Les traumatismes s’effacent tandis que les marques persistent. L’encre noire effleure les courbes de cette chair irlandaise. L’esprit est sain.
Est-ce qu’il rêvait ? Il observe le bougre s’allonger allègrement dans son canapé sans la moindre gêne. Il a beau se lamenter, geindre, il n'oublie pas de se mettre à l’aise, peu importe les circonstances. Il ne lui en veut pas vraiment, la nuit a dû être longue pour Lindley. Maintenant que sa colère est apaisée, que l’alcool continue à lui monter au cerveau et que le mal de crâne s’installe progressivement, Charlie peut mettre de côté une potentielle conversation sérieuse avec l’idiot. Mais, il ne veut pas que James se sente trop confortable non plus. Il se dirige vers lui, en soufflant, et prends le temps de retirer les chaussures, qui ont dû traîner on-ne-sait-où, pour ensuite les ranger. Il le regarde en fronçant les sourcils et en le pointant du doigt. Il se retient, tout de même, de le sermonner.
D’accord, Princesse. Il l’observe quelques instants. Il ne sait pas trop comment réagir face à ce nouveau surnom. Dick ou Doc, c’était, certes, banal, mais princesse est à un niveau complètement différent. Il esquisse quand même un sourire. Il ne sait pas si ce mot est largement approprié sachant que James est affalé sur le fauteuil telle la belle au bois dormant, en attente dont on ne sait trop quoi. Parce qu’en plus, Charlie, doit lui mâcher le travail ? Toutefois, l’idiot soulève une intéressante question. Et maintenant ? En réalité, il ne sait pas trop non plus. En attendant, tout en réfléchissant aux paroles de Lindley, il sort une boîte d’aspirine du placard de la cuisine. Il la dépose sur le plan de travail. Il verse de l’eau dans un verre et le positionne à côté.
Il finit par reporter son attention sur James ou du moins sur la loque humaine qui s’est écrasée sur son canapé. Il aurait bien besoin de se reposer. Ça ne l'étonnerait pas si ce dernier se met à ronfler dans les prochaines minutes.
« Ce que je compte faire ? Manger du pain, peut-être avec du beurre et un peu de miel, puis me changer et aller soigner des gens ! »
Il ne cache pas son sourire et son sarcasme. Non, il ne compte pas offrir cette satisfaction à Lindley. La satisfaction de lui donner ce qu’il souhaite sur un plateau d’argent. Il y a des choses sur lesquelles il faut qu’il travaille, notamment la communication, et sur lesquelles il faut qu’il réfléchisse. Savoir ce qu’il veut, il doit le découvrir tout seul. Si Charlie peut l’aider dans ses choix, il se fera un plaisir de le guider, mais pour le reste, il ne peut décider pour lui. La vie n’est pas un jeu facile et il ne compte pas la lui simplifier.
« Prends une aspirine et arrête de boire autant. Tu penses que je suis têtu ? T’as encore rien vu ! »
Et c'est une promesse parce que Lindley est désormais coincé avec lui.
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James Lindley
Martyr
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sanctuaire : Southwest, dans une maison
ombres et névroses : 1,86 m • 90 kg • Cicatrices sur le corps, dû à différentes blessures de combats • Tatouages • alcoolique • fumeur • consommateur de coke • le sexe est un bon défouloir • vulgaire, grossier • Il aime la moto, assez que pour en conduire une. • Il a une voiture, qu’il retape tout seul • Violent, colérique. On peut le définir comme quelqu’un de fou quand il se bat. • ses proches sont considérés comme quelque chose qui lui appartient, on ne les touche pas. • il a un humour particulier • les Crows sont sa famille, la seule qu’il accepte et qu’il a choisit • il aime la viande, saignante. • il fait de la boxe, et du sport en général pour se maintenir en forme
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crédits : Avatar: Titi.art • Signature: Ice&Fire
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▬ Sam 10 Fév 2024 - 21:02 ▬
Okay Princess,
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Wait a minute. Est-ce que cela voulait dire qu’il n’allait pas aller dormir ? James s’en voulait encore plus de l’avoir réveillé, de lui avoir volé des heures de sommeil et il s’attendait à ce que le médecin finisse complètement crevé quand il aurait fini sa tournée de patient. James soupirait, passant une main sur son visage. Mais quel idiot. Mais quel genre de con était-il hein ? Un bon gros débile. Sans aucun doute. Mais il ne disait rien, Lindley. Il se contentait de ronchonner. Jusqu’à la suite… Merde qu’est-ce qu’il faisait ? Le ténébreux observait Charlie faire son petit manège, constatant le verre d’eau et les aspirines qu’il lui ramenait, en clignant des yeux. S’il ne disait rien, forcément, le brun le trouva soudainement adorable. Non pas qu’il ne l’était pas d’habitude, mais là, c’était un tout autre niveau et il se mettait à grogner, encore plus face à ces paroles.
L’alcool, un sujet bien compliqué qu’il préférait éviter. Il savait. Il ne faisait aucun déni, James avait conscience de son alcoolisme et ces diverses addictions. Mais ce n’était pas aussi simple d’arrêter où de calmer les choses, non ? Est-ce qu’il arriverait à faire des efforts ? Allez savoir. Peut-être qu’il commençait à réfléchir à certaines choses, bien qu’il tentât de calmer son esprit face à ces multitudes de questions intérieures. Lindley roulait des yeux, un grognement s’échappant de sa gorge, avant qu’il finisse par se retourner et croiser les bras sur son torse. “On verra, je ne peux rien te promettre maintenant. Commence part ne pas rentrer trop tard après ta visite à tes patients, pour te reposer. T’as besoin de dormir.” Et il se tût, Lindley. Après ces quelques mots.
Il ne savait pas si ce qu’il disait allait faire en sorte que Charlie prenne le temps de se reposer assez vite. Parce que le brun venait de lui foirer sa nuit avec tellement de facilité que ça le rendait soudainement ronchon. “Si tu ne rentres pas tard, tu auras une séance de câlin.” Mais c’est qu’il faisait l’effort le bougre. Même avec sa tête de grognon. Mais ce n’était pas forcément étonnant venait du brun hein ? Il avait toujours une tête d’ours ronchon.
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James talk in #75465b
Charlie Dacre
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest. Un petit appartement de trois pièces bien entretenu et décoré avec un certain goût épuré. La propreté est de mise dans ce lieu sacré et affectionné.
ombres et névroses : Le corps, ce sanctuaire béni, est accentué par les cicatrices du passé et du présent. Les traumatismes s’effacent tandis que les marques persistent. L’encre noire effleure les courbes de cette chair irlandaise. L’esprit est sain.
Charlie ne s’attend pas à ce que James change du jour au lendemain, après tout, les habitudes sont tenaces. Il en sait quelque chose. Pas besoin d’alcool, de drogue ou des cigarettes pour avoir une addiction. Il en est à un tout autre niveau. Ses remords rongent les recoins étroits de son esprit. Il a beau se persuader qu’il souffrirait bien moins sans la voix dans sa tête, il ne peut la rendre silencieuse. Elle est là pour rester, malheureusement. Il ne peut s’empêcher de s’esclaffer aux paroles du bougre. Se reposer ? Un concept qu’il lui est largement étranger et qui n’est pas prêt à devenir familier. James ne l’avait pas réveillé, en soi, il était toujours éveillé. Mais il se garde de le lui dire. Il fallait bien que Lindley ressente un brin de regret face à son comportement de taureau, non ? Il lui esquisse tout de même un sourire alors qu’il déguste la tranche de pain.
« Tu sais, je ne choisis pas si je rentre tard ou non, apparemment, je suis indispensable. »
...Pour les vieilles personnes. Encore une fois, pensée qu’il garde pour lui-même. Mais James touche un point sans réellement le savoir. Ça fait bien des années que Charlie ne s’est pas reposé. Mais avait-il le choix ? il est médecin et, en même-temps, il soigne les crows. Dieu sait que cette race de volatiles a besoin de points de suture. Le buffle en est la preuve vivante.
« Tu me chanteras une comptine. Peut-être que je rattraperais mieux mes heures de sommeil. »
Il abandonne le comptoir de la cuisine, jetant un dernier regard à James avant de s’enfoncer dans son antre. Il devait mettre de côté Charlie et s’habiller de son costume de professionnel. Façade. Mais il fallait ça. Pas le choix. Personne d’autre pour faire le travail à sa place.
« Je ne rentrerais pas tard. Promis. »
La promesse qui s’échappe des lèvres. Mot qu’il s’est juré de ne plus prononcer.
