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 but you came back... | hazel&clarence&owen

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Lun 27 Sep - 2:33 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Elles sont encore fébriles, les lueurs de ce nouveau jour. Elles caressent à peine la peau qu'elle s'est mise à contempler, celle que la pulpe des doigts n'a cessé de caresser pour parer à la folie qui s'était mise à douter. Réalité bancale qu'elle n'est plus sûre de pouvoir écouter, l'endocarde qui peine encore à se faire à cette simple idée que tout, tout ce qu'elle avait pu imaginer, se tient encore à portée. Pas un sourire, pas un rictus sur les traits exténués. Non, le sommeil ne s'est pas encore imposé. Elle a passé sa nuit à veiller cette silhouette, à s'assurer qu'elle ne disparaîtra pas – qu'elle ne s'envolera pas une nouvelle fois. Elle n'a fait que caresser, que s'abreuver à la chaleur de celui qui s'est endormi quand elle, de son mieux, essayait de ne pas paniquer. Détresse qui demeure, encore trop bien ancrée contre la carcasse qui n'a pas péri, qui semble à même de lutter. C'est l'instinct qui l'y force, cette volonté réveillée qui force le cœur à accepter cette nouvelle chance donnée. Mais tremblant, encore. Si tremblant ce dernier, la malédiction sur son âme qu'elle n'a pas oublié. Et si, finalement, elle venait à véritablement le condamner ? Pincé, le cœur. Retourné, apposant ses nausées quand cette petite hypothèse est récitée. Keith. Clarence. Qu'importe, qu'importe puisque c'est l'homme qu'il est qu'elle s'était mise à aimer. Non pas ce masque qu'il tenait devant les énergumènes qu'elle persiste encore à mépriser. Non pas ce jeu qu'il essayait de faire valoir quand, finalement, il n'était que lui quand ils erraient en leur toute relative sécurité. Persuadée, Leaf. Persuadée de ce qu'elle s'est fait comme constat vis à vis de tout ce qui fut raconté. Persuadée, à n'en plus douter, mais toujours aussi fragilisée. Et elle persiste, alors, ces attentions jusqu'aux traits qui lui semblent presque apaisés. Elle offre à la mémoire la possibilité de raviver tout ce qu'elle s'était presque tuée à faire vivre, à faire prospérer. Le sommeil, celui qui manque et qui manque, qu'elle avait tant chassé pour ne rien oublier. Et passent les heures, passent ces semblants d'éternité jusqu'à ce qu'il ne termine par s'animer. Et elle, elle s'est enfoncée dans un torrent de questions insensées. Comment pourrait-elle porter ce secret en sachant que les craintes gouvernent encore l'essence même de ce qu'elle a été, de ce qu'elle pourrait être maintenant que vérité s'est apposée. Assise en tailleur, baignée d'une lumière qui peine à la raviver. Elle le laisse s'étendre, elle le laisse s'éveiller jusqu'à percevoir ces prunelles tant priées, tant pleurées. L'or qui corrompt, qui revient tout accentuer, l'enchantement passé qui ne s'est jamais réellement dissipé. Oh, elle aurait pu en sourire, Leaf – mais les questions sont encore trop lourdes, les doutes si tortionnaires. Elle ne sait pas, ne sait plus comment tenir cet équilibre si précaire. « You were smiling, two hours ago. » Parce qu'elle n'a que ça à faire entendre, que ça qui lui vient en tête maintenant que son regard persiste à la contempler. Quoi qu'elle puisse en dire, l'air est moins lourd ; plus agréable. L'horizon moins trouble, plus lumineux qu'il ne l'avait été. Elle semble s'être rappelée, cette vitalité, contre les artères qui s'étaient presque pleinement asséchées. Parce qu'elle n'a pas de mal à s'animer, parce qu'elle persiste à apposer ces quelques caresses contre la joue qui s'était quelque-peu redressée. Et non, elle ne peut pas vraiment y parer. Il s'immisce, ce mince sourire. Il brave l'immuabilité des courbes pour mieux s'y ancrer. L'endocarde qui manque de s'emballer, qui le fait, qui frappe avec violence contre la cage thoracique exténuée. « I know what you said... But I need to talk about all of that to someone. I... I need it. » Un haussement d'épaules, un bref mouvement de ces dernières pour essayer de contenir tout ce qui s'accumule au fin fond de l'encéphale à peine relevé.

Moins ternes, néanmoins, les traits qu'elle se risque à lui exposer. Elle semble se relever, s'est laissée prendre aux charmes de ce spectre relevé. Elle s'y noie, s'y berce, s'y corrompt par nécessité – parce qu'il est ce tout qui a déjà trop manqué. Lui qu'elle toise, qu'elle persiste à admirer. Lui qu'elle craint de voir s'agacer, paniquer. Ces soupirs qu'elle ne souhaite pas entendre, les devants qu'elle réclame pour y parer. La voix, faiblarde, à peine prononcée qui revient aussitôt apposer ses tristes notes à peine recolorées. « Just Hazel... Please... » Suppliante quand elle ne souhaitait pas forcément l'être. Non, elle ne tient pas à imposer ses sentiments, seulement à faire entendre cette raison qui s'est mise à murmurer en elle quand la nuit s'était permise de tomber. Terrifiée, la petite feuille, à l'égard des jours qui ont à venir, cette solitude qu'elle se devra de retrouver. Terrifiée, c'est un fait, par tout ce que les songes seront à même de conter. La paranoïa, la détresse que le cœur viendra scander. Elle n'y parviendra pas, la demoiselle, à faire face aux ombres qui la guette encore là-bas. Pas en sachant qu'il n'y sera pas. Et, finalement, elle n'y tient pas. Les phalanges y viennent précipitamment, rattrape cette main qu'elle ne veut pas voir s'éloigner. Elle s'y lie, s'y agrippe comme dans l'espoir que ce potentiel mirage n'est pas à s'étioler. « I can't be there alone anymore. I just can't... I... I can't help myself to think you'll never come back. » Le timbre qui trésaille sous cette vérité, sous ce qu'elle se décide à confier. Une fois de plus, éternelle rengaine qui ne pourra pas si aisément s'atténuer. Trop lourdes à porter, ces craintes qu'elle n'est pas en mesure de braver. Trop épuisante, cette bataille contre l'encéphale encore fissuré qui essaie de se reconstruire puisque la source de son monde s'est rappelée à sa carcasse émaciée. « I trust him, so you can it too. He... He will understand. » Elle insiste, par nécessité, pour pouvoir faire face à tout ce qui l'attend quand leurs pas auront encore à se séparer. Elle insiste, la petite feuille, pour ne plus avoir à se décharner, pour essayer d'endiguer cette folie qui n'en finit plus de s’accroître quand il se doit de momentanément l'abandonner.









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Lun 27 Sep - 17:37 ▬

Leaf

&

Hazel

But you came back
fin aout 2021


Un mois. Un mois déjà. Un mois et pourtant encore les paupières insistent comme pour s’assurer qu’il est bien éveillé. Un mois qu’il a osé, qu’il a fait ce pas pour la rattraper. Un mois qu’elle a accepté son retour, qu’elle a daigné lui accorder cette chance qu’il n’avait pas mérité. Un mois qu’il va qu’il vient, qu’ils fuient, se terrent pour se permettre de ne plus s’éloigner. Un mois qu’il l’observe lentement se relever, se remettre à briller. Fébrilement encore, flamme vacillante qu’il s’efforce de raviver. Les traits encore trop pales, trop émaciés, marqués par ce deuil qu’elle n’avait pas à porter. Rappel constant de ces peines qu’il l’a laissée endurer, comme autant de raison d’un peu plus se maudire, lui, pour cette pathétique lâcheté qui a tout retardé, qui aurait pu engendrer pire, qui n’a fait qu’abimer ce qu’il voulait préserver. Un mois et comme à chaque fois lui encore ensuqué, elle trop éveillée. Elle qui a veillé. *Did ya ever sleep at all, squirrel…* La question qui brule les lèvres mais qu’il ne formule pas. Il le sait déjà, a renoncé à lui faire entendre raison. Un mois, un mois seulement. Un mois qui ne suffit pas à faire taire ces frayeurs qui la nargueront encore quelques temps, si elle tient jusque-là. Parce qu’il le craint, Clarence, redoute cette lassitude qui pourrait la gagner, cette fuite qui viendrait, qui sait, si elle réalisait une fois les plaies pansées qu’elle s’est trompée, qu’il n’a plus rien à lui apporter. Et il observe, et il guette, silence réservé dans ces instants si précieux où ils ne font que se toiser, où il la laisse se rassurer. Quelques caresses qu’il savoure, là des phalanges sur ses traits, qu’il ancre en sa mémoire pour le cas où elles devraient etre les dernieres, pour le cas où elle lui annoncerait avoir enfin ouvert les yeux, avoir à lui échapper. Instinctif, le sourire qui par mimétisme vient répondre au sien. Instinctif puisqu’elle parvient à dicter sans meme avoir à parler.

L’instinct encore, un qu’il aurait voulu refreiner celui là, le reflexe qui force les paupières à s’abaisser, qui gonfle déjà les poumons, qui les tient prêts à soupirer. Ces quelques mots qu’elle fait entendre, ce sujet que naïvement, il croyait déjà enterré. Il aurait dû savoir pourtant, il aurait dû anticiper. Il aurait dû comprendre qu’elle ne pourrait pas seule assumer ce fardeau qu’en plus des autres il lui réclame de porter.
*Of course ya need someone to talk ‘bout me…* Elle le doit, il le faut, silence qu’il ne peut l’obliger à entretenir plus longtemps sans risquer de la voir se faner quand enfin elle commençait à briller de nouveau. Et si jusqu’ici il s’est efforcé de ne pas laisser à trop de solitude pour qu’elle n’ai pas à y songer, pas à ruminer ce secret qu’il la force à garder, il regrette déjà de ne pas avoir su prevoir cet instant redouté. Et il vient, ce soupire retenu, il vient quand le nom est confié, quand elle poursuit sur sa lancée. Hazel. Qui d’autre. *He’s something to ya hum ? More a brother than a best friend… yeah.. Hazel it is. Hazel it should be… ya can’t lie to him anyway, can ya ?* Il a ruminé, Clarence, la tete encore lourde sur l’oreiller où il s’est laissé retomber. Il a laissé ses pensées défiler pour mieux s’y resigner jusqu’à ces autres syllabes qu’elle vient oser. « I can't help myself to think you'll never come back. » « Hey ! » Il s’est redressé cette fois, gestes qu’il ose comme elle poursuit, comme elle croit avoir à se justifier plus qu’elle ne l’a déjà fait. « Hey… Etreinte qu’il impose malgré cette réserve qu’il s’efforce de garder depuis qu’il est revenu s’immiscer dans sa vie. Indispensable, il le croit, en cet instant où elle réclame cette sécurité qu’il n’est pas à même de pleinement lui apporter. Hey…. Ain’t going nowhere… fuck, babe.. I know I told ya these words before and.. and I left ya anyway.. but I’m here now.. me, me Clarence.. I’m here.. ain’t going nowhere until ya get bored of me and push me out of yar life yarself. Do ya hear me ?  Hush girl…. I’m here…. I… » Et il enlace et il berce, le colosse, alcôve qu’il lui offre entre ses bras pour un peu s’apaiser, pour taire cette frayeur qu’il n’a que trop engendrée. *I know ya’re still scared of that… I know ya need time to heal… I’m sorry.. I’m so sorry…* Dieu qu’elle brule encore, cette douleur lourde qui sous les cotes accable le muscle éreinté. Dieu qu’il peine à l’oublier même en ces quelques baisers que contre les mèches défaites il s’autorise à poser. « I know ya trust him… he’s a good one…. He’ll try to understand for sure… I… I’m sorry babe…. I’m sorry I had ya keep that secret for so long okay ? » Resigné, Clarence, à enfin lui accorder ce passe-droit, cette seule âme à laquelle elle pourrait se confier pour ne pas sombrer dans une folie dont il ne pourrait la sauver.

Résigné. Au point d’avoir accepté de trainer en ces rues qu’il évite d’ordinaire à fouler. Au point de s’être risqué avec elle jusqu’à cette baraque devant laquelle il s’est garé. Confident qu’elle est venue chercher, Leaf, inéluctable concession qu’il se devait de lui accorder. Un regard, un dernier avant qu’ils n’aient à quitté l’habitacle où il traine encore, où il persiste à s’attarder.
« I…. » Resigné, Clarence, la raison qui s’est faite à cette idée, la conscience qui elle a pourtant encore à dire avant qu’ils n’aillent s’annoncer à celui qui n’est sans doute pas prêt. « I’ll go first. » Et comme elle au matin, comme elle il est venu anticiper les protestations. Saisir cette main pour devancer ce qu’elle pourrait avoir à clamer. « Ya lied to him because of me, Leaf. Me. Ma mistaskes, ma secrets… I don’t want him to blame ya for that. Il n’en démordra pas, seule condition qu’il impose à ces confidences qu’il la laisse apporter à l’ami qui vit là. Un baiser, une tendresse laissée contre la tempe pour tout ponctuer. Un baiser avant d’ouvrir la portière et de se raviser. Hey… Il lui revient, serre un peu plus ces phalanges frêles entre ses doigts usées. I’ll be right here. In yar friend house. And.. here.. ya keep the car’s key… and ya can join us in what .. ten… fifty minutes ? Ya gonna be okay…. Are we good squirrel ? » Ces mots là, ceux qu’il lui a si souvent donné, ceux sur lesquels il compte désormais pour restaurer ce peu de sérénité. Les derniers qu’il lui adresse avant d’enfin la laisser. Elle ira bien. Il n’est pas loin. Elle le rejoindra vite. Maigre réconfort qu’il espère suffisant pour ce temps qu’il use pour la devancer. Et la porte contre laquelle il frappe, Clarence, le geste nerveux, les pieds qui s’agitent déjà à faire les cent pas sur le palier, la main qui vient gratter à la base de la nuque comme pour chasser cette panique qui lentement fait son entrée. Jusqu’à sursauter, le colosse, jusqu’à serrer les dents dans une moue inquiète, prêt à reculer, à fuir le premier coup qui lui sera porté quoi que mérité. « Hi skirt boy ! Remember me ? Can I talk to ya ‘bout.. just ya know.. Leaf and me… well.. not me me really… it’s.. can I come in ? »





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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Mar 28 Sep - 22:02 ▬


✻✻✻
(( but you came back... ))
w/ ›› @Leaf Haynes @Clarence Duncan @Owen Burgges
Ses yeux dévient sur l'écran de son portable qui s'allume. Une photo, un nom, celui de l'agence. Il fixe l'écran, ne fait plus aucun bruit jusqu'à ce que l'appel soit passé. Comme s'il pouvait l'entendre quand même, sans avoir décroché. Trois fois qu'il appelle aujourd'hui. Il ne donne plus trop de nouvelles en ce moment. Il ne serait pas surpris de le voir frapper à sa porte quand il en aura trop marre de se prendre des vents. Il soupire et bascule sur le dos, bras écartés. Il n'a pas vraiment envie de faire de la musique en ce moment. Enfin, il aime toujours ça mais son inspiration n'est pas vraiment la même dernièrement, pas dans ce qu'il a l'habitude de créer. Bien qu'il soit heureux dans sa vie avec Liv malgré les quelques petites déceptions de temps à autre, ses amis ne sont pas au meilleur de leur forme et c'est ce qui l'empêche de l'être lui aussi. Trop sensible à tout ça. Ça le touche. Il a l'impression de ne pas faire assez. L'impression qu'il devrait les aider plus au lieu de jouer les stars. Il n'est pas une star. Ça fait même plusieurs mois qu'il envisage de tout lâcher. Ce monde c'est pas le sien. Oui il aime les paillettes, oui il aime faire le show, mais la célébrité il n'a jamais réussi à apprécier. Même son argent il n'arrive pas à le dépenser pour lui. La preuve il n'a toujours pas changé d'appart. Mais à quel moment est-ce qu'il a fait quoi que ce soit pour mériter tout ça ? Il n'a rien fait de plus qu'un autre. Autant laisser sa place à quelqu'un de plus talentueux qui a ce rêve qu'il n'a jamais eu et qui saura tracer son chemin jusqu'au sommet de la montagne. Peut-être qu'il ne gère pas cette pression professionnelle en fin de compte. Ce qu'on peut attendre de lui. Les personnes qu'il ne doit pas décevoir. Pas seulement les personnes avec qui il travaille mais aussi les.. fan ? Il préfère choisir les personnes qu'il ne veut pas décevoir, les personnes pour qui il lui semble important de dépenser du temps et de l'énergie. Les seules personnes avec qui il se plait réellement à faire la star. Parce que c'est pour de faux. Il faut qu'il arrête tout ça. C'est pas lui et s'il continue et que ça continue à fonctionner il l'impression qu'il va être bloqué dedans. Or il a toujours sauté de job en job jusqu'à maintenant. Il est peut-être temps de sauter à nouveau. Bien trop instable pour ne plus chercher la nouveauté. Le cœur sédentaire mais l'esprit nomade. C'est dans cette configuration qu'il vit le mieux. Il sursaute en entendant frapper à sa porte et se redresse. What the fuck il est réellement venu jusqu'à chez lui ?? "J'suis pas làà !" un nouveau soupire franchissant ses narines il se lève sans grand élan et se dirige vers la porte. Un simple peignoir fin sur les épaules et un boxer sur le cul. Boaf, qui est ce que ça surprendra ? Flemme de s'habiller. Il ouvre la porte et se retrouve face à un cou. Il relève donc la tête pour regarder le visage de son interlocuteur qui, de toute évidence vu sa taille, n'est pas la personne qu'il pensait. Le semblant de sourire sur son visage s'efface et ses yeux s'agrandissent. Bug. WT..F.. Attend.. Att ? Il secoue la tête en fronçant des sourcils. C'est bizarre il ressemble trait pour trait à un mort ! « Hi skirt boy ! Remember me ? Can I talk to ya ‘bout.. just ya know.. Leaf and me… well.. not me me really… it’s.. can I come in ? » il lui faut encore quelques secondes. Quelques secondes pour réaliser ce qui est en train de se passer. Il essaye même de se pincer tellement ça lui paraît improbable. Remember me ? Il se fout de sa gueule la ? Et Leaf, Leaf qui le croit mort depuis tout ce temps putain. Mais c'est lui, c'est vraiment lui ça ne fait aucun doute ! Et putain il ne saurait décrire ce qu'il ressent au fond de lui. Tout se mélange. Le soulagement, inévitable, de le savoir encore en vie et de se dire que Leaf n'aura plus à être aussi effondré, même s'il ne revient pas avec elle. Et la colère aussi. Parce qu'il ne comprend pas mais surtout pour ce qu'il a osé faire endurer à son papillon. Parce qu'elle ne l'a pas feint sa peine elle. Et il n'y comprend rien à ses "pas moi moi", à vrai dire il n'y prête pas vraiment attention. Pourquoi est-il la d'ailleurs ? Pourquoi veut-il rentrer ? Croit-il vraiment qu'il ne va pas prévenir Leaf ? "Comment ??" il secoue la tête et le tape du plat de la main contre le torse bien qu'il n'ai aucunement la force de faire bouger le colosse "Comment t'as pu oser lui faire ça ?!" il est rare qu'il s'énerve vraiment. Même quand on s'en prend à lui. Mais la il a été trop loin. Et même s'il ne pige toujours pas ce qu'il s'est passé il n'avait aucun droit de faire subir ça à ce petit bout de chou merveilleux et innocent qu'est la blondinette. "Et.. et comment t'es en vie d'ailleurs ? Enfin non c'est pas à moi qu'tu dois dire ça, on va la voir, je la laisserai pas te pleurer une seconde de plus espèce de gros menteur ! Nan mais t'as pas honte ? Pourquoi t'as fait ça sans déconner ?! Elle t'aimait ! Elle t'aime toujours d'ailleurs ! Fallait pas la reconquérir si c'était pour faire ça !" oui le bordel dans sa tête ne sort pas forcément plus rangé de sa bouche. Trop de questions. Il se passe les mains sur le visage. Toujours pas sûr de réaliser ce qu'il se passe "Mais quel con" ça sort tout seul oui, tout sort tout seul la. Il lui en veut. Vraiment. Il resserre les pans de son peignoir, noue sa ceinture et s'avance "Pousse toi, on y va" oui, pieds nus et sans clés de bagnole, mais son cerveau a sauté la de toute façon.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Mer 29 Sep - 13:05 ▬

Leaf

&

Hazel

But you came back
fin aout 2021


Bien plus compliqué, en vérité, bien plus difficile à expliquer que cette pathétique introduction. Ce surnom ridicule qu’il avait placé dans le vocabulaire de Keith, cette espèce de bafouillement désorganisé. Non, il en faudra bien plus pour lui faire comprendre, meme de moitié. Et il s’en veut déjà, Clarence, il regrette ce fardeau qu’il est sur le point de lui imposer. Il le faut pourtant, elle a raison, elle l’écureuil encore endeuillée. Elle a raison, il le voit, chaque jour, elle s’épuise à mentir, à subir cette absence qu’il est contraint d’encore lui imposer malgré ces retrouvailles pitoyables. Detroit, Cleveland, Cleveland, Detroit. Autant d’aller-retours, distance qu’il leur faut tolérer, l’un comme l’autre, puisque le choix ne leur est pas encore donné. Il ne lui imposera pas la fuite, ne l’a meme pas proposée, et lui, lui ne peut revenir s’installer en ces rues où trop de paires d’yeux sauraient faire le lien. Pas sans précautions. Non, il ne peut la forcer à rester seule, pas après ce qu’elle a déjà enduré. Et Hazel, Hazel reste cette épaule attentive sur laquelle elle dit avoir toujours pu compter. Hazel, qu’à elle il ne peut plus refuser. Hazel surpris, Hazel interloqué de trouver ce fantôme à sa porte. Hazel qui s’emporte, Hazel qui laisse cette colere éclater à sa façon. Il ne blâme pas, Clarence, pas meme quand la main vient frapper contre son torse. Il ne blâme pas puisqu’il mérite pis encore, puisqu’il s’attendait à plus d’effervescence, plus de furie. Il a osé, oui, il l’a laissée pleurer, l’a laissée désespérer. Naïf cretin qui pensait, qui croyait, réellement qu’elle pourrait oublier. Et la honte, Ô la honte, elle le suit depuis plus longtemps que celui là ne saurait imaginer. «Elle t'aimait ! Elle t'aime toujours d'ailleurs ! » Il ne peut réprimer ce triste sourire, grand escogriffe aux allures d’ours mal léchés. *Don’t be so sure ‘bout that, Hazel… she thinks she still loves me.. doesn’t mean she does… doesn’t mean she will.* Resigné, le cœur qui dans sa cage ne parvient plus à s’en persuader, se contente de savourer chaque instant qu’elle daigne passer encore à ses coté comme s’il devait etre le dernier. Et celui là qui s’agite, celui là qui dans sa détermination à bien faire est déjà sur le point d’aller la chercher, d’aller tout lui dévoiler. * Yeah… ya’re a good guy… and a good friend… glad she has ya by her side…*

« Hazel ? » La voix plus posée et plus ferme à la fois, sans animosité aucune pas plus que dans le geste avec lequel il est venu agripper son bras. Ce prénom prononcé pour la premiere fois, il espère, Clarence, il espère qu’il suffira à le faire suffisamment hésiter pour avoir l’opportunité de tout lui expliquer. « Please. » Il réclame, quémande, comme pour obtenir ce droit qu’il s’octroie pourtant sans en attendre l’autorisation. Il n’a pas le choix, un esclandre au milieu du couloir ne ferait qu’attirer l’attention, braquer sur eux ces quelques projecteurs qu’il s’efforce d’éviter depuis qu’il est revenu. Il n’a pas le choix, ne le lui laisse pas vraiment non plus. Il ose, le colosse, il ose franchir cette porte en l’entrainant avec lui, s’immiscer dans cet appartement qu’il referme rapidement. « Please. Take a sit. We don’t have much time and we REALLY need to talk. And… man, ya can’t wander in the streets dressed like that… told ya before, in a wrong way, yet this time, please, trust me, this is for yar own sake.» La porte, il s’y adosse, comme pour lui faire comprendre qu’il ne cèdera pas. Il s’écartera pourtant, s’il le faut, s’il le faut vraiment, mais pour l’heure il joue sur cette incompréhension qui lui fait gagner cet espèce d’ascendant sur celui à qui il a beaucoup trop à dire. Une inspiration, longue et profonde, vaine dose de courage qui remplit les poumons. « Long story short… I’m alive ‘cause I’m a cop. Well, to be fair it could’ve been the verry reason of ma death… yet.. yeah, I’m alive. Keith’s dead, real dead I mean. He was fake. » Et il toise, Clarence, dans ce silence qui vient ponctuer sa phrase. Il guette, lorgne les moindres réactions. Sans peine il devine la surprise, l’incompréhension. Sans s’en amuser, au contraire, à presque balancer entre peine et pitié, à comprendre, lui, ce brouillard où il l’oblige à nager.  « Her, Leaf, she.. she wasn’t. Fake I mean. » Précision indispensable, là cette vérité, la plus importante, la plus violente. Elle. « Ya said it yarself, I came back for her once. Ya were there, Hazel, ya know I’m not lying ‘bout that. She still love me ya say ? I’m still not sure she really does. Somehow, somewhere, I still think she’ll always love that part who died with Keith. I’m just a boring almost-forty single father ya know. Boring job. Boring life. Boring. She needed this.. thrill no matter the danger. Sooner or later she’ll remember that and… nevermind… » Oui qu’importe. Là n’est pas le plus urgent. Elle finira bien par partir, un jour, finira bien par le fuir et il n’essayera pas de la retenir. Pas après ce qu’il lui a déjà imposé. D’ici là il reste ces aveux qu’il lui faut poursuivre, il y a cette requête qu’elle a formulée et à laquelle il a consenti.  « I’m alive yeah. And she loved him, or me... and I love her, even if I’m not allowed too…. Don’t deserved it anymore, nerver did really… That’s why I’m here, why I couldn’t stay away any longer. I came back to her, too late I know. Told her the whole truth, asked her to lie for me…. One think leading to another… I agreed to let her tell ya ’bout it.» Et cette fois il s’avance, cette fois il s’éloigne de la porte puisqu’elle devrait les rejoindre d’ici peu. Les bases sont posées, brouillon décousue qu’il a livré sans y mettre les formes puisque pressé par le temps. Il reste ces quelques mots qu’il a à lui dire seul à seul qui attendront helas, probablement, de crainte qu’elle ne les entende en arrivant. Pour l’heure, finir ce qu’il a commencé. Et cette main tendue, quoi que tremblante devant le refus mérité qu’il pourrait essuyer. « Lets start again, properly this time. Clarence Duncan. Nice to meet ya Hazel Monroe. » Un sourire, sincère bien que craintif encore. « She didn’t want to lie to ya, Hazel, she wanted to tell ya when I came back. I made it so. I had to. Just like I had to lie to her in the first place. This undercover thing… Keith and the fucking Devils…I couldn’t… she was safe because I lied. Don’t juge her silence, please. Don’t blame her, don’t push her away, she needs ya more than she needs me no matter what she says. Please ? »






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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Dim 3 Oct - 3:05 ▬


✻✻✻
(( but you came back... ))
w/ ›› @Leaf Haynes @Clarence Duncan @Owen Burgges
Décontenancé oui c'est le moins qu'on puisse dire. Complètement paumé et dans l'incompréhension la plus totale. Et même si ça paraît complètement fou il ne peut pas renier ce qu'il voit de ses propres yeux. Pas cette fois parce qu'il n'est pas défoncé la, même pas un peu. Keith est bel et bien la, sous ses yeux et bien vivant. Et vu comme il lui parle il n'est pas un frère jumeau sortis de nul part. Un fantôme ? Les fantômes existent ? Non, pourquoi aurait-il frappé à sa porte s'il avait pu la traverser ? Et putain pourquoi il est en train de réfléchir aux raisons qui fait que ça ne puisse pas être un fantôme ?? Merde, c'est vraiment n'importe quoi cette situation. Mais la surprise passée ça le fout surtout en rogne. Parce que, même s'il ne sait pas pourquoi, il comprend qu'il a menti. Qu'il a simulé sa mort, puisque ça ne peut être que ça, et qu'il n'a rien dit à la seule personne qui méritait de tout savoir. Il l'a laissé se faner sous la tristesse. Mais quel putain d'enfoirer ! Comment pouvait-on laisser souffrir quelqu'un comme Leaf ?! Fallait vraiment ne pas avoir de cœur ! Et il sourit en plus ? Il est sérieusement en train de sourire ? Puis pourquoi il se pointe ici d'abord ? Pour l'appeler Jupe-boy une dernière fois avant de disparaître ? Oh super, il est flatté. Non, bien sûr que non ça n'est pas pour ça. Mais au fond il s'en fout. Il se fout bien de ce qu'il pourra lui dire, la seule chose qui importe pour l'instant c'est que Leaf sache. Alors il allait ramener ses muscles et sa connerie chez elle pour lui dire la vérité. Comme s'il pouvait l'y forcer.. Mais il était prêt à déplacer des montagnes la Haz. Déterminé. Dans tous les cas lui il pouvait bien aller la voir pour lui dire. « Hazel ? » il fronce les sourcils et regarde la main de la montagne qui vient d'attraper son bras. « Please. » Please quoi ? Il lui tape sur la main pour qu'il le lâche mais se fait déjà entrainer à l'intérieur. Son bras n'est libéré que quand la porte se referme. Il joue à quoi la ??! « Please. Take a sit. We don’t have much time and we REALLY need to talk. And… man, ya can’t wander in the streets dressed like that… told ya before, in a wrong way, yet this time, please, trust me, this is for yar own sake.» il fronce un peu plus les sourcils en regardant sa tenue puis en reposant son regard sur le colosse "Je sors comme je veux, ma tenue fait de mal à personne contrairement à toi alors gardes toi ta morale, t'es pas en position de la faire" encore moins sous couverture d'une sois disant bonté. Oui peut-être a-t-il la langue fourchu aujourd'hui mais ce qu'il a fait il ne lui pardonne pas. C'est trop. Il a été trop loin. Et il ne lui a jamais demandé son avis sur ses fringues et son mode de vie. Il sait ce qu'il risque, il l'a même déjà subi, mais sa liberté ne regarde que lui. De plus c'est vraiment le dernier de ses soucis de se fringuer autrement quand il doit juste urgemment aller voir cette qu'ils sont en train de laisser souffrir inutilement. Il ne pourra pas le retenir éternellement. Il ne lui cachera pas ça. C'est hors de question. « Long story short… I’m alive ‘cause I’m a cop. Well, to be fair it could’ve been the verry reason of ma death… yet.. yeah, I’m alive. Keith’s dead, real dead I mean. He was fake. » ses sourcils se défroncent et sa mâchoire s'entrouvre. Alors ça... Il ne s'y attendait pas du tout. Keith n'était pas réel.. Il a berné tout le monde, même elle... « Her, Leaf, she.. she wasn’t. Fake I mean. » et pourtant il ne lui avait pas accordé la vérité. « Ya said it yarself, I came back for her once. Ya were there, Hazel, ya know I’m not lying ‘bout that. She still love me ya say ? I’m still not sure she really does. Somehow, somewhere, I still think she’ll always love that part who died with Keith. I’m just a boring almost-forty single father ya know. Boring job. Boring life. Boring. She needed this.. thrill no matter the danger. Sooner or later she’ll remember that and… nevermind… » père ? Toutes ces informations d'un coup, ça fait beaucoup.. Beaucoup.. beaucoup trop... Finalement il s'assoit oui. A tâtons, sur le bord de son lit. « I’m alive yeah. And she loved him, or me... and I love her, even if I’m not allowed too…. Don’t deserved it anymore, nerver did really… That’s why I’m here, why I couldn’t stay away any longer. I came back to her, too late I know. Told her the whole truth, asked her to lie for me…. One think leading to another… I agreed to let her tell ya ’bout it.» il relève les yeux sur lui. Elle est au courant ? Quelque part il est soulagé. Même s'il l'a forcé à mentir, elle doit aller mieux. La situation doit être super difficile pour elle mais probablement moins horrible que de devoir supporter sa mort. Il a l'impression que ses émotions font des montagnes russes. Il lui en veut toujours bien sûr mais le fait que Leaf soit au courant maintenant lui permet de se calmer un peu. Ses explications aussi même si elles réveillent autre chose en lui « Lets start again, properly this time. Clarence Duncan. Nice to meet ya Hazel Monroe. » il regarde sa main. Clarence... Alors il serait une tout autre personne ? Donc il ne le connait pas. Qui est cet homme ? Il n'est pas sûr d'être ravi de le rencontrer. Et sa main il ne la serre pas. « She didn’t want to lie to ya, Hazel, she wanted to tell ya when I came back. I made it so. I had to. Just like I had to lie to her in the first place. This undercover thing… Keith and the fucking Devils…I couldn’t… she was safe because I lied. Don’t juge her silence, please. Don’t blame her, don’t push her away, she needs ya more than she needs me no matter what she says. Please ? » il soupire et un rire nerveux lui échappe "Si tu crois que c'est à elle que j'en veux, que je peux vouloir la punir ou la rejeter, alors tu me connais aussi mal que je te connais" ils ont construit leur début de relation sur des mensonges. La mythomanie de Leaf. Elle lui a admis, et lui même lui avait donné un faux prénom. Ils s'étaient dit depuis qu'ils ne se mentiraient plus, mais l'un comme l'autre se sont retrouvés obligés de cacher certaines informations par amour. Ses yeux s'embuent et il resserre les pans de son peignoir, le regard ailleurs "Mon père aussi était flic et infiltré sous une fausse identité. Sauf qu'il s'est pas fait tuer pour de faux lui" il aurait aimé qu'il revienne. Mais ça n'était pas possible, parce qu'il était mort sous ses yeux. Une balle prise à la place d'un autre. C'est ce qu'on lui a dit. Oui parce que bien qu'il l'ait vu il ne s'en rappelle pas. Son cerveau n'a pas tenu le choc et il a tout oublié. A cause de cette histoire il a perdu et son père et sa mémoire. Il n'a pas vécu avec le deuil de son père comme a dû le faire Leaf avec Keith mais avec celui de ses souvenirs. Il a dû aussi se faire à l'idée qu'il ne connaitrait jamais son père. L'histoire de Keith.. enfin Clarence... Fait écho à ce passé douloureux. Il passe ses mains sur ses yeux rougis et les repose sur lui "Pourquoi t'es revenu ? Si t'es revenu pour lui dire la vérité t'aurais pu le faire avant de la laisser croire que t'étais mort" il ne comprend pas la démarche. Pour lui il aurait dû lui dire la vérité dès qu'il a su que c'était vraiment sérieux avec elle. S'il ne voulait pas se projeter ou pas finir par lui dire qui il était il ne fallait pas la reconquérir. Il l'a fait alors il aurait dû lui dire. "T'étais où pendant qu'elle pleurait dans mes bras hein ? Pourquoi avoir attendu ?" c'est sadique. Il revendique son amour pour elle alors comment a-t-il pu laisser ça arrive s'il l'aime tant ? Il ne comprend pas la logique de son cerveau. Va-t-il encore se justifier en disant que c'était pour son bien ? Comme quand il lui dicte comment s'habiller dans la rue ? Non recevable. Elle avait été au fond du gouffre Leaf. Qui sait quelles mauvaises idées auraient pu lui passer par la tête pour arrêter de souffrir. Aurait-il encore prétendu qu'il l'avait protégé si son décès l'avait poussé à faire de mauvais choix ?



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Jeu 14 Oct - 13:57 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Une étreinte. Une étreinte et ces mots qui se rappellent, qui tentent de se relever dans l'esprit abruti et affolé. Une étreinte dans laquelle elle s'engouffre, Leaf, sans être en mesure de pouvoir s'en défaire. Parce qu'elle parvient à l'y trouver, ce souffle qui manquait tant depuis des jours, des mois, des heures entières à laisser l'espoir s'estomper. Jusqu'alors. Paupières closes, la respiration saccadée. Elle acquiesce, la demoiselle – essayant de se convaincre de cette improbable réalité. Elle fait de son mieux, luttant contre les démons qui persistent encore à tout lui murmurer ; le rappel de quelques affres qui, inlassablement, sauront l'attendre maintenant qu'elle semble peu à peu s'en éloigner. Et il lui offre cette opportunité réclamée. Il s'y risque malgré les risques, il ose lui laisser le choix de cet ultime pas pour essayer de taire toute cette tension qu'elle n'en peut plus de supporter. Bref devient ce rictus qu'elle laisse s'installer – comme un soupçon de paix supplémentaire dans tout ce merdier auquel elle s'est enlisée ; quoi que par nécessité. Alors elle a suivi, la demoiselle. Elle a suivi jusqu'en plein cœur de ces rues trop connues, d'ores et déjà trop arpentées. Accompagnée, la belle, par cette espèce d'entité qui lui est revenu quand tout semblait pourtant voué à l'en écarter. Le véhicule à l'arrêt, les prunelles qu'elle laisse se perdre sur cette façade derrière laquelle elle s'était tant engouffrée. « I… » L'attention rappelée, ramenée sur cette présence qu'elle se refuse à voir s'écarter. Pas maintenant, pas encore. Pas en sachant ces frayeurs trop ancrées contre l'esprit dérangé. « I’ll go first. » Un sursaut, le cœur qui manque de s'y écraser. Un sursaut, finalement, parce qu'elle manque de s'y étouffer dans ce qu'il vient annoncer. Mais cette main qu'il s'accapare, ces phalanges qu'elle ne peut qu'enserrer. « Ya lied to him because of me, Leaf. Me. Ma mistaskes, ma secrets… I don’t want him to blame ya for that. Là n'est pas la raison de cette détresse qui y revient, sur ses traits. Là n'est pas la principale cause de cette nouvelle peur qui s'amuse à nouveau à la ronger. Elle craint de le voir disparaître, elle craint de le voir s'éloigner – elle craint cette solitude qui résonne derrière les mots qu'il vient lui délaisser. Sans voix, la petite feuille qui s'est mise à trembler. Sans voix malgré ce baiser qu'il lui offre, malgré cette tendresse contre ses traits encore légèrement abîmés. Immuable, paralysée dans cette torpeur qui s'amuse à tout déchirer. Le sang qui bouillonne, les tempes qui se sont mises à battre avec violence sous ce flux incontrôlé. Parce qu'il s'engouffre, cet air frais. Parce qu'il va pour partir, celui-là, quand bien même elle avait réclamé que cette opportunité ne lui soit laissée. Hey… L'azur bloqué sur ce vide qu'elle s'est mise à contempler. Frayeur, frayeur qui prend comme un poison savamment distillé. I’ll be right here. In yar friend house. And... here... ya keep the car’s key… and ya can join us in what... ten… fifty minutes ? Ya gonna be okay… Are we good squirrel ? » Cet artefact posé, là, contre la paume tremblante. Et elle, elle qui revient admirer cette lueur qu'on s'est risqué à lui rendre malgré cette folie qui s'est déjà trop bien instaurée. Elle acquiesce, le croit. Un bref mouvement de la tête, sans un mot, sans un souffle puisque la trachée s'est serrée, compressée. Sans un mot, finalement, à le voir s'éloigner, à le voir s'engouffrer là où ses pas, oui, l'ont tant amené quand ces tourments cherchaient à l'enterrer. Puis plus rien, le silence, l'absence de tout, de rien. Les clés qu'elle enserre, par réflexe, par instinct ; sur lesquelles, finalement, elle cherche à se concentrer pour ne pas s'effondrer, pour ne pas hurler.

Elle s'est laissée glisser derrière le volant, elle s'est risquée à quémander cette chaleur qui commençait déjà à s'amenuiser. En un souffle, en une attention toute relative de la part d'une ombre qui s'est pourtant éclipser. Et elle guette, elle ne fait plus que ça – les rétines qui s’abîment sur cette entrée qu'elle continue de lorgner. Les secondes qui peinent à s'écouler, les secondes qui y reviennent, là, à ces effluves d'éternité. Comme une impression de chute libre, comme une longue descente en des profondeurs auxquelles elle semblait avoir échappé. Non, elle continue de ressasser ces instants qui viennent à peine d'être joués, elle continue de laisser ses phalanges effleurées ce qu'on lui a laissé. Mais les larmes, les larmes qui cherchent déjà à monter qu'elle essaie de réprimer. La notion du temps qui se désintègre, que l'âme même perd sans pouvoir y parer. Elle n'a cligné des yeux qu'un instant, la petite chose. Elle n'a quitté cet endroit du regard que le temps d'une seconde mais les songes, les songes qui supposent que de très longues minutes se sont déjà écoulées. Frayeur, frayeur qui ronge les chairs pour y instaurer cette perfidie qu'elle n'a pas les forces de faire reculer. Bloqué, encore, ce souffle. Bloqué, à ne plus s'extirper, à faire pâlir cette peau déjà trop décolorée. Recroquevillée, finalement, sur elle-même. Elle lutte, bataille sans fin qui s'enclenche dans les tréfonds de son être décharné. Elle lutte, à n'en plus douter, pour ne pas s'animer, pour ne pas céder à ce besoin qui s'est mis à gronder. Parce qu'elle a hésité, Leaf, à s'élever, à courir dans ces escaliers pour pouvoir s'assurer que rien n'est imaginé. Présents, les doutes, pourtant. Elle qui contemple cette place qu'elle s'est appropriée, qui s'en remet à ces effroyables clés. Et si, et si tout n'était qu'un leurre de cet esprit endeuillé pour vaincre cette maladie létale qui persiste à avancer ? Un horrible moyen d'apaiser cette souffrance qui s'était tant accentuée. Hey… Ain’t going nowhere… fuck, babe... I know I told ya these words before and... and I left ya anyway... but I’m here now... Ça résonne, ça continue de s'élancer jusqu'au trône de cet éther torturé. Elle veut s'en enivrer, elle veut s'en abreuver de ces quelques mots qu'il lui laissait ; là, avant que le cœur ne fabule de tout avoir imaginé. Et si, et si elle avait conduit, laissant l'imagination faire son œuvre jusqu'au bas de ces lieux devenus repères depuis qu'elle s'était égarée. Et si ; et l'encéphale s'y fracasse jusqu'à pleinement l'animer. Parce qu'elle tremble, plus que de raison. Elle tremble, Leaf, à ne pas réussir à s'en sortir avec cette misérable serrure avant que les pas ne forcent l'allure jusqu'à ces lieux qu'elle se doit de rallier. Les marches qu'elle enjambe, petite créature qui manque de s'y écraser. Là, jusqu'à ce que la main ne frappe contre la porte fermée. À retenir les sanglots qui se sont levés, à essayer de faire taire tout ce qui s'est mis à la moquer. À presque hurler, Leaf, avant que les silhouettes n'aient à s'imposer. Tétanisée, l'endocarde qui parvient à retrouver un rythme vital malgré sa rapidité. Elle souffle, manque d'en dégueuler. Elle souffle, Leaf, encore sur le pallier à se courber pour essayer de correctement inspirer cet air qui apaise autant qu'il parvient à l'oppresser. Ridicule qu'elle sait être en l'instant, lamentable en vérité – petite carcasse pathétique qui tente de chasser les vestiges de cette panique qui s'était immiscée. Du revers de la main, elle chasse les larmes qui s'étaient écoulées, essayant de s'en remettre à cette hauteur brisée. « Sorry... I... I don't know what happened... I thought I was crazy 'cause... » Mais la phrase qu'elle ne finit pas, petite idiote qui se sait déjà au plus bas pour ajouter davantage de jugement sur cet état qu'elle se doit d'encore braver. « Sorry... » Parce qu'elle est peut-être montée trop vide, parce qu'elle s'est littéralement précipitée pour rejoindre cet havre de paix où se tient encore cette improbable clarté qu'elle a pensé, le temps d'un instant, irréelle et complètement fantasmée. La fatigue en ennemie, ces trop longues heures à veiller cette silhouette qui se tenait à ses côtés. Sommeil dont elle devrait user mais qu'elle craint encore trop de laisser s'imposer.









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Lun 18 Oct - 13:53 ▬

Leaf

&

Hazel

But you came back
fin aout 2021


Qu’il ne la blâme pas. Qu’il ne lui inflige pas cette peine par-dessus celles que lui a déjà trop imposées. Il supplierait presque, Clarence, pour épargner cette âme déjà trop accablée. Imbécile qui en oublie ce qu’elle avait pourtant énoncé, clame et répété, cette confiance aveugle qu’elle voue à celui la qu’il est venu trouver. Parce qu’il confirme, Hazel, il confirme ces quelques dires que lui n’avait pas su écouter ou n’avait pas voulu croire pleinement, trop habitué a se fier à cette espèce de pessimisme que Keith lui a laissé en souvenir. « Fair enough. » Non il ne le connait pas. Il ne lui a jamais vraiment laissé cette chance puisque Keith imposait cette distance pour tout préserver, puisque Clarence n’avait pas voulu s’y risquer. *And yet… I should’ve know.* Il aurait du, il n’a pas su. Et il va pour plaider encore, porter ces maigres excuses qui n’auront probablement pas d’impact, il s’apprête à répondre avant d’être soufflé, mouché par cette révélation à laquelle il ne s’attendait pas. Ce père évoqué qui n’a pas eu sa chance, cette plaie que sans le vouloir il a probablement ravivée. « Sorry to hear that, man. I didn’t know. » Banalité pathétique qu’il formule en bafouillant de moitié. Con, le colosse, con qui sent s’ajouter cette nouvelle culpabilité a celle qui persistaient déjà à l’accabler. Il devine, trop bien pour y avoir pensé de long mois durant déjà, ce gosse apeuré, esseulé, il devine ce deuil lourd à porter puisqu’il a trop cauchemardé. Ethan, Ethan qui revient occuper un temps l’esprit déjà épuisé, Ethan qu’il aurait pu laisser sans un père, à qui il a manqué d’être arraché pour ce role qu’il a accepté de jouer.  Mais le sujet est clos, déjà refermé par celui qui choisit de ne pas s’attarder sur ses propres peines pour se concentrer sur ce qui les occupait en premier lieu. Leaf. Leaf pour laquelle une fois encore il s’emporte, ami fidèle que lui ne peut qu’admirer. Touché, le Goliath que l’on accuse encore, par cette devotion déterminée. L’incompréhension qu’il ne peut condamnée puisqu’elle est légitime, puisqu’il n’a pas la moindre peine à comprendre  qu’il en soit révolté. Il sait le mal qu’il a causé, Clarence, par ce silence qu’il a choisi de garder. Et s’il s’efforce de ne pas laisser son imagination lui dessiner l’image plus nette de ces larmes qui lui sont comptées, il ne peut s’empêcher de se rappeler celles dont il a été témoins quand il est revenu la chercher. Et il soupire, l’homme fatigué d’avoir à se répéter, à avouer encore et encore ces fautes qui n’ont de cesse à accabler la conscience qui ne cherche plus à s’en dédouaner. « ‘Cause I’m still certain that ya’re right. All of ya. Her brother, that French chick, Owen, ya. I’m not a good person, not as much as she still seems to believe I’m. »  Parce qu’elle n’a jamais cessé de croire Leaf, du moins l’affirme elle, parce qu’elle avait vu cette clarté dans l’âme derriere Keith, derriere l’ombre qu’il était encore quand il est revenu le mois dernier. Parce qu’elle persiste à ne pas vouloir admettre qu’il puisse ne pas etre ce chevalier blanc en armure qu’elle s’est imaginé.

Il soupire encore, Clarence, après ce bref silence, après ce haussement d’épaule et cette mimique bras ballants pour appuyer ce fait. Il soupire encore avant de reprendre, tête basse, le regard fuyant. Coupable. Coupable qui n’en finit pas de se punir.
« I didn’ came back ‘cause I was scared, Hazel. Yeah. After two years risking ma life among them devils, me, AH, I was scared ‘bout confronting her with the truth. Ironie amère sur laquelle il s’attarde, accentuant ces derniers mots. The fact is I couldn’t bare the idea she could’ve reject the real me. » Terrorisé qu’il était de la voir le rejeter, de l’entendre renier tout ce qu’ils avaient pu partager. Lache qui s’était résolu à fuir plutôt qu’à affronter ces reproches qu’il aurait pourtant mérités pour tous les mensonges qu’il a du lui assener. « This and that stupid idea I’d that she was wrong, that somehow it could’ve been easier for her to just.. I don’t know, grieve for a while then forget me and move on or something like that. She’d live ahead, I thought... nevermind. » Il y croyait, s’accrochait à cette idée malgré ce qu’elle n’avait eu de cesse de lui rabâcher. Il en était persuadé, Clarence, en toute sincérité, que cette somptueuse flamme puisse se remettre à briller à un autre soleil pour parvenir à l’oublier lui et tout le mal qu’il a pu causer. « I was the one being wrong ‘bout that and I came back when I realised how bad she was, I hoped she could hate me with all her guts once she’d learn the truth, turn the page and finally move on.. En cela aussi il croyait, de cela aussi il s’était persuadé ce soir où il a osé franchir ce pas. And hey ! Turns out I’m a lucky bastard and she did forgive me. Still can’t believe that part ‘cause deep down I know I don’t deserve it.. never deserved her anyway…. But ya already knew, right ? » Bien sûr qu’il le savait. Comment pourrait-il en etre autrement après la manière dont ils s’etaient tous deux croisés. Les premiers échanges que Keith s’est évertué à ruiner. Les suivants où il s’est efforcé de démontrer cette même exécrable personnalité. Un autre soupire, un autre haussement d’épaules. Qu’importe. Le passé restera ce qu’il est, ils n’y pourront rien changer. « I love her, Hazel. I do. I love her to the point I was ready to let her go. We have this.. second chance or whatever and I won’t blame ya if ya don’t agree with that. In fact, I could easily understand, I would probably won’t give me any trust at all if I was in yar shoes. But yeah.. don’t judge her. I know ya just said ya won’t, but… I’m the only one to… » Interrompu dans sa lancé, au point d’en sursauter, là quand ces coups affolés se font entendre contre la porte qu’il ouvre dans la foulée. Devançant le maitre des lieux puisqu’il sait déjà ce qui se tient de l’autre côté. Devançant encore, Clarence, pour enlacer l’écureuil tremblant qui s’est précipité. « Hey.. I’m here, squirrel. Told ya I’ll be right there, hum ? Everything’s fine. I just finished ma part, told him it was ma idea. Une étreinte. Un baiser. Attentions qu’il dispense avant de reculer. Ya were right, babe.. he’s a real friend, he knows ya had yar reasons to lie, he knows I’m the only one who deserved to blame here. » Parce qu’ils ont à parler, ces deux là, parce qu’il ne veut pas s’imposer entre ces deux âmes qu’il a forcé à s’éloigner, quoi que de peu. Coupable encore, coupable qui recule sous ces nouveaux remords.






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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Dim 21 Nov - 23:16 ▬


✻✻✻
(( but you came back... ))
w/ ›› @Leaf Haynes @Clarence Duncan @Owen Burgges
Jamais il aurait pu imaginer que Keith lui fasse un jour penser à ce père dont il n'a plus souvenir. Enfin. Clarence du coup parce que c'est bel et bien la situation de Clarence et non de Keith qui est similaire. Bien sûr que ça lui fait mal. Bien sûr que ça lui fout les boules. Mais pas autant que de savoir qu'il a volontairement laisser Leaf souffrir de sa mort. Comment a-t-il pu ? C'est inhumain comme torture ! « Sorry to hear that, man. I didn’t know. » il balaye ça de la main. Ne voulant s'y attarder. Il n'a pas envie de s'apitoyer. De toute façon, c'est vrai, il ne pouvait pas savoir. C'est juste que.. il y a repensé c'est tout. Mais ça n'est pas le sujet non ? Et de toute façon qu'est ce qu'il peut bien y faire le colosse ? Personne ne peut plus rien y faire. Personne. Pas même lui même. Et en toute honnêteté il s'en fiche bien de ses excuses. En tout cas de ses excuses envers lui. Ca n'est pas ce qui le préoccupe le plus. Ca n'a jamais été le cas. Il s'est toujours plus préoccupé de son impact sur Leaf sinon jamais il ne serait passé au dessus de cette première impression plus que mauvaise qu'il lui avait donné. Elle a toujours été plus importante que lui vis à vis de Keith/Clarence. Ce qui est normal non ? Vu que c'était avec elle qu'il se passait quelque chose d'important. Alors oui il lui balance ses torts à la gueule et probablement en entendra-t-il parler encore. Parce qu'il ne conçoit pas, le bouclé, qu'il a pu lui faire ça. Il ne peut pas l'encaisser et l'accepter en un claquement de doigt. Alors il peut bien continuer à soupirer le géant. Grand bien lui fasse d'assumer mais il va, de toute évidence, devoir le répéter plus d'une fois qu'il s'en excuse. Devoir le prouver même. Parce qu'il a dépassé le stade ou ces quelques simples mots sont suffisant pour tout effacer. Tout pardonner. Non il ne pardonne pas. Ca ne veut pas dire qu'il ne pardonnera jamais, surtout en sachant qu'il n'est peut-être pas aussi odieux que ce personnage qu'il s'était inventé. Mais pour l'instant, il ne pardonne pas. « ‘Cause I’m still certain that ya’re right. All of ya. Her brother, that French chick, Owen, ya. I’m not a good person, not as much as she still seems to believe I’m. » aah fait chier, maintenant qu'il se victimise il ne peut pas confirmer ses dires et l'enfoncer. Son naturel revient et il a envie de le conforter en lui disant qu'il est pas aussi mauvais qu'il le dit. Lui admettre le force à revoir les quelques bons côtés de lui qu'il a pu constater. Mais non, il ne le réconfortera pas non plus. Il ne peut pas. C'est trop tôt. Alors il ne dit rien, il se contente de secouer doucement la tête en détournant le regard et en soupirant légèrement. Dire qu'il lui a parlé. Il lui a parlé au Keith mort, en compagnie de Leaf, le remerciant d'avoir pris soin d'elle... « I didn’ came back ‘cause I was scared, Hazel. Yeah. After two years risking ma life among them devils, me, AH, I was scared ‘bout confronting her with the truth. bizarrement, enfin quelque chose qui lui semble un peu plus vrai. L'aveux de faiblesse devenant un acte courageux et donc une force. La peur. Oui, ça c'est humain, ça ça lui parle, ça ça résonne mieux à ses oreilles. The fact is I couldn’t bare the idea she could’ve reject the real me. » il fronce légèrement les sourcils "Pourquoi ? Si j'ai bien compris t'es une meilleure version de Keith non ? Moins homophobe peut-être par exemple ? A ta place j'aurais eu peur qu'elle se rende compte que je suis moins bien que ce qu'elle croyait, pas mieux" pas très logique non ? Ou bien a-t-il peur qu'elle aime trop ses défauts ? Dans tous les cas elle l'aimait lui, elle avait forcément vu au delà des défauts pour pouvoir développer de tels sentiments, donc au delà de sa couverture. Parce qu'il lui semble totalement impossible qu'il ai réussi à tenir un rôle à cent pour cent pendant chaque petite secondes de tous ces longs mois. Elle a forcément vu des parts de Clarence avant. Y'avait pas que du fake. Ses attentions envers elle il ne les faisait pas pour jouer un rôle non ? C'est bien ça qui a compté, qui l'a séduit, en partie. « This and that stupid idea I’d that she was wrong, that somehow it could’ve been easier for her to just.. I don’t know, grieve for a while then forget me and move on or something like that. She’d live ahead, I thought... nevermind. » il fronce les sourcils, encore. Alors quoi ? Mieux valait-il qu'ils soient malheureux chacun de leur côté en attendant que ça passe qu'heureux ensemble ? Il ne comprend pas la.. Peut-être lui manque-t-il des pièces du puzzle. Peut-être n'a-t-il simplement pas cette logique la mais non, il ne comprend pas. « I was the one being wrong ‘bout that and I came back when I realised how bad she was, I hoped she could hate me with all her guts once she’d learn the truth, turn the page and finally move on.. And hey ! Turns out I’m a lucky bastard and she did forgive me. Still can’t believe that part ‘cause deep down I know I don’t deserve it.. never deserved her anyway…. But ya already knew, right ? » ouais ça il en a de la chance d'être aimé par une personne avec une âme aussi belle que la blondinette. C'est peu dire. Mais encore une fois il ne répond rien. Se contente de détourner le regard sur le côté en haussant légèrement les épaules. Il ne croit pas que l'amour ai quoi que ce soir à voir avec le mérite mais ouais, qu'il soit conscience de ce qu'elle lui offre et qu'il fasse en sorte d'en être à la hauteur. Oh et puis si, finalement il répond "J'avais pas à mêler ton comportement avec moi et celui que t'avais avec elle. L'important c'était comment t'étais avec elle" parce que s'il tenait à parler de mérite c'était vis à vis de son comportement avec elle que ça se mesurait. Il a marqué quelques bons points oui, mais avec ce qu'il lui a fait subir derrière tout a été bouleversé. « I love her, Hazel. I do. » il relève les yeux sur le plus si chauve « I love her to the point I was ready to let her go. We have this.. second chance or whatever and I won’t blame ya if ya don’t agree with that. In fact, I could easily understand, I would probably won’t give me any trust at all if I was in yar shoes. But yeah.. don’t judge her. I know ya just said ya won’t, but… I’m the only one to… » oui il ne le fera pas, faut-il qu'il lui répète ? Mais il n'a pas le temps. Pas plus que le géant n'a le temps de finir sa phrase. La pensée interrompue par ces coups brutes contre sa porte et son petit papillon qui déboule tout affolé. Bouche qui s'ouvre sous la surprise. Elle semble si paniquée à s'excuser en même temps. Mais Clarence réagit plus vite que lui et la prenant dans ses bras. Il les regarde, l'écouter lui parler, maintenant qu'il est lui. Vraiment lui. Et il ne peut s'empêcher d'esquisser un léger sourire quand il entend qu'elle a affirmé qu'il était un vrai bon ami. "Evidemment que je t'en veux pas Leaf" il tend la main vers elle. Ne s'impose pas à eux alors qu'ils sont en train de s'enlacer. Lui laissant le choix de venir lui faire un câlin ou non avant de retourner vers son chéri. Et c'est à Clarence qu'il s'adresse cette fois ci "Et même si à toi oui, j'suis quand même content que tu sois pas mort" pour elle principalement, mais il n'a tout de même jamais voulu le savoir mort et ça peu importe le nombre d'erreur qu'il a fait. Ses derniers mots l'ont quelque peu calmé et la présence de Leaf l'apaise un peu plus. Le fait de pouvoir voir à nouveau comment il se comporte avec elle aussi. Ce qui confirme aussi ce qu'il pensait, à savoir qu'en Keith il y avait déjà cette part de Clarence. Parce qu'il a cette même façon de vouloir la rassurer, la protéger.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Ven 26 Nov - 4:38 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Le cœur dégueule cette panique qui s'y était accumulée. Obstruée, la trachée. Pleine de cette bile que les nausées ont provoqué. Et il reste court, ce souffle qu'elle ne parvient pas à maîtriser. Sourde, la demoiselle, aux mélodies qui pourraient s'imposer. Sourde puisque le palpitant s'acharne à tout rompre sous la cage thoracique encore maigre, si longtemps malmenée. Et elle croit s'effondrer, Leaf, sous les tremblements qui se sont imposés. Elle croit perdre pied, s'enfoncer dans ce néant qu'elle s'est mise à craindre quand elle l'avait pourtant tant imploré. Perdue, entre irréel et vérité. Aux croisement des deux mondes dans lesquels elle se tient – malgré elle, quoi que par volonté, sans être à même de choisir pleinement les sentiers à fouler. Partout et nulle part, l'âme brisée qui cherche encore à se relever de cette chute qu'elle n'était pas à même de braver. Elle souffle encore, tente au mieux de taire les murmures des malins qui se sont moqués, qui persistent à rire de son pathétisme trop bien installé. Triste, cette carcasse qui manque de flancher avant d'être récupérée. Et là, les effluves qui s'imposent – cette chaleur improbable à laquelle l'esprit ne souhaitait pas renoncer. Elle s'y accroche, les phalanges qui manquent de s'y briser. Elle s'y accroche, Leaf, incapable sur l'instant de retenir ce sanglot qui vient s'imposer. Déliée, la trachée. Défaite de cet obstacle qui s'y était glissé. Elle répète contre l'épaule où les traits se sont enfouis, elle répète ces excuses comme pour mieux les appuyer. « Hey... I’m here, squirrel. Told ya I’ll be right there, hum ? Everything’s fine. I just finished ma part, told him it was ma idea. Rien que ces quelques gestes, elle acquiesce parce qu'elle entend malgré ces mots qu'elle ne trouve pas, malgré cet élan misérable qui l'a conduit jusqu'à cette porte contre laquelle elle s'était acharnée. Et elle est encore trop brève, la respiration, quand il se risque à s'en détacher. Elle a les mains qui y restent, la pulpe des doigts qui torture ce haut comme pour ne pas le laisser s'éloigner. Petite chose qui s'enfonce dans ce besoin, dans cette nécessité. Jusqu'à tout oublier, des lieux aux présences, de cet instant et cette improbable réalité. Ya were right, babe... he’s a real friend, he knows ya had yar reasons to lie, he knows I’m the only one who deserved to blame here. » Et elle secoue la tête, l'idiote. Elle s'y essaie pour que ces fautes soient levées, pour qu'elles ne soient plus prononcées. Non, elle a menti parce qu'elle le souhaitait, parce qu'il réclamait ces paroles de sa part et qu'elle ne pouvait pas faire autrement que d'honorer ce souhait. C'est elle qui a accepté, elle qui a prononcé ces mensonges malgré tout ce que ça pouvait impliquer. Fautive, Leaf, jusqu'à ce que l'attention ne s'affole puisqu'il désigne celui qu'ils étaient venus trouver. Là, les larmes qu'elle essuie encore avant qu'un sursaut ne la prenne, avant que les prunelles n'aient à s'attarder sur celui qui a tant veillé et dont, par elle, la confiance fut bafouée. Honteuse, la jeune femme, malgré les mots qu'il se risque à lui donner. Non, il ne la blâme pas malgré tout ça. Main qu'il tend et qu'elle ne perçoit qu'à peine enfin, commandement au corps qu'elle s'essaie à faire valoir pour se détacher de cette prise qu'elle s'était trouvée. Parce qu'il s'adresse à lui, Hazel, parce qu'il vient parfaire ce qu'elle croit parfois qu'imaginé. He's not dead, he's here. You see him too. I'm not crazy. L'esprit s'en berce, l'endocarde s'essaie à s'apaiser. Longue, cette seconde qu'elle laisse s'écouler. Longue puisqu'elle se doit encore de tout encaisser.

Elle tremble encore, la petite feuille. Il gronde encore, ce sifflement strident qui flirte avec les tympans. Pourtant, elle lutte contre elle-même pour se défaire de ce qu'elle essayait de faire perdurer. Elle s'en écarte, Leaf, de cette présence qu'elle craignait de voir s'envoler. Au mieux, quoi qu'encore maigrement. L'attention est fébrile qu'elle parvient enfin à donner à cet autre qui l'a tant relevé, qui l'a tant guetté en craignant ce qu'elle s'était mise à attendre pour que ces étreintes puissent être récupérées. Et elle y vient, sa main qui s'attarde dans celle de cette autre âme-sœur trop bien installée, celle à laquelle elle s'est liée il y a déjà maintenant quelques années. La pulpe des doigts s'y attarde, qui flirte avec la peau à portée. Honteuse, la demoiselle, à abaisser les traits quand elle se tient finalement devant lui, à chercher ses mots puisque tout, encore, continue de s'emmêler. « I... I'm sorry, Haz... I shouldn't have lie to you about that... » Oui, elle a déjà oublié ce qu'il a pu lui faire entendre, ce qu'elle n'était qu'à peine en mesure d'écouter. Blâme qu'elle porte, non pas vis à vis de lui mais vis à vis d'elle. Petite chose encore trop fragilisée qui craint les erreurs et les conséquences de ses moindres faits. « He came back in July when... when I was about to give up for good and... I wanted to... I wanted to tell you everything but I couldn't. » Elle continue, Leaf. Elle continue de jouer avec la main qu'on lui a proposé. Rien que ça puisqu'elle estime ne plus mériter tout ce qu'il pourrait avoir à lui offrir malgré ce qu'elle était venue quérir, une oreille attentive pour tous ces secrets qu'elle ne sait pas encore comment porter. « I... I don't know what to think since. Sometimes, everything seems to be better and... sometimes I think I'm crazy and invent it all. But... yeah, you see him too, right ? » Là, le mince rince qui lui échappe. Là, le pathétisme qui se cache derrière cette misérable légèreté que cette interrogation impose sans qu'elle ne puisse y parer. Mais les prunelles s'élèvent instinctivement, en vérité. Elle s'y attarde, la jeune femme, sur celui qui s'est risqué à revenir, à honorer cette promesse qu'il lui avait un jour concédé. Elle s'y perd, l'idiote, avant de s'en remettre à cet ami qu'elle regrette d'avoir ainsi éloigné. Le calme qu'elle s'essaie à invoquer, la sérénité qu'elle s'essaie à faire régner puisque le cœur s'imprègne des effluves destinées à tout arranger. « I... I'm sorry. I'm but a burden right now, for the both of you. » Les larmes qu'elle se retient de laisser s'écouler, petite feuille qui sait les tourments qu'elle impose dans cette folie qu'elle n'est pas encore en mesure de calmer. À bout de force encore malgré cette douleur qui s'est amenuisée. À bout de souffle, en vérité, pour tout ce qu'elle se doit de porter – ces mélanges d'émotions qui vont et viennent dans l'encéphale jusqu'à parfois tout ravager, ces quelques parcelles de stabilité tout juste réinstallées dans la foulée.  









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

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▬ Jeu 2 Déc - 19:56 ▬

Leaf

&

Hazel

But you came back
fin aout 2021


A beter version of Keith. Meilleur, qu’il a dit celui-là. Meilleur. Ils les ruminent encore, ces paroles, tandis qu’il les laisse se retrouver. Meilleur. Peut-être. L’âme est la même, la façade en moins, l’être plus libre de pleinement s’exprimer, défauts et qualités. Meilleur. Il redoutait pourtant, craignait surtout ce jugement qu’elle aurait pu porter avec bien plus d’acharnement, bien plus de hargne qu’il n’aurait pas eu la force de contrer. Coupable, Clarence, coupable qui n’a nulle envie de s’en dédouaner. Meilleur, la belle affaire. En apparence, en apparence seulement. Et quand bien même. Meilleur. En quoi et selon qui. Non il ne l’est pas. Et bien navrant est ce constat, galvaudé peut-être par cette culpabilité qui persiste à ronger, bien accablante cette triste vérité. Fade, monotone, la vie qu’il a lui offrir à ses cotés désormais, loin de cette folie qu’il pensait l’intéresser. La voila sa crainte, la voila sa raison. Terrorisé qu’il est encore à l’idée qu’elle puisse s’en lasser quand bien même elle aurait pu l’avoir aimé lui au travers de Keith. Fade, oh si fade, Clarence, en comparaison de cette somptueuse flamme qui se remet lentement à habiter cet etre dont il n’a mérité ni l’amour ni la présence à ses côtés. Le reste n’est pas relevé, pas retenu par l’esprit qui l’a pourtant encaissé. Le reste n’était que leçon, morale dont il se serait passé mais qui a fait mouche quand elle fut prononcée. Meilleur. Loin de là en vérité, le Goliath penaud qui s’est éloigné, d’un pas, d’un rien, juste assez pour leur laisser le temps de pleinement se retrouver. Il s’y essaye, y emploi forces et volonté rien que dans le simple espoir de s’en approcher, de frôler cette espèce d’utopie qu’on semble attendre de lui.

Et il écoute, Clarence, observe ce qui se joue désormais à present qu’elle peut enfin se confier. Il l’a trop silencée, trop forcée à couver ce secret qu’elle n’aurait pas dû avoir à porter. Fragile déjà, l’écureuil, abimée, blessée et qui désormais aspire à s’en relever. Et lui, l’ami qu’ils sont venus trouver, lui qui radote, répète encore qu’à elle il ne tient nul grief, nulle rancœur pour ce qu’elle n’avait pas confié. Il en soupire, le colosse, soulagé, enfin convaincu qu’elle n’aura pas à porter un fardeau de plus qu’il aurait eu à lui imposer. Rancœur qu’il lui porte en revanche, sans la moindre surprise puisqu’il l’a réclamé, puisqu’il endosse cette pleine et entière responsabilité. A peine un sourire, un rictus gêné pour marquer ce qu’il ne sait plus comment analyser. Plaisanterie ou réelle et sincère affirmation, qu’importe, lui répond dans un reflexe puisque la raison est monopolisée ailleurs.
« Yeah, believe me or not, I’m glad I’m not dead either. » Les epaules agitées dans ce sursaut absurde puisqu’il se sait stupide, absurde pantin défait du peu de prestance qui lui restait. Effacé, le Goliath, puisqu’il ne s’agit plus de lui. Puisque l’instant leur est dédié. Et il se fait patient, auditeur silencieux du récit qu’elle délivre des derniers mois écoulés. Sans un mot, Clarence, puisqu’il veut l’entendre exprimer ce que peut etre elle n’aurait pas encore formulé. Le moindre detail relevé, analysé par l’esprit aux aguets. Tout. Tout ce qui pourrait l’aider à faciliter cette remise sur pied, à parfaire ces efforts entamés. Qu’importe la fin, qu’importe si leurs chemins doivent plus loin se séparer, qu’importe tant qu’elle parvient à se relever, tant que cette fois le choix lui est donné.  Il écoute, surveille ces tremolos dans le timbre encore marqué par les sanglots et peurs qu’elle a eu à affronter. Et si les prunelles couvaient encore ce petit brin de femme qu’elles n’ont de cesse à contempler, les voila qui devient vers leur hôte comme pour attendre lui aussi cette confirmation demandée. *Of course ya see me… ya.. ya do see me right ?* Absurde déraison qui un instant s’installe, parvient à faire douter même de ce fait établi. Un instant s’attarde avant qu’il n’en vienne à s’ébrouer, à agiter les traits de gauche et de droite pour chasser d’entre les tempes cette ridicule idée. « Leaf, plea… » Il va pour parler, le colosse quand tombe ce glas, ces excuses pathétiques qu’il est las d’entendre, ce poids qu’elle persiste à ajouter à ses frêles epaules déjà épuisées. « OH COME ON ! »

Il a cédé, titan théâtral qui s’avance pour faire valoir cette exaspération marquée devant cette nouvelle absurdité. « Fuck, Leaf ! Ya really think I can.. we can let ya say things like that ? Ya ain’t anybody burden. Not mine at least, and most certainly not his neither. » Parce qu’il devance, devine déjà sur les traits effarés du frisé cette même envie de lui donner tort, de lui sortir cette idée du crane pour ne plus la voir se fustiger quand elle n’a rien à se reprocher. « Who told ya that, hum ? Who put these.. nonsense in that lovingly crazy brain of yars, squirrel ? A burden ? Ya ? Babe… hey ! Ya’re keeping ma secret for weeks now, ya're perfect arround ma boy, ya’re agreeing to all these rules we have to follow to keep this relation alive, ya… a burden ? AH ! Fuck… » Et l’autre qu’il toise, supplie en silence, d’un regard implorant, de se joindre à ce plaidoyer. Il a essayé, Clarence, des jours durant déjà, des heures entières à répéter qu’elle n’était ni un poids, ni un fardeau, la patience toute entière dévouée à cette tache qu’il craint ne jamais parvenir à mener à bien. Pas seul, pas quand elle refuse d’ecouter ce qui n’est pourtant que la sincère vérité. « No, babe, ya’re no burden at all.. ya’re not even heavy enough to be a worthy lifting challenge ! »  Autre réalité dénoncée, maladresse qu’il regrette si tôt prononcée. Cette silhouette encore amaigrie qu’il ne voulait pas moquer, qu’il n’ose désormais plus regarder de peur d’avoir blessé celle qu’il espérait réconforter. « Not.. what I intended… just.. ya’re not… I can carry this. All of this, ya, yar sorrow, everything. Ya're not a burden, Leaf... » Pitoyables tentative d’expliquer ce qui a déjà surement été mal interprété.






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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mar 7 Déc - 3:45 ▬


✻✻✻
(( but you came back... ))
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« Yeah, believe me or not, I’m glad I’m not dead either. » ah ben encore heureux tu m'diras ! Ca serait quand même foutrement triste comme histoire sinon. Toute cette merde pour même pas une fin heureuse. Est ce que ça veut dire que ça y est ? Elle va enfin avoir droit à un peu de repos et moins d'anxiété et de déprime ? A chaque fois il se dit que c'est bon, que ça va aller mieux et chaque fois ça retombe, plus fort, plus grave que la fois précédentes. Mais Clarence n'est pas un membre de gang du coup, y'a moins de chances que des merdes leur tombent dessus non ? Quoi que... Bref, en réalité il ne sait pas à quoi s'attendre à nouveau pour celle qu'il chérie de tout son cœur. Mais il ne peut faire autrement que de placer un nouvel espoir. Oui il espère, une nouvelle fois encore, que cette fois ci ça sera mieux. Que cette fois ci elle pourra pleinement s'épanouir. « I... I'm sorry, Haz... I shouldn't have lie to you about that... » et elle recommence à s'excuser. A croire qu'elle ne peut s'en empêcher. Mais il le répètera encore et encore, il ne lui en veut pas. Il doit lui même cacher quelques informations par demande de son chéri alors comment lui reprocher de faire de même. C'est un cas spécial. Mais il doit bien avouer qu'il est content d'être dans la confidence à présent. Parce que tous les jours il pense à elle et se demande comment elle va. Maintenant que Keith n'est "plus mort" et qu'il le sait il s'inquiètera peut-être un peu moins. « He came back in July when... when I was about to give up for good and... I wanted to... I wanted to tell you everything but I couldn't. » De son pouce il caresse affectueusement le dos de sa main. Depuis juillet. Ca parait déjà loin. Long comme temps à ne rien dire. long comme temps à ne rien savoir. Mais plus court comme temps à souffrir de son absence pour Leaf. « I... I don't know what to think since. Sometimes, everything seems to be better and... sometimes I think I'm crazy and invent it all. But... yeah, you see him too, right ? » un léger sourire étire ses lèvres. Absolument pas moqueur. Plutôt attendris. La pauvre, si elle en vient à douter de ce qu'elle voit de ses propres yeux il n'imagine même pas par quoi elle est passée. Quelles autres idées ont pu lui traverser l'esprit. Il hoche doucement la tête "Oui. Oui je le vois Leaf, je le vois et je l'entend, il est bien la" pas de doute possible de son côté il n'est sous l'effet d'aucune drogue. Il entend d'ailleurs la voix de cette non hallucination prononcer le nom de son amie mais il est vite interrompu par cette dernière « I... I'm sorry. I'm but a burden right now, for the both of you. » à peine le temps de se dire what the fuck que la voix du géant s'impose à nouveau « OH COME ON ! » ouais la pour le coup il est d'accord avec lui. Il ne l'aurait pas dit comme ça mais.. c'est l'idée. Il ne comprend pas. Pourquoi elle dit ça ? En quoi elle pourrait être un fardeau. Même si il n'a jamais approuvé cette idée il pouvait comprendre qu'elle pense une telle chose quand elle était au fond du gouffre et que lui ainsi que d'autres amis faisaient leur max pour prendre soin d'elle, mais la ? La elle a son chéri à nouveau auprès d'elle, elle n'a plus de raison d'aller mal, ça ne va aller que mieux non ? Alors à quel moment elle peut encore se voir comme un fardeau ? « Fuck, Leaf ! Ya really think I can.. we can let ya say things like that ? Ya ain’t anybody burden. Not mine at least, and most certainly not his neither. » parole qu'il s'est permis de prendre pour lui parce qu'après tout il doit tout de même le connaître suffisamment pour ne pas avoir besoin de se poser deux fois la question à ce propos la. C'est vrai que c'était évident. Ca devrait l'être aussi pour Leaf. « Who told ya that, hum ? Who put these.. nonsense in that lovingly crazy brain of yars, squirrel ? A burden ? Ya ? Babe… hey ! Ya’re keeping ma secret for weeks now, ya're perfect arround ma boy, ya’re agreeing to all these rules we have to follow to keep this relation alive, ya… a burden ? AH ! Fuck… » au moins il lui donne à nouveau des raisons de penser qu'il se conduira bien avec elle, qu'il prendra soin d'elle. C'est ce qui lui importe le plus, comme il le lui a dit. Et, comme ce soir où Keith avait tapé un karaoké pour la récupéré, il le pense réellement sincère et amoureux. Peu importe ce qu'il pense de lui en tant qu'individu, c'est l'impression qu'il lui donne. Il peut se tromper sur les gens, il n'est clairement pas infaillible à les analyser, mais il a vraiment très peu de doute en ce qui le concerne vis à vis de Leaf. Il a mal fait avec elle mais l'intention derrière n'était pas mauvaise envers elle. Il s'y est juste mal pris. Enfin "juste", c'est un mot qui minimise un peu trop mais il se comprend. « No, babe, ya’re no burden at all.. ya’re not even heavy enough to be a worthy lifting challenge ! » il arque un sourcil sur l'instant, le bouclé. Cherchant à comprendre s'il était juste très maladroit où s'il voyait ça comme un compliment. Vu sa tête il opte pour la première option « Not.. what I intended… just.. ya’re not… I can carry this. All of this, ya, yar sorrow, everything. Ya're not a burden, Leaf... » Il lève les deux main pour capter leur attention "Okay stop" autant pour le géant qui risquait potentiellement de sortir une nouvelle bourde que pour son papillon qui s'accablait sans raison. "Déjà j'peux savoir pourquoi on parle de peine ?" non il ne comprend pas. Alors peut-être qu'il lui manque des infos mais dans ce cas c'est le moment de lui donner. "Regarde Leaf, il est la" pour le prouver il tend l'index et poc le bide de Clarence. Oui, en plus de le voir et l'entendre il peut le toucher "Lui il est vivant et avec toi parce qu'il t'aimes. Toi tu m'as révélé ce que tu devais garder secret et moi je ne t'en veux même pas un ptit peu d'accord ?" faut que ça lui rentre dans la tête ça "Alors elle est où la raison d'avoir de la peine la ? Y'a pas de peine non ? juste du soulagement, de l'apaisement. Tout va aller mieux maintenant, tout va déjà mieux. C'était pas un coup facile à encaisser, ça fait très étrange mais hey: c'est une putain de bonne nouvelle non ?" il penche un peu la tête en avant pour être sûr de capter son regard, un sourire aux lèvres "C'est pas genre le meilleur retournement de situation qu'il pouvait y avoir ? C'est pas de la peine la et donc rien qui ne pourrait être un fardeau. Parce qu'une Leaf heureuse c'est pas un fardeau c'est un cadeau" et aujourd'hui elle n'avait normalement plus de raison d'être malheureuse techniquement. Enfin encore une fois, s'il avait toutes les infos. Normalement les seules larmes qu'il peut voir la ce sont des larmes de joie non ? "T'es contente qu'il soit à nouveau la non ? Si t'es d'accord fait moi, fait nous même, un beau sourire" et le sien s'agrandis.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
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▬ Mar 21 Déc - 5:30 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Ils creusent, les murmures, contre les corridors de son âme fatiguée. Ils creusent pour défaire toute cette stabilité qu'elle s'essaie de s'approprier. Un fardeau ; ça résonne, ça continue de corrompre l'être malgré les remparts qu'elle s'essaie de construire depuis quelques jours, quelques semaines ; la notion du temps envolée. Un fardeau, pour cette folie qu'elle n'arrive pas à braver, qui refuse d'être chassée du trône qu'elle s'est appropriée. Un fardeau, pour toutes ces craintes qui vont et viennent, qui fracassent la raison jusqu'à n'en plus rien laisser. Un fardeau, elle l'est, s'en est convaincue sans pouvoir y parer. Elles sont légitimes, finalement, ces excuses qu'elle se risque à formuler. Elles sont nécessaires pour cette petite feuille encore tremblante malgré les lueurs qui lui sont revenues, cadeaux improbables d'un soleil qu'on avait seulement dissimulé. Pourtant, elle s'élève à nouveau, cette fois. Elle revient tenter de chasser tout ce qui s'est installé. Protecteur des songes éperdus et emmêlés. Gardien d'une clarté qui s'est amenuisée puisqu'il s'en était allé, puisqu'on lui avait chanté son glas sans savoir la vérité. Elle n'a fait que baisser les traits, masquer cette honte qui sur le faciès n'a de cesse de revenir s'imposer. Honteuse, la demoiselle, honteuse de l'accabler par ses névroses insensées. Maybe I'm not enough. Reviennent les murmures, les horreurs que les craintes s'étaient mises à scander. L'esprit molesté par cette frayeur qu'elle tente de surplomber par tout ce que ce timbre peut lui insuffler. « Who told ya that, hum ? Who put these... nonsense in that lovingly crazy brain of yars, squirrel ? A burden ? Ya ? Babe… hey ! Ya’re keeping ma secret for weeks now, ya're perfect arround ma boy, ya’re agreeing to all these rules we have to follow to keep this relation alive, ya… a burden ? AH ! Fuck… » Et elle voudrait s'en persuader de ce qu'il vient avancer. Elle voudrait pouvoir y croire, petite chose qui fait encore de son mieux pour parer à tout ce qu'elle pourrait encore briser. Parce qu'elle réside en cela, sa malédiction. Elle croit pouvoir briller, rayonner de cette grandiose lumière qu'on lui a concédé – jusqu'à tout saccager, tout défaire des tornades qu'elle n'a jamais su maîtriser. Un souffle, discret, à peine perceptible. Un souffle pour essayer de défaire les poumons du poids qui s'y était installé. Jusqu'à ces quelques mots, lui qui désigne la manière dont les chairs furent rongées par la détresse, par cette tristesse si bien distillée. Là, sa folie qu'on désigne et que les bras essaient au mieux de cacher. Croisés, ces derniers, pour masquer cette vérité. Pour essayer, encore, rien que pour lui, de cacher l'horreur qu'elle a laissé s'immiscer. Elle acquiesce au reste, petite chose se risque presque à s'excuser encore. Encore et encore, comme une éternelle rengaine imparable à laquelle elle s'est soumise sans batailler. Et elle aurait pu faire entendre ces quelques syllabes si Hazel ne s'était pas ainsi manifesté. Les mains qu'il a levé, les attentions qu'il réclame et qu'elle lui donne dans la foulée. Prise de court, la demoiselle qui manquait d'encore s'enfoncer en des ténèbres personnelles qui s'amusent parfois à l'attirer. Là, les prunelles qui se sont relevées sur celui-là. Les paroles qu'elle écoute, ces questions qui vont et viennent, cette vérité qu'il se risque à désigner. Cette peine questionnée, cette peine qui reste malgré tout ce qu'on lui a rendu, cette seconde chance toute délaissée. Parce qu'il insiste, Hazel, il insiste jusqu'à le désigner, jusqu'à parfaire cette matérialisation en allant le toucher. Il est là, il l'aime, elle a tout dit et lui, lui ne lui en veut pas. Et dans les faits, sa raison est faite de véracité, d'arguments tout fait que rien ne pourrait nier. Aussi, elle essaie de s'y accrocher, à tout ce qu'il veut soulever. Elle tente d'y délaisser toute son attention dans ce qu'il vient désigner. Un nouveau chapitre qu'on lui a laissé, la possibilité de tout recommencer avec la maigre promesse de ne plus avoir à tomber. Puis ces derniers mots, ce réflexe qui lui vient, ce rire qu'elle ne parvient pas tellement à retenir quand il brave la frontière des lèvres encore quelque-peu tremblante. Il est là, ils sont là. C'est déjà plus que tout ce qu'elle aurait pu espérer. Tout ce qu'elle s'était mise à songer quand cette finalité semblait prête à l'accepter.

Encore rougie par la peur, cette sourde frayeur qui s'était mise à l'animer jusqu'à cette porte contre laquelle elle s'est presque jetée. Là, la main qui essuie ce qui pouvait encore traîner contre les traits. Là, les quelques pas qu'elle ose pour pouvoir asseoir la carcasse instable qui ne sait plus vraiment comment se tenir, comment se supporter. Un instant, rien qu'un instant pour souffler – pour offrir un répit aux pensées qui s'étaient fissurées. Le cœur s'apaise, le croit-elle enfin. Comme une nouveauté, comme si quelque-chose s'en était levé. Un poids, à n'en pas douter. Cette crainte, ces regrets, tout ce qu'elle s'était mise à imaginer puisque le silence l'avait tant éloigné. Long, ce soupire qu'elle laisse s'envoler. Long alors qu'elle se courbe pour masquer tout ce qu'elle pourrait encore dévoiler. « You're right. » Un sourire, cette fois. Courbe qui s'installe de moitié mais sans être réellement forcée, imposée d'elle-même sur les lippes trop longtemps asséchées. Les prunelles s'y attardent un moment, quelques secondes à peine. Elles vont et viennent sur ces deux silhouettes à portée, sur cet ami qui parvient à tout arranger, qui parvient si souvent à taire les démons de son esprit déchaîné. Et lui, lui à qui elle avait tout donné – de l'essence de son âme à cette vitalité qu'elle a failli sacrifier. Lui, son tout que cet autre complète à sa manière depuis maintenant quelques années. Là, Leaf, à contempler brièvement les merveilles de son monde avant que les prunelles n'aient encore à dévier, à se perdre sur l'ouverture qu'offre cette vitre sur l'extérieur et son immensité. Une inspiration manquée, encore, mais calme est la voix, plus sereine la respiration. « It's just... I'm so scared to be just crazy. Sometimes I wonder... What if all of that, like that exact moment, was in my head ? What if... I don't know, it was just a dream ? » Parce qu'elle s'était trop égarée, Leaf, dans les enfers s'étaient mis à la lécher. Parce qu'elle s'était trop enfoncée dans les sables qui n'aspiraient qu'à la déchirer. Elle avait laissé faire puisque toute lumière s'était dissipée. « But yeah... you're right. He's here, you're here too, you know everything, nothing else matter, right ? » L'attention qu'elle rend enfin, la demoiselle. Prestance qu'elle s'essaie à retrouver, le dos courbé qu'elle redresse pour ne pas laisser à ses craintes le loisir d'un peu plus la briser. « I need to get my shit together, I just need to get over it. » Un haussement d'épaules. Les mots plus destinés à elle-même qu'à ces attentions qui lui sont donnés. Pour s'en convaincre, pour pouvoir se relever avant de réellement les voir s'en éloigner. Un souffle encore, un rire nerveux qui brave la frontière des lèvres. Un rire qui dure à peine quelques secondes avant que son regard ne s'abandonne sur les silhouettes qui se tiennent devant elle. « What the fuck did we do to deserve all that shit, hm ? » Sans méchanceté, sans hostilité – rien qu'un constat qu'elle essaie de faire de cette situation improbable. Parce qu'elle n'avait rien appréhendé de cet instant qui est en train de se jouer. Elle a pleuré pendant des jours et des jours à s'en exténuer. Elle a prié, Leaf, en des Dieux inconnus pour que lui soit rendu celui qui lui avait tout donné, tout fait découvrir de cette réalité qu'elle cherchait tant à fuir depuis son arrivée. Elle est restée dévasté pendant des semaines à pleurer celui qui se tient pourtant à ses côtés. Et il l'accepte, Hazel. Il accepte cet instant malgré tout ce qu'il a dû gérer, tout ce qu'il a tenté d'endiguer. Improbable mais réel si elle se risque à les écouter. Les liens parviennent à se défaire du palpitant qui suffoquait et tourne cette pauvre petite tête qui a bien trop d'émotions à gérer. « Can I have something to drink... ? » Pour Hazel. Quant à Clarence, elle n'ose qu'une petite main dans sa direction pour réclamer sa présence, cette proximité. Pour quémander cette chaleur dont on l'a bien trop privée.   









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Dim 23 Jan - 4:49 ▬

Owen & Clarence

&

Hazel & Leaf

But you came back
fin aout 2021


Atterré. Abattu, Owen, par ce qu’il peine encore à assimiler. Là derriere ce volant qu’il vient de lâcher. Et le regard s’affole, panique de concert avec cette respiration saccadée. Et sous le sternum l’estomac qui cherche à se soulever, qui réclame à faire entendre cette effroyable nausée. Trahi. Trompé. Pas de la manière dont il aurait pu l’imaginer, certes, mais le crime n’en est pas moins blessant, terriblement offensant. Là ce secret dévoilé qui s’acharne à resonner entre les tempes assommées. Ce poids trop lourd que ses épaules savent d’avance ne pas pouvoir porter. Ah il en rirait, le crooner, en poufferait s’il le pouvait. Et cette seule pensée, toute l’ironie soulevée finit par provoque le fou rire incontrôlé qu’il pensait ne pas parvenir à laisser s’exprimer. Jusqu’à pleinement achever ce qu’il restait de volonté aux tripes si bien maitrisées. La portière ouverte, à la volée, la déjeuner offert au bitume, à peine digéré.  « Shit ! » Et la nuque qui revient chercher le confort de l’appuie-tête élimé. « Shit ! » Et les paupières closes, et les phalanges qui cherchent à masser le crane engourdi. « Shit ! » Et la nausée encore. « FUCK ! » Cette fois le volant a pris le coup, cette fois la colere, brève, prend le pas sur le reste. Parce qu’une part de lui comprend, trop bien, ce fardeau qu’Amandine ne pouvait plus cacher, l’une des raisons évoquées quant à ce depart précipité, cette disparition, cet abandon.  Parce qu’il lui trouve une excuse quant il pensait pouvoir simplement la maudire, l’accabler. « Shit ! Shit ! Shit ! » Et le front, le front précipité en avant, le klaxon qui résonne, qui ravive la migraine qui s’installait à trop cogiter. « Shut the fuck up ! » Et les jurons, et le souffle qu’il cherche à reprendre, là dans cette panique qui persiste à l’enivrer.

Parce qu’il lui faut en parler, il le sait. Parce qu’il ne peut garder ces choses là pour lui. Loyauté qu’il n’a pas pour ceux qu’Amandine protégeait. Loyauté qu’il dédie lui à cette âme égarée qu’il héberge et qu’il pourrait peut etre apaiser s’il parvenait à trouver comment tout lui dévoiler. Par reflexe, par instinct, par nécessité il est venu s’échouer sur ce parking en particulier. Comme un message evident braillé sans relâche par le subconscient affolé. « Haz will know what to do. »
« Yeah.. he’ll know.. he’s always the best of us… » A lui-même, cette affirmation marmonnée dans l’habitacle comme pour y puiser la force nécessaire à s’extirper du véhicule dont il n’ose s’éloigner. «  You’ll know, yeah ? » A la fenêtre vers laquelle il lorgne, inquiet.

Une espèce d’état second. Un zombie. Une loque errante qui s’est laissée portée par quelques instincts insoupçonnés jusque sur le palier. Sans y songer, l’autopilote activé pour ne pas avoir à céder à l’envie dévorante de faire demi-tour, d’y renoncer. Il pourrait. Repartir, tout oublier, faire mine de ne rien savoir de tout ce merdier. Il pourrait s’il ne tenait pas tant à ces amitiés, à faire valoir ces vérités. Machinalement, le poing qui se lève, qui heurte à la porte. Machinalement la voix qui appelle, qui annonce sa présence à l’entrée. Le timbre vacillant, tremblant, le ton incertain. La conscience en berne, tiraillée entre tout ce qui dérange et embrouillent la raison jusqu’au cœur et à l’âme. Et quand la porte s’ouvre, quand ce précieux camarade l’invite à entrer, lui reste quoi, hébété. Le souffle bloqué, le cœur dérèglé à trop vouloir s’apaiser pour ne pas imploser. Terrifié, Owen en vérité, tétanisé à l’idée de potentiellement le mettre en danger en partageant ce qu’il devrait garder.

Une inspiration. Un souffle. Une autre. Les nerfs qui cèdent pour finir, l’être tout entier qui s’y précipite.

Les pas forcés dans l’appartement, la gestuelle déraisonnée, les mots bousculés, débités sans chercher à les trier, les ordonner.
«  Haz man, you need to sit. I just went to Ama’s friends, you know the cop and his doctor’s wife, we went to their wedding last year. Jakob and Irene, whatever. She was close to Ama so I thought she might knew were she went you know something like that. But she had waaaaay more to say. Shit man.. I wasn’t ready for that. Did you see Leaf recently ? Shit. You know that guy, that asshole of a biker she was dating and she’s so faithfully mourning for month ? Of course you know. Guess what ? No of course you can’t guess. Who could ! This is way to big man. Way to … this is like in a movie but in the worse way. This man ain’t dead, Haz. Can you believe it man ? This man was a cop and he just move on to the next case, leaving her behind or something. Yeah ! An undercover cop ! Like.. for real. Like in the movies, like.. sorry.. like your dad… Jake’s his brother, well half brother for what I know. He just left some… instructions for Ama and his brother, so Jake,  to keep an eye on her. This… we need to tell her, Haz. I know it’s supposed to keep her safe from the Devils and everything but .. she lives with me ! I can’t.. I’m not Ama ! I can’t lie to her for the sake of a selfish cop that leave her to rot. I… I don’t know what to do Haz… we can’t let her mourn and kill herself slowly like that over a guy who… » Interrompu, le crooner, coupé net dans son monologue. Pas par le manque de souffle, quoi que les poumons brulaient, la gorge s’irritait à trop avoir à débiter ces pensées décousues et désordonnées. Silencié, Owen, par ce bruit provenant de la pièce d’à côté. «  Shit.. you weren’t alone ? Who’s that ? » Affolé, paniqué plus encore si c’était possible, tétanisé désormais à l’idée d’avoir impliqué une autre âme dans cet imbroglio bordélique dont il ne sait plus comment s’extirper.

Traduction du monologue:




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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 23 Jan - 14:22 ▬


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(( but you came back... ))
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« You're right. » un long soupir de soulagement. Et de la joie à la voir sourire à nouveau. « It's just... I'm so scared to be just crazy. Sometimes I wonder... What if all of that, like that exact moment, was in my head ? What if... I don't know, it was just a dream ? » il comprend son tourmant. Il s'est plus d'une fois poser cette question. Mais.. Et si c'était réel ? Et si c'était plutôt cette question qu'elle se posait ? Parce que ça l'est. Ils ne sont pas dans un rêve. Cependant c'est tellement hallucinant qu'ils pourraient se croire dans un film. Mais ce qu'il faut retenir c'est que, aussi fou que ça puisse être, Keith n'est pas réellement mort. Il est simplement quelqu'un d'autre, lui-même, cette fois ci. Une meilleure version d'ailleurs. Il est vivant et à ses côtés. Une vraie bonne nouvelle. C'est tellement mieux quand les surprises vont dans ce sens-là. Même si ça bouscule, même si ça perturbe. « But yeah... you're right. He's here, you're here too, you know everything, nothing else matter, right ? » il sourit et hoche la tête simplement. Tout va bien. On dirait bien que tout va bien. « I need to get my shit together, I just need to get over it. » elle aura le temps dont elle a besoin, il ne doute que Clarence le lui refuse. Ce qui lui importe le plus c'est qu'elle arrête de voir le mal partout, de se dévaloriser. Tant qu'elle a conscience que la situation est positive et qu'elle n'a rien à se reprocher, elle peut prendre tout le temps qu'elle veut. « What the fuck did we do to deserve all that shit, hm ? » un léger rire lui échappe faisant écho à celui de son papillon "J'suis sûr que c'est à cause d'une chaine qu'on a pas fait passer" vous savez ce genre de chaine de messages où à la fin on te dis que si tu l'envoies pas à sept personnes le malheur du monde va alors s'abattre sur toi ? Ou encore un fantôme va venir te hanter dans la nuit ? « Can I have something to drink... ? » il hoche la tête en souriant, ravis que la situation s'allège "Bien sûr" il lui fait un bisou sur le front avant de lui ébouriffer les cheveux et de se rendre dans la cuisine. Il a juste le temps d'ouvrir le frigo qu'il entend toquer contre sa porte, la paralysant aussi tôt. La première idée qui lui vient lui fout les neurones et ventre en vrac. Mais non, ça ne peut pas être Liv, il n'aurait pas frappé. Ce qui aurait été encore pire. Non seulement il aurait été au courant pour la non mort de Clarence mais en plus il Leaf se serait forcément demandé ce qu'il foutait ici. Ça le fait vraiment chier d'ailleurs de devoir encore lui cacher son identité alors qu'elle est venu ici pour elle-même arrêter de lui cacher la vérité. Certes, elle est au courant, elle comprend la situation mais quand même... Mais ça n'est pas la voix de Liv qu'il reconnait. Rapidement il referme la porte et leur fait signe d'aller dans la salle de bain, à défaut d'autres pièces. Après tout il ne peut pas décider pour eux même si, reconnaissant cette voix, ça va être compliqué de lui cacher à son tour cette vérité. "Une seconde j'suis à poil, j'arrive !" ça leur laisse au moins le temps de bouger. Et puisqu'il est toujours en peignoir ça reste crédible. La porte de la salle d'eau refermée il va enfin ouvrir la sienne à un autre de ses plus proches amis. Owen l'humain gardien. "Heeey ! Content de te.. wow t'as une salle tronche" il rit légèrement. C'est pas méchant mais vraiment, on dirait qu'il a vu un fantôme. Est-ce que lui aussi il a oublié de renvoyer une chaine ? Il le laisse entrer et referme derrière lui. Il a l'air complètement sur les nerfs, de quoi réveiller son inquiétude. À croire que c'est la journée. Il n’arrête pas de bouger, lui donnant le tournis avant même d'ouvrir la bouche. Et quand il l'ouvre là ça y est, tout dégringole. Il se lance dans un long monologue qui laisse le bouclé totalement sur le cul. Bouche-bée quand il lui révèle que Keith n'est pas mort. Pas parce qu'il l'apprend du coup mais parce qu'il ne s'attendait pas à ce que ça soit justement ce qu'Owen venait lui dire aussi aujourd'hui, ni même qu'il ait pu l'apprendre de cette façon. Et il a couru lui dire. Il est donc au courant de tout. Toute la vérité. Jusqu'à son job de flic. Une chose qu'il ne savait pas c'est qu'il avait laissé des instructions pour garder un œil sur Leaf. À moins qu'il lui ait dit tout à l'heure mais que ça fasse partie des informations qu'il n'a pas capté parmi tout ce bordel. Les sourcils creusés il penche la tête sur le côté quand il lui confie ne pas pouvoir garder le secret. Bien sûr, il aurait réagi de la même façon à sa place, même si Leaf ne vivait pas chez lui d'ailleurs. Il aurait été incapable de lui cacher ça. Et à cet instant il est un peu perdu. Si Leaf s'est confié à lui ça ne veut pas dire qu'il a le droit d'en parler pour autant, c'est censé rester secret même si, de son point de vue, Owen devrait avoir le droit de savoir. Et en même temps... il sait déjà alors à quoi bon faire semblant ? Il allait le dire à Leaf dès qu'il la reverrait et qu'est ce qui allait se passer ? Elle n'allait pas faire semblant d'apprendre la nouvelle si ? «  Shit.. you weren’t alone ? Who’s that ? » sortis des pensées dans lesquelles il s'est perdu un instant il redresse la tête. "Heuuu..." du bruit dans la salle de bain. Maintenant il va se demander pourquoi il a caché des gens. Ça va devenir vraiment bizarre. Qui irait cacher quelqu'un dans cette petite pièce et pourquoi ? Ne sachant pas à l'avance ce qu'il allait lui dire. En plus Leaf et Clarence ont forcément tout entendu. "En fait je pense que c'est pas la peine que tu te torture trop l'esprit pour savoir si tu dois lui dire ou non" vraiment, s'il n'était pas au courant il aurait tenu sa langue même si ça l'aurait fait chier de mentir à Owen mais la ? Ca ne serait que tous les embourber un peu plus. Ça le soulage quelque part, qu'il soit lui aussi au courant. Est-ce que Leaf va lui en vouloir si Owen sait qu'elle a gardé le secret ? Est ce qu'elle aurait elle même pu lui cacher cette information quand il serait venu tout lui révéler ? Il se dirige vers la salle de bain, Haz. Et il ouvre la porte. Laissant apparaître ses deux réfugier. "C'est Owen, il est au courant" il a le droit de l'être non ? Même si ça n'est pas à lui de décider. D'ailleurs il a peur qu'il se sente trahis un peu lui aussi. Il se retourne vers lui "Je viens de l'apprendre aussi" putain c'est une position qu'il n'aime pas du tout ça. Il ne sait tellement pas quoi faire qu'il retourne dans la salle de bain pour sortir plusieurs verres qu'il va peut-être bien remplir d'alcool.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mer 26 Jan - 16:27 ▬



...and everything makes sense
CODAGE PAR TETRADKE


When you want it, it goes away too fast. Times you hate it, It always seems to last. But just remember when you think You're free The crack inside your fucking heart is me. I wanna outrace the speed of pain for another day. I wish I could sleep But I can't lay on my back Because there's a knife For everyday that I've known you.




Elle veut s'y risquer, essayer de faire au mieux quand tout lui semble à même de s'effondrer. Elle voudrait pouvoir parfaire cet instant, taire les incessants murmures qui grondent derrière l'encéphale qui tente cette guérison ; quoi qu'encore malmenée. Un soupir, rien qu'un souffle pour expier ce qui pèse sur le pauvre palpitant affolé – rien qu'une inspiration pour taire les songes qui se sont agités. Elle croit trembler, la demoiselle. Elle croit respirer, aussi, paradoxalement ; mais les certitudes ne sont que brumes qui passent sans réellement s'installer. Là, en une fraction de seconde, les grands yeux clairs cherchent cette aura sacré, ces lueurs d'or qui parvenaient à faire fuir les ténèbres d'un lointain passé. Maigre, le sourire qu'elle lui délaisse. Seulement de moitié dessiné en sachant tout ce qui pourrait encore si aisément la faire ployer. Mais il a accepté, cet ami trop cher à l'endocarde fissuré. L'amertume qu'il ne lui offre pas, rien que cette compréhension sur laquelle elle n'aurait pas dû avoir à douter. Ils sont similaires, trop liés. Ils sont ces deux aimants que le destin lui-même ne parviendra pas à séparer. Hazel, toute une partie de sa misérable petite vie. Elle a laissé faire alors, l'eau réclamée – la gorge sèche puisque le joug des craintes s'était trop bien abattu sur sa carcasse à peine réanimée. Patience, patience qu'elle use en silence avant que les battements ne s'arrêtent, avant que le teint n'est à blêmir. Ces coups portés, cette attention qu'on réclame pour celui qui occupe les lieux et qu'ils sont venus déranger. Instinctivement, le regard s'est levé, posé sur les traits de celui qui l'a accompagné pour défaire les chaînes autour de cette parole qu'elle ne pouvait pas donner. Tendue, l'oreille, jusqu'à reconnaître cette voix pour l'avoir trop entendu sans être pleinement à même de l'écouter. Court, le souffle qu'elle ne parvient pas à réguler. Strident, ce sifflement qui gronde aux oreilles de la petite feuille qui s'est mise à frissonner. Elle s'est paralysée, Leaf, avant que ces consignes ne soient soufflées. Elle suit, elle ne fait plus que cela. Petite pièce dans laquelle elle s'engouffre, où l'air en l'instant lui semble trop vicié. Le réconfort qu'elle cherche, cette étreinte pour essayer de ne pas trop cogiter. Les songes qu'elle veut perdre dans la sérénité que peuvent lui apporter ces bras. Pourtant, il cogne sous la poitrine ce pauvre muscle décharné qui réapprend tout juste à chanter. Les mots s'élèvent qu'elle ne peut pas tellement ignorer. Ainsi viennent les frayeurs, cette peur bleue quant à tout ce qui pourrait en découler. Et elle est épuisée, Leaf. Elle est exténuée à trop veiller quand tombe la nuit pour s'assurer que toute cette réalité subsiste sans être inventée. Sans que sa démence n'ait à la leurrer. « I... I need to sit. » Un murmure, un besoin qu'elle soulève. Là, quelques pas à peine pour trouver un appui, pour venir siéger là où elle le peut. Les paumes contre les traits, le souffle qui s'est accentué et qu'elle tient à calmer. Elle n'entend plus, la demoiselle. Elle s'est fermée à tout ce qui pourrait désormais arriver – parce qu'il lui en voudra, Owen. Certitude qu'elle peut empoigner, cette fois, sans avoir à en douter. Parce qu'il a tout vécu, parce qu'il a trop essayé de la maintenir hors des eaux troubles auxquelles elle s'était condamnée. Il a tenté jusqu'à s'y asphyxier, et elle n'a fait que mentir. Elle n'a rien fait de plus que cacher ces vérités. Honteuse, coupable. Ce parfait bonheur à portée mais contre ces amitiés qui ont tant compté. Ailleurs, loin. Ailleurs quand la porte s'ouvre, quand elle ne parvient pas à s'animer. Ailleurs quand cette autre voix s'élève qu'elle ne parvient pas à capter. Les jambes s'agitent et elle ne fait qu'essayer de respirer. Feuille tremblante sous tout ce qui s'active, tout ce qui circule jusqu'à l'esprit malade et fracassé. Elle aurait dû lui dire, elle aurait dû partager ce savoir puisqu'il a veillé, puisqu'il a fait de son mieux pour que son souffle puisse encore maigrement subsister. Et elle n'a rien fait, l'idiote. Elle n'a fait que se taire, que tout garder pour elle puisque les conditions furent celles-ci pour prétendre à cette chance qu'elle n'avait même pas espérer. Effroyable, cette pression sur le pauvre cœur acculé. Trop lourde en vérité puisqu'elle se sent si peu méritante désormais des attentions et des compréhensions qu'on pourrait lui accorder. Elle ne mérite pas ces amitiés, elle ne mérite pas même cette aide qu'il lui a donné. Elle ne mérite rien, Leaf. Odieuse petite chose qui pensait seulement pouvoir se relever quand elle ne faisait que sauver la plus grande de ses remparts ; avant que les autres n'aient à s'effondrer. Coupée, oui, cette respiration qui manque aux poumons serrés. Et elles en deviennent violentes, ces nausées qui s'installent. La tête qui tourne, l'estomac noué. Sueurs froides qui viennent, qui prennent le trône que cette maigre stabilité tentait de récupérer. Gamine qu'on confronte à sa propre bêtise. Gamine qui peine à tout assimiler, cette maigre hauteur, elle l'abandonne pour rejoindre directement le carrelage à défaut de s'y abattre sans pouvoir y parer. Elle n'ose pas, la demoiselle. Elle n'ose pas abandonner ses grands yeux clairs sur cette silhouette qui s'est invitée, celle qui s'est imposée avec ces vérités qu'elle possédait déjà quand il persistait à s'inquiéter. Il l'a vu s'effondrer, il a fait de son mieux, Owen, et elle n'a même pas pu lui rendre cette liberté dont ces responsabilités l'ont privé. Honteuse, Leaf. Honteuse à manquer d'y perdre cette conscience désemparée. La fatigue en alliée à cette faiblesse qui s'amuse à régner.   









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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