sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
Le patron du Paradize était en train de fixer Kit en silence, et ce depuis un long moment. Le jeune homme pouvait voir les roues tourner dans ses yeux, alors que son cerveau considérait les pour et les contre de sa requête. Bien sûr, le bar de strip-tease n’avait pas été son premier choix. Il était allé voir dans des endroits un peu moins… Un peu moins, avant d’arriver ici. Mais la réponse avait été la même : on ne cherche pas, ou alors, on ne prend pas sans expérience. Et puis, Kit dû se résigner. - Clairement, il n’y avait que deux quartiers dans lesquels il pouvait chercher: Midtown et Downtown. Et à Downtown… Un club de strip. Paradize était sur sa liste, tout à la fin. C’était l’option facile, il n’en voulait pas trop. Mais il savait bien dès le début qu’avec sa gueule androgyne et l’attraction qu’il provoquait chez certains, cet endroit ne lui dirait pas non sans y réfléchir sérieusement. Et l’endroit, enfin, le patron, y réfléchissait très sérieusement. Kit lui laissa quelques minutes avant de le pousser vers la bonne direction:
“Vous pouvez me payer le plus bas qu’il est légalement possible de le faire. Oh, et je ne garderai pas les pourboires.” Et voilà. Il avait gagné. Kit avait à peine fermé sa bouche que l’homme devant lui, tout sourire, lui tendit la main pour lui souhaiter bienvenue dans l’équipe. “Je vais t’envoyer ton contrat, viens demain avec les papiers nécessaires et nous commencerons ta formation. Alec s’en occupera. Ah, et porte quelque chose d’un peu plus sobre.” “Très bien! A demain!” Et Kit était parti, en quête de tenues plus sobres pour le travail. Et plus sobre: il avait fait. Un col roulé sans manche noire, une paire de chino de la même couleur et des bottines tout aussi sobres. Quelques accessoires, bien sur, et puis franchement, l’accoutrement ne faisait en fait que ressortir la couleur de sa peau, alors il ne s’en plaignait pas tellement. Il avait surtout hâte! Enfin! Un “vrai” travail. Kit se doutait qu’il n’allait pas vraiment être doué. Peut-être pas maladroit, mais très probablement distrait. Tout cela n’était qu’un jeu, il n’avait pas pour but de devenir le meilleur Barman de Détroit! Il voulait juste s’occuper. Essayer autre chose. Le lendemain, le jeune héritier se sourit à lui-même une fois devant l’horrible entrée du club. Ce n’était pas la première fois qu’il allait dans ce genre d’endroit, et il en avait vu des biens mieux décorés. Son père jouait au Golf avec le propriétaire de certains des plus grands clubs de New York, après tout. Non pas que le boss du Paradize n’ait conscience de ce fait. Il ne savait pas qui il venait d’embaucher. Peut-être qu’un jour, Kit lui proposerait de l’aider avec le design. Si tout se passait bien. Pour l’instant, il ne fit qu’entrer et se diriger vers le bureau pour donner le contrat signé et autres formalités.
“Tu trouveras Alec au bar. Il sait que tu commences aujourd’hui. Bonne soirée.” “Merci!” Kit quitta la pièce pour se diriger à l’intérieur du club. Il prit le temps de regarder autour de lui, songeur. Ses parents allaient le tuer. Bah, pour le moment, ses parents ne savaient rien donc tant mieux. Enfin, Kit laissa son regard se promener vers le bar, et trouva le fameux Alec. Ah, zut, une autre distraction. Est-ce que Détroit avait un genre d’aimant à beaux garçons? Eliott, Babylon… Alec donc? Tant mieux pour lui. C’était toujours plus agréable de vivre entouré de belles choses. Kit s’avança donc vers le dit bar, un grand sourire aux lèvres et tendit sa main vers son professeur.
“Salut! Je suis Kit! J’ai hâte que tu m'apprennes tous tes secrets.”
Et bien qu’Alec ne le sache pas encore, Kit ne parlait pas forcément du travail, là. Ce qu’il aimait le plus au monde, c’était les humains. C’était de décortiquer le caractère des gens, trouver les failles, jouer avec, s’amuser. Il était particulièrement excité à l’idée de rencontrer une nouvelle pièce à ajouter à sa collection.
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Alec Walker
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
cicatrices : 466
crédits : Tag (vava) Niagara, Tag, Pilgrim (manips)
"Yo Marty ! Comme d'hab je suppose ?" son poing fermé vient frapper dans celui du client. Client régulier comme il y en a pas mal ici. Il en a vu passer du monde depuis qu'il y bosse, contrairement à ce qu'on pourrait croire il y a un peu tous types de personnes qui viennent se rincer les yeux ici, même des bourges. Parce que malgré le fait que ça soit un strip-club c'est quand même loin d'être l'endroit le plus vulgaire qu'on puisse trouver dans cette ville. Ça reste un minimum classe. Il s'en serait bien foutu de bosser dans un endroit peu classe en réalité, c'est d'ailleurs pas pour ça qu'il a été engagé. Jamais aussi bien sapé que ce qu’il ne le devrait ni très politiquement correct mais c'est pour sa tchatche qu'il a été pris et pas encore viré. Parce qu'il sait parler aux gens, les mettre à l'aise et leur donner envie de revenir. Enfin de revenir commander à boire au bar, parce que pour ce qui est de revenir ici, les lauriers reviennent à ceux qui s'effeuillent sur scène bien évidemment. C'est d'ailleurs un plaisir dont il ne se prive. Laisser ses yeux déambuler sur quelques jolies courbes aguicheuses. Après tout, ça serait bien plus ridicule de faire semblant de ne pas regarder. Mais qu'on se rassure, il est souvent bien occupé avec le nombre de clients qui se bouscule devant le bar, en tout cas aux heures de pointes. Aujourd'hui était un soir plus calme dû au fait d'être en pleine semaine. C'est sûrement pour ça que le patron à choisis ce soir-là pour lui mettre un ptit nouveau dans les pattes. Histoire qu'il puisse lui filer un coup de main et pour ça mieux valait ne pas y ait pas trop de clients. En le voyant arriver en direction du bar il n'aurait pas imaginé que ça puisse être lui mais le jeune homme aux cheveux platine annonce rapidement la couleur, mains tendue vers lui “Salut! Je suis Kit! J’ai hâte que tu m'apprennes tous tes secrets.” Un rapide coup d'œil de haut en bas sur le gaillard et il saisit la main tendue "On va commencer par les secrets du métier, enchanté Kit, j'suis Alec" il lui fait un petit signe de la tête pour l'inviter à la rejoindre derrière le bar "Fait l'tour c'est d'ce côté que ça se passe, on t’a déjà briffé ou pas encore ?" il imagine qu'il l'a été un minimum en tout cas, même s'il est censé le former. D'ailleurs à ce propos une autre question lui semble naturel de poser "T'as quoi comme expérience derrière un bar ?" parce qu'en fonction d'où il a bossé ça ne fonctionnait peut-être pas pareil et ils n'avaient peut-être pas les mêmes produits. Ni même le même public en soit. Parce que l'attitude est à apprendre aussi. Même s'il tente de ne pas écouter ses aprioris sur le jeune homme il ne peut s'empêcher de déjà se demander comment il communique avec les gens. Il fait très propre sur lui, est ce qu'il est capable de potentiellement encaisser quelques remarques graveleuses qui sortent inévitablement dans ce genre d'endroit, surtout après quelques verres ? Moins il en aura à lui apprendre plus ça l'arrangera parce que c'est pas son job de former à la base. Il attrape la carte des cocktails et la pose ouverte sur le comptoir "Dis-moi si y'en a que t'as jamais fait" y'en aura forcément, y'en a quelques-uns qui sont spécifique à ce lieu, mais y'en a beaucoup qui peuvent se retrouver facilement ailleurs, des classiques quoi.
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Great Things Don't Happen In Tiny Little Increments. They Happen When Someone Thinks Completely Differently. • sheepirl.
Kit Jones
Martyr
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sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
Kit continuait de sourire, serrant la main de son nouveau collègue. L’héritier avait une bonne poigne, d’ailleurs. Un gros indicateur qu’il ne faudrait pas trop juger son physique d’apparence délicate, surtout caché par un haut un peu ample. Toujours plus pour cacher 22 ans de boxe. C’était un de ses points faibles, les poignées de main. Kit n’avait jamais réussi à ne pas y répondre fermement, ce qui du coup contrastait souvent avec le caractère qu’il essayait de faire passer. Tant pis. Bref. Revenons-en à Alec: joli Alec et ses secrets, joli Alec et son regard plein de jugement : tout pour allumer les nombreux panneaux de signalisation pour le cadet des Jones. Il allait être fun, celui-là ! En plus, son “prof” ne pourrait pas lui échapper et ça c’était de l’or pour lui.
Le New Yorkais fit donc le tour du bar sous invitation, regardant autour de lui afin de se familiariser avec l’environnement. Oh, certes, le Paradize n’était pas cheap, il n’en restait pas moins un peu “moins” que ce que Kit Jones connaissait. Et en vrai, qu’est ce qui n’était pas “moins” aux yeux de Kit Jones, hein? Pas grand chose. ”Brieffé? Pas vraiment.” Il s’était pointé, avait réclamé, eu ce qu’il voulait et… il était reparti, hein. Comme d’habitude, j’ai envie de dire. La question d’Alec fit tourner le renard vers sa nouvelle victime, afin de l’étudier un peu mieux. Il n’eut pas le temps vraiment, car arriva une nouvelle question. Oh oui, il l’attendait celle-là! Le New Yorkais se mordilla la lèvre inférieure, un petit sourire coupable s’installant sur son visage, alors qu’il tournait la tête de gauche à droite.
”Nada.” Il avoua donc. “Je vais être très honnête, je viens de bonne famille, c’est mon premier vrai travail.” Si il y avait une chose que Kit ne cacherait jamais c’était bien ça. Déjà, parce qu’il en était incapable. En plus, ça se voyait qu’Alec était malin, il l’aurait compris rapidement donc pas la peine d’essayer de jouer un autre rôle. Et puis, comme promis au patron, Kit n’allait pas prendre ses pourboires et il savait d’avance que ça laisserait perplexe beaucoup du staff du Paradize. Bon, il mentait quand même un petit peu sur le fait de ne pas avoir travaillé avant. Gérer des propriétés et investir en bourse, c’était un vrai job pour beaucoup de gens. Juste que pour lui, ça avait toujours été facile… Oui, facile. En plus, maintenant, il en était au point où il embauchait des gens pour gérer pendant qu’il s’amusait à jouer à “la vie normale”.
Et quand on joue les idiots aussi souvent que Kit Jones, on accumule quand même certaines qualités… ou plutôt, certains talents. Ainsi, un peu de bons points pour Kit, quand même: il avait toujours su encaisser les remarques. Il savait comment réagir, comment répondre, et bien qu’il choisisse souvent l’option qui foutait la merde - clairement, il allait tout de même savoir faire attention dans ce club. Comme mentionné précédemment, il voulait réussir dans cette nouvelle mission de barman. Le blond se pencha pour regarder la fameuse carte. ”La bonne nouvelle, c’est que j’en ai goûté la plupart. Pour tout le reste, y’a Google, pas vrai?” Il lui fit un clin d'œil en tirant la langue.
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Alec Walker
Martyr
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sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
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”Brieffé? Pas vraiment.” quoi sérieux ? Il tourne la tête vers l'endroit où était le patron mais il s'était déjà barré ailleurs. Nan mais sans dec il lui laisse vraiment faire tout le boulot. Bon.. Avec un peu de chance ça serait fait rapidement. ”Nada.” s'il y avait encore une ombre de sourire poli sur ses lèvres le voilà disparu. Comment ça nada ? Non. Il lui a pas fait ça. Ce con de patron lui a pas fait le coup d'engager un pure novice ? Hey c'est pas son job de former, encore une fois. “Je vais être très honnête, je viens de bonne famille, c’est mon premier vrai travail.” Oh purée.. de mieux en mieux. Il se retient de s'aplatir le front avec la paume de sa main. Une bonne famille.. Ouais ça le surprend pas vraiment. Qu'est-ce qu'il fout la ? Un p'tit bourge qui vient faire son premier job en tant que barman dans un strip-club ? Qu'il aille reprendre la boite de papa. Franchement il ne comprend pas. Et ça doit se voir sur son visage parce qu'il ne cherche pas particulièrement à le cacher. Il n'a jamais spécialement apprécié les gens de la haute Alec. Ils n'ont pas les mêmes valeurs comme on dit. S'il n'exclue pas la possibilité d'un jour s'entendre bien avec l'un d'eux qui sortirait un peu du lot ça n'est pour autant encore jamais arrivé. Ce ptit blondinet qui va devoir gérer les pervers bourrés, ça va être du propre. Sans parler des quelques remarques homophobes qu'il risque de subir. Qu'il soit gay ou non, son look aura tendance à apporter certains jugements et déductions mal placée. Il le sait, c'est une certitude. Ça risque d'être rude pour quelqu'un qui ne maitrise pas. Il allait falloir qu'il s'impose sans pour autant en faire trop. Le but étant de sympathiser pour que le client se sente bien. Bon après, il s'entendra sûrement avec les autres bourges qui viennent dépenser quelques gros billets ici. ”La bonne nouvelle, c’est que j’en ai goûté la plupart. Pour tout le reste, y’a Google, pas vrai?” il fronce les sourcils quand le blondinet lui fait un clin d'œil en tirant la langue. A quoi il joue ? Bon il les a bus c'est super mais il ne connait pas les ingrédients ni comment on les fait du coup. Putain ça va être long. Il en a déjà marre "Bon pour les bières à la tireuse c'est simple tu remplis les verres. T'as ceux en 25 et ceux en 50. Pour les cocktails en revanche tu vas avoir besoin du shaker, du doseur, du pilon, ça te parle un peu tout ça ?" est ce qu'il s'est déjà renseigné un minimum ou pas ? "Pour les ingrédients" il attrape la carte et lui montre les petites lignes sous les noms des cocktails "Ils sont affichés ici mais si tu veux les doses y'a un livret quelque part dans le bordel derrière le bar, faut que je le retrouve" de toute façon il va forcément en avoir besoin. Il commence donc à fouiller, voir s'il retrouve ce fichu livret que personne n'utilise ici. Il lui fait signe de le suivre et se dirige vers le bout du bar "Ca c'est la caisse. Faut que tu rentres ce que tu sers et que tu repères les clients aussi parce que parfois ils ne vont pas payer tout de suite mais en fin de soirée donc faudra entrer leurs consos au fur et à mesure sur leur ardoise. Ensuite tu fais payer avec le TPE ici ou, si c'est en liquide tu rentres le montant donné et l'ordi te calcule ce que tu dois rendre direct en t'ouvrant la caisse." jusque-là c'est assez clair non ? "Bon bien sûr après le service faut compter la caisse et nettoyer le bar mais ça on verra toute. Le plus important c'est le contact client, savoir établir un lien avec eux, et ça veut pas dire flirter" il préfère préciser, qu'il se mette pas à faire des clins d'œil à tout le monde "Faudra parler assez fort aussi parce que y'aura la musique" il se tourne vers lui et appuis son avant-bras sur le bar "Pourquoi ? Pourquoi tu viens bosser ici ? Tu dois avoir de meilleures opportunités. En fait, tu dois même pas en avoir besoin" ouais il a envie d'avoir une réponse. De comprendre pourquoi est-ce qu'il a à s'emmerder avec lui aujourd'hui. Avant que les clients n'arrivent. Il a été déshérité ou bien ?
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Kit Jones
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ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
Et, plus Kit exposait son manque de connaissance, plus il voyait Alec se décomposer. L’héritier se retenait de ne pas rire. Certaines personnes déclenchaient certaines réactions chez lui, et pour Alec, sans raison particulière, l’idée de l’embêter le délectait. Pourtant, il le trouvait vraiment mignon. Peut-être qu’il ferait attention à ne pas appuyer sur tous les boutons non plus, histoire que l’autre ne le déteste pas complètement dès le premier jour. Ce serait dommage. Bon après on parle de Kit, possible qu’il appui partout sans faire exprès. L’héritier admira la patience de l’autre, qui bien qu’incapable de contrôler ses expressions du visage, se contenta simplement de commencer à expliquer. Kit regardait le matériel en même temps que Walker le mentionnait. Oh, comme le New Yorkais avait envie de faire croire à son prof qu’il était incpabale de rien… L’envie lui mordillait la peau, vraiment.
Dans la famille Jones, on ne faisait pas d’idiots. D'abord, on avait Jun, le premier. L’héritier, celui qui reprendrait la boîte à papa. Le Surdoué, qui avait eut ses diplômes très jeune et était parti travailler dès 18 ans en Europe. Et puis, on avait Kit. Peut-être pas surdoué, mais à haut potentiel. Génie créatif et social, Valedictorian, premier de promotion, les notes clashant amèrement avec son comportement. Faire des cocktails? Il savait le faire. Déjà, il savait cuisiner, ayant vécu seul dès 16 ans. C’était un peu pareil, avec d’autres ingrédients. En plus, quelques heures avec la carte et il l’aurait probablement retenue par cœur. Mais tout ça… Alec n’avait pas besoin de le savoir. Du coup, le blond haussa les épaules. “Hm, j’ai déjà utilisé tout ça, oui… Mais pas tant que ça, en vrai, quand j’organise des fêtes, j’emploi un barman. Plus simple.” On lui donne un peu : oui, je sais de quoi tu parles. Mais pas trop : m’enfin, quelqu’un d’autre le faisait pour moi la plupart du temps.
Kit suivit donc son formateur vers le bout du bar, le laissant lui expliquer la caisse et le reste, comme si Alec était en train d’essayer de le dissuader. Les chiffres, ça ne lui faisait pas peur. La bourse, les finances, coordiner des contrats et des salaires… Il connaissait, par coeur. Donc, se souvenir d’une facture ou du change à donner, un jeu d’enfant. Quand à se souvenir de la tête des clients, fa-cile, mon ami. Mémoire des visages, mémoire des noms. “Oh, je ferai de mon mieux pour ne pas flirter, mais je ne peux rien te promettre.” Il fait un sourire en coin, feuilletant maintenant le livret détaillé des cocktails pour se donner une idée. Kit avait un naturel charmeur. Vu la clientèle ici, il y allait y avoir des heureux, mais aussi des personnes très inconfortables. Il saurait balancer en fonction. “J’ai l’habitude de parler au dessus de la musique, easy.” Kit choisissait les informations qu’il pouvait ou non donner. Mais, en temps que petit riche, on s’attendait forcément à ce qu’il passe beaucoup de temps à faire la fête et donc, à élever la voix. Voix qu’il a de beaucoup plus grave qu’on ne pourrait l’imaginer, en plus. Des fois, il s’amusait même à la rendre moins profonde afin de coller à son visage de poupée. Le blond relève les yeux du cahier de cocktail quand Alec se permet enfin de poser la question qui lui brûlait sans doute les lèvres depuis qu’ils avaient même commencé à parler. Kit considéra l’homme devant lui. Ahhh il était vraiment mignon, Alec. “J’m’ennuie.” Il répond simplement. “Mais eh, la bonne nouvelle pour toi c’est que tu pourras garder mes pourboires.” Il sourit en reportant ses yeux sur les pages qui seraient ses meilleures amies dans les prochains jours. “Y’avait que ce club qui voulait bien de quelqu’un sans expérience. Faut dire, je lui coute pas bien cher. Et le patron n’est pas stupide, on sait tous les deux que la majorité des hétéros qui viennent ici sont tellement en chaleur qu’il suffira que je me mette un peu de fond de teint pour les faire consommer.” Il referme le cahier et sourit à Alec. “Pour les autres, je te promets de baisser le flirt à niveau zéro, boss. Alors, on s'y met? Y'a vraiment beaucoup de cocktails...”
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Alec Walker
Martyr
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ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
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Il allait l'entendre parler son patron, à lui avoir collé un novice qui n'a jamais bossé de sa vie entre les mains. Double peine. Des mecs ou des meufs qui voulaient bossés et qui avaient de l'expérience y'en avait. Il pouvait en trouver. Et surtout, des personnes qui avaient besoin d'argent. C'est aussi ce qui le fait chier. Parce que lui, monsieur de bonne famille, il n’a pas besoin de fric. Qu'il laisse sa place à quelqu'un qu'en a vraiment besoin pour vivre. Ceux qui galèrent vraiment et qui bossent parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Non, ça n'est pas de la jalousie, parce qu'il n'a aucune envie de se retrouver dans le même monde que tous ces gens qui ont grandi avec une petite cuillère en argent dans le cul. Il aurait pu. Il a les capacités pour ça, l'intelligence nécessaire pour se creuser une place dans ce milieu de péteux. Il aurait pu aller à la fac. Mais il n'en a aucune envie. Sa vie est ici, parmi les siens. “Hm, j’ai déjà utilisé tout ça, oui… Mais pas tant que ça, en vrai, quand j’organise des fêtes, j’emploi un barman. Plus simple.” et bien c'est lui qui aurait dû se trouver aussi. Ce barman obligé de servir les ptits bourges qui ne veulent pas se salir les mains. Il retient une remarque. Pour l'instant. Il tente. S'attarde plutôt sur l'aspect technique. Tente de combler la tâche qui lui a été confié en restant un minimum professionnel. Lui expliquer ce qu'il allait devoir faire. Ce dont il avait besoin. Nul doute qu'il ne va pas se gêner pour le reprendre s'il fait trop de la merde avec les clients. “Oh, je ferai de mon mieux pour ne pas flirter, mais je ne peux rien te promettre.” il arque un sourcil puis lève les yeux au ciel "Tu peux flirter avec ceux qui se montrent intéressés je m'en fous, évite juste de faire fuir ceux qui ne le sont pas" la grande majorité ici ne venaient pas pour mater des mecs, soyons clairs. “J’ai l’habitude de parler au dessus de la musique, easy.” bon ça fait au moins un bon point. Finalement il ne peut s'en empêcher Alec de lui demander ce qu'il peut bien foutre ici. Curieux d'avoir la raison du pourquoi. Est ce qu'il a perdu tout son fric dans un casino ? “J’m’ennuie.” Pardon ?? Alors ça il ne s'y attendait pas du tout. “Mais eh, la bonne nouvelle pour toi c’est que tu pourras garder mes pourboires.” ah ben il ne s'en priverait pas tient. Donc il vient ici à la place de quelqu'un d'autre juste.. pour tuer le temps ? “Y’avait que ce club qui voulait bien de quelqu’un sans expérience. Faut dire, je lui coute pas bien cher. Et le patron n’est pas stupide, on sait tous les deux que la majorité des hétéros qui viennent ici sont tellement en chaleur qu’il suffira que je me mette un peu de fond de teint pour les faire consommer.” attend quoi ? En quoi des hétéros sont censés être excités par un mec maquillé ? Il se trompe de cible la non ? “Pour les autres, je te promets de baisser le flirt à niveau zéro, boss. Alors, on s'y met? Y'a vraiment beaucoup de cocktails...” quoi il veut tous les essayer maintenant ? Et c'est lui qui va les payer ? "Choisis en un à tester, les autres tu essayeras en fonction des commandes" il lui fait un petit signe du menton pour lui désigner la carte "Par ennuie" un léger rire lui échappe alors qu'il secoue la tête. Ouais il n'en revient toujours pas de ça "Par ennuie quand t'as du fric, tu voyages, tu vas dans une association, tu apprends à faire de la musique j'sais pas, tu vas pas jouer au barman dans un strip-club" y'en a quand même un paquet d'activités à faire quand on s'ennuie "J'comprend pas l'intérêt. Qu'est-ce que ça t'apporte ?" ça peut pas être juste pour l'occuper, c'est pas logique, y'a forcément d'autres raison. C'est pas franchement un truc super fun à faire.
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Kit Jones
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L’héritier avait surtout voulu dire qu’il fallait se mettre au travail, car il avait beaucoup à apprendre. Il ne pensait pas qu’il aurait le droit de tester les cocktails! En voilà une bonne nouvelle. Il regarda la liste, décidant de s’arrêter sur un nom qu’il ne connaissait pas, le montrant au brun devant lui avec un sourire. “Et bah du coup partons sur celui-ci!” Il avait entre autres ignoré la partie sur le flirt. Il ne se trompait pas de cible, Kit. Bien sûr qu’il y aurait des clients à laisser tranquille! Mais le New Yorkais était très conscient qu’avec le bon maquillage, on le prenait souvent pour une fille. Après, peut-être qu’il avait tors… Ça arrivait encore, qu’il se trompe. Au pire, il serait simplement barman, and won’t have any fun. Ce serait une bonne nouvelle pour Alec, car ça voudrait dire qu’il partirait à coup d’ennui profond.
“Ce que ça m’apporte…” L”e blond fit une petite moue à la question, semblant réfléchir à la meilleure réponse possible.
En effet, il aurait pensé que sa réplique précédente, franche et évidente, aurait suffit. Qu’Alec se serait contenté de se dire que l’idiot devant lui avait vraiment rien de mieux à faire, et voilà. Mais non. Son formateur ne pouvait pas se contenter de la raison qui lui fut donnée. D’abord, il mentionna tout ce qu’on pouvait faire avec de l’argent. Kit dut se mordre violemment l’intérieur de la joue pour ne pas faire remarquer à l’autre qu’il les avait faites, toutes ces choses. Suite à sa rencontre avec Babylon, le blond avait appris que les personnes avec moins de moyen pouvaient se vexer rapidement, si on ne faisait pas attention. Le cadet de la famille Jones avait voyagé partout. Ou du moins, partout où il avait eu envie d’aller. Il avait appris la guitare et le piano. Il parlait plusieurs langues, il faisait de la boxe depuis ses 5 ans. Et encore beaucoup d’autres occupations. Bon, le truc des associations il ne l’avait pas fait mais c’était parce que sa famille ne le présentait pas comme un héritier officiel donc il ne pouvait pas faire ce genre d’action là. Il donnait, mais anonymement. Surprenant, d’ailleurs, car de ce fait il ne recevait pas l’attention qui pourrait aller avec cette bonne action.
Oui, en vrai, Kit Jones était bien heureux dans sa vie à New York, ok? Il se faisait un peu chier, parfois, surtout depuis que son Eliott chéri était parti… mais il aurait très bien pu devenir Barman et rester là-bas. Soit, dans un esprit de calmer les questionnements de l’autre devant lui, Kit accepta d’être un peu plus honnête dans sa réponse.
“...Clairement, rien. Mais, mon meilleur ami a déménagé à Détroit et il avait besoin que je sois ici. Donc, je suis là. Même si, je te l’accorde, mes occupations sont à New York. Du coup, je me suis juste dit qu’il était temps d’essayer un peu de cette vie normale que je connais pas. Après franchement, ouais, un club de strip n’était pas mon premier choix. Ne t’inquiète pas pour moi, je m’adapte facilement. ”
Voilà, et s’il te plait, arrête de poser des questions.
Kit n’allait pas changer d’avis, et même si il avait envie de faire suer Alec un peu en lui faisant croire qu’il était incapable, il comptait bien maîtrister le job rapidement. D’ailleurs, en parlant de ça, on lui avait promis qu’il pourrait essayer un cocktail pas vrai? Donc, il regarde autour de lui pour essayer de repérer où les ingrédients se trouvaient. Yup, cette partie-là n'était définitivement pas tombée dans l’oreille d’un sourd.
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Alec Walker
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ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
cicatrices : 466
crédits : Tag (vava) Niagara, Tag, Pilgrim (manips)
“Et bah du coup partons sur celui-ci!” le brun se penche vers lui pour regarder quel cocktail il lui désigne sur la carte. Bon choix, même s'il se garde bien de lui dire. Pas le plus facile à faire mais au moins ça lui permettra de s'entrainer un peu. Pas juste un pauvre mélange classique. “Ce que ça m’apporte…” changement d'attitude qu'il capte chez le blondinet. Lui qui depuis le début a l'air si sûr de lui. Lui qui semble s'amuser de l'exaspération qu'il provoque chez le Walker, voilà qu'il ravale son sourire. Pourquoi ? Aurait-il touché un point sensible ? Pourtant sa question lui semble des plus logique. En tout cas elle l'est pour lui, parce qu'il a toujours envie de comprendre et que là, il ne comprend pas. Ben oui ça ne suffit pas le fait qu'il s'ennuie. Lui s'il s'ennuie sa première idée ne va pas être de bosser, surtout s'il n'en a financièrement pas besoin. Encore moins à un poste comme celui-là alors qu'il pourrait faire ce qu'il veut, trouver bien plus confortable comme situation. C'est vrai qu'il aurait pu s'en foutre mais ils vont être obligé de cohabiter derrière ce bar donc il faudra bien qu'ils communiquent au bout d'un moment, même si ça ne le ravis pas plus que ça. “...Clairement, rien. Mais, mon meilleur ami a déménagé à Détroit et il avait besoin que je sois ici. Donc, je suis là. Même si, je te l’accorde, mes occupations sont à New York. Du coup, je me suis juste dit qu’il était temps d’essayer un peu de cette vie normale que je connais pas. Après franchement, ouais, un club de strip n’était pas mon premier choix. Ne t’inquiète pas pour moi, je m’adapte facilement. ” il secoue la tête "C'est pas pour toi que je m'inquiète c'est pour le bar" et pour lui qui va devoir s'occuper du coco. Le coup de la vie normale lui reste un peu en travers de la gorge. Ou plutôt le fait de vouloir essayer. "Donc tu vois ce job comme une expérience en tant qu'être humain de classe moyenne c'est ça ? Pour savoir ce que ça fait de faire partie du bas peuple ?" ouais il aurait sûrement été moins virulent si Kit n'avait pas été d'une bonne famille comme il dit. Et encore, il reste relativement calme au final. Juste un peu piquant. En le voyant regarder autour de lui il se rappelle qu'il est censé faire son cocktail. Il soupire un coup et se décolle du bar "Bon il te faut un grand verre pour ça, ils sont là" il lui montre où se trouvent les verres. Les petits ainsi que shooter y sont aussi. "T'en prend un, tu le retournes et tu l'appuies contre ce truc là, ça le nettoie un coup" le jet d'eau à l'intérieur fait son taff. Bon techniquement ils sont déjà propres hein, juste histoire de. Il lui pose le verre devant lui "Pour commencer faut que tu le remplisses de glaçon ensuite tu le frappes au shaker avec de la vodka, du jus d'orange et du jus de canneberge" au fur et à mesure qu'il parle il lui montre où se trouve les boissons et lui sort le shaker. "Ensuite tu reverse tout dans le verre en retenant les glaçons dans le shaker et tu rajoutes une tranche de citron" il lui sort également le citron et un couteau. Il attend de voir un peu comment il se débrouille. Peut-être qu'il attend trop de lui, que n'importe quel débutant est incapable de commencer correctement. Il attend de voir. De quoi est capable un bourge dans la "vie normale".
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Another One Bites the Dust
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Kit Jones
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
Bon, Kit s’était empêché de dire quoi que ce soit concernant ses nombreuses activités pour éviter de vexer son prof du soir, mais il avait quand même réussi à rendre les choses pires, apparemment. En écoutant Alec s'agacer, l’héritier pu comprendre où il avait merdé. “C’est pas juste, y’a rien que je puisse répondre à ça qui ne t'énervera pas. Je choisis le silence.” Il dit en faisant une moue. Peut-être qu’il aurait du faire genre qu’il venait d’une famille “normale'' ou “pauvre”, il aurait pu, mais ça aurait été fatiguant à la longue… Et puis il n’avait pas pensé que d’avouer venir d’une bonne famille lui aurait apporté autant de jugement. Un peu, ok, mais à ce point? Ouch.
Arriva finalement le moment de faire son premier cocktail. Il y avait deux options. La première, continuer de faire l’idiot et râter totalement le cocktail. Kit pouvait aussi le faire, super lentement, assez pour qu’Alec perde totalement sa confiance et ses moyens. Franchement, l’idée lui plaisait bien. Le problème, c’était que vu que le brun le détestait déjà, là il risquait soit de se prendre un coup, soit de se faire virer dans la seconde. Dans les deux cas, il perdait son taf en trop peu de temps pour que ça en vaille la peine. Soit, arrivait donc option deux. Faire le cocktail. Oui, il ne le connaissait pas mais les explications étaient claires… Option ennuyante, mais option que le renard décida d’employer.
“C’est parti, alors.” Le blond dit en prenant les ingrédients et suivant les instructions qui lui furent données. Encore une fois, Kit savait cuisiner. Bien, en plus! Il était de ce fait assez adroit. Il avait bonne mémoire, ainsi, retenir les mots d’Alec fut simple. Et des cocktails, même si c’était les basiques, il s’y était déjà attelé également. Du coup, même si un peu plus lent qu’un pro bien sûr, le résultat final ne devrait pas être trop désespérant pour Alec. Kit posa le verre final sur le bar et tourna les yeux vers Walker avec un petit sourire. “Et voilà, boss. Dis-moi ce que t’en penses, après tout, je ne suis qu’un pauvre petit riche sans réel talent...” Bon, bah celle-là, il n’avait pas su la retenir. Oups. Tant pis. Parfois le masque craque et il n’y a rien que Kit ne puisse faire pour le retenir. C’était toute cette haine envers sa classe sociale aussi, là! Mais oui, bien sûr que pour lui c’était une expérience: en quoi c’était mal? Au moins il essayait ! Ce ne serait pas son frère Jun qui se serait approché à moins de 10 mètres d'un endroit comme le Paradize, et surtout pour y travailler! Jun n’avait sans doute même jamais prit un taxi, ou bu un verre dans un bar, à y réfléchir. Au moins, le plus jeune des Jones se mêlait au reste de l’univers un minimum! Oui, bon, ok, de loin. Kit avait bien conscience que la “vraie” vie n’était pas un jeu pour beaucoup de monde… Mais et alors? Du coup il devait rester dans ses palaces et ses manoirs et ne pas s’en approcher? A d’autre. Il adorait les gens, il adorait rencontrer du monde, découvrir, s’adapter. OUI c’était un jeu, mais pas dans le sens où il avait pitié des autres, ni dans le sens où il se moquait d’eux. Au contraire. Il les admirait beaucoup. Du moment qu’il ne s’attachait pas, tout allait bien. C’était probablement pire, en un sens. Aux yeux du renard, le commun des mortels était une passion hypnotisante. Un jour, elle lui serait retirée, et après… Ne pensons pas à l’après.
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Alec Walker
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
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“C’est pas juste, y’a rien que je puisse répondre à ça qui ne t'énervera pas. Je choisis le silence.” il arque un sourcil Alec, regard blasé. Il se défile du coup, ce qui lui donne sa réponse quelque part. Ce qui confirme l'idée qu'il s'est fait de lui "Ben si, t'aurais pu répondre non" mais de toute évidence ça n'était pas la réelle réponse. Une expérience. Ouais c'est sûr que ça le gave cette façon de voir, et ça il a dû le sentir à sa façon de parler Kit. En fait il doit le sentir depuis le début à tous les niveaux qu'il a pas une bonne impression de lui. Préjugé. Oui c'est vrai. Mais pour l'instant semblerait-il qu'il ne se soit pas trompé. Peut-être que son avis changera s'il lui prouve qu'il n'est pas ce genre de bourge qu'il ne peut pas piffer, mais pour l'instant il attend encore. Il faudra qu'il s'y fasse le blondinet, c'est un peu le lot des riches d'être regardé bizarrement et passé au crible dans les bas quartiers. De la même façon qu'un pauvre au milieu des peignes-cul sera forcément regardé bizarrement. Voir avec du dégoût parfois. Il les connait ces regards Al. Ça reste pas pire que ceux avec de la pitié. Il n'en veut pas de leur pitié, il ne réclame rien. Il se démerde lui-même. En bossant par exemple, et c'est aussi pour ça que sa réponse l'agace. Parce que ça n'a rien d'une expérience tout ça et qu'il a l'impression de devenir le pion d'un jeu de rôle pour gamin friqué. Or il a pas que ça à foutre que de lui apprendre la vrai vie. Déjà qu'il doit lui apprendre à pas trop mal gérer derrière le bar. “Et voilà, boss. Dis-moi ce que t’en penses, après tout, je ne suis qu’un pauvre petit riche sans réel talent...” ça aurait pu le faire rire, dans d'autres circonstances. Mais là il est un peu trop gavé pour ça alors il a juste l'impression qu'il se fout de sa gueule. Ce qui n'est sûrement pas qu'une impression d'ailleurs. A la suite de geste qu'il a fait il n'a pas relevé d'erreur donc ça devrait, logiquement, ne pas être trop mal. Il se rapproche et attrape le verre pour en boire une gorgée. Il prend le temps de déguster, d'éventuellement chercher la ptite bête, faut bien l'avouer. Ses yeux se reposent sur le blond et durant quelques secondes il ne dit rien avant d'enfant ouvrir sa bouche "Pas mal pour une première, bien joué" parce qu'il est bien obligé de l'admettre, au bout d'un moment, mais oui, ça lui écorche la gueule. Est ce qu'il a déjà fait des cocktails avant ? La question se pose. Si c'est pas le cas alors oui, c'est assez impressionnant. "Tu réagis comment si jamais un client te cause mal ?" chose à laquelle il doit se préparer aussi, ils ne sont pas tous très polis. Est ce qu'il est du genre à rentrer dedans ? Ça le surprendrait pas tant que ça. Il ne l'imagine pas forcément carpette. Et c'est pas non plus forcément ce qu'on lui demande. Le tout c'est de trouver le juste milieu et c'est pas toujours évident.
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En parlant de se défiler, Kit choisit de ne pas continuer ce débat non plus. Il n’allait pas mentir et raconter n’importe quoi, s’inventer une excuse pourrie. Oui c’était une expérience. Bon, pas pour faire partie du “bas peuple” mais certainement pour faire partie des “gens normaux”. Alec ayant décidé que de toute façon Kit avait tort, pas la peine de s’éterniser sur le sujet. Kit devait aussi admettre que c’était un peu de sa faute. Attendez… Est-ce que c’était de sa faute? Il se repassa leurs intéractions depuis le début de la soirée. Non, y’avait vraiment un moment où la conversation avait dérivé. Il aurait pensé qu’Alec s’exaspère de son manque d’expérience, de son côté flirty, de beaucoup de choses. La c’était quand même vraiment ciblé sur sa thune. Bon, lui aussi à s’annoncer comme de bonne famille dès le début là! L’héritier avait un peu perdu le contrôle de la situation, et donc avait fait marche arrière en faisant attention à sa confection du cocktail. Il sourit quand Alec ne put trouver de défaut dans la boisson et récupéra le verre lui-même pour le goûter en y insérant une paille. Pas mal du tout en effet! Étonnement, Kit était plutôt un buveur de bière, ou alors un bon Whiskey. Moins cocktail, alors qu’on aurait pu le croire. Ça fonctionnerait bien avec son cliché! Après il ne disait jamais non si on lui proposait quelque chose de sucré, du moment que ça restait fort. “Merci.” Il dit simplement, se demandant à quelle sauce Alec le mangerait ensuite.
La question qu’il reçut, il la considéra pendant quelques instants. “Je suppose que ça dépend. A quel degré? Genre, comment tu me parles en ce moment juste parce que j’ai de l’argent? Ou on va vers les insultes racistes et homophobes?” Il hausse les épaules, continuant de siroter sa création. “En vrai, quelle que soit l'option, j’suppose que je l’ignore, on est au travail là, c’est pas comme si j’étais dans mon temps libre.” Parce que dans son temps libre, pour peu que l’autre soit un peu lourd, lent, ou pas si musclé, Kit lui pétait sans doute la gueule. Ou pas. Franchement, ça dépendait de beaucoup trop de facteurs. Ce qui ne changeait pas par contre c’était que Kit savait tout à fait qu’en étant employé ici il ne pourrait rien faire. Le client est roi, pas vrai? C’était vrai dans tous les milieux. Une règle qu’il connaissait aussi de ses parents, bien qu’il n’ait jamais été formé pour leur succéder. Il se souvenait de discussions entre son frère et son père. Pas seulement en hôtellerie - alors que déjà là il en fallait de la patience, les gens sont vraiment cons dès qu’ils entrent dans un hôtel! Mais aussi avec le reste de leur business. L’argent blanchit et autre. Avec des clients un peu plus dangereux… On ne l’avait pas laissé participer à tout ça, mais on ne lui cachait pas les conversations qui s’y accordaient.
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Alec Walker
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Pas mauvais pour faire les cocktails. Ça sera probablement moins catastrophique que ce qu'il s'était imaginé jusque-là. Entre son côté précieuse, sans expérience et cuillère en or dans le cul qui veut tester la vie du bas peuple il était vraiment partis avec une idée très négative. C'est plutôt surprenant d'ailleurs de se dire qu'il n'a aucune expérience. Mais tant mieux, ça lui en fera moins à lui apprendre. Il attend de voir maintenant ce que ça donnera au niveau relation client. C'est, à son sens, le plus important. “Je suppose que ça dépend. A quel degré? Genre, comment tu me parles en ce moment juste parce que j’ai de l’argent? Ou on va vers les insultes racistes et homophobes?” sourcils qui se haussent. Il ne s'attendait pas à entendre parler de lui. Pas aussi directement. Il l'a surpris faut bien l'avouer. Mais dans le bon sens en fait. Il lui arrache même un léger rire. Okay, il a peut-être un air un peu arrogant mais il a du toupet ce petit et ça ça lui plait déjà un peu plus. Puis il l'a cerné. C'est vrai que c'est à cause de l'argent. Enfin pas que, il a pas du tout apprécié le coup de l'expérience de vie de pauvre là. Mais en partie à cause de ça oui. “En vrai, quelle que soit l'option, j’suppose que je l’ignore, on est au travail là, c’est pas comme si j’étais dans mon temps libre.” il s'attendait plus ou moins à cette réponse. C'est celle que n'importe quel débutant aurait donné pour faire bonne impression. Mais il n'est pas le patron lui, il s'en fout des ronds de jambes "Ouais enfin le but c'est pas d'virer carpette non plus. Être barman ça veut pas dire être une soubrette obéissante à qui on peut manquer de respect" il ne serait jamais resté plus d'une heure à faire ce job si c'était le cas. "Bien sûr que tu vas pas leur foutre ton poing dans la gueule ou les insulter mais si quelqu'un se montre vraiment déplacé t'as pas non plus à subir ça. Tu peux les recadrer gentiment. Faut que tu t'imposes tout de même et dès le début, sinon certains vont voir qu'ils peuvent se permettre certaines choses et vont chercher à voir où sont les limites." il hausse les épaules "C'est un peu comme des gosses en fait. Fais-toi respecter. Tu peux déconner avec eux ça les met en confiance aussi mais t'as des droits, même dans le bar le plus miteux du quartier sud t'auras toujours des droits. Pas de soumission derrière ce bar" ça c'est son côté rebelle qui parle. Mais de la même façon que les clients n'ont pas à toucher les strip-teaseuses si elles n'en ont pas envie, ou à les harceler, ils n'ont pas le droit non plus de dépasser certaines limites avec le personnel. Le client est roi jusqu'à ce qu'il se fasse foutre à la porte par la sécurité hein. Alors si en plus c'est raciste et homophobe il se prendra un coup de pied dans le cul avec élan. Enfin bref, être barman en général ça demande une certaine répartie pour se faire sa place. C'est presque un show non-stop. C'est crevant, plus qu'il n'y parait. "En plus j'suis pas sûr que les ignorer puisse réellement fonctionner, s'ils ont trop bu ça va surtout les énerver voir les encourager à aller plus loin pour les plus cons" peut-être que certains vont plutôt être découragé mais pas tous, il le sait. Et quand tu tiens un bar t'as forcément ce risque de poivrot en plus. "Tu seras sûrement amené à être seul derrière le bar parfois alors faudra que t'assure" ouais il lui fout peut-être un peu la pression mais en même temps mieux vaut qu'il le sache et s'y prépare plutôt qu'il se retrouve seul à paniquer. "Quand à ceux qui te parle comme moi, t'as qu'à leur montrer que t'es pas juste un ptit bourge condescendant et p't'être bien qu'ils se dérideront un peu" parce qu'il fallait bien qui lui répondre après tout, et comme il a mis le doigt sur ce qui le gênait autant être franc aussi. Son avis n'est pas inchangeable, mais il faut bien l'admettre il part direct avec un handicape en étant de la noblesse le mister.
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Alors là ! Si Kit pensait qu’il aurait un rire. Il n’aurait pas parié dessus du tout. L’héritier avait juste été honnête, soulignant quelque chose d’évident à ce moment précis. Le genre de remarque qui aurait normalement provoqué plus d'agacement chez les autres. Pas chez Alec. Par miracle, il avait peut-être regagné quelques points. Tant mieux. Ils allaient se voir beaucoup après tout. Le blond terminait sa boisson tranquillement tout en écoutant le reste des paroles de son formateur. Y’en avait beaucoup. Comme s’il avait appuyé sur le bouton qui enclenche le mode discussion du beau brun. Apparemment, il en avait, des opinions sur comment agir avec les clients. Des paroles, des paroles… Des paroles… Pas sûr que le blond n’écoute tout. Ce n'était pas sa spécialité de rester concentrer aussi longtemps. Alors en plus si c’est un bel homme on y est pas du tout. Il regarde. Il comprenait le fond de toute cette forme : ne pas se laisser trop faire non plus, le client n’avait pas non plus tous les droits. Ce n’était pas faux bien sûr mais ça ne servait à rien de s’énerver non plus. Ignorer ou répondre pour changer le sujet. Vraiment la gestion de la clientèle ne l’effrayait pas.
Pourtant, la première chose que son frère Jun avait dite en apprenant qu’il voulait faire ce métier, ça avait été au sujet des autres. “Toi, Kit, tu vas travailler dans un bar? Avec des gens? Dans le service?” son aîné avait ri. Oui parce que Kit il dit ce qu’il pense, quand il le pense. Et ça, ça peut en vexer plus d’un. Et puis surtout… Kitsune au service des autres, on aurait jamais vu ça avant. Mais Jun, et tous les autres sceptiques, ne devraient pas oublier l’obstination du jeune renard quand il était question de réussir quelque chose. Il posa le verre vide sur le côté, croisant les bras et essayant de se concentrer sur Alec qui continuait de parler. "Tu seras sûrement amené à être seul derrière le bar parfois alors faudra que t'assure" Ah ! Cherchait-il encore à lui faire peur? Kit se gratta un peu la nuque, mais avant qu’il ne réponde, Alec conclut enfin sa tirade en revenant vers la phrase qui avait enclenché le rire de plus tôt.
“ C’est toi qui as décidé que j’étais condescendant.” il souligne, et finalement, il sourit. “ Ok je note.” Il n'avait pas tout écouté mais il en avait compris le gros du sujet. Les clients, encore une fois, le dernier de ses soucis. Kit avait surtout peur de s’ennuyer rapidement et comme il l’avait dit plus tôt, à la base il était ici pour contrer l’ennuie, en plus de tenter une nouvelle aventure. Faudrait veiller à ce que ça n’ajoute pas juste plus de lassitude. Il ne pouvait bien sûr pas partager ce genre d’inquiétude avec son nouvel ‘ami’ qui partirait sans doute en furie. La réalité restait que tout ceci était une expérience. Et oui, Kit ne faisait pas volontairement de mépris de classe, mais on pouvait comprendre qu’aux yeux des autres, venir “jouer à la vraie vie” restait inacceptable.
” Et toi, comment tu t’es retrouvé ici? ” On avait trop parlé de lui. Alec savait tout, en tout cas tout ce que Kit voulait bien qu’on sache. Il était riche, sans réelle expérience du travail, gay, et “simple”. Moins intelligent, plutôt bête. Par contre, à part qu’il détestait les riches, l’héritier ne connaissait rien de l’autre barman: là était la vraie calomnie ! Il venait pour découvrir de nouvelles histoires après tout, pas pour répéter la sienne.
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Alec Walker
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Ouais, il aurait pas pensé rire non plus à une connerie du blondinet. Mais finalement, faut croire qu'il en a un peu sous la semelle le jeunot. Il faut bien l'admettre, il n'a pas tort, il en lui cause pas très bien depuis qu'il est arrivé. Sans non plus être aussi agressif que les autres exemples qu'il a donnés, en même temps, il n'est ni raciste ni homophobe. Mais il ne se montre pas forcément très sympathique et chaleureux. Faut dire qu'il continue de penser qu'il n'a pas sa place ici, malgré tout. Mais puisque ça n'est pas lui qui recrute il n'a pas vraiment d'autres choix que de faire avec. Ceci dit il pourrait être pire. Il pourrait ne faire aucun effort pour le former et le laisser se vautrer en beauté. Ainsi il serait viré et laisserait sa place à quelqu'un qui en a vraiment besoin. Donc quelque part, il fait preuve de bonne volonté non ? “ C’est toi qui as décidé que j’étais condescendant.” ah non pour le coup il l'a vraiment ressentis comme ça. Comme lui qui est supérieur à tous ceux qui ont pas une vie de riche. Le bas peuple. Oui c'est forcément dû au fait qu'il a parlé de jouer à la vie normale pour tuer le temps. Ça lié à son assurance ou disons à son absence d'humilité avait fait qu'il l'avait ressentis comme condescendant. "Mec tu débarques en prenant ma vie pour un stage de découverte" pas toute sa vie mais tout de même. En même temps le pauvre s'il devait vraiment se taper toute sa vie il ne tiendrait pas le choc. “ Ok je note.” c'est du bon sens pour lui. Il n'accepterait pas de laisser passer n'importe quel comportement. ” Et toi, comment tu t’es retrouvé ici? ” il arque un sourcil. Comment ça comment il s'est retrouvé ici ? Il reprend ce qu'il était en train de faire avant d'être interrompu par le blondin, c'est à dire le ménage de l'arrière bar "En postulant" en général c'est comme ça que ça se passe "Pour ma part c'est arrivé parce qu'il faut que je trouve de l'argent pour bouffer, pour que mes ptits frères et ma ptite soeur puissent bouffer, pour payer les factures, tu sais les trucs de la vie normale quoi" il est le deuxième plus vieux dans la fratrie et il ne peut pas laisser sa grande sœur tout prendre en charge. C'est déjà elle qui a fait office de maman et de papa pendant de très longues années. "Tu sais c'est pas parce que tu t'amuses à jouer au barman que tu vas comprendre ce que vivent les gens qui ont pas grandis dans la luxure" il lâche son chiffon et se tourne vers lui pour le regarder "Pourquoi tu veux comprendre d'ailleurs ? Tu comptes faire une thèse ?" non parce que pour le coup il a vraiment l'impression d'être un singe qu'on étudie.
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Kit Jones
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Le New Yorkais réfléchit à ce qu’Alec venait de lui faire remarquer. Ok, oui, il pouvait comprendre comment le brun l’avait pris mal. Un stage de découverte de sa vie… C’était pas vraiment comme ça que l’héritier le voyait mais du coup il pouvait voir où la communication avait pêchée, un peu. L’expérience c’était le travail “normal”, c’était le travail “difficile”, mais pour lui ça n’avait jamais eu de rapport avec “les autres”. Avec la personne qui peut être aurait pu travailler à sa place. Ni avec Alec qui avait besoin de se travail pour vivre. Il ne savait pas trop comment l’expliquer alors il n’avait pas répondu.
Kit le regardait faire, retenant les mouvements, le procédé. Bientôt il l’espérait, ce serait lui seul, derrière ce bar, à travailler. Il demanda comment il s’était retrouvé ici, et Alec sembla surpris. En postulant, hein? Le blond leva les yeux au ciel, mais avant qu’il ne puisse préciser sa question, à savoir, pourquoi un bar de strip tease? Il eut enfin un peu plus d'informations sur la vie de son formateur et collègue. En fait, ça ne répondait toujours pas à sa vraie question et pire encore, ça revenait encore à parler de Kit et non d’Alec. L’héritier attrapa le chiffon abandonné pour continuer la tâche que le brun avait commencé. En vrai, le jeune renard savait que pour qu’Alec lui en dise plus, il faudrait sans doute que lui aussi accepte d’être un peu moins léger dans sa réponse. Il prit finalement le verre vide de son cocktail de plus tôt pour le laver.
”Ok, je vais te répondre honnêtement. Mais j’pense pas que ça va te plaire. Aussi, viens après on parle de toi?” Il lui sourit amusé. Ils s'étaient éternisé sur lui et maintenant Alec allait le faire parler, beaucoup, et il n'aimait pas ça.
“J’ai menti, plus tôt. Ça ne m’apporte pas rien d’être ici. Enfin, si, mais non. Hm...” Il n’était pas sûr de comment s’exprimer. ”A New York, j’avais de quoi m’occuper sans soucis. Là, j’suis à Détroit pour un ami. J’ai rien à faire ici, pas vraiment. Oui- je sais, tu vas être fâché, encore. Mais, je te promets que je ne te prends pas pour un stage... Oui j’ai de l’argent, non j’ai pas besoin de ce travail. Et je comprends que ce n'est pas un jeu pour toi, c’est une nécessité. Mais c’est pas pour comprendre ta vie ou celle d’autres personnes que je suis là. C’est pour me créer une expérience à moi, tu vois? J’ai jamais eu à respecter des horaires, à suivre des règles que je décidais pas moi-même...” Bah alors là, Kit était rarement aussi honnête. Il était là pour combler son ennui, oui. Mais il n'était pas là parce qu’il pensait que la souffrance des autres était une attraction touristique, ok? Il voulait voir comment lui vivrait avec un travail qui demande des contraintes. Il voulait cette expérience, comme quelqu’un qui le ferait pour remplir son CV. Sauf que lui n'en avait pas besoin, et là était le problème.
”Ok, on repart sur toi oui? Ma question, plus tôt… Je voulais dire pourquoi le Paradize? Pourquoi un club de strip? Est-ce que c’est ce que tu voulais faire?” Même si du coup il se doutait que c’était parce qu’il avait dû trouver vite pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille… mais Kit voulait savoir… Qu’est ce que Alec voulait vraiment?
