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 inside the storm | junan

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 726
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Sam 28 Jan - 16:20 ▬



inside the storm
CODAGE PAR TETRADKE


Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Elle est légère, la brume qui s'est installée. Elle s'élance à peine, recouvre brièvement les silhouettes qui vont et viennent – précipitées, cherchant la sécurité des murs qu'elles peinent à payer. Et lui, il s'est enfoncé dans cette démence, dans cette routine saccagée par les terreurs et les démons embusqués. Par pure volonté, pour renouer avec les anciennes étincelles qui semblaient peu à peu s'étioler. Révélées sous l'envoi d'un message isolé. Et il inspire l'air moins lourd, moins saturé. Il s'enivre à cette liberté, à ce semblant de calme qu'il croit pouvoir empoigner. Là, enfin, il fait taire les voix qui résonnent dans l'encéphale, il apaise les battements trop souvent lourds de l'endocarde déséquilibré. Il s'en remet à la neutralité, à cette sortie de route, cette paix dans la réalité. Loin des doutes, loin des questionnements incessants et ressassés. Loin de ce qu'il est – puisqu'ils avaient un jour parler d'univers parallèle dans lequel ils pourraient, tous deux, pleinement se retrouver. Être ce qu'ils auraient dû devenir, ce à quoi ils ne pourront jamais prétendre puisque les chemins sont scindés qui ne peuvent être ramifiés. Les destinés ne sont pas mêlées, mais elle se doit de prospérer cette amitié qui s'est créée. Là, la raison de cette aventure jusqu'en des lieux reculés. Là, la motivation trouvée à braver Detroit et ses ruelles désertées, ces quartiers trop froids devenus lugubres sous la gouvernance d'un maigre brouillard levé. Mais le moteur s'éteint quand les rives sont atteintes. Les phares s'étiolent pour ne laisser que cette obscurité, ce moment de réflexion quant à tout ce qu'il essayait d'enterrer. Les mille et une questions qui stagnent dans les corridors de l'esprit qui ne sait plus comment s'apaiser. Un souffle, un dernier regard sur l'écran sans notification, sans message – sans nouvelle malgré cette rencontre convenue qu'il peine à appréhender. Il s'isole, Phoenix. Il quitte la chaleur de l'habitable pour s'en remettre aux brises soufflées, aux mirages que les lieux peuvent rappeler. Un instant dans le passé. Un instant égaré que seuls deux esprits peuvent chérir et garder. La bulle est créée qu'aucun silhouette ne pourrait bafouer – sauf une, élancée. Sauf une qui jure dans le paysage que la nuit vient lentement s'approprier. Il n'a pas bougé, l'idiot qui n'envisage rien de ce qui aurait à se jouer. Il guettait plutôt l'ombre féminine, l'ancienne compagne d'une unique perdition isolée. Celle qui ne vient pas, même malgré ces minutes de retard désormais actée. Un énième regard sur le téléphone et il toise un instant la voiture en hésitant à détaller. Il s'était octroyé cette pause dans sa réalité, Phoenix ; peut-être aurait-il simplement dû s'y accrocher. Le cœur et l'esprit n'ont plus de place pour les errances insensées. Et pourtant, l'hésitation demeure qui paralyse l'être qui n'a pas bronché. Là, les prunelles dépareillées qui ne font que lorgner sur l'égaré que ces rives-là semblent également avoir appelé. Il pensait cette partie de la ville boudée, mais les choses sont ce qu'elles sont, toujours vouées à changer. Il n'offre en l'instant qu'un signe de tête pour saluer celui qu'il n'imagine que prompt à passer.               





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Junan McNulty
Junan McNulty
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : 1,88 m de blondeur. Yeux bleus, tatouages sur le torse et un sur le poignet. Cicatrices sur tout le corps comme des trophées. Il conduit une moto noire et un pickup gris en mauvais état.
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▬ Dim 29 Jan - 14:49 ▬
Il descendit de sa bécane et fit quelques pas sur le trottoir. Il n’avait aucune idée de ce qu’il foutait mais comme tout bon McNulty il ne se demandait pas si c’était une bonne idée ou non. Non, il fonçait comme un train à grande vitesse. Il avait besoin de faire ça. Ezra n’avait aucune idée pour le moment de ce qui allait se jouer là. Non. Il avait piégé ce pauvre type qui n’avait rien demandé mais qui selon Junan tournait bien trop près de la petite ami du corbeau. Il avait envoyé ce SMS à ce gars pour marquer son territoire, ouais. Ezra comme un terrain de pétanque, un objet. Jeez, son petit frère l’avait aidé à écrire un SMS quand la belle était sous la douche. Il lui avait évité les fautes et avait su trouver des tournures de phrases dont Junan était incapable de penser ou même de les écrire.
Reniflant bruyamment il se pinça les narines, coupa le contact de sa moto et se mit à avancer dans la rue. Il lui avait donné rendez-vous et cherchant les regards, les hommes aux alentours, Junan comprit qu’il y allait avoir un problème. Il ne connaissait pas la gueule de ce type. Et c’était problématique, ça. Alors il n’attendit pas et s’avança vers un gars en train de fumer une clope. T’t’appelles Foénique ? J’viens d’la part d’Ezra. Il secoua la tête et immédiatement Junan s’avança vers un autre gars. C’toi Foénique ? C’est d’Ezra ! L’inconnu secoua la caboche. McNulty sortit son téléphone et s’apprêtait à appeler son petit frère pour lui demander conseil mais y avait ce type proche d’une super caisse. Ce qui capta immédiatement son cerveau de voleur. Il s’avança : Elle pète ta caisse, mec. Le type tatoué, visiblement à écouter des musiques de gothique ou un truc du style. C’est la tienne ? Il observa la bagnole en prenant le temps. détaillant les jantes, la portière, se demandait comment la lui chourrer mais son esprit revint vite à sa mission de base. T’t'appelles Foénique ? J’viens d’la part d’Ezra. Il l’observa implorant le Seigneur que ce soit lui.

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▬ Ven 3 Fév - 1:23 ▬



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Il s'est détourné, le temps d'une seconde en vérité, quand pourtant silhouette s'est arrêtée. Ignoré pour autant, l'attention captivée ailleurs, cherchant vainement cette amie précieuse, cette ombre familière puisque bien trop approchée. Ne subsiste que l'absence, que les secondes qui s'écrasent et ce timbre qui s'élève pour tout déranger. C'est un soupir qui brave les pulpeuses, rien qu'un filet d'air manqué. Il abdique, elle ne viendra pas – et quand bien même l'espoir était vivace que de pouvoir renouer avec cette sérénité, il ne l'en blâmera pas. Les sentiers se sont séparés, les cœurs se sont entichés des paires différentes, celles qu'ils ont tour à tour nommé. « Yeah. » Pour répondre à cette première interrogation, pour confirmer que cette beauté est la sienne, qu'il ne s'y tient pas pour l'image qui serait à renvoyer. Fier propriétaire de ce trophée. Et s'il s'apprêtait à parler mécanique, ronronnement incessant quand les rues défilent et sont bravées, le cœur manque un battement sous l'intonation, le nom écorché, ce savoir que lui n'a pas mais qu'il prend dans la gueule de plein fouet. Il vient de sa part, et lui, il ne comprend pas. Les échanges ressassés, les marques noires qu'il essaie d'y trouver. Ignorant, l'abruti qui s'est simplement avancé d'un pas léger. « Yeah, again. It's me. » Prononciation qu'il ne reprend pas comme il observe celui-là. Et il croit comprendre, s'apprête presque à soupirer une énième fois pour marquer le coup, pour avoir la force de supporter les menaces inutiles. « Where is she ? » Comment s'en empêcher, pourquoi ne pas venir en sachant que tout se passait très bien, qu'une balance avait été trouvée. Pour elle, faire sa vie avec – probablement – celui qui se tient à ses côtés. Pour lui, aussi. Le temps que le cœur s'accorde sur des syllabes précises au lieu de vagabonder entre volontés et regrets. « Hope she's ok. » Oh, l'inquiétude ridicule qui s'en mêle pour parfaire tout ce qu'on aurait à lui reprocher. Néanmoins le cœur a toujours été trop grand, trop ouvert – apte à tout accueillir, plus encore cette lumière qu'il trouvait en la demoiselle évoquée. Elle est amie. Elle est pilier dans un monde de moitié fracassé. Il a froncé les sourcils, Ledger, pour finir. Il guette cette présence qui s'approchait, dont il n'a pas su se méfier. Il guette, mais les lèvres s'entrouvrent qui ne peuvent tenir le timbre relevé. « So you're Junan, am I right ? » Autant faire les présentations maintenant que l'opportunité est laissée. Autant les apaiser, ces orages qui n'ont pas encore tonné, rien que pour appuyer cette patte blanche sur tout ce qu'il aurait pu vouloir lui cracher. Il saura alors qu'elle en a parlé, qu'il n'a pas été un secret dans les échanges qu'ils ont pu posséder. Il sait, Phoenix, il sait qu'il était déjà par le passé la marque sur ce cœur qui chantonnait. Elle lui avait dit, elle en avait parlé. Finalement, les choses ne peuvent que bien se passer. C'est beau, l'optimisme. C'est attendrissant et chaleureux, ça subsiste même au-travers des ténèbres. Mais dans ces dernières se terrent les dangers, les menaces silenciées. Dans les ténèbres, il y a bien des démons embusqués. L'optimisme, ce n'est plus qu'un terme pour ceux qui aiment à rêvasser. Un fantasme de plus que cette ville s'affaire lentement, mais sûrement, à ronger.                





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▬ Dim 2 Avr - 19:18 ▬
Il l’avait cherché ce bougre, ce gars qui s’approchait un peu trop près de sa gonzesse. Il allait devoir lui expliquer que quand une meuf avait un gars fallait que les autres tiennent leurs distances et ce gars servirait d’exemple. Alors y avait eu ce gars et cette bagnole de dingue qui étaient entrés dans son regard périphérique. P’tain, t’dois avoir un maximum de tune pour pouvoir piloter d’ce bolide. Il renifla bruyamment tout ne continuant de mater la caisse comme on regarde une jolie nana comme un bout de viande. A la réponse positive, le regard de Junan se fit plus sombre. C’t’concerne pas d’où elle est. Elle ne savait même pas qu’il lui avait envoyé un message pour mettre un coup de pression à ce type. Il prit ça comme une insulte, comme une agression à ce mâle qui se voulait protecteur. T’veux dire quoi par là ? Hein ? T’insinues quoi par J’espère qu’elle va bien ? Il le désigna du menton, pas en avant comme une menace. De toute façon ce type aurait pu dire n’importe quoi que Junan l’aurait pris comme une agression. Tout était prétexte et vouloir lui taper dessus. Et pourtant cette putain de question qui le fit légèrement redresser la tête, comme un chien qu’on appelle au loin. Elle avait parlé de lui ? Ou ce gros taré avait fait des recherches. Comment t’sais ? Hein ? Il renifla à nouveau, mâchoire serrée mais qui se fit moins crisper.

Elle t’a dit qu’elle avait un mec, donc. Il tira de sa poche un paquet de clope et s’en grilla une. Alors pourquoi tu tournes près d’elle hein ? T’tiens pas à la vie ou quoi ? Passant sa langue sur sa lèvre supérieure il souffla la fumée par le nez. Regard levé durant une demi-seconde il secoua la tête. Vas-y, tu veux la baiser c’est ça ? J’sais qu’c’est une gonzesse à tomber donc t’approche pas ! Il la méritait pas, c’était l’évidence même mais ce gars-là non plus. Non Ezra ne méritait aucun gars en ce bas monde. Junan s’approcha, cette fois, sans animosité. Elle m’a trompé avec toi, c’est ça ? demanda-t-il presque dépité. Puis il cligna des yeux : Mais attends Foénique c'est vraiment ton prénom ? T'es un genre de russe c'est ça ?

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▬ Jeu 20 Avr - 22:07 ▬



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Un pas. Rien qu'une avancée, les tonnerres qui s'avancent et grondent – ils sèment ces chaos qui ne peuvent être chassés. Il y a cette tension qui s'installe, comme un brouillard épais sur la manière dont les choses devraient se dérouler. Le monde change, l'atmosphère avec lui. Crépitent les menaces, s'embrasent les obstacles qui ne font que se multiplier. Le regard s'est transformé, il n'y a plus cette espèce de curiosité qu'il pensait y avoir déceler, il n'y a plus que cette animosité refoulée. Et l'instinct s'éveille, s'apprête. La première réponse ne lui convient pas, il a besoin de s'assurer qu'elle ne manque de rien ; la demoiselle à l'origine de ces présentations bâclées. Il a promis d'y veiller, il a promis de se faire plus présent. Il a promis, Phoenix, et le nombre des paroles ratées ne peut encore augmenter ; ça en devient une nécessité. Là, le besoin de savoir où les pas semblent le mener. Là, ce prénom qu'il prononce et qui arrache comme un soupçon de surprise, le croit-il, chez cet interlocuteur improvisé. Aussi, il n'a fait qu'acquiescer, les traits hochés sous ce qu'il vient prononcer. Il sait, Ledger premier, il sait la relation dans laquelle elle s'engageait ; celle qu'elle évoquait déjà avant que la nuit n'empoigne l'un de leurs secrets. C'est la suite qui rappelle le passé, les souvenirs enfouis dans la mémoire fatiguée. Là, l'interrogation presque vénéneuse quant aux raisons qui le maintiennent parfois à ses côtés. Il a esquissé un sourire, Phoenix ; l'instinct un peu plus installé, un peu plus avide de cette pression à chaque seconde plus insufflée. L'une des mains a rejoint les poches, l'autre s'attarde brièvement sur les traits comme pour essayer de chasser ces tremblements qui se sont manifestés. L'air, l'air est plus lourd. Il y a ce parfum vicié, cette impression de souffre qui s'appose sur les chairs mal couvertes et colorées. À presque soupirer, l'oiseau déchu, sous cette ultime demande qui force l'autre à davantage se rapprocher. Il a serré les dents, Phoenix, guettant les faits, les gestes, ce regard qui traîne et que le sien cherche à soutenir ; les habitudes sournoises qui se rappellent comme pour tout provoquer. « That's really my name and, trust me, if I was a fucking russian, you'll be dead already if I wanted her to be more than a friend. » À quoi bon reculer, les pieds sont déjà enlisés dans les sables mouvants qui, jusqu'à lui, se sont dispersés. « Now, you want to know ? Yeah ; les phalanges ont quitté les poches, entrelacées pour prévoir l'incertain qu'il croit pouvoir anticiper. Paradoxale et con, la réflexion mal domptée – mal réfléchie si tant est que la conscience puisse rien qu'une seconde s'y intéressée. Mais l'attention est ailleurs, braquée sur l'homme qui lui fait face ; sur cette espèce de menace. Yeah, we had something but it was before she agreed to be with you. So relax man, there's nothing between her and me ; we're just friend. » La vérité qu'il tient à rétablir, les provocations qu'il retient. La trachée s'est serrée, réprimant d'autres faits, certaines choses qu'il pourrait claquer rien que pour tout accentuer ; au moins ce brasier qui, lentement, prend de l'ampleur en attendant de pouvoir imploser. Phoenix et l'art des emmerdes. « So what ? Hm ? She can't have friends ? What's the plan here ? You want her to yourself, unhappy and lock somewhere where no one will be able to just say 'howdy' ? » Non, il n'a pas reculé. Statique, les prunelles dépareillées qui jaugent enfin tout ce qu'il pourrait avoir calmé ; ou empiré.                





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Junan McNulty
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▬ Mer 26 Avr - 22:46 ▬
Il fronça le nez, observa ce gars de haut en bas en ce demandant ce que Ezra pouvait lui trouver. Ils étaient les opposés physiquement. Un brun l’autre blond, un plutôt mince et l’autre avec un petit ventre à bière, ce n’était là que quelques exemples. Il fronça les sourcils. Vas-y tu me menaces là ? Parce que McNulty premier degré était de retour. Qu’est ce que tu fous aux US si t’es Russe, hein ? Retourne chez toi y a des belles blondes là bas ! Ouais c’était sa Ezra à lui et il considérait tous les hommes de la terre comme une menace pour son couple. La faute à une faible estime de soi, oui. Il continua de le fixer, se demandant s’il devait le frapper maintenant ou attendre encore un peu. Fais pas l’malin putain. Le ton commençait à monter parce qu’il arrivait pas à lire ses expressions faciales, ni même ce qu’il pouvait bien penser à l’instant T. Il commença à serrer le poing au début de cette phrase mais se radoucit à la suite. Une bonne raison pour écouter avant de cogner, hein ? Hm. grogna-t-il comme un chien à qui l’ont demande de cracher son os. Donc elle voyait deux gars en même temps ? Et t’en as rien à foutre ? Ouais il sentait une pointe de colère monter. Comment ça elle avait vu deux gars en même temps ? Elle ne lui avait rien dit ?! Il s’apprêtait à laisser retomber la pression mais il haussa les sourcils avant les froncer.

Bah si elle a l'd’roit mais pas des mecs ! Il le désigna du menton, la colère grimpant de nouveau comme un thermomètre au soleil. Bien sûr qu’elle s’ra heureuse avec moi ! Qu’est ce tu dis ? Hein ? T’nous connais pas ! Mêle toi d’ton cul et traine plus avec elle c’est clair ? Le gars avait pas reculé, toujours bien ancré sur ses pieds. T’es rien, ok ? Moi j’suis son mec ! J’sais c’qui est bon pour elle ! Il fit un pas vers lui, montrant, ou du moins tentant, de gonfler le torse. S’il voulait jouer à qui avait la plus grande, Junan allait jouer ouais. T’avises plus d’t'approcher d’ma meuf au lieu d’faire le psyh… le médecin des couples là !

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▬ Jeu 18 Mai - 23:03 ▬



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L'adrénaline au corps, le venin qui flirte aux veines. Les vieilles habitudes, tenaces et coriaces. Les instincts du passé, ces manies que même le temps ne semble pas pouvoir souffler. Il a guetté, il a laissé les prunelles dépareillées se perdre sur les traits du confronté. Il crache son fiel en une légèreté déconcertante, parce qu'il ne peut s'empêcher de provoquer les orages. Frappé, bien souvent, par les ouragans titillés. Il s'en remet encore aux éclairs pour avoir l'impression de briller. Phoenix stupide. Phoenix téméraire quand se joue devant lui les prémices d'un chaos qu'il ne peut que chasser. Il se croit prédateur pour ces vents embrasés, n'est que proie livrée par volonté au sort qui pourrait la déchiqueter. L'adrénaline au corps, ces voix qui murmurent pour tout amplifier. Il a ignoré les dires jusqu'à ces questions posées. Il a ignoré les élans jusqu'à cette proximité accentuée. Demi-sourire aux lippes, l'instinct qui en appelle à cette douleur qui lui rappelle qu'il n'a pas encore failli, que carcasse n'a pas encore ployé. Prit d'une soudaine envie de tout réciter, tout ce que la mémoire peut avoir à garder malgré ce temps passé. Prit d'un violent besoin de tout saccager, presque calme sur le point de céder. Mais au-delà du souffre, c'est la conscience inquiète qui s'est mise à trembler. Les réponses apportées n'ont rien pour rassurer, elles ne font que rayer les corridors de cette essence préoccupée. Il insiste sur cette perdition vers laquelle il souhaite l'amener ; loin de tout, loin de ceux qui peuvent compter. Loin du monde extérieur à partir du moment où ce dernier rejoint la potentielle idée d'une menace pour ce regard aliéné. « I'll see her if I want to and you'll have nothing to say about it. If she wants to see me, I'll see her. If she wants to go out with someone else, you've no right to say her anything. That's the thing you've to understand. » Les mots en partie mâchés, lui qui se laisse contrôler par ce fiel qui se distille au sang bouillonnant. Il n'a pas reculé, à quoi bon. Il n'a pas même orchestré les moindres prémices d'une quelconque retraite, lui qui tient à rétablir les faits – ne serait-ce que pour offrir la paix que mérite celle dont ils sont à parler. Il avait promis de veiller sur elle, Phoenix ; ces paroles n'ont pas à être bafouées. « Think about it for one sec, you moron. You're right, you're her boyfriend, means something right ? That she made the choice to be with you instead of anyone else. So, why do you care that much about her friends ? » Pseudo sagesse qui s'installe, comme pour lui faire voir cette vérité qu'il ne semble pas à même de pouvoir observer. Pseudo sagesse qu'il peine à retenir, parce qu'il s'agit de cette amie qu'il ne tient pas à attrister si la bêtise venait à régner. Et pourtant. « Unless you think I'll try something with her because of the tattoo with my dog in her arm, you should calm down a bit and let her live like she wants. Il insiste, il persiste – il joue avec un feu trop limite. Mais rien qu'en cette provocation réside la vérité ; elle l'a choisi lui malgré tout ce qu'ils semblaient à même de pouvoir s'approprier. Que s'ancrent ces paroles dans l'esprit qu'il s'est mis à attaquer, que s'impriment ces dires parce qu'il ne permettra pas que la liberté de la jeune femme ne soit piétinée. Elle mérite ce qu'il y a de mieux malgré ces terres désolées, et s'il pensait sans le connaître que celui-là serait celui qui permettrait son envol, il craint presque de s'être fourvoyé. You love her ? Then don't try to trap her in that shitty idea you have about the ones who cares about her too. You're right, I don't know you... and now that I can, I'll say it just once : don't you dare to hurt her in anyway. You think you know what's best for her but you don't, if you think like that, you don't. She can thinks by herself and she doesn't need you for that. » Tornades menacent. Ouragan s'approche. Il essaie de réfléchir, mais pression s'impose qu'il ne parvient plus à dompter. Il va pour encore répliquer, mais raison tente une dernière étincelle pour garder ses pulpeuses scellées. Il allait pour enchaîner, Phoenix, mais s'en retient finalement – secouant seulement les traits comme, enfin, il se permet de reculer.                 





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▬ Mar 18 Juil - 22:03 ▬
C’était quoi ce chevelu là ? Ils étaient les opposés et ça Junan l’avait remarqué dès le premier mot de ce gars. Un brun qui savait bien parler et avec une belle bagnole quand McNulty, lui, était un grand blond avec un pickup délabré. Bordel elle lui trouvait quoi au juste ? Qu’est ce qu’il avait de plus hein ? Oh peut-être au moins un cerveau mais ça le grand blond l’ignorait. Si j’ai mon mot à dire, crétin ! Il fit un pas vers lui. J’la laisse pas traîner avec n’importe qui ou n’importe quoi. Et c’est c’que t’es ok ? Il fronça les sourcils tandis qu’il tentait, je dis bien “tentais” ouais, qu’elle avait son propre choix d’être avec lui, qu’elle avait ses propres décisions à prendre tandis que l’ex taulard, voulait l’empêcher de vivre sa vie. T’es pas un pote, t’veux t’la faire, ok ? J’l’sens ! Tu veux la baiser et j’t’laisserai pas faire ! Ouais s’il fallait le frapper il le ferait, lui faire bouffer sa caisse si nécessaire. Il écarquilla les yeux. QUOI ? beugla-t-il. C’quoi ça ? D’où ?? Ouais elle ne lui en avait jamais parlé. D’un coup de main, il le poussa. Il s’est passé quoi ent’vous hein ? Pourquoi elle a ton clebs sur le bras ? Il aimait pas trop que ce gars parle parce que ça lui mettait dans la tronche des trucs qu’il avait pas envie d’entendre. C’était comme une musique mal jouée, quelque chose qui lui vrillait les oreilles. Reniflement sonore du blond qui le désigna du menton avant de lui attraper la mâchoire pour le plaquer contre sa putain de voiture. T’es qui hein ? Un psy pour couple ? D’quoi tu t’mêle hein ? T’me connais pas ! Il appuya ses doigts un peu plus sur sa mâchoire. Tu t’approches plus d’elle, c’est clair ? Sinon j’vais t’faire bouffer ta putain d’bagnole et le goudron, je me suis bien fait comprendre le gothique ? Evidemment qu’Ezra était capable de penser par elle même, de faire ses propres choix mais Junan avait tellement peur de la perdre qu’il était prêt à l’emprisonner pour éviter qu’elle ne se casse (dans les deux sens du terme). Il siffla à nouveau : Si jamais j’apprendre que tu l’as revu je vais t’retrouver, crois moi j’ai d’quoi faire pour faire d’ta vie un enfer !

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Phoenix Ledger
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popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Dim 23 Juil - 23:11 ▬



inside the storm
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'occasion pour expier, pour défaire les liens aux vannes des nerfs qui menaçaient déjà de céder. L'occasion pour expier, imploser sans que la moindre retenue n'ait à résonner. Il saisit l'opportunité donnée, Phoenix, s'enfonce sans s'en rendre compte dans un volcan qui n'attend que de pouvoir exploser. La provocation presque trop facile, les sens qui s'embrasent peu à peu aux regards échangés. Il y a cet éclat dérangé qui appelle à la violence trop ravalée ; ajoutée à ça la crainte qu'il ne peut renier pour celle qu'ils ont nommé. Jeune femme trop pleine de ressources qu'il craint de voir s'essouffler. Clarté parfaite qu'il ne veut pas voir s'abîmer. Déterminé, encensé à la folie qui s'est mise à stagner. Elle arpente les corridors sous les chairs, vaisseaux gonflés du sang qui s'est mis à bouillonner. Abruti qui insiste jusqu'à s'aventurer en une pente qu'il ne ferait que dévaler. Il ignore tout, Ledger. Il ignore jusqu'à l'appartenance de celui qui lui fait face, celui qu'il pousse jusqu'aux retranchements brinquebalant. Les remparts à briser, les frontières à piétiner pour que tonne démence dans son entièreté. Et il s'emporte enfin, les gestes de plus en plus précis. Il gueule et lui ne fait que sourire, saisissant la liane dangereuse dans la foulée. Il tire dessus, tient à faire s'effondrer les falaises des préliminaires belliqueux qui se sont enclenchés. De questions en questions jusqu'au contact rapproché, jusqu'à cette main levée à la mâchoire serrée. Le sourire envolé. Les paumes contre la taule, le cœur qui s'embrase – instantané. L'orage beugle enfin, recouvre les pulsations sous la poitrine compressée. De questions en conseils crachés. De questions en menaces implicites distillées. L'occasion pour expier, pour se défaire de ce poids trop lourd aux épaules crispées. En plus de cette amitié à préserver, à honorer. Révéler les réels traits de celui qu'elle s'est trouvée pour réparer l'erreur commise, cette absence qu'il a fait traîner. Il aurait dû être présent, il aurait dû l'éloigner de ce qui se dévoile maintenant. « Oh yeah ? » La mâchoire serrée, le palais qui suinte ce fiel qu'il aurait à laisser s'exprimer. Il lutte un instant, se démène pour se redresser. La veste qu'il réajuste brièvement, un pas en arrière pour enfin le toiser. Il ose, Phoenix, il ose l'aliénation des songes pour enfin imploser. « Maybe I should go to her and see what you've got. I should have done it way before and y'know what ? After that night we spend together, she would've chose me. » L'instinct qui réclame la démence, la perdition pour taire les doutes et les questions qui règnent dans l'esprit embrumé. L'instinct qui s'anime pour accentuer la chute dans laquelle il s'est lancé, jusqu'à tout provoquer. Sous les côtes, le palpitant s'est arrêté – essoufflé. Il crache son souffle nécrosé dans les veines malmenées. Il déverse le poison de la déraison, contrôlé par cette espèce de colère qu'il n'a jamais su maîtrisé. L'inquiétude qui ne fait qu'appuyer, qui empoisonne avec plus d'avidité les sens fracassés. « C'mon, I'm right here. Hit me if y'dare, let's see what she'll think of that, hey ! » Un pas en avant, les paumes qui s'attardent au torse pour pousser, rendre la pareille tout en l'éloignant vers ces rives qu'il a d'ores et déjà trop foulé. « Did she told you that we used to see each other right behind you ? » Imprudent, inconscient. Imprudent qui persiste à jouer avec un feu qui pourrait l'avaler presque aisément. « Let me tell you somet'ing, you bitch. If I hear that you hurt her in any way, I'll find you too and Hell will be a euphemism for wha' I'm gonna make you live. » Les songes emballés, embrumés. Les coups qu'il n'appréhende pas, qui pourrait l'atteindre s'il osait. Loin de la défensive à adopter, Phoenix, drapé d'arrogance et d'une confiance trop affirmée.                  





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Junan McNulty
Junan McNulty
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : 1,88 m de blondeur. Yeux bleus, tatouages sur le torse et un sur le poignet. Cicatrices sur tout le corps comme des trophées. Il conduit une moto noire et un pickup gris en mauvais état.
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▬ Jeu 5 Oct - 12:01 ▬
Il avait ce sourire, ce putain de sourire qui confirmait que ce gars là se foutait bien de sa gueule. Ouais. Tout ce qu’il voulait c’était le cul de sa meuf, rien d’autre ! Ouais il voulait probablement l’ajouter à sa liste des femmes qu’il avait foutu dans son pieu mais si jamais un jour il apprenait qu’elle l’avait sauté, il allait certainement les retrouver tous les deux et les tuer en plein acte. Un peu hard comme idée mais Junan avait toujours été un peu excessif quand il s’agissait des femmes. Main sur sa mâchoire il l’avait fixé se type, le mettant en garde.
A chacun de ses mots, Junan se sentait bouillir, alors il l’attrapa par le col pour le pousser contre sa putain de bagnole. L’envie de le foutre au sol et lui rouler dessus était si forte qu’il sentait ses poings se serrer, les jointures devenant blanches. ses ongles entrant dans sa chair. Ferme ta gueule ! J’t’jure ferme ta gueule parce qu’sinon t’auras plus aucune occasion d’la revoir. Ni personne d’ailleurs ! Ouais une petite menace de mort comme ça qui tombe. Et il ne plaisantait pas, ses yeux clairs étaient devenus noirs, l’envie que ce type ne remette plus jamais les pieds dans la vie de sa petite amie, qu’il disparaisse et qu’il ne manque à personne. Il fut repoussé alors qu’il avait marqué un point. Ouais Junan n’avait en rien pensé à ce qu’elle pourrait pensé, elle. Pas faute que ce “Foenique” le lui dise depuis le départ. MAIS FERME LA ! Il n’arrivait pas à réfléchir tandis que ce type là continuait de parler. Comment ça ils s’étaient vu ? Hein ? Comment ça ? Il allait avoir une explication avec elle !
Et si dans leur relation, Junan était surtout violent verbalement sans s’en rendre compte, Ezra, elle était certainement plus violente dans leur couple. Ca il ne le dirait jamais mais la passion les prenait l’un l’autre et souvent les limite étaient dépassés à bien des égards. Ah ouais ? Tu crois ?! C’toi l’euphémisme, enculé ! C’était presque comme un combat de coq avec des mots inconnus.
Il se serait bien retenu, pour elle, pour qu’elle ne s’énerve pas, qu’elle ne lui en veuille pas mais là, là c’était trop. Alors le poing était parti comme une fusée qu’on ne voir pas décoller. Il le heurta en plein dans le visage, tandis que l’autre avait agrippé le haut de son col pour éviter la chute. Un coup. Un seul… Pourtant c’était comme une drogue, le besoin de lui en remettre un ou deux pour qu’il comprenne. Il le poussa à nouveau avec violence contre sa bagnole de merde. Il avait presque de la chance, Phoenix parce que Junan aurait pu lui pisser dessus pour l’humilier un peu plus mais il n’avait pas envie que sa nana lui chie une pendule à treize coups pour ça. Tu pourras lui dire qu’tu m’as cherché, p’tite merde ! Elle s’ra contente ! Un crachat au pied du pauvre type avant de le désigner du menton. Si tu la revois je te crève. Il serra et leva le poing et se penchant vers lui. On s'est compris ?Ou tu en veux un autre ?

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▬ Lun 30 Oct - 16:44 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Tour de rage, tour d'inconscience. Il s'enferme dans sa confiance, Phoenix, jusqu'à en perdre la mémoire – jusqu'à ne plus rien voir que celui qui se tient à sa portée, le regard noir. Prunelles contre prunelles, les songes et les non-dits qui se bataillent en des respirations brisées. Il s'emporte. Ils s'emportent. Et les paroles claquent qui fissurent ce calme presque installé. Tonnerre sur l'accalmie qu'il s'était mis à envisager. Une autre soirée, le sourire de la demoiselle pour parer aux ténèbres qui persistent à tout consumer. Quelques souvenirs échangés, la gêne dans les gestes et les effleurements mal domptés. Il n'y a que ce timbre pour tout surplomber, que ces menaces pour remplacer les suppositions qu'implicitement ils se partageaient avec la raison de ce combat enfantin et puérile. Idiot, à n'en pas douter. Abruti qui se laisse embraser par ce sang bouillant sous les veines gonflées. Menaces qui crient litanies. Menaces qui ne font que tout attiser, et les braises crépitent ce chant belliqueux jusqu'à l'âme qui choisit de tout ignorer. Pression, tension. Pression qui s'amplifie, les corps qui se cherchent, qui n'aspirent qu'à se briser. Violence qui s'en mêle, violence qui s'emmêle. Violence qui réclame son règne sur cette triste scénette orchestrée. Et le premier coup, brute et imparable. La mâchoire qui claque, la joue mordue – la rouille à la trachée qui serpente jusqu'à l'estomac serré. Les phalanges levées à la lèvre tuméfiée, le sourire qui refuse de lâcher prise sur les pulpeuses entrouvertes et malmenées. C'est un rire qui perce le silence, un souffle amusé qui brave l'ivoire pour s'imposer. Il se penche, il crache son fiel. L'ironie, les paroles qui frappent encore puisque les poings sont retenus. Il le laisse faire, s'expose presque instinctivement – sous les veines, la vie pulse, cette impression d'exister. La douleur en carburant pour cette carcasse fatiguée.

« So, I can't see her but I can tell her what happened tonight ? I don't get it. » Il feint l'incompréhension, il feint cette expression un peu paumée – les traits qui finissent par s'animer, le rire qui retentit encore pour tout appuyer. Il cherche la merde, c'est un fait. Il cherche la merde, rien que pour donner plus de crédit à ce qu'il aurait à supposer. Il s'imagine tout dégueuler, la vérité, les faits – cette embuscade dans laquelle il vient de s'ancrer. Il s'imagine tout un monde que le cœur ressassera plus tard, refusant alors de mettre à mal le bonheur qu'elle s'était mise un jour à lui conter. Le cœur trop grand, mais l'infection est tenace qui en appelle à ces vaines batailles, à cette idiotie accentuée. « C'mon, hit me again. C'mon ! » Redressé, en partie, les paumes qui forcent, qui mènent cet autre à reculer. La hauteur qu'il récupère, les gestes qu'il répète. Il pousse encore, il provoque pour parfaire ce pathétique tableau qu'ils peuvent imposer. Ils s'éloignent de la sécurité qu'il aurait pu trouver dans l'habitacle, ils rejoignent le sentier mal éclairé. Il pousse, les secondes s'égrainent avec rapidité. Il répète, encore, et il ose puisque les nerfs lâchent, puisque démence ne fait que se propager. Un coup, un seul. Toute la pression qu'il relâche, la courbe effacée – les traits creusés et l'infamie dans les prunelles dépareillées. « I don't give a fuck about who you are, is that enough ? Now get the fuck out of here. » Il imite, il crache à son tour. Mauvais qu'il en devient. Mauvais qui s'emporte sans songer aux conséquences qu'il ne fait qu'invoquer. Phoenix et sa stupidité. Phoenix et cette imprévisible manie de s'enfoncer dans des emmerdes bien plus grosses que lui.                   





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Junan McNulty
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▬ Mar 16 Avr - 20:43 ▬
Y avait pas de logique chez Junan et fallait pas trop lui en demander, alors que le gothique probablement métalleux lui mit en pleine tronche que ce qu’il disait n’avait aucune logique, ça fit vriller le seul neurone du grand blond. MAIS FERME TA GUEULE ! beugla-t-il comme si ça allait effacer le fait qu’il était plus con qu’une pile. C’est que c’était pas le plus intelligent de Détroit, sa réputation n’était plus à faire. Il avait pas inventé l’eau chaude et encore moins le fil à couper le beurre. Ca n’avait aucune logique et le mec avait bien mis le doigt dessus, frappant en plein dans l’égo du grand blond.
Tu la revois pas, tu l’appelles pas, tu lui envoies rien ! Tu sors d’sa vie et tu m’emmerdes pas ! Y a un coup qui était parti mais il cherchait d’autres. Tu veux que je t’explose la gueule sur le trottoir, sale petite pute ? Y a plus rien qui le freine, à part peut-être l’idée que Ezra l’engueule comme jamais pour ce qu’il avait bien pu faire à ce pauvre gars. Tu veux crever ici ? Est-ce qu’il savait seulement à quel gang il s’adressait ? Est-ce qu’il savait seulement que Junan lui ferait payer, avec ses frères corbeaux cet affront ? Il lui agrippa le col et le poussa de nouveau contre la bagnole. La main du grand blond qui avait serré sa mâchoire lui donnant une moue presque de poisson. Ecoute moi bien, fils de pute, c’est la dernière fois que je te le dis, tu l’ouvres encore et je te défoncerai tellement la gueule que même ta mère te reconnaitra pas à la morgue. T’as bien compris ? Ou je te dois me répéter ? Il approcha son visage du sien et siffla : Si tu veux avoir tous les crows sur le cul c’est maintenant qu’il faut le dire. Ca sonnait plus comme un avertissement, la dernière sonnette d’alarme. C’est qu’il plaisantait pas le grand blond, prêt à crever un mec juste parce qu’il s’était approché de sa nana.

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▬ Dim 21 Avr - 22:32 ▬



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Le fracas des voix devient tonnerre, un ouragan sur le calme d'une soirée qui dérape, d'un piège qui se referme. La rouille aux lippes, le palet qui suinte ce carmin qu'il ravale, qui embrase le feu qui manquait de s'étouffer. Les instincts devenus plus lourds, plus incontrôlables. Il a cette soif de maux, ce besoin de répliquer. Aliéné à cette tension qui ne fait que s'accentuer. Il écoute et il encaisse, le col récupéré, la bagnole qui vibre sous le poids des hommes qui cherchent encore à se surplomber. Mauvais, mauvais qui veut faire valoir cette place dans cette vie qu'ils sont à se chamailler. Pathétiques qu'ils sont. Misérables petits coqs qui concourent sur une existence qui ne leur appartient même pas. Et il est tenté, Ledger, de répondre à la positive sous ce qu'il en vient à lui cracher. La promesse d'une fin tant fantasmée, le calme après la tourmente des fardeaux supportés. Le silence après la cacophonie qu'il ne parvient plus à essuyer. La sérénité pour taire la culpabilité, la honte, cette impression de sang qui flirte encore avec les paumes – cette vie volée qui corrompt les beaux rêves pour les décharner. Il pourrait supplier, l'humanité en berne qui n'en peut plus de lutter. Mais l'instinct, encore. L'instinct qui refuse de s'estomper, l'instinct qui guide les mains tatouées sur celles qui se crispent contre lui. La courbe aux lippes, les mots qui frappent et provoquent l'impulsivité. « Oh yeah, the Crows eh ? » Les menaces passent qu'il ne retient pas, amusé par ce hasard qui persiste à tout déranger. Plus ferme en devient la prise sur les poignets de celui qui l'a convié. « You sure ? » Parade qu'il orchestre, les cartes qu'il sort de sa manche. L'excuse parfaite, la vérité qu'il déforme à son avantage ; les histoires passées sous silence pour tout ce qu'elle aurait pu lui coûter. « Want me to call Jade to talk about it ? » Il en deviendrait arrogant, lui qui a tant à perdre. Il en devient téméraire, à miser sur cette connaissance, cette amitié d'antan. Il en devient brave, l'homme qui croit pouvoir s'élever. Les ailes qu'il manque de déployer, l'envie de jouer plus avec ce feu qui ne cesse de se propager. « You're nothing to tell me what I can do or not. Go fuck yourself. » Il pousse, se défait de la prise – l'envie réclame d'y revenir, de frapper ; mais il tient sa place, ravale la liqueur rouillée, essuie les pulpeuses ensanglantées d'un revers de la main. « Please bitch, you know too damn well you're not worth it. That's the thing. If she had the choice, you know you wouldn't be in it. » Il s'en amuse, il surjoue, l'idiot qui n'a jamais cessé de chercher les maux pour ressentir, s'en abreuver. Une once de vie dans la douleur à subir – les fondations de son monde créées sur ses plaies pour faire battre le cœur de son triste empire.                    





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