Même le diable me trouve instable. | Kit & Hazel

Même le diable me trouve instable.

Kit Jones & Hazel Monroe

Nuit du dimanche au lundi, il est 3h du matin exactement quand Kit quitte le Paradize après un moment un peu étrange avec un genre de double d’Ulric, il ne sait pas particulièrement ce qu’il vient de se passer. Il a déjà oublié, a trop bu, a trop ingéré d’autres substances aussi. Il sait qu’il devrait rentrer chez lui. Que rien ne fait de sens. Jusque là il a les réponses. La réponse : pas de réponse. Quant à savoir où il était à ce moment précis? Il n’en sait pas plus. En fait, il avait commencé à marcher pour rentrer chez lui et puis avait changé d’avis. Parce qu’il avait envie de le voir.
Pas Ulric. Il n’en avait rien à faire d’Ulric. Mais il voulait voir Kenneth. Seulement, il n’arrivait plus à se souvenir d’où était son appartement. Il lui sembla se rappeler qu’Archie avait mentionné 8 Miles. L’avocat aussi, plusieurs fois. Mais peut-être au sujet de sa maison de famille? A ce moment, le renard se dit qu’il allait le trouver. Sans l’adresse, avec juste une idée du quartier. Il aurait pu l’appeler mais l’idée ne lui traverse pas forcément les neurones. Il se contente d’avancer, et de monter dans le bus affichant le nom de sa destination. Il regarde le quartier changer, se transformer.
Il voit bien qu’on le regarde de travers, parce que ce n’est pas sa place. Il s’était promis de ne jamais mettre les pieds à 8 Miles parce que dangereux pour quelqu’un comme lui. Griffé de la tête au pied avec des vêtements de marques, visage fin, maquillage, origines, rien n’allait. Mais il s’en fout. Il veut voir Kenneth. Il veut se sentir en sécurité à nouveau, juste une seconde de sa vie, s’il vous plaît. Il en est loin. Parce qu’en sortant du bus il se rend compte qu’il ne sait pas où aller. Il avance un peu pendant une dizaine de minutes et ça ne s’arrange pas. Il sait qu’on le suit, il a senti. Et ça ne lui fait pas peur. Pas peur de se battre Kit même s’il oublie que dans son état alcoolisé et drogué il n’est pas capable de se défendre aussi bien qu’il devrait. “Quoi, tu veux quoi, tu veux t’battre? Viens on va s’battre.” Il finit par dire en s’arrêtant de marcher pour faire face à l’ombre au loin qui continue de s’approcher. Ah ça il voulait se battre, mais il n’était pas il, il était “ils”, trois, trop. Pas là pour le taper plus que le voler à la base mais puisque le renard les avait provoqués…
4h45, Kit est assis contre un muret dans une rue et se souvient de ses débuts à Détroit. Un joli ange l’avait sauvé à l’époque. Ce soir? Il ne voulait pas tellement d’un ange. Au moins il avait gardé son téléphone. Fallait dire qu’après l’avoir balancé au sol et lui avoir probablement fêlé une côte, les agresseurs avaient trouvé son portefeuille avec quelques centaines de dollars et ça leur avait suffit. Voilà comment Kit était maintenant assis à attendre… il ne savait pas tellement quoi. Son arcade saignait, il avait mal à la tête et sur le côté, quoi que. Avait-il mal? Encore trop empoisonné pour sentir grand chose.
Il entend des pas, ah bah allez, fallait bien que quelqu’un vienne pour son téléphone non? Il relève les yeux et qu’elle n’est pas sa surprise. Celui-là il le connaît. “Ah mais c’est Hazel superstar. Qu’est-ce que tu fous dans un quartier aussi pourri? Y’a pas assez de drogue au Foxes à ton goût?” Comme si. Kit faisait tellement attention que son club ne finisse pas non plus en royaume du MDMA. Ça ne voulait pas dire qu’on en trouvait pas. Impossible de faire la police tout le temps. Pas la question, il cherchait juste à dire un truc méchant et c’était la seule chose qui lui était passé par la tête.

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w/ ›› @Kit Jones

Tu glisses du lit la tête la première, sur le dos, te retrouvant les jambes en l'air contre le rebord du lit, un sourire béat sur le visage. Tu vois une tête poper du matelas, entre tes jambes "T'es sûr que ça va mec ?" un rire s'échappe de ta gorge "Oooh oui ça va ! Si jamais tu veux qu'on se revoit pour remettre ça, mon popotin et moi sommes tout disposés à revenir trainer ici" Tu t'étires avant de te relever. T'as eu une vie sexuelle assez pauvre pendant de nombreux mois après avoir passé quelques années à ne baiser quasiment qu'avec un seul et même homme. Depuis peu tu reprends du poil de la bête, recherchant à nouveau les plaisirs la où tu les trouvais avant tout ça. Tu files dans sa salle de bain pour aller squatter la douche et te nettoyer rapidement puis tu reviens dans la chambre récupérer tes vêtements et les renfiler. Pour une fois t'as un style presque classique. Presque. Ton long gilet jaune et tes tongs dénotent quelque peu avec la sobriété et les températures du quartier. Tu dis au revoir à ton coup de ce soir et tu repars dans la nuit noire. Direction chez toi. C'est pas si loin. Tu prends tout de même le temps de te caler une clope entre les babines et de l'allumer. Clope qui se trouve presque entièrement consumée quand tu remarques une silhouette assise sur le chemin que t'emprunte. Y'en a pas tellement des âmes égarées à cette heure la ici. Encore moins aussi pâles. Il est quel heure d'ailleurs ? Quand il relèves la tête alors que tu n'es plus qu'à un mètre de lui tu reconnais bien rapidement le visage qui te fait fasse. Un visage que t'as pas vu depuis un petit moment parce que tout le monde s'est trouvé interdit de le laisser passer dans sa propre boite. Une gueule sacrément abimée “Ah mais c’est Hazel superstar. Qu’est-ce que tu fous dans un quartier aussi pourri? Y’a pas assez de drogue au Foxes à ton goût?” un souffle amusé s'échappe de tes narines et tu balances plus loin ton mégot "J'y vis" t'es un peu à la maison ici. C'est sûr qu'avec l'argent que t'avais amassé avec ce succès de superstar, comme le dit si bien Kit, t'aurais pu sortir de ce quartier facilement. Mais t'es bien ici. "Et y'a jamais assez de drogue" surtout pour quelqu'un comme toi. Tu ne sais pas dans les détails ce qu'a pu faire ton patron et ami pour se retrouvé ainsi bannit mais ça ne changeait rien pour toi. Et tu peux pas le laisser tout seul ici dans cet état. "T'es passé sous un camion ou quoi ?" et encore t'es a peu prêt sûr que tu ne vois pas tout l'étendu des dégâts. Tu t'accroupis pour te mettre à sa hauteur et tu dégages son front des mèches sombres qui tombent devant. Du sang. C'est bien ce qu'il te semblait avoir vu. Et ben putain il a pas passé la même soirée que toi ça c'est certain. Et même si t'en as un peu plaisanté, l'inquiétude commence à prendre plus de place "Bon sang Kit qu'est ce qu'il s'est passé ? Vien avec moi on va nettoyer tout ça" définitivement, tu peux pas le laisser comme ça. Ta conscience refuse.

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Kit Jones & Hazel Monroe

Il y vit… Qui peut bien vouloir vivre dans un endroit pareil. Enfin, qui avec les moyens de vivre ailleurs. “Il y vit… J’te paye pas assez comme ça?” Il lui semble pourtant qu’Hazel est la personne qu’il paye le plus de tous les employés du Foxes. Regardez-le, défoncé et blessé à toujours se souvenir des chiffres sur ses fiches de paie. Peut-être bien qu'ils n'avaient pas tort dans sa famille, c’était lui le vrai génie et sa tendance à aller dans le chaos était la seule raison pour laquelle il ne contrôlait pas le monde. En attendant, Hazel semblait avoir choisi le pire quartier. La pire ville. Tout Détroit était un problème et Kit ne savait pas pourquoi il restait.
Il lâche un petit rire, soufflement de nez lui-même, quand l’autre lui dit qu’il n’y a jamais assez de drogue. “Ca, c’est vrai.” Il ne peut pas le nier. Il aimait bien Hazel. Il avait la sensation de le comprendre, tout en ne le comprenant pas du tout. Un mystère. Un mystère qu’il ne résoudrait jamais parce que, comme tous les autres, il fallait qu’il s’en débarrasse.
Les yeux du renard se posent dans ceux maintenant à son niveau, il le laisse dégager ses cheveux. “J’vais nul part. Tu peux te casser, va dépenser ma thune quelque part, j’m’en sort très bien.” Oui bah là clairement il s’en sortait à merveille même. Il repousse Hazel et se redresse en grimaçant, c’est difficile de se tenir debout mais il tient. A peu prêt, ça tangue. “Pas la peine de faire genre t’en as quelque chose à faire, vous êtes tous là pour la thune, c’est toujours comme ça.” Il a continué à marmonner en se levant, d’ailleurs. “Ville de merde et gens de merde…” Il fouille dans ses poches et trouve un joint pré-roulé, un peu tordu au vu des récents évènements mais ça fera bien l’affaire.
Ah ça pour suivre les beaux yeux d’un anglais qui l’avait appelé au beau milieu de la nuit y’avait du monde. Kit avait prit le premier avion sans réfléchir. Et maintenant il en était où? Dans une rue pourrie d’un quartier pourrie, à s’être fait casser la gueule. Encore une fois. Alors qu’il pouvait et savait se battre mais son corps n’avait aucun des réflexes habituels à ce moment précis.
“J’ai pas de briquet, ils ont prit mon putain de briquet. File moi le tiens avant de te casser.” il dit en tendant la main vers Hazel. Ah la vision. La tronche éclatée, les mots grossiers que Kit ne prononce d’habitude pas, pathétique au possible.

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w/ ›› @Kit Jones

“Il y vit… J’te paye pas assez comme ça?” tu peux pas dire que tu n'apprécies pas être si bien récompenser pour ton travail mais tu n'as jamais été celui qui lui réclamait de l'argent. En fait, t'as même été plutôt surpris qu'il te paye si cher pour ce que tu fais. "Tu payes les gens pour qu'ils déménagent toi ?" tu peux pas t'empêcher de sourire. Tu restes pas ici parce que c'est pas cher, tu restes ici parce que tu connais du monde, t'as grandi au sein du BBG quasiment, tu te sens pas en danger ici malgré ce qui a pu t'arriver. En même temps tu te sens en danger nul part toi et c'est probablement pour ça qu'il t'arrive des merdes. Et puis, même si t'as envisagé de quitter ton appart après ta séparation avec Liv, t'as pas pu t'y résoudre. T'as trop de souvenir la dedans. Pas qu'avec lui mais avec Leaf aussi que t'as hébergé plusieurs mois. Il a une âme pour toi ton appart. “Ca, c’est vrai.” t'as réussi à lui arracher un rire et ça c'est déjà une satisfaction personnelle. Ca te fait mal de le voir comme ça. De le voir aussi abimé de l'extérieur inévitablement mais surtout de l'intérieur. On dirait que quelqu'un a besoin d'un gros câlin. “J’vais nul part. Tu peux te casser, va dépenser ma thune quelque part, j’m’en sort très bien.” tu penches la tête sur le côté en souriant affectueusement "Ben oui, ça se voit" comme le nez au milieu du visage. Ou encore comme son arcade éclatée. Ca doit faire encore mal en plus, non vraiment il est pas question que tu le laisses comme ça “Pas la peine de faire genre t’en as quelque chose à faire, vous êtes tous là pour la thune, c’est toujours comme ça.” tu arques un sourcil "T'as raison, c'est d'ailleurs pour ça que je reste dans ce quartier" parce que tu cours après l'argent. Alors c'est ça qu'il s'est passé ? Il a été déçu parce quelqu'un qu'en voulait qu'à son fric ? Classique de mettre tout le monde dans le même panier quand on se sent trahis “Ville de merde et gens de merde…” tes sourcils se creusent, attristé d'entendre ça. T'as l'impression de pouvoir sentir sa souffrance, sa déception, sa peur.. même si tu n'y as pas réagit de la même façon, t'y es passé aussi. Sans parler de la culpabilité. Tu baisses les yeux sur le joint tordu qu'il sort de sa poche. Ah, ça c'est une réaction que t'as partagé avec lui par contre. Au level au dessus même. “J’ai pas de briquet, ils ont prit mon putain de briquet. File moi le tiens avant de te casser.” ils ? Les gens qui l'ont tabassé ? Quel intérêt de voler un briquet ? Tu sors le tien et tu viens allumer son joint avant de lui mettre le briquet dans sa poche "Voilà, t'en as un nouveau" tes lèvres s'étirent et tu t'assoies à côté de lui "Si tu veux pas venir avec moi alors moi je reste ici avec toi" il va bien finir par se décider non ? Tu te penches pour lui faire un petit bisou sur l'épaule et tu lui caresses le dos avec ta main "Qu'est ce qu'il s'est passé hm ? Pourquoi t'es en sang ?"

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Kit Jones & Hazel Monroe

Il semble qu’Hazel avait réponse à tout. Non Kit ne payait pas les gens pour qu’ils déménagent, mais ça lui semblait fou qu’on gagne assez pour augmenter son niveau de vie et qu’on y fasse rien. Parce qu’il avait fait un point d’honneur à payer ses employés au-dessus de la moyenne de cette ville pourrie. Le Foxes ne lui rapportait pour le moment pas plus qu’une centaine de milliers de dollars, et quelqu’un d’autre aurait vite fait de virer tout le monde et de reprendre des employés au smic. Mais ce club n’avait jamais été créé pour faire du profit. Pas que ce soit particulièrement la question à ce moment précis.
Ce moment où en se levant il se rend juste compte qu’il a mal dans cette position, malgré le fait que tous les poisons dans ses veines à cet instant précis l'anesthésie au maximum. Le lendemain serait vraiment difficile. Le joint pourrait aider. Il regarde Hazel l'allumer et il tire dessus quand il est entre ses lèvres, par automatisme. Il baisse la tête vers sa poche puis se rassoit sur le muret. Probablement que personne ne lui avait piqué le briquet, ça avait dû tomber dans la bataille. Il se tend un peu quand l’autre s’assoit à ses côtés et refuse de partir. Non mais c’est pas possible, où est-ce qu’il allait devoir frapper pour que Monroe ne disparaisse? “Mais qu’est-ce que t’en as à foutre hein?” Il demande en retirant le joint de ses lèvres pour pouvoir parler.
“C’est quoi l’idée, t’veux me ramener chez toi? Tu veux qu’on couche ensemble Haaaazel?” Il demande en se penchant vers lui un peu plus. “J’suis pas un aussi bon coup qu’Eliott j’crois bien, tu serai déçu.” Il dit en tirant une nouvelle bouffée de sa cigarette alternative, dirons-nous, qu'il laisse la fumée s’installer entre eux-deux. “Après il m’a dit que tu savais très bien c’que tu f’sais, p’t’être que j’devrai te suivre, sauf si c’est un truc que tu fais bien que quand t’es triste parce que tu t’es fait larguer.”
Là… Voilà, là il devait avoir tapé quelque part de douloureux, normalement Hazel devrait dire merci non merci et s’en aller. Si ce n’était pas le fait qu’Eliott ait trop parlé, ce serait la mention de l’ex. Ce pauvre Eliott qui n’avait sans doute jamais imaginé que ses mots seraient utilisés de cette manière. Anglais qui avait juste l’habitude de raconter ses aventures à son meilleur ami, l’inverse était vrai aussi. Anglais aussi inquiet pour Hazel, qui cherchait du conseil sur comment l’aider à l’époque, et voilà que Kit marche dessus sans même chercher plus loin. Ah ça allait être difficile le retour à la vie normal après cette chute.

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“Mais qu’est-ce que t’en as à foutre hein?” ça parraissait si sirprenant que ça que tu t'intéresses à ce qui a bien pu se passer ? Surtout dans son état, n'importe qui s'en inquiéterait, non ? Puis en plus de ça vous vous connaissez quand même pas mal depuis le temps que vous bossez ensemble alors non, vraiment, tu ne vois pas ce qu'il y a de si surprenant "Tu penses à ce point que tout le monde s'en fiche de toi ?" c'est la seule raison que t'arrives à trouver pour justifier sa question. Pourtant il est bien entouré non ? Bon t'as cru comprendre qu'il y avait quelques tensions en ce moment mais les amis restent des amis, même dans les mauvais jours. Quelque part t'es certain qu'il peut toujours compter dessus. Est ce que vraiment l'un d'eux se ficherait de le voir en sang et le laisserait moisir ici ? T'arrives pas à l'imaginer. Même s'ils devaient pester contre lui en même temps t'es convaincu qu'ils l'aideraient, de gré ou de force. Parce qu'il ne semble pas très disposer à se laisser aider. Déjà même pas disposé à re repondre vu que ça fait deux fois qu'il evite. “C’est quoi l’idée, t’veux me ramener chez toi? Tu veux qu’on couche ensemble Haaaazel?” Bah ? Alors ça tu t'y attendais pas. Enfin en soit tu serais pas contre hein mais c'était pas ton idée première et surtout t'es pas venu le voir dans cet intérêt vu que c'est ce qu'il semble prétendre. “J’suis pas un aussi bon coup qu’Eliott j’crois bien, tu serai déçu.” t'hausses les sourcils, surpris d'entendre parler d'Eliott. Mais bon, la surprise passe assez vite. Lui et Kit sont proches, c'est pas si surprenant qu'ils en ait parlé puis c'est pas comme si c'était un secret ou quelque chose que tu voulais absolument garder caché “Après il m’a dit que tu savais très bien c’que tu f’sais, p’t’être que j’devrai te suivre, sauf si c’est un truc que tu fais bien que quand t’es triste parce que tu t’es fait larguer.” le voilà le ptit pincement au coeur à l'évocation de Liv mais c'est un fait, tu t'es fait larguer. Et si t'as vraiment très mal encaissé la chose, t'as réussi à la voir différemment grâce à Isaac. Peut-être que tu devrais envoyer Kit le voir, il arriverait sûrement à le guérir de sa douleur. Tu peux pas t'empêcher de le voir comme une sorte de Shaman. "Non je savais bien le faire déjà bien avant ça" tu ris légèrement en lui faisant un clin d'œil "Si tu veux tout savoir j'me suis même prostitué à une époque, bon ça n'a pas duré très longtemps mais on peut dire que je suis un peu un professionnel quelque part" tu ris un peu plus "Bon d'accord peut-être pas à ce point la, ça fait un peu j'me la pète" mais bon, en général au lit ça se passe bien. Tu n'as qu'un seul souvenir vraiment douloureux ou la tu n'as pas eu le choix, mais quand c'est de ton plein gré ça se passe bien "J'pourrais coucher avec toi tu sais, mais t'as l'air un peu tout cassé, j'ai pas envie que tu te fasses mal, j'peux toujours te tailler une pipe mais c'est pas de ça que t'as l'air d'avoir le plus besoin" il est vraiment différent de d'habitude. Il enchaine les piques, on dirait qu'il cherche à te blesser. Pourquoi ? Est ce qu'il l'a provoqué cette bagarre qui l'a mis dans cet état ? Est ce qu'il cherche l'impact pour se rappeler qu'il est encore en vie ? Malheureusement c'est pas avec toi qu'il va le trouver et puis, il en a assez eu pour ce soir non ? Tu lui piques son joint pour tirer une longue taffe dessus puis tu lui recales entre les lèvres "J'sais pas qui t'as fait quoi Kit et si jamais tu veux en parler j'serais ravi d'ecouter mais, même si c'est dur à croire quand on est en plein dedans, ça fini par passer" tu parles par expérience même si t'as probablement pas vécu la même chose que lui "J'suis desolé que t'ai mal, ça me fait de lz peine.. j'voudrais pouvoir te faire un bisou magique et réparé au moins ce qui est cassé à l'intérieur mais mes pouvoirs de génis sont un peu rouillés je crois.." tu gardes ta main dans son dos, lui caressant toujours affectueusement "T'es pas rout seul"

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“Oui, c’est mieux comme ça… Il marmonne, parce que c’était vrai et c’était l’idée, le but. Qu’on l’ignore à nouveau. Quelle idée de s’attacher, vraiment. Tout ce que ça lui apportait c’était de se faire planter dans le dos après. Finalement son plan en temps que gosse puis adolescent de ne pas faire rentrer des gens dans sa vie, il aurait dû le continuer. Ou alors il aurait dû apprendre sa leçon la première fois qu’Ulric lui avait fait à l’envers. Mais non. Tout ça à cause d’Eliott Lloyd finalement. Cet anglais qui s’était installé dans sa vie et lui avait donné envie d’essayer de se lier à nouveau. De rencontrer des gens, de les laisser s’incruster dans sa vie. Et alors qu’il essaye de couper un de ces liens en attaquant Hazel comme il le peut… Rien ne se passe. Tel un magicarpe lançant l’attaque “trempette”, ce n’est pas très efficace. Les mots du renard semblent passer au-dessus de la tête du DJ. Au contraire, il en joue et lui raconte même qu’il s’est prostitué à une époque et Kit le regarde avec un air de poisson rouge, pour rester sur le thème de l’animal aquatique sans utilité.
“De toutes façon j’paye pas pour du sexe.” Qu’il finit quand même par dire, Déjà parce que c’était vrai Kit n’avait jamais payé, toujours eu ce qu’il voulait juste parce qu’il le voulait. L’avantage quand on est riche et pas particulièrement moche à regarder. Mais en plus comme techniquement Hazel était son employé… Est-ce que ça comptait pareil? Il n’a pas tellement le temps d’y réfléchir que l’autre continue de déverser sa gentillesse sur un renard à qui ça donne la nausée. “Mais t’es qui, Mère Thérésa? Un Teletubies? C’est la vie réelle ici Hazel… bisou magique…” Il grogne en essayant de se lever. Puisqu’il n’arrivait pas à énerver l’autre autant fuir. “M’étonne pas qu’tu t’sois fait balader si t’es toujours une victime comme ça…” C’était pas Hazel la victime là tout de suite, plutôt lui qui bascule en se levant et se rattrape de justesse à un lampadaire à côté, regardant le joint lui échapper et tomber par terre.
Fallait qu’il trouve son téléphone. Pour appeler Jun, ou un taxi, quelqu’un qui pourrait le ramener chez lui. Alors il cherche dans ses poches mais ne sent pas l’appareil. Normal, en regardant autour de lui il se rend compte que l’Iphone est au sol et l’écran est craqué sous la presque chute qu’il vient d’éviter. Et bah, disons que ce n'était pas sa soirée. Pas sa nuit, pas sa semaine, pas son mois. Pas sa vie en fait.

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“Oui, c’est mieux comme ça…" mieux pour qui ? Pour les autres probablement pas et pour lui.. ? C'est ce qu'il pense ? Que c'est mieux pour lui qu'on s'en fiche de lui ? Mais à quel moment ça pourrait être mieux ? De quoi a-t-il peur au juste ? Toi t'as eu peur de perdre des gens et ça n'a pas forcément empêché que ça arrive, mais est ce que tu te serais sentis mieux si t'avais eu personne à perdre ? Parce que n'avoir personne a perdre c'est n'avoir personne à aimer et n'avoir personne à aimer c'est se terrer dans une solitude profonde et déprimante. Pour toi c'est plus horrible que de devoir subir la perte. T'as besoin de ressentir, t'en as même un besoin maladif, c'est ce qui te fait te sentir en vie. Tu ne pourras jamais être de ces personnes inexpressive qui refuse de se laisser toucher. Tu aurais l'impression d'être un robot ça ne t'irait pas du tout. “De toutes façon j’paye pas pour du sexe.” un souffle amusé s'échappe de tes narines "Mais qui t'as demandé de faire ça ? J'fais plus ce job maintenant" t'en as un autre et normalement il est plutôt bien placé pour le savoir. Certes tu pourrais faire des extras mais contrairement à l'époque t'étais pas vraiment en manque d'argent pour avoir besoin de faire ça. “Mais t’es qui, Mère Thérésa? Un Teletubies? C’est la vie réelle ici Hazel… bisou magique…” oui t'es au courant que ça existe pas vraiment mais le monde est plus beau quand vos deux pieds ne touchent pas terre. "Ca va Kit, t'es en train de te droguer, c'est pas l'attitude de quelqu'un qui veut rester dans la vie réelle et puis, ça fait du bien de rêver un peu comme un enfant, ça aide à mieux encaisser la vie réelle justement" parce que les enfants sont plus forts que les adultes. C'est fout ce qu'ils sont capables d'encaisser. Et vous en tant qu'adulte vous avez besoin de trouver de quoi vous shooter pour pouvoir continuer à supporter les choses dures de la vie. Tu lèves les yeux vers lui quand il tente tant bien que mal de se relever. “M’étonne pas qu’tu t’sois fait balader si t’es toujours une victime comme ça…” en réalité tu t'es pas vraiment fait baladé, t'as juste tout gâché avec une connerie même pas volontaire et t'en as payé le prix. Le prix fort même. Mais t'as déjà été vraiment victime et.. t'as pas l'impression de te comporter comme tel aujourd'hui. Tu te redresses en le voyant manquer de se vautrer et tes yeux se baissent sur son portable qui n'a pas su se retenir au lampadaire lui. Et merde... Tu soupires légèrement et tu ramasses son portable pour lui remettre dans sa poche "Allez arrête de faire ta tête de mule, tu vas pas rester la alors que tu tiens même pas debout alors tu peux continuer à te défouler sur moi si tu veux mais tu vas me suivre, j'habite pas loin" que tu lui désinfectes sa plaie ou bien les plaies s'il en a plusieurs. A moins que ça soit plus grave que ça et que t'aies pas d'autres choix que d'appeler les urgences. Tu prends délicatement son bras pour le faire passer sur tes épaules "Allez viens la mon petit canard triste, j'ai des trucs un peu plus réels que des bisous magiques pour m'occuper de toi parce que crois le ou non mais je sais faire autre chose que baiser" tu ris légèrement. Heureusement quand même. T'avances en vérifiant qu'il arrive quand même à aligner ses pieds pour avancer avec toi parce que t'es pas sûr de pouvoir le porter. Enfin, peut-être s'il grimpe sur ton dos mais vu son comportement ce soir ça risque d'être encore plus dur de le convaincre de se laisser porter que de le porter.

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Kit Jones & Hazel Monroe

Chacun sa prison, celle de Kit ayant été la cage dorée New Yorkaise, entouré de personnes qui se foutaient bien de lui mais qui avaient beaucoup d'intérêt pour son argent. Éloigné d’une famille qui en cherchant à le protéger l’avait simplement effacé. Et c’était nul, mais pas forcément tragique. Et il y avait des personnes comme Hazel, Eliott, ou d’autres qui en avaient vu de toutes les couleurs pendant que le seul fardeau de Kit avait été la solitude. Comme quoi. On est tous dans la même tempête mais pas dans le même bateau, un truc du genre.
La tempête là, c'était son cerveau. Il fait une grimace quand Hazel le remet à sa place au sujet d’être en train de se droguer. Il dit qu’il voit pas le rapport. Enfin, il ne le dit pas mais le pense. La drogue c’est une autre façon de survivre à la vie réelle alors qu’Hazel parlait de solution magique. Et lui faisait un grand discours sur le fait qu’il irait mieux. Il ne voulait pas aller mieux, mais il ne voulait plus souffrir non plus. On en revenait à la terrible réalité qu’il ne savait juste pas ce qu’il voulait vraiment. Maintenant qu’il avait réussi à vexer à peu prêt la terre entière, Kit ne savait pas tellement quelle était la suite pour lui. Retourner à New York? Peut-être bien…
Il regarde le téléphone, voit Hazel le ramasser et le mettre dans sa poche, et il se sent fatigué. De tout. De ce soir, de la vie en générale. L’autre qui continue à lui coller aux basques alors qu’il aurait dû être parti depuis bien longtemps. Ça lui rappelle Kenneth, ça. L’avocat aussi avait refusé de le laisser l’autre soir. Penser au brun lui fait mal au cœur, il abandonne un peu alors que son bras passe autour des épaules du DJ et qu’il finit par avancer. “T’es… T’es pas possible…” Ah bah là on en vient vraiment à un retour de génie hein. “Faut que je t’insulte de quelle façon pour que tu me laisse tomber?” Oui c’est ça peut-être que de lui demander directement pourrait l’aider. Mais le renard semble surtout passer dans une humeure d’enfant bougon à qui on a refusé d’acheter un jouet. Parce qu’il boude et se plaint mais il avance quand même. Il a mal, un peu, mais sait que ça se réparera tout seul après quelques jours. Au final c’était probablement son futur. Aller se terrer chez lui et ne plus en sortir jusqu’à ce que… Quelque chose se passe. Sans doute Jun.

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Tu te rappelles de cette conversation que t'avais eu avec Owen lors de votre première rencontre. Owen qui t'avait ramassé dans sa caisse alors que tu te promenais complètement à l'ouest sous l'effet de tu ne sais plus quelle drogue. Si tu ne te rappelles pas de toute votre conversation il y a bien un truc qui est resté. Cette nuit la tu l'as appelé ton humain gardien. Parce qu'on parle beaucoup de nos anges gardien mais t'es persuadé que l'aide ton on a besoin on peut la trouver finalement bien plus proches que dans les cieux. Et tu trouves ça plus beau encore de pouvoir avoir des humains gardiens ou de pouvoir en être un toi même. Tu ne prétends pas forcément en être un pour Kit mais tu ne le laisseras pas tomber. Parce que quoi qu'il puisse dire il a besoin d'aide la. Il a même sûrement besoin d'aide à tous les niveaux et pas que physiquement. “T’es… T’es pas possible…” ça ne peut que te faire sourire "On me le dit souvent" et pourtant ça a rarement été péjoratif. Mais t'es une tête de mule toi aussi et Kit semble enfin se résigner à te suivre “Faut que je t’insulte de quelle façon pour que tu me laisse tomber?” donc c'était bien ce qu'il cherchait à faire. Il essayait de se montrer blessant pour te faire fuir. Maintenant que t'en avais confirmation y'avait encore moins de chance que tu le laisse tomber. Parce que tu sais qu'il le pense pas réellement "C'est une bonne question ça" t'es pas sûr que y'ait une réponse. Tu secoues la tête "J'crois que tu vas devoir me subir encore, j'suis pas super susceptible pis je t'aime bien, déso t'es dans la merde jusqu'au cou" T'avances lentement, à son rythme. Ca prend un peu de temps mais vous arrivez finalement à ton immeuble. Tu lui épargnes les escaliers évidemment, prenant l'ascenseur. Quand enfin vous arrivez chez toi tu repousses la porte avec le pied et tu viens le faire s'asseoir sur ton lit. Même ça t'en as toujours pas racheter un mieux, c'est toujours deux matelas empilés. "Bienvenue dans mon palace" tu ris légèrement. Ton petit chez toi ne reflète pas ton compte en banque c'est sûr mais en même temps qu'est ce que tu ferais d'un truc plus grand ? Tu disparait dans ta salle de bain avant de revenir avec une trousse de toilette. Tu tires une chaise devant lui pour t'y asseoir et tu prépares un coton avec du désinfectant. T'as un petit flashback de quand t'as fait pareil avec Liv, complètement bourré, qui s'était ramené avec des roses qu'il avait arraché tu ne sais où, avec les épines. Tu soupires légèrement et tu souris un peu tristement avant de venir nettoyer sa plaie à l'arcade "Pourquoi tu t'infliges ça ? T'as fait quelque chose de mal pour avoir envie de te punir à ce point ?" pourtant Kit est quelqu'un d'adorable de base. Qu'est ce qui a bien pu se passer pour qu'il se sente si mal ? "T'as mal où encore ?"

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The Show Must Go On

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Kit Jones & Hazel Monroe

Il soupire quand Hazel lui confirme qu’il ne compte pas le laisser tomber. Apparemment il avait perdu cette bataille. Finalement n’avait-il pas perdu toutes les batailles? Même celles qu’il avait gagnées. Celle avec Eliott qu’il ne pouvait plus revoir… les autres… Adam lui avait cassé la figure, certes, mais au final Kit avait réussi à le faire craquer pour en arriver là. Il réfléchit le renard, par dans ses pensées. Il regarde un peu autour de lui quand même, et franchement il s’imaginait même pas que chez le DJ il y aurait un ascenseur alors il est presque agréablement surpris. A deux doigts de s’imaginer un squat. Il grimace en se laissant asseoir sur le lit finalement, agrippe un peu le drap comme pour en tester la matière, regarde autour de lui. “Ca fait la taille de mon salon…” Qu’il répond quand Hazel lui parle de palace.
Team premier degré par ici.
Pourtant Kit s'habitue à des espaces plus petits depuis qu’il connaît Lloyd, mais ce soir il avait juste envie d’être méchant sur toute la ligne. Et puis il n’avait pas tort, son appartement de Détroit pouvait faire rentrer celui d’Hazel plusieurs fois. Sur un étage. Parce que oui y’en avait deux. Et l’appartement de Détroit rentrait au moins deux fois dans son appartement New Yorkais. Et son appartement New Yorkais encore quelques fois dans le manoir Jones dans lequel il avait grandi jusqu'à ses 16 ans. Soit, il n’est pas impressionné. Loin de là. Il regarde Hazel disparaître et revenir avec des soins. Parce que quoi qu’il dise l’autre continue d’être gentil. Il grimace quand le coton touche sa plaie, ferme les yeux alors que l’autre lui demande encore pourquoi et comment il était dans un tel état. “Tu sais je gagne mes combats hein, j’me suis rien fais du tout.” Qu’il bougonne. Non mais. Des années d’entraînement à la boxe son égo ne lui permettait pas de laisser Hazel croire qu’il avait perdu une bagarre. Bon théoriquement c’était bien ce qu’il c’était passé mais… “Me suis fait agressé, ils ont prit mon portefeuille…" Heureusement pour Kit il ne sortait jamais avec ses papiers. Enfin, si, il avait sa carte d’identité dans la poche interne de sa veste. Ok. Et une portefeuille rempli de cash, mais pas de carte de crédit là-dedans surtout s’il savait qu’il était drogué ou bourré. “J’venais chercher… quelqu’un… J’ai oublié.” Il avait pas oublié, mais ne voulait pas en parler. Alors il se laisse tomber allongé sur le matelas en grognant de douleur au mouvement, sa main se posant sur son côté par réflexe.

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w/ ›› @Kit Jones

“Ca fait la taille de mon salon…” c'est vrai que t'es jamais allé chez Kit, tu ne sais pas à quel point c'est grand chez lui mais sa réponse te donne une petite idée "Et tu te perds jamais ?" toi ça te va un petit appart, tu vis seul. Ca te servirait pas à grand chose d'avoir plus grand si c'est pour devoir prendre un jour de congé et un GPS pour aller à l'autre bout de la maison. Sans parler du ménage. Bon sang ça devait être long à faire. Enfin, il a peut-être quelqu'un pour le faire à sa place. Et tant mieux ça donne du travail à quelqu'un, mais c'est vrai que toi t'aurais beaucoup de mal faire venir quelqu'un chez toi régulièrement pour nettoyer ta saleté. T'aurais tendance à lui dire de pas s'embêter et de s'asseoir plutôt, tu lui proposerais à boire et tu passerais ton temps à discuter avec la personne. Bref, ouais c'est petit mais t'es pas quelqu'un de matériel, probablement pour ça que la richesse que tu recherches ne se mesure pas en dollar. Tu tentes d'y aller plus doucement quand tu le vois grimacer mais il faut bien que tu lui retires tout ce sang. “Tu sais je gagne mes combats hein, j’me suis rien fais du tout.” alors soit l'autre est dans un très mauvais état soit il l'a perdu celui la. Mais c'est pas vraiment ce que tu voulais dur "T'as du te battre avec toi même alors" s'il a gagné d'après lui c'est bien qu'il a voulu s'infliger ça non ? Qu'il l'a cherché exprès ? T'en connais des personnes comme ça alors en soit ça te surprendrait pas tant “Me suis fait agressé, ils ont prit mon portefeuille…" tu rabaisses ton bras alors que tes lèvres se décollent "Merde... Dans la rue la comme ça ? Il t'ont sauté dessus ?" ils ont flairé le fric ou bien ? S'ils lui ont volé son portefeuille ouais c'est probablement que c'était la raison de l'agression “J’venais chercher… quelqu’un… J’ai oublié.” tu fronces légèrement les sourcils en le regardant s'allonger en se tenant le flanc. "Oublier ? T'as oublié qui tu voulais voir ?" il a pas fumé qu'un joint si c'est vraiment le cas "Mais y'a quelqu'un qui t'attend la tu veux dire ?" tu te relèves et tu vas dans ta cuisine ouverte pour ouvrir ton congélos et sortir un sachet de glace que tu viens enrouler dans deux chiffons. En revenant prêt de lui tu soulèves son tee-shirt et tes sourcils se haussent en voyant sa peau violacée "La vache..." ils ont pas fait semblant. "Ca va faire froid" précision inutile mais bon. Tu viens poser la glace contre ses bleus. T'espères qu'il a rien de cassé parce que la ça dépasserait tes compétences.

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Kit Jones & Hazel Monroe

Alors que Kit ne faisait pas tellement de sens, Hazel continuait de se montrer patient, attentionné. Le renard ne savait pas s’il se sentait nauséeux à cause de tout ce qui coulait dans ses veines ou par tout le miel qui découlait de Monroe. Un mélange des deux? Surtout la drogue. “Ouais… Peut-être que j’les ai un peu provoqué.” Ca aussi il a oublié. Il sait qu’il se faisait suivre et après… Après peut-être qu’ils ne le suivaient pas vraiment? Peut-être que si? Aucune idée. “Personne m’attend Hazel! C’est le but! Faut suivre!” Ouais Hazel tu fais pas d’effort Hazel. Il a levé les bras au ciel en annonçant sa tirade mélodramatique puis grimacé à la douleur, bras qui retombent sur le matelas. Il étudie le plafond, Kit, se demande si c’est des tâches qu’il voit où si c’est des étoiles à cause de son état cosmique. Ses yeux se baissent vers son haut remonté sans qu’il n’y touche, ah, Hazel est de retour. Le renard se redresse sur ses coudes pour regarder les dégâts. Ses jolis abdos tournant bleu sur le côté, rien qu’il n’a pas déjà vu.
Il tique un peu quand le froid est déposé et se laisse retomber sur le matelas. “Tu sais que j’faisais des combats de rues avant? Jusqu’à genre mes 21 ans, puis j’ai faillis crever et j’ai arrêté, mais j’étais pas mauvais!” Un Kit qui parle beaucoup est un Kit qui ne va pas bien. Hazel devait bien avoir remarqué que son patron et ami n’était pas aussi expressif, d'habitude. Et puis il ne révélait rien sur son passé non plus et le voilà qui lui avouait s’adonner à une activité particulièrement illégale. Au moins ça expliquait peut-être pourquoi sous ses vêtements de marques, Kit était aussi musclé. Et puis il continue de parler. Peut-être parce qu’il ne veut pas qu’Hazel pause plus de questions concernant cette personne qu’il était venu chercher ici. “Même ici! J’suis allé dans c’club de boxe là, c’était où? Southwest? Fréquenté par un groupe de blanc plein d’jugement… m’ont mit un ultimatum. Si j’gagnais le combat j’pouvais rester… J’l’ai gagné hein! Mais j’y suis jamais r’tourné, non merci.” A son arrivée à Détroit, Kit était allé au Donegal's gloves dans l’espoir de trouver un endroit où s’entraîner avec des gens qui tapaient vraiment. Pas un cours pour faire plaisir à Karen qui se donne l’impression de savoir boxer. Mais sa présence étrangère n’avait pas été particulièrement bien reçue. Et il était un peu insouciant mais pas taré le Kit, il savait que s’il y avait remis les pieds il aurait fini poignardé dans une ruelle. Il souffle en posant sa main sur celle d’Hazel toujours posé sur la glace contre sa blessure.
“J’vais l’tenir… C’est qu’un bleu.”

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w/ ›› @Kit Jones

“Ouais… Peut-être que j’les ai un peu provoqué.” Aah Kit, dans quoi tu t'embarques... Toi aussi ça t'arrivais de provoquer les mauvaises personnes, la seule différence c'est que ne te rendais pas forcément compte que tu les provoquais, t'as juste la langue un peu trop pendu. Du côté de Kit tu le soupçonnes d'être tout de même plus intelligent que toi à ce niveau la. Du coup tu peux pas t'empêcher de te demander s'il ne cherche pas à se battre justement. Ca serait pas si déconnant, il semble s'être embrouille avec tout le monde au Foxes et depuis que tu l'avais croisé il ne cessait d'essayer de te piquer. Chose qu'il ne faisait jamais en temps normal. Ca peut pas être anodin. S'il allait juste pas bien il se serait isolé mais quel intérêt de faire ça ? Y'avait forcément autre chose derrière. “Personne m’attend Hazel! C’est le but! Faut suivre!” comment ça le but ? Tu comprends plus rien. Est ce que t'as trop fumé toi aussi pour ne pas piger un sous entendu ou une façon de parler ? Pourtant t'arrives pas à piger même en te repassant sa phrase. Il est venu voir quelqu'un mais a oublié qui. C'est sûr que ça semble un peu gros d'avoir oublié la personne qu'il devait retrouver et pour qui il s'est retrouvé dans cette rue "Qu'est ce que t'es venu faire la alors ? Vu ton amour du quartier j'te croirais pas si tu m'dis que tu voulais juste venir admirer le paysage" Tu réfléchis à qui habite dans le coin et pourrait lui avoir donné envie de venir jusqu'ici. Hmm.. Adam ? Est ce qu'il était venu voir Adam ? T'es curieux tu peux pas t'en empêcher. T'es totalement incapable de.. ben de pas t'intéresser en fait. Mais au delà de ça, tu t'inquiètes aussi. C'est pas comme s'il faisait partie des personnes qui étaient toujours dans cet état, que t'avais l'habitude de voir constamment déprimé. Avec Kit c'est la première fois. Il s'est assombris subitement et tu ne sais pas le pourquoi du comment. C'est difficile de l'aider sans savoir ce qu'il se passe mais tu essayes, tu tends la main. Bon la en l'occurrence du la tend pour lui compresser la glace contre ses bleus. “Tu sais que j’faisais des combats de rues avant? Jusqu’à genre mes 21 ans, puis j’ai faillis crever et j’ai arrêté, mais j’étais pas mauvais!” t'hausses les sourcils "Ah ouais ? Mais t'as commencé à quel âge ?" parce que 21 ans c'est jeune et à l'entendre ça te donne l'impression qu'il a fait ça plusieurs années. C'est un peu différent d'un passé dans la prostitution c'est sûr, les deux sont pourtant illégaux. "En tout cas, j'suis content que t'ais pas été jusqu'à crever" tu ris légèrement mais c'est sûr que c'est pas le genre d'activité extra-scolaire sans danger. Surtout s'il enchainait. Se prendre des coups tout le temps, à force... Mais ça te surprend pas tant que ça qu'il ai été doué la dedans par contre. “Même ici! J’suis allé dans c’club de boxe là, c’était où? Southwest? Fréquenté par un groupe de blanc plein d’jugement… m’ont mit un ultimatum. Si j’gagnais le combat j’pouvais rester… J’l’ai gagné hein! Mais j’y suis jamais r’tourné, non merci.” tes lèvres s'étirent. T'es content qu'ils se mette à parler. Il a changé d'attitude déjà et ça peut peut-être lui faire du bien de causer un peu, de parler de lui. Tu baisses les yeux sur sa main venant se poser contre la tienne “J’vais l’tenir… C’est qu’un bleu.” t'hoches la tête et tu retires ta main pour venir t'allonger à côté de lui, toi aussi sur le dos "Et dis moi, comment on passe de combat de rue illégaux à finalement je vais ouvrir une boite queer ? C'est quoi qui t'as donné envie de ça ?" du sombre à l'arc-en-ciel. Mais tu lui poses pas cette question de façon tout à fait anodine. Tu te dis que peut-être se rappeler les belles valeurs qui l'ont poussé à ouvrir le Foxes pourrait lui redonner un peu de force de vivre.

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Kit Jones & Hazel Monroe

Et Kit de refuser de répondre quand il lui demande ce qu’il fait là. Ouais, il préfère partir sur son passé de combat de rue. Parce que parler de ses activités illégales quand il était ado, ça, ça va. Mais parler de sentiment? Parler de ce mec qu’il avait laissé partir en Avril, choisissant Ulric à la place, et d’à quel point il regrettait la décision? Impossible. C’était soudainement plus simple de révéler un secret sur sa vie d’avant. “J’avais… j’sais pas… 16 ans?” Pour son premier combat officiel en tout cas. Parce que Kit était le genre à se battre à l’école sinon, et c’était problématique parce que même les gros gaillards de sa classe n'avaient pas le même entraînement que lui. Les Jones avaient eu à en payer, des frais d'hôpitaux et des familles pour leur silence. Et puis en finissant seul dans un appartement New Yorkais à 16 ans, il avait finit par trouver des gens à son niveau, ou même plus fort, et le monde de la nuit l’avait accueilli. Ce petit gosse qui se pointait avec un visage d’ange. On ne l’attendait pas et voilà qu’il tenait tête à des personnes de 5 ans son aîné parfois. Et la sensation… D’exister… C’était la meilleure des drogues. Quand il avait dû arrêter, les vraies drogues avaient remplacé ce manque. “J’sais pas… j’ai toujours dis qu’serai mort avant 30 ans… P’t’être qu’on y arrive enfin…” Des mots terribles et pas tellement pour Kit. Depuis toujours il ne se voyait pas vieillir.
Peut-être qu’avec Eliott, Détroit, et sa vie changeante il avait commencé à se dire pourquoi pas? Mais maintenant il en revient à cette envie de vide. La prochaine étape après la colère qui le traversait depuis début Septembre. La dépression que son frère Jun attendait pour le reprendre en main. Peut-être bien qu’il arriverait à ses fins finalement. Peut-être pas? Jun sous-estimait les relations humaines, et n’avait peut-être pas prit en compte des personnes comme Hazel, ou même Adam, qui ne se laissaient pas faire par quelque méchanceté de la part d’un renard clairement en peine.
Kit tourne la tête pour regarder le DJ qui s’est maintenant installé à côté de lui. Il sent bien que sa colère retombe, ou alors qu’il abandonne? Aucune idée… Mais l’ambiance est plus calme, la tête lui tourne et il a un peu mal mais… C’est pas si mal. “Bah… D’abord j’ai commencé à investir en bourse… faire des cours de finance et… acheter des apparts… Et après… fin le but c’était de me faire de l’argent sans avoir besoin d’celui de la famille.” Il dit en retournant la tête vers le plafond. “Le Foxes c’est à cause de Phoenix.” Aucune idée de si Hazel a la moindre idée de qui est Phoenix, et si oui peut être que le Ledger aurait envie de le décimer s’il apprenait qu’il disait un truc pareil. Mais! Kit est défoncé, et il parle, sans être méchant, donc on progresse. “Pas que lui… Mais… Les gens ici avaient besoin d’un endroit qui les laisse être qui ils ont envie… Moi j’ai eu ça à New York… C’pas juste qu’ici ça soit si difficile…” Il soupire. “Et j’sais qu’y’en a des clubs LGBT ici mais franchement… Qualité pas ouf… J'voulais le côté communauté… D’où le café. Et il ne sait pas s’il a réussi. Et il se demande pourquoi ça avait été aussi important. Les gens. Ouais Kit adorait ça les gens, mais il en avait peur aussi, et tout était juste trop compliqué. Finalement la solitude lui semblait facile.

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‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖