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 A moment you'll never remember, a night you'll never forget | Kit & Isaac

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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 763
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Ven 18 Mar - 21:18 ▬
A moment you'll never remember, a night you'll never forget
Kit Jones & Isaac Wrynn

Foxes, vendredi soir. Une des deux plus grosses soirées de la semaine. Le vendredi et le samedi, le club ne désemplissait pas depuis son ouverture il y a bientôt un mois! Un mois, qu’était-il advenu du temps? Aucune idée. L’article était sortit, le club avait ouvert, Kit avait failli finir en burn out quelques semaines plus tôt, mais avait pu se remettre à temps, poussé par ses proches pour prendre des congés. Repos nécessaire avant qu’il ne perdre totalement pied. Il revenait d’ailleurs d’un petit voyage New Yorkais qui lui avait fait le plus grand bien. Kit aimait bien retrouver un peu de la splendeur de la ville Fashion, la Grande Pomme, son appartement spacieux aussi. Mais finalement il préférait rentrer à Détroit. Les personnes qu’il voulait voir étaient dans le Michigan. New York appartenait à son passé, un mélange de chaos extrême puis finalement de lumière quand il avait enfin décidé de se relever.
Quant à l'espace de son habitat, il le retrouverait bientôt, ici. La conversation n’avait pas encore eu lieu avec Eliott, mais Kit avait racheté l’appartement de son cher frère. Jun déménageait dans un manoire indécent, et le renard n’allait pas s’en plaindre car cela voulait dire qu’il aurait accès à la merveilleuse piscine inclue dans ce nouvel achat démesuré. En attendant, le blond avait donc décidé de lui racheter son appartement, et de lancer des travaux afin de 1- sur-sécuriser l’endroit et la porte puisque le réceptionniste était clairement inutile. De 2- la décoration avait grand besoin d’être mise au goût du cadet des Jones. Plus lumineux, plus clair, accueillant. Quoi qu’il en soit, l’endroit était à lui, et il finirait par quitter la petite colocation devenant trop habitée pour lui, afin de bouger et de retrouver la solitude qu’il connaissait à New York. Et encore, solitude? Entre Ulric, Kenneth, et autres petits squatteurs du genre Bean ou même Eliott qui viendrait sans doute régulièrement, le renard savait bien qu’il ne serait jamais isolé bien souvent.
Soit, Kit était donc rentré de New York, et ce soir était sa première nuit de retour au Foxes afin d’aider les équipes et juste de profiter de ce qu’il avait créé. Posé au bar, un verre de Whisky en main, l’héritier observait les scènes de vie devant lui. Il arrivait qu’on vienne l’aborder, lui parler un peu, il répondait gentiment et toujours avec le sourire mais il n’avait pas tant la tête à repartir avec quelqu’un. Et puis il n’avait pas ouvert l’endroit pour partir à la pêche aux garçons à la base. Il préférait ne pas se donner cette image en plus… Imaginez si les gens commençaient à venir seulement pour chopper le patron? Le business plan n’était pas viable, du tout. Non, Kitsune appréciait sa création simplement pour les nombreuses âmes qui venaient y trouver un peu de bonheur, un moment pour se changer les idées, un endroit pour être eux-même en sécurité.
C’était ça qu’il observait ce soir, même si bientôt il ferait la route jusqu’à la salle du staff pour se pencher un peu sur la partie moins fun, l’administratif, les commandes, les factures… Bien que ses employés ne fassent une bonne partie du boulot, il devait confirmer et approuver les budgets. Allez, encore 5 minutes et il retourne bosser, il se promet, le renard.

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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
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▬ Mar 22 Mar - 8:47 ▬



A moment you'll never remember,
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Les prunelles se sont levées, elle guette cette immensité que le manteau de la nuit s'amuse déjà à couver. Il guette une dernière lueur, rien qu'un signe qui lui serait adressé. Oh, il a toujours imaginé les croyances de ses parents inutiles et improbables ; elles n'étaient pour lui qu'un leurre pour tenir ce titre de berger, rien qu'un moyen de tenir encore les liens autour des cous affaiblis de quelques moutons égarés. Non, ils supposent la présence divine au-dessus des têtes qui oublient parfois de s'élever. Lui, il s'y attarde encore – sans rien observer. La vision est trouble, les pensées emmêlées. La mémoire s'est offerte le luxe d'une vision, d'un souvenir enfouit qui lui est revenu, là, quand les traits ont été observés. Comme un mirage, comme une parcelle d'une autre vie qu'il aurait déjà abandonné. Parcelles du passé qui sont remontées, qui se sont imposées à l'instant où le nom était murmuré. L'azur encore posé sur les cieux invisibles et ombragés, il a cette délicate courbe qui s'installe sur les pulpeuses, les traits qui se laissent aisément tirer. Il se souvient, le croit-il. L'esprit qui jongle entre la possibilité d'un leurre de l'esprit ou d'une réalité que l'âme aurait délibérément chassé. Figé, le temps. Plus rien ne lui parvient, les conversations se sont éteintes, les lumières se sont abaissées. Le vent caresse à peine la peau qui n'a plus à frissonner. L'instant volé à cette improbable éternité. Quelques récits qui lui viennent, quelques phrases volés à ces instants vécus, puis grisés. Rejetés aux limbes de cette existence qui ne fait que se renouveler. Un signe, c'est tout ce qu'il attend. Un mirage de plus pour appuyer le sentier sur lequel il en vient à s'engager. Dangereuse manœuvre que de mêler deux temps, deux lignes séparées. Les risques qu'il sait prendre mais l'amusement qui ne peut y nier. Il se souvient, Isaac. Le signe est là, dans cette tête mal rangée. Cette petite clarté qu'il attendait, elle n'était qu'une phrase coincée dans l'essence de ce qui l'a toujours forgé. “Scars have the strange power to remind us that our past is real.” Et l'obscurité s'estompe pour rendre sa vitalité aux alentours qui s'étaient presque effacés. Il s'en remet à la devanture, à ces couleurs qui s'en échappent, à ces rires qui résonnent jusqu'aux ruelles ignorées. Loin des dangers, loin des ténèbres qui cherchent à tout s'approprier – il s'en remet à ce havre de gaîté qui flamboie jusqu'au trois quart de l'allée. Là, dans l'air chaud que la foule persiste à accentuer. Là, sous les notes qui s'élèvent, ces tambours de vie qui grondent jusqu'à faire trembler les côtes ; il s'est avancé. Sa posture retrouvée, l'instabilité délaissée puisque désormais apprivoisée. Le sang est déjà empoisonné que celui qui court dans les veines gonflées. Il cherche une figure du passé. Il cherche un spectre que l'esprit a gardé en cage jusqu'à ce jour, jusqu'à cette nuit. Jusqu'à ce que les prunelles puissent accrocher cet article sur lequel il aurait aisément pu passer.

“People have an annoying habit of remembering things they shouldn't.”
Et c'est un peu le cas ici, pour celui qui tient pourtant à s'y risquer.
Il s'élance là où sa présence pourrait ne pas avoir à se trouver.
Dimension qui devrait lui être épargnée.
Dimension d'un autre temps qu'il n'aurait pas dû approcher.

Il s'est encore avancé, Isaac. Il s'approprie l'un des verres qui traîne, il s'enivre comme il l'a toujours fait. Liqueur déjà avalée, une autre qu'il s'offre le plaisir de quérir quand les attentions sont détournées. Jusqu'au cœur même de la pièce, où l'angle lui est donné, où l'azur trop clair parvient à capter cette présence que l'esprit n'a pas clairement pas rayé. Plus accentué, le sourire. Plus tenace sur les lèvres qui se sont encore étirées. Un dernier élan pour y parvenir, place qu'il prend, sans réellement s'annoncer. Ce verre qu'il tenait, il l'a abandonné. Vide, consumé. Vide, à peine guetté. « “Our memory is a more perfect world than the universe : it gives back life to those who no longer exist.” - And then, I saw your name. I came just to see that kind of rebirth. You, in my memory. Like it was yestersday. Was it yesterday ? » Qu'il demande finalement, intrigué. Le regard s'y attarde, détaille tout ce qui pourrait avoir changé dans ce regard qu'il avait d'ores et déjà croisé. Fut un temps, il y a longtemps – ou peut-être était-ce hier, comme il l'a suggéré. Tout s'emmêle, la conscience s'essouffle à essayer de tout trier. Là, avant d'abandonner – avant de s'offrir un semblant de repos malgré tout ce qui vient d'être remuer. Il y a cette partie de lui qui s'est mise à trembler, il y a toute cette parcelle de monde qui vient de s'étioler. Un univers de semblant, de doute, d'images qu'il n'avait fait qu'y coller ; aussi simplement qu'il ne le fait avec ces pages arrachées puis rassemblées. Un puzzle constant entre ce qu'il choisit de garder et ce qu'il délaisse au néant quand les pas persistent à s'éloigner. « Some things seems to be unreal since I chose to live here, in the shity city, and they are. Unreal I mean, don't you think ? » Réelle interrogation qu'il dépose là, l'attention qu'il rend tout de même à celui qui se tient derrière le bar, la main qu'il a levé – le sourire satisfait qui revient errer sur les pulpeuses qui l'ont si bien dessiné. « I want something good for the both of us, anything, I don't care. » Sans prendre en compte les questions qui pourraient suivre, sans réellement s'y attarder. Son intérêt n'est pas pour celui-là mais bien pour le blond qu'il revient toiser.       





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Kit Jones
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▬ Mar 22 Mar - 18:43 ▬
A moment you'll never remember, a night you'll never forget
Kit Jones & Isaac Wrynn

“Our memory…” Kit est tiré de ses pensées, fixant la salle et les personnes dansant, pour poser ses yeux sur… Isaac Wrynn. Le choc fit que la seule chose qu’il comprit du reste de ses paroles interminables fut “You, in my memory… Was it yesterday?” Les paupières clignent et le cerveau envoie des flashs. Beaucoup. Le chaos de son adolescence “libre” à New York. Les fréquentations “respectables” sur le papier, des enfants de familles toutes plus riches les unes que les autres, pour mieux s’enfoncer dans l’indécence de poisons et drogues à tout va. Kit s’était trouvé une petite histoire, héritier d’une vieille famille dont personne n’avait entendu parler, jouissant juste de vieille fortune, cachant son nom comme la peste. Un jour il était “Kit Richard”, un autre “Kit Smith”, de toute façon tout le monde s’en foutait du moment qu’il alignait l’argent nécessaire pour s’offrir d’autre genre de ligne, de pilule ou de cachet. Des soirées floues où il se réveillait dans son appartement sans savoir comment il y était arrivé (la réponse : Eric), sans parler de celles où il se réveillait juste dans des lits inconnus.
Quelques fois, ces lits étaient ceux d’un hôpital privé, si en plus il avait eu l’idée brillante de participer à quelques bastons et de se faire déboiter une épaule. Le chaos, le vrai, et Isaac était un souvenir de cette période là. “Unreal…” Il répète, ou confirme, comme vous préférez. L’auteur était de ceux que Kit avait simplement coupé de sa vie quand il avait décidé de se remettre sur le droit chemin. La fête, oui, mais plus la destruction. Il avait fallu se débarrasser des chaînes l’y ramenant et l’homme devant lui en avait été victime. Probablement aussi parce qu’il y avait autre chose, un crush… plus... En gros, Kitsune Jones n’avait jamais pensé qu’un jour l’autre apparaîtrait devant lui comme une fleur, comme si de rien était, et encore moins à Détroit. Comment? Il secoue la tête, fait signe à son barman d’accéder à la requête de leur servir leur meilleure boisson - aux yeux de Kit, leur Whisky, puisque lui vient de terminer le verre qu’il avait en main cul sec. “Isaac, hi.” Il dit un peu fort au-dessus de la musique, attrapant les deux verres qu’on vient de leur servir et se levant, sa tête indiquant rapidement une direction alors qu’il les emmène à la salle de repos du staff. Impossible d’avoir une conversation ici. En public, déjà, et juste, le son était trop fort. Le blond badge et ouvre, laisse son visiteur passer en premier et referme derrière lui, se laissant dégriser par le son étouffé et la fraîcheur de la pièce. “Not yesterday. 8 years ago, actually. What are you doing here?” Kit demande en avançant vers un des canapés, posant les verres sur la table basse et s’installant. Il ne pense pas un instant que l’autre s’imagine vraiment l’avoir croisé la veille. Impossible. Certes, Kit n’avait pas prit beaucoup de rides mais personne n’est assez perché pour perdre notion du temps à ce point, pas vrai?  

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Isaac Wrynn
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▬ Dim 3 Avr - 18:05 ▬



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L'attention captivée, le temps à l'arrêt. Plus rien ne lui parvient, tout s'est estompé. Musique s'est étiolée, les ombres ne sont plus qu'amas opaque pour les prunelles qui n'ont plus à dévier. Il s'est approché, Isaac, de ce spectre du passé. Là, en un éclat, tout lui revient – ou presque. Mémoire qui tremble, qui ne sait plus réellement comment y parer – quelques barrages tiennent encore sur ce qu'elle refuse de lui rappeler. La conscience s'écarte des risques, des tourments que les souvenirs pourraient avoir à lui rappeler. Là, la raison de ce sourire qui tient, qui s'est bien installé. Présence qui ne tremble pas devant cette silhouette qu'il en vient à détailler. « Isaac, hi. » L'azur y traîne avant que les verres ne soient amenés. Prêt, celui-là, à continuer de nourrir cette improbabilité. Toutes les lignes s'emmêlent pour rendre cette soirée plus étrange qu'elle n'aurait dû l'être. Peut-être aurait-il dû tenir les ténèbres dans lesquelles il en vient parfois à couler. Peut-être aurait-il dû s'en remettre à ces écrits qu'il se doit d'alimenter – ceux qui réécriront l'histoire même de la littérature, la fausse, celle qu'il méprise autant qu'il peut l'adorer. Celle qui se rappelle à l'essence de son âme depuis que la porte de ces lieux fut passée. Quelques citations qu'il pourrait clamer, quelques vérités savamment agencées pour rappeler ce qui semble leur avoir échappé. Pourtant, la voix ne s'élève pas. Elle y reste, cachée derrière la barrière d'ivoire qui ne s'est pas animée. Parce qu'il s'est levé, cet autre. Et lui, oh lui, il ne fait que suivre. Par curiosité, pour les paroles qu'ils auraient à échanger, pour ces verres que celui-là entraîne avec lui sans qu'il n'ait pu y soulager les phalanges qui les nécessitaient. Retrouvée, sa hauteur. La porte bravée avant que ce timbre n'ait à s'exprimer. « Not yesterday. Eight years ago, actually. What are you doing here ? » Un instant, une seconde qui se brise avec fracas, plus violemment que toutes les autres. Le temps. Le temps encore. Toujours le temps – il passe et lui il stagne, bloqué dans un monde où rien ne peut réellement changer. Bloqué, peut-être huit ans en arrière, qui sait ? Mais le sourire s'est amenuisé ; légèrement, à peine, il tient les pulpeuses sans pour autant creuser les traits. Huit ans. Non.

C'est le doute qui s'immisce, qui s'impose.
C'est cette hésitation qui force la voix à se bloquer, les affres du sablier qui s'apposent.

« Eight years... » Qu'il répète simplement, osant ces quelques pas pour s'avancer à son tour. Plus de musique pour assourdir les songes, les pensées emmêlées. Rien que ce bref silence, cette douceur dans l'air qui s'approche de l'épiderme rougi et saccagé. Un semblant de paix que ces mots parviennent tout de même à dérégler. « No way. » Et ce n'est qu'un murmure, rien qu'un chuchotement échappé pour tenter d'apaiser l'esprit qui s'était mis à trembler. Il ne sait plus vraiment, Isaac. Tout est décalé, tout est mal rangé. Il se souvient seulement de la brûlure autour de son cou, de ce souffle qui manquait – puis l'air qui revient, les éclats de rire qui résonnent, ces acclamations pour ceux qui n'ont fait que renaître. « To be reborn, you have to die first. » Qu'il répète alors à celui qui s'était installé, celui sur qui l'azur se pose enfin pour pleinement l'observer. « I died. I came back and then, I chose to take that new chance to do something else than... Well, I wanted to do something more than being there. And... Here. I. Am. » Les bras qu'il a levé, théâtrale au possible pour pouvoir accentuer ce qu'il vient de lui concéder. Seulement là, il trouve le courage de s'avancer, de constater que peut-être celui-là expose une vérité dans ce temps qu'il lui a désigné. Crainte encore vivace mais qu'il choisit d'ignorer, les phalanges aimantées par ce qui traîne désormais sur la table depuis laquelle il s'est installé. « Looks like it bother you, doesn't it ? » Curieux, un peu taquin – avouons le. Parce qu'il ne se souvient pas d'une telle hésitation dans le regard de celui qu'il est venu trouver ; non, il n'a en mémoire que les rires, que cette folie qu'ils semblaient pouvoir partager. Puis ce vide, ce rien, peu importe sa temporalité. Il y a juste eu ce silence qu'il vient tout de juste de briser – un boulet de canon dans une vie peut-être bien rangée. À l'image d'un Eliott devenu père sans qu'il ne l'ait réellement anticiper. Un souffle, un maigre soupir qu'il laisse lui échapper. Une gorgée, la brûlure sacrée pour cette trachée pourtant habituée. « Did I do something wrong by the way ? » Qui sait, ça lui permettra au moins de mettre des mots sur la manière dont celui-là s'est tenu quand sa présence fut imposée.       





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▬ Lun 4 Avr - 15:15 ▬
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Kit Jones & Isaac Wrynn

“Personne”, oui, alors, comment avait-il pu oublier, Kit, que celui à ses côtés n’était pas “personne”? C’était Isaac Wrynn, et la raison même qui l’avait attiré au départ s’avérait celle-là même qui prouvait qu’il pouvait bien avoir perdu la notion du temps à ce point. Isaac était chelou, pardonnez moi la franchise. Et Kit, d’autant plus à l’époque que maintenant, avait une fascination pour les âmes étranges qui erraient en ce monde. Le plus perché le mieux. Isaac? Du miel pour l’abeille. Le blond platine acquiesce quand est répété la durée qui séparait leur dernière entrevue. “No way” , murmure qu’il entend à peine, se demandant si l’autre n’allait pas faire une syncope. Pas d’arrêt cardiaque mais une tirade qui firent se lever les sourcils du renard. Isaac restait un constant cours de littérature. Fallait lire entre les lignes. Parce qu'il ne pouvait pas vraiment être mort et revenu, pas vrai? Kit se contenta de récupérer son verre et de boire un peu. Sauf si son coeur s’était arrêté et il avait été ramené. Peut-être qu’il parlait de ça. ”Here you are indeed…”
“It bothers you, doesn’t it?” les lèvres de Kit se pincent. Oui. Huit ans, Kitsune Jones ne ressemblait plus en rien à la personne qui avait passé son adolescence à jouer au chaos avec Wrynn. Celui-là qui lui aurait sauté dessus, embarqué boire plus, prendre plus, s’empoisonner et débattre des choses les plus improbables sous l’influences de toutes les drogues possible. D’ailleurs, jusqu’à son arrivée à Détroit Kit avait tout de même gardé un peu de folie avec lui, et de voir Isaac lui fit surtout - en plus de la culpabilité d’avoir été clairement un connard en coupant les ponts sans lui parler franchement - réaliser qu’il s’était assagit. Beaucoup. Il travaillait plus qu’autre chose. Ne se tapait plus vraiment d’inconnus sans raison et sans prénoms, oscillant surtout entre Ulric et Kenneth. Cela faisait des mois qu’il ne s’était pas réveillé sans savoir ce qui avait bien pu lui arriver la veille. La dernière fois? La soirée au bar après l’anniversaire d’Eliott. Qui était-il et qu’avait-il fait de lui-même? “Did I do something wrong?” les mots le ramènent à l’instant présent alors qu’il s’était égaré.
“Well, not really.” Il soupire, se passe une main dans les cheveux. “I guess I do owe you an apology, Isaac. I needed to change and I just left. Didn’t explain anything. Not cool…”  
Il admet, venant s’asseoir à côté de l’autre. ”What do you mean, you died and came back? Are you okay?” Il pouvait bien s’inquiéter, un peu. Même si il savait aussi qu’il devait rester sur ses gardes. Le chaos ça l’attirait facilement, et Wrynn était bien capable de l’y rembarquer en un claquement de doigt.

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Isaac Wrynn
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▬ Lun 18 Avr - 9:51 ▬



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Il s'est perdu, Kit. Et il croit pouvoir l'affirmer, Isaac. Il y a cette espèce de silence qui s'est mis à régner, comme si les secondes s'étaient déformées, comme si le temps enfin s'adaptait à la notion que le romancier en gardait. Un semblant d'éternité, une parcelle de rien volée aux mains de toute vie, de toute mort, de toute existence en vérité. Un instant, un moment si bref et pourtant si long. L'azur qui s'attarde sur les traits qu'il est en mesure de retrouver. Huit ans, ça lui revient, ça se répète. Ça hante l'encéphale pour tenter d'y inscrire cette vérité – la seule qui, ici, ne puisse être acceptée. Trop léger alors, ce rictus qui reste sur les pulpeuses. À peine marqué, mais bien présent. Cette question qui résonne, pour laquelle une réponse est quémandée – pour mieux comprendre, pour que la mémoire puisse au moins remettre ce qu'il a délaissé. « Well, not really. » Ainsi se froncent les sourcils. Latence minime qui ne permet pas à la conscience de trier les songes qui s'étaient emmêlés. Not really ; mais peut-être, qui sait. Il a ces flammes qui continuent de le ronger, cet enfer qui nargue sous ses pieds. Il est ce chaos qui attire, qui entraîne, qui consume jusqu'à la moelle. Il est celui auquel on se s'accroche, ou celui qu'on essaie d'éviter. « I guess I do owe you an apology, Isaac. I needed to change and I just left. Didn’t explain anything. Not cool… » Mais si prévisible, en vérité. Ils sont trop nombreux à agir de cette manière, trop nombreux à s'être détourné de son sentier puisque trop obstrué de ces dangers si parfaits. Il acquiesce, Isaac, sans un mot, sans rien de plus à ajouter. Les phalanges qui s'en remettent à ce poison qu'il n'a pas abandonné, celui qui dirige encore toute cette existence détraquée. « What do you mean, you died and came back ? Are you okay ? » C'est un sourire qui revient fendre le faciès qui s'est à peine relevé. Un rictus presque malsain qui parvient à tout éclairer. Une fierté, en vérité. L’œuvre de toute une vie que d'avoir pu renaître – de ce qu'il persiste à en penser.

Parce qu'il s'y était risqué, abruti fini qui n'a rien contrôlé.
Une pulsion improbable qu'il avait suivi, la corde autour de la gorge qui s'était serrée.
Et ces rires qui restent malgré les jours qui se sont écoulés.
Ce seul souvenir encore intact qu'il se refuse à effacer.
Sa renaissance, ce renouveau – ce départ qu'il a tant attendu avant de pouvoir l'empoigner.

« I died, as simply as I told you. » Un haussement d'épaules, mais l'être est venu lui faire face. Il veut tout voir, tout s'approprier – de cette once de curiosité à cette surprise qu'il pourrait y insuffler. L'esprit, quant à lui, s'est amusé à tout rejouer – jusqu'à rappeler cette maigre brûlure contre la trachée qu'il ignore, qu'il apaise par un feu plus habituel, trop souvent imploré. Le verre qu'il lève encore, qu'il termine aussi simplement qu'il appose ces paroles en cet instant inimaginé. « Hanged myself with a friend, stop breathing because of the rope and... that's it. We've fall and here came the rebirth. I knew it was it so I took the opportunity to start over. » Un souffle, les mains qui se sont liées, cette prestance qu'il retrouve encore malgré tout ce qu'il vient de lui confier. Sa vérité, sa perception de cette improbable stupidité. « In the end, we did it, you know. I told you once that I needed to die to become what I needed to be, right ? I did it. This fucking God give me that new life I was looking for. » Aussi ridicule que ce puisse être, lui qui a supposé un leurre de ses parents lorsque les nuits étaient troubles, lorsque l'air était vicié. « Do I need to understand that you have what you wanted too ? That place for example... Your miraculous need of change. » Si bref encore la courbe aux lèvres, mais elle suinte cette légère moquerie qu'il n'a jamais su contrôler. Ce changement qu'il croit pouvoir lui déceler, il n'a jamais mené qu'aux tourments dont lui-même s'est sevré.         





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sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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▬ Lun 18 Avr - 11:06 ▬
A moment you'll never remember, a night you'll never forget
Kit Jones & Isaac Wrynn

Pas certain de s’il aurait dû demander. Est-ce qu’il voulait une réponse finalement? Il l’aurait, puisque c’était trop tard. D’abord, l’assurance qu’il n’y avait pas de sens caché derrière ses mots. Il était mort. Accident? Non, même pas, car Isaac finit par lui donner tous les détails. Il s’était pendu avec un ami… La bouche du renard s’entre-ouvre sous le choc de l’annonce. Un flash, du passé, en effet, l’autre lui expliquant qu’il devait mourir pour changer. Pour évoluer. Kit à l’époque avait juste rit, n’y croyant pas une seconde. Qui ferait une chose pareille si ce n’était pas juste une pensée suicidaire? Qui? Isaac Wrynn. Voilà qui. Ses yeux tombent sur la gorge de l’écrivain pour essayer d’y voir les vestiges de sa folie, mais rien ne lui saute aux yeux.
“Not sure…” Il dit pensivement en réponse à la question de si lui avait eu ce qu’il cherchait. Il relève son regard vers le visage de son aîné. “You hung yourself? Are you completely out of it? What if you did die? And never came back? You know death is pretty final right? What if that god of yours decided to ignore you?” Les paroles, les questions qui lui montent. Kit jouait beaucoup avec la vie, se lançait un peu dans des aventures improbables mais au final il gardait toujours le contrôle. Finalement, il ne voulait pas mourir tout de suite. Il ne pensait pas vivre vieux, mais quand même… Aller au point de se passer une corde, il ne pourrait jamais. Provoquer oui mais pas juste mettre les deux pieds dedans sans bouée de sauvetage. Il sort de sa transe, l’héritier, et donne un coup sur l’épaule du fantôme de son passé. “You complete idiot. Hanging yourself! How fucking mad are you Isaac? I’m sorry but what the fuck really!” La colère? Un peu. Ça montait, parce qu’il y avait un peu de culpabilité mal placée. Est-ce que s’il était resté il aurait pu l’arrêter, l’empêcher de faire un truc aussi stupide? Mais au final, Isaac était là non? Pas de mort à déplorer. Le blond se passe une main dans les cheveux en soupirant. “You know what… forget it. There’s nothing I can say really, is there? And yes, I needed change. No miracles there, I nearly died, my mother freaked out, I decided to try something else.” Un séjour à l’hôpital après le combat de trop, le besoin de s’éloigner du chaos, des marques laissées par Laura, par la vie, par tout ce qui lui prenait la tête en permanence. “And I guess, people that tend to try to hang themselves for fun.. Well they needed out.” Non mais il ne pourrait pas laisser passer un truc pareil. Impossible. Finalement il n’avait pas de raison de se sentir coupable. Il avait bien fait. Le but en se séparant de ses fréquentations les plus nocives fut bien d’essayer d’aller vers la lumière. Et pas la lumière du décès, pas celle de la mort, pas celle d’un gars qui avait voulu se pendre pour renaître. Et Isaac devait être persuadé d’avoir eu raison. Puisqu’il avait survécu. Il ne doutait pas qu’il s’imaginait déjà dans sa nouvelle phase lunaire ou autre connerie en tout genre. Alors ouais, Kit ne savait pas s’il avait atteint son but. Il ne savait pas s’il avait un but en soit. Il avançait, il disait oui aux nouvelles opportunités, il attendait que le temps passe… Mais il savait une chose, c’était que les gens autour de lui maintenant avaient changé sa vie, et qu’il ne voudrait jamais revenir en arrière.

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Isaac Wrynn
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▬ Mar 3 Mai - 20:37 ▬



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once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Captivants qu'ils deviennent, tous les changements qui s'imposent sur les traits de ce spectre retrouvé. Captivants, assez pour qu'il persiste à y perdre ces prunelles qui n'ont plus dévié. Il essaie de lire, de comprendre tout ce qui pourrait s'y installer. La surprise, la colère – l'admiration, qui sait. Il aime à y croire, parcelle d'arrogance et de fierté qui scintille pour parfaire la folie de cet esprit détraqué. Il a ce sourire malin qui lui vient, ce bref rictus qui s'installe. Curiosité plus impatience qui s'est mise à frémir, les veines qui se sont agitées – et pourtant, c'est une toute autre émotion qui vient imploser. Le timbre est sec, dépassé. Il y a comme une détresse qui s'élève sous ces syllabes énoncées. Elles tombent en avalanche, les questions. Elles se succèdent, s'instaurent entre les deux âmes qui se guettent, qui se toisent, qui pourraient de nouveau avoir à s'apprivoiser. Quoi qu'il n'a pas changé, les faits sont là que nul ne pourrait nier. Il s'est redressé, Isaac. Posture éternelle qu'il retrouve, cette courbe qui se fane à peine sur les lippes qui n'ont pas bougé. Il a envie d'écarter les bras, de théâtraliser une réponse quant à tout ce qu'il vient de gronder. Mais là, l'avance qu'il prend, le coup porté – maigre, destiné à interpeller cette attention qui ne s'était pas réellement échappée. « You complete idiot. Hanging yourself ! How fucking mad are you Isaac ? I’m sorry but what the fuck really ! » Plus appuyées deviennent les paroles, plus avides des réponses que rien ne saurait réellement lui donner. Il l'a déjà fait, en une phrase qu'il peut inlassablement répété – la seule qui l'ait guidé jusqu'à cette folie désignée. Il devait le faire, Wrynn, pour pouvoir se relever. Il devait le faire pour que sa nage en eaux troubles ne soit plus vaine, pour que les côtes où lumière semble briller puissent enfin être ralliées. « But, what ? » Qu'il réplique dans la foulée, mais il le somme d'oublier, de passer. Les sourcils se sont froncés, les songes s'emmêlent sans possibilité d'y parer. Encore figé sur sa place, Isaac, à toiser simplement celui qui en revient à tout ce qu'il pourrait avoir à lui confier. Ce besoin de changement qu'il a pointé, celui qu'il était prêt à moquer. « And I guess, people that tend to try to hang themselves for fun... Well they needed out. » Une gorgée, de quoi faire passer la claque qui vient d'être assénée. Une gorgée, ce silence qu'il laisse s'installer. Bref, instantané.

Et finalement, ses traits s'animent – le voilà qui en vient à acquiescer. L'air lointain qui s'imprime sur les traits, cette espèce de réflexion qui parvient à se jouer maintenant que la surprise semble passer. « I see. » Qu'il réplique simplement, continuant ce léger balancier en approuvant ce qu'il vient d'énoncer. Les effluves qui reviennent, ce venin qui sévit encore sous les veines infectées. Il en revient à le toiser, Isaac, par curiosité. Parce qu'elle s'est ravivée, parce qu'elle s'est mise à de nouveau gronder. « So, you knew a lot of people who do that ? » Intrigué par la réponse qui pourrait être donné, intéressé en partie aussi – comme si cette idée pouvait être partagée. « 'Cause I had a really hard time convincing that other jerk to do it, you know ? So yeah, you make me curious here. How many ? » Loin, si loin de toute normalité. Enfoncé dans son monde, sur ce sentier qu'il s'est approprié. Hors du temps, l'homme qui en vient à questionner – jusqu'à en oublier ce qu'il avait pu précédemment demandé, à en oublier toutes ces années qui se sont finalement écoulées. « Come on, it won't be the first secret you tell me. Thought I was unique! It's a normal thing for me to want knowing who's able to think the same way as I. » L'indécence dans ce qu'il ose prononcer, comme si ces faits n'étaient que pure habitude pour certaines âmes détachées. Lui, il n'avait fait qu'y trouver un but important, une nécessité pour que cette existence puisse valoir enfin tout ce qu'il y imaginait. « By the way, did you know that some place are more fun than that fucking city actually ? »          





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Kit Jones
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▬ Mer 4 Mai - 10:28 ▬
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Là, Kit ne pouvait que rester bouche-bée. Après tout ça, la seule chose qui était restée dans le cerveau d’Isaac c’était qu’il connaissait d’autres personnes aussi perchées et chaotiques que lui. Deux renards se battaient en lui. Celui qui avait grandit et se demandait comment il avait bien pu avoir un tel crush sur quelqu’un d’aussi dangereux. Et puis l’autre, dans le fond, qui trouvait ça passionnant. Ce genre de cerveau imprévisible, de l’or à ses yeux. De quoi combler son ennui pour des heures entières. Mais peut-être que finalement là était la différence. Kitsune ne s’ennuyait plus. Au contraire, il n’avait pas assez de temps dans une journée pour tout gérer. “I’m not sure it would be good for you to meet them.”
Surtout qu’une ou deux des personnes à qui il faisait référence aurait dit oui sans trop réfléchir à l’idée de se pendre pour voir ce que ça faisait. Il pensait entre autre à cet idiot d’Australien, Justin, capable de dire oui aux pires des idées et de tout faire pour que ça ne gache la journée de Kit au passage. “Come on, it won’t be the first secret you tell me…” Continuait l’écrivain devant son obstination à ne pas vouloir répondre. Mais il n’avait pas tort le blond avait peut être parfois eut la langue un peu déliée avec Wrynn, juste histoire d’essayer de garder son attention un peu plus. Jamais les gros secrets bien sûr. Pas prêt de lui révéler qui étaient sa famille, entre autre. Fallait dire que l’héritier était formaté pour ne jamais en lâcher un mot quelque soit son état d’ébriété. Pas certain même qu’il ne parle sous la torture. “You are unique, I assure you. Just saying I did use to know a few other chaotic people capable of weird sh… Stuff.” Trop de mauvais language dans les dernières minutes au goût de Kit qui se redressa pour essayer de se reprendre. “I don’t have their contact anymore.” Il ne mentait pas, puisqu’il avait coupé les liens avec ces personnes comme il l’avait fait avec l’écrivain. Le blond se pencha pour reprendre son verre et en boire aussi. Il eut un petit rire à la mention de cette ville et du fait que d’autres endroits était bien plus fun que Detroit. “I know Isaac, I traveled enough to know. But people here… They’re interesting. A bit dangerous sometimes even. Which I’m sure you’ll love.” Si il était toujours aussi décalé qu’à l’époque, il imaginait bien l’écrivain faire copain copain avec les gangs et autres “non-bouddhiste” de Détroit juste pour le fun. Kit essayait d’en rester éloigné, peut-être parce qu’il avait choisi un chemin plus lumineux qu’il ne l’aurait imaginé. Mais ça l’intriguait un peu quand même.
“You know, you didn’t actually reply to my question. What are you doing in Detroit?” Ca avait bifurqué bien vite sur sa semi-tentatvie de suicide et il en avait perdu le fil.

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Isaac Wrynn
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▬ Lun 9 Mai - 19:07 ▬



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Un soupir, c'est tout ce qu'il a laissé lui échapper. Un soupir quant à ce qu'il ose énoncer, cette potentielle mauvaise idée. Il a tiqué, les traits qui se sont levés vers le ciel que ce pauvre plafond en vient à cacher. Lourde, cette inspiration qu'il laisse venir s'empoisonner aux poumons calcinés. Lourde, cette expiration qu'il abandonne dans cet air qu'il est venu troubler. Nulle réponse encore, rien qui puisse satisfaire cette soif de savoir qui s'est mise à tout faire trembler. Il veut savoir, Isaac, il veut s'enfoncer dans ce qu'il ignore encore de tout ce qu'il a manqué. Le temps qui s'était arrêté, pour lui. Le temps qui n'avait fait que continuer, pour les autres. Et pourtant, il s'élève ce timbre, il vient s'imposer. Les mots qui provoque ce rictus plus accentué. « You are unique, I assure you. Just saying I did use to know a few other chaotic people capable of weird sh… Stuff. » Un haussement d'épaules, ça ne convainc pas plus qu'il ne l'aurait imaginé. Mais il laisse faire, finalement – il laisse passer l'instant puisque lassitude l'emporte sur le reste, l'intérêt n'a fait que passer. Il s'en remet à ce qui lui avait été confié, à ce poison qui quant à lui persiste à si bien le charmer. Il n'écoute plus qu'à peine, s'amuse à jouer avec les lueurs qu'apposent cette liqueur sur la paume à portée. Les prunelles rivées à la danse dans le verre – l'oreille à peine tendue. Il lui faut un instant pour lui revenir, rien qu'une seconde volée à la lucidité. « But people here… They’re interesting. A bit dangerous sometimes even. Which I’m sure you’ll love. » Redressé, l'homme – curieux de ce qu'il vient d'entendre. Les songes qui analysent ce qu'il vient de supposer, toutes ces embûches qui pourraient avoir à l’envoûter. « You know, you didn’t actually reply to my question. What are you doing in Detroit ? » Levé, le verre, vidé. Défait de tout ce qui devait y prospérer. L'addiction qui revient, qui condamne de toute évidence chacun des pas qu'il pourrait avoir à oser.

« I don't know. » Vérité qu'il dépose en ces lieux improbables et inconnus. Vérité qu'il délaisse, cet éclat qui vient tout appuyer dans la vue. Les épaules qu'il a haussé, cette neutralité dans le timbre qui trahi cette raison envolée. « I've left Columbia and came here. My brother didn't sell his apartment, neither his cars. Some of my cousins are here so... It was a simple decision in the end. » Tout était déjà à sa portée, il n'avait qu'à tendre les bras pour tout s'approprier – petit prince des ombres qu'on a laissé faire puisqu'il ne faisait qu'un peu plus s'éloigner. « Why do you want to know anyway ? Eight years, it wasn't enough for you ? You regret that I wasn't away a little much longer ?  » En venant lui faire face, ces questions qu'il laisse s'abattre entre les deux silhouettes qui ne viennent qu'à peine de se retrouver. Un temps infini pour l'un, si minime pour l'autre. Il toise, il guette – il veut voir si les mensonges seront de mise pour ce qu'il vient de supposer. Oh, il croit pouvoir l'affirmer, Isaac – raison parvient légèrement à s'animer. Il a ressassé tout ce qui vient d'être confié, tout ce qu'il ne peut définitivement pas ignorer. Il n'est pas le bienvenu, les choses ont changé. « Well, seems like you joined the asshole's club after all. » Les sourcils qu'il a haussé, presque déçu en vérité. Il s'attendait à ces parcelles du passé – elles étaient encore trop fraîches dans l'esprit quand il s'est approché de ce spectre égaré.           





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▬ Mar 10 Mai - 15:24 ▬
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Kit Jones & Isaac Wrynn

Pauvre Isaac forcé de répondre à des questions ennuyantes et banales. Kit pouvait presque lire la frustration dans ses yeux, et s’en était mignon. Mais! Pour une raison mystérieuse l’écrivain avait accepté de donner les informations demandées sans partir dans une énigme digne du Père Fouras. Et oui, Kit savait qui était le vieux de Fort Boyard, merci les vacances en France. Fallait bien avouer que Wrynn pouvait être cryptique quand il s’y mettait, fallait suivre du coup. Mais, il pouvait aussi être très direct, ne manquant par exemple pas l’occasion pour lui demander pourquoi il voulait tant savoir, et retourner la situation en son avantage. Renard peu vexé, il l’avait bien mérité finalement. “I’m pretty sure I always was in the asshole club, you know.” Il dit donc en hochant la tête d’un air entendu. Isaac ne s’en était simplement pas rendu compte à l’époque, probablement parce qu’ils avaient besoin l’un de l’autre lorsque Kit était au top du superficiel. “I’ll tell you, however, why I was asking.” Il dit en jouant avec une mèche de cheveux, pensif. “You don’t suit Detroit. You’re a bit too big for a town too small.” Il avoua simplement. Isaac lui semblait avoir besoin de vagabonder et de s’étendre là où il pouvait avoir un vrai impact. Dérangé là où la haute société pouvait être dérangée. Il lui semblait donc que le Michigan ne répondait pas à ce critère.
“But I guess that could also be said about me and yet here I am.” L’héritier ajouta donc en levant son verre pour le finir d’une traite. Ouais, lui aussi, on lui dirait qu’il n’était pas fait pour un petit trou et qu’il s’épanouirait mieux en retournant à New York. Fausse impression cependant, Kit savait plus vraiment ce qu’il voulait ou non. Il avait passé des années à s’empêcher de s'ancrer, à s’empêcher de donner de l’importance à ses relations, aux gens qu’il croisait, et depuis Eliott Lloyd, tout s’écroulait un mur après l’autre. Le blond se leva finalement. “Wait here.” Il dit en sortant de la pièce pour partir chercher dans la réserve une bouteille de Whisky et venir retrouver l’écrivain donc, avec de quoi remplir leurs verres à nouveau. “What are your big plans then? New book incoming?”  


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Isaac Wrynn
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▬ Jeu 19 Mai - 21:54 ▬



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L'improbable, l'enfer qui se révèle. Les songes qu'on dérange par cette vue qu'il persiste à guetter. Les prunelles essaient de s'y ancrer, d'y percevoir cette étincelle qu'il pensait pouvoir y retrouver – comme si rien n'avait réellement changer. Il s'en persuade encore ; ces huit ans qu'il ne peut réellement imaginer. Sablier qui a continué de se vider et lui, lui qui laissait cette cécité l'enivrer. Les doutes, incertitudes qu'il essaie de contrôler. Le cœur qui s'emballe un instant, là, à trop s'attarder sur ces traits que la mémoire croit de mieux en mieux pouvoir replacer. Et pour la première fois depuis longtemps, il en dévie. Pour la première fois depuis si longtemps, il abdique, abandonne le combat – l'arrogance s'est brièvement écrasée. « I’m pretty sure I always was in the asshole club, you know. » Il hausse les sourcils, presque prêt à acquiescer – mais rien, rien ne lui vient, le regard seulement posé sur ce verre qu'il a vidé. En silence, Isaac. En silence puisque les mots s'emmêlent et s'échappent, reviennent et réimposent ce bordel innommable. « I’ll tell you, however, why I was asking. You don’t suit Detroit. You’re a bit too big for a town too small. » Un rictus, la courbe sur les lèvres qui en vient à presque s'accentuer. Là, l'endocarde qui s'amuse à battre son plein sous ce qu'il s'est mis à prononcer. Ces paroles qui touchent, qui viennent flatter l'ego – et qui, paradoxalement, parviennent également à l'enfoncer dans cette torture silencieuse qu'il se doit de supporter. Étrange et dérangés, tous ces songes qui ne savent plus réellement comment se trier. Parce qu'il a raison, parce qu'il est condamné à ce trop petit espace quand il voudrait pouvoir pleinement imploser. Parce qu'il a raison, parce qu'il se sent finalement plus oppressé que jamais – lui qui pensait pouvoir flirter avec cette liberté qu'il avait pu enfin proclamer à sa portée. « But I guess that could also be said about me and yet here I am. » Le verre qu'il a levé, quoi que vide, mais qu'importe – les réflexes restent ce qu'ils ont toujours été. C'est un fait, au final, il l'avait imaginé plus apte à s'épanouir ailleurs que dans ces tranchées poussiéreuses et trop tâchées. Soit, il semblerait que bien des erreurs soient encore partagées. « Wait here. » « Hm ? » L'attention récupérée, relevée – trop tard, il s'est éloigné. Il a froncé les sourcils, Isaac. Un peu prit de court, cherchant encore à pleinement s'y retrouver. En vain, il est en chute libre, fatigue s'amuse à tout saccager. L'assurance, elle n'est qu'un pale souvenir de ce début de journée. Mais lui, lui qui revient – ce poison à la main. Là, la conscience qui semble s'apaiser – même malgré tout ce qui semble voué à se relever. « What are your big plans then ? New book incoming ? » Il ne sait pas, ne sait plus. Et l'azur cerné n'a plus de volonté que d'admirer l'ambre qui danse encore dans la bouteille qui fut approchée.

Il ne sait pas, Isaac – il pensait pouvoir tout contrôler.
Mais à mesure que s'écrasent ces secondes, il y a la mémoire qui se met à trembler.
Par peur, en vérité. Par peur de ce que la conscience pourrait avoir à ressasser.

Il hésite, mais y cède. Les phalanges qui y viennent déjà, paradoxale ascension pour pleinement honorer cette chute orchestrée. La perdition dans la folie qu'il continue de faire subsister. Whisky qu'il se serre, lucidité qu'il tient à combattre, cet autre qu'il prend le temps de servir dans la foulée. Là, un soupir, les lèvres qui reviennent y trembler. Réponse qu'il n'a pas encore donné, la raison qui rappelle ce qui a pu être demandé. « No big plans, I just have to finish The Final Chapter – if you remember what it was and... actually yeah, I've a book to write. 'bout a guy and two demons. » Le rire qu'il ne peut réellement retenir puisque les souvenirs sont encore bien là malgré tout l'alcool ingurgité. « Believe it or not, it's a real story, 'bout a real guy I met. » Qu'il n'a plus revu, malgré lui. Une silhouette de plus qui s'effacera de cet esprit quand cet éternel poison aura à tout surplomber. Un autre spectre qu'il laissera errer dans sa tête jusqu'à pleinement s'y habituer. C'est ce qu'ils deviennent, ceux qui osent l'approcher. Des noms que l'âme se met parfois à chanter, des présences qui flirtent avec la conscience pour enfin pleinement s'étioler. C'est ce qu'il avait été, Kit, avant que tout n'ait à le rappeler. Là encore, ces mille et une questions qui se remettent à gronder. Là, les sourcils qui se sont froncés, ces souvenirs d'hier – comme il peut encore s'en persuader – qu'il autorise finalement à se dessiner. Ailleurs et nul part, égaré. Naufragé qui clame pourtant s'être trouvé. « I... In the end, you regret everything, don't you ? » Sans crier gare, sans réellement amorcer ce changement de sujet. Il s'en remet encore à ce qu'ils avaient pu partager – à moins que tout n'ait été imaginé, à moins que ces rires, ces folies ne soient plus que fantasmes pour remplacer ce qu'il n'aurait pu encaisser. Il ne sait pas, ne sait plus – tout est troublé, tout n'est que brume trop opaque dans cet univers bien à lui où il s'est laissé enliser. Mais il était une étrange partie de sa démence, à l'époque, hier – qu'importe. Il l'était, c'est ce qui semble à même de... le blesser maintenant qu'il en vient à s'y concentrer. Gamin capricieux qui refuse de voir que ces autres puissent s'en passer.            





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▬ Ven 20 Mai - 17:47 ▬
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Kit Jones & Isaac Wrynn

Les yeux de Kit se posent sur la main venue prendre la bouteille pour les servir tous les deux. Il lui semble que ce cher Isaac contrôle bien moins la situation que l’on pourrait l’imaginer. Que s’attendait-il à trouver en venant ici? Ah oui, le même Kit que huit ans plus tôt, comme si rien n’avait changé, comme s’ils n’avaient pas évolué. Fut un temps où c’était là bien le but du renard. Rester le même, et puis mourir jeune, parce que franchement qui voulait d’un parcours banal. Pas sûr que Jones souhaitait vivre vieux maintenant, mais une chose était certaine, il était loin du constant petit être du chaos. Au grand malheur de Wrynn, alors? Il boit une gorgée de son verre nouvellement servi. The Final Chapter. Il a l’impression de savoir, ça lui parle, et en même temps pas du tout. S’il avait su un jour il avait oublié maintenant. Surprenant, Kit ayant une mémoire à toute épreuve… Sauf celle-ci. L’épreuve de la drogue, ou de l’alcool, qui sait dans quel état il s’était trouvé lorsqu’Isaac avait mentionné un dernier chapitre.

Heureusement pour lui, l’écrivain embraie tout de suite sur sa prochaine histoire. Un gars et ses démons. “I see you keep meeting the most peculiar people. Was he high or just hallucinating?” Il imaginait bien un gars totalement empoisonné ou mentalement instable. Pas une seconde il pensait qu’Isaac ou l’autre étaient vraiment persuadés de l’existence d'entités d’outre-tombe. Et quelle erreur, car finalement c’était sans doute le cas. Il s’adosse un peu plus au canapé, le blond, les yeux rivés sur son invité surprise qui prend un nouveau virage inattendu. Didonc, ça lui pincerait presque le cœur. Dans un automatisme, sa main se posa sur le bras de l’auteur. “Absolutely not.” Il dit en y mettant une petite pression. “I regret nothing, we had so much fun, I just… had to figure myself out.” Jamais il ne regretterai son chemin. Son passé, ses choix, les gens qu’il avait rencontrés, tout l’avait mené à cet instant précis et Kitsune ne l’aurait pas voulu autrement. Sa main remonte du bras au visage de Wrynn, lui pokant la joue rapidement. “How could I ever regret knowing the great Isaac Wrynn? I had such a crush on you, you realize that?” Il dit avec un rire, aucune honte sur le sujet. Kit aurait - et avait - pu passer des soirées entières à juste le regarder parler parce qu’il était si mignon. Il l’était toujours bien sûr, mais Kit était aussi un peu moins hypnotisable. Quoi que.


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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Dim 22 Mai - 21:09 ▬



A moment you'll never remember,
a night you'll never forget
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Étrange et ancienne, cette espèce de douleur qui s'est immiscée. Comme une écharde que le temps lui aurait délaissé. Lame discrète et acérée qui s'enfonce contre l'endocarde d'ordinaire anesthésier. Il ne sait pas, ne sait plus vraiment comment penser. Eight years. Et ça résonne encore dans l'encéphale, ça vient se fracasser contre toutes les fondations de sa stabilité. Eight years. Le cœur palpite quand il voudrait pouvoir le calmer. Il y a ces quelques doutes qui se sont levés, morts en sursis qui attendaient cette paix promise, mais inatteignable en vérité. Il n'a fait que lever les yeux, Isaac, quand cette question fut posée – quand les doutes quant à celui qu'il s'est mis à désigner fut évoqués. Rien qu'un souffle, une brève moue posée sur les pulpeuses qui s'affaissent aussitôt dans la foulée. Non, il ne reviendra pas sur ce sujet ; persuadé de la véracité quant aux dires de Simon qu'il n'a plus croisé. Non, c'est la suite qui interpelle, ce contact qu'il ose faire valoir sur le bras à portée. Là, l'azur qui s'y attarde un instant avant que les prunelles n'aient à se relever – les alentours qu'il balaie sans grand intérêt pour essayer de ne pas laisser la mémoire tout ressasser. Cette espèce de frisson qui se distille et qu'il voudrait pouvoir contrer. « Absolutely not. » Si léger, ce mouvement de tête avec lequel il se risque à répondre. À peine perceptible, lui dont le silence s'éternise. Lui qui bataille désormais avec lui-même pour évincer cette curiosité qui n'aspire plus qu'à être rassasiée. « I regret nothing, we had so much fun, I just… had to figure myself out. » L'éternelle excuse qui revient, plaidoyer qui ne change pas. Prêt prompt à l'accepter, finalement. Lui que la fatigue semble parvenir à corrompre – plus qu'elle ne l'aurait dû dans un premier temps, l'heure n'est pas à la finalité de cette énième journée. Et s'il pense pouvoir respirer, le voilà qui ne fait que tout accentuer. La paume qui s'attarde sur la joue, qui y vient pour disperser cette chaleur qu'il tient à ne plus vraiment expérimenter. « How could I ever regret knowing the great Isaac Wrynn ? I had such a crush on you, you realize that ? » Les sourcils qu'il a froncé malgré cet ego qu'il parvient à faire gonfler. Là, il ose enfin. Les perles bleues qui s'attardent sur cette présence qu'il ne pensait plus pouvoir revoir – plus depuis hier, un an, huit ans finalement.

Et il lui vient, les épaules qui se sont recentrées.
Là, il ose cette contemplation, l'humeur qui change encore puisque relevée.

Moue hésitante qui disparaît, qui rejoint quelques ombres pour s'y terrer. Quant au sourire, le voilà qui reprend son règne sur les lippes empoisonnées de l'écrivain réanimé. « You never mentioned that before. » S'il savait, pourtant. S'il savait Isaac tout ce que l'esprit a pourtant su oublier quand l'opacité des troubles s'était faite complète et impénétrable. Ces heures effacées, ces contacts que les sens ont accepté sans en comprendre leurs effets. Si loin, l'homme, des souvenirs qu'ils pourraient avoir à partager si sa déchéance n'avait pas été aussi appuyée. « If you have something else like that to tell me, I want to hear it. » Liqueur à laquelle il en revient encore, aimanté qu'il est l'homme par ce poison qu'il persiste à trop bien embrasser. Prestance qui se réaffirme, le coude qui flirte avec l'accoudoir du fauteuil dans la foulée – là, ces étincelles trop claires et cernées qui patientent sur ce spectre du passé. À en devenir irréel, perdition si avancée qui sévit encore sur cette notion de la réalité. « Don't worry, the one who had took your place is gone now. » Sans s'y attarder, la présence de Claire qu'il ne tient pas à accentuer dans cet esprit déjà trop bancal, trop mal barricadé.             





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 763
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Lun 23 Mai - 9:45 ▬
A moment you'll never remember, a night you'll never forget
Kit Jones & Isaac Wrynn

Peut-être qu’il se répétait avec son excuse Kitsune, mais c’était la seule qu’il avait. Il fallait qu’il se trouve, qu’il décide, qu’il comprenne où il voulait aller et pour ça il avait pris la décision très drastique de se séparer des éléments trop chaotiques, ceux qu’il ne pouvait pas contrôler. Il osait espérer qu’Isaac se rendait bien compte que leur relation à l’époque n’avait rien de saint. Après on pouvait aussi se demander de quoi il se souvenait vraiment. Une question légitime vu sa réaction à la mention du crush moins que caché qu’il avait à l’époque. Sourire qu’il lui rend Kit, penchant la tête en le considérant lorsqu’il lui fait remarquer qu’il ne lui avait jamais mentionné ses “sentiments”.  Alors, il avait vraiment oublié.
“I… I did. Seems like you forgot, though, but that’s fine. We were.. Well we were quite high that time.” Kit pas assez pour que ça n’échappe à ses souvenirs. Il prend une nouvelle gorgée de son verre, main libre ayant quitté la joue de l’auteur pour se poser sur le dossier du canapé. Issac semblait assez paniqué comme ça à l’idée qu’ils ne s’étaient pas vu depuis 8 ans, le renard n’était pas certain de vouloir en rajouter sur ses épaules.   “Not sure I have anymore to say. I mean you’re still handsome if that’s what you mean.” Il dit en haussant les épaules. A la mention de la personne l’ayant remplacé, il essaie de se souvenir de l’entourage de Wrynn à l’époque. Il lui semble pouvoir placer un visage, mais ce n’est pas ce qui lui importe le plus.   “You mean I can get my old spot back?” Sourcil arqué intéressé, peut-être. La vie devenue un peu trop banale, peut-être qu’il fallait qu’il récupère un Isaac dans son univers. Et puis il était assez mature maintenant pour réussir à contrôler plus ou moins la situation pas vrai?
Il saurait ne pas aller trop loin, tout en reprenant un peu de l’énergie avec laquelle il était arrivée à Détroit et qui avait filé entre ses doigts. Sauf que… Sauf que peut-être bien qu’Isaac ne serait pas intéressé. Etait venu voir, et repartira comme il était apparu. Le renard ne s’étonnait plus de rien maintenant. Il suffisait de voir comme Ulric était revenu dans son monde sans même qu’il ne s’y attende. Est-ce que l’entièreté de son passé allait débarquer dans le Michigan? Peut-être. Il espérait que non, en soit, parce que certaines des figures lui hérissent le poil, déjà. Et d’autres étaient un peu trop dangereuses. Bon, après les plus sombres de ses souvenirs avaient été effacés par les soins de son cher frère. Fallait bien un avantage à avoir un aîné stalker psychopathe.

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