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roma, urbs amantium
CODAGE PAR TETRADKE

once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

C'est le cœur qui s'exprime, les sentiments qui braillent. C'est l'être dans son entièreté qui se révèle, l'euphorie grisant les songes, tirant les traits. Il s'en abreuve, de cette sensation improbable qui prend ses droits, qui dépose son étendard. Une parcelle d'un ailleurs, la caresse du bonheur. À en frissonner, à croire y perdre pied. Il s'abandonne à tout ce que celui-là est à même de lui insuffler ; la vie, pure et dure, aussi violente que les drogues qui saccagent l'être. La vie, dans son ballet incessant, cet autre qu'il orchestre et qu'il magnifie des plaintes saccadées. La vie telle qu'elle devrait être, loin de tout ce qu'il a d'ores et déjà pu expérimenter. L'âme est conscience, le cœur en pâmoison. La raison flamboie sous tout ce que mémoire sera en mesure de chérir, des instants privilégiés. Et dans l'espace qui suinte la tension douce qu'ils propagent, les mots résonnent en symphonie singulière. Une ode à tout ce qu'ils peuvent construire, l'ère d'un ensemble qu'ils n'ont pas pleinement appréhender – la cage adorée dans laquelle ils s'enferment pour prospérer. Encore un peu exister. Soleil devient regard, chaleur devient proximité. Il le laisse danser, Isaac, à mémoriser chaque mouvement, chaque perfection dans des réflexes maladroits et instinctifs. Les paumes sur les hanches, les phalanges qui tentent cet autre plaisir. Le souffle court, la trachée serrée. L'ailleurs dans l'esprit, la brume qui s'empare de tout ce qu'il aurait pu ruminer. Il n'y a plus qu'eux deux, comme il s’évertuait à le souffler. Il n'y a plus qu'eux deux, la nécessité dans ce besoin d'encore se trouver. Mieux s'apprendre, mieux se découvrir – complètement se connaître, sans jamais pour autant se lasser. Ce sont ses propres mots qu'il vient chanter, l'adoré. Ce sont ses propres mots qui en viennent à faire battre davantage l'endocarde qui s'essouffle, qui s'embrase jusqu'à devenir brasier. Conquis, acquis à cette nouvelle lubie ; les pas exacerbés, cette proximité plus qu'accentuée. Il s'emporte jusqu'à y déceler ce plaisir qui scintille, une étoile dans les prunelles croisées. Puis la supplique qu'il lui offre, cette prière salace dans la réclamation confiée. Il s'est laissé prendre par le besoin, Wrynn déshérité. Il s'y consume tout entier, jusqu'à l'accompagner. Là où le temps n'est plus qu'illusion, là où toutes les règles ne sont plus que mensonges. Là où ils deviennent seigneurs, lords d'un empire de mots et de fumées, d'envies et de volonté. Il l'a enserré, pris d'un instinct possessif, comme par crainte que tout ne soit qu'un rêve – un mirage de l'esprit dans l'oppression des substances. Il l'a enserré, Isaac, à écouter le souffle s'éteindre et le cœur palpiter ; à en soupirer à son tour, cherchant cet air que les poumons avaient oublié d'inspirer. « How... How are you doing this ? »

Il a laissé le silence prendre ses aises, l'euphorie s'apaiser.
Il y a cette accalmie qui s'impose.

La pulpe des doigts s'égare encore sur les chairs à portée, l'interrogation virevolte – quémande une réponse qu'on ne peut encore lui donner. Parce qu'il n'a rien expliqué, il a seulement laissé les songes se démarquer. C'est une courbe légère sur les pulpeuses qui s'ancre, un sourire qu'il n'a pas à forcer. « Making me feel so alive, I mean. » Il cherche à comprendre, ça en devient une obsession. Ils ont été nombreux à tenter d'éveiller une parcelle d'humanité véritable sous la carcasse qui s'automatisait. Ils sont été nombreux, encore, à croire être à même de lui apporter une rédemption, sans jamais y parvenir pour autant. Lui y parvient sans tant chercher à l'orchestrer. Lui y parvient, Hazel. Il réussit là où tant ont échoué. Il lui rappelle qu'il n'est pas vide, mais bien plein à craquer. Enveloppé de sentiments, d'émotions, d'un tout qui se propage dans ce répit qu'ils en sont à s'offrir. « I wish I could tell you everything you make me feel since the first time. I think that... you're able to open ma mind, y'know what I mean ? I've throught I knew everything but I've so much to learn from you. » Vérité qu'il en vient à confier, plus difficile à concéder que tout ce qu'il aurait eu à avouer. Mais il l'ose, cette véracité dans ses propos – comme dans l'espoir qu'il puisse en mesurer l'importance, ce lien plus accentué que tout ce qui pourrait être démontré. C'est plus profond, bien plus enfoncé en lui ; comme une lame sanguinaire, mais à la fois également plus salvatrice que jamais.

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ambrosia

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(( Roma, urbs amantium ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

Issac est si différent de tous les hommes que t'as pu fréquenter avant. C'est probablement celui qu'est le plus proche de toi dans votre côté expatrié de la norme. Tu te sens spirituellement connecté à lui. C'est devenu une évidence pour toi. Un peu comme ta connexion avec Leaf avait été immédiate et si spéciale. Bien que différente de celle que t'as avec Isaac. Isaac qui te fait prendre feu en cet instant. Si ça fait des mois que tu n'as pas fait l'amour, t'en as pas pour autant oublié la sensation que ça faisait. Et celle-ci est différente. Parce que c'est lui et pas n'importe quel mec avec qui t'as bien accroché. Parce que c'est lui c'est plus intense. Pouvoir voir le plaisir que tu lui procures à travers les traits de son visage... les sons qui lui échappent pour venir faire vibrer tes tympans... tout ça associé aux frémissements que ses mains sur ta peau te procurent et à son sexe qui creuse ton plaisir directement en toi.. c'est indescriptible. Quand tu jouis t'as réellement la sensation d'explosion en toi. Un feu d'artifice. Te vidant de toute énergie alors qu'il arrive aussi à l'apogée de son plaisir. Tu peux me sentir, crispé sous ton corps. Chaque musclé bandé avant qu'il ne se relâche. T'as une certaine fierté de savoir que t'as pu l'amener jusque-là alors qu'il était un peu peureux de cette nouvelle expérience. T'es ravis. Satisfait et ça peut se voir à ton sourire qui ne veut pas décrocher ton visage. Tu fermes les yeux en sentant ses bras t'enlacer. Apaisé. « How... How are you doing this ? » tu rouvres tes yeux plus souriants encore. T'embrasses son épaule. T'as rien fait tout seul, vous êtes deux. Sans lui ça n'aurait jamais fonctionné et t'aurais pas fini dans les étoiles. Tes paupières s'alourdissent à nouveau quand les doigts du poète retracent les courbes de ta peau, provoquant de multiples petits frissons si agréables... « Making me feel so alive, I mean. » tu relèves la tête, ton visage au-dessus du sien pour pouvoir capter ses prunelles océaniques. Touché en plein cœur. Le sourire s'est effacé. Pas parce que tu es moins heureux, simplement... tu ne saurais même pas poser de mot dessus. Il ne se rend peut-être pas compte d'à quel point ses mots peuvent résonner fort en toi. C'est puissant, loin d'être anodin. Sûrement que cette libération d'hormone que vous venez de vivre joue, mais t'en as limite les larmes aux yeux. Ouais, t'es peut-être un peu sensible comme garçon. Mais c'est si beau d'entendre une telle déclaration sortir d'entre les lèvres de l'homme que t'aimes. Et il ne s'arrête pas la « I wish I could tell you everything you make me feel since the first time. I think that... you're able to open ma mind, y'know what I mean ? I've throught I knew everything but I've so much to learn from you. » t'en as les pommettes qui s'empourprent sous de tels compliments. Tes doigts caressent doucement sa joue "Ça serait si triste de tout savoir... j'ai envie de toujours pouvoir en apprendre plus de toi, comme aujourd'hui, avec ce que tu me dis la.." ton front vient se poser contre le sien "Ouvrir ton esprit wahou..." il réapparait ce sourire qui te fait plisser les yeux sans que tu ne les détaches des siens pour autant "Tu m'as réanimé, m'a fait revivre. T'as pas fait que me faire sortir du fond du trou dans lequel j'étais, tu m'as aussi réparé les ailes pour que j'puisse m'envoler à nouveau" parce que tu ne sais vivre sans être perché, décollé du sol et de sa dure réalité "Sans toi tu ne te sentirais pas comme ça aujourd'hui" ouais, c'est pas juste toi. C'est vous deux. Pas l'un sans l'autre. "Et moi non plus" tu viens tendrement embrasser ses lèvres "Mais tu peux pas savoir comme j'suis soulagé de voir que t'as aimé" un petit rire t'échappe. C'est vrai, pour la première fois ensemble en sachant que ça n'était pas un contact qu'il avait recherché, y'avait forcément cette petite appréhension.

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The Show Must Go On

Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. • sheepirl.

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Candeur s'ancre, subsiste. Candeur prend ses aises, jusqu'à tout surplomber. L'air devient léger, les poumons se creusent d'un besoin nouveau, il cherche ce parfum pour davantage s'y enivrer. Il cherche ce contact, encore et encore pour parfaire ce soupçon de réalité. Grandeur des temps, l'orgasme et l'extase jusqu'au tableau que les prunelles parviennent à contempler : l'homme qui se tient à sa portée, l'espèce d'ange que le Seigneur s'est risqué à lui dévoiler. Il veut tout quérir, tout prendre et ne plus rien laisser. Il veut revendiquer cette place dans cet autre monde qu'ils sont à fabriquer – il veut être celui qui baigne dans cette clarté, dans cette magnificence improbable qui éveille des sentiments étouffés. Il vit, Isaac, il a cette sensation de nouveauté. Routine fracassée, l'engrenage qu'on dérange d'un grain de sable échappé – le sablier retourné ; c'est une nouvelle symphonie qui fredonne son sort dans l'esprit troublé. Et ses propres mots résonnent encore, des prières pour lesquelles il quémande des réponses. Comment, par quel miracle. Comment un être peut-il parvenir à autant le toucher, autant l'animer. Comment les chairs peuvent-elles se mettre à brûler avec autant de férocité quand il se pensait spectre et immuable ; défait de toute vitalité. Une ombre qui errait, désormais un homme qui tente de se retrouver. Ses paroles traînent encore jusqu'à les couver – il y a ce sourire qui éclaire plus que de raison les alentours qu'il n'a plus observé. Captivé, Wrynn dernier, éprit de ce qu'il croit percevoir dans l'ambre de ces deux iris. Des constellations plus grandes que celles d'ores et déjà observées, des profondeurs plus douces que tout ce que ses rêves avaient à revendiquer. Il lui dévoile ce que le voile de l'ignorance dissimulait – la plénitude même, accentuée, si ce n'est pas parfaite en vérité. Il laisse cet autre lui prendre tout ce qu'il possède, pour peu qu'il lui offre encore ce soupçon de vie dont il a tant manqué. La courbe aux pulpeuses provoque la sienne, il dessine sur les traits cette sérénité qu'on lui pensait définitivement arrachée. Il lui arrache ces nouveaux frissons, Hazel, rien que par ces contacts, cette bienveillance qui continue de les enlacer. Puis la voix, puis les mots. Les battements de l'endocarde qui s'emballe, la raison qui tente de tout écouter, la conscience pourtant encore ensuquée. Happé, Isaac, quoi que de moitié en désaccord avec ce qu'il commence à réciter. Il voudrait tout savoir, Wrynn déshérité, rien que pour prévoir l'avenir – ne pas avoir à subir les hasards tortionnaires qui auraient encore à tout lui enlever. Il voudrait tout savoir, Isaac, rien que pour être certain que cette espèce de rêve n'ait pas à se terminer. Jamais. Mais à défaut de savoir, il tend l'oreille pour écouter – pour se bercer aux mélodies qui lui sont concédées. Confidences offertes du bout des lèvres, comme un secret à préserver. Réanimer : un terme qui marque puisqu'il aurait pu à son tour l'user. Réanimer ; il s'était enfoncé dans ses ténèbres avec trop d'enclin pour prendre conscience de la lente et triste mort qu'il s'infligeait. Celle dont il l'a sauvé, lui qui persiste à lui rester. L'étreinte resserrée. Puis le rire, alors. Cette douce petite note qui brave la trachée sous ce qu'il suppose, ce qu'il peut largement affirmer. « It's not that I liked it, Haz. I don't like those kind of things, I've no interest in it but I love you and it's not the same. Y'know what I mean ? » Le beau parleur, le romancier. L'homme qui maîtrise les mots, mais qui peine ici à s'exprimer. Non, loin d'être friand des quelconques marques d'intimité, c'est avant tout lui qu'il a aimé et qu'il aime, prêt presque à s'en damner. Il est un mystère, Hazel, autant qu'une pleine et entière vérité – l'évidence même de cette destinée qu'il refusait d'observer. Jusqu'alors, jusqu'en cet instant précis. Les lèvres qui cherchent les siennes, le baiser réclamé. « It's you that I love and I'll love everything about and with you. » Tout en ce qui le concerne et avec lui ; parce qu'il est un monde entier, à part entière, et qu'il veut pouvoir s'y installer. L'air y est plus libre, les vices endormis. Vitalité serpente en cure sous les veines malmenées – il l'a réanimé. « But... don't you think I'll forget the bullshit that asshole was writing 'bout this place, alright ? I need to save people from that kind of... morons. Maybe I could write something about you, by the way. About how you help me in this glorious quest God himself gave me. » Il hausse les épaules, propose, sait qu'il part peut-être trop loin dans ce qu'il prononce ; mais il tient le regard, Wrynn, parce qu'il est certain que celui-là parviendra à saisir ce qui se cache entre ses lignes. Les faits, ses pensées – il est celui qui, désormais, lui procure cette sensation de stabilité.

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w/ ›› @Isaac Wrynn

D'au-dessus de lui tu bascules à côté. Sur le flan. Tête calée contre l'oreiller, ton regard se perd sur les courbes de son visage, finissant toujours et inévitablement sa course au fond de ses yeux. Ces mois d'attente valaient le coup. Ça délie aussi vos langues. Pas que vous ayez un jour été avare de mots l'un comme l'autre mais il y a encore des choses que vous ne vous étiez jamais dit. Des confessions qui font agréablement vibrer tes tympans. « It's not that I liked it, Haz. I don't like those kind of things, I've no interest in it » si on ne faisait les choses que parce qu'elles sont utiles. Pour toi il s'agit simplement de se faire plaisir, et encore même là-dessus il est possible de parler de l'utilité de se faire plaisir. C'est important aussi non ? Mais peut-être qu'Isaac ne tire pas forcément de plaisir du sexe, et que c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a jamais abordé le sujet avec toi. Mais si c'est le cas tu vas alors te poser des questions parce que t'as pas non plus envie de lui imposer. Son baiser fait taire tes pensées quelques secondes, sourire retrouvé alors que tu caresses son dos « but I love you and it's not the same. Y'know what I mean ? » t'es à la fois touché et un peu perdu du coup. « It's you that I love and I'll love everything about and with you. » Tu te grattes la tête. Aussi flatté que confus et c'est vraiment perturbant comme sensation. Tu sais bien que ses intentions, en disant ça, sont romantiques mais y'a quand même un petit truc qui te fait un peu grincer des dents "Isaac... T'es pas obligé d'aimer tout ce que j'aime t'en es conscient ?" être ensemble et s'aimer ne signifie pas que vous n'avez plus chacun votre personnalité et vos goûts. "Faire des choses pour faire plaisir à l'autre de temps en temps oui mais le sexe c'est quand même particulier 'Saac, si t'en as pas envie faut que tu me le dises et pas que t'acceptes juste pour me faire plaisir" Non parce que si lui ne prenait pas de plaisir dans l'acte mais était juste content que toi t'en prenne c'était quand même différent que d'en prendre tous les deux grâce à ça. Tu pourras toujours te faire plaisir sexuellement tout seul s'il le faut, mais tu ne veux pas qu'il se force pour toi et t'as un peu peur que c'est ce qu'il se cache derrière ses mots. Tout aussi doux soient-ils. « But... don't you think I'll forget the bullshit that asshole was writing 'bout this place, alright ? » tu ris alors que ta tête bascule en arrière, à nouveau posé sur le dos. T'auras au moins su lui faire oublier quelques temps « I need to save people from that kind of... morons. Maybe I could write something about you, by the way. About how you help me in this glorious quest God himself gave me. » t'hausses les sourcils, ne t'attendant pas du tout à ça. Bon tu ne crois pas en Dieu donc ça n'est pas vraiment cette partie-là que tu retiens mais tu t'attardes plutôt sur ce qu'il a dit juste avant "Tu veux écrire sur moi ?" tes lèvres s'étirent sans que tu n'ais le moindre contrôle dessus. Tu te sens un peu comme un gosse là. T'avais déjà été incroyablement touché quand il avait joué un morceau de piano juste pour toi alors écrire sur toi ? En sachant ce que représente l'écriture pour lui en plus ? "Est ce que ça ferait de moi ta muse alors ?" tu secoues les cheveux en arrière, levant le menton tout fier avant de te mettre à rire "Et pour cette fameuse quête alors, explique moi, quel est le but que tu vises ?" même si dans une quêtes le plus important c'est le voyage non ? T'es ravis de contribuer à rendre ce voyage plus plaisant !

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Il n'a écouté que de moitié, l'esprit ailleurs – bouffé par l'aisance, la satisfaction, cette étrange paix qui se distille jusqu'à l'endocarde qui refuse de se calmer. Il n'a écouté que de moitié, ces craintes qui perlent au coin des lèvres de l'adoré. La peur de ce qui se cacherait derrière les paroles confiées, l'implicite qui pourrait être mal interprété. Il n'a écouté que de moitié, Wrynn dernier, convaincu que celui-là saurait comprendre le fin mot de tout ce qu'il s'est mis à louer. Parce qu'il se laisse bercer à la sérénité, à la légèreté qui règne sur cet instant privilégié. Il en oublie de tout écouter, Isaac, malgré lui – parce que les frissons sont tenaces qui endorment la conscience et la réflexion, que l'instinct s'en remet à celui qui agaçait avant que Hazel ne parvienne à l'en détourner. La peau réagit, pulse sous les caresses et les baisers, sous cette proximité qui distille ses parcelles de vie jusqu'à cette carcasse délaissée depuis trop longtemps, trop d'années. Il en a oublié les maux qui stagnaient, les souvenirs du passé qui s'amusaient à le déchirer. Il en a oublié l'abandon, couvert par la bénédiction d'une telle présence à sa portée. La lumière même d'un Paradis qu'il entend bien révolutionner. Et dans cette idée qui prend sa place, revendique ses droits, timbre résonne qui récupère l'être pour l'éveiller. « Hm ? » Écrire sur lui, ce qu'il en venait à supposer. Écrire sur lui, sur tout ce qu'il parvient à réanimer – ce semblant de magnificence qu'une simple courbe est à même de créer. Le sourire attendrit, mais les sourcils se froncent. Isaac surprit que celui-là n'ait pas pu l'envisager. Il y a une certaine évidence dans ce qu'il a énoncé, comme une destinée toute tracée qu'aucun ne pourrait réellement nier. Le choix du Tout-Puissant d'ainsi les lier. Bien sûr qu'il irait écrire sur tout ce qu'il peut lui apporter ; qu'il soit amant ou bien Muse improvisée. Il le fera, probablement, parce que les mots restent qui ne font que s'accentuer quand il s'abandonne aux lueurs parfaites de ce regard croisé. Au-delà de ça, il évoque tout ce qui a su le faire tenir jusqu'à cet exact moment ; le fil directif de cette existence malmenée. Il croyait en cette nécessité qu'il s'était inventé, loin d'imaginer qu'une seule présence parviendrait lentement à lui faire douter de l'importance même de tout ce qu'il essaie de créer. C'est un rire soufflé qui brave les pulpeuses, le dos qui en vient à épouser parfaitement les draps défaits. La respiration retrouve doucement son rythme, bien que le cœur en soit encore à sursauter sous les côtes légèrement dessinées. « I... ; l'hésitation enfin. Comme conscience est sevrée des poisons et des vices, elle en vient à douter de ce qu'il allait énoncer. Une brève seconde, un questionnement fugace avant que l'âme n'ait à s'en offusquer. I have to show the world that... all of what we know from those pathetics books ain't what beauty must be. It's empty and fake. I need to write the truth. » Les mots ont cet impact sur l'encéphale, ravivant alors la crainte de ce qu'il cache depuis des années. Il se sert des mots d'autrui pour construire un manifeste qu'il croit divin ; mais hormis ses histoires sorties de ses délires, aucun mot ne lui appartient dans ce que les murs de son appartement peuvent recenser. « Anyway, it doesn't matter, right ? What really matters right now, it's the fact that... it's just us. Just us, here, in that fucking palace. » La main est venue s'emparer de sa consœur, rappelant cette présence contre lui. Il noie ses incertitudes et les troubles qui le bouffent encore parfois dans cette chaleur qu'il parvient à saisir, la perfection dans un toucher tendrement orchestré. Des arabesques contre le dos, le silence que les expirations en viennent à troubler. Il l'observe, il contemple ; il laisse les questions s'accentuer dans les tréfonds de son encéphale abîmé. « Do you think I'm insane ? » Il la croit légitime, cette question. Parce qu'il fait un résumé mental de tout ce qu'il a accomplis, de tout ce qu'il a déjà orchestré. Il ne vit que par les vices et l'infamie, croit entendre ses parents hurler depuis Columbia vis à vis de ses choix de vie et de cette relation finalement devenue public à qui voudrait s'y intéresser. Il ne fait qu'outrepasser les lois d'un Dieu qu'il croit être en train de servir par cette quête désignée.

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w/ ›› @Isaac Wrynn

Tu relèves les yeux sur lui quand tu n'obtiens aucune réaction mais les siens ont l'air ailleurs. C'est toi où il n'a rien écouté de ce que tu lui as dit ? Ou alors il y réfléchi ? Ou alors il n'a rien à ajouter ? C'est bizarre quand même.. non il a dû réellement ne rien écouter. La tête ailleurs. Donc t'as parlé dans le vide. Bon.. Faudra que tu lui en reparles si vous devez refaire l'amour alors parce que tu sais que tu ne pourras pas recommencer sans avoir éclaircis ça là. C'est trop important. Beaucoup trop. Tu ne peux pas juste passer au-dessus et continuer comme si tu n'avais rien entendu. Tu sais pas juste oublier. Et tu ne veux pas, parce qu'il est hors de question qu'il s'impose quelque chose comme le sexe juste pour te faire plaisir. Même si ça lui fait plaisir de te faire plaisir. Il s'agit quand même de son corps quoi. Il peut te faire plaisir autrement sans que ça implique une sexualité qu'il ne désire pas forcément. Et pour ta sexualité ben tu peux t'en charger seul aussi. Il se réveille de ses pensées quand celles-ci dévie sur le bouquin qu'il a lu avant que vous ne dériviez. Non c'est sûr qu'il ne risquait pas d'oublier lui non plus. Mais tu ne t'attendais pas à ce qu'il parle d'écrire sur toi en revanche et ça ça te va droit au cœur « I... I have to show the world that... all of what we know from those pathetics books ain't what beauty must be. It's empty and fake. I need to write the truth. » tes lèvres s'étirent. Le regard attendris alors que tes doigts caressent doucement sa joue. "Quelle jolie mission. Isaac Wrynn, au service de la beauté du monde et de sa vérité" tant de personnes ne s'en soucient pas. Ou en tout cas pas assez pour vouloir donner son temps et son énergie pour révéler ça au monde entier. Il pourrait clairement se dire que tant pis pour les autres s'ils ne sont pas capables de voir tout ça, de comprendre tout ça. Il pourrait se dire que c'est leur problème et qu'il a autre chose à faire que de perdre son temps à leur montrer. Altruisme bien ancré. « Anyway, it doesn't matter, right ? What really matters right now, it's the fact that... it's just us. Just us, here, in that fucking palace. » tes lèvres s'étirent et tu hoches la tête. C'est vrai. Et vous êtes bien là tous les deux. En réalité, t'es bien n'importe où quand t'es avec lui. Evidemment tu ne peux pas dire que t'apprécie pas la beauté du palace et les paysages de Rome. Mais ce que t'apprécies le plus c'est d'y être avec lui. Ca aurait un goût différent sinon. Tu glisses tes doigts entre les siens, pour t'y accrocher un peu plus « Do you think I'm insane ? » un petit souffle amusé t'échappe "Do you think I'm not ?" tu replonges tes yeux dans les siens, le sourire amusé. Mais ça a l'air d'être une question sérieuse "Si tu t'es mis avec moi alors c'est que tu l'es forcément un peu" quelque part. Qui d'autre qu'un fou pourrait bien être attiré par toi ? Tu viens frotter le bout de ton nez au sien "T'as un brin de folie qui t'es propre et j'adore ça, ça fait partie de ta personnalité" ça ne serait pas lui s'il ne l'avait pas "C'est pas une mauvaise chose, si c'est ça qui t'inquiète." parce que c'est probablement ça non ? Il se demande s'il est pas "trop" bizarre ? "Trop" à la marge ? "Pourquoi tu te poses cette question ? À quoi tu penses exactement ?" autrement dit quelles sont les raisons qui lui ont fait se demander s'il n'était pas fou ? Doit bien y avoir des trucs concrets auquel il pense non ?

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‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖