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 I feel lighter than if I was high | Leazel

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
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▬ Lun 22 Mar - 1:06 ▬


✻✻✻
(( I feel lighter than if I was high ))
w/ ›› @"Leaf Mulrooney"
Fin février - L'excitation qui explose tel des feux d'artifices à l'intérieur de son crâne. Il ne saurait mettre des mots sur ce qu'il ressent actuellement. Ca fait si longtemps, il a tellement perdu tout espoir et la... Quand il pensait qu'il allait vraiment falloir juste s'habituer à cette douleur, ce manque, qui creusait sa poitrine. Quand il commençait à douter de ce qu'il était persuadé d'avoir vu chez Liv. Voilà que tout changeait. Comme un miracle qu'il n'attendait plus. Ca lui semble si beau, si hallucinant, qu'il s'est demandé en se réveillant ce matin, s'il n'avait pas tout imaginé. A partir du moment où il avait pris ces mélanges de pilules la veille pour voir ce que ça faisait.. A partir de la, tout ce qu'il s'était passé ensuite pouvait être faux. Uniquement dans sa tête. Il le sait qu'il a une imagination suffisamment grande pour avoir halluciné tout ça. Ca lui semblait même une option plus logique que le fait que ça se soit réellement produit. Parce que ça se rapprochait bien plus de ses rêves que de la réalité. Et pourtant. Pourtant quand il a ouvert les yeux et s'est tourné dans son lit, c'est face à lui qu'il s'est trouvé. Il s'est pincé fort à ce moment, vraiment, à douter de ce qu'il voyait pourtant sous ses yeux. Mais à le voir grogner après avoir dit "Aïe" un peu trop fort il s'est rendu compte que non, ça n'était pas un rêve. Lentement il a levé une main, presque tremblante. L'approchant de son visage pour faire glisser lentement le bout de ses doigts contre sa joue. Ca faisait bien longtemps qu'il n'avait pas versé une larme de joie. Il n'est plus la pour l'instant mais cette fois ci il ne s'inquiète pas. Non parce que cette fois ci il sait enfin à quoi s'en tenir. Enfin.. c'est pas la première fois qu'il sait en quoi s'en tenir mais la différence cette fois ci c'est que cette décision ne le fait pas souffrir. La première chose qu'il a fait quand il s'est retrouvé seul c'est sauter sur son portable. Enfin plus précisément chercher son portable puis une fois celui ci trouvé, bombarder Leaf de messages. Il faut qu'il lui raconte, il ne peut pas garder ça pour lui. Bon d'accord il ne peut pas tout dire mais il peut en parler. Il a besoin de lui partager ça. Pendant trop longtemps il s'est assombris. Pendant trop longtemps il n'a fait que peindre de couleur la misère qui envahissait son cœur. Aujourd'hui il se sent bien. Heureux en fait. La joie qui déborde, qu'il ne peut contenir dans ce fin corps. Il a beaucoup trop d'énergie. Il pourrait sauter partout comme un gosse qu'a appris qu'il allait à Disney et ça jusqu'à ce que son corps n'en puisse plus. Et même la, même la, il aurait l'esprit toujours aussi ravivé. Au départ il pensait rejoindre la blondinette et finalement c'est elle qui vient. Okay parfait ! Il faut qu'il s'occupe en attendant parce qu'il trépigne trop. "Okay, okay.. okay heumm okay !" ça y est il a une idée ! Tant qu'à faire il peut éviter de l'accueillir à moitié à poil. Il prend rapidement une douche et fouille dans son placard. Il a envie de sa faire beau, voir belle en fait ! Il enfile un haut mauve à demi-manches, décolleté quasiment jusqu'au nombril et avec ça, une jupe taille haute fluide et orange lui descendant jusqu'au dessus des genoux. Par-fait ! Restant à l'intérieur il ne s'encombre pas de chaussures et reste pieds nus. En revanche il squatte un petit moment la salle de bain. Il retire la serviette de sa tête pour laisser ses bouclettes descendre jusqu'à ses épaules et entame un maquillage. Un peu d'ocre sur les paupière avec quelques paillettes et de l'eye-liner ainsi que du crayons sous les yeux et le tour est joué ! Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas mis autre chose que du crayon noir quand il se maquillait. Bref, Leaf ne va probablement plus tarder. D'ailleurs il ne croit pas si bien dire, c'est à peine une minute après qu'il entend frapper à sa porte. Ni une ni deux il fonce vers celle ci pour l'ouvrir, un sourire jusqu'aux oreilles. Les bras écartés il vient les refermer sur elle en se penchant en avant puis se redresse pour la soulever du sol, la serrant fort contre lui "Mooooh tu m'as manqué toi !" Il la laisse retrouver le sol tout de même et ferme la porte pour se diriger vers la cuisine "Comment tu vas ? Tu veux à boire ? A manger ? J'sais pas si j'ai des bonbons, att j'regarde ça !" et des bonbons qu'il peut passer à Leaf ce qui limite un peu les choses. Pour les bonbons arc-en-ciel faut pas y compter. Il fouille dans les placards "Ah merde je crois que j'en ai pas, faudrait que j'fasse des cours, enfin si attend !" il file vers son lit se rappelant de ce qu'il a laissé la veille sur sa table de chevet. A savoir, un paquet de nounours à la guimauve qu'il tend fièrement vers elle "Tadaaaam" un peu trop surexcité il n'arrive pas à se poser. Il ne sait pas réellement pour où commencer en réalité.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mar 30 Mar - 23:19 ▬



I feel lighter than if I was high


TAKE IT BACK I NEVER MEANT IT, NEVER THOUGHT THAT IT WOULD COME TO PASS. BABY KNOW IT'S NOT FORGOTTEN, BABY KNOW THAT THIS IS GONNA LAST. BY LARGE I HAD IT COMING, I RECALL THE TREMBLE IN YOUR EYE, I JUST WANT TO MAKE IT BETTER, I JUST WANT TO MAKE IT RIGHT.
(sarasvati)


Fin février et les blessures qu'elle oublie, qu'elle choisit d'ignorer. Fin février et cette nouvelle ère qui s'instaure ; le cœur plus serein, l'esprit bien plus fort. Petite feuille s'est offert cette sérénité, ce souffle nouveau destiné à tout raviver. Impasse qu'elle a choisi de faire, Leaf, sur tout ce qui s'est passé, tout ce qu'elle a enduré – par nécessité, par volonté, par stupidité. Possiblement. Probablement. La conscience n'a pas changé, obnubilée par tout ce qu'elle croit s'être pleinement approprié, tout ce qu'elle croit connaître par cœur ; sans imaginer qu'elle puisse se tromper. Repère qu'elle a concédé, là, en cet autre qui partage son temps, ses heures, son infinité. Émerveillée, la demoiselle qui pensait être vouée aux ténèbres qu'on essayait de lui faire observer. Non, éperdue celle-ci, dans un autre monde, loin des enfers immondes. Elle s'est laissée happer, prendre et enliser dans les limbes de cet univers qu'elle s'est permise de créer. Empire sans âme si ce n'est la leur. Celles qui lui sont proches, celles qui parviennent à faire battre avec hargne ce tout petit cœur. Mais toute clarté à son ombre, cette noirceur – même minime – qui rôde sous les veines qui pulsent en chœurs. Derrière cette chaleur qu'elle aime à distribuer, il y a cet air froid qu'elle ne parvient pas à chasser. Absence définitive qui marque, possédant comme alliée sa plus grande culpabilité. Tâche lourde qui jure avec le tableau qu'elle aime à dresser de son rêve éveillé. De la rancœur, peut-être. De la colère, aussi, bien qu'envers elle-même puisque ne se sont imposées à elle que les conséquences des choix faits. Ami qu'on lui a arraché, qui l'avait prévenu avant de s'en détacher, avant de s'en détourner. Ami qui a péri, sous d'autres feux encore que ceux qui les avaient touché. Et l'enterrement, les adieux propres dont on l'a interdit – il est parti, celui-là, âme trop chère qu'elle n'a pu honorer et le cœur, encore quelques soirs, qui en pâti. Damnée, l'idiote, à ces prunelles solaires qui l'ont si bien couvé. Condamnée à cette perfection d'un autre temps, au point d'avoir lutté mais abandonné, lui obéissant. L'esprit qui a grogné mais le cœur, le cœur qui avait choisi de s'y plier. Et les songes qui y reviennent, qui font disparaître ce sourire qu'elle portait, qui font cesser les caresses sur la peau à portée. Elle contemple, Leaf, sans un mot, le souffle qui s'est tout de même emballé. Pour la première fois, elle se risque à imaginer quels auraient été ses sentiers si celui-là ne l'avait pas charmé, ainsi envoûté. Pour la première fois, elle se risque à vouloir savoir comment se serait déroulé ces derniers mois si celui-là ne s'était pas fait pilier pour l'âme, le cœur qui en l'instant s'est chagriné. Et la douleur qui frappe, qui vient tout empiéter. Souffrance nouvelle pour l'éther qui comprend son erreur. Il n'y a rien, sans lui – elle s'en est convaincue dès les premiers instants, quand se scellaient ces improbables serments. Il n'y a rien, rien sans ce paradoxe qu'il peut être à lui seul. Gardien de quelques enfers que le soleil a pourtant touché, trahi là sous les éclats des prunelles qui flamboient de ces uniques et grandioses lueurs. Partagée, la demoiselle qui se met à tout imaginer, tout ignorer. Partagée entre la colère sourde qui gueule encore dans les limbes de son petit être et cette dévotion démesurée qu'elle a laissé s'installer, enracinée contre le myocarde qui s'est remis à trop pomper. Elle y cède, revient s'y bercer, là, contre le torse qui s'anime sous les quelques arabesques qu'elle se risque à y dessiner. Elle y revient, Leaf, à cette chaleur qui parvient à faire taire jusqu'à ces quelques murmures décharnés. Touchée par le vide, par le mal mais loin d'être à même de tomber. Force qu'elle y trouve, la demoiselle, en cet homme qu'elle persiste à veiller puisque le sommeil refuse encore de le libérer. La pulpe des doigts qui traîne, qui dessine jusqu'aux lignes des traits tant admirés. Mais vient le sursaut, ce rappel à la réalité. Téléphone qui vibre, qui rappelle la petite feuille aux cieux réels dont elle s'est éloignée. Si ce bref sourire lui était déjà revenu, il ne fait que s'accroître quand ces lettres-là s'imposent. Hazel, parfaite parcelle de joie qui revient à briller. Hazel et cette joie qu'elle croit d'ores et déjà deviner malgré l'écran et les mètres qui sont en train de les séparer. Un appel à l'éclat qu'elle ne peut refuser, petite chose qui s'anime, qui offre tout de même quelques dernières attentions à son plus précieux présent avant de s'en retourner, là, jusqu'à ces autres rayons lumineux.

L'air frais qu'elle a bravé jusqu'à cette demeure qu'elle connaît, d'ores et déjà par cœur en vérité. Les songes qu'elle n'a pas laissé l'entacher, le cœur libre qu'elle essaie à faire battre malgré les quelques moisissures qui s'y sont apposées. Elle s'est laissée conquérir par l'euphorie qui émanait des messages échangés. Elle s'est laissée bercer, la petite Leaf, par cette joie qui peinait à être dissimulée. Petite chose qui s'est portée, hissée jusqu'à cette porte contre laquelle elle a frappé et qui, déjà, s'ouvre sur ce sourire contagieux auquel elle ne peut résister. Et l'étreinte, parfaite. Le manque qui est avoué, partagé. Il lui a manqué, plus qu'il ne peut l'imaginer. Il lui a manqué, lors des derniers jours, puisqu'il fait partie des seuls êtres qui soient à même de pleinement tout apaiser. Alors elle s'est laissée bercer, là, entre ces bras à portée. La courbe aux lèvres qui ne peut qu'accroître quand il en vient à s'animer. Et il ne s'arrête plus, ce morceau de bonheur personnifié. Il va, vient, s'anime jusqu'à s'en épuiser. Jusqu'à lui revenir, trouvaille entre les mains dont elle se force à ne pas s'emparer. Sérieux qu'elle essaie à feindre, la demoiselle. Le sourire qu'elle essaie à cacher et ce doigt levé, accusateur vers les traits qu'elle tient à toiser. L'air suspicieux qu'elle essaie à imiter avant d'oser un pas pour pleinement le confronter. « You, you hiding something. » Le regard qui se plisse davantage, les réponses à toutes les questions pas encore posées qu'elle feint de vouloir lui arracher. Et cette main qui s'est levée, elle cède tout de même à l'appel de cette dépendance qu'elle ne peut endiguer. Le paquet qu'elle fouille pour s'offrir cette dose qui manquait puisqu'elle est partie à la hâte, sans même s'armer de ces doses de sucre qu'on lui connaît. « Fock, give me that and talk or I make you talk. What happened to my Hazelov for him to be that happy and... well, more beautiful today ? » Quelques pas qu'elle se décide à faire pour s'installer, les traits déjà captivés par ce souffle fait de cette chaleur qu'elle lui reconnaît. Parfait, celui-là ; plus beau qu'il ne l'a jamais été, drapé de cette joie qu'elle lui a tant espéré. « Hey ! Don't you dare to forget one detail or I swear I'm gonna be your worst nightmare ever. » Oh, en l'instant, elle ne convainc personne la demoiselle mais elle y tient, parce que la curiosité l'emporte, parce qu'elle veut savoir ce qui peut avoir changé pour qu'il soit celui qu'elle a toujours connu, parcelle de cet astre solaire qui, dans une autre vie, les avait adopté avant qu'ils ne soient à nouveau réunis.                                       









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 4 Avr - 19:06 ▬


✻✻✻
(( I feel lighter than if I was high ))
w/ ›› @Leaf Haynes
Il a l'impression d'enfin y toucher à ce bonheur dont il a tant rêver. Plusieurs fois effleuré du bout des doigts. Et même si la situation n'est pas encore parfaite parce qu'ils doivent toujours se cacher, reste qu'ils ont fait un grand pas en avant. Et ça, ça le rend plus qu'heureux. Un gosse à son plus beau Noël. Il est obligé de partager ça avec Leaf. Sa Leafette. De ses amis elle est loin d'être la seule qu'il connait depuis le plus longtemps, enfin sauf si on compte les vies précédentes, et pourtant il est plus proche d'elle que jamais. Vivre plusieurs mois dans la même pièce ça aide aussi on ne va pas se mentir. Mais c'est dès la première soirée que tout c'est construit entre eux. Et pourtant ce soir la elle lui a raconté beaucoup de salades, et lui lui a donné un faux prénoms. Ils se sont appelé Lou et Dana un moment avant de finalement se dire la vérité. Mais ce qu'il partage va bien au delà de ça. Si le bouclé devait le décrire il dirait probablement que c'est cosmique. Il ne pourrait pas imagine sa vie sans son petit Papillon de soleil maintenant qu'il la connait. Il aurait tellement voulu la connaitre depuis tout petit. Mais la vie a fait qu'ils ont dû attendre un bon moment avant de se croiser. En même temps s'il l'avait connu petit, avec la perte de mémoire qu'il s'est tapé à ses dix ans, il l'aurait oublié ainsi que leurs moments ensemble, et ça ça aurait été beaucoup trop dur. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il se doit de lui partager son bonheur. Puis faut dire que ces derniers mois il était dans un état un peu second alors ça lui fera forcément plaisir de le revoir enfin rechargé comme une pile électrique. Parce qu'il l'a vécu aussi ça avec la blondinette. Il l'a vu vaciller, aller mal avec son histoire avec Monsieur Propre. Il sait ô combien ça peut réchauffer le cœur de voir son ami aller mieux. Son âme sœur même en l'occurrence. Elle ne le sait pas mais quand Liv l'a raccompagné lors de cette fameuse soirée où elle elle a retrouvé l'homme qu'elle aimait, ils se sont fait des adieux. Vu que la fois d'avant ça s'était terminé un peu violemment ils n'avaient pas eu l'occasion de faire ça proprement. Ce qui a réduit à néant son espoir. Ou presque. Puisque malgré ça il n'a pas déménagé toujours par espoir de le voir frapper à sa porte à nouveau. Mais cet espoir n'était vraiment plus qu'une infime lueur au fond de son cœur. Une fée clochette en train de s'éteindre après avoir entendu qu'on ne croyait plus en elle. Durant ces longs mois il a tenté d'être la quand les autres ont eu besoin de lui mais n'a pas pris grand soin de lui même. Il a bossé et cherché des moyens de distraction le reste du temps. Ou des moyens de penser à autre chose qu'à cet homme qu'il n'arrivait pas à se sortir de la tête. Tout y est passé et pas grand chose de très sain. Qui aurait cru que la situation puisse se retourner ainsi. Aujourd'hui il se sent bien, merveilleusement bien en fait. Comme renaissant de ses cendre. On le dirait dopé et pourtant il n'a rien pris. Et ça Leaf a l'occasion de le constater assez rapidement à sa façon de presque sautiller de partout dès qu'elle arrive dans le but de lui trouver un paquet de bonbons. Totalement surexcité. Il regarde le doigt de la blondinette pointé vers lui « You, you hiding something. » son regard se relève sur elle alors qu'il tente de maitriser son sourire. Bien évidemment qu'il a quelque chose à lui dire, après tout c'est ce qu'il lui a hurlé par sms. Suspicion évoquée elle s'empare tout de même du paquet d'ours à la guimauve avant de reprendre « Fock, give me that and talk or I make you talk. What happened to my Hazelov for him to be that happy and... well, more beautiful today ? » à sa dernière remarque il pose une main sur son cœur avant de la relever pour renvoyer ses bouclettes en arrière d'un revers. C'est vrai qu'il est beau aujourd'hui. Heureusement parce qu'il a tout fait pour ! « Hey ! Don't you dare to forget one detail or I swear I'm gonna be your worst nightmare ever. » la pour le coup il ne pourra pas lui donner tous les détails même s'il aimerait bien. "Okay okay !" c'est partis, de toute façon il ne va pas la faire mariner trop longtemps, lui même il a trop de mal à se contenir. Puisqu'elle s'est assise sur le lit il se pose lui en tailleur par terre devant elle. Ravis à ce moment la d'avoir mis une jupe fluide. "Il se pourrait bien que je n'ai pas passé la nuit seul.." bon d'accord il l'a fait peut-être quand même un peu languir au final "Que je l'ai passé avec une personne avec qui j'pensais que plus rien ne se passerait" son cœur s'en réchauffe rien qu'à en parler, il a peut-être même bien les joues qui en rougissent un peu. Il sourit comme un benêt en tout cas et se gratte l'arrière de la nuque avant de relâcher son bras et de relever à nouveau son regard sur son Papillon "Leaf, on est pas juste repartis comme avant on est.. on est ensemble, ça y est !" et il a les yeux qui brillent, le visage illuminé par son sourire. "Il ne veut plus aller voir ailleurs, y'a plus que moi" ce qui veut dire qu'il ne nie plus son attachement pour lui non plus. Ses sentiments.



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Leaf Duncan
Leaf Duncan
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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Dim 11 Avr - 13:56 ▬



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(sarasvati)


Certains rêves ne mentent pas ; éternels, en un sens. Ils parviennent à s'inscrire, à tout illuminer. Ils brillent, scintillent, parviennent à aveugler l'âme pour que les ombres n'aient plus qu'à s'effacer. Elle le sait, Leaf, s'y laisse corrompre quand l'occasion est donnée. Petite chose faite de rêves, d'ambitions dérisoires et de fantaisie. Elle a tant rêvé, la demoiselle, jusqu'à croire bien de ses souhaits réalisés. Comblée, petite demoiselle que la noirceur semble avoir oublié. Une et entière, soleil d'une vie qui revient à tout surplomber – ou presque. Presque puisque quelques poids subsistent sur le cœur qui, malgré tout, se laisse bercer. Là, dans le chant de ces quelques rires, dans cette voix ravivée, dans cette joie toute retrouvée. Elle s'y concentre, la demoiselle, elle s'y laisse perdre ; par nécessité. Parce qu'au-delà de l'ancre qu'elle s'est appropriée, là, en un homme qu'elle n'aurait jamais dû approcher – Hazel est cette bouée sans laquelle elle n'aurait pu respirer. Pilier, parfait lien entre le monde fantasmé et cette changeante réalité. Parcelle trop claire d'une pleine lumière, l'âme sœur d'un temps, d'un autre, et d'aujourd'hui ; évidence qu'elle n'ira pas renier. Elle en oublie la douleur qui cherchait à creuser jusqu'à l'encéphale, Leaf, trop éperdue dans ces effluves de bonheur qu'il parvient, lui, à distiller. Elle s'en enivre, force qu'elle parvient à pleinement y trouver quand les craintes reviennent s'immiscer, parfois par millier. Force qu'elle se retient pourtant d'enlacer, curiosité qui l'en empêche en ce regard levé. Elle guette, elle attend ; patiente qu'elle essaie d'être malgré le renouveau de ce glorieux ouragan. Et il lui vient, menaces qui ne servaient à rien puisqu'il aurait fini par parler, par tout avouer. Parce qu'elle se doute déjà des raisons qui ont provoqué ce sourire qu'il ne parvient pas réellement à cacher. Elle devine, mais ses mots sont plus importants que ceux qu'elle pourrait avoir à déduire avant de les énoncer. Et l'amorce de ce récit enfin confiée, ce sourire qu'elle ne peut réprimer. Oh, elle s'y perd, là, dans les quelques étoiles qui reviennent scintiller contre ce regard qu'elle persiste à toiser. Attentive, captivée. L'attention toute donnée à ce frère, cet ange qu'on lui a permis de rencontrer. Et cette seconde phrase qui vient tout confirmer, qui lui arrache ce rire enjoué qu'elle sentait s'élever. Heureuse, Leaf, malgré les ténèbres qui s'étaient approchées. Heureuse, parce qu'au-delà de ce qu'elle a perdu dernièrement, lui parvient à trouver ce chemin qu'on essayait de lui masquer depuis bien trop longtemps. Heureuse, la petite feuille, bien que de moitié maintenant que l'esprit parvient à tout assimiler. C'est la peur qui vient frapper, qui vient essayer de noyer les splendides sirènes qui louaient les aventures de cette nuit passée. Elle va pour parler, quémander plus de détails encore et, lui, savante moitié d'elle-même, vient à lui en donner. Précisions qui se perdent jusqu'à sa présence, qui viennent tout apaiser. Ainsi, Hazel l'a trouvé ; ce bonheur parfait qu'elle jurait qu'il méritait. Il n'y a plus que lui, lui tel qu'il aurait dû être vu depuis bien longtemps désormais. Rien que lui et cet amour précieux qu'il a persisté à lui délaisser, pour cet autre qui doit avoir compris ô combien il ne pourrait survivre s'il laissait cet homme-là s'éloigner. Sentiment qu'elle connaît, qu'elle sait avoir ressenti quand elle fuyait, quand elle cherchait à s'éloigner des méfaits de celui qu'elle nomme éternité ; oubliant bêtement toutes les lueurs qu'elle avait su lui trouver. Erreur commise, erreur qu'elle s'est refusée à répéter. L'errance, l'errance qu'elle espérait ne pas voir s'apposer à celui qu'elle est venue trouver.

Apaisée, la demoiselle, plus qu'elle n'irait l'avouer. Le cœur qui flamboie sous la cage thoracique qui s'est mise à pleinement se soulever. Heureuse, la belle, pour cet ami qu'elle n'a jamais cessé de couver. Heureuse, Leaf, de constater le bonheur qui – enfin – s'est accroché à cette âme qu'il traînait à venir effleurer. Temps, temps qu'elle prend alors pour tout assimiler. Le sourire qui n'a pas disparu. Le sourire qui persiste à tenir, à s'ancrer avec bien plus de hargne encore. Et elle s'est redressée, la demoiselle, essayant de ne pas succomber à la tentation de s'animer, sautiller, devenir cette trop grande tempête qu'elle ne saurait contrôler. « Are you serious right now ? » Question bête puisque ses traits parlent pour lui. Oh, il est parfait, Hazel, maintenant que tout semble lui être donné. « Oh my... » Et elle n'y résiste pas, Leaf. Elle y succombe, à cette envie qu'elle retenait. Les bras qu'elle vient chercher, dans lesquels elle se risque à pleinement s'engouffrer. L'étreinte, trop bien resserrée, cet autre qu'elle ne fait que bloquer contre son propre cœur qui n'en peut plus de chanter pour ce qu'il s'est approprié. Chance donnée, chance saisie. « I'm so happy for you, Hazel. » Les traits toujours contre cette épaule à portée. Présence qu'elle se refuse à lâcher parce qu'elle se doit de lui donner, là, toute cette énergie qu'elle lui avait gardé. À en oublier sa douleur dans cette effervescence partagée. À en oublier les démons qui essayaient encore de distiller leurs murmures jusqu'à l'âme qui s'est, depuis quelques jours, affaiblie et tourmentée. Là, elle respire, Leaf. Elle s'en abreuve, de tout ce qu'il parvient à partager, parfaite chaleur dont elle a besoin puisque bien des choses reviendront la heurter quand elle aura à s'en aller. Oh, elle s'y laisse happer, la petite feuille. Elle y délaisse toute sa noirceur dans cette lumière que lui, désormais, peut être. Colère qu'elle ne porte plus envers cet autre sans nom encore, parce qu'il a su voir, parce qu'il a su comprendre. Colère s'est évanouie, sur les épaules ce poids s'est amoindri. « He told you that ? I mean... it's real and he accepts it ? » Et elle l'a lâché, enfin. Liberté qu'elle lui a rendu, Leaf. Les prunelles qui se perdent jusqu'à ces éclats ravivés. Le regard qui accroche les traits que plus aucun mal ne vient déformer.                                   









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▬ Lun 19 Avr - 22:14 ▬


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(( I feel lighter than if I was high ))
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Il doit la retenir son envie de sautiller partout comme un marsupilami sous coc. Le bonheur trop grand pour tenir dans son grand mais fin corps. Ca déborde. D'ailleurs elle s'en rend bien compte. Ces derniers mois c'était sa peine qu'il tentait de dissimuler. Finalement, plus qu'un retour à la normal, il a passé un palier qu'il n'avait jamais franchis. Bien sûr il a déjà eu des relations auparavant mais il ne se rappelle être tombé amoureux de la sorte. Au delà d'éprouver ces sentiments qui ont su aussi lui causer beaucoup de douleurs il a enfin l'occasion de les vivres réellement. C'est la toute la nuance. Celle qui aujourd'hui, si elle lui arrache des larmes ça sera par la joie. Il a attendu ça si longtemps qu'il a presque du mal à croire que c'est réel. Trop beau pour être vrai comme on dit. Mais si c'est un rêve alors il ne veut pas se réveiller. Pas maintenant. Il veut le vivre ce rêve. Il est possible que pendant un instant il se soit demandé s'il avait vraiment vomis les cachets qu'il avait avalé la veille ou s'il était en train d'halluciner. Mais non. C'était bien trop authentique. Chaque très de son visage, sa voix, son regard. Ce moment il est gravé dans sa mémoire malgré son état assez ravagé. Il a provoqué un tel choque sous son crâne qu'il en a eu l'esprit sevré de tout autre effet résidus à la drogue. Jubilant devant ce petit bout de femme qui est, elle aussi, indispensable à son bonheur, il crache enfin le morceau. Même lui ça lui fait bizarre d'entendre sa propre voix annoncer qu'il est en couple. Ensemble. Il n'a jamais autant aimé ce mot. Ensemble. Pas juste un et un, mais deux. « Are you serious right now ? » il hoche vivement la tête. Oh que oui qu'il est sérieux ! On ne peut plus sérieux, il ne blaguerait pas la dessus. Pas comme ça. Hors de question de laisser le moindre doute s'immiscer. Il avait voulu être sûr et certain et ils étaient bel et bien sur la même longueur d'ondes. « Oh my... » son rire lui échappe quand il la reçoit contre lui. Automatiquement il referme ses bras sur elle, partageant cette chaleureuse étreinte. Il le sent bien qu'elle est heureuse pour lui. Il connait aussi ce sentiment. Cette situation elle ne fait pas du bien qu'à lui. Il le sait. Il le sait parce que lui même se sent mieux si son Papillon va bien. Après tout, ça n'est pas son âme sœur pour rien. Ils ont cette connexion. Il en est persuadé, il le ressent. En tout cas lui il y croit. Une évidence depuis leur première rencontre. Il aurait eu bien dû mal à devoir garder cette info secrète. Surtout avec elle. Même s'il ne peut toujours pas révéler l'identité de Liv il peut au moins partager sa joie. « I'm so happy for you, Hazel. » il penche la tête en avant, le bouclé, et pose un gros bisou sur le sommet du l'artiste. « He told you that ? I mean... it's real and he accepts it ? » il la relâche pour pouvoir la regarder. "Crois moi j'ai bien vérifier que j'avais bien compris !" il se dirige vers la cuisine et sort deux verres qu'il pose sur le bar parce qu'il compte bien trinquer à cette nouvelle qu'il a si longtemps attendu. Il sort également plusieurs bouteilles qu'il a en stock pour leur permettre un minimum de choix. "Il m'a dit des trucs Leaf.. il a un romantisme que je ne lui imaginais pas ou en tout cas que j'aurais pas cru entendre de bouche et encore moins à mon égard" il rempli son verre, la laissant se servir avec ce qui lui fait envie. Est-il nécessaire de lui préciser de faire comme chez elle quand ce refuge à réellement été son chez elle des mois durant ? "Il m'a dit voudrait pouvoir me raconter des choses importantes comme inutile chaque fois qu'il en a envie. Qu'il voulait que j'arrête de lui manquer. Qu'il ne voulait pas se passer de moi, qu'il ne le voulait plus" gravé dans sa mémoire, vraiment. "C'est après ça que.." il prend une longue inspiration "C'est la que j'ai décidé de lui dire. Après tout c'est la vérité alors je lui ai dis, je lui ai dis que je l'aimais" ouais il a craché le morceau. Il n'a pas juste parlé de sentiment ou s'est contenté d'insinuer cette fois ci. Il le lui a dit. Je t'aime. Malgré cette peur de peut-être le faire fuir vu leurs antécédent il a eu cette vague d'espoir après ce qu'il lui a dit, ce qui lui a donné le courage de dire les choses telles qu'elles sont. Parce qu'au bout d'un moment il faut. Parce que ça fait un moment maintenant qu'il n'a plus aucun doute. "Il a pas fuit, en fait il m'a même assuré qu'il allait rester" Leaf n'a que des parcelles de ce qu'il s'est passé entre Liv et lui mais il s'en rend compte Haz, du chemin énorme qu'il a déjà parcouru.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Sam 24 Avr - 23:49 ▬



I feel lighter than if I was high


TAKE IT BACK I NEVER MEANT IT, NEVER THOUGHT THAT IT WOULD COME TO PASS. BABY KNOW IT'S NOT FORGOTTEN, BABY KNOW THAT THIS IS GONNA LAST. BY LARGE I HAD IT COMING, I RECALL THE TREMBLE IN YOUR EYE, I JUST WANT TO MAKE IT BETTER, I JUST WANT TO MAKE IT RIGHT.
(sarasvati)


Vérifier, bien-sûr qu'il l'a fait. Elle n'en avait pas douté, réflexe irréfléchi qu'elle a laissé s'installer. Mais elle y tenait, la petite feuille. Volonté que d'entendre que tout ce qui vient d'arriver n'est pas un rêve, une parcelle défaite qui n'appartiendrait peut-être pas à la réalité. Elle l'a craint, pour un moment, rongée de peu par quelques ombres trop bien installées, trop bien ancrées. Elle y a cru, sous la panique de voir ce cœur radieux devoir une fois de plus se briser. Parce qu'elle ne le permettrait pas, Leaf. Elle s'y refuse, vaillante combattante pour le bien de cet ange qu'on a déjà trop bafoué. Elle s'y refuse, la petite chose qui pourrait tout braver rien que dans l'espoir de voir ce sourire perdurer – rien que pour rendre un peu de force à ce cœur qui s'est terni de ce qu'elle n'a pu posséder. Adieux qu'on lui a refusé. Mais elle contemple l'instant présent, cette silhouette qui s'élève pour s'animer, rejoindre cette cuisine qu'ils ont d'ores et déjà trop saccagé par le passé. Et elle écoute, elle s'en enivre. Oh elle écoute Leaf, elle ne perd rien de ce qu'on peut lui confier, ces paroles qu'elle imagine sous la manière dont il se met à décrire ce qui lui a été apposé. Le bonheur ; plein et entier. Et elle l'admire, en l'instant. Parce qu'il est rayonnant, immortel. Parce qu'il est celui qu'il fut par le passé, avant que les tourments n'en deviennent oppressants. Il a vaincu, lui, les ombres qui tentaient de gagner. Il a vaincu, parce qu'il est bien plus fort qu'il ne semblait l'imaginer. Elle l'avait dit, répété. Elle l'avait clamé, la demoiselle, jusqu'à parfois s’époumoner. Petite chose émerveillée par l'aura de celui qu'elle est venue retrouver. Le verre qu'il lui tend dans la foulée, première bouteille dont elle vient se saisir sans réellement réfléchir. L'instinct qu'elle laisse commander puisque l'esprit ne cherche plus qu'à se noyer dans les lueurs claires et chaudes de cette silhouette qui n'en peut plus de scintiller. Captivée, la jeune femme, par le récit qu'il continue de faire avancer. Chaque mot qui ravive un peu plus ce sourire que quelques larmes, plus tôt, avaient brisé. Il a ce don, Hazel, ce don de tout apaiser. Et elle s'y laisse bercer, par nécessité, par volonté – parce qu'elle ne peut que ressentir tout ce qu'il laisse le consumer. Elle l'a toujours fait. Et comme elle, celui-là, cet autre dont il parle, il a choisi de rester – de faire face à cette splendeur qu'ils ne pourront jamais endiguer, quand bien même ils le voudraient. Il a choisi de faire face à ce qu'il refusait d'accepter et c'est ce qui parvient à faire battre le petit cœur triste qui croit pouvoir, rien qu'ici, se mettre pleinement à briller.

Attendrie, la demoiselle qui ne fait plus que contempler. Pour la première fois, elle ne dit rien, se contente de tout avaler. Affamée qu'elle en devient, la jeune femme, de cette joie qu'elle voit teintée les traits qu'elle n'en finit plus de couver. En l'instant, elle voudrait pouvoir tout lui donner, tout accentuer. Elle voudrait pouvoir rayonner, la demoiselle, autant qu'elle l'avait fait par le passé, avant que ces nouvelles n'aient à tomber, celles qui font que le cœur en reste tout de même serré. Oh, elle n'a rien dit, ne dira probablement rien – parce que ça ne peut pas plus importer que tout ce qu'il vient lui dévoiler. Pas en sachant qu'elle refusait de voir la vérité, qu'elle ignorait bien des choses et qu'elle en ignore encore probablement trop pour pleinement l'appréhender. Fautive, la demoiselle, de cette absence à cet enterrement qu'elle n'a pas pu honorer. Mais les songes qu'elle chasse une fois encore, l'esprit qu'elle essaie de stabiliser en ces lieux, entre ces murs sacrés. « Jesus, man. You shine so much right now, think I'm gonna be blind soon. » Parce qu'elle n'a pas résisté à l'envie de taquiner, son sourire qui ne s'est pas effacé, seulement accentué. « I don't know what to say... really, I'm so happy for you ! And, it's a real thing, if he hurts you one more time, I'll kill him. » Promesse qu'elle vient faire, bien que l'âme ne soit pas aussi obscure que ce que les mots énoncent. Promesse qu'elle tiendra, la demoiselle, du mieux qu'elle peut puisque pour Hazel, elle fera tout – probablement n'importe quoi. Et il est violent, cet élan qui lui vient. Brutal, nécessaire pour l'âme qui s'est mise à en trembler puisqu'elle pensait ces paroles-là inutiles, peut-être trop surprenantes pour prendre place en ce moment parfait. Elle s'est levée, le verre qu'elle a posé, le sien aussi dans la foulée, et ce sont ses mains dont elle s'est emparée. Les prunelles qui se sont levées, qui manquent probablement de dévoiler quelques éclats fades qu'elle parvenait jusqu'alors à cacher. Nécessité. La langue qui doit se délier, le cœur qui se doit de parler – parce qu'elle a manqué de temps pour cette âme qu'elle n'a pas pu apaiser et qui fut arrachée. « No matter what happen now, don't let anyone tell you that you don't deserve that happiness, all the good things you can have now. Never. You're the best human being that I know, Hazel. The best. You deserve good things, all the good things in this focking world, you hear me ? Enjoy what you have, use it 'til you die and tell to the other to go fock themself. » Et le sourire qu'elle persiste à faire peser, inscrit sur les lèvres qui ne viennent plus trembler. Ils sont rares, finalement, ces instants de sérieux – mais elle se devait de l'invoquer.                                    









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 25 Avr - 1:12 ▬


✻✻✻
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Il déblatère le bouclé et il doit se faire violence pour arrêter et ne pas enchainer toute l'histoire sans respirer. Comme toujours me direz-vous. Mais peut-être pas finalement. Pas ces derniers mois, pas quand il se sentait si mal. Plus en manque qu'il ne l'a jamais été avec la drogue. Parce qu'il n'a jamais été fidèle à une seule drogue, trop friand des nouvelles expériences. C'est à ça en réalité qu'il est accros, aux expériences, à la nouveauté, aux sensations. Mais son cœur en revanche il n'est fidèle qu'à un seul homme. Un homme dont le manque l'a détruit. Un manque qui a fait plus de dégât que n'importe quoi d'autre dans sa tête et sa santé. Alors peut-être bien qu'il n'était plus réellement Hazel ces derniers temps. Simplement l'ombre de lui même. Il a tenté d'être la pour les autres du mieux qu'il pouvait, pour son Papillon. Mais si aujourd'hui il se met à user sa salive comme jamais c'est bien parce qu'il se retrouve lui même. Qu'enfin il revie pleinement « Jesus, man. You shine so much right now, think I'm gonna be blind soon. » son rire est instantané suite à la remarque de la blondinette. Il s'en rend probablement moins compte qu'elle vu qu'il ne se voit pas mais il se rend compte qu'il se sent bien et nul doute que ça doit se voir. Elle le ressent forcément. "C'est plutôt pas mal pour un DJ d'avoir l'air d'un spot lumineux !" il peut faire lampadaire dans la rue aussi mais c'est un poil moins fun quand même, surtout si y'a des chiens dans le coin. « I don't know what to say... really, I'm so happy for you ! And, it's a real thing, if he hurts you one more time, I'll kill him. » il penche doucement la tête sur le côté. Un sourire affectueux face à cette fibre protectrice qu'il trouve particulièrement touchante. Mais il n'a pas peur aujourd'hui. Il n'a plus peur de le perdre. Il est confiant et c'est ce qui le libère de ce poids qui commençait à ce faire lourd. Il ne s'inquiète pas de ça, il vit simplement l'instant présent parce que le présent porte bien son nom en ce moment. C'est un cadeau. Et il compte bien profiter de chaque seconde de celui ci au lieu de se torturer l'esprit avec ce qui pourrait potentiellement arriver de moins bon. Elle pose leurs verres à tous les deux Leaf, pour pouvoir prendre ses mains. Les yeux dans les siens il se demande ce qu'elle va lui dire, ses mains, elles, se referment sur les siennes « No matter what happen now, don't let anyone tell you that you don't deserve that happiness, all the good things you can have now. Never. You're the best human being that I know, Hazel. The best. You deserve good things, all the good things in this focking world, you hear me ? Enjoy what you have, use it 'til you die and tell to the other to go fock themself. » si la fin de sa phrase lui arrache un petit rire il n'a pas décroché son regard d'elle de tout son petit discours. Particulièrement attentif et surtout particulièrement touché au plus profond de son petit cœur. Ses lèvres se pinces dans ce petit sourire et ses sourcils se creusent alors que ses yeux se couvrent d'une légère couche humide. L'émotion un peu trop forte pour qu'elle ne déborde. Ca n'est pas rien ce qu'elle lui dit. Il pourrait prendre ça à la légère mais la vérité c'est que ses mots semblent si vrai et authentique qu'il est bien obligé de la prendre au sérieux. Elle ne se doute peut-être pas à quel point ça lui fait du bien d'entendre ça. Bien sûr qu'il est un peu embarrassé vis à vis des autres connaissances de Leaf de l'entendre dire qu'il est le meilleur être humain qu'elle connaisse mais jamais un jour il aurait pensé entendre ça. Il fait tellement de son mieux pour être bon et juste avec les personnes qu'il aime, parce que c'est ce qu'il est, que ça lui fait chaud au cœur de se rendre compte que peut-être bien qu'il y arrive. Que peut-être bien qu'il parvient à faire du bien aux autres. A elle. Et de savoir que c'est le cas ça lui fait du bien à lui. S'il lâche ses mains ça n'est que pour mieux la serrer contre lui en l'enlaçant de ses longs bras. "Je sais même pas quoi dire, c'est si beau tout ce que tu me dis je.. merci. Merci Leaf, je t'aime fort tu sais, vraiment, fort fort fort fort fort" parce qu'à elle aussi il doit le dire. Peut-être l'a-t-il déjà fait, probablement même, mais ça n'est jamais un mal de le rappeler. Il se décolle d'elle pour pouvoir à nouveau la regarder "J'veux que tu saches que tu fais partie de mon bonheur. Certes je t'aime d'un amour différent que celui que j'ai pour lui mais ça tu sais déjà ce que c'est" il lui fait un petit clin d'œil avant de reprendre "Mais aujourd'hui c'est clairement impossible pour moi d'imaginer ma vie sans toi" il ne peut être plus sincère qu'à cet instant, les yeux dans les yeux. "Mon ptit zébulon" il sourit un peu plus "J'espère que ça va bien aussi de ton côté avec Keith sinon moi aussi j'vais aller le voir même si j'dois amener une cargaison de télécommandes !" référence qu'il fera probablement à chaque fois qu'il voudra plaisanter sur le sujet mais en réalité on bonheur l'importe vraiment beaucoup trop pour qu'il ne réagisse pas si le chauve venait à lui faire à nouveau mal au coeur.



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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Dim 2 Mai - 17:22 ▬



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TAKE IT BACK I NEVER MEANT IT, NEVER THOUGHT THAT IT WOULD COME TO PASS. BABY KNOW IT'S NOT FORGOTTEN, BABY KNOW THAT THIS IS GONNA LAST. BY LARGE I HAD IT COMING, I RECALL THE TREMBLE IN YOUR EYE, I JUST WANT TO MAKE IT BETTER, I JUST WANT TO MAKE IT RIGHT.
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Elle a tout délaissé dans ces quelques syllabes levées. Elle a dévoilé tout ce que le cœur cherchait à gueuler – nécessité que sont devenus ces mots puisqu'elle ne les a pas assez répété. Non, elle ne peut le feindre, ce sourire qui lui vient quand ses trop grands yeux se sont posés sur les siens. Elle croit pouvoir s'y perdre, là, dans les quelques étincelles qui s'y sont animées – lueurs parfaites de bonheur qu'elle lui a tant souhaité. Petite chose dont la mission ne se résume qu'à ces parcelles de clarté qu'elle se doit de distiller. Petite chose qui n'aspirait qu'à vivre, qu'à s'épanouir, sans imaginer tous les obstacles qui pourraient s'immiscer sur les sentiers foulés. Mais lui, lui dans toute sa splendeur, il a su les contourner, au mieux les braver pour pleinement avancer. Elle l'admire, en l'instant. Elle est sous le charme, la petite feuille, de cette force dont il déborde. Sous le charme de cette chaleur dont il rayonne. Peut-être y est-elle parvenue, finalement, à cette volonté première que de tout lui partager ; ce petit monde à part qu'elle aimait à arpenter avant que quelques tortures n'aient à naître et s'ancrer. Celles qu'elle chasse encore, lutte acharnée qui n'en finit plus dans les confins de sa petite carcasse embrasée ; déjà de moitié consumée, bien qu'elle ne soit pas à même de l'appréhender. Et le contact qui se rompt, rien qu'une seconde ; un moment à peine, jusqu'à cette étreinte qu'il vient lui donner. Elle s'y laisse perdre, Leaf, elle s'y laisse noyer. Et l'esprit, salaud, qui vient à ressasser quelques regrets dont elle ne pourra se détacher. C'était nécessaire que de tout lui dire, nécessaire au cas où les choses feraient que l'occasion lui soit volée. Comme pour cet autre qu'on a tué, comme pour Nazario à qui elle n'a pas pu dire les choses telles qu'elles étaient. Et le cœur qui se serre, le souffle qui manque de s'y briser mais l'instinct qui s'éveille, qui force la conscience à s'accrocher au timbre qui revient à s'élever. Il l'aime, qu'il dit. Il l'aime et ça lui arrache ce sourire que sa douleur ne parvient pas à entacher – effluves de bonheur trop entêtantes pour qu'elle ne puisse y résister. Et quand il s'en détache, quand il en revient à la toiser, elle parvient à y puiser cette force qui, parfois, vient à manquer puisque l'esprit malade ne peut toujours être pleinement stabilisé. Bonheur dont elle fait partie, si elle écoute tout ce qu'il vient lui confier. Oh, elle croit pouvoir dire qu'elle sait, elle a su croire en ces quelques paroles que les souvenirs essayaient de corrompre vis à vis de ce qu'on lui a tant répété. Il l'aime, à sa manière, et oui, elle sait ce que c'est pour partager ces même sentiments depuis peu, depuis que les cieux ont laissé passer cette parfaite lumière qu'elle s'est appropriée. Hazel et cet autre qui, comme quelques autres aussi, façonnent cette petite vie qu'elle essaie de mener. Cet autre dont il vient à parler, rictus que ce prénom parvient à faire s'installer sur les pulpeuses bien que l'azur, quant à lui, se soit détourné.

Elle a tant à dire, tant à confier. Elle a tant à dévoiler, que ce soit les états du cœur comme ceux de l'âme qui ne sait pas encore comment bien se positionner. C'est un tout, vortex trop puissant aux souffles parfois oppressants. L'obsession même, l'attachement trop bien serré qu'elle a laissé se développer, qui guide l'idiote à tout excuser – même l'impardonnable pour ces autres âmes qui pourraient se mettre à la juger. Trop éprise, la demoiselle, de tout ce que celui-là parvient à lui apporter – soleil éclatant et idolâtrer dans cet autre monde qu'elle s'est créée. « Everything's fine, you don't have to be worry for me. » Convaincante qu'elle parvient à se faire, aussi surprenant que ce puisse être. Parce qu'elle n'ira pas défaire le bonheur de celui qu'elle est venue rejoindre. Parce qu'elle n'ira pas l'entacher de ces quelques regrets qu'elle ne sait pas encore comment porter. Mais, il est trop ambitieux cet esprit, lui qui pensait pouvoir freiner le cœur qui s'est mis à battre, à s'affoler. « I... I'm just afraid, you know. » Elle a osé, Leaf ; elle a laissé ces quelques syllabes s'ancrer dans l'instant et pleinement s'enfoncer. Petite voix que rien ne vient couvrir, trop audible et, surtout, trop écoutée. Il est bref, le rire qui s'impose sans qu'elle ne puisse y parer. Les prunelles qui avaient dévié qui demeurent sur les alentours plutôt que sur ce rayon qu'elle craint d'affaiblir par ce qu'elle pourrait avoir à réciter. « It's not a bad thing, well, I guess not. It's just... I give him everything. Everything that I have, everything that I am. I've finally slept with him, I told him how much I love him and, deep down, I'm quite sure I won't be able to... keep going... without him with me. You know what I mean ? And it's scare me, Haz... You have no idea how much I'm scared right now. » Elle parle, sans pouvoir s'arrêter. Point commun qu'ils ont, ces deux-là, à peut-être être trop passionnés. « 'cause I'll maybe become someone bad. I mean... I love him, really, I know that, and I won't run away of what he's. I accepted it when I choose him. I accepted him no matter what he can be. It's my choice... And my choice... my choice, for example, drove me to miss my goodbyes to Nazario. » Et cette voix, la voix s'est mise à trembler. Timbre suffoquant qu'elle essaie pourtant de contrôler. Non, elle aurait dû tenir sa langue, Leaf – parce qu'elle s'invite, désormais, cette effroyable culpabilité. Bonheur qu'elle pourrait venir gâcher, la demoiselle, avec ce trop-plein qu'elle n'avait encore jamais confié. « Anyway... it doesn't matter. I'm not here to talk about myself. When will I meet him ? » Sourire qu'elle s'efforce de retrouver, le besoin – en vérité – de se concentrer sur cet homme-là plutôt que sur tout ce qui pourrait avoir à la consumer.                                     









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Hazel Monroe
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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 9 Mai - 22:02 ▬


✻✻✻
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Il est incapable de s'en débarrasser de ce sourire tant qu'il lui parle de lui. Il a si longtemps attendu que ça devient un évènement, une victoire contre l'injustice vu qu'ils étaient retenu par l'homophobie contre leur envie d'être ensemble. La fin d'un combat éprouvant. Le vent et le froid laissant place à la chaleur et aux fleurs qui bourgeonnent. Amour qui a éclot plus grand plus beau. Pollen de leurs débuts qui deviendra miel entre les briques de leur avenir. Et peut-être qu'il rêve bien trop grand le bouclé mais son esprit est plus haut qu'aucune drogue ne l'a déjà fait s'envoler. Alors oui il rêve éveillé. Parce que l'espoir renaît et s'abreuve de ce bonheur. Et pourquoi pas après tout. Le défaitisme ne lui va pas au teint. Eternel optimiste qu'il redeviens. Ils ont gagné le droit d'être bien. Le droit de ne plus avoir leur vie pourrie par des idioties. Certes tout n'est pas encore surmonté mais il y croit Hazel, ils sont sur le bon chemin. Oui ils. Parce que même si les blocages viennent de Liv ils sont deux maintenant et il surmontera ça à ses côtés. Main dans la main. Un jour ils pourront s'éclater en public, faire des barbec avec les amis, avec Leaf et Keith. Ca serait vraiment le pied ! D'ailleurs il le capte ce petit rictus sur les lèvres de son âme-sœur quand il évoque le prénom de celui qu'elle aime. Attentif à sa réponse maintenant qu'il a arrêter de déblatérer malgré sa capacité à en parler encore pendant de bien trop longues minutes « Everything's fine, you don't have to be worry for me. » Il s'inquiétera toujours pour elle, s'inquiétera de savoir si elle va bien, et sera content chaque fois que ça sera le cas. Ou au contraire, préoccupé chaque fois que ça ne sera pas le cas. Mais faut croire qu'il ne va pas avoir besoin de faire un remake de menace à la télécommande cette fois ci « I... I'm just afraid, you know. » cette fois ci son sourire s'efface un peu. Effrayée. Il a un petit pincement au cœur. Comment ça effrayée ? Quelle peur vient entacher la luminosité de son petit papillon de lumière ? En plus de ça elle l'évite du regard, ce qui ne la rassure pas vraiment. « It's not a bad thing, well, I guess not. It's just... I give him everything. Everything that I have, everything that I am. I've finally slept with him, I told him how much I love him and, deep down, I'm quite sure I won't be able to... keep going... without him with me. You know what I mean ? And it's scare me, Haz... You have no idea how much I'm scared right now. » Ouais... Ouais. Il voit ce qu'elle veut dire. Parfaitement même. Ce sentiment de pouvoir tout donner comme tout sacrifier pour cette personne. Voir se sacrifier soit même parce que l'idée qu'on ne lui convienne plus et qu'elle parte nous semble insupportable. Etouffante. Comme si on ne pouvait prendre son inspiration à fond et que peu a peu on venait compresser notre cœur lui rendant le battement difficile. Et il les verrait presque devant ses yeux les ailes de son papillon qui battent au rythme de son cœur. Et elle s'envole si haut parfois, tout comme lui. Mais si elles s'arrêtent alors elle tombe et personne n'a envie de s'écraser douloureusement contre le sol. Il l'a comprend alors quand elle parle d'être effrayé. Après tout, si on n'a jamais peur de perdre une personne c'est qu'on y est pas attaché, ça parait plutôt logique. « 'cause I'll maybe become someone bad. » quoi ? Attention captée à nouveau « I mean... I love him, really, I know that, and I won't run away of what he's. I accepted it when I choose him. I accepted him no matter what he can be. It's my choice... And my choice... my choice, for example, drove me to miss my goodbyes to Nazario. » Oh.. ça lui brise le cœur d'entendre ça. C'est pas comme si c'était quelque chose de banal. C'était important et elle s'en était retrouvée privée. Pourquoi au juste ? Il n'en sait rien. « Anyway... it doesn't matter. I'm not here to talk about myself. When will I meet him ? » Oooh ce grossier changement de sujet ! Doucement il secoue la tête "Il est pas encore prêt Leaf. Il est prêt à être avec moi mais pas encore à s'afficher et vu le gros pas qu'il a déjà fait j'ai pas envie de le brusquer" un sourire étire à nouveau ses lèvres "Mais quand ça sera le cas tu seras en haut de la liste évidemment !" il attrape les mains de la demoiselle et descend s'assoir en tailleur sur le sol sans les lâcher pour l'inciter à faire de même. "Tu sais, il t'aimes aussi donc il doit avoir les mêmes inquiétude pour toi. On a bien vu qu'il supportait pas de te perdre il a quand même chanté un karaoké devant tout le monde c'est pour dire" il ne peut retenir un léger rire à parler de cette situation même si sur le moment ça avait été plus dans l'émotion que le rire. Enfin sauf pour Liv qui ne connaissait pas la situation. "Du coup lui aussi il veut probablement faire de son mieux pour toi, si tu fais des concessions il doit en faire pour toi aussi, ça va dans les deux sens. Il n'avait pas le droit de t'interdire de faire tes adieux à Nazario. C'était ta décision, tu aurais dû faire ce que tu voulais. Et c'était à lui de respecter ça. Faut pas que t'aies peur qu'il te quitte parce que tu ne fais pas uniquement que ce qu'il veut okay ?" il espère que c'est pas le cas, vraiment. Sa liberté est trop importante. Il l'idée qu'elle ne lui pas faire ses adieux à un ami lui semble inhumain.



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Sam 15 Mai - 22:07 ▬



I feel lighter than if I was high


TAKE IT BACK I NEVER MEANT IT, NEVER THOUGHT THAT IT WOULD COME TO PASS. BABY KNOW IT'S NOT FORGOTTEN, BABY KNOW THAT THIS IS GONNA LAST. BY LARGE I HAD IT COMING, I RECALL THE TREMBLE IN YOUR EYE, I JUST WANT TO MAKE IT BETTER, I JUST WANT TO MAKE IT RIGHT.
(sarasvati)


Les ombres qu'elle se doit de chasser, les chagrins qu'elle se doit de braver ; autre monde auquel elle doit s'habituer, la petite chose que rien ne semblait pouvoir troubler. Et pourtant, tout semble balancer, instabilité violente qui menace les limbes de toute cette imagination ensoleillée. Oh, elle a essayé, Leaf. Elle a parlé, peut-être trop. Mais le cœur lourd, lourd de tout ce qu'elle porte finalement sur son dos. Responsabilités impensées, l'endocarde en berne sous ce qu'elle a choisi, ce qu'elle se doit d'accepter. Même malgré ce sourire qu'elle essaie à retrouver, malgré cette tournure qu'elle donne à la conversation qui, sur elle, n'a d'ores et déjà que trop dévié. En l'instant, elle souhaite n'avoir d'intérêt que pour celui qui revit, celui que la chance vient enfin effleurer – incroyable et parfaite parcelle de vie. Elle s'y accroche, la demoiselle, au bonheur qui teinte les traits tant admirés. Elle s'en berce, là, de cette sérénité dont il suinte depuis qu'elle l'a approché ; depuis que son propre myocarde s'est apaisé. Elle est là, finalement, la possibilité pour lui de vivre tel qu'il l'a toujours rêvé. Et elle pourrait se mettre à prier, la demoiselle, pour que dure ces instants de joie qui ont déjà trop tardé. Elle se met à tout souhaiter, le bonheur le plus parfait malgré la réponse qui vient, ces pas qui sont encore à faire pour celui dont elle ne sait rien ; si ce n'est cette lâcheté enfin bravée. Moue qu'elle ne retient pas, moue qu'elle ne peut endiguer ; l'espoir qui s'accroche tout de même au sourire qu'il a laissé si longtemps prôner. Confiance qu'elle leur accorde, Leaf, à lui et ce qu'il semble être à même de pouvoir affirmer. Temps qui fera son œuvre, elle ne peut en douter ; petite chose qui a vu les lueurs s'approcher, petit à petit, avant de pouvoir pleinement en bénéficier. Aussi, elle acquiesce, la jeune femme. Elle lui laisse ses mains, cette légère pression qui parvient à faire taire même les murmures les plus noirs, les plus ancrés. Jumeau inespéré qu'elle s'est trouvée là où rien ne semblait pouvoir être à portée. Et, si elle s'attend à davantage de petits détails sur ce qui parvient à faire battre ce trop grand cœur, elle est surprise, la demoiselle, de voir les choses revenir sur ce qu'elle a laissé se dévoiler. Révélations lourdes pour l'esprit qui cherche encore à toutes les appréhender. Soirée qu'il rappelle à la mémoire et qui ne peut que provoquer ce petit rire qui lui échappe, amusée la belle bien que conquise quand elle se risque à y repenser. Et il persiste sur sa lancée, se risque à ces mots qu'elle craignait d'entendre puisque si loin de cette effroyable vérité qu'elle ne souhaite pas complètement assimiler. Rictus qui s'étiole à mesure qu'il vient tout délaisser, à mesure qu'il s'essaie à lui faire entendre raison sur cette liberté qu'elle a d'ores et déjà sacrifié.

Elle s'y est agrippée, finalement, aux mains qui lui sont à portée. Les mots qu'elle cherche puisqu'elle ignore comment les choses doivent être formulées. La raison ordonne de taire les vérités quand, finalement, le cœur sait que cette confiance accordée ne sera probablement jamais bafouée. Elle pourrait tout lui délaisser, à Hazel, les décision de sa vie, les choix qu'elle pourrait ne pas être à même de faire ; parce qu'elle sait, dans le fond, qu'il fera au mieux pour la préserver. Gardien qu'il est devenu, autant qu'elle s'est essayée d'être depuis le début. Petite chose qui aimait à vivre et faire vivre lors des heures perdues. « It's... It's not that easy, Haz. » Sourire crispé qu'elle force tout de même, qu'elle essaie de marquer. Elle croit l'entendre s'animer, ce cœur affolé qui sous sa poitrine essaie de tout contenir, tout retenir pour que rien n'ait à se briser. Frayeurs levées qu'elle ne parvient plus à endiguer ; choix de vie qu'elle n'ira pas regretter mais qui pourrait en l'état tant lui arracher. Oh, elle craint les possibilités, les dos qui auraient à se tourner face à ce qu'elle s'est trouvée, ce bonheur étalé auquel, de toute évidence, elle n'est pas prêt de se détourner. « You know what he's, right ? You know with who he spends most of his time... And Naz... Naz was one of the Italian guys. Me, 'cause I've choosen and love Keith, I can't be around them. It's what it is and I have to accept that. » Un haussement d'épaules, faiblard, à peine prononcé. Ces mots qui lui semblent si lointains, si défaits de tout ce qu'elle aimait à croire réalité. Ce monde, celui qu'elle a rejoint sans penser aux conséquences qui seraient engendrés, elle ne le connaît que trop peu, en découvre encore toutes les impasses, toutes les opportunités. Et il s'implante finalement, ce seul et unique regret ; Dieu qu'elle aurait voulu que les choses soient plus aisées, moins teintées de ces risques qu'elle se refuse à assimiler. « I've learned there's different worlds into one only and, being with him make me choose one of them without me being able to think about it. » Ridicule explication mais les mots qu'elle ne trouve pas, formulation trop loin de la réalité mais qu'elle réussi à peine à dévoiler. Troublée, la demoiselle, par tout ce qu'elle doit encaisser. Secouée, la petite feuille, par ces quelques rappels qu'elle refuse encore de laisser s'élever.                                     









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 16 Mai - 0:12 ▬


✻✻✻
(( I feel lighter than if I was high ))
w/ ›› @Leaf Haynes
Il l'a voit bien cette petite moue qui vient s'afficher sur le minois de son petit ange. Et ça le fait sourire, affectueusement. Parce qu'elle ne le surprend pas, sa réaction. Bien sûr qu'elle est un peu déçu, demoiselle impatiente d'enfin rencontré celui dont il lui a tant parlé. On ne va pas se mentir, lui aussi il a hâte d'un jour pouvoir présenter Liv. Il est si fier, si heureux d'être la personne avec qui ce dernier a décidé de se poser. D'être exclusif. Ca arrivera un jour, mais Liv n'est pas encore prêt, il refuse de tout lui demander d'un coup. Par peur de le perdre oui, c'est sûr. Que la pression le fasse fuir. Et c'est aussi pour ça qu'il comprend tout à fait de quoi elle lui parle Leaf, quand elle lui confie ses craintes. Cependant, il a des trucs qui font opposition à certaine de ses valeurs dans sa tête quand elle lui raconte ses mésaventures. Des trucs qu'il font tiquer. Des trucs qu'il ne peut pas ne pas lui dire. Bien sûr il n'est en aucun cas, et ne se revendiquera jamais, paroles de sagesse puisque ça serait carrément ironique venant de lui, mais il a besoin de lui partager son point de vue. Ensuite c'est à elle de prendre les décisions qu'elle veut prendre. Jamais il ne lui imposera quoi que ce soit ou tentera de lui dicter ce qu'elle a à faire, ça n'est pas sa philosophie. « It's... It's not that easy, Haz. » mais.. ça ne lui semble pas normal que ça ne soit pas facile justement. Faire des concessions oui d'accord mais qu'il lui interdise des choses... Des choses aussi importantes en plus... Non non, comment a-t-il pu ? Comment a-t-il pu profiter de sa peur de le perdre pour lui demander ça ? Il ne comprend pas... « You know what he's, right ? You know with who he spends most of his time... And Naz... Naz was one of the Italian guys. Me, 'cause I've choosen and love Keith, I can't be around them. It's what it is and I have to accept that. » Il fronce légèrement les sourcils Haz. Il sait qu'il est homophobe et rustre, tout comme il le pense vraiment amoureux. Il se doute aussi qu'il est lié à des trucs pas net depuis qu'elle a parlé de sa possible implication lors de cette soirée où elle s'est prise une balle. Il sait aussi qu'il y a des gangs qui font leur business dans cette ville mais.. Il n'a jamais réellement osé faire le rapprochement. Mais maintenant qu'elle lui dit ça c'est elle qui le fait pour lui, qui vient confirmer ces quelques doutes qui ont pu, par le passer, s'immiscer. Merde... Pour autant il n'est toujours pas d'accord avec elle. Il comprend son cheminement de pensée, il comprend qu'elle en vienne à penser comme ça mais il n'est pas d'accord « I've learned there's different worlds into one only and, being with him make me choose one of them without me being able to think about it. » non non, tête qu'il secoue négativement, il refuse. "Leaf s'il te plait.. t'es libre, libre de vivre en couple sans adopter les idéaux de ton compagnon okay ? Le fait d'avoir un "vous deux" et efface pas le fait qu'il y ai "toi" et "lui"." il soupire doucement. Pas de désespoir ou d'agacement, mais il se fait du soucis "Vous êtes deux mondes qui se rencontrent, et même si effectivement l'un devait oublier le sien pour se fondre à celui de l'autre, pourquoi ça serait forcément toi ? Ce sont ses décisions, ses choix de vie, ça veut pas dire que toi tu dois t'y plier. T'es pas sa chose, vous êtes un couple, vous êtes deux, un plus un et toi, t'as le droit de faire tes choix." il a beaucoup de mal avec le fait d'être privé de sa liberté, c'est quelque chose qui le blesse. Oui ça le blesse de l'imaginer devoir se priver de faire ce qu'elle a envie de faire. Bridée. Elle ne peut pas être bridée, pas Leaf, elle finirait juste par exploser. Papillon qui a besoin de pouvoir pleinement déployer ses ailes pour s'épanouir. En cage, non, ça lui semble impossible. "Dans ton monde Naz c'est pas un Italien, un rival, c'est un ami. Et personne n'a le droit de t'interdire d'aller enterrer ton ami. Leaf, il te quittera pas pour avoir fait ça" et honnêtement s'il le fait la ça va être compliqué de ne pas le juger comme étant un gros con, soyons honnête. "T'as pas à avoir les mêmes amis que lui ni les mêmes ennemis, t'as encore moins à renoncer à des amitiés que t'as déjà pour lui, vous devriez en parler" non vraiment, ça lui semble hallucinant "Si tu peux pas aller sur la tombe de Naz parce qu'il est Italien et que Keith fréquente des gens qui les piffe pas alors c'est quoi la prochaine étape Leaf ? Tu pourras plus me voir parce qu'il fréquente des homophobes ?" parce que ça il est parfaitement bien placé pour le savoir, qu'il y a masse d'homophobes dans les gangs "Ca va aller jusqu'à où comme ça ? Elle est où la limite Leaf ?" il a peur pour elle. Peur qu'elle renonce à ce qu'elle aime, ce qui fait ce qu'elle est, par amour. Et il ne lui demande surtout pas de renoncer à l'amour, il espère juste qu'elle saura trouver l'équilibre. Sa liberté est trop précieuse.



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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Mar 25 Mai - 0:09 ▬



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Elle a essayé, la demoiselle, d'être claire, concise, compréhensible. Les mots qu'elle n'a pourtant pas vraiment cherché. Les mots qu'elle a laissé couler puisque nécessité, enfin, s'élevait. Étiquettes qu'elle colle enfin, Leaf, sur ces mondes qu'elle cherchait tant bien que mal à ignorer ; en vain. Tout se rappelle sans arrêt, tout lui revient sans qu'elle ne puisse y parer. Choix qu'elle a fait, la demoiselle, sans qu'une question n'ait à s'élever, sans que ces syllabes n'aient à percer le mystère qui érige toutes ces frontières qu'elle ne peut se risquer à braver. Et lui, lui qui s'anime de peu. Lui qui refuse les confidences, qui choisit d'aller contre ce qu'elle vient d'avancer. Elle comprend, en vérité, elle ne s'attendait à rien de plus que ces réactions qu'elle lui connaît. Parfait, Hazel ; lumière faite de patience, de candeur mais aussi de ce trop plein d'utopie. Innocence qu'ils partageaient, fut un temps, avant que ne s'avancent davantage ces quelques ombres sous ces rafales glaçantes. Liberté qu'il rappelle alors, sur laquelle elle aimerait pouvoir prospérer. Liberté finalement quelque-peu entachée, mais qu'elle ne cherchera pas à se réapproprier. Parce qu'elle a trop à y perdre désormais, stabilité qui ne dépend plus – en partie – que de cette présence qui veille à ses côtés. Les prunelles pleines d'espoir qu'elle n'a pas lâché, qu'elle persiste à contempler. Il y croit, celui-là, en ce récit levé ; en ces paroles qu'il ne résiste pas à prononcer. Oh, elle comprend, elle parvient à voir où ce sentier choisit essaie de mener. Elle comprend, Leaf, mais les choses qui ne peuvent être si aisées ; il lui a fallu du temps pour s'en rendre compte, du temps pour l'assimiler. Et ce monde qu'il revient désigner, le sien, celui qu'elle n'a jamais cessé de nourrir malgré toutes les frontières qui s'y sont installées. Ce prénom qui vient, qui heurte, qui blesse – sans qu'elle ne puisse un peu plus se blinder. Non, il l'était, cet ami ; celui qu'elle a blessé quand il a vu, quand il a aperçu les traits de l'être aimé et qu'elle s'est refusée de s'en écarter. Adieux violents qu'elle n'a pas pu rattraper, l'occasion arrachée et les au revoir refusés. Haut-le-cœur qui revient, qui impose son règne par ces légères nausées. Dernières syllabes qui résonnent pourtant, qu'elle peine en l'instant à écouter. Non, non, elle croit pouvoir l'affirmer ; il ne la quittera pas, mais cette finalité qui s'apposera qu'il ne choisira pas. Menaces qui planent et contre lesquelles elle ne peut aller, la demoiselle, quand bien même il parviendrait à la convaincre de ce qu'il persiste à vouloir avancer. Et cette question qui vient, ponctuée d'une autre. La dernière, la plus violente. Celle qui presse au cœur, qui manque de la faire suffoquer. Possibilité qu'il vient soulever et elle, elle qui croit d'ores et déjà s'en effondrer. Ce choix qu'elle ne pourrait pas faire, qui parviendrait à tout défaire. De ses lueurs à sa chaleur, de cette candeur à cette parcelle de bonheur. Et elle a baissé le regard, Leaf, par nécessité. Elle a baissé le regard, la demoiselle, pour ne pas avoir à le confronter puisqu'en l'instant ne résonne que ces suppositions qu'elle se met à appréhender. Elle qui n'entend pas la suite, ou plutôt qui n'écoute pas. Perdue, éperdue dans les quelques songes emmêlés, dans ce vacarme assourdissant qui règne sur l'encéphale et ces effroyables craintes désormais installées.

Elle pourrait en trembler, en vérité, davantage sous l'inquiétude qu'elle ne peut ignorer de la part de celui qui tente de la raisonner. Lui qui croit qu'elle s'est faite aveugle, immuable aux changements qui s'imposaient. S'il savait, Hazel, s'il savait ô combien elle les a senti passer, pleinement s'immiscer dans ce quotidien qu'elle pensait pouvoir s'améliorer, pas ainsi s'entacher. Les peurs qui s'y sont greffées sans qu'elle ne puisse y parer, celles qui persistent à défaire toute la sérénité acquise lors des premiers jours pour gagner en ampleur à chaque manteau que la nuit se risque à déposer. Le cœur au bord des lèvres, l'impression d'étouffer. Et elle, Leaf, qui ne sait plus ce qu'elle peut avancer, qui n'a pas les mots adéquates pour qu'il puisse comprendre ô combien elle s'est piégée ; de plus, avec cette trop grande volonté. « Haz... » Et les prunelles qui se sont abaissées, là, sous le poids de cette autre culpabilité. Elle entache le tableau parfait qu'il cherchait à faire régner. Elle ne fait que tout défaire, ce bonheur qu'il avait choisi de lui conter. Elle aurait dû forcer pour se taire, tenir les démons de son âme loin de ces bonheurs qu'il venait apporter. Pression, pression contre l'endocarde fatigué. Pression, pression que l'ouragan des songes n'en finit plus d'accentuer. « It's not really him, you know... I mean... He's the one who told me to not going but, pf... » Non, elle ne sait pas comment expliquer l'impasse dans laquelle elle s'est jetée, rien que pour ce regard qu'elle pensait capable de la faire s'envoler. Lui, la force des ailes qu'on lui imagine depuis qu'elle s'est risquée à pleinement scintiller. « If they know who I am, for him, to them... I'm gonna be a target. His family, to Naz, they won't never accept me near his grave. » Et ça fait mal, en vérité, de devoir l'admettre. Ça fait mal, plus qu'elle ne l'aurait imaginé – elle qui se refuse encore à laisser davantage ces perles salées se manifester. Sourire triste qu'elle vient porter, qu'elle lève avec détermination en essayant de se ressaisir. « Sorry, I came for you to tell me how happy you are and I ruined it. » L'impression de ne plus faire que cela, en l'instant. L'impression de subir cette inutilité qu'elle ne parvient plus à endiguer. Petite chose qui s'enfonce dans les tréfonds que le miroir devant cet autre monde persistant à cacher. Lui, Keith, qui la retient encore pour ne pas pleinement l'y noyer. Mais le tout, le tout qui s'accumule sur le petit cœur d'ores et déjà trop gonflé. « Forget about all of that, it doesn't matter. »                                      









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Hazel Monroe
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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Sam 29 Mai - 16:21 ▬


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La réalité c’est qu’il a peur. Peur qu’elle s’éloigne d’elle-même, qu’elle se perde. Les éléments lui manquant il a du mal à le voir différemment. Ne pas pouvoir aller dire au revoir à son ami puis ensuite ? Quelle est l’étape suivante ? Jusqu’où ça devra aller ? Quel sacrifice va-t-elle encore devoir faire ? Liberté qu’on lui prend, qu’on lui restreint en lui disant que c’est pour son bien. Il a mal pour elle, mal quand il la voit aller mal. Ces larmes qu’elle n’a su retenir, il a tant de mal à les supporter. Ça lui semble si injuste... et il se sent si impuissant. Tout ce qu’il peut faire de sa place c’est essayer de lui ouvrir les yeux. Il ne lui demande pas de tout envoyer bouler bien sûr que non, simplement de ne pas tout accepter. De s’écouter elle aussi et pas uniquement Keith, par amour. Oh il sait bien à quel point ça n’est pas si simple que ça. Lui-même pourrait faire tant de sacrifice par amour et même pas amitié. Mais quel genre d’ami serait-il s’il ne déclenchait pas la sonnette d’alarme après ce qu’elle vient de lui confier ? « Haz... » et il les serre un peu plus fort ses mains dans les siennes. Si seulement il pouvait, par cette connexion physique aspiré tout ce qui la torture pour ne laisser que ce qui lui fait du bien en elle. Prendre sa douleur pour la porter à sa place. S’il pouvait… C’est la seule chose qu’il aimerait là… « It's not really him, you know... I mean... He's the one who told me to not going but, pf... » Il le réalise à cet instant qu’il y a quelque chose de plus grave qui se cache derrière. De plus complexe encore que ce qu’il s’est imaginé. Merde… Il flippe encore plus maintenant. « If they know who I am, for him, to them... I'm gonna be a target. His family, to Naz, they won't never accept me near his grave. » et le marteau retombe, faisant résonner l’enclume. Une cible. Une cible. Ces mots qui se répètent dans sa tête. Cette relation ça la fout en danger... Et ça le brise parce que s'il voudrait pouvoir la mettre à l'abri jamais il ne lui demandera de quitter son mec pour son bien. Jamais. En plus de ça il serait extrêmement mal placé pour le faire. « Sorry, I came for you to tell me how happy you are and I ruined it. » il penche la tête sur le côté. Il faut qu'elle arrête avec ça. C'est pas parce qu'il a une bonne nouvelle qu'elle doit taire ce qui ne va pas. Manquerait plus que ça « Forget about all of that, it doesn't matter. » il secoue la tête, un fin sourire accroché aux lèvres "C'est pas rien Leaf et c'est bon, c'est okay de parler de ça, c'est important même" faut que ça sorte. C'est pas bon de garder tout ça pour elle. En tout cas il aura ses oreilles toujours disponibles pour elle, chaque fois qu'elle aura besoin de parler. Et ça peu importe si tout va bien dans sa vie ou non. De toute façon quand ça va elle pense qu'elle lui gâche sa joie et quand ça va pas elle pense qu'elle en rajoute une couche et qu'il a pas besoin de ça. Donc à l'écouter ça serait jamais le bon moment. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Il se frotte machinalement une paupière et soupire doucement "Faut croire qu'on aime bien les situations compliquées nous hein ?" il rit légèrement "Pas foutu de se trouver quelqu'un sans problème" un homme dangereux qui la met en danger aussi en sortant avec elle et de son côté un homme avec qui il ne peut pas s'afficher parce qu'il n'assume pas son homosexualité. Compliqué. Mais la situation de Leaf lui fait tout de même un peu plus peur. De son côté c'est un peu handicapant mais il n'est pas en danger et ça va sûrement évoluer. Mais du côté de la blondinette ? C'est sa sécurité... "Mais comment tu vas faire ? En gros soit tu dois te cacher des gens pour pas qu'ils te reconnaissent soit tu dois cacher que t'es avec Keith pour pas que les gens puissent savoir qui t'es par rapport à lui ?" il espère tout de même que Keith n'a pas trop d'ennemis en ville. Même si faisant partis d'un gang... pour avoir vu comment ça fonctionnait il sait à quel point ça peut partir loin parfois. Il n'a tellement pas envie qu'elle se retrouve au milieu de leur gueguerre..



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Mer 16 Juin - 18:21 ▬



I feel lighter than if I was high


TAKE IT BACK I NEVER MEANT IT, NEVER THOUGHT THAT IT WOULD COME TO PASS. BABY KNOW IT'S NOT FORGOTTEN, BABY KNOW THAT THIS IS GONNA LAST. BY LARGE I HAD IT COMING, I RECALL THE TREMBLE IN YOUR EYE, I JUST WANT TO MAKE IT BETTER, I JUST WANT TO MAKE IT RIGHT.
(sarasvati)


Les tourments qu'elle veut chasser, l'appréhension des années à venir qu'elle n'est pas encore en mesure de pleinement encaisser. Le cœur qui bat, sous la poitrine acculée, poids trop lourd pour les pensées fatiguées. Elle est exténuée, Leaf, prise de court par tout ce qu'elle avait choisi d'ignorer mais qui revient, qui revient pour offrir à cette âme tout ce qu'elle ne souhaitait pas admettre malgré les évidences dévoilées. Un souffle, rien qu'un soupire encore. Elle s'y essaie, la demoiselle, à ce sourire qu'elle s'est mise à forcer. La volonté d'y croire, de rendre cette pleine sincérité à cette joie qu'elle n'aurait pas dû se laisser entacher de cette manière ; petite chose idiote qui croit tout saccager. De cette joie confiée à cet instant privilégié. Mais il insiste, laisse ce qu'elle craignait d'entendre s'élever. Non, il a raison, ce n'est pas rien – la vie menacée bien qu'elle ne soit pas conscience de tous les risques qui peuvent désormais la guetter. Si elle savait, l'ignorante, qu'elle s'est enfoncée bien plus loin dans ces tréfonds que ce qu'elle s'est mise à imaginer. Ce n'est pas rien, c'est un fait. Importance qu'elle devrait y porter mais qu'elle n'est pas en état de mesurer. Pauvre petite chose qui s'imaginait ce nouveau chapitre de vie plus aisé, loin de toutes les noirceurs qui s'y sont mises à régner. Celles qu'elle croit à même de l'effleurer, là, avant que cette voix apaisante ne parvienne à l'en extirper. Elle s'y accroche, inconsciemment, petite chose encore trop troublée de tout ce qu'elle doit accepter. Oh, elle ne peut réellement le réprimer, ce sourire qui lui vient quand ces paroles-là sont énoncées. Mauvaises habitudes qu'ils semblent tous deux partagés. L'amour pour ces emmerdes qu'ils ne parviennent pourtant plus à accumuler. Ni l'un, ni l'autre – d'ores et déjà trop abîmés malgré ces lueurs qui cherchent encore à s'apposer. Puis cette question, ce rappel quant à cette situation qu'elle n'a pas pris le temps d'étudier. Non, elle ne sait pas, Leaf – elle ne sait plus vraiment ce qu'elle devrait en penser. Tourmentée, la demoiselle qui n'aspirait qu'à vivre, à s'enivrer de ce qu'elle s'était trouvée ; une ancre pour cette réalité qu'elle ne cherchait qu'à fuir quand l'occasion lui était donnée. Elle n'aspirait qu'au calme, qu'à cette pleine sérénité qu'elle pensait pouvoir s'octroyer. Oh, elle y a cru, la petite feuille désolée. Elle y a placé tant d'espoirs avant que certains n'en soient déchirés. Elle a baissé les traits sous ce qu'il vient réclamer, réponse qu'elle n'est pas à même de pouvoir lui confier. Parce qu'elle ne souhaitait que vivre, Leaf, pas réfléchir à tout ce qui lui serait retiré. Triste monde dans lequel elle se doit d'avancer, elle qui ne pensait que suivre les rayons de ce soleil qu'elle se plaisait à idolâtrer. Mais, aussi certainement qu'il apaise, il parvient encore à blesser.

Elle a haussé les épaules, la demoiselle. Les mots qui manquent, issue invisible au myocarde qui s'y est déjà trop lié. Et il savait, cet autre pour qui les adieux n'ont pas pu être honorés ; il savait quand elle, de son côté, ignorait bien de ces choses qui s’apprêtaient à les éloigner. Alors oui, elle a haussé les épaules, soufflé même par nécessité. Parasites invisibles qu'elle se devait de chasser de ses poumons d'ores et déjà comprimés. L'âme qui cherche à se relever, la volonté qui peine à retrouver cette hauteur qu'on lui a arraché. Elle lutte, la petite feuille, contre tout ce qu'elle ne parvient pas pleinement à nommer. « I don't know. » Et pincé est ce sourire qui s'est installé. Quelque-peu défait, en vérité, puisqu'elle ne sait pas comment décrire ce qu'elle ne peut véritablement comprendre dans son entièreté. « Guess they already know who I'm, so... » Les mains qu'elle a levé, cette fois, lassitude mêlée à cette errance qu'elle n'a pas su lui épargner. Lui à qui elle confie tout, jusqu'aux moindres de ses secrets, jusqu'à l'aube de la moindre de ses névroses. Lui qui parvient à tout entendre, qui essaie encore de raisonner l'âme pourtant condamnée. Lui qui y tient, lui à qui elle donnerait tout pour s'assurer sa sécurité. Lui, avant le reste, avant ces autres qui n'ont pas su entendre les élans de vitalité dont elle pouvait être dotée. « I trust him, you know... Part of me knows that I'll be safe as long as he's with me. You don't have to be worry for me, well, not that much. » Et elle force, la belle, elle force sur cette courbe parce qu'elle est nécessaire pour taire les appréhensions de celui qu'elle est venue trouver. « I'm fine, in the end. I feel just guilty about having to make a choice between the one I love and friends I liked. » Le tout qu'elle essaie à faire entendre, qu'elle se devait de réussir à énumérer. Il sait, désormais, tout ce qui anime l'âme de cette manière pour qu'elle se soit mise à trembler. Il sait, celui-là, ce qui accapare cette joie qu'elle n'hésitait pas d'ordinaire à distribuer.                                      









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Mer 14 Juil - 21:17 ▬


✻✻✻
(( I feel lighter than if I was high ))
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« Guess they already know who I'm, so... » donc elle doit se cacher. Ca, ça lui fait peur. L'idée que des gens puissent s'en prendre à elle parce qu'elle est avec Keith. Et en même temps elle ne peut pas passer sa vie enfermée, même pour sa propre protection. C'est pas une vie ça. Il est confus. Ne sait pas vraiment quelle solution lui apporter, pourtant il voudrait pouvoir lui en apporter une. « I trust him, you know... Part of me knows that I'll be safe as long as he's with me. You don't have to be worry for me, well, not that much. » ça malheureusement c'est plus fort que lui. Mais ses mots ne sont pas pour autant inutiles. Parce qu'il veut bien le croire que Keith fera en sorte de la protéger. Et ça le rassure un peu c'est vrai, mais il ne pourra pas toujours être collé à elle. Le sourire de son amie lui en arrache également un, malgré tout « I'm fine, in the end. I feel just guilty about having to make a choice between the one I love and friends I liked. » qu'elle aimait ? Pourquoi elle parle au passé ? Elle parle de ceux qui sont morts ? Y'en a plusieurs ? Ou alors parle-t-elle d'amis qu'elle n'aime plus ou qu'elle a choisi de ne plus aimer parce qu'elle devait choisir Keith ? Il secoue la tête "Tu parles des Italiens la ? T'as rompu toute amitié avec des amis italiens ?" elle était pas obligé non ? S'ils étaient réellement amis... Ils pouvaient passer au dessus au moins avec elle non ? "Si c'est ça t'as pas à choisir c'est eux qui choisissent non ?" peut-être est-il un peu perdu à ne plus savoir exactement de qui elle parle. "En tout cas moi je choisirai jamais de te laisser tomber et ça même si tu viens à sortir avec quelqu'un que j'apprécie pas du tout" après tout c'est pas comme s'il appréciait des masses Mister Musclor même s'il est tout de même un peu remonté dans son estime. "Et puis t'es pas coupable de tout ça, t'y es pour rien toi okay alors tu te retires ça de la tête Supergirl d'acc ?" il lâche une de ses mains pour lui pop le bout du nez "Si jamais.. Si j'peux faire quelque chose pour toi, pour que tu te sentes mieux, dis le moi" c'est presque une supplication. Parce qu'il a envie de pouvoir l'aider mais il n'est pas sûr d'être en mesure de le faire. Il a peur que tout ça finisse par trop peser sur les épaules de la blondinette. Si elle se voit petit à petit privée de ses amis elle va peut-être finir par se renfermer, se sentir mal et soit détester Keith soit se détester elle même. Et c'est surtout la dernière option qui l'effraye. Leaf ça n'est pas quelqu'un qu'on peut empêcher de s'envoler. On emprisonne pas un papillon. C'est comme le priver d'oxygène. Elle est bien trop solaire pour se retrouver petit à petit à ne devoir fréquenter que les gens de l'ombre. Il relève la tête "Et si on sortait tous les deux maintenant ? On va où tu veux, on fait ce que tu veux, la seule condition est de s'éclater !" son sourire s'étire. Parce qu'il a envie de la faire sourire, il a envie de l'entendre rire. Ca n'est pas qu'une question de partager son bonheur. C'est vrai que lui il est heureux dans sa situation, heureux enfin, chose qu'il n'avait pas été depuis plusieurs mois. Et elle a son bonheur avec Keith mais la situation est délicate et il se dit que, peut-être, passer un bon moment pourrait lui faire du bien, alléger toute cette lourdeur qui pèse sur son cœur. Ces conséquences qu'elle doit subir par amour. Il n'est pas magicien mais peut-être qu'il peut l'aider de cette façon. Ca n'effacera pas la réalité il en est bien conscient. Mais pour l'instant il n'a pas encore trouvé mieux.



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