pendulum swing | kit

Pas impressionné, Kit, réaction presque allergique à la présence de Salvatore à ses côtés depuis qu’il a compris qui était l’homme. Un shift entre son côté accueillant lors d’une balade inattendue et son envie maintenant claire de faire demi-tour et de ne jamais revoir l’Italien. Quand Valente lui promettait de garder un oeil là dessus, il secoue la tête.   “Have fun. Ask Jun, he can introduce you to one of the many detectives he has following me around.”
Il dit en levant les yeux au ciel. Un de plus, un de moins, du moment que ces idiots payaient l’entrée du Foxes lorsqu’ils le suivaient jusqu’au bout de son club, il ne s’en souciait guère. Ils trouveraient quoi, hein? A part que le renard menait son business de manière professionnelle, se tapait Ulric entre deux réunions et prenaient de la drogue avec ses potes derrières les portes privés des appartements de ses connaissances de Détroit… Rien. Rien de plus. Le quotidien débordant d’ennui d’un petit riche pas vraiment exceptionnel. Ce que Kit était.
Oui, aux yeux de quelqu’un des bas quartiers, de quelqu’un du monde “normal”, peut-être que le renard apparaissait comme une étoile inatteignable, comme quelque chose d’exceptionnel… mais remettez le en phase des autres de sa catégorie et il n’avait rien de plus.
Plus maintenant, en tout cas, puisqu’il ne participait même plus aux combats de rues qu’il avait pu apprécier dans sa jeunesse. Nan, même ça il le faisait pas. Dommage, car la scène de Détroit en semblait propice seulement Kitsune Ange Jones n’était plus de ce monde là non plus. Il s’entraînait toujours, oui, ne perdait pas de son niveau vraiment mais… Le temps avançait et lui avec, vers la lumière. Vers la légalité. Avec pour seul défaut sa gestion de la colère un peu bancale. Il était d’ailleurs miraculeux qu’il ne s’énerve pas là tout de suite. Faisant juste ressortir de son insolence mais pas de sa violence. Seulement parce que, franchement, il n’irait jamais ruiner le travail de son frère. Il se doutait que ce nouveau deal, cette nouvelle occupation avec les Italiens, il y tenait Jun. Alors Kit essayait de se contenir dans son ennui de la présence de Salvatore à ses côtés.
Et pourtant Valente de ne pas rendre la chose facile, parlant d’humanité en considérant ce qu’il pouvait être comme un homme comme lui. Habitué à ce genre de détour, il avait comprit Jones claquant un peu sa langue contre son palais mais ses yeux se posant finalement sur la main levée pour quoi? Pour qu’il la serre? Il hésite clairement mais finalement la prend, une poignée franche mais aussi sèche que son regard alors qu’il fixe Salvatore une dernière fois.   “I’ll see you never, then. Please hire a good one, a stalker I mean, I hate it when I can actually see them.”
Il conclut finalement avant de partir retrouver le Foxes. Il était temps pour lui de prendre ses affaires et de filer droit chez Jun afin de lui faire savoir son avis sur ce qu’il venait juste de se passer.