[HOT] Roma, urbs amantium > Isaazel

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(( Roma, urbs amantium ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

Sept mois. C’est fou ce que ça passe vite. Et si la majorité des couples auraient fêté leurs six mois, leur demi-année, vous, c’est pour le septième que vous avez décidé de partir. Rome ! La ville des amoureux. Avec Isaac t’as l’impression d’avoir un diamant brut entre les mains. T’es pas sûr d’en être digne mais ce qui est certain c’est que tu t’estimes vachement chanceux de l’avoir si proche de toi. Parfois tu le regardes en train de lire, allongé dans ton lit. Juste, tu le regardes. Des étoiles dans les yeux. Et chaque fois, ça ne loupe pas, tu te dis qu’il est magnifique. Mais il est vrai pourtant qu’une petite frustration s’est installée. T’aimerais parfois qu’il caresse ta peau au lieu des pages de ses bouquins. T’es quelqu’un de très charnel, très tactile. T’aimes le plaisir apporté par le contacte physique. Le choc provoqué par les chaleurs différentes des corps, les frissons que provoquent la pulpe des doigts glissant sur les parties les plus sensibles de l’anatomie. T’aimes ces sensations que ça provoque. Entendre ton cœur s’exciter dans ta poitrine et avoir l’impression que ses battements raisonnent dans tout ton corps. Particulièrement entre tes jambes ou le sang pulse plus fort sous l’envie. T’aimes voir le désir agrandir les pupilles. T’aimes sentir le goût de la peau de l’autre sur tes papilles. Entendre son souffle s’accélérer, se faire plus intense, traduisant l’augmentation du plaisir reçu. T’aimes cette déconnexion qui se fait quand les corps ne sont plus qu’une boule de sensations qui explose. T’aimes ce moment, après, où la tension redescend après l’effort et où tu regardes ton partenaire plein de reconnaissance et d’amour pour t’avoir offert ce plaisir fou. Oui, tout ça ça te parle. Ça te plait. Et si tu peux toujours te faire plaisir tout seul, ça te prive tout de même de tout ce que t’apprécie dans ce partage. Mais Isaac est un homme de lettre, fasciné par les mots et la réflexion bien plus encore que les corps. Et tu ne lui en veux absolument pas, c’est même quelque chose que t’admires chez lui. La branlette il la préfère intellectuelle. Mais ça fait sept mois, et jusque-là t’as pas voulu lui foutre une quelconque pression. Après tout c’est pas pour le sexe que t’es avec lui. Et c’est bien la première fois qu’un de tes partenaires ne cherche pas vraiment à coucher avec toi. Mais les sentiments que t’éprouves pour lui sont difficilement détachable du désir qu’ils provoquent. Et il faut bien avouer que t’as l’espoir que ce voyage puisse être l’occasion d’éveiller le sien. Le dépaysement, les problèmes du quotidien loin derrière, un lieu de vie superbe avec une magnifique vue, tu te dis que y’a moyen non ? C’est peut-être plus propice ? C’est ce à quoi tu réfléchis sous la douche. Pensées dans lesquelles tu restes perdu même pendant que tu te sèches, jusqu’à ce que la voix d’Isaac vienne t’en sortir. Tu captes très vite qu’il râle contre un livre d’un Romain qui, à son goût, ne décrit pas bien les architectures que vous avez pu voir jusque-là. Un souffle amusé s’échappe de tes narines alors que tes lèvres s’étirent inévitablement. « Peut-être que tu devrais lui donner des cours ? Y’a un business à faire ! Bon après les vacances par contre » oui hein ! Slip enfilé et peignoir sur les épaules, que t’as la flemme de fermé, tu sors de la salle de bain. Il est là, allongé majestueusement sur le canapé blanc, toujours en peignoir lui aussi. Tu t’approches de lui et tu attrapes le livre mal écrit qu’il a entre les mains pour le fermer et le poser sur la table basse. Tu t’assois devant le canapé et t’appuies tes avant-bras sur le bord de celui-ci, venant y caler ta tête « Et si on essayait le jacuzzi ? Je sais que t’aimes bien faire tourner tes méninges mais tu peux les mettre sur pause pour te détendre un coup non ? En plus ça fait des bulles » tes lèvres s’étirent en un immense sourire de gamin.

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The Show Must Go On

Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. • sheepirl.

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CODAGE PAR TETRADKE

once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Soleil. Mensonges. Soleil qui perce par delà les larges baies vitrées. Mensonges de celui qu'il essaie de lire sans s'emporter. Soleil qui s'affaisse, qui s'abaisse. Mensonges de celui qu'il méprise quand, parfois, il se redresse. « Wrong. Fucking wrong. » À s'insurger, parfois ; trop souvent. Il a gueulé, quelques fois, impunément. Il a maudit l'auteur mauvais de cet ouvrage usé. Il a maudit ses parents de lui avoir enseigné ces langues qu'il aurait préféré ne pas étudier. Peut-être aurait-il été épargné de ces inepties, de ces effroyables descriptions mal amenées. Dégoûté, l'homme qui continue pourtant de se faire du mal, qui continue de s'emporter alors que vogue l'ombre à ses côtés. Elle va, vient, flirte avec l'immense appartement loué pour ces vacances improvisées. Loin de sa mission divine, pourtant encore en train d'y plonger pour la perfectionner ; par ces mots froids et sans saveur, par ces textes que certains ont encensé, qu'il ne fait que critiquer. « WHAT ? » Une ligne, un mot mal employé. Une ligne, et le voilà qui s'apprête déjà à déchaîner l'enfer sur celui qui pensait bien faire. C'est cet autre timbre qui tire la conscience de sa colère, une supposition qui l'amène à claquer le livre qu'il tenait sur ses jambes – sans pour autant le lâcher. « Are you serious right now ? That cunt doesn't deserve anything from me, not after what I just read. Never ! » Qu'il gueule un peu plus fort cette fois, osant guider ses prunelles une fois encore sur ces lignes immondes. À fulminer, Isaac, à marmonner son mécontentement avant que le sujet de sa frustration ne soit éloigné. L'attention captée, les sourcils froncés tandis qu'enfin, il lui concède sa pleine et entière conscience. Il a soupiré, Isaac, avant que les paumes ne frottent les traits crispés, avant qu'il n'écoute ces propositions soulevées. C'est un rire qui brave finalement les lippes, rien qu'un souffle amusé sous ces détails inutiles qu'il vient tout de même souligner. « That's how y'want to convince me ? Bubbles ? » Il s'est tourné, de peu. Il vient toiser, observer ; il se concentre une fois encore sur cette présence qui tient ses côtés et qu'il parvient de plus en plus à laisser s'approcher. Les craintes étouffées, les doutes ravalés. La peur silenciée. Il devrait davantage s'y perdre, rien que pour mieux respirer. Il a soufflé, Isaac, un sourire le long des pulpeuses avant que carcasse n'ait à se redresser. « Ok, it's working. » Le peignoir qu'il délaisse déjà, les pas qui guident l'être jusqu'à ce qu'il désignait. Sans honte et sans hésitation, la nudité seule pour l'accompagner jusqu'à l'objet qu'il lui vendait avec aisance et succès. Activé, bulles qui claquent et qui attirent la silhouette qui aussitôt s'y engouffre. « C'mon ! » Hélé, l'adoré. Pour le faire rappliquer. Pour qu'il ne soit pas le seul à en profiter, moins encore étant donné cette vue qui leur est donné. Paysage magnifié par ces lueurs discrètes qui caressent les pierres anciennes qu'ils ont déjà tant arpenté. « There, that moron was writing 'bout that fucking ark. » Il pointe dans la foulée, gamin qui pète encore son caprice contre un pauvre auteur qui n'en entendra jamais parler. « Lucky him, you're here 'cause I swear to God I could've found him just to make him eat his fucking book. » Et il en soupire encore, Wrynn, avant de quérir pleinement cette place, avant de s'y laisser prendre – avant que le souffle soit moins énervé, plus détendu. Les paupières closes à essayer de détendre cet agacement qui s'était manifesté. « You don't speak italian, hun ? » Un œil fermé, l'autre qui s'ouvre pour guetter la silhouette qui vient de s'approcher. Les lippes courbées, un rictus installé.

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w/ ›› @Isaac Wrynn

Ça a l'air de vraiment l'énerver ce bouquin, pourtant, il ne semble pas vouloir s'arrêter de le lire. À croire qu'il aime bien se faire du mal. Mais la curiosité doit prendre le dessus, même s'il doit s'accabler de chaque nouvelle phrase qu'il peut y lire. « Are you serious right now ? That cunt doesn't deserve anything from me, not after what I just read. Never ! » tu dois te pincer les lèvres pour ne pas rire. Rien que ça. Ouais, vu comme ça, c'est peut-être mieux pour l'auteur qu'elle ne le rencontre jamais. Il risquerait de se prendre un vent de critiques dans la gueule. T'en sais rien si c'est mérité ou non, t'as pas lu ce qu'il y a écrit. Tu sais qu'Isaac peut se montrer exigeant mais tu choisis tout de même de lui faire confiance. Cependant, qu'il ait mal écrit son bouquin ne signifie pas qu'il mérite de se faire insulter. Heureusement, à l'abris de ses murs, il n'entend rien. Y'a que toi qui l'entends déverser son énervement sur lui. Mais t'as bien l'intention de le faire changer d'humeur. Après tout, vous êtes la pour passer du bon temps. Et t'arrives, pour ton plus grand bonheur, à lui décrocher un rire. C'est déjà beaucoup mieux ! « That's how y'want to convince me ? Bubbles ? » tu penches la tête sur le côté en souriant un peu plus, tes grands yeux verts ne le lâchant pas une seconde. Qui ne craquerait pas avec l'argument des bubulles ? Toi tu te ferais avoir direct avec ça ! Bon d'accord, t'es pas forcément le meilleur exemple à prendre en compte pour faire une généralité. Mais il se lève donc... ? « Ok, it's working. » dans le même élan tes deux bras se lèvent "Yess !" victoire ! Et Wow.. ! Peignoir. Enfin, plus peignoir. Celui d'Isaac a rejoint le canapé, le laissant totalement dévêtu alors qu'il se dirige vers le jacuzzi. La vue est encore plus belle ainsi ! « C'mon ! » hypnose interrompue par sa voix qui te rappelle à lui. Hésitation absente. Bien sûr que tu le rejoins ! Peignoir que tu délaisses avec le sien, comme ça ils ne se sentiront pas seuls « There, that moron was writing 'bout that fucking ark. » Finalement il est encore branché sur ce bouquin. Tu souris en secouant la tête et tu regardes l'arche qu'il te désigne "Elle est vraiment belle" et devait probablement avoir une histoire passionnante. Une histoire que tu serais curieux d'entendre Isaac conter. « Lucky him, you're here 'cause I swear to God I could've found him just to make him eat his fucking book. » C'est pas très digeste apparemment, mais comme il l'a dit, tu es la, et pas l'auteur. Tu te diriges à ton tour vers le bain à bulles. « You don't speak italian, hun ? » Tu réfléchis "Je connais quelques mots" mais le parler ou vraiment le comprendre non, t'en es très loin. "Fait moi une petite place derrière toi" oui tu sais, y'a largement assez de place pour que vous n'ayez pas à vous marcher dessus, mais c'est pas vraiment le but, de rester loin. Tu te glisses entre la paroi et lui, étendant tes jambes de part et d'autre de son corps afin qu'il puisse se caler contre toi "Je connais "Te amo" comme tout le monde je pense, et..." ben merde t'en connais pas tant que ça en fait "Pizza ? Spaguetti ? Expresso ? Cappuccino ?" t'en ris toi-même. D'une main tu viens caresser l'une de ses épaules. Pulpes de tes doigts qui va et viens contre sa peau, descendant parfois un peu plus sur son bras "C'est la langue de l'amour avec le français non ? En tout cas c'est sûrement la langue de l'érotisme" ouais tu trouves ça érotique comme langue. Très glamour, agréable, sensuelle. "J'suis sûr qu'un italien peu donner chaud même en récitant sa liste de course" après tout, si vous ne comprenez pas ce qu'il dit. "Tu sais bien parler italien toi ?" il en connait sûrement plus que toi en tout cas. Est-ce que le bouquin qu'il lisait était en italien ? Si c'est le cas, il connait peut-être un peu trop la langue parce que ça l'a chauffé mais pas dans le bon sens.

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Quelques mots, les doutes qui s'effacent. Quelques mots, universels – parlés avec mille et un accents, écorchés dans des souffles amusés, dans des mièvreries anciennes et nouvelles. Quelques mots à peine, et un rictus s'ancre aux pulpeuses à les imaginer ; autant qu'il en vient à les appréhender. Des syllabes lourdes de sens, profondes et sans égales. Des sentiments cachés sous la calligraphie de ces lettres trop connues, maintes et maintes fois revisitées. Il en a frissonné, Isaac. Laissant la faible brise l'embrasser, l'effervescence s'étendre autant que s'estomper – entre deux qui apaise l'esprit qui s'embrasait. Colère mal domptée, agacement incontrôlé – le mépris pour ces auteurs qu'il surpasse de très loin depuis des années. Mais la douceur, cette étrange proximité rappelée. La douceur, l'étreinte en une toute petite question posée. Place qu'il réclame derrière lui, les attentions à distiller ; il ne fait qu'y céder. Brièvement avancé, le regard qui va et vient, s'attarde sur les alentours, sur l'arche que la vue leur permet de contempler. Pensées empoisonnées, pensées qui ne font que s'emmêler. Pensées envoûtées, gangrenées. Silencieux, l'homme qui d'ordinaire ne peut pas s'empêcher de s'exprimer. Et ils viennent, ils grondent dans l'immensité d'un ciel observateur et curieux. Sous couvert d'un exemple, pourtant délaissé contre la peau qu'il lui laissait à portée. Il a senti ce frisson le parcourir, comme une caresse involontaire jusqu'à l'endocarde qui s'est agité. Depuis trop longtemps, à son égard, ces dires là n'ont pas résonné. C'est le reste qui force le rire, la rupture de cette espèce de léthargie douce. Ce sont ces banalités qui viennent tout fracasser, l'improbable bulle dans laquelle il s'enfonçait. Quant à la supposition levée, elle interpelle – parce qu'il parle la même langue, métaphoriquement. Il s'aventure sur ces choses qui passionnent, qui occupent l'esprit dérangé depuis bien longtemps désormais. Curieux, Wrynn qui s'y laisse happer. Curieux, l'homme qui laisse un rire lui échapper à cette dernière interrogation osée. Ils ont encore tant à découvrir l'un de l'autre. Ils ont encore tant à s'offrir, tant à se confier. Des maux aux joies les plus minimes. « Un po', ma me la cavo come posso. » Il ose, s'aventure malgré tout ce que celui-là s'était mis à conter. Curieux, encore, des réactions à provoquer – de la manière dont il pourrait réagir. Isaac qui aime tout de même se faire mousser ; l'attention réclamée, parce qu'il ne jure plus que par ces étincelles dans ces prunelles que les siennes se sont mises à chercher. « Means a little, but I know few things. Y'like it ? » Il y tient, à voir ce sourire s'épanouir. Œuvre qu'il tient à façonner, le bonheur trop longtemps renié qu'il tient finalement à empoigner. Magnificence de l'instant qu'il en vient à chérir, instinctif, comme pour un peu plus s'y retrouver. Parce qu'il accepte, parce qu'il a osé se révéler. Parce que Dieu se tiendra toujours à ses côtés, que son cœur pour lui se soit mis à battre ou non en vérité. Il a marqué la césure avec cette famille qui, déjà un peu, s'était mise à le renier – les fonds coupés, mais le nom connu qui ne peut plus être ignoré. Il s'en sortira encore, il ne flanchera pas ; moins encore maintenant qu'il s'est lié à celui-là. « Y'know... I don't think one language is more erotic than another, it just depends on how words are pronounced. » En un souffle, en un murmure abandonné. En une prière sous des draps dérangés, en une lettre parfumée. Il a ses idées, ne s'y est réellement jamais penché. Suppositions, hypothèses susurrées à l'esprit qui n'a jamais eu à pleinement y penser. Trop défait de la réalité, Isaac, à en oublier que le bouclé peut parfois trop bien s'y ancrer. Terre et air voués à se dompter – rien que pour davantage s'adorer. Oublié, finalement, ce livre sur lequel il s'emportait. Oublié, cette fureur qu'il laissait trop aisément s'installer ; il se laisse prendre à cette nouvelle étude, à cette analyse évoquée. Les langues et leur parler. Les langues et leurs effets. Encore trop éloigné des signaux qui, pourtant, parviennent à faire s'animer la peau sous chaque caresse osée.

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L'avoir contre toi te fait toujours quelque chose. Parfois juste l'envie de l'enlacer fort, presque comme une maman voulant protéger son bébé du reste du monde. Et parfois, la tendresse toujours présente, c'est une pointe d'excitation qui vient s'y glisser. L'envie de ne faire plus qu'un et de partager un moment de plaisir intense, en dehors du temps. Et la, nu contre toi, on ne va pas se mentir, t'es pas hermétique. « Un po', ma me la cavo come posso. » tu te mords la lèvre en souriant. Tu ne sais absolument pas ce qu'il vient de dire mais t'adores comme ça résonne. Comme les syllabes roulent sous sa langue. T'as probablement l'air d'un gosse à le regarder avec des yeux pétillants la. Il t'impressionne de jour en jour. « Means a little, but I know few things. Y'like it ? » tu hoches vivement la tête "J'adore, je suis fan, je veux un autographe !" en italien du coup ! C'est dingue toutes ces connaissances qu'il a. Il est vraiment talentueux sur tellement de niveaux. « Y'know... I don't think one language is more erotic than another, it just depends on how words are pronounced. » tes lèvres se tordent, les méninges en pleines réflexions et tu penches la tête de gauche à droite "J'pense que t'as quand même plus de chance de m'avoir avec de l'italien que de l'allemand" ça résonne pas pareil. L'allemand sonne plus agressif à ton oreille. Tu préfères entendre de l'italien ou de l'espagnol que de l'allemand ou du russe. "Ceci dit" tu lèves l'index "Ça dépend aussi de qui parle, parce que c'est sûr que si c'est toi, tu pourrais m'électriser dans toutes les langues" parce que c'est lui, et que ça a déjà un effet très grisant sur toi de base. Sa voix tout contre ton oreille, rien qu'à l'imaginer... Tu remontes tes mains mouillées dans ses cheveux pour les lui coiffer vers l'arrière "Est ce que tu dis ça parce qu'on t'a déjà dragué dans plein de langues différentes ?" ou bien parce que lui a testé son charme dans plusieurs langues ? Vous avez jamais trop parlé de vos expériences érotiques passées. D'amour oui, de sentiments, d'émotions, de relation, mais pas sexuelles. Tu passes tes bras sous les siens pour l'enlacer et caler ta joue contre sa tête "Isaac..." parce que t'as quand même la question qui te titille et t'as besoin d'une réponse. Surtout avant de tenter quoi que ce soit pour aller plus loin "Est-ce que.. est-ce que je t'attire ou pas ?" physiquement t'entends. C'est un peu étrange de poser cette question. Tu crois même que c'est la première fois que tu la poses. T'en as jamais eu besoin. Soit on te faisait comprendre que c'était le cas, soit on te faisait comprendre que c'était pas le cas. Mais Isaac et toi vous êtes ensemble et de là tu pensais que y'avait aussi une attirance physique de sa part pour toi. Sauf que les mois passent et toujours rien. Alors soit vous êtes deux à attendre que ça soit l'autre qui vous fasse comprendre qu'il a envie de plus. Soit il est attiré par ta personne mais pas forcément ton physique. Peut-être n'a-t-il aucune envie d'avoir des relations sexuelles avec toi. Peut-être même est-il asexuel. Ou bien simplement pas à l'aise avec cette idée. Tellement de possibilités en réalité. Mais faut bien que tu te lances pour ouvrir le sujet sinon t'as l'impression que ça pourra attendre encore longtemps. Au moins ça te permettrait d'être fixé.

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L'audace, l'arrogance pour laisser les mots s'échapper. Les connaissances qui coulent, qui tiennent à s'affirmer – comme une manière de parader, instinctive et inconsciente malgré le sourire qui dessiné. Il la voit naître, cette courbe sur les consœurs des siennes – étirées en un rayonnement unique, une clarté plus vivace que les rayons ensoleillés. Le lien qui déforme la réalité, les sens qui vibrent parce qu'il y a ces nouvelles mélodies jouées sous les côtes trop longtemps oppressées. Il s'y laisse griser, un rire pour répondre à ce qu'il suppose d'une autre langue moins maîtrisée. Puis la question soudaine, la mémoire qui aurait pu s'animer pour essayer de faire remonter quelques instants envolés ; mais il n'y a que le néant, que l'oubli forcé. Il n'y a que ce rien pour régner, apaisant l'esprit qui craint parfois tout ce que la lumière qui manque à son être pourrait révéler. « No, I don't think so. » Pas de mémoire, ni même en supposition. Il s'abandonne trop dans sa vision du monde quand certains osent s'approcher, il se laisse trop happer par ses idées pour y prêter un quelconque intérêt. Et pourtant, il y a bien cette silhouette qui l'enserre, il y a bien cette présence pour l'accompagner. Il y a bien un cœur qui se soit approché jusqu'à pleinement réussir à le marquer. « Isaac... » Une pause, le prénom qui résonne malgré les paupières fermées et le soupir expiré. « Hm ? » Un instant, une pause acquise dans la folie qui s'était déclenchée. L'agacement quant à ce qu'il a eu du mal à délaisser – ce dont celui-là a su finalement le tirer. L'étreinte accentuée, le souffle se perd avant que l'interrogation n'ait à étendre son règne sur l'instant – jusqu'aux corridors de l'encéphale qui s'est brutalement éveillé. Les sourcils se sont froncés, l'attention pleinement concédée. « How's that ? » Il peine à comprendre, croit avoir compris. Sur la peau s'étend une brûlure jusqu'alors ignorée, un brasier nouveau comme il se concentre pour la première fois sur son toucher. Un frisson alors, une appréhension en vérité. Lui qui n'a jamais eu à y songer, lui qui se laissait porter au fil de ses idées, de ses rêves et de ses exigences toujours repoussées. Il s'est redressé, Wrynn dernier, à peine – ne brisant pas l'étreinte amenée. Un regard apporté, les traits qu'il en vient à rapidement observer. Il peine à comprendre, croit avoir compris. Il sait, ne sait simplement pas comment s'y risquer – timidité improbable qui force le rouge aux joues d'ordinaire décolorées. « I mean... Yeah. » Évasive et instinctive, la réponse donnée. Brève, la toux qu'il ravale dans la foulée, l'azur qui s'en remet à la vue plutôt qu'à l'adoré. « Of course you're attractive to me, it's just... I don't know how... I mean. I know, but not with... I never been with a man before you and... you know. » Faux, bien que l'ivresse s'était assurée que les souvenirs soient réellement oubliés. Ce n'est arrivé qu'une fois ; et il ne s'en souvient même pas. Il se sent petit, ignorant, ridicule. Il se sent con, en l'instant, dénué de cette confiance qu'il aime d'ordinaire à irradier. Lui qui en sait tellement ne parvient pas à prétendre un quelconque savoir sur cette glorieuse proximité à peine marquée. Pour la première fois, encore, il y a cette étrange symphonie qui s'élève depuis l'endocarde affolé ; un nouvel air, une nouvelle mélodie. Pleine de pression, pleine d'inconnu-passion. « Why... ? I mean, I'm sorry if you're thinking the opposite, it wasn't my intention. » Loin de là, bien au contraire. Il voulait faire en sorte que le monde soit meilleur, que le sien puisse un peu plus s'étendre. Il voulait lui offrir tout ce qu'il possède, cette sérénité pleine et entière pour contrer avec les chaînes qui, par le passé, l'avait mené vers lui et ses extravagances parfois maudites, parfois vantées.

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« No, I don't think so. » t'es un peu surpris parce que t'as dû mal à ne pas te dire qu'il a dû faire chavirer des cœurs de chaque pays. T'es pas très objectif faut dire. Mais tu te donnes pour mission secrète de le séduire dans différentes langues toi-même alors. La vue est magnifique, il fait bon et t'es dans un jacuzzi avec l'homme qui fait dérailler ton cœur d'un simple regard. On peut difficilement trouver meilleur contexte. C'est si agréable. Et pourtant tu sais que tu risques une tension avec le sujet que tu veux aborder, et pas forcément une tension sexuelle vu que ça ça ne gâcherait en rien ce moment. Mais si pendant tous ces mois Isaac n'a rien tenté c'est qu'il y a forcément quelque chose qui l'en retient donc tu ne sais pas trop comment il va réagir. T'as pas envie de le mettre mal à l'aise ou qu'il se sente oppressé mais ça pourrait durer encore des mois sans que tu ne comprennes vraiment. Au moins s'il te dis clairement qu'il n'est pas prêt pour ça tu seras fixé. Et si y'a autre chose tu seras fixé aussi. « How's that ? » question posée, doutes confessés et visiblement surprise réveillée. En même temps comment aurait-il pu s'y attendre Isaac ? Est ce qu'il a vraiment besoin que tu précises ton propos ? T'es pas certain, il a bien compris t'en es certain vu sa réaction, c'est juste qu'il a du mal à comprendre pourquoi tu poses la question. T'hausses brièvement les épaules en affichant une petite moue quand sur toi il pose son regard. Ouais t'as capté son attention la y'a pas de doute. Aux traits de son visage tu comprends bien toi aussi. Tu comprends que t'es en train de le mettre dans l'embarras comme tu le redoutais « I mean... Yeah. » fin sourire extirpé, finalement amusé par sa réaction. Et rassuré aussi même si ça n'est pour l'instant qu'un mot. Mot qu'il vient développer « Of course you're attractive to me, it's just... I don't know how... I mean. I know, but not with... I never been with a man before you and... you know. » oh.. okay au moins il a compris pourquoi tu lui demandais ça, ça t'éviteras d'avoir à lui préciser. Donc t'es son premier mec ? Tu savais pas ça. Alors depuis tout ce temps il ne savait juste pas comment s'y prendre ? « Why... ? I mean, I'm sorry if you're thinking the opposite, it wasn't my intention. » tu penches la tête, un sourire plus attendris accroché aux lèvres. Tu peux pas t'empêcher de le trouver mignon. Il l'est. T'as envie de le couvrir de bisous "T'en fais pas c'est juste que ben.. au début je me disais juste que t'étais pas dans le mood ça arrive et j'voulais pas te presser mais... après plusieurs mois j'me suis dit que c'était peut-être moi qui te mettais pas dans ce mood" s'il n'était attiré que par ton esprit mais pas ton corps alors ça expliquait qu'il ne ressente pas forcément le besoin d'y lier le sien. Tu t'es dit que tous les autres moments que vous partagiez lui suffisait. T'es pas habitué à ça, il est probablement le seul homme que t'ai rencontré, et avec qui t'as partagé plus que de l'amitié, qui ne semble pas intéressé par le sexe. "Mais donc.. t'es vierge ? Ou en tout cas vierge de toute expérience avec un homme ?" ça peut faire peur ça tu veux bien le comprendre "Tu pouvais m'en parler tu sais ?" c'était même nécessaire s'il voulait sauter le pas avec toi. Ou alors c'était qu'il n'en ressentait réellement pas l'envie. Même si tu l'attirais.

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Confessions infernales, pointe de culpabilité s'immisce jusqu'à tout s'approprier. Fautif, Isaac, dans sa manière d'être – dans cet univers auquel il s'est lié. À en oublier le monde, les normalités ; ces choses qui viennent, parfois, puisque l'instinct réclame d'être rassasié. Le sien déformé, molesté. Le sien corrompu à ce qui l'obsède quand raison n'est pas totalement troublée. Il a abaissé les traits, Wrynn dernier, réprimant de nouvelles excuses quand les mots portent et s'ancrent dans cette parcelle de réalité. Il avait pour but de lui offrir la paix, n'a fait qu'offrir quelques doutes supplémentaires par ce comportement détaché. Désolé qu'il est. Désolé qu'il se prononce encore en un murmure volé par les brises et la vie qui continue d'un peu plus loin se jouer. Mais son sourire lui reste, animant les pulpeuses que les siennes parvenaient à chérir quand les attentions étaient réclamées. Il scintille encore, refuse de se ternir – il brille de mille feux, Hazel, sans laisser aux ombres la moindre opportunité de s'avancer. Il voudrait pouvoir s'y accrocher, il voudrait pouvoir se convaincre de sa véracité. Les doutes, ils se partagent et s'insufflent en lui sans qu'il ne parvienne à les contrer. Il devait faire au mieux, ne contribue qu'à tout faire trembler. Désolé qu'il est, encore. Désolé qu'il veut se dire, avant que timbre ne s'élève encore – avant que les lignes ne soient franchies, avant que vérité ne soit à concéder. Mémoire voudrait pouvoir vibrer, rappeler le passé et les expériences qui peuvent y reposer. Trou noir qui stagne, trou noir qui serpente pour ronger les histoires d'un soir. Il acquiesce à l'interrogation qu'il lui pose, sans une note pour les confirmer. Il ne fait que secouer brièvement les traits, Isaac, un sourire gêné sur les lippes tandis que l'azur peine à se relever. You could have talk to me about it, you know ? Elle est grandiose, cette aisance avec laquelle il s'exprime. Elle est parfaite, presque contagieuse. Mais la trachée est nouée, le corps frissonne de cette chaleur qu'il n'avait pas pleinement étudiée. Proximité plus accentuée, comme redécouverte en un sujet abordé. « It's... It's not really my style to talk about that. » Un haussement d'épaules, rien qu'un bref geste pour ponctuer les mots, pour ponctuer la phrase. Il se sent si petit, le grand Isaac Wrynn, devant cette magnificence qui continue de l'éblouir. « I don't know how to talk about it, I just... let the things happen. Talking about it make them becomes weird and unatural, y'know what I mean ? Tell me you understand me even on this... » L'appréhension dans le souffle-rire qu'il expire comme il parvient à peine à se redresser, se détournant enfin de cette vue qui l'accaparait pour n'offrir son regard que sur cette présence à ses côtés. Là, il essaie de voir derrière les prunelles croisées, de lire les songes, les pensées, les mots volés par les instants manqués. « Hey... » L'attention, l'attention qu'il voudrait conserver. Il a rendu les choses plus difficiles, malgré le cœur qui prend conscience de toute l'ampleur de ce qu'il bloquait. L'humanité muselée au profit d'une quête divine pour laquelle il s'est en partie oublié. Lui, lui et le pauvre muscle sous les côtes qui s'est mis à étouffer. « It's not about you, really. » Pour parer aux doutes qu'il lui exprimait ; la main qui s'attarde sur l'épaule jusqu'à la nuque, la pulpe des doigts qui brave les lignes pour dessiner maladroitement la mâchoire et la joue où le pouce s'attarde dans la foulée. « I'm not with you for this, that's the truth, but I can't denied you're fucking georgerous when you're smiling. » Un baiser, appuyé. Un baiser pour parfaire ce qu'il s'est mis à clamer. Un baiser, encore, prolongé, passionné – rien que pour faire taire le sujet qu'ils abordaient, rien que pour parer à la gêne qu'il aurait pu invoquer. Pour laisser ces nouvelles sensations se frayer un chemin jusqu'à l'âme qui s'était si bien voilée.

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ambrosia

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(( Roma, urbs amantium ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

T'es content d'enfin aborder le sujet, même si t'as un peu beaucoup repoussé faut bien l'admettre. En même temps, comment t'es censé savoir quel est le bon moment pour ne pas être trop intrusif par rapport aux limites d'Isaac ? T'as tellement envie de bien faire. T'as tellement envie qu'il se sente bien dans cette relation. Aucunement envie de lui faire peur et de le faire fuir. Parce que tu sais que ça le rendait un peu frileux tout ça alors tu veux pas qu'il se sente enfermé d'une façon ou d'une autre ou qu'il se sente certaines obligations parce que vous êtes ensemble. Sur ce sujet-là, t'as un peu l'impression de marcher sur un fils, un équilibre. Et c'est sûrement pour ça qu'il est tant que vous en parliez. T'as jamais eu besoin de le faire au niveau du sexe auparavant, donc contrairement à d'autres sujets, tu sais pas forcément comment aborder ça. Mais dans le fond c'est aussi ce qui démarque ta relation avec Isaac de toutes les autres relations que t'as pu avoir. Beaucoup de relations physiques, éphémères. Même avec Liv ça avait démarré d'un attachement malsain suite à une attirance sexuelle beaucoup trop forte. Avec Isaac ça a d'abord été spirituel. Comme si vous vous étiez finalement connectés sur un autre plan astral. Puis petit à petit l'intérêt s'est étendu de l'esprit au cœur. Et c'est vrai que maintenant, t'aimerais que vous puissiez vous connecter dans une autre sorte d'intimité. Il acquiesce à ta question. Effectivement, si c'est une première pour lui ça doit rendre les choses encore plus compliquées. Tu sais pas pourquoi t'étais persuadé qu'il avait déjà eu des expériences avec hommes comme femmes. Idées que tu t'es faites de toute évidence « It's... It's not really my style to talk about that. » étant donné que tu ne savais toi-même pas dans quel aborder le sujet alors que c'est quelque chose que tu connais très bien, tu veux bien le croire oui. Et tu ne lui en veux pas le moins du monde d'ailleurs. Tu veux juste être certain qu'il sache qu'il peut t'en parler, comme il peut te parler de tout. Après qu'il y arrive c'est forcément un autre sujet. « I don't know how to talk about it, I just... let the things happen. Talking about it make them becomes weird and unatural, y'know what I mean ? Tell me you understand me even on this... » un petit sourire attendri étire tes lèvres. Même si tu n'es pas entièrement d'accord avec ce qu'il vient de dire, oui, tu comprends qu'il pense comme ça. Tu penses même comprendre pourquoi il pense comme ça. Tu hoches doucement la tête. "Je sais que dans beaucoup de livres ou de films tout se fait sans avoir besoin de communiquer mais c'est pas pour autant que c'est pas naturel si on en parle. Ça peut aider à se sentir plus à l'aise et ça peut même être excitant" Ça permet aussi d'éviter de faire des choses que l'autre ne veut pas. Mais du coup, est ce que ça veut dire que t'aurais dû initier quelque chose ? Qu'il attendait que tu fasses ce pas puisqu'il ne se sentait pas d'en parler ? Dans tous les cas, heureusement que vous en parlez parce que si t'avais pas su qu'il était vierge tu te serais peut-être attendu à ce qu'il sache quoi faire là où tu vas peut-être essayer d'un peu plus le guider. Ton attention est captée par ses mouvements. Position qu'il change pour pouvoir te regarder, et pour que tu puisses toi aussi admirer ses traits « Hey... It's not about you, really. » il est si doux avec toi... Si adorable. Ça te parait tellement fou que tout le monde ne puisse pas s'en rendre compte. Le contacte de ses doigts contre ta peau t'électrise. Tu sens même des frissons parcourir ta colonne vertébrale quand il remonte sa main dans ta nuque et vient ensuite caresser ta mâchoire. Ta tête bascule un peu pour venir s'appuyer contre sa main alors que tu fermes brièvement les paupières. C'est agréable. « I'm not with you for this, that's the truth, but I can't denied you're fucking georgerous when you're smiling. » comment ne pas sourire en entendant ça ? Impossible pour toi de le retenir. Autant des lèvres que des yeux. Des yeux amoureux posés sur lui, qui se ferment à nouveau quand il vient te donner un baiser. Et tu fonds contre ses lèvres, ta main venant également se perdre dans sa nuque, dans ses cheveux que tu serres entre tes doigts. Quand vos lèvres se séparent tu restes tout prêt de son visage, ton nez venant caresser le sien quelques secondes avant que tu ne rouvres enfin les yeux. Les plongeant dans les siens. Ses yeux si bleus... si intenses... "Dis.. Isaac Wrynn" tu souris alors que ta main redescend doucement dans son dos pour lui caresser "Est-ce que t'as envie d'explorer ça avec moi ?" si c'est le cas t'es prêt à prendre le temps qu'il faut. À aller vous installer dans le lit et à faire monter la température de son corps, chercher à capter ce qu'il aime le plus.

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Sous les côtes, appréhension étend son règne. La honte, peut-être. Cette impression de n'être rien, rien qu'un humain que Dieu lui-même cesserait d'enlacer. La lumière qui s'éteint, les traits rougis pour parer à cette belle prestance dont il aime user. Il n'est rien qu'une carcasse fébrile, Wrynn dernier, sous ces confessions qui peinent à braver les lippes scellées. Il s'y essaie, pourtant, le cœur s'est exprimé. Mémoire tremble sous ce qu'elle sait, sous ces souvenirs enfouis que la terre recouvre encore avec détermination. Conscience n'est pas à son coup d'essai, mais l'être refuse d'imaginer que l'euphorie des nuits désolées aient pu lui arracher mille et une possibilités. Il ne s'en remet qu'à l'instant. Il ne s'en remet qu'à ces caresses qui parcourent l'épiderme, qu'à cette étrange chaleur qui enveloppe au-delà des eaux troublés. Un frisson. Un frisson le long des lignes de ce corps fatigué. Il a entendu ce point de vue partager, il s'est perdu dans le regard que le sien a croisé. Il s'y laisse bercer, guider. En cet instant précis, il n'est plus Berger, mais bétail qui suit les pas du phare qui mène jusqu'à l’Éden dissimulé. C'est son sourire et la symphonie de son prénom par cette voix là qui parvient à l'éveiller, à lui faire prendre racine en cette terrible réalité. Il s'y impose, il y trouve une raison d'y prospérer. Là, dans cette présence au plus près de lui, cherchant l'attention d'ordinaire si vacillante. Et l'interrogation se pose. Elle vient surplomber l'air inspiré, saturé les poumons de toutes ces possibilités innommées. L'appréhension. Encore. Elle corrompt l'âme, s'immisce en venin jusqu'à l'endocarde gonflé et bloqué. « I... I want to, yeah... » Une pause, le « mais » qui ne vient pas. Les remparts qu'il laisse s'effriter. Les murs qui s'écroulent lentement autour de son essence tremblante et timide. Loin de tout ce qu'il aime à supposer, loin de cette assurance qui dégueule de ces sourires et rictus trop faux, trop tirés. Il prétend la grandeur, quand il se sait assiégé par la terreur. « Yes. » Il s'y accole, réclame les pulpeuses. Il lui vient, comme poussé par un besoin trop longtemps immergé. Les désirs derrière le voile de l'esprit trop déformé. Un baiser. Un baiser dans lequel il s'enivre, s'abandonne, perdu comme naufragé en pleine mer. Le souffle emballé, le cœur en proie aux spasmes meurtriers. Il craint l'instant, il craint la réalité. Il s'affaire à quérir ses forces manquantes, l'assurance dans cette chaleur effleurée. La pulpe des doigts contre les boucles pour s'y nicher, les côtes écrasés par la peur qui flirte et étend son pouvoir à mesure qu'il s'essaie à l'évincer. Entre deux feux. En plein cœur du brasier. « I trust you. » Pour tout appuyer, pour parfaire cet instant où toutes les lignes de son monde se sont effacées. Parce qu'il l'entraîne, parce qu'il s'est élevé – à en oublier la pudeur comme les chairs frémissent au manque d'eau réchauffée. Les pas maladroits, le sentier des pas trempés jusqu'aux draps qui n'ont pas été faits. Les baisers qui se succèdent, les mains qui ne savent pas réellement où se poser. Caresses. Caresses légères des phalanges tremblantes. Caresses qui cessent quand le dos épouse le matelas vers lequel il les dirigeait. À peine redressé, les prunelles captivées par celui qu'il a guidé jusqu'au dessus de son être qui manque de cette affirmation autrefois si bien feintée. Il appréhende, c'est un fait – non sans envie, la volonté bien ancrée contre l'esprit qui se laisse charmer à la perversion d'une évidence trop retardée. Et pourtant. Pourtant, dans l'azur qui s'élève, il y a cette assurance qui refait surface – l'arrogance et le charisme qui pointent le bout de leur nez. Il cherche à tout s'approprier, jusqu'à ce qu'il croit ignorer – néanmoins, les gestes trahissent cette aisance dissimulée. Une main à la nuque, l'autre à la hanche. Le baiser qu'il veut réclamer, qu'il vient prendre sans se prononcer.

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w/ ›› @Isaac Wrynn

Demande faite comme s'il s'agissait de sa main que tu demandais. Mais c'est son corps que tu souhaites épouser, pas au travers de papiers mains plutôt de draps froissés. C'est vrai, après de longs mois t'as envie de pouvoir partager physiquement la passion que, pour lui, tu ressens. Mais l'amour ça se fait à deux. En aucun cas tu ne lui aurais imposé, mais il semblerait qu'en discuter débloque un peu la situation « I... I want to, yeah... » léger sourire qui étire tes lèvres. Un premier pas déjà fait. L'envie de découvrir ça avec toi, bel et bien présente. « Yes. » sourire qui s'étire avant que tes paupières ne se ferment au contact de ses lèvres contre les tiennes. Soupire qui se perd contre sa peau et le désir qui s'éveille au creux de tes reins. Tes doigts viennent se perdre dans ses cheveux alors que ceux du blond t'arrachent quelques frissons. L'abstinence fait que tu t'allumes probablement assez rapidement, mais le fait de savoir qui est contre toi à cet instant, est ce qui réellement active ton palpitant. « I trust you. » le regard tendre, plus apaisé parce qu'il a l'air lui-même différent de quelques minutes auparavant. Ses mots te rassurent. Tu te sens tout de même un peu pris d'une mission quand tu le suis jusqu'au lit. S'il est vierge de ce genre d'aventure alors ça veut dire que tu seras sa première expérience et t'as vraiment envie qu'elle soit positive. Qu'il ne soit pas déçu. Pression probablement inutile que tu t'infliges mais elle restera quand même en fond, tu le sais. Tu vas sûrement devoir guider alors tu vas faire ton maximum pour que tout soit parfait. Lèvres retrouvées, tes mains glissent dans son dos, parcourent sa peau avant qu'il ne t'entraine à l'horizontale. Tu crois pouvoir déceler à nouveau l'assurance que tu lui connais tant au fond des yeux. Peut-être que bien que l'envie montante réveille en lui cette touche de provocation. En tout cas ça a l'effet désiré. Tu te mords la lèvre en souriant. Peut-être même que ça t’enlève une certaine pression de le sentir un peu plus à l'aise. Ta main remonte le long de sa cuisse alors que tu viens te coller à lui, pressant doucement ton bassin contre le sien. Créant une friction entre vos intimités. Léger gémissement qui vient se perdre contre les lèvres de ton amant. Lèvres que tu descends lentement dans son cou, lui parcourant de baisers et légers mordillements, cherchant à créer le frémissement. Entre vos corps tu glisses une main pour venir doucement caresser son sexe puis resserrer tes doigts autour de celui-ci dans un mouvement de vas et viens. Contre son oreille, des soupirs t'échappent. Tu relèves la tête pour capter son regard, t'assurer que tout va bien, puis tu replonges contre ses lèvres "Tu me donnes déjà.." un baiser à nouveau "Très.." et encore un autre "Chaud.." et un dernier baiser plus doux. Ton nez vient doucement flirter avec le sien "Laisse-moi te détendre.." ou le tendre, d'un autre point de vu. Tu souris avant d'entamer ta descente vers son entre-jambes, déposant des baisers ici et là sur son torse. Attardant un peu plus ta langue au niveau de ses tétons. Jusqu'à ce que tu finisses ta course face à son attribut. À plat ventre, tes bras passant sous ses cuisses, tu relèves le regard vers lui avant de venir jouer de ta langue autour de son sexe que tu finis par prendre entre tes joues. C'est quelque chose que tu sais bien faire ça, alors tu mets tes talents à contribution pour lui procurer un agréable moment et faire monter le plaisir. Ce qui a l'effet d'égayer le tien également.

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Pression soudaine en vient à se matérialiser. La peur et l'envie, le paradoxe suprême sur les chairs qui s'embrasent, cherchant à s'y calciner. Il n'a fait que guider que les pas, il n'a fait qu'amener les corps à s'embrasser – plus que les lippes, plus que les langues qui se caressaient. Il entreprend les premiers pas, pourtant fébrile derrière l'assurance qu'il en vient à témoigner. Il ne sait pas, ne sait plus, Isaac. Il craint les faux pas, la perdition dans laquelle il s'avance sans plus réfléchir – porté uniquement par les clartés de ces prunelles adorées. Pression soudaine ne fait que s'accentuer, autant que cette confiance qu'il s'était mis à nommer. Elle vient, déchaîne son pouvoir sur la conscience qui ne peut qu'y plier. Il lui fait confiance, il est celui qui anime l'endocarde jusqu'à manquer de le briser. Il lui fait confiance, parce qu'il est celui qui ravive ce corps trop longtemps délaissé. En une caresse prononcée, en cette proximité amplifiée – en ces notes délicieuses qui lancinent jusqu'à l’ouïe et l'amène à frissonner. Il ne fait que s'y bercer. Il ne fait qu'un peu plus s'y enraciner. Il implore, Wrynn dernier, il quémande que soit éternel cet instant qu'ils parviennent enfin à s'approprier. Sur la peau, cette présence s'imprime. Elle marque l'encéphale, y instaure lentement son règne. Calciné à cette passion nouvelle, l'homme qui ne faisait que l'ignorer. Enchaîné volontaire, Isaac, subissant le pouvoir de ce nouveau besoin qui s'est mis à vibrer. Il en oublie ses vices, ses poisons, ces liqueurs auxquelles il était bien trop prompt à se livrer. Il n'y a plus que lui, Hazel, pour occuper les pensées. Parce qu'il s'égare, joue avec les sens. Il réanime la carcasse désolée, il rappelle ce soupçon de vie prononcé sous les veines abîmées. Il le fait vivre, il y parvient quand personne n'avait su réellement l'approcher. Liés, l'évidence qui parvient à scintiller.

Alors le regard s'y perd, les prunelles luisent de ces étincelles plus vivaces. Il guette les faits, les gestes, laisse ses souffles se mélanger à la voix qui trahie l'excitation, ces nouvelles envies encore silenciées. Mais le corps est traître à son tour, à trembler sous le ballet des phalanges audacieuses, à presque réclamer ce que la ligne de baisers en vient à annoncer. Il s'abaisse et lui, lui ne fait que suivre des yeux l'audace des lèvres qu'il embrassait ; avant que la nuque n'ait à se cambrer. Les muscles crispés, les gémissements soufflés. Contre les draps, la pulpe des doigts cherche un ancrage où s'installer. Il jure, Dieu témoin de tout ce qui est en train de se jouer. Sous les brises légères de ces terres éloignées, il s'abandonne à ce que bien des fidèles auraient alors à condamner. Mais Isaac est épris, infecté à cet amour qu'il n'avait pourtant pas cherché. Il quémande encore, en des syllabes saccadées. Les notes sont tremblantes sous le manège que cette langue lui soumet ; assez pour que la paume n'y cède, attirée. Elle parcoure les boucles, parvient à légèrement s'y accrocher. Réflexe inoffensif, irréfléchi – l'instinct qui choisit de prendre les rennes pour tout parfaire, et il n'en poindra nul regret. « Haz... don't... don't stop. » Ce n'est qu'une supplique à défaut d'être un ordre. Il supplie, le prisonnier, que cette sentence gourmande n'ait pas à s'arrêter. Sous les côtes, les battements deviennent plus violents, brutaux. Tambours accélérés, ils transforment le sang en courant indompté de sentiments multipliés. La trachée est nouée, les paupières closes alors que le dos ne cesse de se cambrer. « I love you... » Parce que le cœur réclamait d'avoir son droit de parole, parce qu'il devait le clamer. Maintenant plus que jamais. Symphonie s'élance entre les murs qu'il anime. Confession sincère réverbère sur les alentours jusqu'à pleinement régner. C'est le cœur qui presse sur ce plaisir qui ne cesse de croître ; en plus de cette habilité démontrée, jusqu'alors insoupçonné.

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w/ ›› @Isaac Wrynn

T'as presque l'impression de revivre une première fois. Quelque part s'en est une. Ta première fois avec lui. Même si tu sais à peu près ou tu vas vu que le sexe n'a rien de nouveau pour toi, tu ne sais pas du tout comment il va réagir, ce qu'il va aimer ou non. Alors t'es tout de même sur un terrain d'exploration quelque part. Tu l'as tant imaginé ce moment. Déjà avant que vous ne vous mettiez ensemble en réalité. Et tant de fois après. T'as tant de fois eu l'envie d'instaurer cette intimité différente encore de celle que vous partagiez déjà. De venir parcourir son corps de tes lèvres puis ne faire qu'un avec. Goûter aux sensations que seuls lui peut te procurer puisqu'il est le seul que tu aimes de cette façon. Tu as tant repoussé le moment de lui parler de ça alors que si ça se trouve il aurait pu être prêt plus tôt. Ou peut-être pas. Et peu importe en réalité. Le présent c'est l'instant que vous êtes en train de partager maintenant. Et ça, tu le savoures. Dans tous les sens du terme. Même tes oreilles semblent frissonner des soupirs qu'elles peuvent percevoir. Des quelques gémissements que t'arrives à lui arracher. Expression de son plaisir. T'es sur la bonne piste et le tien s'accentue. Il se fait de plus en plus expressif d'ailleurs, Isaac, sensible aux caressent de ta langue et de tes lèvres. Et quand tu sens ses doigts se resserrer dans tes cheveux t'en bande un peu plus contre le matelas. Finalement, peut-être que son corps n'attendait que ça lui aussi. Le tien multiplie les sensations qui te parcourent. « Haz... don't... don't stop. » sa voix t'électrise. Courant qui remonte ton échine. Oh c'est sûr que ça te donne pas envie d'arrêter là. Au contraire, ça t'encourage à y mettre encore plus de ta personne. Motivé par votre excitation. Tu relèves ton regard sur lui alors que tu le prends plus loin encore. T'as l'impression d'avoir des ptits feux d'artifice dans ta tête alors que la chaleur grimpe au creux de tes reins. « I love you... » ses mots te font comme un électrochoc. Un bon électrochoc. Et bien qu'il t'ai demandé de ne pas arrêter, t'as pas pu t'empêcher de relever la tête pour mieux le regarder. C'est pas comme s'il avait juste dis qu'il aimait ce que tu lui faisais, non non il a bien parlé de toi, et avec des mots plus significatifs que jamais. Si bien que c'est d'un autre type de chaleur que se remplis cette fois ci ton corps, ou plutôt ton cœur. Il t'aime. Tu souris finalement, presque bêtement, mais sincèrement. Tu remontes au-dessus de lui pour fondre contre ses lèvres, ton bassin prenant le relais en se mouvant contre le sien. Ton front vient se poser contre le sien et tu plonges dans ses yeux, le regard tendre, amoureux. Du bout des doigts tu viens caresser sa joue "Je t'aime, Isaac" et t'en souris d'autant plus. Qu'est-ce que ça fait du bien de le dire. De lui dire. T'as le cœur qui bat si fort dans ta poitrine et tu te mets finalement à rire d'euphorie "Je t'aime" que tu répètes avant de venir l'embrasser à nouveau. Tu reprends tes mouvements, bassin contre bassin, sexe contre sexe, en soupirant et tu te détaches doucement de ses lèvres "J'ai envie que tu me fasses tien..." tu te redresses un peu et tu prends son intimité, lubrifiée par ta salive, que tu viens frotter entre doucement tes fesses "Est ce que tu veux.. ?"

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La voix est traître qui s'échappe, pourtant porteuse de vérité. Elle clame tout ce que le cœur aurait d'ores et déjà du confier, ces sentiments improbables qui grondent jusqu'à l'encéphale embrumé ; corrompu aux brumes d'un plaisir presque nouveau, depuis longtemps oublié. Il a clamé cet amour silencié, il l'a décrit par des dires si simples – pourtant si forts. Ça résonne entre les murs de la demeure, ça vient prendre de l'ampleur sous les souffles irréguliers, sous les marques que le plaisir distille sur les traits. Il plane, Wrynn dernier, subissant les effets d'une drogue bien plus douce que toutes celles d'ores et déjà expérimentées. Et il en frissonne encore, malgré le froid léger qui s'immisce, cette brise tendre qui caresse les chairs embrasées. Il en frissonne, Isaac, tandis que l'azur trop clair des prunelles se relève pour le contempler. Lui, l’œuvre magnifiée des rêves qu'il s'est refusé de confier. La beauté dans les caresses, la tendresse jusqu'aux regards qui cherchent à se croiser. Et sa propre voix semble encore se perdre dans l'immensité de cette demeure louée, il s'y berce jusqu'à se noyer dans l'aura d'un sourire concédé. Parce qu'il lui revient, le rictus aux pulpeuses et la voix qui porte à son tour. Il l'aime, qu'il récite. Les mots échangés, les aveux que l'instant prend pour les ancrer, en faire des soupçons d'éternité. Il en tremble légèrement, l'homme que ces humanités ne parvenaient pas à s'approprier – elles se font victorieuses, assiègent l'âme jusqu'à l'embaumer. Il s'y laisse prendre au piège, Isaac, parce qu'il croit ne plus pouvoir jurer que par l'or de ces prunelles adorées. Le cœur frappe, dérange les côtés. L'endocarde s'emballe, sous l'effusion concrète d'un baiser offert – il s'y ressource, il s'y abreuve, il cherche à s'y droguer. En quelques soupirs échappés, en des souffles maladroits quand les hanches s'animent d'un ballet délicieux ; conquis, amoureux. La pulpe des doigts flirte avec la peau, chaleur est cherchée – comme pour raviver des souvenirs, des sensations trop profondément enterrées. Il en tremble encore, mais il acquiesce quand l'amant suppose, quand il réclame en une demande sulfureuse. Presque cambré, à s'impatienter quant à tout ce qu'ils sont à orchestrer. Il observe, il contemple, il s'enivre. Jusqu'à s'y lier, jusqu'à s'embraser. Jusqu'à parfaire ce lien déjà glorifié. La perfection effleurée, parce qu'ils s'appartiennent, parce qu'ils tiennent à pleinement se revendiquer.

Les mains aux hanches, les paumes qui brûlent, le regard qui lorgne ce plaisir provoqué – finalement partagé. Un frisson parcours les chairs, la beauté dans l'instant créé. Il en oublie les folies et les dérives, la perdition qui condamne son âme soudainement relevée. Ce sont ses lignes qu'il apprend, le tableau improbable d'un magnifique que l'humanité refuse de reconnaître. Hazel et cette aura glorieuse, flamboyante – aussi sage et salvatrice que la lumière des étoiles pour les égarés. Il croit se retrouver, il croit se souvenir des ambitions et des souhaits qu'il avait un jour formulé. Parce qu'il est là, à danser sur ce plaisir provoqué. Parce qu'il est là, avec lui, à avoir gonflé son cœur des paroles susurrées. « I want you, I want all of you. » Qu'il en vient à clamer, l'instinct qui s'exprime jusqu'à faire taire la raison. Un répit offert, une offrande par l'amour qu'on vient lui chanter – en des souffles qui se cherchent, en des baisers légers qui s'échangent alors qu'il se redresse de moitié. Au plus près de lui, alors que le lien est accentué. Ils ne font plus qu'un, pour sceller ce que les timbres ne peuvent pleinement supposer. « There's just us. Just us until everything has to end. » Il l'enserre, cet être devenu trop précieux, trop important. Une étreinte plus vivace que celles déjà orchestrées, animée par les hanches qui se cherchent pour tout faire perdurer. Les joues rougies, les prunelles qui ne parviennent plus à s'en détacher – empoisonné aux effluves d'une luxure tendre, ensorcelé par ce halo de paix. « Just us... » Un baiser, un nouveau pour parfaire la proximité. La langue qui flirte avec la sienne, les pulpeuses qui s'y humectent avec faim – transformé en homme épris, celui que la raison bloquait dans un automatisme inhumain et insensé.

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ambrosia

once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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(( Roma, urbs amantium ))
w/ ›› @Isaac Wrynn

Finalement cette soirée n'est pas que celle des nouveautés. Elle est également révélatrice. À croire que cette nouvelle intimité franchie a d'autre vertus que simplement sexuelles. Faisant sauter les barrières de la pensée et du cœur. Troublé, tu l'es, mais de la meilleure des façons. Trois petits mots tout simples et pourtant un pouvoir si grand. Ils te recouvrent, t'enrobes d'une chaleur sécurisante et si douce. Toi aussi tu l'aimes. Ça fait bien longtemps que les doutes se sont envolés à présent. Entre vous deux rien n'est normal, tout est souvent imprévisible, mais c'est ce que t'aimes. C'est ce qui fait que c'est si spécial entre vous, et ce qui vous permet de vous comprendre malgré vos excentricités. La pulpes de ses doigts caressent ta peau dorée, provoquant une arborescence de petits frissons dans tout ton corps. Ça te fait fondre. Et ça y est tu t'abaisses sur lui, ne faisant plus qu'un avec. T'arrachant un long soupir que tu viens étouffer contre ses lèvres. Bon sang.. ça y est... Ca y est tu peux le sentir en toi.. Et l'effet ne se fait pas attendre. « I want you, I want all of you. » c'est si grisant de l'entendre de te parler comme ça, si exquis à ton oreille. Tu te mords la lèvre en le regardant et ton nez vient doucement caresser le sien "J'suis tout à toi..." et tes soupirs s'entrecoupent de gémissements. Couinements qui viennent trahir ton plaisir. Vos lèvres se retrouvent, s'effleurent, se côtoient et s'embrassent à nouveau. « There's just us. Just us until everything has to end. » vous deux jusqu'à la fin. Comment ne pas être envouté par des promesses aussi profondes. Aussi puissantes. Appuyées par ses bras qui se resserrent contre toi. « Just us... » la peau rougis par le désir, les pupilles embrumées par cette euphorie. T'adores pouvoir observer ça chez lui, et tu le sais, t'es dans le même état. "Rien que nous deux jusqu'à la fin.." tu murmures, alors que vos lèvres se détachent à peine. Ton corps surchauffe et tu remues le bassin, alliant tes mouvements à ceux de ton doux poète pour mieux vous embraser. Tu te redresses dans une position plus assise, posant tes mains sur son torse que tu viens caresser. Et tu ondules à nouveau, basculant la tête en arrière alors que ta respiration se fait plus forte. Tu te laisses envahir par chaque sensation que te provoque Isaac. Visage relevé pour pouvoir à nouveau plonger dans ses yeux. Ta bouche s'ouvre plus grand alors que tu sens le plaisir monter. Tu te penches pour venir recapturer ses lèvres, le souffle court "Oow.. t'arrête pas..." t'arrives pas à garder tes paupières ouvertes alors que ton corps se met à trembler avant de se contracter tout entier. T'as l'impression de convulser sous l'orgasme. L'explosion. Voix qui de se débloque de ta gorge alors que tes muscles se relâchent. Tu te laisses totalement retomber contre lui, tête appuyée à côté de la sienne en reprenant ton souffle "Bordel.. Is... c'est si bon..." tu caresses doucement son bras "J'suis si bien la..." tout contre lui.

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The Show Must Go On

Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. • sheepirl.

‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖