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 A Night In Paradize | Kit & Sebastian

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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Sam 25 Sep - 14:00 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley



Et une soirée de plus au Paradis pour Kit ! Il n’y passait pas tant de temps que ça, à vrai dire. Embauché en part time de toute façon, payé une misère, ne touchait pas ses pourboires. Pour lui, ce job: un jeu. De surcroît, c’était un jeu d’enfant, contrairement à ce qu’on pourrait se dire en voyant la qualité de son service.

“Hey, Kit. Aren’t you a fairy?” Un client, attendant d’être servi, observant le visage songeur d’un Renard regardant les filles danser plus loin.
”I am, why?”
“Well, I’ve been waiting for my beer for like 5 min and you’ve just been watching the strippers.”
”Ah, I’m gay, not blind. Aren’t they beautiful?”
“Sure are. Can I get my beer?”
”Of course, handsome.” Un grand sourire, solaire, avant d’aller vers le frigo. Ce client, un habitué, commençait à venir surtout pour le barman maladroit, et moins pour le service principale de l’endroit. Il n’était pas le seul.

Il y avait deux écoles sur le sujet. Les hétéros confirmés, un peu (beaucoup) homophobes, terrifiés à l’idée de recevoir ne serait-ce qu’un sourire d’un autre homme. Ceux-là, soit ils évitaient les shifts de Kit, soit ils s’assuraient de ne pas être servi par lui. Et puis, il y avait les autres. Les curieux, les bisexuels, les pansexuels. Ceux qui, pour X ou Y raison, appréciaient particulièrement l’attention du beau blond androgyne qui venait d’arriver en ville. C'étaient les petits chouchous de Kit, eux. Il fallait dire qu’il y avait peu de choses qu’il aimait plus que de recevoir de l’attention.

“And here you go.”  Il dit, déposant une bouteille sur le bar.
“Are you not gonna give me a glass and some ice?”
”Do you want some?”  
“Nah, but you’re supposed to ask anyway, you know?”
”Hm.” Kit fit un léger mouvement de la main comme pour chasser une mouche imaginaire. La mouche ici étant l’idée d’être aussi prévoyant dans ses actions en temps que barman. L’homme devant lui leva les yeux au ciel mais se contenta de payer, le laissant garder la monnaie. Kit mettait l’extra dans un bocal prêt de la caisse. A la fin du shift, il le donnait généralement aux autres employés. Personne ici n’était exactement sur d’à quel point il était riche pour refuser tout cet argent, mais ils n’essayaient pas de comprendre. Ça les arrangeait bien.

Le New Yorkais se tourna vers un frigo pour vérifier le stock, mais réalisa vite que le client était encore là.
”Yes?”
“Is your body as… err, pretty, as your face?”
”Aw thanks honey, funny enough, it’s not. I exercise a lot.”

L’homme lâcha une petite moue, et le salua finalement avant de partir. Beh oui. Derrière les vêtements de Kit, il y avait toujours le corps d’un homme. Un homme qui, certes, était dans une catégorie de poids-plume, mais n’en restait pas moins musclé par les années de boxe et d’entraînement. Alors les rêves d’hommes bien enfouis dans leurs placard s'effondreraient bien vite dans une situation qui demanderait de ne pas porter de vêtements.
L’effondrement d’un mythe, d’un fantasme, que Kit entretenait avec des couleurs douces et/ou des vêtements catégorisés comme “féminins”. Fashion has no gender, il y croit fermement. Au Paradize, cependant, il essayait toujours de rester sobre. C’était déjà un miracle d’être embauché sans expérience, il ne voulait pas trop pousser le bouchon.
Aujourd’hui, par exemple: certes, son slim noir le serrait de manière indécente, il n’en restait pas moins qu’il était noir. Comme le pull oversize qu’il portait par dessus : oui, ok, on voyait sa clavicule et une fine chaîne en or blanc, mais… C’était du noir et blanc, ok? Il ne portait même pas tant de maquillage que ça! Juste un peu de fond de teint, pour lisser sa peau. On continue de polir l’image de poupée de porcelaine, autant que possible.

Soit, voyant que personne n’attendait d’être servi, il se décida de faire un tour de vaisselles, reprenant son observation des danses qui avaient lieu plus loin. Kit savait pertinemment que s’il passait de l’autre côté de la barrière, son frère viendrait en personne le chercher et le ramener… Mais c’était tentant, quand même. Il dansait bien, lui aussi… Il soupira à cette pensée. Peut-être qu’il reviendrait sur l’idée et trouverait un club gay d’ici quelques mois. Pourquoi pas. Une nouvelle aventure…

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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
cicatrices : 444
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Lun 27 Sep - 19:51 ▬



a night in paradize
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They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Tenaces sont les habitudes. Elles rongent, voraces, s'approprient l'âme pour n'offrir à cette dernière qu'un soupçon de haine, de dégoût envers sa propre existence ; la conscience en titube. Pourtant, il s'est risqué jusqu'à en cette tanière trop longtemps délaissée. La nuit s'est levée, imposée – son manteau recouvre désormais toutes les rues, toutes les allées. Fils des ombres qui brave son royaume pour finalement s'enfouir sous les chaudes lueurs tamisées. Un royaume de débauche où rien ne semble pouvoir l'atteindre – pathétique homme que la maladie encore condamne. Mais qu'importe – il est mort. Des mois se sont succédé, des mois sans qu'un mot ne soit levé, sans qu'une photo n'ait été posté. Des mois et des mois, oui, sans un signe de vie de la part de celui qui, pourtant, persiste à subsister. Un soupir a bravé les lèvres quand la carcasse s'est laissée tomber, quand l'être tout entier s'est laissé happer au confort tout relatif de ces assises trop foulées. Point de chute, repère pour la conscience en berne qui ne sait plus comment s'animer – acculée. Il a en tête quelques images qui restent, qui imposent les tourments qu'il n'a pas su encaisser. Plus la détresse, plus ces craintes que cette bombe à imprimer contre l'esprit exténué. Il a tiqué, juré. Le silence qui revient néanmoins, à peine fracassé par cette musique qu'il n'a pas réellement écouté. Il est venu, Sebastian, en quête d'une âme attentive aux tortures qu'il n'a de cesse de s'infliger. Il doit confier tout ce qu'il porte, une fois encore ; ce deuil et cette culpabilité trop bien distillés pour être convenablement endurés. Et les prunelles se sont relevées, cherchant la silhouette féminine qu'il connaît. Trop, peut-être pas assez. Trop, trop mal pour que l'âme cherche parfois encore à y goûter. Maladie qu'il tient pour responsable de tous ces vices qui parviennent si aisément à le gangrener, maladie qu'il blâme pour tous les méfaits auxquels il s'est laissé aller depuis des années. Mais pas un mot, encore. Rien de plus, rien de moins. Il s'en tient à l'obscurité de ce coin de salle, il s'en tient à cette solitude tout relative pour parer à tout ce qui aurait pu venir le grignoter. Patience qu'il se met à user, regard fou qui va et vient pour tenter d'accrocher les courbes qui hantent la mémoire depuis qu'elle n'est plus à portée. Jade. Jade pour le relever, pour entendre et constater tous ses supplices, pour tenter de retenir cette humanité trop bafouée, saccagée par la noirceur à laquelle il s'est allié. Jade pour lui éviter de tomber, ce soir, puisque les idées noires se sont si vivement rappelées. Jade puisque Irene est brisée, endeuillée, hantée par ce spectre qu'il a trop laissé s'approcher quand les profondeurs – une dernière fois – se risquaient à les lier. La jambe s'est mise à trembler. La jambe sursaute à chaque son qui vient à s'élever quand, quant aux traits, ils ne font qu'un peu plus s'enfoncer contre les paumes qui se sont levées. Folie. Folie qui appose son règne sur l'esprit désarmé. Il cède, s'élève, retrouve sa hauteur jusqu'à braver les allées pour rejoindre ce comptoir où peu sont encore attablés. Parce qu'il doit la voir, parce qu'il doit lui parler. Parce qu'il doit se défaire, Sebastian, de tout ce qui semble à même d'encore s'accentuer.

Elle est misérable, cette silhouette qu'il s'est affalée. Il est pathétique, Sebastian, à ainsi s'y laisser drainer. Détermination qui flanche – une fois de plus, comme trop souvent, les phases plus tenaces, plus longues, plus meurtrières pour celui qui manque parfois de se laisser chuter. Retourné, l'endocarde qui pompe avec honte sous la cage thoracique compressée. En proie à ces enfers déjà trop effleurés, à ces corridors de cendre et de souffre étalés. La main heurte le bois à portée, simple, habituel, discret. Une requête, une demande en suspend puisque personne ne vient encore – puisque personne ne se présente à l'ébène éperdu, si fatigué. Rien, rien ne vient – pas même cette brève clarté à laquelle il s'est trop lié. Peut-être aurait-il dû envoyer un message, peut-être aurait-il dû se renseigner ; parce que le seul fantôme que son regard est à même de capter n'est pas celui qu'il s'était mis à espérer. Il tique, croit s'entendre jurer mais rien, rien ne brave la frontière usée des pulpeuses asséchées. Rien, rien si ce n'est ce maigre syllabe que la trachée accepte de laisser passer. « Hey ! » Il hèle, il attire l'attention pour qu'enfin on peut le renseigner. Il en a oublié toutes les habitudes qu'il pouvait avoir ici, l'audace même de ces réclamations aux danseuses qu'il osait approcher. Pas cette fois, pas ce soir – les vices qu'il tient à tenir à l'écart de tout ce qui persiste à le poignarder. Et finalement, quand le noir des prunelles s'appose sur les traits qui lui font face – il y a cette parcelle d'espoir qui vient à se fissurer. « I need to see Jade, you know where she is ? » Interrogation posée, la conscience captivée par cette réponse qui pourrait être donnée avant que de revenir sur ce qu'il vient tout juste d'évoquer. « Damnit, cherry's her nickname. I need to talk to her. » Le pseudo qu'il relève parce qu'il croit pouvoir affirmer avec certitude qu'il vient d'arriver, qu'il n'est pas des plus anciens à fouler ce parquet sale puisque la mémoire n'est pas à même de le remettre dans sa totalité. « Now. » Il insiste, en devient presque froid. Il insiste, jusqu'à trahir cette espèce d'animosité incontrôlée. En chute libre, une énième fois, celui qui craint les maux que lui infligeront les cachots d'en bas. Mauvais qui contemple ces traits pas tellement appréciés. Mauvais, intolérant, complètement fermé – comme un abruti – à tous ceux qui diffèrent de ce qu'il appelle odieusement « normalité ».





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salt and the sea
i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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▬ Mar 28 Sep - 0:57 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley


Alors, Kit continuait de rêver. Le blond s’imaginait à danser, attirer les regards, avoir un peu plus d’attention encore. Surtout ici, à Détroit, où il avait perdu beaucoup de son fan club -pour ne pas dire la totalité. Ah ça, vous n’aviez pas entendu parler du fan club de Kit? C’était bien simple: à New York, dans le milieu LGBT+ (beaucoup le milieu G), on le cherchait du regard. On voulait être à sa table. On voulait être son ami. Pour l’argent, sans doute. Pour son joli visage, souvent… Quand même, beaucoup pour l’argent. Et ce petit groupe, il ne l’avait plus, ici… Il faudrait essayer de le former à nouveau - sauf que, dans une ville aussi sombre et brisée, ça n’était pas aussi simple!

La soirée s’avérait incroyablement calme - Kit n’allait pas se plaindre du manque de travail, mais il faudrait qu’il fasse attention. Si jamais il commençait à s’ennuyer, il allait se retrouver dans une situation probablement trop dangereuse pour lui, il le savait bien. Il se connaissait. Il connaissait son passif. Après tout, l’ennui, ça l’avait fait faire beaucoup de trucs tout simplement con. Comme par exemple, quitter une vie de rêve pour Détroit. Ou encore, comme être serveur dans un strip club… Et, plus tôt dans sa vie, comme se battre dans des ruelles sombres, provoquer des gens plus fort que lui, être arrêté par la police et ramené au manoir des Jones sous l'œil ennuyé de sa pauvre mère. On y croirait pas, en le voyant aujourd’hui, pas vrai?

Son attention fut finalement détournée alors qu’un “hey” se faisait entendre dans la distance. Kit cessa d’essuyer le verre qu’il avait en main (depuis 5 minutes, déjà), ses yeux noirs se posant sur celui à qui appartenait la voix. Un bel homme, si on oubliait le regard un peu fou et l’urgence dans son comportement. Is this guy okay? Kit pencha la tête sur le côté à la question qu’il ne prononça pas à voix haute. On en voyait vraiment de toutes les couleurs, au Paradize. Et regardez qui parle: Kit Jones. Cet homme voulait voir Jade. Pas sur que Kit voudrait laisser qui que ce soit prêt de l’énergumène devant lui, pour être honnête. Surtout une de leur danseuse ici. On ne sait jamais. Et donc, perdu dans ses pensées, bien qu’il ait réagi aux paroles de Sebastian par ses actions, l’héritier n’avait pas encore parlé.

Maybe he’s having a panic attack. Wouldn’t be the first one now. Il se dit encore mentalement, ne prononçant pas un mot. Pourquoi est-ce que tout le monde venait paniquer à sa porte? Peut-être qu’il avait la gueule de l’emploi. Peut-être que finalement, Barman, c’était sa destinée! Il l’avait bien vu dans les films, on venait toujours se déverser dans un bar, pas vrai? Mais il n’eut pas le temps d’y penser plus car le client perdait patience. Cherry, oui, Kit savait que Jade était Cherry. Pas besoin de lui répéter… Ah, peut-être que c’était enfin à lui de répondre, du coup. Le blond posa le verre de bière propre devant lui et laissa son torchon sur son épaule. “Now”, qu’il ajouta. Et beh, elle en avait, des amis polis et charmants, Jade.
”Well ‘hey’ to you too, sir.” Il ne peut s’empêcher, son sourire habituel se dessinant finalement. Face à la froideur, tout ce que Kit peut faire, c’est rayonner plus fort.  ”Jade- well, Cherry, isn’t working tonight I’m afraid.”
 C’était vrai, pour le coup. Pas de chance, Sebastian. Mais Kit n’a pas envie que l’homme devant lui ne parte tout de suite. Ce soir, c’était calme… Aïe, le voilà, l’ennui. Attention, petit renard.

”But maybe I can help? I’m a great listener, and you look like you could use a good talk.” Il dit, croisant les bras sur le comptoir en face de l’inconnu. ”Drinks on me?” Kit ronronnait presque à sa proposition. Come on, play with me!
Il eut un pressentiment, comme si son corps lui faisait savoir qu’il jouait peut-être avec du feu, là, et de trop prêt. Mais eh, des fois, il fallait juste se lancer. On peut être surpris.

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Sebastian O'Malley
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▬ Ven 1 Oct - 3:50 ▬



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À ses pieds s'étendent les portes d'un enfer redouté. À ses pieds, le gouffre qui appelle l'âme à s'y élancer – et lui qui refuse, le cœur qui aurait pu y succomber si la mémoire n'avait pas accroché ces traits qu'il est venu essayer de trouver. Jade pour parer à cette démence qui menace, à cette folie qui depuis trop longtemps l'encrasse. Jade, toujours Jade – comme une évidence qui fut mise sur son chemin, comme un signe d'un destin miséricordieux pour le malin dont les genoux ploient sans qu'il ne puisse y parer. « Well ‘hey’ to you too, sir. » Qu'importe, qu'importe la politesse – il n'est pas là pour rendre sa soirée meilleure, il n'est pas là pour apaiser l'animosité que tous ces autres peuvent potentiellement lui concéder. Qu'importe mais ce sourire qu'il lui offre ne fait qu'accentuer cette chute qu'il cherchait à éviter. Il enrage, là, sous ce cocktail incontrôlé d'émotions trop bien distillé. Il s'y perd, Sebastian, dans cette névrose que rien n'a su enrayer. À en jurer contre ses dents, à manquer d'y cracher son venin que la retenue parvient encore à canaliser. « Jade- well, Cherry, isn’t working tonight I’m afraid. » Et la claque, l'évidence envolée. La notion du temps lui a échappé, le cœur s'est laissé porter par cet élan qu'il aurait dû mieux orchestrer. À en frapper contre le bois à portée, la main qui claque comme pour trahir ce qui s'embrase sous la carcasse désolée. Prêt à partir, celui-là. Prêt à fuir l'antre du démon pour ne pas dévier, ne pas s'enfoncer plus encore dans ces vices qui s'affairent encore à le tirailler. Et peut-être aurait-il dû, O'Malley, tourner les talons avant que cette voix n'est à se rappeler. « But maybe I can help? I’m a great listener, and you look like you could use a good talk. » Il tique, les prunelles trop sombres qui se relèvent. Trop bref, ce sourire qui s'installe – teinté de cette perfidie, de cet air mauvais qui lui revient. Stupéfait, pourtant, en vérité. Pris de court par cette audace avec laquelle celui-là s'est armé. « Drinks on me ? » De surprise en surprise. L'âme qui ne sait plus quoi en penser, l'humanité qui cherche à se faire entendre pour apaiser ces flammes qui persistent à trop le lécher. Chien fou, éperdu dans ses propres volontés, en plein cœur des troubles que les névroses s'amusent à appuyer. Oh, il l'a posé, son cul. Il a pris place, guidé par ce drôle d'instinct sanguinaire qui s'est mis à tout lui murmurer, de ses faits aux mimiques que les traits viennent dévoiler. Prêt à imploser, celui qui s'effondrait. Prêt à exploser, cette rage qu'il porte à son égard mais qu'il saura si bien lever à l'écart d'autrui puisque lâche, puisque incapable de prendre ses responsabilités. Et il l'attend, ce verre offert. Il l'attend avec fermeté jusqu'à pouvoir déposer ses phalanges tremblantes sur ce qui lui est présenté. Banalité dont il se contentera, Sebastian, puisque les volontés se sont ternies jusqu'à ne plus pouvoir s'imposer.

Et il toise, il toise sans rien dire – le silence pesant qu'apporte le regard qui refuse de s'en détacher. Là, avant que la voix n'ait à porter. « I don't know if you're just brave enough to try to make me takl to you or... stupid enough to believe I'll do it. » Réelle question que le démon s'est mis à lui susurrer. Parce qu'enfin, les orbes ébènes s'attardent sur cette présence qui s'est présentée à lui. Parce qu'enfin, il peut en détailler tous les traits, tout ce que la communauté qu'il s'est approprié lui a appris à mépriser – même malgré cette aide qu'ils ont obtenu de la part de ces autres, même malgré les faibles probabilités qu'ils avaient de pouvoir ne serait-ce que de s'y lier. Parce qu'il est assez con, Sebastian, pour mettre toutes ces ethnies dans le même panier. Parce qu'il est assez fermé pour croire que tous se ressemblent – abruti d'intolérant qui n'a jamais su voir que le bout de son nez. Exécrable, il l'est – et peut-être aurait-il mieux valu pour cet interlocuteur de le savoir avant de se risquer à cette folie qu'il a choisi d'acter. « I'll be honest with you, ok ? I don't like you and I never will. I tried to be polite here, don't make me change that. » Et pourtant, il ne s'est pas levé. L'amour des emmerdes, peut-être. C'est probablement ce qui le pousse à rester, c'est probablement ce qui le force à rester confortablement installé sur cette assise qu'il a déjà, très certainement, trop foulé. Il croit l'avoir vu, lui, cette volonté à tout accentuer – ce besoin improbable de jouer avec le feu malgré ce qui se trouve sous ses yeux. La marque cousue qu'il n'a jamais délaissé, ces quelques ombres qui rappellent ceux qui se tiennent si souvent à ses côtés. Une gorgée, finalement, le regard qu'il tient bien ancré sur celui qui se tient face à lui, sur celui qui – dans la gueule du loup – s'est pleinement affalé. « If you're searching to die, tell me. I can make it quick and it won't bother me to save that fucking city from things like you. » Et il n'y cède pas, Sebastian, à ce bref coup d'oeil sur le fantôme qu'il croit percevoir dans un recoin de ces lieux désolés. Il sait, il sait déjà que celui-là sera déçu de ce comportement qu'il n'a jamais su rectifier. Trop lié, O'Malley, par les chaînes des terres torturées et enflammées.





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▬ Sam 2 Oct - 0:22 ▬
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Et oui jeune homme (bon, plus vieux que lui mais ce n’était pas le sujet): on peut réclamer autant qu’on veut, taper sur son bar et faire un caprice... il fallait aussi penser que la vie continue quand on quitte les portes du club. Jade avait bien le droit à un jour off de temps en temps. Mauvais timing, dommage. Bien sûr, Kit ne savait pas à quel point les deux étaient proches, alors peut-être que ce n’était pas juste un client avide mais aussi un ami qui avait besoin d’aide sur quelque chose. Probablement cette option, d’ailleurs, quand on voyait l’impatience et la légère folie dans le comportement de Sebastian.

L’héritier regardait son vis-à-vis réaliser son erreur, perdre un peu plus pied, sous… De la colère? Ah. Oh le gros bouton rouge avec les codes nucléaires… Il le voyait apparaître tranquillement, sûrement, se placer sous ses doigts... Mais le plus jeune continua simplement à lui proposer un verre, toujours calé sur le bar les bras croisés, attendant de voir sa réponse. Surprise, il eut droit à un sourire, bref, pas vraiment rassurant. Le New Yorkais s’attendait tout de même à un refus et pourtant, l’homme s’était finalement assis. Kit sent son propre sourire s’agrandir un peu alors qu’il se redresse pour servir deux verres, du coup. Deux whisky, dans le bon verre, avec un glaçon. Ah, quand il veut, il peut, le renard. Il sait comment doser un bon whisky, son père étant un fervent consommateur. Ainsi, le blond pose le premier verre devant l’homme toujours inconnu.

Il se laisse observer, même si l’intention n’est visiblement pas celle d’autres ici. Là, le jugement, la négativité, le non amour le plus complet… Sebastian l’aurait d’écrit sur le front que ce serait moins clair. Brave or Stupid, eh? “Oh, I’m not brave. So, definitely stupid.” Il confirme, attrapant le verre qu’il s’était servit à lui même pour le boire rapidement. Kit ne se vanterait pas d’être courageux devant un homme en position certaine de force. Sport ou pas, l’inconnu finirait probablement par gagner, si ça en venait aux mains. Parce que oui, le renard commençait à se dire que l’éventualité se montrait présente. Théoriquement, Kit étant l’employé ici, la sécurité devrait être capable d’intervenir au besoin, pas vrai? Le plus jeune posa son verre vide et se resservit, posant la bouteille sur le côté en prévision de faire de même pour Sebastian plus tard, quand il aurait aussi terminé. Pendant ce temps, le brun mettait des mots sur la quantité exacte de son mépris pour lui.
“I’m not looking to die, yet, but I’ll let you know if that changes.” Il promet, levant son verre nouvellement plein. “So, I’ll need more context here. Why do you hate me so much? We have multiple options here, not gonna lie.”
Gay? Asiatique? Féminin? Stupid? … Riche? Bon ça, c’était pas obvious but you know, take your pick. Things like him… Kit pensait deviner que le souci serait son origine plus que le reste. Cependant, Sebastian pouvait encore le surprendre. A New York, le plus jeune n’était pas totalement protégé non plus de tous ces préjugés.

Il en avait vu passer, des insultes. Des réactions extrêmes, juste pour sa manière d’être ou de s’habiller. Juste pour le visage avec lequel il était né… Des cons, y’en avait pas qu’à Détroit. La différence se trouvait sans doute dans le degré du danger. Enfin, lui n’avait pas de garde du corps à Manhattan, comparé à son frère. Il avait choisi l’option d’apprendre à se défendre tout seul. Ici, il faudrait sans doute qu’il y repense, surtout si il se mettait à répondre à des hommes certainement dangereux. Bon, peut-être existait-il un monde où Sebastian apprécierait l’honnêteté coupante de Jones. Mais aussi, peut-être qu’heureusement qu’il y avait un bar entre les deux, hein.  


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▬ Jeu 7 Oct - 1:29 ▬



a night in paradize
CODAGE PAR TETRADKE


They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Trahie, cette noirceur qu'il pensait pouvoir mieux dissimuler. Trahie, cette obscurité qu'il porte avec lui depuis des années. Elle s'est levée, imposée – poison imparable que les lèvres n'ont pas su retenir, qu'elles ont laissé être craché. Venin silencieux qui s'est immiscé bien au-delà des tourments qu'il persistait à ressasser. Ceux-là même qui l'avaient entraîné par ici. Ceux-là même qui ont guidé la trachée à se serrer, qui ont forcé les pas jusqu'en ces lieux perfides où tous ses vices ont à s'accentuer. Mauvais, à n'en plus douter. Mauvais à guetter l'âme qui se tient à portée ; cette présence qui dérange par cette insistance qui, pourtant, amuse dans la foulée. Non, pas courageux. Stupide, c'est le mot – et celui-là l'affirme même pour tout parfaire, tout appuyer. Ça a au moins le don de le faire sourire ; d'un rictus sincère qui plus est. Trop rares qu'elles sont, ces âmes qui n'ont pas peur de leur faire face. Trop rares ces inconscients qui n'ont aucune idée des dangers avec lesquels ils se mettent à jouer. Et les phalanges persistent à jouer avec ce qui lui fut offert. La pulpe des doigts qui y traînent, qui forcent encore l'humanité à ne pas se détacher – concentration offerte de moitié à celui qui revient user de sa voix pour retenir l'âme errante qui pensait s'écarter. « I’m not looking to die, yet, but I’ll let you know if that changes. » Et il acquiesce, cette fois. Il lève même ce verre qu'il finit par vider. À ces mots improbables, à cet élan de témérité qu'il laisse lui échapper. « So, I’ll need more context here. Why do you hate me so much ? We have multiple options here, not gonna lie. » Et cette fois, il y revient. Cette fois, il ose. Les prunelles trop noires qui s'attardent sur les traits qui lui font face. Il y a bien des mots qui lui viennent, bien des remarques qu'il pourrait laisser s'échapper mais c'est la raison qui rappelle à l'ordre, c'est ce besoin vital d'avoir cette place entre ces murs qui l'empêche d'aller plus avant. Il tient son silence, il laisse l'esprit s'égarer sur des synonymes qui pourraient ne rien brusquer. Déviant, finalement, ce coup d’œil. Un soupir qui brave les lèvres, un soupir exténué qui trahi la lassitude avec laquelle le corps s'est armé. Billy s'y tient, d'ailleurs, derrière cet étranger. Il toise, guette, silencieux à son tour. Elle blesse, finalement, cette pitié qu'il croit deviner dans le regard de ce frère qu'il a lui-même assassiné. Elle fait mal puisqu'elle est légitime ; il n'est qu'une pauvre matérialisation d'une déchéance déjà bien entamée. Le deuil qui pèse sur les épaules, la culpabilité, les regrets – tous les affres d'un monde qu'il pensait pouvoir ignorer avant qu'elles n'aient à trop s'implanter contre l'endocarde déformé. Aussi, il ne fait que ricaner, que sourire maintenant que tous les mots sont analysés, maintenant qu'il comprend ô combien celui-là aime à s'approcher de tout ce qui pourrait pourtant le blesser. Et il comprend. Putain qu'il comprend, Sebastian – lui qui s'y perd, parfois, qui s'y risque jusqu'à prier ce néant avant que sa lâcheté n'ait à s'en mêler. Lui dont les déviances sont trop nombreuses pour qu'une potentielle constante puisse enfin définitivement l'élever.

« Honestly ? » Surprenant, enfin, ce timbre qu'il n'a pas laissé se hausser. Surprenant, c'est un fait, puisqu'il n'a pas bougé. Le cul vissé sur sa chaise, l'ébène qui s'attarde un instant sur ce spectre qui persiste à le lorgner. Il sait, Sebastian, il sait ô combien la déception est grande pour cet éther flottant qu'il a bafoué. « I mean, look at you. » Un haussement d'épaules, l'invitation qu'il ne laisse pas arriver puisque le verre est rempli dans la foulée, nécessité que de cramer la trachée qui s'assèche sous cette respiration que les tourments avaient saccadé. Perdition qui s'ancre enfin contre les corridors de l'âme désorientée. Les pensées qu'il essaie de troubler pour qu'elles n'aient plus qu'à s'éteindre, qu'à se dissiper. Que s'étiole la douleur, cette souffrance imparable à laquelle il s'est lui-même condamné. Monstre en sursis qui se sait voué à crever, qui ne ferait même que le mériter mais qui s'y refuse encore, par égoïsme plus que par lâcheté. « I can't say it, but you don't seem like the type to eye the chicks behind me. » Les danseuses qu'il désigne d'un rapide geste de la main pour que les prunelles n'aient pas à s'y abandonner. Le dos qui ne s'est même pas retourner, présence qu'il délaisse à ce comptoir sur lequel il se croit en train de fondre puisque le misérable brasier de sa déchéance s'est mis à tout consumer. Premier point qu'il dépose, les mots qu'il a du mal choisir mais qui feront l'affaire pour ce qu'il cherchait à faire entendre. Parce qu'il comprendra, celui-là, à n'en pas douter. Il parviendra à voir l'étendu de cet esprit étriqué qui s'est enfermé dans ce mépris dégueulasse qu'il n'est plus à même de parler. Mais il est resté, pourtant. Il a gardé cette place qu'il s'était trouvé. Il a continué cette conversation improbable avec celui qu'il aurait probablement abîmé en d'autres circonstances, si les songes n'étaient pas aussi sombres qu'ils ne le sont depuis des jours et des jours, depuis que toutes ces nuits se sont émiettées sans que sa vie n'ait pu lui être rendue dans son entièreté. « But hey, if I've to admit one thing... well, I like that sort of temerity you've got. » Seul et unique point qu'il acceptera de lui concéder. Seule et unique parcelle de sympathie qu'il sera à même de lui adresser – même malgré cette détresse qui suinte de ses traits, même malgré cette brève luminosité qui brille parfois sous les prunelles assombries et tourmentées. Même malgré tout cela, oui, l'esprit trop façonné selon tout ce qui fut inculqué, par toutes ces idées scandées par celui que tous, parmi ses frères, se sont mis à admirer. Lui avec, même derrière cette arrogance détériorée que les années ont fini par pleinement user.





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salt and the sea
i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Ven 8 Oct - 0:57 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley

Un sourire. Kit avait eu le droit à… un sourire. Rendez-vous compte! Petit, en coin, mais réel. Le New Yorkais avait dû s’y prendre de tout son être pour ne pas lui servir un énorme sourire en retour, victorieux. En plus, l’inconnu qui franchement était déjà plutôt beau gosse avec l’air fâché, s’avérait bien plus joli encore quand son visage se détendait un peu. Mais, Kit s’était contenté de se pincer les lèvres, avant de sourire un peu en retour et de continuer de boire. Et continuer de parler, affirmant que la mort, il n’en voulait pas tout de suite. Un jour, c’était certain. Pas trop vieux en plus car il aurait fini par faire le tour de ce qu’il voulait, ce bien avant d’atteindre l’âge des cheveux blancs. Surtout pour un asiatique avec des gènes comme ceux de sa mère. Moon Jones n’avait commencé à rattraper physiquement son âge que très tard. Kit comptait bien en faire de même. Ou alors, ne juste pas atteindre cet âge là, comme mentionné plus tôt. Il verrait. Qui voudrait d’une longue vie dans son cas après tout… Pas comme s’il comptait rencontrer l’homme de sa vie, se marier et avoir des enfants, hein.

Honestly? Lui demande l’inconnu, Kit acquieçe, levant un peu son verre pour l’inviter à continuer, alors qu’il se reconcentre sur le liquide ambré. Soudainement, un souvenir. Son premier shift, avec Alec. L’autre lui demandant comment il réagirait devant un client un peu désagréable. Bon, le renard n’avait pas tout à fait respecté ses paroles d’ignorer mais aussi, voyez bien, il lui en voulait pas le client pas vrai? Bon, il consommait gratuitement, y’avait un peu de ça aussi. I mean, look at you. Le blond baissa les yeux sur sa tenue. Franchement, c’était sobre aujourd’hui. Slim et pull oversize noir, petite chaine qu’un homme hétéro aurait tout à fait pu porter. Vraiment, c’était pas le pire. Quant à son visage, bah il ne pouvait pas y faire grand chose. Kit Jones était né avec des traits fins, androgyne, de poupée. C’était même pas la peine pour lui d’essayer de se laisser pousser une barbe, ça n’existait juste pas. Son corps en était incapable. Pas sur le visage en tout cas.

Le plus étonnant dans tout cela? L’homme n’osait pas utiliser les termes. Même pas ceux du client de plus tôt. No “fairies”, no “fags”, no “gay” or “homo”, juste une métaphore sur son manque d’intérêt pour les muses qui dansaient plus loin. Un homophobe au coeur sensible, alors? Kit sourit, un peu, boit une nouvelle gorgée de sa boisson. “Right, you’d be surprised though. I’m gay, not blind.” Il répète ce qu’il a déjà dit à l’autre homme de plus tôt. “I can appreciate beauty.” Kit Jones était, dans le jargon, ce que l’on appelait un “Gold Star gay”, il n’avait jamais eut d’expérience sexuelle avec une femme. Ever. Un bisou par ci ou par là, pourquoi pas. Rien de plus, jamais. Ça ne l’avait jamais attiré. Par contre, le corps des femmes, ça restait beau. Et en faisant une école de mode, il avait appris à l’étudier, à l’habiller, à le rendre plus parfait encore. À le déshabiller, non, certes.

L’autre lui offre finalement un compliment, et l’héritier croisa ses bras sur le bar, se penchant un peu avec un léger rire amusé. “Wait, no, we agreed I was stupid, not brave.” Il ajoute un peu joueur. Il l’aime bien, cet homme étrange devant lui. Pourquoi? Il était homophobe, mal-poli, probablement qu’ailleurs qu’ici, l’inconnu l’aurait frappé, mit à terre dans une ruelle. Un autre gay bashing parmis tant d’autre… Et peut-être que là était la réponse. Aucun des deux n’aurait jamais normalement pris le temps de discuter avec l’autre. Et Kit avait envie de continuer un peu cette conversation, car une fois Sebastian partit, il devrait se concentrer sur son travail, encore.  

“I’m Kit, by the way. In case you ever wonder who was the idiot you met tonight! What’s your name?”

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It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
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Sebastian O'Malley
Sebastian O'Malley
el lardono

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
cicatrices : 444
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Mar 12 Oct - 15:10 ▬



a night in paradize
CODAGE PAR TETRADKE


They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Il parle de beauté, celui-là. Il se risque à ainsi l'énoncer quand les termes, pourtant, pourraient être tout autre. Plus violents, plus brutaux, moins contenus qu'en ces lieux qu'il tient à pouvoir encore fouler. Bref, alors, ce sourire qu'il tient – qu'il essaie à faire rester. Fébrile, prêt à disparaître des lippes si la moindre syllabe dépasse de ce à quoi il pourrait s'attendre – imprévisible, Sebastian, en chute libre. Non, il s'en remet maigrement aux « beautés » qui s'activent, qui vont et viennent derrière lui dans l'espoir de quelques attentions, de quelques billets ; trop peu, trop peu pour celui que les vices étaient prêts à consumer. Trop peu pour celui que la corruption persiste à essayer de ronger. Un mince filet d'air brave les lèvres, s'extirpe de cette trachée un peu encombrée. Éreinté, Sebastian, d'avoir à lutter contre lui-même, d'avoir à batailler comme si sa vie en dépendait pour éviter d'avoir à se noyer. En apnée, bien souvent, pour subsister. Lui qui s'en remet à celui qui se tient devant lui, celui qui se penche même pour reprendre les mots qu'il avait osé – cette accusation ouvertement donnée à l'intention de cette témérité qu'il s'était trouvé. Un haussement d'épaules, rien que cela pour appuyer ce qu'il accepte de lui concéder. Stupide, c'est le mot. Assez stupide pour insister à faire perdurer cette conversation quand tout, tout aurait dû l'éloigner. Quant tout, finalement, lui criait de ne pas s'en approcher. Lui, lui qui se jette dans la gueule du loup. Lui qui s'avance un peu plus près des flammes, en plein cœur d'un enfer sans nom. Le sien, celui qu'il sème derrière lui, Sebastian. Le sien, impitoyable et pathétique, aussi misérable que les traits qu'il a laissé s'affaisser à mesure que ces effroyables jours s'écoulaient. Mort qu'il doit être, celui-là. Mort qu'il est, peut-être, au moins une partie de lui quand s'éloignaient ses pas de cette ville aux tourments trop bien installés. « I’m Kit, by the way. Un nom, un nom qu'il ose lui délaisser. Un nom qu'il donne sans penser que tout, tout pourrait se retourner contre lui quand ces murs ne seront pas là pour le protéger. Et pourtant, il n'en fait rien, ne fait qu'acquiescer. Rien qu'un mouvement de tête quand celui-là persiste dans cette connerie bien plus grosse que lui. In case you ever wonder who was the idiot you met tonight ! What’s your name ? » L'instinct qui manque de le trahir. L'instinct qui s'est mis à trembler avant de se raviser. Et lui, lui qui soupire, lui dont les prunelles se sont closes – fraction de seconde volée à cette étrange éternité qui s'essaie à le démembrer. Quand l'ébène s'élève, c'est sur ce spectre qui le lorgne qu'il se risque à s'attarder. Évidence qui se dessine, là, sous ses yeux. Comme un rappel de ce qu'il est censé être, lui aussi, maintenant que les choses ont été actés. Le passé sur lequel il ne peut revenir, le passé qu'il se refuse à changer parce qu'il doit vivre, Sebastian, au moins survivre sans qu'à chaque coin de rue se mette à attendre l'un de ses trop nombreux dangers. Menaces silencieuses qui s'étaient trop avancées jusqu'à le forcer à fuir pour ne pas s'effondrer.

Une gorgée, une énième gorgée de ce qu'il réclame pour finalement s'y risquer. « Billy, nice to meet you, you fucking asshole. » Un clin d’œil, loin d'une hostilité qui aurait dû, pourtant, être de mise étant donné les circonstances. Mais las est l'esprit, fatigué d'avoir à se battre contre ce qu'il ne pourra jamais endiguer. Qu'importe la volonté, qu'importe cette haine qu'il n'a jamais délaissé – force est de constater que rien, jamais, n'aura à changer. Le nom de son frère décédé qu'il a osé prononcé. Nécessité, finalement, pour que l'âme n'ait pas à craindre que ses véritables syllabes n'aient à résonner. Paranoïa qui s'y refuse. Paranoïa qui revient, d'ailleurs, comme un élan, comme une bonne claque trop bien placée. Le regard qui s'abandonne sur ces alentours, sur les âmes qui y errent depuis qu'il est entré. Sérénité qu'il se doit de faire régner, sérénité qu'il se doit d'invoquer pour ne plus se noyer. « Guess it's your lucky night, man. » Faible rire qu'il se risque à lever, là, pour ponctuer ce qu'il s'est risqué à faire entendre. Comme une évidence, comme une menace même si cet autre esprit se fait aussi anxieux que le sien depuis trop de jours écoulés. Non, il ne promet nul maux, nulle blessure – il ne promet plus rien, mort en sursis qui se doit d'apprendre à vivre avec ses remords, ses regrets, les blessures qui ne cicatriseront jamais. Et ce vide, ce vide qu'il a laissé, qu'il s'est lui-même imposé. Le manque de ces parties de lui trop bafouées. Non, il y revient l'homme. Il s'en remet à cette présence plutôt qu'aux démons qui cherchaient encore à le corrompre, à le narguer. « So, tell me. Why you decided to come here, in that place full of men like me ? » Parce que ce n'est pas un secret – ils sont nombreux, ces âmes trop noires à se perdre sur ces bancs, ces fauteuils teintés de rouge et de noir. Piège à loup qui pourrait tant lui coûter, à celui-là, au vu de ce dont ils sont capables – là, quand la colère prend le contrôle de cette parcelle d'humanité qu'ils peinent tant à faire subsister. Eux, les parias, les oubliés. Eux dont les songes sont trop détraqués pour normalement fonctionner. « Do you have some secrets to share ? Assholes who play hard but who like to stoop ? » Les sourcils haussés, curiosité qui se risque à pétiller dans ces grands yeux tristes qui viennent le jauger. Même malgré la crainte des noms qu'il pourrait oser faire résonner, même malgré ce que la raison ne sera pas à même de supporter – qu'importe, ça saura au moins l'occuper pour les jours, les semaines, les mois à venir sans qu'il ne puisse y parer.  





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▬ Mar 12 Oct - 20:20 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley

L’héritier continuait de siroter son deuxième verre, essayant d’être plus lent pour éviter que ça ne lui monte au cerveau trop vite. Vous voyez bien comment il avait répondu à Sebastian avec le cerveau qui marchait droit. Imaginez si il buvait trop? La mort assurée. Quelque chose en lui, un petite voix, lui avait fait comprendre qu’il devait absolument garder le contrôle. Bon, il tenait bien l’alcool. Il pouvait même assurer sans trop exagérer qu’un troisième verre le rendrait peut-être plus téméraire, mais pas complètement con. Quoi que. Il n’avait pas beaucoup mangé, aujourd’hui. Afin de ne pas trop tirer sur le fil rouge, le blond buvait donc lentement. Plus lentement que pour le premier qu’il s’était quand même enfilé un peu vite.

L’inconnu ne semblait pas bien le croire concernant sa vision de la beauté. Ou alors il s’en foutait. Kit tourna les yeux vers les danseuses quand même, brièvement, pour se confirmer que oui, il pouvait bien comprendre l’attrait. Ça ne faisait juste rien monter en lui. Et puis, finalement, il s’était présenté au client dans l'espoir de le garder avec lui un peu plus longtemps. Kit. Peut-être qu’il devrait penser à se trouver un surnom au travail, histoire de. Mais Kit c’était presque un surnom déjà. Pas son prénom complet, car le jour où il se présenterait en temps que Kitsune n’arriverait pas. Et, bien sûr, jamais son nom de famille. Des Jones, il y en avait un nombre incalculable ne serait-ce que dans cette ville, mais ça ne voulait pas dire que Kit ne faisait pas attention. On ne voudrait pas que quelqu’un de trop curieux ne remonte trop loin. On ne voudrait pas que quelqu’un fasse le lien.

Billy, eh. Kit le considéra un moment. Un surnom, peut-être… Il ne l’aurait pas deviné. Billy… Short for… William, usually? William, il pouvait le concevoir. Mais soit. ”Well, nice to meet you too, Billy.” il était le premier à comprendre l’usage de surnom, après tout. Quant à la petite insulte des familles, Kit l’ignora simplement. Il avait bien compris que de garder cet homme à son bar relevait déjà du miracle, il n’allait pas en plus lui demander de tenir sa langue. My lucky night, eh. Le blond considéra, terminant enfin ce deuxième verre et étudiant le visage devant lui. Déjà, un petit rire, une autre victoire aux yeux du cadet. La vrai question: est-ce qu’ils étaient juste tous les deux d’accord qu’ils n’auraient pas eu la chance de se parler dans d’autres circonstances? Sans doute, sauf que “Billy” ne voyait probalement pas cela comme une chance. Tant pis.
Surtout qu’une chance, ça l’était! D’autant plus que Billy relançait maintenant la conversation ! Lui demandait des infos sur lui! Kit était au paradis, du coup. Littéralement et physiquement. Il remplit à nouveau leurs verres. Trois. Il ne faudrait pas en prendre plus. Enfin, Billy pouvait, mais Kit devrait faire attention. On ne voudrait pas se faire choper à la sortie par son nouvel ami qui aurait changé d’avis quant à l’idée de lui défoncer la gueule, clairement. Le temps de les servir, des questions en plus. Là, le blond ne put s’empêcher d’éclater de rire.
”Oh wow, we don’t know each other enough for me to tell you that kind of secrets…” Il admet, reposant la bouteille. Pas qu’il n’ait la moindre idée de s’il s’était tapé des mecs qui… Oh, si, si. Sans doute. “I’m working here because it was the only place that would hire me without experience. Let’s just say I don’t really need the job. Just having some fun. Men like you visiting is just a nice little surprise I was not expecting.” Don’t be fucking flirty Kit. You will die. Il avait fait de son mieux, ok? Deux. Peut-être qu’il aurait du s’arrêter à deux verres finalement. Ne pas toucher au troisième qu'il tenait maintenant. “What do you do with your spare time, then? Working a nice office job?”

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Sebastian O'Malley
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▬ Lun 18 Oct - 23:43 ▬



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They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Fantôme du passé qu'il déterre, qu'il dérange dans ce repos qu'il ne pourra pourtant jamais trouvé. Il a osé soulever ces quelques syllabes, là, de ce timbre illégitime pour pouvoir en user. Et pourtant, elle demeure, cette odieuse audace. Elle continue de flirter avec les veines jusqu'à les corrompre, jusqu'à pleinement les gangrener. Poison silencieux qui n'a jamais fait que le nécroser – pauvre âme damnée qui persiste à s'enfoncer dans cette perfidie qu'il n'a jamais su réellement contrôler. Et quand celui-là y revient, quand il récite ce prénom donné, il ne peut réprimer ce frisson glacial qui lui vient ; comme une réprimande des enfers qui lui sont destinés. Non, c'est ce spectre qui s'est avancé, qui semble s'être installé à ses côtés. Ce défunt qu'il a arraché à la vitalité qui osait cette main sur l'épaule avant de jurer entre ses dents serrées. Et lui, lui n'a fait que tenir son silence, levé son verre aux mots qui lui sont concédés. Nice to meet you. Oh, s'il savait. S'il savait, l'ignorant, la pourriture devant laquelle il se tient depuis que l'occasion lui a été donnée. Ils seraient nombreux, à n'en pas douter, à lui intimer de fuir loin de cette aura trop noire, trop décharnée. Ils seraient beaucoup à lui conseiller de s'en tenir écarté pour ne pas risquer d'attiser cette folie qu'il parvient encore si bien à dissimuler. Qu'importe, néanmoins. Qu'importe puisque les forces se sont mises à manquer – puisque tout semble s'effondrer autour de lui. Mort en sursis qui constate la chute de tout ce qu'il pensait stable, tout ce qu'il pensait acquis au fur et à mesure que s'écoulaient ces longues années. Tout lui est enlevé, tout lui est arraché – le karma qui s'acharne enfin à lui faire ressentir les maux qu'il a lui-même infligé. Pathétique, enfin, la carcasse qui se doit de porter le poids des fardeaux qu'il s'est amusé pendant trop longtemps à distiller. Qu'importe, encore. Qu'importe puisqu'il chasse les noirceurs qui cherchaient à s'avancer – n'offre une attention que pour ces secrets qu'il croit pouvoir s'approprier. Avare, Sebastian, affamé de quelques vérités qui lui auraient échappé durant cette absence forcée. « Oh wow, we don’t know each other enough for me to tell you that kind of secrets… » Bref, ce rictus – amusé d'ailleurs puisqu'il aurait dû anticiper cette réponse qu'il lui a donné. Il aurait dû d'ores et déjà s'y attendre, rien que par ce comportement qui dénote des lâches qu'il a déjà croisé sur ses sentiers. Celui-là est doté d'un courage téméraire qu'il ne cherche même pas à cacher, scintillante stupidité qu'il s'est même mis à revendiquer. Quant au reste, il prend le risque de n'en retenir qu'une partie ; par nécessité, pour ne pas s'engouffrer dans un flot de questions qui pourrait tout défaire de cette maigre trêve qu'il s'est surpris à lui concéder. Et même si la fin instaure cette maigre parcelle de dégoût, il ne fait qu'acquiescer, là, en un bref geste de la tête à peine marqué. « What do you do with your spare time, then ? Working a nice office job ? » Et la revoilà alors, cette impétueuse curiosité.

Elle interpelle, à n'en pas douter. Elle attise cet intérêt, lève même ces quelques interrogations qui parviennent à se distiller. Pourquoi ? Pourquoi vouloir savoir ce qui pourrait animer ses journées quand il n'est que ce monstre errant en ces lieux désolés ? Qu'est-ce qu'il a laissé passé ? Qu'est-ce qu'il a laissé être supposé pour que celui-là s'élance sur ce sentier qu'il aurait dû au mieux esquiver ? Surpris, finalement, l'homme qui s'enlisait dans ces souvenirs d'un passé révolu et déchiré. Surpris, à se défaire des tortures silencieuses qu'il s'infligeait malgré cette accalmie déposée. Un rire, un sourire qu'il ne peut réellement réprimer. Le timbre amusé sous ce qu'il a supposé maintenant qu'il est à même de pleinement pouvoir comprendre ce qu'il a présumé. « Honestly ? » Parce qu'il est prêt à faire entendre la pathétique réalité de son monde. Parce qu'il se sait assez faible pour défaire les remparts qui se sont érigées autour de cet endocarde empoisonné. C'est ce qui le dégoûte, en l'instant, le rappelle de ses affres sur les songes embrumés. Il s'enfonce, Sebastian, il s'enfonce lentement dans cette éternelle rengaine que rien n'a jamais su endiguer. Maladie qui joue avec les nerfs, avec la volonté – avec cette effroyable vitalité sans stabilité. « Nothing. I've nothing left, nothing to do, nothing to hope for. » Un haussement d'épaules, les lèvres qui s'humidifient de ce qui a été offert. Poison qu'il laisse s'instaurer contre la trachée habituée mais encore trop asséchée. Vie sans panache. Vie sans espoir – arrachée à la carcasse quand le couperet est tombé, quand la décision fut actée. Mort. Il l'est depuis qu'il a dû se taire, se cacher, imposer ce deuil à ceux qu'il aurait voulu pouvoir récupérer malgré ses méfaits. Et elle se trahie, cette mimique au coin des lèvres. La culpabilité qui ronge les traits pour tout recouvrir, tout destituer. « I beat my wife, left my kids, blame them for my loneliness, lost my brother in may. » Un soupire, la liste est longue mais les grands axes sont dévoilés, donnés à celui qui espérait probablement une vie pathétique à souhait pour celui qui, ce soir, s'est échoué sur l'un de ces tabourets. « Well, usual stuff. » Un clin d’œil, l'arrogance qui parvient encore à batailler contre cette chute qui s'est véritablement enclenchée. Mais le calme, le calme qu'il semble pouvoir effleurer – là, sous la distraction que celui-là parvient à devenir à mesure que s'écoulent ces quelques minutes volées. « I guess it's not what you expected. Am I wrong ? » Les prunelles qui se relèvent, qui fuient la honte pour s'en remettre à ce jugement auquel il s'attend déjà ; l'habitude en alliée, les affres en dernier pilier. Nombreuses ont été les insultes qui lui étaient destinées, les réprimandes inutiles que l'âme a déjà oublié. Qu'importe, qu'importe puisqu'il n'est voué qu'à recommencer les même erreurs, les même terreurs.





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Kit Jones
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Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
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▬ Mar 19 Oct - 14:44 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley

Le sourire de Sebastian - Enfin, de Billy, commençait à se faire létal pour Kit. L’héritier se répétait en boucle… Turn it off. Turn it off. Turn it off. A la manière de cette chanson dans Book Of Mormon où les envoyés apprennent à cacher leurs sentiments. Mais m’voyez, les beaux garçons, ça avait toujours été son point faible. Ça le serait probablement pour toujours. Et l’homme devant lui, était beau. Et le sourire, qu’il soit malsain, qu’il soit moqueur, qu’il soit un simple rictus… Lui allait bien. Alors, il fallait que Kitsune se rappelle qu’il ne pouvait pas flirter, qu’il ne pouvait pas dire des choses trop flamboyantes, trop “gay”, parce qu’ils avaient tous les deux déjà établit que Billy ici présent, n’était pas contre réduire en bouillie les personnes comme Kit. En considérant bien les choses, l’héritier savait qu’il devrait pouvoir au moins placer quelques coups avant de devoir fuir -et il courait vite. Mais quand même… Si il pouvait éviter, hein.
Encore une fois, son client lui demanda s’il voulait une réponse honnête et Kit l’y invita d’un nouveau signe de tête, trempant un peu ses lèvres dans son troisième verre mais n’ingurgitant pas trop du liquide qui s’y contenait. Il reposa son verre à la réponse. Rien. Il n’avait plus rien et pas d'espoir. Le barman pencha un peu la tête alors qu’il réfléchissait à ce que ça pouvait vouloir dire. Parce que lui-même… Il n’avait rien, et en même temps, il avait tout. Il avait de l'argent, il avait un toit, il avait du monde autour de lui. Il avait les vêtements, les piscines, les mecs au lit. Mais tout ça, à la fin du voyage… Il ne l’emporterait pas. Il ne laissait rien derrière lui. Et il s’était promis de ne pas laisser de trace, d’héritage. Mais même comme ça, Kit n’était pas à plaindre. Oui, Kitsune Ange Jones avait beaucoup de choses. De l'espoir? Non. mais il n’en voulait pas non plus du coup, ce n’était pas compliqué de ne pas en manquer.  Tout ce que Kit voulait, c’était de s’occuper, de s’amuser tant que la vie le lui permettait, avant qu’il ne soit enfin temps de raccrocher. De partir.

Le blond reprit son verre pour en boire une gorgée. C’était trop sombre, toutes ces pensées qui commençaient à l’envahir. Pas son truc. Il préférait risquer de se désinhiber un peu trop plutôt que de continuer à réfléchir. Cependant, il s’arrêta de boire à la suite des déclarations du beau Billy. Là, plusieurs choses se bousculèrent dans son esprit. De un, parce qu’il fallait bien le dire : pour lui, amoureux des histoires des autres, passionné de la vie des inconnus qui croisaient son chemin, Billy valait son pesant d’or. On entendait tout le temps le point de vue des victimes, après tout. Et là, l’homme devant lui était le coupable. Kit finit de boire la gorgée qu’il avait commencé avant de reposer son verre.
De deux, le blond ne pouvait que s’admettre surpris d’en découvrir tellement sur l’homme qu’il venait de rencontrer. Il n’aurait pas pensé… Oui, là pour être honnête… Sebastian avait été honnête.
De trois, me fait pas de clin d’oeil pour m’amadouer, j’essaie déjà de pas te draguer alors que tu viens de m’annoncer que tu avais battu ta femme, Billy.
“I’m sorry about your brother.” Furent les mots qui lui échappèrent. Oui. Mais comprenez, lui-même en avait un de frère et bien qu’ils ne voyaient pas toujours du même œil, ils s’aimaient. Kit avait peur un peu plus chaque jour à l’idée que Jun ne se laisse emporter par la noirceur de son travail. Une mauvaise rencontre. Un mauvais contrat… Un coup de feu et il perdrait une des rares âmes à laquelle il tenait vraiment. On l’oubliait facilement, mais Kit avait grandi avec une famille dont les principes étaient un peu bancals sur certains points. Pas qu’Arthur Jones ne battrait jamais sa femme. Disons juste que si un client, ou qu’une relation, était dans cette situation… Well, money is money. “And so… being sad and hopeless is stopping you from having a job?” La prochaine question, un clin d'œil retourné, pas de jugement. Le renard reprend son verre et tourne la tête vers la caisse en entendant un “Hey, ya’ gonna’ do your job or what?”.
Un client, habitué en plus, qui semblait avoir attendu un peu trop. Kit haussa les épaules en reportant son attention sur Sebastian. Et bah oui. Il était encore au boulot après tout. Boring. Il avait envie de passer des heures à discuter avec le brun assis à son bar. Resterait-il s’il partait?  
“Let me take care of this… Don’t go anywhere, Billy! If you stay, I might tell you more about some of those hard playing assholes that like to sing their songs to me.”
Parce qu’ils existaient bien, ceux-là. Ces mecs qui se vantent d’être des gros bras, qui se vantaient de comment ils savaient briser les lois, de leur dernier “gros coup”, juste pour s’attirer les faveurs d’un Kit qui ne connaissait que trop bien les règles du jeu. Des mecs “pas gay”, “no homo”, qui s’inventaient toutes les excuses du monde pour au final tous vouloir la même chose. Il les avait, ces histoires, et si c’était la monnaie pour continuer de parler à Sebastian, il se ferait un plaisir de l’utiliser. Le blond partit donc servir l’autre homme, aussi rapidement que possible, en profitant d’ailleurs pour payer la bouteille de Whisky que lui et sa nouvelle rencontre se sifflaient.   “I’m lucky you decided to show up on such a quiet night, you know?” Il ajouta finalement, une fois le client parti, regardant l’heure qui lui indiquait que son shift ne tarderait pas à prendre fin, d’ailleurs.

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Sebastian O'Malley
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sanctuaire : southwest, dans un motel délaissé par la plèbe depuis, lui semble-t-il, des années. profil bas qu'il se doit de tenir, la foule des grandes allées qu'il fuit par nécessité.
ombres et névroses : bipolaire & satyriasique ; tatouage du gang le long des bras, de vilaines cicatrices quant aux règlements de comptes en ville. pervers narcissique qui jongle entre l'euphorie et la dépression de sa bipolarité. de plus, ses consommations de stupéfiants lui provoquent des hallucinations discrètes qui ne sont désormais plus que la matérialisation de sa culpabilité ; il croit devoir supporter la présence de billy, son jeune frère qu'il a assassiné, et de keith, ancien devils décédé qu'il n'a pas pu sauver.
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▬ Mer 27 Oct - 1:36 ▬



a night in paradize
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They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




Qu'importe. Qu'importe la nature du regard qui lui sera donné. Qu'importe, encore, l'horreur qu'il pourrait y lire, les jugements par millier qui viendraient s'immiscer. Qu'importe puisqu'il n'a plus rien, puisqu'il a tout sacrifié pour que sa survie puisse prospérer – mais à quoi bon, et la question n'a de cesse d'être répétée. Elle n'a nulle saveur, cette vitalité. Il n'a plus rien, s'est coupé de toute lueur, de tout espoir pour que le souffle n'ait pas à être volé. Il n'y a plus rien qui soit à portée, les paumes n'effleurent que cet effroyable vide maintenant qu'il constate ce gouffre auquel il s'est condamné. Oui, il a tout dit, tout confié. Il a délaissé l'histoire de sa vie entre les mains de celui qui s'est risqué à l'approcher. Inconscient qu'il est, l'abruti, à ne pas mesurer l'ampleur du danger derrière les prunelles tristes qui se sont relevées. S'il savait, s'il savait mais rien, rien ne peut dévoiler ce que ces phalanges ont déjà fait et volé. « I’m sorry about your brother. » Là, cet ultime et dernière culpabilité qu'il se doit de porter. Là, le plus lourd des échecs, la douleur lancinante qui se rapproche un peu plus près du cœur asséché. Il a baissé les traits, acquiescé de peu pour le remercier des mots dont il n'était pas obligé. Lourds sont les souvenirs, ces instants volés à la réalité pour n'être plus que quelques mirages dans un passé détérioré. L'ivresse quémandée, finalement, rien que par cet instinct qui ne sait plus comment s'activer. Pathétique parcelle d'humanité qui s'est mise à trembler puisque souffrante, puisque blessée, puisque trop bien endeuillée par cette âme perdue, fissurée par l'horreur qu'il a lui-même imposé sur ces autres qu'il a brisé. « And so… being sad and hopeless is stopping you from having a job ? » Là, finalement, ce rire plus sincère, moins forcé, instinctif même qui s'élève d'entre les lèvres usées. Il ne parvient à y parer, cette question sonnant comme une triste évidence en plus d'être teintée d'une grandiose stupidité. Le résumé de son existence, là, en une description silencieuse que les songes se sont mis à acter. Un travail, il en a un – mais ces dires n'ont pas leur place ici, moins encore pour celui qui se tient de l'autre côté du comptoir sur lequel il entend bien s'effondrer quand les muscles ne seront plus à même de s'animer. Et il aurait pu répondre, Sebastian, user encore d'un peu d'énigme pour alimenter cette étrange soirée mais l'élan fracassé, là, par celui qui s'interpose au loin, celui que les prunelles viennent guetter et lorgner – mauvais, suspicieux aussi, il faut l'avouer. Sa propre interrogation qui traîne encore dans les corridors de cet encéphale quelque-peu instable et submergé. Il se demande, Sebastian, lequel de tous ces bâtards cache encore bien son jeu devant ceux qu'il a pour habitude de fréquenter. « Let me take care of this… Don’t go anywhere, Billy ! If you stay, I might tell you more about some of those hard playing assholes that like to sing their songs to me. » Oh, il se fait plus appuyé, son rictus. Il y a cette lueur rougeâtre d'un enfer encore fermé qui s'est mis à flamboyer pour cette presque promesse tout juste donnée. Alors il attend, n'a pas bougé. Il attend, Sebastian, patient, les lèvres qu'il laisse s'humecter de ce poison dont il n'a jamais su se séparer. Le silence qu'il tient, néanmoins, plus encore sous le regard moralisateur de ce spectre qui le suit depuis désormais trop d'années. What are you doing, « Billy » ? Le sarcasme qu'il croit entendre dans sa voix mais lui, lui qui ne fait que souffler pour ignorer cette présence moralisatrice qui croit peut-être encore pouvoir le sauver. Et il aurait pu l'insulter, c'est un fait, si celui-là n'avait pas tenu sa promesse de lui revenir, comme attiré par cette atrocité qui suinte pourtant de ses traits. « I’m lucky you decided to show up on such a quiet night, you know ? »

Chanceux, non, il ne l'est pas. Il s'est immiscé sur un chemin dangereux, sur des sentiers mal éclairés où rôdent les mille loups des nuits tourmentées. C'est Jade, Jade qui aurait dû le récupérer, parer à cette descente trop bien amorcée. C'est elle, elle qui aurait dû subir ses affres puisqu'elle sait, puisqu'elle connaît l'immondice qui coule dans ces veines gonflées. Mais lui, lui qui se tient là, lui qui insiste pour qu'il reste encore un peu – comme envoûté par la pourriture à laquelle il est parfumé. Il secoue la tête, la négation qu'il marque quant à ce qu'il a laissé s'imposer, ces syllabes insensées. « You're may be something but being lucky isn't in the list. » Il rectifie, il corrige ce qu'il s'est mis à penser. Par nécessité, Sebastian comme poussé par cette étrange volonté de laisser celui-là s'en sortir et vivre comme il le devrait. Elles sont déjà trop nombreuses, les âmes à le hanter. Elles sont déjà trop souillées, les mains qui en ont trop fait. Rien que cet idiot à faire prospérer – comme dans l'espoir, si tant est que ce soit possible, de faire briller une dernière fois cette humanité bafouée. Comme un besoin, comme une nouvelle nécessité qui vient seulement de se dévoiler. Et Billy, Billy qu'il croit voir froncer les sourcils derrière celui qui se tient devant lui. What are you doing ? Il ne sait pas, ne sait plus vraiment ce qu'il essaie de faire, ce qu'il croit pouvoir imposer, là, en cette improbable soirée. Il ne faisait qu'errer, croyait dépérir avant que sa carcasse n'ait à s'installer sur ce tabouret. Il ne faisait que marcher dans l'espoir de cette éternelle aide qu'on lui a toujours donné – et à la place, le voilà à déballer toutes les horreurs qui souillent son âme et condamnent de ce fait une quelconque rédemption, une quelconque parole qui aurait soulevé un dessein fait d’immortalité en des contrées qui ne lui sont plus destinées. « Some people would tell you I'm not the kind of man you should approach. Some of them would yell you to run away ; they would be right. » Sans même lever les yeux, les prunelles qui se noient dans le fond de ce verre qu'il s'amuse à faire danser. La voix est vide, défaite de toutes les notes qui auraient pu s'y dresser. Il l'a dit, n'a pas hésité – il n'a et n'est plus rien. Il n'est que cendre, que souffre, que flammes lancinantes de quelques ténèbres qui cherchent à s'avancer. Il est mort et culpabilité, Sebastian. « Look at you, despite what I just told you, you stay here, you ask me not to leave but why ? Why you want to talk to me even now that you know what I've done ? » Curieux qui s'en remet aux traits qui lui sont à portée. Curieux qui cherche à comprendre quelle folie s'est insufflée en cet être téméraire qui persiste pourtant à le toiser. Il revient encore, ce rire. Il perce le bref silence qu'il a fait régner. Il s'est redressé, à peine. Les manches qu'il relève, Sebastian, la croix gammée qu'il laisse finalement se dévoiler au regard de celui qui ne semble pas encore comprendre ce qu'il peut si aisément semé – lui, l'enfant de quelques ombres, de quelques vices imparables auxquels il s'est assujetti il y a un temps infini, des mois et des mois que les décennies ont finalement rassemblé. « Definitely not lucky. »  





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▬ Mer 27 Oct - 20:35 ▬
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Billy ne semblait pas d’accord sur les mots employés, pourtant Kit ne reviendrait pas dessus. Oui, chanceux. Chanceux car si l’homme s’était pointé dans une journée occupée, il n’aurait pas pu lui proposer à boire. Il n’aurait pas eu le temps d’en apprendre plus sur lui, les deux n’auraient jamais partagé ce moment. Aux yeux de l’héritier, on arrivait bien à de la “chance”, que le destin en est décidé autrement. Alors oui, bon, peut-être que Sebastian en lui-même était “dangereux” mais ça ne retirait pas la chance de leur rencontre. Kit décida cependant de ne pas en ajouter pour le moment, reprenant finalement ce troisième verre pour le finir. Tant pis, et puis il se sentait assez en contrôle maintenant. Sebastian continua de lui expliquer pourquoi ce n’était pas de la chance, comment d’autres lui diraient de fuir.  
Et puis, l’aîné de lui poser une question qui lui brûlait très probablement les lèvres. Pourquoi? Généralement, Kit restait évasif sur le sujet mais le brun devant lui n’avait été qu’honnête depuis le début alors le New Yorkais estimait que probablement, il lui devait la même chose en retour. Kit sourit un peu, se redressant en attrapant le Whiskey pour les resservir. Bon, ils arrivaient à la moitié de la bouteille maintenant… Le blond continuait de garder le compte. Il lui faudrait sans doute un taxi pour rejoindre son appartement.
“People can be a bit boring, Billy.” Il annonça, ses yeux se posant finalement sur le tatouage. Ah.
C’était même pas surprenant à ce stade. Les Américains et leur facilité à se tatouer quelque chose d’aussi violent. Kit avait passé du temps en Europe, plus que la moyenne, et ce symbole avait traumatisé le continent d’une manière bien différente. Alors, la question était : à quel point Billy devant lui avait conscience de ce que ça représentait? N’était-ce qu’une connaissance partielle et ignorante? Ou pour être Provocateur? Pour montrer son racisme et sa fermeture d’esprit? Ou était-ce parce qu’il croyait profondément à l’entièreté du mouvement, en faisait parti, même. Toujours plus de questions.
Kit reposa la bouteille et attrapa son nouveau verre, s’accoudant de son côté du bar.
”So, I’m guessing you’re not a Buddhist?” En référence à la croix nouvellement apparue, mais il décide de ne pas s’y attarder afin de répondre à la question de plus tôt.
“Anyway, let me tell you why. Not that I enjoy telling the truth, but why not. You won’t seek my company after today anyway. Well, not unless you try and beat me up, but please don’t... I do enjoy being alive for now.”
Ouais, l’alcool déliait un peu trop sa langue. “I like stories, Billy. I live off of them. And it seems to me like you have a very interesting one. As said before, people can be boring so when they’re not, I like to pick their brains.”

Ce n’était pas une question de morale mais d’occuper son temps et de remplir son catalogue d’expérience. Eliott, ainsi que toute personne sensée en ce bas monde, serait absolument offensé de cette manière d’être et de voir les choses. Ils auraient raison. Mais Kit n’était pas sur cette terre pour faire un impact. Il était là pour rien. Il n’avait rien demandé. Égoïste, oui, mais fatigué surtout. On lui avait trop prouvé que de s’impliquer faisait souffrir, alors il ne le faisait plus : ou du moins il essayait de ne plus le faire. Sauf que de vivre ainsi laisse un vide constant, l’homme est supposé être une créature sociale. Ainsi, puisqu’il fallait subir le temps qu’on lui avait offert et remplir ce trou béant en lui, autant le faire avec la seule chose qui avait de la valeur à ses yeux : Les histoires, les choix, les multiples possibilités qui changent une vie. Ces mêmes humains qui l’avaient tant trahis devenaient sa source d’occupation. Ironie quand tu nous tiens.
Mais attention ! Kit ne prenait pas les gens pour des jouets. Une subtilité difficile à comprendre mais vraie. Oui, il s’y intéressait presque comme des expériences mais, il respectait leurs existences et il comprenait que ce n’était pas parce que lui s’en foutait, que les choses n'avaient pas d’impacte sur les âmes autour de lui. Seulement, quand on disait à quelqu’un qu’on avait “une passion pour les histoires”, souvent, la personne en concluait qu’on le prenait juste pour un “passe-temps”, sans considérer ses sentiments, et se vexait. Alors, Kit évitait généralement d’avouer cette vérité...  

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▬ Jeu 4 Nov - 1:26 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


They didn't know it when they turned me loose, I shot the sheriff, and I slipped the noose. I'm a wanted man. I got blood on my hands. Do you understand ? I'm a wanted man. I took the pistol, and I shot out all the lights, I started running in the middle of the night. The law ain't never been a friend of mine, I would kill again to keep from doing time. You should never ever trust my kind ; I'm a wanted man.




« People can be a bit boring, Billy. » Oh, il ne peut qu'approuver. Ils le sont, ces autres, ennuyeux – depuis trop longtemps, depuis des années. Ils l'ont toujours été, plus encore depuis que son prénom n'a plus à être énoncé. Mort, Sebastian – d'une absence longue et lassante. D'une absence qui lui a trop coûté, qui lui coûte encore même sans qu'il ne puisse y parer. Il rejoint lentement la longue liste des choses qui n'ont plus cette importance d'antan. Exténué, celui-là, rattrapé par ses méfaits, toutes ces erreurs que les mains ont commises sans qu'il ne parvienne à s'en retenir, poussé par l'instinct trop animé ; parfois trop endormi pour s'imposer. Un soupir, quand le regard s'attarde finalement sur la seule œuvre qui ait encore un sens sur cette peau marquée. Un souffle silencieux qu'il laisse s'extirper, là, avant que cette parcelle de lui ne soit recouverte par nécessité. Et s'il s'attendait à le voir s'éloigner sans un mot, avec seulement ce regard accusateur à lui concéder, il n'en fait rien. Il reste là, il tient sa place, il continue de le toiser comme si ça ne changeait rien – ou presque. « So, I’m guessing you’re not a Buddhist ? » Là, le sourire qui prend, qui s'appose sans qu'il ne puisse l'empêcher. Là, cet air amusé que les traits n'auront pas à cacher. « Anyway, let me tell you why. Not that I enjoy telling the truth, but why not. You won’t seek my company after today anyway. Well, not unless you try and beat me up, but please don’t... I do enjoy being alive for now. » Affaiblie, la courbe. Les mots ont un tout autre sens en son esprit. Lui, fantôme qui erre, qui guette de loin ces êtres qu'il voudrait pouvoir enserrer, ces âmes qu'il voudrait pouvoir retrouver. Celles dont il s'est éloigné, malgré lui, par nécessité. Il tique, le regard qui s'est abaissé. Il tique, le pauvre chien errant, parce qu'il avait aimé sa vie – aussi chaotique et instable fut elle par le passé. « I like stories, Billy. I live off of them. And it seems to me like you have a very interesting one. As said before, people can be boring so when they’re not, I like to pick their brains. » Il acquiesce, ne fait que cela. Les sourcils qui se lèvent, la compréhension qui peine à voir le réel objectif derrière ce qu'il vient d'avouer mais qu'importe, qu'importe puisque les histoires ne sont que miracles, hallucinations données à l'esprit qui écoute sans avoir vécu ces joies, ces quelques atrocités. Les siennes plus que jamais – appartenant à un passé silencieux et révolu. Il foule une autre réalité, Sebastian, d'autres contrées trop vides, abyssales presque puisque tout ce qu'il a connu ne fait que manquer. Absent, illusion qui s'intègre trop mal dans ces plans délavés – et pourtant, il n'a pas bougé. Les mots résonnent, ceux qu'il vient de lui adresser. Honnêteté dont il a usé et qu'il n'ira pas blâmer ; il aurait au moins servi à quelque-chose, ce soir, l'animal à moitié émietté.

« Well, guess I know now why you want me to stay that much. » Rien qu'un haussement d'épaules, sans aucune hostilité. Non, lui aussi aimait écouter les secrets qui se déliaient, ces mots que l'esprit pouvoir garder en mémoire pour pouvoir, plus tard, mieux les utiliser. À chacun ses raisons de se risquer à tendre l'oreille – et si ses motivations à lui étaient tout autre, il n'ira pas accuser son improbable compagnie de vouloir braver un quelconque ennui. « Tell me you're satisfied at least ? » Il les relève, ses prunelles. Il les relève sur les traits qui lui font face, curieux de la réponse qu'il pourrait avoir à lui donner. Parce qu'il sait son passé lourd, oppressant pour ceux qui ont à l'écouter ; plus encore pour ceux qui l'ont vécu, ceux qu'il a endeuillé, Sebastian, quand cette fausse nouvelle est tombée. « Because, you see, I'm afraid I've nothing more to give you. » Une moue embêtée qu'il feint, O'Malley. Taquin, c'est un fait, une habitude qui revient malgré les maux, malgré tout ce qu'il porte, tout ce qu'il se doit pourtant de cacher. Les vestiges d'une ancienne vie, les ruines de ce qu'il a laissé, de ce qu'il avait déjà saccagé par ses névroses, sa légendaire stupidité. « But, hey, go on. You like to hear stories, fine, but you can also tell one. » Une invitation de la main qui s'est levée, comme un élan qu'il lui concède pour le faire parler. « Stories, secrets, it's the same shit after all. » Parce qu'il n'a pas oublié, parce que ces paroles qu'il énonçait sont toujours ancrées dans l'esprit de celui qui n'a pas bougé. « 'cause I'm still here. » Il rappelle ce pourquoi il se met à attendre, ce pourquoi l'impatience pourrait presque se mettre à frétiller. Curieux, Sebastian, derrière ses airs de chien battu, derrière cette tristesse indéniable qui suinte de ses traits depuis des mois déjà – la faute à tout ce qu'il a dû sacrifier en trop peu de temps, sans réellement s'y être préparé. Cette famille qu'il n'a pas su récupérer, ce frère qu'il n'a pas su sauver – ce fantôme qui le suit depuis que la vie lui a été arrachée par les bras qui, contre le comptoir, se sont accoudés. « Here, for your time. » La poche qu'il se met à fouiller, tout son bordel qu'il remue pour finalement en sortir ce billet qui y traînait. Cinquante dollars, ça fera largement l'affaire pour les verres qu'il compte encore descendre et ces mots qu'il pourrait presque donner l'impression d'acheter. Nouveau, cet élan qu'il vient de se trouver – l'esprit qui parvient à s'occuper sans avoir à songer à ce qui, derrière lui, persiste à danser. Les vices qu'il croit pouvoir contrôler – lui qui pourtant n'ira jamais les dompter, ces derniers qui se sont seulement apaisés puisque l'endocarde est malmené par des flammes indomptées. L'enfer qui consume mais qui, paradoxalement, offre cet instant improbable aux deux âmes qui n'auraient jamais dû s'approcher.





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salt and the sea
i took the pistol and i shot out all the lights, i started running in the middle of the night. the law ain’t never been a friend of mine, i would kill again to keep from doing time. you should never ever trust my kind. i’m a wanted man, i got blood on my hands. do you understand ? i’m a wanted man. if you ask me to change, i don’t know if i can. i’ll always be who i am. »
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Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

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▬ Jeu 4 Nov - 18:53 ▬
A night in Paradize
Kit Jones & Sebastian O'Malley

Alors Billy ne s’offusqua pas de cette vérité concernant Kit et ses collections d’histoires. Peut-être que, bizarrement, ils se comprenaient un peu sur certains points. Il lui demanda s’il était satisfait, car il n’avait rien de plus à lui donner. Oh, Kitsune n’était pas satisfait du tout. Il avait tellement plus de questions! Il voulait tout savoir, il voulait comprendre, il voulait que Sebastian lui dise pourquoi ce tatouage, que faisait-il comme boulot, pourquoi était-il venu ici chercher Jade? Peut-être que Kit aurait dû suivre des études de psychologie, en fait. Clairement, passer ses journées assis à écouter les autres lui aurait plu… seulement ce n’était pas assez créatif pour son esprit toujours en mouvement.  
Le blond s’apprêtait à faire savoir à l’homme devant lui que si, il en voulait plus. Qu’il avait beaucoup encore à lui donner… mais le brun lui rappela que c’était son tour. Que lui aussi avait des histoires, des secrets et qu’en plus il lui avait promis qu’il lui donnerait s’il restait. Alors ça. Kit détailla le visage devant lui un moment, presque surpris. Est-ce que cet homme très homophobe voulait vraiment l’entendre lui parler de ses aventures? L’héritier n’avait jamais cru que c’était une demande sérieuse. Kit termina le nouveau verre, jugeant les danger d’en boire un autre. Ouais, son cerveau commençait définitivement à flotter. D’ailleurs, il sourit en voyant le billet, l’attrapant entre deux doigts.

“You’re too kind, sir.” Il repose le billet et le repousse vers Sebastian. “But you know what, secret number one, I definitely don’t need more money. But appreciate it.”
Normalement, il laissait les pourboires et les donnait aux autres membre du staff. Mais celui-ci, il estimait qu’il lui revenait de droit et il n’en avait définitivement pas besoin. “You should also know I’m not satisfied at all, I have about 3000 more questions. You’re literally the most interesting person I’ve met here so far. It’s incredibly sad you’re straight.” Ouais, bah, l’alcool, hein. Mais Kit le pensait vraiment. Il restait si peu de temps avant que le shift ne se termine… Que son collègue ne se pointe pour le remplacer… Aucune chance qu’il n’arrive à convaincre Billy de rester pour discuter à ce moment-là, et encore moins de l’entraîner ailleurs pour écouter d’autres chansons. “But like, I guess I did promise some of my own stories…” Et Kit ne revient jamais sur ses promesses. Pas le genre de la maison. Le blond se tapotait les lèvres maintenant, réfléchissant à ce qui pourrait intéresser Sebastian le plus.

“You do realise I don’t have any names yeah? Cause like, people like this don’t give their real names.” Le renard ne se rendit pas compte de l’ironie, puisque l’homme devant lui ne lui avait pas donné son vrai nom non plus. “But I did have one a couple of days ago… Not very smart… Clearly trying too hard with a bad Italian accent. I speak Italian you see, so I could tell he was fake. Sang a lot about a big money deal he was hijacking… Why is it always about money, huh?” Ces hommes qui essayaient de l'impressionner avec leur argent étaient parmi les préférés de Kit. Il n’y avait jamais eu accès avant, après tout. C’était le fait de travailler derrière un bar qui les avait emmené à lui. On assumait forcément que quelqu’un qui bossait ici avait besoin d’argent, désespérément. D’habitude, Kit sentait l’argent à plein nez. Il se déplaçait avec un chauffeur, portrait de grands créateurs, et surtout, il n’était pas derrière le bar, il organisait la soirée et payait le staff. Comme quoi, son idée d’être barman à Détroit avait définitivement déjà commencé à payer. Il découvrait d’autres univers…
Alors qu’il parlait, Kit avait resservi leurs verres, dans un geste presque automatique. Soyons clairs, après celui-ci, il n’aurait plus vraiment contrôle de son cerveau. Déjà franchement c’était incroyable qu’il se tienne si bien. Et encore.. Tenait-il si bien?
Kit avait oublié de jouer à l’idiot, ça se voyait dans ses mots. Il avait admis avoir de l’argent, précisé qu’il savait parler une langue étrangère, et puis... juger quelqu’un de “not very smart”, quand on s’annonçait sois-même “stupid”, ça ne faisait plus trop de sens. Ouais, les filtres étaient tombés.  

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