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 A Night In Paradize | Kit & Sebastian

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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
cicatrices : 444
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Jeu 11 Nov - 3:06 ▬



a night in paradize
CODAGE PAR TETRADKE


They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Seul acte de bonté, seul élan qu'il a su oser à l'égard de celui qui se tient devant lui. Il y a le dégoût, la honte, l'horreur qui se disputent la place et pourtant, en l'instant, il n'y a que cette parcelle d'humanité qui se dévoile, qui s'appose au regard qu'il pourrait attirer. Défait en vérité, loin de toute cette belle arrogance dont il sait si bien usé. Fatigué, Sebastian, d'avoir à lutter contre ses démons, contre tout ce qui persiste à ronger la carcasse qu'on imagine défaite, brûlée peut-être même pour ces âmes endeuillées. Il tique, sans rien dire de plus – sans rien ajouter. Il tique, les prunelles qui s'élèvent à peine quand cette voix se rappelle, quand elle s'impose pour finalement voir les mains décliner ce qu'il s'est risqué à avancer. Le billet rendu, refusé. Elle est brève, cette courbe sur les lèvres ; à peine dessinée. Oh, il a bien des questions qui lui viennent mais aucune ne brave la frontière des pulpeuses encore closes, bien scellées. Là, quelques détails qu'on lui donne, qu'on lui délaisse. Là, cette information qu'il lui donne volontiers – la nécessité qu'il ne possède pas pour cet or vert qu'il s'apprêtait à lui délaisser. Un haussement d'épaules, ni plus ni moins. Rien que cela avant que l'attention ne soit rendue à ce qu'il s'enquiert à vider. Oh, elle menace l'ivresse, elle essaie d'apposer son merveilleux chant sur les pensées emmêlées. Et lui, lui ne peut que s'y laisser bercer, à bout de souffle, à bout de force ; même plus à même de se dresser devant ce que lui et les siens n'ont jamais fait qu'exécrer. « You should also know I’m not satisfied at all, I have about 3000 more questions. Qu'il les pose, qu'il s'y risque. Lui ne fait qu'en sourire, amusé par cette soif de connaissance que celui-là ne parvient pas tellement à retenir malgré tout ce qui pourrait pourtant l'insister à fuir, aussi loin qu'humainement possible de celui qu'il s'est risqué à côtoyer. You’re literally the most interesting person I’ve met here so far. It’s incredibly sad you’re straight. » Mais là, le sourire qui se fane de moitié. Là, les prunelles un peu plus sombres qui se relèvent sur cette silhouette qui n'a néanmoins pas bougé. Don't go too far, man. Il retient les mots, croit les avoir prononcer mais ces syllabes n'étaient que fruits de quelques pensées ravivées. « But like, I guess I did promise some of my own stories… » Là, le sujet principal qu'il rappelle, qu'il ramène à nouveau au centre de cette improbable rencontre. Il essaie, Sebastian ; oh il fait de son mieux pour s'y concentrer mais il a l'esprit qui s'est mis à surchauffer, cette espèce de braise qui s'est mise à scintiller. Non, le regard ne parvient pas à se détourner de celui que l'instinct réclame de surveiller désormais. Et il ne fait qu'acquiescer quand cette nouvelle interrogation est posée, quand les paroles ne sont écoutées que de moitié. La voix bloquée, pour l'instant, sous la trachée encore bien serrée de cette bile qui s'y est invitée. « But I did have one a couple of days ago… Not very smart… Clearly trying too hard with a bad Italian accent. I speak Italian you see, so I could tell he was fake. Sang a lot about a big money deal he was hijacking… Why is it always about money, huh ? » Et finalement, c'est l'intérêt qui l'emporte sous ce qu'il vient chantonner. C'est l'intérêt qui se met à régner sur la conscience jusqu'à pleinement l'y captiver. Oh, il est attentif, Sebastian, à n'en plus douter.

Sous les côtes, en plein centre de ce pauvre palpitant intéressé, il y a cet orage, ces grondements qui se font entendre jusqu'à tout surplomber. Il a tiqué, s'est presque redressé sur cette assise qu'il persiste à monopoliser. Italian ; c'est ce qui l'a fait frémir d'effroi, d'une colère plus sourde qu'il ne l'aurait imaginé. Et là, quelques fantômes qui reviennent, cet assaut qu'ils avaient orchestré, les craintes de ce frère qu'on lui a arraché, la carcasse de sa belle à même le sol souillé de ce sang qu'ils avaient à faire verser. Non, elles sont trop violentes, trop oppressantes même, toutes ces émotions qui se sont éveillées. Il n'offre qu'un soupir, rien qu'un souffle avant que les traits n'aient à s'abaisser. Là, l'attention se porte sur ce verre à nouveau rempli, sur ce liquide qui persiste à y danser puisque les phalanges provoquent ces mouvements incontrôlés. Mais la raison qui tente sa percée, qui essaie cet assaut sur l'âme désorientée, encore bien embrumée. « So, he was just an asshole then ? » Pour éclaircir les choses, pour parer à cette précipitation qui pourrait tout emporter. Pour défaire cette fureur qui semble s'être mise à s'embraser dans les corridors de son être décharné. « Also, you're right, trying that fucking accent in here, it's not the best move he could've done. I know a few bunch of guys who would've loved to cut his tongue just for that. » Lui le premier, en vérité. Lui n'aurait pas hésité, loin de connaître par cœur les intonations de cette langue qu'il méprise aujourd'hui plus que jamais ; loin de toute vérité mais rien que les mots, rien que ces syllabes l'auraient poussé à se manifester. Par besoin, par nécessité, pour s'en prendre à autre chose que sa propre personne comme depuis des mois et des mois, ce sans arrêt. « Did you see him again since that night ? He's here ? » La salle qu'il désigne d'un bref mouvement de tête par dessus son épaule sans pour autant y attarder son regard. L'appréhension, enfin, la volonté de pouvoir apaiser ce qui s'est réveillé dans les tréfonds de son être maintenant que tout ça lui a été donné. Oh, il n'y voit rien qu'une issue, rien qu'une opportunité d'expier tout ce qui tonne avec brutalité sous ses veines usées. Parce qu'ils s'amusent à tout déranger, ces changements imparables d'émotions qui l'ont d'ores et déjà tant gouverné. Ceux qui frappent encore, là, quand il semblait si perdu avant que tout ça ne s'impose, avant que cette espèce de haine ne vienne flamboyer sur les rétines ; celles-ci certes naturellement noircies mais ici plus sombres qu'elles ne l'étaient.  





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salt and the sea
i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Sam 13 Nov - 12:41 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley


Ah il le voit Kit, le sourire se fâner un peu. Il connait. Dès qu’il a le malheur de dire à un hétéro trop fermé qu’il le trouve un tant soit peu attirant, c’était comme s’il s’était mit à poil devant lui, presque. Pourtant, c’était quoi? Rien. Un compliment tout au plus. Les hommes le font bien aux femmes en permanence sans leur demander leur avis, pas vrai? Donc lui, il avait du mal à s’imaginer s’empêcher de dire ces choses là. En plus il avait été super soft. Et… En plus en plus, franchement, il n’était pas le genre à insister. Jouer à “convertire les hétéros”, une idée stupide qui ne l’intéressait pas du tout. On ne convertissait personne à rien, dans aucun sens, quand il était question de sexualité. Si quelqu’un donnait l’impression d’avoir été “converti” c’était juste que l’étincelle avait été là depuis le début, ni plus ni moins. Et Kit savait bien quand c’était le cas où non. Donc, ça ne l’empêchait pas de dire des bêtises même quand il savait que rien ne se passerait… Mais à chaque fois qu’il voyait quelqu’un se renfermer à cause d’une simple remarque, ça le faisait ricaner, intérieurement. Il fallait être fragile pour se vexer de si peu.
D’ailleurs, c’était un bouton qu’il adorait pousser. En temps normal, en voyant Billy perdre un peu de son sourire, mais ne pas réagir plus que ça, l’héritier aurait peut-être essayé de jouer un peu plus et d’en sortir d’autres. Des compliments moins cachés, juste pour l’embêter. Sauf que non, parce qu'il ne voulait pas que sa nouvelle rencontre ne parte, donc il avait très vite remis le sujet sur un truc qui intéressera le plus âgé afin de le garder avec lui.

Et on dirait bien qu’il avait choisi exactement la bonne histoire, récupérant tout de suite l'intérêt de Sebastian. Just an asshole… Kit but une gorgée de son verre en y réfléchissant. “Not sure. Why would he invent this whole story just for sex? I was already there.”
Oui, ce mec n’aurait pas eu besoin de se rendre plus intéressant qu’il ne l’était déjà aux yeux du renard en sa qualité de bel homme. Quoi que. Des fois l’égo fait faire des choses totalement stupide, Kitsune l’avait vu à l’oeuvre plus d’une fois. Billy lui fit savoir qu’en effet, imiter un accent Italien ici, sans l’être, caresserait beaucoup de monde dans le mauvais sens du poil. Ah bon? Pourquoi ici en particulier? Le blond balaya la salle en question. Ah, dommage qu’il ne puisse pas demander à Jun. C’était lui qui connaissait ce genre d’histoire. Ou, il pourrait demander à Billy.
Billy qui voulait savoir si cet homme était revenu, s’il était ici ce soir? Kit fit “non” de la tête, reposant son verre à moitié vide sur le comptoir.
“He was leaving town the next day.” Les yeux de Kit se posèrent sur son client de plus tôt. “If you want another fun story, this one over there, definitely trying to convince himself he’s not interested, but has been coming to see me for a week now.”
Et il fallait être persévérant. Parce que généralement si Kit n’avait pas accepté ou prit les devant dans les deux premiers jours c’était qu’il n’était pas intéressé. Mais, appréciant l’intention, il n’allait certainement pas le rejeter, cet homme. En plus ça lui faisait des pourboires à donner à ses collègues.
“Hey, why is this place in particular somewhere you wouldn’t want to fake an Italian accent?”
Il n’oubliait pas Kit, la question qui lui était venue plus tôt. Il espérait que sa nouvelle rencontre aurait une réponse passionnante à lui donner. Oui, le renard pouvait flairer une bonne histoire à des kilomètres. Est-ce qu’il s’était retrouvé à bosser dans un genre de repère d’une grande famille Italienne? Ce serait hilarant. Une raison de plus de donner un arrêt cardiaque à son frère aîné, tiens.

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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
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▬ Dim 21 Nov - 1:57 ▬



a night in paradize
CODAGE PAR TETRADKE


They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Du centre de cet enfer s'est relevée cette ancienne rage si bien cachée. Elle s'était installée, puis amenuisée, étouffée par les affres de sa bêtise, de cette effroyable nécessité que de clamer sa finalité. Mais elle revient tout condamner, elle revient tout s'approprier jusqu'à cette décence qu'il se doit pourtant de faire prospérer. Là, derrière l'ébène des prunelles qui se sont relevées, il y a ces braises qui se sont mises à virevolter – danse macabre qui s'installe pour tout embraser. « Not sure. Why would he invent this whole story just for sex ? I was already there. » Là, il tique. Là, la raison qui s'acharne à lui faire entendre de lâcher prise mais le cœur qui s'y refuse, qui s'enivre de cette nouvelle colère qu'il n'a pas pu effleurer depuis des mois – un semblant d'éternité en vérité. Déçue, pourtant, cette dernière. Elle s'éteint presque, ravagée par les vents d'une déception indomptée. Parce qu'il l'a vu s'animer, trahir le fait que cette présence ne s'était pas imposée en cette étrange soirée. Oh, il s'est abaissé, le regard. Il s'est défait de cette ombre pour s'en remettre au verre avec lequel les phalanges ont continué de jouer. Par instinct, par nécessité pour s'accrocher à ce soupçon de réalité qui s'est installé malgré les brumes, malgré les mille orages qui persistent – au-dessus de lui – de gronder. « He was leaving town the next day. » Il acquiesce à peine, rien de plus. Les lèvres qui s'imbibent encore un peu du poison qui lui fut servi – offert même, n'allons pas le nier. « If you want another fun story, this one over there, definitely trying to convince himself he’s not interested, but has been coming to see me for a week now. » Vague, cette attention qu'il accepte de porter sur celui qui est désigné, sur celui qui n'intéresse pas autant que l'absent qu'il ne pourra jamais approcher – rien que pour satisfaire cette cruauté qui s'est éveillée, affamée. Non, qu'importe celui-ci puisque l'attention était déjà ailleurs – fantasmant sur un sang qu'il pourrait faire couler, sur une vengeance mal dirigée qu'il aurait pu faire valoir pour tout ce qu'il a sacrifié depuis cette fameuse nuit où les italiens ont été approchés. Le cœur aux abois, qui réclame un semblant de paix mais la voix qui revient, qui s'élève, qui attire l'attention puisque la question semble presque résonner dans les corridors de son âme encore pleinement accablée. « Hey, why is this place in particular somewhere you wouldn’t want to fake an Italian accent ? » Il toise, il contemple celui qui semble ne rien savoir, ne rien avoir vu – peut-être trop captivé par les proies qu'il pourrait avoir à s'approprier. Oh, il aurait pu en rire, Sebastian, mais ne fait qu'en souffler – brièvement, à peine audible. L'attention rendue au fantôme qui n'a de cesse de le suivre, qui réclame que le silence soit tenu puisque ces affaires ne concernent que lui, puisque ces tourments, ces fardeaux sont les siens. Appartenance que Billy lui-même jugeait honteuse mais dont lui n'a tiré que fierté, qu'une force improbable malgré toutes les marques de faiblesse qu'il continue de semer. Non, ce serait lui rendre service que d'énoncer les vérités quant aux passants qui foulent ces portes quand l'occasion est donnée.

Rouge, la clarté qui éclaire les lieux – comme toujours puisque rien n'a réellement changé. La gueule du loup reste la même ; quoi que triste puisque cette présence d'ordinaire réclamée n'est pas présente, absente, éloignée. Il tique avant de se relever. Il tique avant que la hauteur ne soit retrouvée, avant que le dos ne vienne flirter avec le comptoir pour mieux observer ces lieux d'ordinaire si idolâtres : en cet instant pas même digne d'intérêt. Il cherche ce que les yeux pourraient avoir à accrocher, il cherche ces visages familiers qui arpentent le garage avec lui depuis toutes ces années. Là, le cuir qui se trahi dans l'ombre d'un recoin isolé. Là, ces camarades qu'il se met à désigner – bref geste de la main pour cet improbable interlocuteur puisse au mieux les capter. « See those men ? I don't know if you can clearly see the logo of their jacket but that fucking devil is a sign. Have you heard about them ? We share with many of them the same tattoo. » Un indice, comme un détail qu'il ajoute pour que l'esprit puisse faire le lien – la réputation qui n'est pas à ignorer, ils l'ont bâti sur les actes, sur les faits. Sur ces guerres qui pullulent dans Detroit depuis maintenant bien des années. « Those men, if an italian comes here, they'll kill him. » Concis, précis – net et sans bavure. Les mots qu'il n'hésite pas à délaisser puisqu'il est friand, celui-là, des histoires qui peuvent se raconter. Oh, non, ce n'est pas vraiment un secret ; Sebastian ne fait qu'énumérer des faits. Néanmoins, il s'en détache – par nécessité. Il s'en détache pour cette conversation puisqu'elle doit être morte, la carcasse qui retrouve la place qu'elle avait quitté. Rien qu'un souvenir pour les esprits qui l'ont connu, rien qu'un fantôme de plus pour ceux qui se risquent à l'approcher quand s'impose sa venue. Non, cette appartenance à cette grandiose famille, il l'a garde encore pour lui. « I can't imagine how lucky was your guy since he did not cross their path. » Pensés, ces mots. Crachés presque puisque la déception use encore de son pouvoir pour nécroser la retenue des paroles qui pourraient être partagées. « You want an advice ? Stay away from them, they aren't as much kind as I'm tonight. » Bien-sûr qu'il en soupire, le spectre qui persiste à le hanter. Il en soupire, désabusé quoi qu'en partie rassuré, Sebastian pourrait en jurer. Là, c'est une grande marque de bonté que de lui avoir donné ces conseils avisés quant à ces frères qu'il peut posséder. Ceux qu'il n'arrêtera pas si celui-là se décide à user de sa glorieuse stupidité – parce qu'ils s'étaient mis d'accord sur ce terme, finalement, et qu'il n'a pas oublié.   





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▬ Mar 23 Nov - 2:19 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley


Kit s’accouda au bar, son propre verre presque vide dans une main. Ainsi, il pouvait suivre vers où Billy regardait, mentionnant un groupe d'hommes plus loin. Un diable. Non, il ne savait rien de toutes ces choses là. Pas encore. Mais clairement, il y avait des histoires qu’il fallait qu’il trouve. Le blond se fit une promesse mentale d’appeler son grand frère le lendemain. Si il y avait bien une personne qui pourrait lui faire un exposé sur les questions, c’était lui. L'aîné des Jones baignait dans ces choses-là après tout. Le barman termina son verre alors que son invité de la soirée lui expliqua que les hommes au blouson tueraient sans aucun doute un Italien s’ils le trouvaient au Paradize. Bon à savoir.

“Nevermind the guy, I can’t believe how lucky I was they didn’t see me with him!” Oui, oui, vous avez bien lu. Il s’en foutait pas mal de la vie de son coup d’un soir vous voyez. Par contre, vraiment, il se promettait de pas approcher qui que ce soit d’un tant soit peu Italien dans les alentours de ce club, plus jamais, ok? Fallait pas déconner. Le New Yorkais fit une petite moue, posant le verre vide sur le comptoir. “Thanks for the tip Billy, I’ll definitely stay away.”
Sauf si c’était eux qui venaient, pas vrai? Bon, en vrai Kitsune ne pouvait pas faire ce genre de promesse. Il avait quand même comprit que le danger restait réel dans le cas de ces hommes là et qu’il devait opérer avec caution. Pour le reste, le plus jeune ne pouvait pas non plus ignorer sa tendance à se retrouver tout le temps dans des situations sordides. Et Detroit déclenchait définitivement beaucoup de cette anarchie dans sa vie. Le renard détourna le regard pour l’entrée de la pièce, voyant son collègue passer et le saluer, se dirigeant vers la salle de repos pour poser ses affaires. Aw. Le New Yorkais échappa un petit soupir. Un enfant que l’on arrachait à son mercredi après midi avec les copains.  

“Aw, how sad, my shift is ending.” Franchement, vous en connaissez des gens qui ne veulent pas s’arrêter de travailler? Kit venait simplement d’une autre planète à ce stade, hein. Bon, tous les soirs n’étaient pas comme celui-ci. Des fois, il ne rencontrait personne d’assez intéressant et regardait les secondes passées. Le blond se redressa, réalisant enfin que son cerveau flottait, et qu’il avait été un peu trop sérieux pendant trop longtemps. Il était probablement l’heure de repasser à l’idiot léger de service. “Wow, I’m definitely getting a cab home. I should really consider hiring a personal driver again. How are you getting home, Billy? Getting that bus from hell? I can’t deal with public transport… but don’t drive! You drank too, after all...”
Ouais, Kit, your Rich Brat is showing. L’héritier se frotta un peu la tête, regardant la bouteille qui avait encore du liquide dedans. “I mean, I did pay for the bottle though.” Il ajouta avec un petit sourire. En vrai, il allait plutôt bien encore, surprenant quand on voyait sa constitution. Mais entre parler au barman de l’autre côté du bar, et parler au barman qui avait terminé son shift, il y avait un autre monde et quelque chose lui disait que ce serait la fin de son entrevue avec un Billy, ce soir.

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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

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sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
cicatrices : 444
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 28 Nov - 6:46 ▬



a night in paradize
CODAGE PAR TETRADKE


They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Pathétique, la carcasse qui s'est une nouvelle fois installée. Pathétique pour tout ce qu'elle pourrait avoir à dire, tout ce qu'elle pourrait avoir à confier – les fardeaux qui pèsent, qui continuent de saccager la santé mentale de celui qui aurait dû, pourtant, y rester. Oh, il envie parfois le statut qu'on s'est risqué à lui donner. Mort. Mort il n'aurait pas eu à tant souffrir, à tant porter. Mort, il n'aurait pas cette culpabilité qui continuerait de peser. Elle se serait étiolée, aussi certainement que les affres qui enserrent le cœur depuis maintenant des années. Il tique, Sebastian, l'attention quelque-peu accaparée par les songes mais qui n'ignore pas ce qui est levé. « Nevermind the guy, I can’t believe how lucky I was they didn’t see me with him ! » Là, le rire qu'il ne peut réellement retenir. Là, ce sourire qui s'accroche sur les pulpeuses qu'il ne cherche même pas à chasser. Il croit s'y reconnaître, O'Malley, dans cette égoïsme à peine levé. Il croit pouvoir s'entendre réciter ces simples mots rien que pour sauver sa peau, rien que pour prospérer encore malgré cette maigre envie de ne plus exister. « Thanks for the tip Billy, I’ll definitely stay away. » Elle est brièvement levée, cette main. Non, il l'a fait instinctivement – il l'a fait sans réellement y songer, comme poussé par cet étrange élan de bonté. Qu'importe les remerciements, ces quelques syllabes qu'il lui a confié ne le sauveront très certainement pas de la connerie de ceux qu'il peut fréquenter ; de la sienne même, en vérité. Lui, l'instable qui va et vient ; qui s'embrase parfois avant de s'émietter. Les cendres qu'il a traîné ici ce soir plutôt que les flammes qui auraient pu le dévorer. Là, l'esprit qui revient sur cette vérité, qui s'y attarde jusqu'à trop y traîner. Le silence qui aide la tête à s'égarer, à se perdre dans un néant qui n'appartient qu'à lui avant d'en être extirpé. Parce qu'il soupire, celui-là. Il soupire puisque l'heure s'est risquée à s'écouler, rongée par l'avancée d'une aiguille hâtive sur les cadrans oubliés. Ce verre pratiquement vide, il l'a levé en direction de cette oreille qui s'était imposée quand rien ne l'y obligé ; moins encore au vu de tout ce qu'il a pu lui concéder. Informations exécrables qu'il s'est risqué à faire entendre, détails d'une vie trop vile qui aurait dû l'éloigner et non, comme en l'instant, vouloir le faire rester. « Wow, I’m definitely getting a cab home. I should really consider hiring a personal driver again. Il s'arque, le sourcil. Il s'élève sur cette silhouette qui s'était redressée. Là, l'intérêt qui s'amuse à s'y pencher un peu plus avant de s'en raviser. Non, les questions n'ont pas à résonner. How are you getting home, Billy ? Getting that bus from hell ? I can’t deal with public transport… but don’t drive ! You drank too, after all... » Mais il l'y force, celui-là. Bordel qu'il s'essaie à comprendre ô combien l'alcool puisse lui être monté à la tête pour s'en inquiéter. Qu'importe, non ? Qu'importe la manière dont il rentrera et s'il meurt, bon débarras. « I mean, I did pay for the bottle though. » S'égarent les orbes noires sur ce qu'il s'est mis à désigner. Bien-sûr qu'il s'installe, ce sourire – mais il a d'ores et déjà trop traîné à ce comptoir malgré tous les risques qui pourraient venir sur lui s'abattre et se réaliser.

Un soupir, rien de plus. Un souffle avorté entre les lèvres qui se sont presque animées. Et les phalanges ont flirté avec le vernis sur lequel il s'était accoudé avant que la carcasse n'ait à se redresser. « Well, go on. Finish it, I'm done for tonight. » Il tique, laisse ses paupières offrir un maigre instant de paix à la vue qui s'était mise à danser. L'alcool flirte avec les veines jusqu'à trop les empoisonner – aidée, cette liqueur, par le sommeil qui s'est mis à trop manquer. Il a dans la tête le poids de ses fardeaux, le cri de ses tourments. Il a, dans l'esprit, les flammes de ses propres enfers qui persistent à tout embraser, à tout consumer. Il a trop traîné mais, malgré ça, les terreurs semblent presque s'être apaisées. Il manque de s'éloigner, Sebastian, sans un mot, sans une attention de plus pour celui qui l'avait accompagné. Il manque de partir sans même un regard sur cette silhouette-là mais l'humanité s'en mêle ; elle intervient pour l'y forcer. Là, le rappel. Là, l'esprit qui soupire déjà de satisfaction quand l'instinct, quant à lui, hurle à la trahison. « Despites your preferences, you seem to be a good man. So, yeah, take care of yourself. » Il allait pour rajouter autre chose mais s'est mis à gronder ce drôle d'orage, cette autre facette de lui à peine tremblante, recluse dans un coin quoi qu'assez proche pour protester. Non, rien de plus cette fois. Rien qu'un signe de tête, qu'un geste de cette dernière en un sourire pincé. Là, avant que les pas n'aient à s'éloigner, avant qu'il n'ignore ceux qu'il aurait pu rejoindre si l'endocarde n'était pas aussi malmené depuis ses méfaits. Non, il s'éloigne, Sebastian – fantôme qu'il doit être jusqu'au souffle dernier. Mirage qu'il deviendra, celui-là, sous ces errances éternelles qu'il persistera à honorer. Il rejoint l'air frais que les poumons accueillent volontiers. Il rejoint le silence, la solitude, cette absence de tout et rien qui règne sur son existence depuis des mois et des mois désormais. Il est à peine levé, ce rire qui lui échappe en ressassant ce que cet idiot s'était risqué à lui énoncer. Don’t drive. L'humanité et sa bonté. Cette attention concédée quand il ne mériterait que bien pire qu'un pauvre accident qu'il aurait lui-même provoqué. Il a secoué la tête, O'Malley. Il a secoué la tête avant de s'enfoncer dans les ténèbres qu'il se doit une nouvelle fois de braver.    





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i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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