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 but you came back... | hazel&clarence&owen

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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Mar 8 Fév - 10:52 ▬

Leaf

&

Hazel

But you came back
fin aout 2021


Loin d’etre un fardeau, loin de l’encombrante emmerdeuse qu’elle se prétend etre. Loin du poids et des maux qu’elle s’imagine infliger à ceux qui s’acharnent à la veiller. Sans doute ne l’a-t-il pas assez répété, s’est il trop mal exprimé, ou bien est-ce encore simplement cet entêtement qu’elle a toujours démontré. Les œillères trop bien rivées à ces prunelles d’acier que lui voulait tant voir de nouveau s’allumer, s’animer des lueurs enjouées qu’il aimait à y voir danser. Maladroit, Clarence, perdu en vérité à force de tout essayer. Maladroit sauvé, rattrapé par leur hôte qui s’est avancé pour tenter d’éclaircir ce que lui ne parvenait plus à correctement formuler. Il en soupire, le colosse fatigué. Il s’en remet à celui là puisqu’il est plus à même de convenablement s’exprimer. Sage. Sage ce petit gars qu’il avait tort de ne pas prendre plus au sérieux. Sage cet ami qu’elle s’est trouvé, qui n’a de cesse à veiller, à parfaire cette trop belle âme que lui n’a pas su protéger. Sage jusqu’à parvenir à contourner, retourner ces choses que lui avait si mal tenté de formuler. Il n’a pas bronché, pas moufeté quand il s’est risqué à designer, plus qu’à moquer, cette bedaine qu’il est encore à trainer. Il n’a rien dit puisqu’il l’écoute, puisqu’il ne fait qu’acquiescer, laisser opérer cette magie qu’il est seul à pouvoir exercer. Il a le cœur trop grand, ce Hazel, trop dévoué à ces amitiés au point qu’il le croit capable de pleinement s’ignorer pour ceux qu’il s’est mis à aimer. Aucune peine, aucune douleur puisqu’il insiste sur cette happy end, sur cette finalité qu’ils sont venus lui dévoiler. Du soulagement, de l’apaisement. Voila ce qu’il aurait aimé réussir à procurer à cette chère âme que son retour n’a finalement plongée que de Charybde en Scylla.  Oh il en soupire, Clarence, laisse le regard s’écraser sur le plancher, lève une main nerveuse contre sa nuque pour y masser l’arriere du crane. Tente de chasser cette culpabilité qu’il sait pertinemment encore trop bien ancrée, destinée à rester, le hanter pour ces mois à venir. Qui sait, ces années. Et s’il relève les traits, s’il cesse de se morfondre un instant sur ses propres péchés, ce n’est qu’en l’espoir d’apercevoir un peu de ce sourire qui est désormais réclamé. Parce qu’il y est parvenu, Hazel, parce que sur ces traits adorés vient naitre cette courbe tant attendue, parce que dans la pièce vient resonner ce rire encore fébrile mais Ô combien salutaire. Contagieuse envolée qui parvient à faire se dresser un coin de lèvres dans un sourire encore timide. *I don’t deserve ya… never did…* La voila qui renait, qui s’embrase un peu plus, cette somptueuse étincelle, cette trop belle lumière qu’il a manqué d’étouffer. De noyer dans son imbécile lâcheté. Et le cœur s’y réchauffe, et le cœur s’en réjouie. Le cœur se laisse bercer à ces quelques mouvements, à cette vie qui s’anime avec un peu plus d’aisance, il le croit, plus de sérénité, il en est persuadé. Il lui faudra du temps, à n’en pas douter, du temps et ce soutient qu’en ces murs il a consenti à la laisser trouver. Et il feint de ne plus entendre, Clarence, ne plus etre touché par ces délires qu’elle explique, qu’elle répète pur celui qui ne savait rien il y a encore un instant. Il feint de ne plus sentir ces reproches qui n’en sont pas mais que l’âme prend comme tels. Coupable, coupable qui ne parvient toujours pas à s’esquisser l’ombre d’un pardon pour ce qu’il lui a infligé. Coupable qui hausse un sourcil outré, choqué en réalité comme elle questionne enfin, prétend avoir mérité ces tourments dont il est seul responsable. Coupable qui va pour une fois encore la rassurer mais qui s’abstient, se promet de garder pour plus tard ces phrases qu’il a déjà trop prononcées, qu’il continuera à lui servir tant qu’elle n’aura pas accepté ne pas avoir la moindre part de responsabilité. Plus tard, pour ne pas affliger ce confident qu’il laisse jouer son role. L’ami. Le confident. L’épaule plus stable que la sienne pour parvenir à s’en relever tout à fait. Silencieux, Goliath réduit à ce simple soutient, cette main qu’il vient prendre quand elle est tendue, ces phalanges qu’il entremêle aux siennes pour rappeler cette présence dont elle persiste, semble-t-il, à douter.

Mais ces instants sont brefs helas, comme à l’accoutumé. Brève la trêve qui semblait se profiler. Interrompue par ces coups contre la porte, par cette voix qui vient gueuler.
« Is that… Burgges ? » Et lui qui n’a fait que mimer, inquiet, nommer en silence l’intru qui s’invite et dont il faut se cacher. Un secret de plus, un mensonge à préserver encore quelques temps. Le temps d’avancer, de se retourner, d’entrevoir les options à leur portée. Un secret que leur hôte propose de garder en leur indiquant cette pièce où se réfugier. Mauvais vaudeville sur lequel le rideau se lève. Les trois coups, à la porte et non contre la scène, les trois coups comme un glas. Et si la pièce qui se joue dans le salon a de quoi faire sourire une audience avertie, un public pathétique qui s’avouerait l’ironie, cette salle de bains prends des allures de coulisses où la comédie laisse place au drame. A ces terreurs qu’il devine, ces doutes qui s’etaient à peine levés et qu’il voit de nouveau menacer sur ces traits trop aimés. Il en devient minable, Clarence, là dans cette pitoyable tentative, cette étreinte qu’il propose et dont il la laisse disposer. Minable de honte et de regrets. Il aurait dû y céder, se résoudre à la laisser parler, il y a de cela des jours, des semaines, tout la laisser dévoiler à ceux là à qui la confiance est accordée. Il aurait dû. Il a cru. N’a pas su voir à quel point elle s’y était enlisée, combien ces mensonges s’etaient mis à la ronger. « I’m sorry babe.. I’m so sorry… look at me… I’m here… I’m sorry… » Murmures inutiles qu’il s’acharne à répéter comme il la sent s’effondrer, le corps et la pensée. Il la guide, la laisse trouver cette assise qui manquait à la stabilité. Accroupi à ses côtés, Clarence, pour se tenir au plus près, ne pas laisser la moindre distance amplifier ces angoisses qu’il lui connait depuis qu’ils se sont retrouvés. Il s’acharne, s’entente, radote ces excuses qu’elle semble ne pas ecouter. Absente, ailleurs, comme entre deux pensées, entre deux terreurs qui ne voudraient lui laisser le moindre répit, le moindre instant pour souffler. Coupable encore, le colosse, impuissant spectateur qui ne peut que contempler les dégâts qu’il a causé. Qui ne peut que la ralentir à defaut de pleinement la retenir, là dans cette chute quand elle se laisse glisser. Et il n’a qu’un regard, un regard à peine pour celui qui s’est immiscé, celui à qui Hazel a finalement tout avoué du peu qu’il était encore à ignorer. Un regard pour réclamer que tarde tout le fiel qu’il aurait, à raison, à lui adresser. Pour elle, pour un peu l’épargner. Pour elle qu’il entreprend de relever, de porter sans attendre les protestations qui pourraient s’élever. Le salon qu’il rejoint, le canapé qu’il retrouve et où il s’empresse de la déposer. Sans s’éloigner encore, Clarence, sans risquer d’aggraver ces névroses qui viendraient tout empirer. Il s’est à peine redressé, juste le temps de réclamer. « Hazel, get that glass of water. Please. » Parce que le reste attendra, parce qu’elle reste sa priorité. Parce qu’il devine qu’à ce propos, à defaut de tout le reste, ils seront du meme avis.







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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
cicatrices : 220
crédits : vava : Tag / gifs : mine or unknow

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▬ Mer 9 Fév - 12:42 ▬

Owen & Clarence

&

Hazel & Leaf

But you came back
fin aout 2021



Il a tout déversé, le crooner, tout évacué de ces pesants secrets qu’il ne pouvait pas garder. Tout débité dans un imbroglio décousu, un foutoir de mots qui n’ont sans doute pas tous fait sens. Il a tout avoué pour espérer s’en soulager, pour croire que cet ami d’ordinaire si avisé saura l’aider à trier les pensées, à calmer l’âme qui s’est affolée. Il a tout raconté sans chercher à s’assurer qu’ils étaient seuls à l’entendre. Précipitation qu’il paye, qui vient bousculer ce rythme déjà perturbé des battements aux tempes, du muscle qui dans sa panique ne sait plus comment pomper. Affolé, Owen, affolé qui fixe la porte derriere laquelle se terre un intru qui en a sans doute trop entendu. Et les prunelles s’animent, seuls puisque le corps reste figé, tétanisé. Les prunelles vont et viennent d’Hazel à cette porte close, les prunelles questionnent, supplient, accusent, implorent, réclame, le tout à la fois, le tout à s’en coller la migraine, à s’en croire prêt à perdre l’équilibre, à tanguer. Parce qu’il croit s’effondrer, Owen, ne fait qu’à peine vaciller, se rattraper d’un pas vers l’avant avant que cet état second ne s’estompe. Il parle, Hazel, mais lui n’entend pas, voix noyée dans ce brouillard qu’il croit voir se dessiner autour d’eux. Le sang qui pulse aux tempes à presque l’aveugler dans cette angoisse qui prend l’être tout entier. Qui ? Qui vient de se voir dévoiler ce secret qu’il n’était pas sensé colporter ? Qui est désormais à même de trahir, de menacer celle pour laquelle ils etaient à s’inquiéter. Qui ?

« WHAT THE FU… »

Oh il a gueulé, Owen, sans s’en rendre compte, sans même avoir commandé aux cordes vocales la moindre vibration. Il a gueulé sans parvenir à terminer ce juron qui lui a échappé. Sans s’avancer, sans plus broncher puisque le voila de nouveau pétrifié. Et cette impression tenace, cette étrange sensation que tout n’a fait qu’encore s’envenimer. L’escalade interminable des émotions qui n’ont de cesse à s’accumuler, s’entre choquer comme pour tout à fait l’achever. *I.. you… shit ! She… him ? what ?* Jusqu’aux pensées qui ne parviennent plus à s’articuler. Jusqu’aux poumons qui se sont emballés. Comme essoufflé, le crooner, comme s’il passait la ligne d’arrivée d’un sprint effréné, d’une course absurde où il aurait tout donné mais où la moindre récompense lui serait refusée. Et il lorgne, là les deux silhouettes qu’il reconnait sans peine, les deux protagonistes du récit qu’il était venu porter. Et il toise, là, cet ami qui avoue en avoir été informé quelques instants plus tôt. Et celui là s’éloigne et l’autre s’anime. Cet espèce de golgoth qui s’empresse de devancer tout le monde pour extirper la demoiselle de la salle de bains. Comme s’il pouvait prétendre etre le plus à meme de s’occuper d’elle. Comme pour clamer ce droit au moindre mot à dire à son sujet. *So what.. now you’re gonna claim that we’re to blame for her state ?* Il souffle, Owen, les traits soudain plus sévères, plus fermés. Il souffle, sent monter cette rage que les semaines de veille viennent exacerber. Fatigué. Enragé. Il souffle, moque en silence cette ironie pitoyable, ces quelques attentions dont il est témoin mais qu’il ne parvient pas à accepter. Il souffle. Pathétique petit veau qui en devient bœuf, qui trépigne sur place comme le sang s’est mis à bouillonner.

Un battement de cils. A peine. Rien qu’un instant où il s’imagine fondre sur le colosse qui s’est accroupi. Rien qu’une seconde où il croit pouvoir sentir son poing s’abattre avec violence contre la mâchoire de ce lache qui a trop longtemps menti, causé trop de dégâts à ces êtres si chers à son cœur et pour lesquels il ne peut pardonner. Rien qu’un battement de cils avant que de sentir vibrer chaque os de l’épaule au poignet. Parce qu’il a osé, Owen, parce que cet instinct vengeur a animé le corps quand l’esprit s’égarait à ne faire qu’imaginer. Parce qu’il s’y est précipité. Parce qu’il l’a frappé, parce qu’il est déjà à gueuler.
« YOU… à cracher, le crooner, à beugler. YOU SAID YOU LOVED HER ! YOU SAID YOU’LL NEVER HURT HER ! » Parce qu’il l’avait vu, l’avait entendu. Parce qu’il l’avait promis, il s’en souvient, parce qu’il l’a entendu les dire ces mots quand cet hiver ils l’avaient cherché parmi les fous et les meurtriers. « DO YOU EVEN KNOW WHAT SHE’S BEEN THROUGH SINCE YOU… YOU… YOU LET HER BELIEVE YOU WERE DEAD ASSHOLE ! » Et ce col auquel dans sa folie il est venu s’agripper à l'en faire basculer. Ces mains qu’il y a crispés en ignorant la douleur aux phalanges qui ont déjà cogné. Et il frape encore, Owen, des mots et du poing. Flot incessant d’une colere qu’il déverse à present que les valves ont sautées. « AND NOW YOU’RE HERE, ACTING LIKE NOTHING HAPPENED. FUCK YOU ! YOU’VE NO RIGHT TO TOUCH HER ! NOT AFTER THE WAY YOU LEFT HER ! YOU BROKE HER HEART, YOU DESTROYED HER, YOU DESTROYED EVERYTHING ! YOU RUINED HER LIFE, OUR LIVES ! » Parce qu’il ne peut s’en empêcher, parce qu’il est plus simple de ne blâmer que ce mensonge et ces secrets pour l’absence qu’il a lui-même à endurer. Pour cet ange qui s’est envolée. Et il en chiale, Owen, autant qu’il gueule, autant qu’il tremble. « AND IT WAS NOT ENOUGH WAS IT ? YOU HAD TO MAKE HER LIE TO US FOR IT WAS YOUR IDEA, WASN’T IT ? AND YOU WANTED HAZ TO LIE TOO NOW ! DO YOU REALISE SHE’S … SEE ? Elle qu’il désigne, qu’il pointe d’un index tremblant sans pour autant que les prunelles ne s’éloignent de celui qu'il surplombe et sur lequel il déverse ce fiel qu’il ne peut plus canaliser. SHE CAN’T TAKE YOUR SHIT ANYMORE ! SO DON’T EVEN DARE ACT LIKE YOU WERE THE ONLY ONE ABLE TO TAKE CARE OF HER ! YOU HAVE NO RIGHT TO DO SO ! YOU’RE BREAKING HER AGAIN, JUST LIKE YOU BROKE AMA WITH YOUR SECRETS AND LIES ! »




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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Mer 9 Fév - 19:42 ▬


✻✻✻
(( but you came back... ))
w/ ›› @Leaf Haynes @Clarence Duncan @Owen Burgges
C'est une scène de théâtre dont t'as l'impression de faire partie. Sauf qu'on t'as pas prévenu. Ton rôle tu l'improvises. Qu'est ce que t'étais censé faire ? Cacher tout ça à Owen alors que, de toute façon, il était déjà au courant ? Bien sûr que ça allait lui faire un choc de les voir ici. Autant que ça t'avais fait un choc de reconnaitre celui que tu pensais mort depuis plusieurs mois. Et même s'il sait déjà il ne se doute pas que Leaf est au courant. C'est bien pour ça qu'il a débarqué en trombe chez toi. Mais merde t'es censé faire quoi d'autre ? T'en sais rien. En fait, la meilleure des solutions te semble être celle ci. Tout dévoiler. Exploser les secrets pour repartir sur de bonnes bases. Vous êtes trop proches tous les trois pour pouvoir vous cacher des choses si importantes. Quand l'un souffre les autres aussi. Tant pis si ça doit faire mal, choquer, sur le coup. Ca fera toujours moins mal que si vous continuez à vous mentir. Ca ira mieux. Ca ira mieux une fois que vous serez tous dans la confidence. Et effectivement quand la porte s'ouvre sur la vérité c'est l'éruption du volcan. T'as l'impression de pouvoir voir les neurones d'Owen en train de griller. L'envie de frapper le géant aussi que t'avais également eu. Et tu la vois elle, s'effondrer. Elle, qui semblait enfin réussir à se relever. Elle, à qui t'avais arraché un sourire, non sans difficulté. Tout ça balayé par cette nouvelle culpabilité que tu viens de lui foutre sur les épaules. T'as l'impression que ça ne se terminera jamais à cet instant. Tant qu'elle cachera quelque chose à quelqu'un. Tant qu'elle sera pas convaincue que personne ne lui en veut. Elle va continuer à se sentir mal. Il faut tout régler, qu'elle puisse se sentir libérée. T'en peux plus de la voir allez si mal, t'en peux plus de la voir pleurer. Pas parce que ça t'agace mais parce que ça te brise le cœur. Faut laisser ton papillon s'envoler, virevolter. Elle n'est pas faite pour rester douloureusement ancrée au sol. Hors tous ces poids sur ses ailes ne font que la rapprocher de ce centre de gravité sur lequel elle s'aimante. C'est douloureux oui. Douloureux de voir que Clarence doit la porter pour pouvoir l'en déloger. L'amenant sur le canapé. Tu le regardes passer, impuissant. « Hazel, get that glass of water. Please. » ah oui bah oui, du coup, ce verre d'eau. Ca pourrait lui faire du bien. Tu pars le chercher mais une fois de plus tu t'interrompts. Te tournant après un sursaut à entendre Owen gueuler comme ça. Mais il ne fait pas que ça. Sous la surprise tu réagis pas tout de suite et même après tu ne sais pas quoi faire. T'as jamais vu ton ami dans cet état. Si énervé, la rage aux ventre mais, pour lui aussi, beaucoup de douleur. Elle perle même sur ses joues. De tout ce monde chez toi à cet instant il n'y en a pas un qui en souffre pas... T'es épuisé. Epuisé de tout ce que t'éponge malgré toi. Si tu n'as pas cherché à arrêter Owen directement c'est parce que tu comprends sa réaction et que t'estime qu'il a le droit de s'exprimer. Mais tu réalises ensuite que Leaf va encore se mettre tout ça sur les épaules. Se dire que c'est de sa faute tout ça. La peine d'Owen. Sa rage. Sa réaction. La culpabilité de Clarence. Tu le sais, elle va se rendre responsable de tout ça. Elle va s'en rendre malade. Et toi t'as l'impression d'être un spectateur fatigué face à cette scène à laquelle tu ne participes plus le temps de ces quelques trop longues secondes. Mais tu ne peux plus rester sans rien faire. Alors tu le reposes encore ce verre qui, par tu en sais quel miracle, ne t'as toujours pas échappé des mains pour aller se briser au sol comme a peu près tout le reste ici. "Owen je t'en supplie..." elle est calme la tienne de voix. Tu poses une main sur l'une de ses mains. L'une de celle qui tien le col du géant. Te positionnant face à lui pour pouvoir capter son regard "S'te plait Owi, pour elle" non tu lui demandes pas de l'épargner lui, mais elle. Parce que quelque part t'as l'impression que chaque coup donné elle se les prend aussi. Ton regard est suppliant. T'as plus l'énergie mais t'as la volonté. Vous deux vous avez toujours voulu la protéger. Et si tu ne le blâmes clairement pas pour sa réaction tu ne peux pas t'empêcher de penser à Leaf, tu sais qu'il peut comprendre. Toi même si quelqu'un frappait Liv, même si c'était pour te défendre, tu le vivrais extrêmement mal. T'es à deux doigts, voir un seul, de craquer toi aussi. Pas de colère non. Mais tout ça, ça fait beaucoup d'un coup. T'étais pas près. Est ce qu'on peut vraiment l'être ? Ca fait beaucoup à encaisser. T'es peut-être trop sensible ou pas assez défoncé mais t'as pas l'impression de réussir à bien le gérer tout ça. T'essayes de garder la tête froide. T'essayes. Mais faut plus en rajouter. La coupe est pleine. Il faut que ça aille mieux parce que t'es fébrile la. Tu sais pas si t'auras encore assez de force pour te battre pour réconcilier tout le monde. T'aimes pas le chaos, t'as appris à faire avec celui qui s'incruste dans ta tête par moment, mais pas quand il en sort pour s'étendre sur tes proches.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Dim 13 Fév - 4:53 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




L'écho est lointain que celui qui résonne. Ce timbre apaisant qui tente de soulever l'âme au-delà des tréfonds qui cherchaient à la condamner. Elle lutte, Leaf. Elle bataille contre elle-même, nageant à contre courant dans les eaux de cette culpabilité retrouvée. En vain, le souffle brisé qu'elle ne parvient pas à réguler. Il y a ce frisson qui longe l'échine, il y a cette perdition qui s'ancre – qui noirci les alentours jusqu'à tout lui masquer. Le voile noir sur les prunelles qui ont la sensation de s'embrumer. À bout de souffle, éreintée. La fatigue qui pèse sur les épaules frêles de la demoiselle exténuée. Et le sol se dérobe sous ses pieds, cette sensation de légèreté l'effraie plus qu'elle ne pourrait l'imaginer. Perdue, abandonnée en des profondeurs trop sombres pour cette petite chose qui n'aspirait qu'à se relever. Mais les tourments sont lourds qui restent encore légèrement ancrés. Il y a ces doutes qui persistent, qui saccagent les élans de cette glorieuse stabilité. À lutter, encore. À s'acharner pour que revienne cette conscience qui vient de ployer. Amenuisé, ce souffle qui se saccade jusqu'à ce que soit brisée la torpeur. Quelques lueurs percent l'obscurité. Il y a ce timbre qui hurle, qui résonne jusque dans ce néant où elle semblait s'effondrer. Oh, elle connaît la voix. Elle l'a si souvent entendu. Il y avait ces mots rassurants, ces maigres tentatives d'arracher un sourire à ce faciès qui se décomposait. Owen. Elle se souvient maintenant. Il sait, il sait tout – et il était venu pour tout déverser, les maux que ces paroles pouvaient infliger. Il sait, et elle n'a rien dit à temps. Elle aurait dû. Culpabilité flamboie, s'acharne à pulser avec le sang sous les veines agitées. Elle n'a pas été à la hauteur de cette aide qu'il lui avait concédé. Elle a usé de son temps sans lui offrir cette paix bien méritée. Elle a bafoué l'honneur de cette magnifique amitié. Et elle l'a fait deux fois, la demoiselle, avant que ce dernier caprice ne lui soit accordé, avant que Hazel ne puisse être trouvé pour tout entendre de ce qu'elle s'évertuait à dissimuler. Revient alors cette brève énergie. Elle s'accroche à la réalité, elle essaie de pleinement s'y relever pour que les prunelles puissent tout accrocher. Les ombres dansent auxquelles elle voudrait s'agripper. Elles vont, viennent et disparaissent quand les lueurs persistent malgré les cris arrachés. Elle entend, ne parvient néanmoins pas à comprendre. Elle ne fait qu'entendre ; et le cœur s'affole sous ces quelques syllabes qui s'immiscent jusqu'à cette brève torpeur qui l'avait accablé. Un sursaut du cœur, pauvre muscle qui s'agite, qui bat à tout rompre sous les côtes encore maigres, à peine dissimulées. Frayeur qui s'ancre, qui force l'esprit à s’élever. Un instant, ça n'a duré qu'un instant. Ce flou improbable s'est dissipé et enfin, dans un éclair de lucidité, les prunelles accrochent celui qui ne l'a pas blâmé. Hazel. Hazel aux traits déformés, tirés. Le sifflement est strident qui persiste à résonner. Elle s'est redressée, la demoiselle. Elle contemple le triste tableau qui persiste à se jouer, elle contemple cette horrible vision que tout l'être est à même de pleinement assimiler. Un haut le cœur, l'impression d'étouffer. L'instinct qui gronde, qui grogne, qui force cette pauvre ombre à s'y précipiter.

Ça gueule, ça continue de tout cracher. Et les larmes coulent qu'elle ne parvient pas à réprimer. Nausées reviennent, plus violentes, plus oppressantes. La trachée s'est serrée malgré ces syllabes qui en échappent, malgré tout ce qu'elle se met à supplier. Plaintes inaudibles alors qu'elle essaie de s'immiscer ; quitte à pousser cet ami malgré elle, cette démence, cette obsession qui brille plus fort pour pleinement tout surplomber. Elle insiste, elle force – quitte à s'y fatiguée, petite chose qui manque de pleinement s'effondrer. Nécessité que de s'y accoler. Nécessité que de devenir barrière entre cet homme adulé et cet ami adoré. Puisqu'à lutter pour finalement y parvenir – la frêle carcasse qui s'appose à côté, les bras qui entourent les épaules de celui qu'elle a pu retrouver quand tous ses espoirs étaient voués à faner. Ridicule qu'elle en devient, Leaf. Si pathétique en vérité, les traits de celui qu'elle appelle sa destinée qu'elle protège au mieux, qu'elle enserre entre ses bras tremblants puisque tout s'est animé, les veines se sont calcinées sous cette peur qui s'est distillée. « Please Owen, stop... I beg you, don't do that... » Parce qu'elle craint cette nouvelle perte, cet éloignement qui pourrait en résulter. Elle en sanglote, elle en tressaute – et elle insiste sur cette prise qu'elle a imposé pour protéger celui qu'elle persiste à trop chérir, celui qu'elle n'a pas su blâmer pour les maux qui lui ont été laissés. Non, elle est trop éprise, l'idiote. Trop conne pour admettre qu'elle ne méritait pas tel sort – trop damnée à cette chaleur qu'elle persiste à y trouver. Convaincue, déterminée à honorer ce but qu'elle s'était fixée et qu'on lui laisse l'opportunité de pleinement orchestrer. « Don't hurt him... please... just stop... » Parce qu'à chaque coup porté, elle s'étiole un peu plus. Transfert qu'elle croit actée, la pauvre petite feuille au souffle saccadé, aux joues trop mouillées des larmes qui continuent d'y perler. À chacun des coups portés, elle sent sa chair se déchirer. « It's my fault, ok ? It's my fault, I should have told you all this way before ! » Elle gueule presque – elle choisit cette pénitence pour que cet autre trop aimée puisse être délaissé, qu'on l'en détourne de cette rage qu'elle accepte d'avoir à encaisser. « I should have told you everything when he came back, it's my fault... » Elle répète, elle insiste. Elle se sacrifie, en un sens. Elle qui craignait de voir ces liens brisés, elle qui craignait ces finalités quant à ces parcelles d'elle qu'elle leur avait confié. Tant pis, tant pis puisque l'instinct règne désormais sur le pauvre palpitant accablé.     









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Dim 20 Fév - 17:00 ▬

Leaf

&

Hazel

But you came back
fin aout 2021


Qu’elle respire, qu’elle retrouve ce peu de sérénité qu’elle avait à peine récupéré et qui s’est en l’instant envolé. Qu’elle respire, qu’ils la laissent reprendre ses esprits puisque tout s’est précipité, tout s’est bousculé sans qu’elle n’ait l’occasion d’encaisser pleinement chaque nouveau rebondissement, chaque nouveau coup porté à cette ame encore fragile qui peinait à se remettre des mois passés. Qu’elle respire. Qu’ils la laissent souffler. Lui inclus, lui qui s’est reculé, de peu, qui reste malgré tout encore trop concentré sur cette si précieuse lumière qu’il devine une fois de plus sur le point de vaciller. Trop inquiet pour celle qu’il a une fois de plus mis à mal pour voir venir l’enrager qui s’est élancé. Et la douleur est sourde qu’il ne s’explique pas avant que le regard ne se pose sur les traits empourprés de celui qui a finit par craquer. Pris de court, le colosse qui ne peut que subir, laisser se déverser ce flot de rage qu’il n’a pas le temps de contrer. Pris de court, Clarence, qui ne peut que toiser, subir cette colere qu’il sait pleinement méritée. Parce que tout est vrai. Chaque mot vociféré, chaque accusation qui lui est portée. Parce qu’il ne peut blâmer cette réaction qu’une part de lui attendait. A presque réclamer que davantage de coups lui soit portés, à presque supplier en silence que cette hargne s’exprime avec plus de véhémence, plus de puissance. Comme pour expier ces tords, ces fautes qu’il sait ne pas pouvoir se pardonner. Stoïque, Clarence, sous les mots porteurs de cette trop lourde vérité. Coupable. Coupable qui croit enfin venir cette sentence qui n’a que trop tardé. Il l’a brisée, abandonnée à ces peines dont elle porte encore les stigmates. Le poids des mensonges et des secrets que celui là s’acharne à lui rappeler, à gueuler puisqu’il n’est plus à meme de parler, puisque trop emporté. Stoïque, Clarence, resigné à subir ce que les autres semblent ne pas vouloir oser lui assener. Et rien, aucun mot, aucun geste pour essayer de parer, de freiner cette rage qu’il le laisse déverser. Rien, pas meme une main levée pour endiguer les coups qui pourraient continuer à pleuvoir. Rien. Coupable qui laisse ce jury juge et bourreau s’acharner. Coupable qui ne se défend pas même pour cette autre vie impliquée qu’on l’accuse d’avoir emporté dans la foulée.

Coupable presque déçu au final, là quand on vient interrompre cette sentence qu’il devine loin d’etre terminée. Là quand ce ton trop calme vient rappeler à ce présent qu’il avait pour un instant oublié. A celle qui, non loin, était à observer, à devoir contempler ce qui aurait pu lui etre épargné. Coupable encore, coupable toujours, qui se voit responsable une fois de plus de ces larmes qui se sont remises à couler sur ces traits trop peu épargnés. Et si le reflexe premier pousse les muscles à s’y crisper, à vouloir s’animer pour la repousser quand elle se précipite pour s’interposer, ils ne font qu’esquisser, feindre cette volonté avant d’y renoncer. Parce qu’elle tremble, parce qu’elle sanglote, s’agrippe, s’ancre contre lui en suppliant. Parce que l’instinct dicte cette étreinte qu’il lui rend pour chercher à l’apaiser, contredire ce qu’elle croit pouvoir endiguer.
« He didn’t hurt me.. not more than I deserved. Far from that to be fair…. » Parce qu’il y tient, insiste sur ce fait. Tout ceci était amplement mérité. Ils n’etaient que bien peu de choses en vérité, ces deux coups portés, en comparaison des conséquences que ce qu’il leur a imposé. Parce que si le bras s’est refermé contre ce pauvre dos affaibli, s’il s’y presse pour la calmer, le regard n’a pas dévié de celui qui aurait pu, aurait dû frapper davantage pour prétendre à la moindre équité. Il sait, Clarence, il sait tout ce qu’il lui a imposé, à lui plus qu’à d’autre, il sait tout ce que ces deux là ont eu à endurer pour veiller sur elle quand lui se terrait derriere cette absurde lâcheté. Le reste plus encore, le reste qu’il ne peut la laisser affirmer, moins encore pour le protéger d’une colere qu’il a tout à fait mérité. « And please, squirrel.. stop. Don’t blame yarself for ma mistakes. I’m the only guilty party here. He’s right. ‘bout verything. He is. Ya can’t deny it. »

Non, rien qu’elle ne puisse nier. Rien qu’elle n’ait le droit d’occulter, d’oublier. Et la paume s’anime contre le dos où elle s’est posée, la paume pour un peu caresser, chercher à réconforter quand l’autre prend appuis contre le sol pour essayer de se redresser. « He’s right. I did broke ya. I asked his girlfriend to lie, and I asked ya to do the same. And.. I had no right to beg for an other chance but ya gave it to me anyway. » Pour elle. Pour qu’elle cesse de s’en blâmer. Pour donner raison à celui vers qui toute l’attention revient se porter. « And I know it won’t mean shit to ya but I’m sorry. Ya’re right, okay. ‘bout everything. And I know what I did. I know what she’s been through because of me. I know it too well. And yes.. against all odds she chose to try to forgive, yet I don’t want her to forget, nor want ya, both of ya, Hazel qu’il inclus, qu’il prend également à parti, to.. yeah I won’t ask ya to forgive me, just.. don’t blame her. Nor yar girl. That’s all. Ya were right, I made it, me, alone. And I’m sorry for what it’s worth. » Pathétiques excuses, pitoyable monologue pour mettre les choses au point à defaut de pouvoir les justifier. A quoi bon. Il n’a pas cette audace. « For yar girlfriend too. I never wanted to… nevermind, no matter what I say it won’t be enought, right ? So yeah, I’m a coward, I’m a liar, I’m an asshole, I’m… a worthless piece of shit even, for sure I am. Le ton plat, les traits fermés. Resigné, Clarence, sans trembler, sans sourciller. But I love her, believe me or not, it won’t change the fact that I do. So ya want to punch me again for what I did ? Go on, I won’t stop ya for I know what I did, I know what I deserved. Just... don't be mad at her for trying to stop ya 'cause we both know no one can change her mind once she's up on something. » Presque une invitation en vérité, une offre à venir le trouver plus tard pour passer ses nerfs si la colere ne lui a pas passée. Qu'importe tant qu'elle n'a pas à y assister, à devoir choisir encore entre ces amitié et ce qu'ils ont à rebâtir de cette relation qu'ils s'essayent à raviver.







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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
cicatrices : 220
crédits : vava : Tag / gifs : mine or unknow

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▬ Lun 21 Fév - 20:04 ▬

Owen & Clarence

&

Hazel & Leaf

But you came back
fin aout 2021



Les yeux rougis, les lèvres tremblantes, les poumons noyés de ces larmes qui se sont mises à couler. Il en suffoque, le crooner, il s’y étouffe, là dans le flot de bile qu’il déverse sans scrupule sur l’homme qu’il a acculé. L’instinct qu’il a laissé parler, l’être tout entier qui s’est laissé emporter par cet élan rageur. Hors de ses gongs, Owen, le calme ordinaire délaissé au profit de cette hargne qu’il persiste à déchainer. A tout mélanger, Owen, Leaf, amandine, les mensonges qui les ont tous impactés, sa peur de voir la fragile petite feuille s’y briser une fois de plus et la rancœur pour cet ange qui l’a abandonné.  A s’y abandonner, l’ancien pompier, à s’y perdre tout à fait dans cette fureur qu’il n’a pas contrôlée. A en sursauter au final, là comme cette main s’est posée sur la sienne. Hazel et son grand cœur, Hazel et cette espèce de sérénité contre laquelle il voudrait gueuler. Contre laquelle il s’apprête à hurler en vérité, la gueule déjà ouverte pour aboyer avant de realiser qu’il s’y force celui-là, qu’il feint probablement ce calme pour tenter de l’apaiser. Pour elle, qu‘il dit. Pour elle vers laquelle le regard dévie enfin. Pour elle qui s’est avancée, qui s’est précipitée pour s’interposer. Pour elle qu’il ne comprend pas, elle qui prend la défense du salaud colossal qui l’a pourtant mise plus bas que terre. Et il supplie, Hazel. Et elle implore, Leaf. Et lui, Ô lui, lui ne peut que reculer, suffoquer sous ce cocktail désastreux des émotions qui s’enchainent. Il n’y comprend plus rien, Owen, peine à analyser, ne parvient plus à suivre ce qui peut les pousser à l’interrompre. Les prunelles vont, viennent, passent d’une silhouette à la suivante sans jamais s’attarder. Il panique, souffle avec insistance, inspire avec difficulté. Il lutte, Owen, pour essayer d’articuler la question qui s’est égarée dans la gorge nouée. Pourquoi ?

Les sourcils froncés, les traits inquisiteurs qui persistent à se fermer, se renfrogner. Il a finit par le lâcher, par la force des choses, parce qu’elle la repoussé, parce que pris de court il n’a pu que la laisser faire. En arrière, Owen, à ramper sur le plancher pour reculer sans trouver la force de se relever. La trachée encore brulante du fiel qu’il avait encore à déverser mais qu’il n’a pas eu l’occasion de servir à l’enfoiré qu’ils sont deux à vouloir épargner. Pour elle. Et l’esprit s’y essaye pourtant, la raison cherche à s’animer, à tracer ces liens qu’elle aurait pu manquer. La conscience qui refuse d’accepter qu’il puisse etre en tort, que celui là ait de quoi se justifier, puisse mériter cette rédemption qu’ils sont si prompts à lui accorder. Pour elle. Elle qui s’accable, qui prend sur elle ces fautes qu’elle n’a pas à porter. Pour elle. Elle qu’il ne parvient plus à suivre, elle sur qui les yeux restent désormais rivés sans qu’il lui soit possible de comprendre ce qui a pu la guider. Pourquoi ?

Et ce connard qui en profite, qui l’enlace, qui ose s’exprimer quand il aurait mieux fait de la fermer. Ce connard qui n’aide pas les nerfs à s’apaiser. Loin du compte en effet, loin de tout ce qu’il aurait mérité de pire que ces maigres coups portés. Oh il pouffe, le crooner, ricanement étouffé, moqueur pour confirmer cette affirmation-là. Puis un suivant, plus osé, plus appuyé pour acquiescer. Au moins sont ils d’accord. Il n’est pas à pardonner, pas à excuser, égoïste fumier qu’ils devraient tous être à blâmer. Bien sûr qu’il a raison, bien sûr qu’il a tout détruit, tout brisé sur son passage et qu’il n’avait pas à prétendre au moindre pardon, à la moindre seconde chance.
« And I know it won’t mean shit to ya but I’m sorry… » « True ! It doesn’t mean shit ! » Non ses excuses n’ont pas la moindre importance. Il a gueulé une fois de plus, Owen, a cru le faire du moins, quelque part entre ces dernieres larmes reniflées et cette rage qui pousse encore la voix à trembler. Soufflé par le reste, estomaqué par l’aplomb avec lequel celui semble affirmer qu’ils pourraient en vouloir à qui que ce soit d’autre que lui. Et il fixe, Owen, Hazel puis Leaf tour à tour, surpris encore de leurs réactions, du manque d’animosité envers celui qu’ils devraient etre en train de fustiger. Et le voilà qui serre les poings, qui manque de s’ouvrir les paumes à force d’y enfoncer les ongles en l’entendant mentionner encore celle qui l’a quitté. Le voila qui bouillonne, qui s’anime à s’en relever, à oser ce pas en avant pour revenir brailler avant de s’arrêter. Parce que la demoiselle qu’il pensait en détresse y est encore agrippée, parce qu’il hésite, les paroles d’Hazel resonnant encore sans faire sens. Pour elle.  Pourquoi ?

« Don't try me. » Les mots qu’il parvient à siffler entre les mâchoires encore serrées. Parce qu’il veut comprendre, le crooner, parce que rien n’a plus le moindre sens. « Why are you all trying to protect him like that ? » Les deux autres qu’il hele, qu’il supplie enfin de lui apporter ces explications qui manquent à la raison pour raccrocher les wagons. « Why ? After what he… what was that ? hum ? And Hazel please.. it better be more than just your "every one deserve a second chance" shit. Because I was there ! I was there Haz ! You were there ! We were by her side when he wasn’t ! » Ils etaient là, à soutenir l’amie éplorée, à ramasser les morceaux d’un cœur en deuil que lui avait abandonné. Ils ont veillé, épaulé, observé impuissants la chute de celle qui réclame désormais qu’on épargne son bourreau. « And no one gave me some fucking second chance when ma girl left because of his lies. » Un murmure enfin, un souffle échappé avant d’à nouveau renifler, retenir ce sanglot qui submerge la rage pour finir. Epuisé, Owen, arasé par tout ce qui vient de s’enchainer et qu’il cherche encore à s’expliquer.





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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Mar 22 Fév - 13:46 ▬


✻✻✻
(( but you came back... ))
w/ ›› @Leaf Haynes @Clarence Duncan @Owen Burgges
Il est devenu fou Owen. A laissé parler son côté obscur de la force. Il a craqué, la rage trop dure à garder enfermée. Et putain tu le comprends tellement. Tu n'as fait que le pousser sans succès mais tu sais qu'il les aurait mérités ces inutiles coups que t'aurais eu à lui donner. Pour tout ceux qu'il a porté à Leaf. Mais t'as été assommé par la nouvelle. Et ensuite t'as bien trop eu besoin de comprendre la vérité pour te laisser aller à cette folie. Ta colère à toi est passée à travers tes mots. Mais ton trop grand cœur a eu besoin de comprendre. Besoin d'écouter cette justification. Tu ne devrais pas l'accepter. Il a été trop loin. Mais tu ne sais que trop bien à quel point ton papillon l'aime. Tu le connais très bien cet amour pour vivre le même. Et tu sais que le soulagement de le savoir en vie et de pouvoir l'avoir à nouveau auprès d'elle l'emportera sur la colère et les reproches. L'a même déjà emporté. Et à partir de la tu es impuissant. Parce que si tu ne l'acceptes pas alors c'est elle qui en souffrira. Par amour pour elle tu n'as pas le choix. Parce qu'elle n'abdiquera pas. Elle ne peut faire taire ce qui brûle son cœur. Tu le comprends si bien. Et tu sais qu'Owen connait ce sentiment aussi. C'est pour ça que t'essayes de le lui faire comprendre aussi. Non, tu ne pardonnes pas. Tu n'oublies pas non plus. Mais qu'il la regarde. Elle qui vient malgré tout enlacé celui qu'elle aime plus qu'elle même. Elle qui prendrait les coups à sa place si elle le pouvait. Parce qu'elle reçoit déjà chaque coup qui lui est porté. Voilà pourquoi tu ne le frappes pas. Parce qu'en plus de n'avoir aucun effet t'aurais l'impression de la frapper elle. Ricoché injuste et pourtant si réel. Culpabilité qu'elle prend à sa place, petit ange. Sa demande de silence n'est pourtant pas la seule chose reprochée. Son départ et la mise en scène de sa mort étant bien plus coupable par la peine que ça lui a apporté. Imposé. Et quand le géant se met à autant s'accabler tu n'arrives plus à lui en vouloir autant que tu le devrais. Cœur d'or qui ne peut ne prendre en compte ses aveux de culpabilité. Il assume tout, ne se défile pas et ne reporte la faute sur personne. Beaucoup l'auraient fait. Aucune justification et c'est ce qui te fait penser qu'il est honnête. T'as plus la force qu'Owen a encore. Celle de maintenir ta colère pour ce qu'il a fait subir à Leaf. Tu ne le blâmes pas, non absolument pas, parce que lui aussi tu le comprends. Et t'es fatigué. Fatigué de tous ces pleurs, de ses malheurs et cette colère qui n'en finissent pas et ça même quand tout est censé enfin s'arranger. T'as l'impression que c'est sans fin. Vidé. to.. yeah I won’t ask ya to forgive me, just.. don’t blame her. Nor yar girl. That’s all. Ya were right, I made it, me, alone. And I’m sorry for what it’s worth. cette fois tu réagis au quart de tour "Personne ne blâme Leaf" ne l'a-t-il pas compris encore ? Comment peut-il encore en douter pour avoir besoin de le rappeler ? Et Amandine a dû porter ce fardeau aussi. Ca t'était si loin de l'imaginer. Jamais t'aurais cru qu'ils puissent se connaître ces deux la. Conclusion qu'il pose le géant. Conclusion on ne peut plus réaliste. Mais a-t-il vraiment proposé ce qu'il a proposé ? Non. Non ils ne vont pas aller se battre dans le dos de Leaf. Ou plutôt Owen en va pas aller taper Ke..Clarence pendant qu'il se laisse faire dans le dos de Leaf. « Why ? After what he… what was that ? hum ? And Hazel please.. it better be more than just your "every one deserve a second chance" shit. Because I was there ! I was there Haz ! You were there ! We were by her side when he wasn’t ! » Non.. Non c'est pas ça. Il l'a déjà usé sa deuxième chance. Malheureusement c'est la décision de Leaf de lui en laisser une de plus ou non, vous ne pouvez pas choisir à sa place et lui imposer à nouveau un départ de l'homme qu'elle aime. « And no one gave me some fucking second chance when ma girl left because of his lies. » tu crois l'entendre se briser ton cœur alors que tes yeux se mettent à briller. Parce que ça fait trop, trop pour que tu puisses tout garder à l'intérieur. Coupable de ne pas avoir été suffisamment présent pour ton ami qui souffre. Humain gardien qui avait besoin lui même d'être soutenu. Tu n'en as pas assez fait pour lui. Sourcils creusés par le coup porté. T'as l'impression qu'il va s'effondrer. "Owen.." tu viens à lui, l'enlace sans lui laisser le choix. Tu le serres contre toi, soutient que tu tiens à appuyer "T'accorder une deuxième chance voudrait dire que tu as fait quelque chose de mal, que tu dois te faire pardonner, t'as rien fait d'mal Owi.. t'as juste subis.. c'est pas ta faute tout ça" joue contre sa tête et main dans ses cheveux "C'est pas ta faute" que tu tiens à répéter. Rien n'est perdu avec Amandine, t'as l'espoir tenace. T'as été témoin de leur amour alors t'y crois encore. Après tout, vous avez la preuve sous les yeux que même quand tout semble définitivement perdu ça n'est parfois pas le cas. Tu te décolles de lui et prend son visage entre tes mains. Tu tiens à ce qu'il comprenne que tu le comprends, que t'es d'accord avec lui, que ça n'est pas ça le problème "J'lui accorde pas de nouvelle chance. Ca n'a rien à voir avec lui. Oui, j'étais la. J'étais la comme toi et j'ai vu dans quel état où elle est, c'est pour ça que j'ai pas envie qu'elle revive ça. Je sais pas s'il lui fera encore du mal plus tard, peut-être que oui, peut-être que non et j'ose espérer que ça ne sera pas le cas" regard que tu tournes sur le policier histoire qu'il comprenne que c'est sa seule mission. Il ne peut pas défaillir encore à cette tâche qu'il a choisis de reprendre. Attention bien vite réaccordé à ton ami "Mais ce que je sais aussi c'est que si on lui demande de repartir maintenant alors on sera responsable de l'état dans lequel son départ la mettra. Tu l'as vu Owen, t'as vu comment sans lui elle est éteinte" avez vous vraiment le choix ? S'il part t'as peur qu'elle avance au bord de la falaise. Qu'elle ne saute pas mais qu'elle laisse le choix au vent de la faire basculer. Oui, c'est bel et bien une question de vie ou de mort pour toi. T'espère qu'il le voit dans tes yeux. "Tu sais qu'au final ça passe avant tout" avant la rancune et la haine que vous pouvez avoir pour lui. Il est le seul à réussir à la rallumer, à l'empêcher de dépérir et rien que pour ça vous n'avez pas le choix. Pas d'autres choix que de mettre le reste de côté. Pour elle. Parce que dans cette histoire la c'est elle qui compte et c'est probablement la seule chose sur laquelle vous êtes tout les trois d'accord. Ta voix est calme. Et tu n'oublies pas que lui aussi souffre de la perte d'Amandine mais tu te dois de séparer ces deux histoires "Et puis, si Amandine s'est éloignée à cause de ces mensonges, maintenant qu’il n’existe plus ça ne peut qu'aller mieux pour vous non ?" oui tu y crois. Ca ne peut qu'aller mieux pour tout le monde à partir de maintenant.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 24 Fév - 17:40 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Les ténèbres sont épaisses, menaçantes. Il y a ces rafales glaciales, oppressantes. Petite feuille s'accroche, tente de tenir la tempête qui s'est levée. Les fibres qui essaient de s'enlacer à cet unique repère qui n'a finalement que trop manquer. Elle lutte contre le courant, elle chercher cet espoir qui se serait étiolé. Elle veut pouvoir encore s'y agripper, elle veut pouvoir y rester. Il y a là cette chaleur devenue nécessité, ce besoin viscéral pour l'être qui manque encore de se briser. Tremblante, la demoiselle. À supplier sous les sanglots qui se sont relevés. Parce qu'elle est exténuée, la petite feuille. Elle est si fatiguée, éreintée par les craintes et ces frayeurs qui hantent ces quelques sommeils qui parviennent à l'entraîner. Petite chose qui délaisse ses dernières forces pour enserrer cette entité qu'elle se doit de préserver – ce devoir immatériel qu'elle a retrouvé dès lors qu'il s'était révélé. Là, la raison de cette folie qui s'est manifestée. Là, l'instinct qui réclame de prendre les coups à la place de celui qu'on a acculé. Qu'importe les fautes, qu'importe les erreurs. Qu'importe les maux qui se sont implantés puisque cette lumière s'est levée qu'elle ne peut ignorer. Elle revient perler sur la peau blafarde et anémiée. Elle revient déposer cette chaleur salvatrice sur le pauvre muscle qui s'était brisé. À trop s'y accrocher, peut-être ; à tout ignorer, jusqu'aux douleurs qui auraient à lui être concédées. Qu'importe, puisqu'elle ne peut s'en détourner. Il est ce tout qui lui avait été arraché. Il est cette présence qui manquait à la carcasse pour pleinement l'unifier. Et les paroles font mal que celles qui viennent résonner. Ces questions posées dans l'espoir de quelques justifications qu'elle ne parviendrait même pas à nommer. Tout n'est que besoin, tout n'est qu'instinct – tout n'est que réflexe pour préserver ce joyau qu'elle enserre encore entre ses mains. Fissurée, brisée. Esquintée, la demoiselle qui peine à lever les mots qu'elle aurait à faire valoir pour essayer de tout endiguer. En vain, même pas au mieux. En vain parce qu'elle ne sait plus quoi faire, parce qu'elle est perdue, égarée en des eaux tumultueux qui n'aspirent pourtant qu'à s'apaiser. Un soupçon de sérénité, rien qu'une éclaircie – petite chose qui voudrait être en mesure de prier. Que cessent les tourments, que cessent cette fureur qui tente encore son échappatoire entre les lèvres de cet ami qu'elle n'ose plus confronter. Tout, tout se brise et elle ne peut qu'y assister. Tout, tout s'étiole et elle sait qu'elle ne parviendra pas à apaiser ces colères qui ont à exploser. Celles qui resteront, qui tiendront les âmes en cette alerte trop bien installées, toutes griffes dehors et acérées. Impardonnable qu'ils le disent ; et elle le sait au fond d'elle en vérité. Oh, elle le sait, Leaf, elle aurait dû s'en défaire mais les battements sont lourds, violents, asphyxiants quand l'idée vient qu'elle ne peut accepter. Elle est conne, la petite feuille, à s'être persuadée ne dépendre que de cette existence-ci pour subsister.

Tout.
Il est ce tout.
Ce tout sans lequel elle ne pourra exister.

Et les traits se sont baissés, dissimulés pour parer à cette rage qu'elle est sûre de pouvoir y contempler. Il n'est que passion meurtrière derrière les larmes qu'elle sait pouvoir supposer. Le glas s'est abattu sur la finalité des reproches dictés. L'ange s'est éloigné, envolé sous le poids des mensonges qui lui ont été donnés. Elle s'est retranchée dans sa clarté, loin des maux qu'elle se devait de porter – parce qu'elle savait la vérité. Et quand l'occasion de renaître lui est donnée, c'est cet ami-là qu'on accule sous la perfidie d'une ombre mal anticipée. La culpabilité porte ce nouveau sac sur ses épaules – petit bout de femme à peine retapé qui s'accable puisqu'elle est en partie la raison de tout ce qui a pu se fracasser. Elle qui s'étiolait, elle qui laissait la pourriture infâme de cette absence la ronger. Elle s'est enfoncée dans des profondeurs puisque toute clarté lui semblait perdue sans l'or de ses prunelles ; et elle n'a fait que renforcer le poids des mots que cette autre ne pouvait divulguer. « I'm so sorry, Owen... » C'est tout ce qu'elle parvient à murmurer, c'est tout ce qu'elle parvient à lever – là, encore à genoux, encore enfouie dans l'étreinte qui lui a été donnée. Il y a tout un monde en équilibre sur les épaules frêles qui menacent de craquer. « Without me, she wouldn't have left. » Parce qu'elle n'aurait pas eu à contempler la déchéance, les affres que ce deuil avait à lui offrir – présent qu'elle a laissé l'emporter jusqu'à presque s'y laisser étouffer. Parce qu'elle n'aurait pas eu à y trouver une quelconque responsabilité, Amandine, dans cette détresse qui ne faisait que la consumer. Solitude violente qui s'était emparée des trésors de l'âme noircie et abattue par les pluies salées. L'idée est là qu'elle ne parviendra pas à effacer – et qu'importe le peu de force qu'elle semble avoir pu récupérer, elle la dépensera dans cette pénitence qu'elle se doit désormais de braver. Le souffle est encore maigre, les mains tremblantes qui enserrent les traits qu'elle craint parfois de voir s'étioler. Rêve et cauchemar emmêlés, les nausées qui apposent leurs sueurs froides et cette instabilité sur la conscience qui, malheureuse, persiste à batailler. Courageuse, en un sens, quand elle croit comprendre que tous ses efforts ne sont finalement que vanité. « But I swear... I swear I'll try anything to make things right... » Une promesse, de maigres syllabes qu'elle appose sur cet instant improbable, volé à une étrange éternité. Elle qui ne mesure pas encore l'intensité de ce qui fut confié, elle qui n'a pas encore compris l'implication de la blonde dans cette histoire qu'elle a subit de plein fouet. Elle, elle qui croit pouvoir tout arranger – qui voudrait pouvoir y croire pour que cesse cet enchaînement de douleur partagée. Parce qu'elle est ailleurs, à la frontière de deux univers bien distincts. Ailleurs, Leaf, enfoncée dans une espèce de léthargie brutale que même sa conscience n'est pas à même de faire reculer. Ailleurs et nulle part, perdue puis retrouvée – à aller et venir entre lucidité et irréalité. Entre doutes et certitudes entrelacées. Et parce qu'elle est idiote, trop envoûtée ; damnée à cette existence qu'elle retient encore contre ses os trop dévoilés. « I swear... I'm sorry, I should have spare you both all of that. Because you were here for me. You've tried all you can to make me believe I could live despite what happened and... I didn't say anything. I didn't think about the consequences, about that pain I gave you during all these months. I shoud have... I should have freed you from all that, I shouldn't even have burdened you. I shouldn't have stayed and this wouldn't have happened. Hazel wouldn't have had to worry, you wouldn't have had to lose Amandine. Et elle s'est à peine redressée, Leaf. Elle s'est à peine écartée, tremblante, essayant de taire les sanglots, de retenir les larmes brûlantes qui menacent de déchirer les joues trop blanches et creusées. And you... you would be free to get back to your life without thinking about what we had. All of that, here, right now, wouldn't have happened. » Ainsi le constat est fait, le sourire est triste qu'elle essaie pourtant de concéder. Parce qu'elle accepte, Leaf. Elle accepte enfin la malédiction qu'elle peut représenter, elle qui pensait pouvoir devenir soleil pour ceux qu'elle avait juré de protéger. Rien que ces trois-là, ceux qui succombent encore à ces maux qui ont à s'étioler. « I'll go talk to Amandine. You don't have to pay for all that bullshit. » À l'attention de celui qui subit plus qu'elle ne l'aurait imaginé ; déterminée à honorer ce qu'elle vient d'énoncer. Séchées sont les larmes, effacées aussitôt pour essayer de retrouver ce semblant de prestance qui lui manquait. Oh, elle ment, Leaf. Elle croit sentir son palpitant se déchirer sous ce qu'elle vient pleinement de comprendre mais le silence, ce rictus qu'elle fait valoir pour tout masquer. « Here... I... I'll make sure that everything's gonna be fine. » Un souffle, un filet d'air. « And for what it worth, I slapped him already. »      









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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