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Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 165
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▬ Jeu 21 Avr 2022 - 1:32 ▬



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because hell is my home, and home is all i got.




Nécessité. Elles défilent, ces tristes façades sur lesquelles il ne prend pas la peine de s'arrêter. Il observe cette pauvre ville et son déclin, toutes ces rues délaissées entre de mauvaises mains. Et il a tiqué, l'ancien. Oh, déception qui gagne, qui ne fait que s'accroître – mêlée de cette colère qui suinte encore de cet endocarde calciné. Il aspirait à mieux pour ces dernières années, il voulait s'approprier ce trône doré pour que résonne les noms de ceux qui ont toujours prospéré. Nécessité, alors. Nécessité encore que d'avancer, que de s'enfoncer vers ces certitudes qu'il tient à empoigner. Nécessité. Le besoin de s'assurer que tout ce qu'il entreprend ne sera pas déranger. Nécessité, celle que de remonter ces allées jusqu'à ce lieu tout désigné. Il a laissé Sergio le guider, il a laissé les habitudes le happer – les songes ailleurs alors, enterrés sous quelques monticules de souffre que rien n'a su disperser. Il y a ces murmures qui lui viennent, ces voix d'antan qui réclament que cette gloire soit retrouvée. Celle qu'on a terni, celle qu'on s'acharne à vouloir bafouer. Prévention alors qui réclame que soit honorée cette petite visite, cette simple approche qu'il essaiera de ne pas trop accentuer. Rien que quelques pas, rien qu'un coup d’œil sur ce qui s'est monté – sur ces lieux qu'il aurait dû veiller, comme il l'a toujours fait. Une seule prunelle pour pleinement s'y attarder, lui qui s'affaire à tout essayer pour n'offrir d'un règne plus puissant encore que celui qu'ils peuvent posséder. Un territoire que rien ne pourrait plus ronger. Des terres sacrées que ces rats n'auraient pas à infecter. Il y croit, il a cette ambition depuis trop d'années pour désormais s'en séparer. Bref alors, ce sourire qui lui vient. Maigre courbe sur les lèvres qui s'élève, la mémoire qui ressasse encore tout ce qu'il a pu tirer de ce nom qui fut évoqué ; ce frère dont on lui a parlé, un potentiel obstacle tant que rien n'a été vérifier. Une possible embûche sur ce sentier qu'il tient à préserver. Là, finalement. Cette devanture qu'il toise, qu'il contemple un instant. Ce silence qui s'est installé, cet autre qui n'ose pas encore l'interpeller. Il sait, Sergio, il sait tout ce qui peut traverser cette tête que l'usure ne semble pas encore impacter. Il sait – n'ose pleinement l'en détacher. « Alright then, you wait for me in this area. » C'est tout ce qu'il prononce, Salvatore. Tout ce qu'il vient faire entendre en quittant finalement ce confort qu'il lui est réservé.

L'âme qu'il tient à rassurer.
Paranoïa qui s'amuse à prendre trop de place parmi ses pensées.
Discrétion qu'il devrait pourtant préserver.
Mais qu'importe, qu'importe puisque le masque est leurre sur ses traits.

Un souffle, rien qu'un soupir de plus avant que les pas ne soient tremblants – improbables pour ceux qui connaissent les traits, pour ceux qui connaissent cette prestance d'ordinaire si bien assumée. Là, il s'est avancé, feignant cet égarement involontaire jusqu'au cœur même de ces lieux à l'ambiance si posée. Les mains se sont jointes entre elles, le cœur est plus calme qu'il n'y paraît. Tout n'est qu'orchestré, tout n'est que spectacle qu'il se doit de donner – pour tenir à l'écart ces ombres auxquelles il s'est si bien enchaîné. Et cette vie qui se distingue des autres, ce comptoir duquel il s'approche, ce sourire poli qu'il parvient si bien à imiter. Là, les mots qu'il bafouille, qu'il semble chercher. « Sorry... Seems I'm lost but my daughter told me to come here. She says... She... Well, she knows someone here actually. Olivia. Do you know Olivia ? » Ainsi, les jeux s'engagent et lui ne fait qu'un peu plus s'y enfoncer. « She's my daughter. Sweet girl, doesn't she ? » Un rire, lui qui s'installe dans la foulée. Comme si cette recherche venait d'ores et déjà de lui échapper, comme si les pensées toutes entières s'étaient envolées. « What a nice place you got here. I remember coming by when I was young, long time ago... Maybe I've the picture somewhere. » Les mains qui fouillent déjà ces poches, un possible portefeuille qu'il pourrait avoir à en tirer. Pour tout appuyer, pour tout accentuer. Pour parfaire cette pauvre image qu'il se doit de faire vivre sur ce faciès usé.





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Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Jeu 21 Avr 2022 - 12:50 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente

Les choses semblaient se calmer et Kit n’aurait pas cru pouvoir dire ça un jour. Bon, n’oublions pas que pour qu’il en arrive à ce stade il avait frôlé le burn out complet et que la seule chose qui l’en avait empêché était l’obstination d’un petit journaliste anglais à le faire prendre du repos. Lui, et un avocat l’emmenant à la pêche, carrément. En tout cas il avait accepté de ralentir, donné plus de responsabilité à ses équipes et cherchait maintenant une solution concernant le Foxes. Il fallait être réaliste, il avait besoin d’un gérant y travaillant en “Full Time”. Sinon lui n’avait pas assez de temps pour se pencher sur ses autres affaires, sauf s’il ne dormait pas, et il avait testé: ça ne rendait pas super bien avec la santé, de profiter le travail au sommeil.  
Pour l’instant, il déléguait de petites tâches à Adam, Willow, June et même Abi qui se montrait de plus en plus intéressée. Tant mieux. Il y avait de quoi faire. Le coffee shop, pendant la journée, ne désemplissait pas. Le club non plus. En soit, si certains auraient pu douter qu’il soit capable d’un tel succès, ceux-là même n’avaient plus grand chose à redire. Ne jamais sous-estimer un Jones en mission. Ils avaient tendance à se plier en 8 au besoin, mais à toujours arriver à leurs fins. Jun dans l’illégalité, Kit en s’assurant que tout soit si en règle que ça en devenait maladif.
Je disais donc, les choses se calmaient. Tout le monde y mettait du sien, ça lui dégageait du temps libre. Surtout qu’il avait racheté l’ancien appartement de son frère et que les travaux y seraient bientôt terminés. Kitsune Jones retrouvait son indépendance, sa propre demeure, et laissait Eliott et la colocation de Midtown derrière lui. D’un côté, il se sentait déjà nostalgique et triste. Vivre avec son meilleur ami fut une de ses expériences préférées et tout le petit monde entrant et sortant au plaisir de l’appartement allait lui manquer. Mais, Kit avait aussi besoin de retrouver de l’espace, du calme, et de ne pas avoir l'impression de s’incruster dans une famille comme ça pouvait être le cas lorsque Adam et Noah étaient là. Et puis il ne doutait pas qu’Eliott trouverait le chemin de chez lui à de nombreuses occasions, surtout que Kit lui donnerait un double des clés.
Bref, le calme était agréable sachant qu’il allait passer par un déménagement prochain. Mais le calme ne voulait pas dire qu’il ne passait pas la plupart de son temps au Foxes, de jour comme de nuit, puisqu’il pouvait travailler de là-bas. Aujourd’hui, donc, on pouvait le trouver posé dans un fauteuil dans le fond, ordinateur ouvert, bloque note sur le côté. Journée de la bourse, journée où il regardait s’il avait envie de ré-investir, ou de ne rien toucher. Peut-être qu’il était temps de retirer des parts Alphabet, ou non, lui et le matcha latte à ses côtés décideront. Matcha qu’il avait terminé, allant donc se glisser derrière le comptoir à côté de son barista du jour pour se faire sa propre boisson. Son attention est attirée par une voix plus âgée que sa moyenne habituelle s’adressant à lui et Luke, le Barista travaillant aujourd’hui. Il se tourne donc et regarde l’homme devant lui, se demandant bien comment il avait pu se perdre ici. Alors, non, pas forcément, parce qu’ils en avaient des doyens. Y’avait la petite Madame Joan qui venait tous les jeudi matin. Kit l’aimait bien. Et Brian, le vieil électricien du quartier, aussi. Bref.  C’était juste que celui-ci avait l’air “vraiment” perdu. Kit posa sa main sur le bras de Luke pour lui indiquer qu’il s’en occupait, un sourire se posant sur son visage (déjà à des années lumière du visage sans expression de Jun) alors qu’il s’avançait vers l’homme devant lui. “Hello sir! Don’t apologize, we’re happy to help.” Il annonça donc, faisant le tour du comptoir pour rejoindre Salvatore. “I’m afraid we don’t know any Olivia, though I’m sure she’s great.” Peut-être que c’était une cliente qui savait qu’elle pourrait retrouver son père ici? Drôle de choix. Enfin, le Foxes en journée n’était clairement qu’un coffee shop. Clairement LGBT vu le mur de drapeau dans le fond mais, en attendant, tout à fait calme et assez respectable pour n’importe qui. Kit observait l’homme cherchant ses poches en parlant d’être déjà venu ici. “Well we only opened in February, but maybe you came here with the previous owners? That’s really cool.” Il dit donc en indiquant sa table plus loin où était posée son ordinateur. “Would you like to get a coffee?” S’il pouvait le faire s'asseoir et se calmer, peut être qu’il trouverait le contacte de cette fameuse Olivia pour qu’elle vienne le chercher. Avant de devoir appeler quelqu’un d’autre à la rescousse, quoi. Et puis Kit était comme d’habitude, curieux de rencontrer quelqu’un de nouveau.

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▬ Mer 4 Mai 2022 - 1:41 ▬



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Les différences marquent. Elles se dévoilent les unes après les autres – rien que par ce sourire que celui-là vient à lui rendre, rien que par cette décoration sur laquelle la prunelle s'est abandonnée. Il y a ce fossé qui se révèle, cet improbable vide entre ces deux êtres qui devraient être reliés. Nombreuses sont les questions, elles vont et viennent, s'installent avec hargne contre l'encéphale qui ne peut plus réellement les chasser. Et pourtant, c'est le silence qu'il garde quant à celles-ci. C'est le jeu qu'il persiste à faire scintiller. Cet autre masque, plus avenant, plus égaré en vérité. Cette légère frayeur qu'il essaie de pleinement faire régner, cette perdition jouée comme si tout n'était que pure et parfaire réalité. Tout n'est que jeu, plus rien ne tient à cette existence qu'il persiste à laisser cacher. Un souffle, les mains qui continuent de fouiller les poches à la recherche de ce qu'il pensait pouvoir montrer. Un autre temps, un cliché qu'il chérit bien qu'il soit à même de l'utiliser à ses tristes fins, pour rassurer cette légère paranoïa que l'âge pourrait avoir accentué. Qui sait. « Well we only opened in February, but maybe you came here with the previous owners ? That’s really cool. » Cet air surpris qu'il laisse recouvrir les traits creusés, usés. Cette moue septique qu'il affiche sous les paroles du plus jeune qui s'était approché. Là, il fait mine de chercher ; comme s'il fouillait cette mémoire qu'il prétend défaite et brisée. Celle qui lui échapperait probablement, en d'autres temps, quand cette autre table est désignée. « Would you like to get a coffee ? » Il acquiesce, il suit les pas. Il va pour suivre cette présence qu'il était venu découvrir, cette petite ombre au tableau parfait que cet allié lui a désigné. Frères. Ils sont censés être frères et pourtant, il ne voit rien qui puisse encore les relier. Les liens sont distincts, à peine parallèles, jamais entrecroisés. Tableaux différents qui devraient porter les mêmes couleurs, mais qui jurent l'un sur l'autre désormais. S'il pourrait être un danger ? Probablement pas. Il respire cette espèce de sérénité, il suinte cette paix que beaucoup peuvent oublier – lui le premier, rongé par cette rage discrète qui tient à pouvoir enfin s'exprimer. Plus tard, quand les faux semblants ne seront plus à honorer. Plus tard, quand ces lieux seront quittés, quand cet autre Salvatore pourra alors s'étioler.

Alors oui, il a suivi, Valente.
Il s'engouffre dans cette brèche inespérée.
Il se laisse porter puisque celui-là semble teinté de cette étrange bonté.

Misérables aises qu'il feint de ne prendre qu'à moitié, le regard affolé qu'il persiste à faire aller et venir sur ces alentours au calme trop bien instaurés. « You said that... You said my daughter was great, so you know her, right ? » Là, pour y revenir, pour chatouiller un peu cette patience dont les limites ne semblent pas encore pleinement se révéler. Il veut tout savoir, tout s'approprier. Il veut voir ce que cache cette courbe qui, sur les lèvres, s'est installée. Une menace que personne n'aurait pu appréhender, ou un agneau égaré qui peine encore à comprendre les ombres qui règnent sur cette ville désolée. Le doute, le doute qui reste, que rien ne parvient à faire trancher. Le doute auquel il se laisse bercer, mais qu'il tient enfin à écarter. « I think she talk to me 'bout you. Christian ? Is that your name ? Yes, you're Christian, I remember you. » La main qu'il a osé lever, qu'il vient apposer sur la sienne dans la foulée. Il fait au mieux, il fait comme il l'a toujours orchestré – scène pathétique qui attendrirait bien des cœurs quand, pourtant, elle ne cache que perfidie et cruauté. « And of course I was here ! You opened two days ago, remember it too. You said... you said to me that you were from California. » Le sourire fier qu'il affiche, les années d'expérience qui parle. La main qu'il retire tout de même, qu'il laisse s'entrecroiser avec l'autre dans la foulée avant que le dos ne trouve le confort de cette assise appropriée. « Tell me, how's Julios ? » L'esprit aux aguets, l'imagination qui continue son petit jeu. Jusqu'à trop s'enfoncer, l'âme qu'il laisse supposer brinquebalante et bouffée par l'instabilité. L'image, qu'importe l'image tant que les vérités prospèrent en sécurité.   





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▬ Mer 4 Mai 2022 - 15:01 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente
Et les voilà, tous les deux assis à la table désignée de Kit, Luke, le Barista, préparait le café pour leur invité. En attendant, Kit lui avait joint les mains posées sur la table, et observait Salvator curieux. Cet homme avait clairement perdu la tête. Plusieurs choix se présentaient. Continuer de le démentir, lui dire qu’il avait tort, et essayer d’avoir le contact de cette Olivia, qui peut-être n’existait même pas, au risque de le paniquer encore plus et de ne rien obtenir. Ou alors jouer le jeu. Être cette personne dont il avait besoin, quitte à mentir. Après tout il ne le connaissait pas, il n’était personne ce vieil homme, juste une âme perdue. Qui avait besoin d’aide. Une fois qu’il serait de retour avec ses proches, il oublierait tout de Kit. Le mensonge serait oublié.
Et jouer un rôle, il sait faire Kitsune Jones. C’était la base de son éducation après tout. Si il y avait bien un truc que lui et Jun avaient en commun c’était cette capacité d’adaptation. Alors, bon, autant Kit pouvait être plus impulsif et pas toujours se tenir, autant dans un cas comme celui-ci, ça lui venait comme seconde nature. Il remercia Luke qui venait de poser le café devant leur invité imprévu, puis reporta son regard sur le vieil homme. Christian. Pourquoi pas. Petit rappel à Dior après tout. Il pourrait être Christian pour la journée. “Right, you know I do miss sunny L.A I have to say.” Bon, mensonge en demi-teinte. Il connaissait bien la ville des Anges après tout cette phrase n’était donc pas fausse en elle-même. Surtout que son deuxième prénom en était un hommage. C’était aussi là qu’il avait rencontré Ulric. Gosh, il imaginait le bouclé devoir gérer une situation pareil et ça lui donnait envie de rire. Il se contenta pourtant de garder un sourire calme sur son visage. “Julio is being Julio. I’m terribly sorry but I can’t remember your name. Seems like I’m the one with a bad memory now…” Fallait qu’il essaie d’avoir des informations pour le cas où il devrait appeler des secours. Il y avait une grande chance que l’homme devant lui se soit échappé d’une maison de retraite.
Pendant un instant Kit s'imaginait le jour où ses parents seraient séniles. Bonne  chance à qui que ce soit qui devrait avoir à gérer Moon Jones. Encore une pensée qui lui donnait envie d’éclater de rire. Cette femme ferait brûler l’établissement sans même cligner des yeux. Bon, Jun ne l’enverrait jamais dans un EPAD, soyons clair, petit fils à maman trop bien dressé. “So, how come you got lost? Do you remember where you wanted to go in the first place?”


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▬ Mar 10 Mai 2022 - 0:05 ▬



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Il dévoile le grand jeu, Salvatore. Il dépasse toutes les frontières pour appuyer ce masque sur ses traits. Grimé, l'ancien, par cette déchéance qu'il essaie d'au mieux jouer. Voile de perception qu'il se doit de tenir puisque les informations sont là qu'il pourrait empoigner – il n'a qu'à davantage s'enfoncer. Folie qu'il doit prétendre pour que cette proximité n'ait qu'à un peu plus s'installer. Oh, non, il a confiance en cet autre auquel celui-là est relié. Elle est sincère et ancrée – mais les doutes, les doutes sont poisons qu'il se doit de neutraliser. Des certitudes qu'il vient quérir, et celui-là qui s'enfonce dans ce jeu qu'il vient de lancer. « Right, you know I do miss sunny L.A I have to say. » Il acquiesce, comme s'il venait s'y concentrer. Il acquiesce, patience qu'il feint pour tendre l'oreille à la manière dont la voix se doit de s'élever. Il veut tout entendre, tous ces détails qu'il tient à marquer. Ces possibles sursauts, ces brèves irrégularités. Avide, Salvatore, du moins fait qui pourrait peser dans cette balance silencieuse qu'il a laissé juger. « Julio is being Julio. I’m terribly sorry but I can’t remember your name. Seems like I’m the one with a bad memory now… » Si malin, au final. Un rictus qu'il pourrait presque laisser s'installer si la raison ne rappelait pas ce qu'il essaie de faire valoir – cet autre faciès à tenir pour brouiller toute cette autre et glorieuse vérité. Oh, ils ont peut-être plus en commun qu'il ne l'aurait imaginé. Bien plus que ce à quoi il s'était attendu en bravant la porte de ces lieux qu'il a quelque-peu observé. « So, how come you got lost ? Do you remember where you wanted to go in the first place ? » Un froncement de sourcils, le dos qui s'est redressé. Il hésite, il tient les mots encore un instant – parade silencieuse qu'il laisse pleinement régner avant d'avoir à lui revenir, ce sourire avenant qu'il en vient à dresser.

Les mains se sont jointes, comme s'il en venait à soupirer. La courbe sur les pulpeuses témoignent de cet amusement qu'il tient à inspirer. « Who told you that I'm lost ? No, no, I'm fine. I needed to be here to meet a friend. You promised us a tango night. » Insistant, presque – comme pour raviver cette mémoire qui n'a pourtant pas été altérée ; bien loin de là en vérité. Qu'il s'exprime, qu'il lui offre ce qu'il était venu chercher – qu'il lui confirme, celui-là, s'il peut être ou non un danger. Mais l'instinct qui s'éveille, cette impression qui s'est mise à régner. Non, il n'a rien à craindre, Salvatore. Il voudrait pouvoir d'ores et déjà le clamer – mais le jeu est trop beau qu'il ne peut se résoudre à briser. « Come on, Christian... How could you forget me ? » Une main qu'il appose sur l'épaule, cette prestance qu'il laisse revenir pour approfondir un peu ce rôle qu'il tient à faire briller. Et le voilà qui se relève. Le voilà qui prend les devants pour s'avancer entre les murs qu'il n'a qu'à peine pu contempler. « So, how do you want to do that ? Come on, I'll help. »    





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▬ Mar 10 Mai 2022 - 21:27 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente

Voilà une pirouette que Kit n’aura pas attendue, honnêtement. Soudainement l’homme devant lui disait ne pas s’être perdu et qu’il venait rencontrer un ami et hop, parlait d’une soirée tango. Et une question, comment avait-il pu l’oublier? Pendant une fraction de seconde le renard se mit à questionner sa propre sanité. Avait-il oublié tout une vie? Peut-être. Sous couvert d’avoir beaucoup, beaucoup bu. La bonne nouvelle? Il ne s’était pas mis dans un état qui le justifierait depuis bien longtemps donc il pouvait se rassurer. C’était bien l’inconnu qui était à côté de la plaque et pas lui. “I’m starting to think maybe I was incredibly drunk when we met.” Il avoue avec un sourire désolé. Pas qu’il y croyait une seconde mais il fallait bien qu’il essaye de suivre le rythme, tenu par le bout du nez par un Salvatore en mission. Salvatore levé, en exploration de l’endroit. La partie café était petite, il n'irait pas bien loin. L’étage du bas était fermé pour le moment, cordon rouge barrant le passage menant au détecteur de métal et à l’escalier. Tant mieux, parce qu’il voulait pas non plus passer son après-midi à courir après un être égaré à qui il manquait clairement une part de conscience. “I mean tango night sounds like an amazing idea, I won’t lie.” Encore une fois, il ne mentait même pas vraiment. Ils avaient commencé à faire une liste d'idées de soirée à thème pour la boîte, juste parce que ça fonctionnait stupidement bien. Surtout dans la communauté hein, la moindre excuse pour s’habiller d’une certaine manière, toujours bonne à prendre. Etrangement la première pensée qui lui vint fut Kenneth dans un pantalon serré et une chemise ouverte sur son torse, rose rouge à la bouche, et aussi cliché et stupide que ça puisse paraître, ça lui plaisait bien. “Are you a dancer then? I’m not. Well I am but not great at ballroom dancing. My brother’s the pro at that.” Il dit pensivement. Lui il savait bouger en rythme oui, et draguer par la danse, mais tout ce qui était valse, tango, salsa, et autre danse de salon… là on le perdait. Jun par contre, dans sa quête d’être un éternellement parfait petit parfait, était probablement incapable de faire autre chose. Cet espèce de charo toujours prêt à charmer une belle demoiselle en la faisant tournoyer. Planquez vos filles, sérieux. Bon, du coup, aucune chance d'obtenir un prénom. Même la fameuse Olivia semblait avoir été oubliée par l’inconnu. Fallait p’t’être qu’il le renomme lui-même. Il avait une bonne tête d’Henry. Emballé c’est pesé.

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« I’m starting to think maybe I was incredibly drunk when we met. » Sourire qui prend les lippes usées. Sourire qui ne peut que s'accentuer quand le dos est tourné. Là, le tour qu'il persiste à perfectionner, cette folie dans laquelle il se doit de s'enfoncer pour que rien, jamais, n'ait à lui échapper. Masque parfait qui s'accorde à merveille avec les traits creusés. Il insiste, il s'affole, il s'envole. Hauteur qu'il a retrouvé, hauteur qu'il fait valoir pour ces quelques pas dans cette enceinte que la prunelle scanne du mieux qu'elle le peut ; une idée à se faire. Une idée qui se doit de consolider les certitudes, les doutes qu'elle n'aspire plus qu'à faire taire. « I mean tango night sounds like an amazing idea, I won’t lie. » Le rictus un peu plus présent, prêt à parer l'entièreté du faciès avant que la raison ne se rappelle, avant que le contrôle ne soit fermement empoigné. Là, un regard sur celui qu'il est venu confronter – cette surprise qu'il feint quant à cette remarque. Dans cette autre réalité qu'il essaie de faire régner, elle devait avoir lieu cette soirée – elle n'était pas que simple supposition à soulever. « Are you a dancer then? I’m not. Well I am but not great at ballroom dancing. My brother’s the pro at that. » Là, le détail qui parvient pleinement à charmer l'encéphale. Là, ces petites notes qui susurrent cette satisfaction. Si proche, Salvatore – si proche de ce qu'il était venu chercher. Il en soupir brièvement, celui-là – un maigre et inaudible filet d'air qui s'aventure hors des cachots de la trachée. Le sourire avenant qu'il laisse illuminer les traits, cette attention rendue à celui qu'il pensait incommodé quand, pourtant, il s'affaire à lui rester. Si différents, ces deux-là, c'est un fait. Si éloignés l'un de l'autre – le bon cheval sur lequel il a définitivement bien misé. Il y a cette pureté dans ces prunelles-là, cette étrange lumière qui n'aurait pas sa place dans cet autre monde auquel lui devra s'en retourner. Les sentiers sont séparés, les menaces n'étaient que paranoïa ici injustifiée.

« I knew, years ago. » Vérité. Une parcelle d'un passé enterré qu'il parvient à offrir puisque inutile, sans grand intérêt. Une vérité, comme pour rappeler à la mémoire que bien des années se sont alors écoulées. Et pour la première fois depuis longtemps, il prend conscience de ce chemin accompli, de ces étroites impasses desquelles il a échappé. Pour la première fois depuis des mois, les pensées sont libres de tous ces tourments qu'il se doit de porter, cette pression continue qui – pour une seconde à peine – appose ce répit sur l'âme qui pensait devoir éternellement la supporter. Les regrets qui voudraient pouvoir s'avancer, quoi qu'encore trop faibles pour passer au-delà de cette dévotion qu'il a offert à cette famille qu'il s'est approprié. Cette famille qu'il tient à préserver – la raison première de cette pauvre investigation menée. « Yeah, it was long time ago. » Prunelle qui dévie encore sur les alentours, sur tout ce nouveau monde qui tente néanmoins sa percée sur ces terres qu'ils ont toujours contrôlé. Et peut-être qu'il s'est simplement laissé dépassé, Salvatore, par tout ce qu'il ne pouvait appréhender. L'esprit encore coincé des années en arrière puisque le temps n'était que détail inutile sous tout ce qu'ils ont eu à gérer, sous toutes ces pertes qu'ils ont eu à pleurer. Il s'était perdu dans cette loyauté, Valente, oubliant que le monde continuait d'avancer. Oui, peut-être s'est-il laissé dépasser. « What did you said about your brother ? » Pour briser l'élan de ces pensées qui s'étaient immiscées. Pour défaire cette espèce de morosité qui vient tout juste de se l'accaparer. Exténué, l'homme – sans qu'il n'ait pu avoir conscience des forces qu'il y délaissait.     





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Kit Jones
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▬ Ven 20 Mai 2022 - 23:49 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente

I knew, years ago… Kit qui s’était mit à observer la peinture au fond de la pièce retourna son regard vers son visiteur. “Oh come on, I’m sure you still remember. You could teach me.” Il plaisante avec un petit clin d'œil. Ah ça, si loin de Jun Jones. Jun élevé pour être tout ce que Salvatore pouvait espérer d’un partenaire. Jun ambitieux, perfectionniste, Jun sombre, trou noir qui aspire la lumière. Rien à voir avec l’explosion stellaire Kit. Kit qui, aurait-il été premier né des Jones, aurait probablement tourné le business bien différemment. Ne serait-ce que par son impulsivité. Peut-être bien que tout serait devenu plus cruel, plus personnel. Moins dans la dentelle, dirons nous, moins calculé. Pas moins efficace cependant, car si Moon Jones pouvait bien se féliciter de quelque chose s’était du succès de ses enfants. Chacun à leur manière, des hommes d’affaires brillants.

Kit se posa sur un tabouret vers le bar où ils étaient maintenant avancés, alors que le vieil homme lui demandait de préciser ce qu’il venait de dire sur son frère. “Oh, just that he’s the dancer. Kinda. Don’t ask him to dance on pop music. But he’s real good at waltz and things.” Il hoche la tête pour appuyer ses propos, loin d’imaginer que Jun quelque part avait probablement envie de se pendre à l’idée que son cher petit frère ne divulgue ce genre d’information. Eh, au moins il ne disait rien d’important. Parce que Kit avait bien l'avantage de garder les secrets comme personne. Les choses précieuses, les choses de valeures. C’était son jardin et il n’ouvrait pas la porte au premier venu. Mais “mon frère sait danser”, franchement, ça cassait pas trois pattes à un canard. “Would you like me to take you home?” Il propose, nouvelle solution pour aider cette âme perdue à rentrer.. Quelque part. Il verrait bien. Si ça aussi échouait, il le garderait juste ici jusqu’à ce qu’il soit temps d’appeler une ambulance ou la police. Et oui, peut-être qu’il aurait dû faire ça depuis un moment déjà mais bon j’ai jamais dit que le sens des responsabilités du renard était particulièrement élevé. Il apprenait, merci Eliott la plupart du temps, mais des fois sa curiosité l’emportait. Donc là l’héritier marchait sur une ligne où il entendait l’anglais lui dire que cet homme avait besoin d’aide, mais il entendait aussi sa propre petite voix qui voulait poser plus de question, être un peu plus intrusif.    
“Or we could go on a walk somewhere. My afternoon is yours.” la petite voix avait battu l’anglais, clairement.

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Salvatore Valente
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ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
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▬ Lun 23 Mai 2022 - 2:13 ▬



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Il y a ces vestiges qui se sont manifestés, comme une parcelle de vie qu'il avait pendant trop longtemps ignoré. Bribes d'anciennes images qu'il tient à ignorer, l'attention rappelée sur l'homme qu'il était venu observer. Son frère, il a parlé de son frère – l’intérêt qui se doit de pleinement s'y porter. Il tient cette position, cette place au milieu de l'allée qu'il s'était approprié. La prunelle encore fonctionnelle qui s'attarde sur cette silhouette qui le suivait, qui s'installe finalement au bar vers lequel ils s'étaient avancés. « Oh, just that he’s the dancer. Kinda. Don’t ask him to dance on pop music. But he’s real good at waltz and things. » Les sourcils qu'il a haussé, cette curiosité qu'il n'a pas à forcer, ce sourire non plus puisqu'il croit pouvoir tout imaginer – quelques détails si banales qu'il ne pensait pas un jour posséder. « Would you like me to take you home ? » Et finalement, il s'en remet à cette observation qu'il avait pu commencer. Il s'en remet à cette ambiance, à ce qu'il ne peut réellement accepter sur les murs – cette avancée du monde que Dieu ne devrait tolérer. Les lèvres pincées, le dos tourné ; il croit comprendre désormais, mieux qu'auparavant, les raisons qui poussent ce fameux frère à frôler l'excellence. Loin de vouloir rejoindre les sentiers de péchés de celui qu'il est venu déranger. Pas une réponse encore, lui qui s'en tient à imprimer tous ces détails dans l'encéphale moins intrigué, plus rassuré. « Or we could go on a walk somewhere. My afternoon is yours. » Rictus qu'il maintient encore pour finalement le toiser. Une seconde, à peine. Les prunelles qu'il croise, cette âme qu'il essaie de sonder – en vain, mais qu'importe, le jeu n'est pas terminé. « Why not, I love to walk and I'm sure they waiting for me at work. » Les mains qu'il fait claquer entre elles, ce retour qu'il fait sur ses pas pour déjà remonter cette salle qu'il s'était mis à arpenter. « Come on, Christian. It will be fun. »

Comme  une promesse qu'il lui adresse, vaillant l'ancien qui pourrait presque se précipiter.
It will be fun ; pour lui avant toute chose, lui qui pourrait un peu plus lui rester.
Lui qui tentera au mieux de glaner des informations que nul ne pourrait lui apporter.

Là, l'air frais – quoi que pollué – qu'il en vient à humer. Cette longue allée qu'il guette, la prunelle qui s'attarde un instant sur ce véhicule, sur Sergio dont le regard s'attarde sur la silhouette qu'il connaît. L’œil entendu, l'ordre silencieux de suivre ; mais de loin, assez pour ne pas attirer l'attention. Ce qu'il sait faire, ce qu'il a toujours fait – depuis des années désormais. Non, il croit pouvoir affirmer qu'il ne risque rien aux côtés de celui qu'il invite encore à le rejoindre ; vieillard qui retrouve d'un peps qu'on serait prompt à lui ignorer. « Does your brother work with you ? I hope so, when you know how to dance, you have to share it. » Banalités, encore et toujours. Cette volonté d'avancer tranquillement – n'a-t-il pas suggérer que son après-midi était sien ? Il compte bien s'en assurer. De détour en détour, il saura user de ce temps pour parfaire cette scène orchestrée. « What was his name again ? Help me. » Les doigts qu'il fait claqué, comme une vieille manie que peuvent avoir ceux qui creusent leur mémoire à la recherche des détails qui s'y seraient enterrés.      





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▬ Lun 23 Mai 2022 - 14:45 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente

Regards qui se croisent et sourire poli de Kit alors qu’il attend une réponse à sa proposition. Il ne peut retenir ses propres sourcils de se lever à la mention maintenant d’être attendu “au travail”. Cet homme était vraiment perdu. Mais soit, il se leva et partit rapidement rassembler ses affaires pour les laisser au Barista. “Sure, let’s go then!” Christian, j’vous jure. Et bah Christian suit derrière Salvatore, du coup, content que la journée soit assez belle pour justifier une promenade extérieur. Remarque-il qu’ils étaient suivis? Non. oui. Peut-être. Kitsune ayant tellement l’habitude d’avoir des ombres, embauchées par Jun, par sa mère, par son père, tout le temps, qu’il ne remarquait presque plus. Ou alors il remarquait mais il ignorait. Du coup, pour peu qu’il voit en effet Sergio, il ne penserait pas une seule seconde qu’il s’agissait de quelqu’un ici pour Valente et pas pour lui-même.
Ils avancent donc un peu en silence, d’abord, et avant que le renard ne puisse lui-même relancer la conversation, le sujet est abordé. Son frère, encore. “Come on, you don’t remember my brother? Could you see him working in a nightclub? Impossible. He’s way too serious. Pretty obvious I’m the cool one. He’s just into his art and his work, so boring.” Il dit en riant, Kit. Jun n’aurait aucun intérêt à gérer un endroit de frivolité comme un club, sauf pour s’en servir de couverture pour dieu sait quoi, et de toute façon il aimait l'hôtellerie et les voyages. Le monde de la nuit ne lui servait qu’à choper des jolies filles. Trop sérieux, trop formaté petit successeur parfait, Kit lui avait certes eu le droit à un abandon complet mais au moins, la liberté aussi. Faire ce qu’il voulait, aimer publiquement qui il voulait, tout ça tout ça.
Son nom… Kit réfléchit quelques secondes à peine, mais si lui devait être Christian aujourd’hui pas question que l’héritier Jones ne souffre pas un peu aussi. “Arthur.” Il ajoute donc en haussant les épaules. Mais la joie interne que ça lui apporte, Jun avait horreur qu’on lui donne le nom de son père, une ombre qu’il essayait tellement de dépasser, ça faisait comme une petite victoire à Kit de pouvoir raconter une connerie pareille. Et ca ne changerait rien à la vie de l’homme à ses côtés qui aura tout oublié d’ici quelques heures, il est est certain, le renard.
“You know, I still don’t have your name. It’s unfair, if you don’t tell me I’ll have to choose one myself.” Il prévient en hochant la tête. Au moins la prévention fut faite, il allait le nommer Henry une bonne fois pour toute et tant pis hein!  

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▬ Lun 30 Mai 2022 - 1:49 ▬



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Il a suivi, curiosité qui semble suinter de ces prunelles qu'il a pu croiser. Il y a cet élan, cette espèce d'étincelle plus vivace, plus indompté qu'en cette autre silhouette qu'il a pour habitude de fréquenter. Une césure entre les deux mondes, et au milieu, cet unique fils qui relie deux univers pourtant voués à s'éloigner. Étrange, assez pour intriguer la conscience qui s'était laissée emporter là où elle ne devrait s'aventurer. Il a suivi, celui qu'il a renommé. Les pas qui tiennent les siens, sans hésiter, sans même un regard sur ces lieux qu'ils ont quitté. Trop électrique, cet électron qui peut aller et venir – qui voue une certaine confiance en ces âmes employées. Finalement, il y a cette différence de plus qui en vient à s'imposer. Le frère qu'il avait pu désigné, quant à lui, s'était assuré d'être présent en personne pour ce qu'il avait à gérer – ses biens jamais délégués. À moins qu'il ne se soit fait une image de lui-même via cette image qui lui était renvoyée. Brève, la courbe qui s'installe en songeant à cette éventualité. Parce qu'il pourrait se mettre à douter de certaines choses, Salvatore, maintenant que ce contraire peut être approché. « Come on, you don’t remember my brother ? Oh, il s'en souvient très bien. Dernière entrevue qui ne remonte à pas si longtemps, un partenariat bien ancré, bien installé dans ce monde qu'il essaie de faire prospérer. Could you see him working in a nightclub ? Impossible. He’s way too serious. Les traits qu'il a détourné, les sourcils qu'il a haussé – non pas de surprise, plutôt en accord avec ce qui vient d'être évoqué. Non, il n'imagine pas cet autre dans un lieu comme celui dans lequel il venait de se risquer. Pretty obvious I’m the cool one. He’s just into his art and his work, so boring. » Quant à ce sourire, il ne cherche pas à le dissimuler. Discret sur les lippes, la prunelle encore fonctionnelle qui continue de contempler les alentours, ces rues qui se veulent hautes, mais encore trop peu digne d'intérêt. L'oreille attentive aux syllabes qu'il a réclamé, l'encéphale qui ne peut que s'amuser en entendant cet autre prénom être donné. Plus malin, plus joueur. I'm the cool one. Et peut-être aussi le plus imprudent maintenant qu'un jugement peut-être tiré. « You know, I still don’t have your name. It’s unfair, if you don’t tell me I’ll have to choose one myself. » La mine outrée à feindre, les pas qui s'arrêtent finalement.

Le masque qui lui revient, cette tendresse dans ce regard réduit de moitié.
Il feint cet air désemparé, trahison qui pourrait en découler à la manière dont il s'est mis à le toiser.

« Really, Christian ? » Une petite pause, le doute qu'il laisse ou non s'instaurer. Qu'importe, en vérité. Qu'importe puisqu'une bonne partie de ce qu'il était venu chercher est désormais à sa portée. Cette balade, ce temps supplémentaire n'est qu'un peu plus qu'il prend le luxe d'user. Temps qu'il prend, d'autres diraient qu'il le gaspille pour des futilités. S'ils savaient. S'ils savaient qu'il ne fait qu’œuvrer pour cette paix qu'ils ont le droit de pouvoir pleinement s'approprier. Rien qu'un temps, rien que quelques années – veilleur qui s'attarde sur quelques détails pour être sûr de ne rien avoir manqué. « You don't ever remember the name of your good old Jim ? » Une main qu'il a levé sur le cœur, désignant une douleur qui aurait pu s'y lever sous cette remarque prononcée. « It's nothing, I forgive you. » Pour ensuite l'apposer sur cette épaule à portée, les phalanges qui y restent un instant pour le guider à sa suite – comme si de rien n'était. Contenance qu'il finit par retrouver, les mains qui retrouvent le refuge des poches dans la foulée. « Why Detroit ? » Les dires qui viennent, qui s'imposent – sortis de nulle part. Curiosité qui reprend les rennes, l'intérêt donné. Pourquoi ici, finalement ? Pourquoi ces ruines aux bâtiments luxueux d'une New-York en pleine effervescence ? Il veut pouvoir faire le lien, Salvatore, avec tout ce qui pourrait encore lui échapper – avide de savoir, avide de ces détails qu'on ne lui a pas donné.      





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▬ Mar 31 Mai 2022 - 20:19 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente

Ah parce que lui pouvait oublier son nom, son adresse, sa petite fille Olivia, son travail, son frère, mais Kit n'avait pas le droit de lui demander son prénom? Ce petit vieux le baladait vraiment. Kit en avait conscience, et ça le faisait un peu marrer. Il s’arrête en même temps que l’autre, feint une moue désolée de sa terrible erreur, et hoche la tête finalement quand une réponse lui est donnée. Il n’y croit pas une seconde. Ce prénom pourrait changer dans les prochaines dix minutes qu’il ne s'en étonnerait pas. Mais c’est passionnant alors, il dit juste “Jim! Yes, I’m a total idiot…” en se grattant la tête. “Thank you for forgiving me… I might be a little overworked. Keep forgetting stuff.”
Leur promenade reprend alors, et la question qui suit le laisse un peu surpris. Il ne sait pas d’où elle sort, ni pourquoi. Il se souvient que “Jim” pense qu’il arrive de Californie. Ok, ça fait un peu de sens de demander ce qu’il foutait dans ce trou paumé. “A great question there Jim. Why are you still here yourself?” Il répond en retour, avant de rire un peu. “Me I just took the first plane to come help my friend. And then I kinda liked it so I stayed.” Aussi simple que ça. Les gens lui avaient plu, il s’était habitué à la vie, et puis il était loin de ses parents. Alors, il ne s’était pas totalement échappé mais au moins il n’était plus dans la prison dorée que représentait New York. La richesse lui permettant de prendre une telle décision, facilement.
Franchement, lui-même aurait pensé qu’il serait reparti après quelques mois. Un trou dans son budget qui n’en finissait pas de grandir. Et maintenant? Le trou avait été rebouché, tellement qu’il avait pu investir dans le Foxes. Un nouveau trou, peut-être, mais qui commençait déjà à se remplir. Ne serait-ce que par ses autres affaires. Qui sait, peut-être que Kit Jones se mettrait bientôt à investir dans l’immobilier du Michigan. Histoire de… Nan, clairement pas. Il ne voyait pas l’intérêt. Le grand luxe, les locataires qui l’intéressaient, il les attrapait tous à Los Angeles et New York. Il se contenterait du club, qui fut déjà un pari fou en lui-même.

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▬ Jeu 9 Juin 2022 - 3:30 ▬



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Prénom qu'il se devra de tenir, au mieux. Prénom qu'il changera probablement, à n'en pas douter. Les aléas d'un jeu qu'il continue d'alimenter, le besoin, toujours ce besoin de plus qui continue de gronder. Nécessité que de taire tous les murmures qui s'amusent parfois à le hanter. Il craint pour les siens, pour cette famille qu'il se doit de protéger. Il craint pour cette gloire qu'ils avaient à embrasser, celle que d'autres ont délibérément entaché. Il craint pour cet empire qu'il se doit de veiller, au risque de lui-même trop s'avancer. Parce qu'ils sont là, les réels dangers ; dans cette manœuvre qu'il persiste à orchestrer aux côtés de cet improbable silhouette que, jamais, il n'aurait eu dans l'idée d'approcher. Et pourtant. Le voilà qui questionne, qui fouille un peu en jouant avec les faits et les incertitudes que ce masque lui permet d'oser. Attentif, Salvatore – non, rien n'a changé, l'écoute toujours de mise au cas où un détail viendrait se greffer là où il n'aurait pu l'imaginer. Là, la raison de cette question posée. Là, les faits qui l'ont poussé à plus ou moins s'y intéresser. « A great question there Jim. Why are you still here yourself ? » Courbe légère qui se dessine, les sourcils qu'il a haussé. Mille réponses qu'il pourrait avoir à donner, bien des scénarios qui ne seraient qu'imaginer, mais qui refléteraient une part de vérité. Pourquoi Detroit ? Parce qu'on lui avait offert l'espoir d'une glorieuse destinée – parce qu'il devait s'y risquer, pour faire valoir les pas de ces hommes-là sur ces rues délaissées. C'était un territoire facile – et à la fois compliqué – à s'approprier. Comme une terre cachant une multitude de trésors derrière son voile lugubre et ses promesses épuisées. Un leurre que l'ambiance pesante qui peut parfois y régner. L'appât du gain, l'appât du pouvoir. « Me I just took the first plane to come help my friend. And then I kinda liked it so I stayed. » Sans plus de prétention, sans grande destinée à vouloir s'approprier. Rien que par envie, rien que par besoin d'un autre chose qui ne lui était pas à portée. Surprit, l'ancien. Surprit par cette spontanéité qu'il est sûr de ne pas connaître chez cet autre qu'il a plus pour habitude de côtoyer.

Et les épaules se sont affaissées.
Les mains ont rejoint les poches dans la foulée.
Le regard est ailleurs, captivé.
L'âme concentrée sur ce qui lui a été confié.

« You're but a strange man, Kit. » Nulle folie, nulle étincelle hésitante dans la voix qui s'est soulevée. Rien que ce constat appuyé, cette vérité qu'il ne peut réellement nier. Ils sont des opposés, ces deux-là. La nuit et le jour qui, pourtant, se suivent sans se déranger. Il veut pouvoir y croire, oui, il est presque sûr enfin de pouvoir l'affirmer. « You see, I was pretty worried when your brother told me about that club. Worried that, maybe, you'll be just like him – searching for something else than just... fun and things, something like a spark of power. » Une empreinte à laisser sur ces territoires qu'ils tiennent à marquer. « But in the end, you seem to be... wild, don't you ? Oh, for sure, you have ambition but it not the same than your brother, I can admit that. » Un haussement d'épaules, sans pourtant insister sur le regard. La prunelle occupée à lorgner les alentours, ces passants et vont et viennent sans se retourner – bulle que chacun préserve et qui offre à l'ancien cette espèce de presque sécurité.        





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▬ Jeu 9 Juin 2022 - 14:09 ▬
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Kit Jones & Salvatore Valente

You’re but a strange man, Kit…
Le renard a un drôle d’automatisme, son sourire grandissant autant que les portes de son cerveau se fermaient. “Thanks Henry, I try.” Mauvais prénom. Pas le Jim annoncé mais le Henry qu’il s’était imaginé plus tôt. Était-ce bien important ? Pas du tout. Puisqu’en une simple phrase cet homme avait fait comprendre à l’héritier que s’il l’avait baladé tout ce temps, ce n’était pas par vieillesse mais pour essayer de le tromper. D'en savoir plus, probablement? La suite des mots le lui confirme. C’était à propos de Jun. Bien évidemment, les gens dangereux venaient toujours de Jun. Des Jones. Depuis combien de temps était-il remis à la lumière des projecteurs? Deux mois? A peine, et déjà, il venait se faire sonder par les affiliations.
Kit se souvient d’une conversation. Un gang Italien, des nouveaux partenaires, le fameux nouveau chauffeur de Jun, il avait probablement le chef à ses côtés. Avait-il peur?
Non.
Etait-il irrité?
Oui.
Il ne voulait rien à voir avec les petits jeux des Jones, et encore moins avec leurs partenaires. Il avait de plus un passif avec les italiens en particulier. Encore récemment ne s’était-il pas agacé sur la femme de cet idiot de Moretti pendant une soirée de charité? Bon, l’homme à ses côtés n’y était pour rien.
“You could’ve just asked instead of wasting both of our time.” Il souligne finalement, sourire un peu plus léger mais toujours présent alors qu’il hoche la tête. “I’ll tell you what I want. I told Jun already. I want to be left out of this.” Il dit en agitant un peu sa main dans le vide entre eux, comme pour indiquer de quoi il parle, bien que ce soit abstrait. “So, because he’s my brother and I care for his success, I’ll tell you that Jun is incredibly smart and good at his job. You’re lucky to have him.” Soupir alors que ses bras se croisent. “But as you said. We’re not the same, and I’m not part of the business. My club is linked to me, to my company. Nothing the Jones do affects my work, and it never will.”
Il espère que c’est clair. En tout cas, sa voix n’a pas tremblée. Parce qu’il n’en a rien à foutre - pardonnez le langage - de ce que Jim/Henry/Bernard pour ce qu’il en sait, était venu chercher en débarquant au Foxes. Mais il comptait bien que ce soit la dernière fois que cela arrive. Et il s'assurera de le souligner à Jun aussi. Il avait sué, travaillé d’arrache pied, des jours et des nuits, pour monter ses propres affaires et s’assurer d’être tellement légal qu’une cours de Justice rougirait de honte tant il l’était plus qu’elle. Hors de question, donc, d’être affilié ne serait-ce qu’un instant à ce genre de personne.
Au grand malheur de Jun, de Moon, des Jones, qui auraient voulu que son joli cerveau serve “la cause”, “la famille”, mais tant pis pour eux. Il aurait fallu l’élever comme Jun l’avait été. Ce n’était pas le cas.
“Quindi, io mi tengo alla larga da te e tu ti tieni alla larga da me. Siamo d'accordo?” Je reste loin de vos affaires et vous des miennes. Simple. Efficace. Peut-être un peu arrogant mais Salvatore avait bien noté que le petit frère était plus impulsif que le grand. En espérant qu’il notait quand même la révulsion du renard à l’idée d’être impliqué et donc, le fait qu’il n’était pas un danger. Sans non plus être un idiot, cependant.

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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
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Salvatore Valente
Salvatore Valente
vulture

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans les belles allées, là où toutes les haies sont taillées. dans les tréfonds de ruelles isolées, grande bâtisse qui dévoile le luxe d'une vie d'ores et déjà bien entamée.
ombres et névroses : un tatouage, une appartenance à une famille en laquelle s'est placée toute son allégeance. il est là, ancré contre la chair que les tissus onéreux habillent depuis des années. un œil de verre pour masquer les affres de bien des hostilités, couleur différente de cette prunelle qu'il lui reste pour l'instabilité que ce misérable détail parvient à insuffler.
cicatrices : 165
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Ven 24 Juin 2022 - 22:41 ▬



pendulum swing
CODAGE PAR TETRADKE


i won't stay long in this world so wrong.
because hell is my home, and home is all i got.




Le voile tombe, lumière s'impose sur ce que les ténèbres essayaient de préserver. À quoi bon, tout est là, à sa portée. L'essence même de cet homme n'est en rien la menace qu'il s'était mis à imaginer. Si différents, similarités – si tant est qu'il y en ait – se sont brisées à mesure que s'écoulaient ces précieuses secondes usées. Cette courbe sur les pulpeuses, il ne s'en est pas débarrassé. Continuant simplement, comme si de rien n'était. Mais les épaules sont légèrement plus hautes, les traits moins creusés par ce rôle qu'il tentait de perfectionner. « You could’ve just asked instead of wasting both of our time. » Un haussement d'épaules qu'il en vient à faire valoir, réponse qu'il pourrait avoir à lui offrir, mais dont il retient les syllabes qui chatouillaient. Où aurait-été le plaisir si les choses avaient été si simples, si ordonnées ? Méfiance ne se serait pas moins apaisée puisqu'il n'oublie pas que bien des âmes peuvent être trompeuses – la sienne jouant bien assez de cette atroce vérité. « I’ll tell you what I want. I told Jun already. I want to be left out of this. » L'attention alors captivée, ces paroles qu'il laisse s'ancrer dans l'esprit pour ne plus jamais les oublier. Se tenir loin de tout ce qu'ils pourraient avoir à batir, loin des affaires sur lesquelles ils s'étaient arrêtés – lui et ce frère absent qu'il n'a pas jugé bon de prévenir quant à cette visite orchestrée. « So, because he’s my brother and I care for his success, I’ll tell you that Jun is incredibly smart and good at his job. You’re lucky to have him. » Lui qu'ils évoquent alors. Celui-là dont le portrait parfait vient d'être dressé, ce qui force naturellement la courbe aux lippes usées. Amusé, Salvatore – bien qu'attentif dans tout ce qui pourrait être concédé. Savoir qu'il possède déjà quand à celui qu'ils ont en commun – non, il a appris à ne plus douter de lui, le temps fait son œuvre et parvient à tout appuyer quant à cette confiance mutuellement donnée. « But as you said. We’re not the same, and I’m not part of the business. My club is linked to me, to my company. Nothing the Jones do affects my work, and it never will. » Une affirmation, comme une véracité que rien ne pourrait réussir à outrepasser ; et il s'assurera de ne pas le voir s'y risquer. Affaires qu'il tient à voir prospérer, loin d'une quelconque excentricité comme celle qu'il a pu percevoir entre les murs qu'il avait pu explorer. Loin, comme il en vient à le préciser par ces quelques notes chantantes aux oreilles de l'intéressé. Plus large, le sourire. Plus marqué désormais.

« Don't worry. I'm gonna keep my eye on that. » Parce qu'il veillera, Salvatore. Parce qu'il a trop à perdre, trop à protéger – pourtant en partie rassuré. Convaincu de pouvoir se baser sur ces quelques phrases énoncées, sur cette réticence que celui-là s'est mis à proclamer. Il en tiendra compte, s'y essaiera, quand le nom de cet endroit en viendra à trop résonner. Même malgré ces mondes qui diffèrent, même malgré les voies bien distinctes qu'ils auraient à parcourir sans se croiser. Précaution qu'il ne peut chasser puisque son rôle est là, assurer les arrières de cette famille qu'il s'est trouvé. « Anyway, it wasn't a waste of time. You prove me there is still some kind of humanity somewhere, even despite... what you can be for the men like me. » Sans trop en dire, tolérance qu'il essaie de faire valoir ; rien que pour ce partenariat avec cet ami qu'il s'est trouvé – si tant est que ce terme puisse être utilisé. Il aspire à y croire, Salvatore, puisque jusqu'alors, tout se passe comment ils l'avaient envisagé. Puisque, finalement, Kit lui a même confirmé que les paris osés seraient à la longue récompensés. Un soupir alors, cette image qu'il ne peut décemment plus se risquer de reprendre. C'est la main qu'il a levé, un signe pour celui qui attendait un peu plus loin – liberté qu'il s'apprête à rendre à celui qu'il a dérangé. « I'm glad I don't have to count you among the enemies. » Face à face qu'il impose, Valente. Cette silhouette qu'il vient toiser, la prunelle qui s'y attarde avant que la main n'ait à se lever.         





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Heartless and left for dead.
close your eyes, so many days go by. easy to find what's wrong, harder to find what's right. i believe in you, i can show you that. i can see right through all your empty lies. i won't stay long in this world so wrong. because hell is my home, and home is all i got. »
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