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 pistol of fire | hazel

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Sam 18 Juil - 1:57 ▬



pistol of fire


told u not to worry but maybe that's a lie. honey whats your hurry? wont u stay inside? remember not to get to close to stars... their never gonna give u love ours.
(sarasvati)


Longue fut la journée, incessante, épuisante. Elle en ressent sa marque levée, installée contre les songes dérangés. Entremêlés. Leaf s'égare, un pied dans sa réalité, un pied dans celle qu'elle devrait accepter. Balance qui tangue, elle titube sur un fil de fer – ce qui n'est pas arrivé depuis des années désormais. Elle le sent, cet innommable brasier. Ce feu ardent capable de tout défaire, de ne plus rien laisser. Elle craint cette issue, elle craint cette porte qui, lentement, s'ouvre sur ces failles inconnues. Leaf essaie d'y parer – les prunelles qui vont, viennent, ignorent au mieux ce portrait qui trône depuis peu au-dessus d'elle. Fiancé dans un monde, flirte dans un autre. Fossé creusé qu'elle ne peut braver, retenue étrange qui l'empêche de s'y risquer. Petite Leaf tient l'impulsion dont elle fut faite, cette détonation qui menace chaque jour que Dieu fait le bord de ses lèvres. Elle s'est levée, finalement. Lancée sur cette toile qu'elle n'a pas fini, qu'elle n'arrive même pas à apprécier. Quelque-chose lui échappe, une émotion qu'elle ne parvient pas à trouver. Pas de nom, pas d'idée. Elle est là, ronge les limbes de ce qu'elle est, tornade imprévisible qui ne fait plus qu'accentuer. Émotion qu'elle essaie de peindre dans la foulée. Elle se perd, se ferme au monde alentour. Elle en oublie le propriétaire de cette maigre cage, celui qui lui a offert le confort de ces murs. Elle en oublie cette obsession qu'elle n'a fait que nourrir, celle qui pullule en elle à chaque pas qu'elle entreprend vers cette triste destinée. Les gestes sont violents, épris de ce qu'elle ne contrôlera jamais. Les mouvements sont brefs mais puissants, ancrés contre cette toile qui peine encore à résister. Elle torture, Leaf, elle délaisse ce qu'elle ne peut extérioriser. Elle délaisse ce dont elle ne peut parler – folie silencieuse qu'elle ne tenir enterrée. Petite beauté emplie de soleil, de candeur inespérée. Petite feuille fragile qui rappelle la porcelaine, qui insuffle cette impression d'un monde plus approprié, plus abordable pour les âmes blessées. Petite beauté qui masque les enfers qu'elle a habitué, bombe à retardement qu'on ne lui imagine pas devenir d'un jour à l'autre ; pas même malgré ces tares trop souvent étalées. Et pourtant, cette pression s'échappe, brise les barreaux qui la contenait. L'esprit s'embrume sans qu'elle ne puisse y parer, la petite blonde qui s'élève et commence presque à hurler. Ça ne lui plaît pas, ça ronge l'âme jusqu'à l’entraîner bien trop bas. Les pinceaux imbibés sont jetés, envoyés ces autres peintures qu'elle ne souhaite même pas regarder. Elle connaît ses déficiences, cette maladie qui ronge, cette instabilité qui gangrène et enchaîne les méandres de sa personne par quelques ronces. Violence qu'elle ne possède pas d'ordinaire, Leaf devient tout et son contraire. Elle s'échappe, délaisse cette retenue qui la lâche. Tant pis pour la sérénité des lieux, de ce refuge qui lui fut donné. Tant pis pour ce respect qu'elle devrait lui donner, Leaf n'est même plus à même de pleinement se contrôler.

Parce qu'elle s'est levée, furie déchaînée. Elle erre, cent pas qu'elle ne compte même pas. Les mains qui enserrent ces traits tirés, fatigués, exténués en vérité. Elle essaie à taire tout ce qui s'emmêle, le mélange de ses mensonges et des vérités – de tout ce qu'elle ne peut contenir, tout ce qui fusionne sans qu'elle ne puisse y parer. Et cette étincelle sans nom qui flamboie, violente et rassurante à la fois. Cette toile, finalement, elle s'acharne dessus. Les petits poings qui frappent jusqu'à se brûler sous les éraflures. Les mains qui essaient à tirer, à déchirer ce qu'elle vient d'humidifier. Ridicule qu'elle devient, le petit vortex qui – pourtant – persiste à s'y fatiguer. Les pas dans son dos, elle ne les entend même pas arriver. Cette présence, elle s'est effacée sous la frustration de cette âme qui ne peut pleinement se poser. Elle explose, Leaf. Elle explose, sans barrière, sans frontière, sans point d'ancrage décisif. Elle explose, délaisse tout ce qu'elle n'a jamais pu confier contre ce qu'elle ne pourra pas réparer. Peinture perdue, mise à mal par les coups qu'elle persiste à donner. Et elle hurle, la furie d'un temps ancien, éloigné. Elle hurle à s'en briser les cordes vocales accablées à ainsi être sollicitées. Genoux au sol, finalement, pas une larme – seulement cette colère ingérable. Elle n'a rien, persuadée de tout avoir. Leaf n'est rien, elle qui voudrait être tout ce qu'elle a imaginé, joué, encensé. Petit bout de femme malade qui croit pourtant en cette vie imaginaire et rentable. Le palpitant devient tambour enflammé, tortionnaire des côtes qui n'en peuvent plus d'être ainsi heurtées. Elle se sent faiblir, Leaf, malgré cette énergie qu'elle ne parvient pas à dépenser. Elle se sent faiblir, Leaf, essence vitale drainer par ce qu'elle n'a jamais tenté de soigner. Persuadée qu'elle est, petite idiote, que son monde n'est que véracité et le reste anormalité.                        









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Sam 18 Juil - 4:15 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
Il n'a rien fait aujourd'hui. Enfin, rien de productif. Son travail se fait le soir, la nuit, mais pas tout les jours pour autant. C'est assez alternatif et pas franchement génial pour la régularité de ses revenus ces derniers temps. Payer l'appart ça reste toujours sa priorité, parce qu'il n'abrite pas seulement que lui. Il y a cette petite blonde qui vit sous son toit depuis un moment. Lou. Petit oiseau coloré avec qui il partage un monde. Il n'aurait pu trouver meilleure coloc. Ils se comprennent tout les deux, même quand ils parlent d'une façon où habituellement personne ne comprend ce qu'ils veulent vraiment dire. Perchés, c'est comme ça qu'ils sont définis en général. Mais ça ne le dérange pas. C'est un état qu'il connait bien, un état dans lequel il est bien, il s'y complet. Allongé sur le dos sur son lit. Pieds vers les coussins et tête qui pend dans le vide au pied du lit, il regarde l'écran de son portable. Essaye de ne pas le lâcher maladroitement au sol et de son pouce il scroll. Parcoure instagram pendant que Lou s'exerce sur une énième toile qui mériterait une place bien plus visible qu'un poste sur insta pour le coup. Une galerie, elle devrait en ouvrir une. Il est son premier fan. Les photos défilent et se reflètent dans ses yeux. Son pouce se stop pour remonter sur l'une des photos qu'il a parcouru trop vite. Liv. Neuf mois qu'ils n'ont plus aucune relation eux deux. Après son viol et sa déprime il a essayé de revenir vers lui mais ses tentatives ont été vaines. Il a fini par lâcher l'affaire. Ça l'embête mais il se dit que peut-être son dégoût a fini par l'emporter sur son plaisir. Ce qui rend logique le fait qu'il ne veuille plus le voir. Ça lui manque. Le sexe avec lui ça lui manque. Mais c'est comme ça, il n'a pas d'autres choix que de l'accepter. Il hésite à liker la photo et décide finalement de fermer l'appli et de balancer son portable un peu plus loin sur le lit. Son regard se pose sur la blondinette, concentrée dans son travail, et son sourire éclaire à nouveau son visage. Il se retourne sur le ventre parce que le sang lui monte un peu trop à la tête. C'est calme mais pas pesant, il aime bien la regarder peindre. Elle est en trans, une vraie artiste. Mais sans qu'il ne s'y attende elle se redresse, hurle, balance ses pinceaux. Sa tête appuyée contre sa main se relève et sa bouche s'entrouvre. La surprise. A ce moment il se demande ce qu'il se passe. Est ce que c'est juste un coup de rage parce qu'elle arrive pas à faire ce qu'elle veut faire et qu'elle a besoin d'extérioriser un coup ? Elle se met à s'agiter, faire des allés-retours "Heuu.. Lou ?" sa main se plaque sur sa propre bouche quand il la voit user de ses poings contre la toile encore fraîche. Peignant ses phalanges des couleurs qui deviennent celles de sa rage. Les yeux ronds, il ne l'a jamais vu comme ça, si bien qu'il est deux de tens à réagir mais il se lève enfin. Les mains en avant il se rapproche d'elle et glisse finalement ses doigts dans ses propres cheveux. Bordel mais qu'est ce qu'il se passe ? "Merde je.. heu.. tout va bien ?" question la plus stupide qu'il pouvait poser. Non franchement il aurait pas pu faire pire même en réfléchissant "Tu..tu.. tu veux un verre d'eau ?" ah ! Quoi que ! Finalement toute les choses qui sortent de sa bouche sont plus débiles les unes que les autres. Il s'approche encore, s'accroupis à côté d'elle, la regardant avec toujours les mêmes grands yeux "Mais qu'est ce qu'elle t'as fait cette toile ? Tu veux que je la punisse ?" honnêtement il ne sait pas, il cherche, il tâtonne, essaye de savoir ce qui peut bien la mettre dans cet état. Essaye de rentrer dans son "jeu" pour mieux la calmer mais il n'est absolument pas certain d'être sur la bonne voix. Il essaye d'attraper ses poignets pour qu'elle cesse de s'acharner sur cette toile "Arrête, arrête tu vas te faire mal, Lou je.. je.. je.." bug, d'une. Et de deux, ne sait absolument pas quoi faire. Il se sent impuissant la. Qu'est ce qu'il se passe putain ?



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
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sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Dim 19 Juil - 0:40 ▬



pistol of fire


told u not to worry but maybe that's a lie. honey whats your hurry? wont u stay inside? remember not to get to close to stars... their never gonna give u love ours.
(sarasvati)


Elle n'entend pas les mots, cette présence qui s'avance. Elle n'entend pas, Leaf, irraisonnable tornade qui s'anime dans des éclats de colère insoupçonnés qui la devance. Elle s'y perd, en ces fracas nécessaires. Elle s'y perd, jusqu'à s’époumoner à défaut du contraire. Les bras qui vont, viennent, frappent sans cesse contre cette toile improbable. Les mots manquent, les émotions s'emmêlent. Dans sa tête, tous ces mondes imaginés entre en collision. Tous ces mensonges qu'elle n'a de cesse de répéter qui, en l'instant, ne lui rappellent finalement qu'elle n'est rien. Rien de tout ce qu'elle peut faire entendre, rien de tout ce qu'elle n'arrive même pas à comprendre. Ces grandes vies énoncées, délaissées au fil des discussions osées – elles ne sont qu'immatérielles, même pas réelles. Elles ne sont rien, tout comme elle. Petite princesse qui comprend enfin l'immensité de cette névrose qui s'installe chaque jour de plus belle. Mais elle s’essouffle, comme tout vortex. Elle fatigue, la demoiselle au tourmenté cortex. Elle retient les hurlements qui lui viennent, cette puissance qu'elle n'a jamais su faire s'éloigner. Elle retient les mots qui lui viennent, toutes ces confessions qu'elle n'est pas à même de confier. Pas encore, pas en sachant tout ce que ça pourrait briser. Toute cette sérénité qu'elle avait su trouver, cet espèce d'antre qu'elle voudrait pourtant préserver. En vain, l'échéance à commencer. Chute totale, brutale. Chute complète et imparable, aussi certainement que s'immisce ce lent poison létal, incurable. « Mais qu'est ce qu'elle t'a fait cette toile ? Tu veux que je la punisse ? » Il se rappelle à elle. Il lui revient, à ses côtés, inquiet. Elle le voit bien sur ses prunelles, elle le devine sans trop forcer. Il ne comprend pas, ne peut comprendre – et Leaf, Leaf ne peut l'en blâmer. C'est ce qui fait qu'elle vrille encore, les mains pleines de peinture, tâches colorées qui masquent ces nouvelles et légères brûlures. Elle y décharge cette frustration, cette réalité qu'elle peine à accepter. Pauvre petite âme qui n'a que trop menti, qui ne parvient même pas à tout gérer. Elle n'est rien, rien à côté de ce qu'elle voudrait être. Et ça hante les songes, cette véracité, ça lui fait tourner la tête. Elle sursaute, finalement, quand les poignets sont enserrés. Elle sursaute, Leaf, ramenant une fois de plus ses prunelles sur cet homme – bien plus consciemment cette fois. Les tremblements se sont immiscés, imposés jusqu'entre ses bras. « Arrête, arrête tu vas te faire mal, Lou je... je... je... » Mal, ce mal dont il parle – il ne peut le voir, l'imaginer. Il grandit, prend place jusqu'en l'encéphale acculé. Elle tient ce regard, elle s'y perd un instant. Lou, cette autre qu'elle prétendait être pour lui. Pour son attention, pour essayer de s'attirer cette sympathie qu'elle aurait pu avoir pour bien d'autres raisons. Elle le sait, n'en a jamais douté mais elle ne peut s'en empêcher. « Tu vois vraiment pas c'qui va pas avec cette merde, Dana ? » Ton ferme, trop dur peut-être. Cette rage, elle s'élève depuis les limbes en un immense brasier. Et elle, ce petit bout de feuille animé, elle ne fait qu'y succomber.

« Tu vois pas ? » Elle répète, acharnée qu'elle peut être bien qu'emprisonnée. « C'est que dall, tout ça. J'arrive à rien, ok ? J'arrive à rien et c'est en train d'me faire tourner cinglée. J'peux pas, j'peux pas continuer à essayer si j'arrive putain de pas à me poser. » Le palpitant qui flirte avec la folie, qui caresse l'aliénation de ses battements irréguliers. De cette prise contre ses poignets, elle vient s'en défaire. Hauteur qu'elle retrouve. Hauteur qu'elle reprend – pathétisme qui suinte depuis les prunelles de bleu et d'argent. « J'arrive pas à faire ce que je veux parce que je sais même pas ce que j'suis vraiment. » Troubles qu'elle sème, qu'elle impose en ce lieu qui l'avait recueilli. À lui, à ce grand cœur qui s'est donné le luxe de lui offrir toute sa candeur, elle lui a menti. Elle ne vaut pas mieux, pas mieux que tous les démons qu'on lui a conté et qui s'élèvent quand vient la nuit. Leaf n'est rien, rien de tout ce qu'elle voudrait posséder entre ses mains. Toutes ces histoires inventées, tous ces récits qu'elle aime à répéter, ils ne sont que de plus en plus vains. « Je sais même pas si j'existe vraiment. Est-ce que j'existe vraiment ? Non parce que je t'ai menti. » Et elle ose, elle déverse cette colère sans réfléchir. Les mots qui dépassent les pensées, qui se déversent en cet instant sans qu'elle ne puisse y parer. Elle doit abandonner, tout laisser se perdre en cet instant peut-être trop rare de lucidité. « Tu vois la merde que j'suis maintenant ? J'suis rien de tout c'que j'dis, Dana. Et ça, c'est en train de joyeusement me péter les couilles, de m'rendre compte que j'suis qu'une petite merde. » Violence qu'elle se fait elle-même, pied qu'elle envoie frapper cette toile abîmée, désormais déchirée. Gâchis qui n'a fait que recevoir les conséquences de tout ce qu'elle n'a su extérioriser.                         









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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Dim 19 Juil - 2:22 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
L'inquiétude, l'incompréhension, la détresse, c'est ce qui doit se lire dans son regard. Dans ses yeux cernés d'un noir à moitié effacé. Il voudrait bien l'aider à se calmer mais il ne sait pas comment s'y prendre. En fait il ne comprend même pas ce qu'elle a, ce qui lui arrive pour qu'elle se mette en colère comme ça. Sans savoir quel est le problème c'est plus compliqué d'apporter une solution. Alors il tente, il essaye. Il avance à l'aveuglette. Il n'y a que quand il lui saisi les poignets qu'il semble enfin réellement capter son attention. Elle le regarde et contrairement à avant il a l'impression qu'elle le voit. Ce qui le rassurerait un peu si elle ne se mettait pas à trembler. Il commence à flipper. Pour elle bien entendu. Est ce qu'il est en train de se passer un truc grave et qu'il n'est pas capable de s'en rendre compte et d'agir en conséquence ? Est ce qu'il doit appeler les pompiers au cas où ? Est ce que ce sont des symptômes de quelque chose de spécial ou est ce qu'il est en train de se faire un film ? Parano ? C'est possible oui, mais est ce qu'on peut vraiment lui en vouloir dans ces conditions ? « Tu vois vraiment pas c'qui va pas avec cette merde, Dana ? »sa tête avance d'un cran sous la surprise. Ce qui va pas ? Il tourne la tête pour regarder la toile. Ben.. C'est difficile à dire maintenant qu'elle a frappé encore et encore dedans « Tu vois pas ? » Il ne sait pas trop quoi dire la en fait. Surtout qu'elle fait de l'abstrait donc même déjà de base c'est compliqué de capter ce qui est censé ne pas aller d'après elle « C'est que dall, tout ça. J'arrive à rien, ok ? J'arrive à rien et c'est en train d'me faire tourner cinglée. J'peux pas, j'peux pas continuer à essayer si j'arrive putain de pas à me poser. » il doit avoir l'air d'un poisson hors de l'eau, genre vraiment. Elle était pourtant posée avant de péter un câble. Il ne cherche pas à retenir ses mains quand elle les récupère et se gratte la tête, confus "Mais tu.." non il n'est pas sûr de savoir quoi dire. Pour une fois on dirait bien qu'elle lui clou le bec tellement il ne comprend pas ce qu'il se passe. Et putain il s'en veut de pas la comprendre « J'arrive pas à faire ce que je veux parce que je sais même pas ce que j'suis vraiment. » il lève la tête vers elle qui s'est relevée, cligne des yeux, à plusieurs reprise "Ce que tu es ..?" il lui dirait bien ce qu'elle est, ou en tout cas comment il l'a vois lui, mais il a dû mal à en placer une. Et puis surtout elle semble dans son délire et pas vraiment apte à l'écouter « Je sais même pas si j'existe vraiment. Est-ce que j'existe vraiment ? Non parce que je t'ai menti. » comment ça elle ne sait même pas si elle existe ? C'est pire qu'un délire la ! Et... Son visage se fige. Menti ? Elle lui a menti ? Lou lui a menti ? Ça.. ça ça lui fait mal au cœur... mais il ne peut pas encore se vexer ou non, il ne sait pas de quoi elle parle « Tu vois la merde que j'suis maintenant ? J'suis rien de tout c'que j'dis, Dana. Et ça, c'est en train de joyeusement me péter les couilles, de m'rendre compte que j'suis qu'une petite merde. » sa gorge se serre. Rien de tout ce qu'elle dit. Sur combien de choses lui a-t-elle menti pour dire ça ? Son coup de pied dans la toile le fait sursauter et il se relève. Essaye de dealer entre son inquiétude et ces interrogations qu'elle a éveillée. Il ne réfléchis pas vraiment, l'enlace de ses bras et bascule sur le côté. L'embarquant avec lui pour atterrir sur l'empilement de matelas qui leur sert de lit "Moi aussi j'ai menti" il ne sait pas à quel point elle elle a menti mais quelque part c'est aussi un mensonge son prénom "En fait, j'ai l'habitude de donner tout un tas de prénoms différents, parce que" il hausse les épaules "C'est qu'un nom, ça n'a aucune importance, tout le monde peut m'appeler comme il veut mais je me dis maintenant que ça reste un mensonge au final" il desserre ses bras parce qu'il ne veut pas qu'elle ai l'impression qu'il l'emprisonne non plus "En fait.. En fait je m'appelle Hazel" il est peut-être temps qu'elle arrête de l'appeler Dana finalement. Quoi qu'elle peut continuer si elle veut mais au moins elle saura la vérité "Alors tu vois y'a des mensonges qui n'ont pas de vraie importance, enfin de mon point de vu en tout cas donc, t'es pas une merde." il peut pas la laisser dire ça. Même s'il ne sait toujours pas de quel mensonge elle parle. "Moi je t'ai vu vivre ici pendant des mois, t'es un papillon plein de couleurs, t'es pas une merde" il la resserre finalement un peu plus "Ou une ptite luciole, ma ptite luciole" il sourit. Ça lui va bien ça aussi.



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▬ Mar 21 Juil - 1:31 ▬



pistol of fire


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(sarasvati)


Appréhension gronde. Appréhension s'élève depuis les entrailles torturées. Elle essaie à s'en défaire, Leaf. Dieu qu'elle lutte contre tout ce qui ronge l'intérieur de son âme ravagée. Et elle pourrait encore tant exulter, elle pourrait encore tant s'élancer – petite Leaf est prête à s'envoler, à tout réduire à néant par nécessité. Elle craint ce qu'elle est, inutile et insipide. Tarée qui ne peut s'empêcher de tout inventer, d'être ces autres qu'elle ne saura jamais. Mais il l’entraîne, avec lui, vers les matelas empilés. Il l’entraîne, essaie à la défaire ce qui l'a enragé. Et elle suit, Leaf. Elle ne cherche plus à se débattre. Elle se laisse couler avec lui, elle se laisse perdre sur ce qui les protège de ce sol sur lequel ils pourraient s'abattre. « Moi aussi j'ai menti. » Attention qu'il essaie à capter. Attention qu'il parvient à lui arracher. Ça parvient plus ou moins à l'apaiser. De moitié, en vérité. Elle sent encore ses muscles trembler, elle sent encore ce corps lui échapper. « En fait, j'ai l'habitude de donner tout un tas de prénoms différents, parce que... C'est qu'un nom, ça n'a aucune importance, tout le monde peut m'appeler comme il veut mais je me dis maintenant que ça reste un mensonge au final. » Prunelles qui dévient sur les siennes, regard qu'elle accroche au sien comme dans l'espoir de l'entendre continuer. Parce qu'il permet à la jeune femme de se projeter, de faire valoir l'inutilité de cette frayeur qu'elle a laissé s'installer. Ils partagent tout, jusqu'à ce même mensonge osé. Ils partagent tout, jusqu'à cette gentillesse à laquelle ils ne peuvent se dérober. « En fait... En fait je m'appelle Hazel. » Rictus qu'elle laisse s'installer. Il est bref, mais sincère. Prenant sur les pulpeuses qui essaient à se décharger de cette hargne qu'elle n'a que trop accumulé. « Alors tu vois y'a des mensonges qui n'ont pas de vraie importance, enfin de mon point de vu en tout cas donc, t'es pas une merde. » Mais les yeux s'abaissent. L'attention fuit. Elle aimerait pouvoir trouver les mots mais la trachée brûle encore, les paroles lui manquent. « Moi je t'ai vu vivre ici pendant des mois, t'es un papillon plein de couleurs, t'es pas une merde. » Il insiste, parviendrait presque à l'en convaincre sans trop forcer. Elle est tentée d'y céder, à ces mots qui parviennent si aisément à s'ancrer et ces bras qui lui reviennent comme pour l'enliser, à jamais la corrompre de cette idée dont elle ne devrait même pas se séparer. « Ou une p'tite luciole, ma p'tite luciole. » Sourire qu'elle lui rend. Sourire qu'elle lui offre. Le cœur s'apaise, lentement – quoi que les leurres qu'elle ne peut appréhender sont encore légions, imparables pour la petite tornade éveillée. Elle s'y essaie, d'ailleurs. Les bras viennent, enserrent cet autre corps qu'elle n'a de cesse d'enlacer d'ordinaire. Instinct revient, puis se tait. Instinct revient, habitudes tenaces qui la colleront à jamais. « Hm... » Et enfin, son nez mutin, elle le colle contre cette épaule à proximité. Elle fuit, elle fuit le regard qui pourrait tant juger.

« Ça te va mieux, Hazel. » Confidence qu'elle donne, la voix audible malgré ce qui couvre les intonations légères qui fredonnent. Inspiration profonde qu'elle récupère, souffle qui lui manquait et quel essaie de ne pas rendre éphémère. « Moi, c'est Leaf... » Elle ose, dépose la première de ses vérités. Elle ose, petite Leaf, passe au-delà de cette maladie qui ne l'a que trop condamnée. « Enchantée, Hazelov. » Étreinte qu'elle resserre un peu plus, collante qu'elle devient. « Et j'suis pas... mannequin ou j'en sais rien. J'suis arrivée d'Irlande y'a que quelques mois pour essayer d'foutre la main sur mon frangin. » Ô qu'elle s'y accroche, la petite feuille tremblante. S'il lui échappe, elle y reviendra à cette folie qu'elle essaie à calmer. S'il s'éloigne, s'il juge, s'il ne peut l'accepter – elle abandonnera, la petite blonde, cette retenue qu'elle essaye tellement de faire tenir au péril de ses veines gonflées. « C'est juste que... j'sais que j'vaux rien, ok ? J'le sais et j'ai pas envie d'être cette espèce de bonne à rien que personne n'irait voir sans... sans toutes les conneries que je balance, voilà. » Liberté qu'elle lui rend finalement, raison qui l'emporte sur cette volonté égoïste de le garder près d'elle pour s'épargner ce déclin imminent. « Et maintenant, tu vas me dégager et me demander de virer toutes mes conneries avant demain pour que j'débarasse le plancher. J'suis désolée. J'aurais dû te dire tout ça avant. » Et la colère qui revient – bien qu'envers elle-même. Rage qu'elle s'approprie, qu'elle déverse contre son propre esprit. Malade qu'elle est, peut-être son père avait-il raison quant au fait que jamais elle ne pourra être sereine et honnête dans cette maigre et misérable vie.                          









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❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mar 21 Juil - 3:26 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
Ce sont des mensonges qui la font vriller comme ça. Une accumulation de trop de mensonges ? Il ne sait pas réellement à quel point elle s'est enfoncé dedans. Tout ce qu'elle lui a dis est remis en question du coup. Qu'est ce qui est vrai ? Qu'est ce qui est inventé ? Il ne sait pas, ne peut que présumer tant qu'elle ne lui dit pas. Alors il se fie à ce qu'il peut déduire de ce qu'il a vu lui. Il ne pense pas possible de mentir sur son attitude et son caractère H24. Alors ce qu'il a pu voir d'elle depuis qu'elle vie chez lui il considère ça comme acquis. Ça lui évite de tout remettre en question. Il ne sait pas ce qui est vrai dans les informations qu'elle lui a donné mais il sait comment elle est. Pas autant que d'autres personnes c'est sûr. Mais tout ce temps passer à vivre ensemble ça permet de se rapprocher très vite. Et puis lui aussi il a menti. Un prénom, c'est pas important, ça ne veut rien dire. Mais peut-être que pour certain ça représente quelque chose, ça a son importance. Tout le monde n'a pas la même perception des choses. Donc peut-être que Lou lui a menti sur certaines choses qui semblent importantes pour elle mais ne le sont pas vraiment pour lui. Il espère en fait. Il a peut-être un peu peur, peur de ce que ces révélations pourraient faire mais maintenant il ne peut plus rester dans l'ignorance. Mais si ça peut l'aider il commence, lui dévoile la vérité. Et sa satisfaction à ce moment la c'est de lui décrocher ce petit sourire. Elle ne se débat pas, ne s'agite plus dans tout les sens. Est ce qu'il a réussi à apaiser cette rage qui l'habitait ? Et c'est lui qui sourit un peu plus en la sentant refermer ses bras sur lui. Le colorer de la rage qu'elle a volé à la toile, s'en délaisser. « Ça te va mieux, Hazel. » ça l'amuse, parce que quand il l'a dit à son frère il lui a répondu exactement la même chose. Comme quoi. « Moi, c'est Leaf... » il hausse les sourcils. Donc elle aussi elle a un truc avec les prénoms ! Ça c'est rare qu'il rencontre quelqu'un comme lui, qui aime bien donner de faux prénoms. « Enchantée, Hazelov. » un rire lui échappe et il cale sa joue contre sa tête alors qu'elle se resserre plus fort contre lui "Enchanté Butterfleaf" jeu de mot douteux mais elle reste un papillon pour lui. « Et j'suis pas... mannequin ou j'en sais rien. J'suis arrivée d'Irlande y'a que quelques mois pour essayer d'foutre la main sur mon frangin. » ses yeux se perdent dans le vide. La voilà la vérité. Elle lui a mentis sur ses jobs. S'inventer un personnage face à quelqu'un qu'on ne connait il peut comprendre que ça soit marrant. Entretenir, ou en tout cas ne pas démonter ce mensonge quand tu revois la personne et que tu développes une relation avec c'est autre chose. Il reste immobile, se défile pas à elle. Encaisse le mensonge en réalité. Petite déception qui pique son cœur. Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Il ne lui a pas rectifié son prénom, est ce que c'est pareil ? Il ne dit rien et c'est probablement pas rassurant pour la petite blonde qu'il a pris sous son toit. C'est elle qui reprend finalement la parole « C'est juste que... j'sais que j'vaux rien, ok ? J'le sais et j'ai pas envie d'être cette espèce de bonne à rien que personne n'irait voir sans... sans toutes les conneries que je balance, voilà. » Quoi ? Quoi ? Quoi ?? Elle le pense vraiment comme ça ? Est ce que c'est l'image qu'il lui renvoie ? Peut-être qu'elle l'a cru au début et qu'elle a ensuite eu trop honte pour lui avouer la vérité... Il se pose pas mal de question à ce moment la. Mais ce qu'il remarque surtout c'est qu'elle a vraiment très peu confiance en elle pour avoir besoin de s'inventer tout ça par peur de ne pas être assez intéressante sinon. « Et maintenant, tu vas me dégager et me demander de virer toutes mes conneries avant demain pour que j'débarasse le plancher. J'suis désolée. J'aurais dû te dire tout ça avant. » "Hein ??" bon pour sa dernière phrase il est d'accord mais c'est pas vraiment ça qui l'a fait réagir. Il se détache d'elle, se redresse pour se mettre en tailleur sur le lit et se passer les mains sur les paupières. Reprendre toutes les infos, par où commencer ? "Déjà je.. arrête je veux certainement pas que tu partes, ni toi ni tes peintures ni rien" son regard dévie d'ailleurs sur la peinture contre laquelle elle s'est acharnée. "Elle ressemble à ce moment finalement cette toile. Tu brises les artifices." il prend l'une de ses mains pour lier ses doigts aux siens "On les brise" après tout lui aussi a menti "Tu devrais l'exposer, elle représente complètement ton émotion, comme chacune de tes toiles" il tourne la tête vers elle. Cherche comment amener ce qu'il veut lui dire, le plus sincèrement possible. "J'en ai rien à foutre des délires de mannequins, je tombe pas en amitié avec un job Lo..Leaf ! Si je me suis intéressé à toi c'est parce que t'as une personnalité avec laquelle j'ai bien accroché. T'as pas besoin de t'inventer des prouesses pour donner envie de te connaitre" il hausse les épaules. Comment lui faire comprendre "Regarde, j'avais rien d'exceptionnel à te raconter, j'suis même plus sûr de t'avoir parlé de mon job à notre rencontre, j'avais rien d'impressionnant à exposer, ça t'as pas empêcher de vouloir me connaitre. Partager un moment assis sur une table avec quelqu'un c'est tellement plus précieux que susciter l'admiration à travers un ou des jobs" ça n'a pas de prix même. "La valeur elle se mesure pas à ça, tu vaux beaucoup plus que ce que tu penses, t'es un rayon de soleil dans la nuit. Et ce qui me blesse un peu c'est pas de savoir que t'es pas mannequin, c'est que t'aies rien dit. Depuis tout ce temps tu n'as rien dit.." il prend une grande inspiration et expire lentement "Je te cache pas j'suis un peu vexé mais d'un autre côté tu me l'as enfin dit et.. et je comprend que t'inventes ça parce que t'es pas assez sûre de toi donc j'ai un peu du mal à t'en vouloir à partir de la" il rit nerveusement et se gratte l'arrière de la tête de sa main libre "J'veux pas que tu partes, je t'aime, je veux pas que tu sortes de ma vie, mais j'veux plus qu'on se mente, sur rien, ça évitera de cacher des choses sans savoir l'importance que l'autre y accorde" pourquoi faut-il toujours qu'il parlent dix fois trop quand il pourrait dire les choses simplement ? "Tu fais ça avec tout le monde ?" il a envie de comprendre, de réellement la comprendre.



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Leaf Duncan
Leaf Duncan
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Mer 22 Juil - 12:46 ▬



pistol of fire


told u not to worry but maybe that's a lie. honey whats your hurry? wont u stay inside? remember not to get to close to stars... their never gonna give u love ours.
(sarasvati)


Fureur qu'elle s'apprête à affronter. Petite Leaf doit s'y préparer, déjà admettre cette défaite qu'elle ne peut parer – il fallait que ça arrive, il fallait que ça s'impose, elle ne pouvait plus vraiment avancer sur ces sentiers. Ils ne sont pas les siens, pas les vrais. Ils ne sont pas ces chemins qu'elle arpente depuis qu'elle est arrivée, petite menteuse qui pensait pouvoir s'offrir le luxe d'une éphémère gloire. Splendeur qu'elle ne pense pas posséder en étant elle-même, prestance qu'elle ne s'imagine pas avoir du haut de sa misérable vie de bohème. Et il se redresse, d'ailleurs. Il reprend sa hauteur, prunelles qu'elle n'ose pas réellement croiser ; jugement qu'elle craint d'y percevoir maintenant que tout est confié. Leaf pourrait presque en trembler, craignant l'abandon dont elle s'est persuadée prêt à arriver. « Déjà, je... arrête, je veux certainement pas que tu partes, ni toi ni tes peintures ni rien. » Surprise s'imprime sur les traits, elle trésaille la petite feuille qui s'imaginait déjà devoir fuir ces lieux où se sont implantés nombre de ses secrets. Ceux qui errent sur les toiles qu'elle a presque massacré dans son élan de colère, dans cet élan qu'elle n'a pas pu réellement parer. Instinct n'ayant qu'explosé, déversé cette furie contenue. Vers elles, d'ailleurs, elle le perçoit y dévier sa vue. Son visage à elle ne fait que s'abaisser, consciente de cette chance qu'elle possède de l'avoir à ses côtés. Si elle savait. « Elle ressemble à ce moment finalement cette toile. Tu brises les artifices. On les brise. » Ses mains ont rejoint les siennes. Elle les emmêle, elle le retient – Leaf s'y accroche à ce pilier qu'il est devenu pour sa stabilité, pour cette confiance qu'il a si facilement su lui insuffler. « Tu devrais l'exposer, elle représente complètement ton émotion, comme chacune de tes toiles. » Et maigre est le rictus qui suit ces dires-ci ; il n'est pas le premier à lui faire remarquer cette vérité. Il n'est pas le premier à plus ou moins insister. Elle en rougirait presque, la jeune femme, mais la fureur levée colore encore les pommettes quelque-peu dessinées. Celle qu'elle porte encore quand, enfin, les dires lui viennent. Ceux qu'elle craignait, qu'elle redoutait. Ceux qui prennent place en cet instant particulier. « J'en ai rien à foutre des délires de mannequins, je tombe pas en amitié avec un job Lo.. Leaf ! Si je me suis intéressé à toi c'est parce que t'as une personnalité avec laquelle j'ai bien accroché. T'as pas besoin de t'inventer des prouesses pour donner envie de te connaître. » Et il enchaîne, s'en remet à cette première soirée qu'ils ont partagé, ces instants défaits de toute normalité. Dieu qu'elle l'avait aimé cet homme à l'extravagance enragée, aux différences bien marquées qui l'avaient si bien encensée. Elle ne fait qu'acquiescer, finalement. Elle ne fait que se souvenir de ce qu'il lui donne, ce précieux temps. Leaf admet, lucidité qui l'accable en ce moment. Elle prend conscience de cette tare qu'elle promène, de ces névroses qui, trop loin, l'emmène. « La valeur elle se mesure pas à ça, tu vaux beaucoup plus que ce que tu penses, t'es un rayon de soleil dans la nuit. Et ce qui me blesse un peu c'est pas de savoir que t'es pas mannequin, c'est que t'aies rien dit. Depuis tout ce temps tu n'as rien dit... » Et la culpabilité qui grimpe, s'immisce en elle comme le plus puissant des venins. Elle regrette, la jeune femme. Elle regrette de ne pas avoir su prendre ses responsabilités bien avant que la maladie ne parvienne de peu à s'effacer. « Je te cache pas j'suis un peu vexé mais d'un autre côté tu me l'as enfin dit et... et je comprend que t'inventes ça parce que t'es pas assez sûre de toi donc j'ai un peu du mal à t'en vouloir à partir de là. » Maigre réconfort qu'elle estime ne pas mériter. Les prunelles ont fuit, ne reviennent pas s'y poser. Bien-sûr qu'elle l'a vexé – c'est le chemin habituel quand elle en vient à ainsi couler. « J'veux pas que tu partes, je t'aime, je veux pas que tu sortes de ma vie, mais j'veux plus qu'on se mente, sur rien, ça évitera de cacher des choses sans savoir l'importance que l'autre y accorde. » Liens qu'il resserre finalement, ce trop grand cœur. Leaf abdique, ne peut cacher ce sourire qui lui vient, timide mais sincère, éprit de cette sérénité qu'il lui offre à nouveau. Il lui semble moins lourd, désormais, cet effroyable fardeau. Elle acquiesce, encore, les mots manquent. Elle acquiesce pour lui faire savoir qu'elle a entendu, qu'elle saura s'y tenir maintenant que les souhaits s'ancrent. « Tu fais ça avec tout le monde ? »

Souffle brisé, quelque-peu saccadé. Elle dévie sur les toiles qu'elle n'a fait qu'empiler, celles qu'elle a fait errer en ces lieux qu'elle a encombré. Leaf hésite, cherche les bons mots à lui énoncer. Mensonges qu'elle imagine mais qu'elle efface dans la foulée – une promesse est une promesse et elle tient à l'honorer, davantage quand elle concerne celui qui se tient à ses côtés. Inspiration dont elle s'abreuve – présence qu'elle essaie à soustraire de peu. Confidences qu'elle se doit de lui donner. Leaf avait réussi à y parer, à éloigner cette image de pauvre petite fille névrosée. Mais le passé demeure, tenace et rapace. Il réclame sa présence, il réclame son dû – liens qu'il a enserré sur l'âme de la petite idiote aux excès de stupidité. « Avec tout le monde, parce que je peux pas m'en empêcher. C'est... plus fort que moi. » Elle ose, les paroles qui bravent les lèvres tandis qu'elle s'installe au bord du lit, fuyante qu'elle devient – elle qui d'ordinaire peut-être qualifiée de trop collante. « Ils ont l'habitude de dire ça pour insulter des gens, pour les faire se sentir comme des merdes mais... j'pense qu'il faut savoir se poser sur certains mots comme la mythomanie. » Un large soupire, bref rire qui brave la frontière des pulpeuses qu'elle vient clore aussitôt. Elle les pensait moins lourds, ces tourments qui ornent encore son dos. « Sans parler de ma TDAH. Bref, t'es tombé sur la pire meuf que tu pouvais rencontrer. » Courage qu'elle tente de se donner, vérités qu'elle énonce bien qu'en luttant pour ne pas replonger. Elle gronde en elle, cette furie réanimée, cette colère sourde qui n'en finit plus de faire valoir sa vision de ces paroles qu'elle n'a pas pesé. Peut-être aurait-elle dû s'abstenir mais il ne tolère plus aucune parade, plus aucun mensonge – qu'importe qu'il soit nécessaire pour sa sérénité. Autant qu'il sache, qu'il prenne une décision si jamais il souhaite revenir sur les derniers mots qu'il lui a énoncé. Oui, elle comprendrait. Elle pourrait comprendre que sa présence n'est plus acceptée. « Et le gars dont je t'ai parlé, celui que je vais soit disant épouser... il me parle à peine. Dans mes rêves... dans c'que j'imagine, il est là pourtant. Il est bien là et il est avec moi mais, mais y'a rien de tout ça en vrai. J'invente tout, jusqu'à m'en faire un monde parallèle pour essayer d'être sereine. » Souffle bruyant, la gorge qui tremble et menace d'un nouvel ouragan. Elle ne pensait pas être capable d'en parler mais, désormais, tout ce qu'elle retenait est confié entre ses mains. « Hésites pas à me dire si j'suis pathétique, j'comprendrais. »                           









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Hazel Monroe
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sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mer 22 Juil - 23:00 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
Lui qui quelques minutes plus tôt scrollait son portable, allongé comme une loque le sur le lit. Il ne se serait jamais imaginer avoir à entendre de telle révélation. Mais il préfère les entendre que continuer à exister dans son mensonge. Bien sûr il aurait préféré que le mensonge n'existe pas lui même. Mais il doit l'encaisser. Lou, ou plutôt Leaf, lui a bel et bien menti et caché les mensonges pendant tout ce temps. Mais elle semble en souffrir. Ça semble lui peser sur les épaules. Elle s'en veut, elle culpabilise. C'est bien la preuve qu'elle n'a rien de mauvais. Et ça il n'en a pas douté. Et puis elle est d'accord avec lui quand il parle de ne plus se mentir, du moins c'est ce qu'il en déduit à son hochement de tête. « Avec tout le monde, parce que je peux pas m'en empêcher. C'est... plus fort que moi. » il fronce les sourcils. Plus fort qu'elle ? Est ce que par la elle veut dire que c'est réellement hors de son contrôle ou bien qu'elle aime trop susciter l'attention de cette façon ? Qu'elle ne pourrait pas s'en passer, mais le veut elle ? Elle s'éloigne de lui. Partant s'asseoir au bord du lit. Si Leaf n'est pas bien grande c'est pourtant si rare qu'elle se fasse aussi petite. « Ils ont l'habitude de dire ça pour insulter des gens, pour les faire se sentir comme des merdes mais... j'pense qu'il faut savoir se poser sur certains mots comme la mythomanie. » alors c'est vraiment ça ? Elle est mythomane ? Elle ne le contrôle réellement pas ? Dans ce cas il a encore moins de raison de lui en vouloir pour l'avoir fait non ? Une maladie ça veut dire que c'est indépendant de sa volonté, non ? Il se rapproche à son tour pour s'asseoir au bord du lit, tout contre elle. Ne lui laissant probablement pas l'espace qu'elle réclamait en s'éloignant. Mais c'est sa façon de lui montrer qu'il ne la laissera pas s'éloigner d'une autre manière, il veut encore d'elle même si elle se dévoile sous un jour différent. « Sans parler de ma TDAH. Bref, t'es tombé sur la pire meuf que tu pouvais rencontrer. » il arque un sourcil avant de rire malgré lui "Putain le monde est beau alors !" c'est spontané. Mais clairement si c'est la pire meuf c'est que toutes les meufs sont géniales. Il penche un peu sa tête vers elle et chuchote "C'est quoi une TDHA ?" c'est la vérité il ne sait pas ce que c'est. Peut-être que c'est une évidence pour beaucoup de gens mais pas pour lui. Dans tout les cas, ses particularités ne font pas d'elle une des pires personnes, certainement pas. Elle est si loin de la vérité mais elle ne se voit pas correctement. Elle se voit à travers le miroir déformant de ses propres yeux. Miroir qui devient déformant pour chacun dès qu'on se regarde. « Et le gars dont je t'ai parlé, celui que je vais soit disant épouser... il me parle à peine. Dans mes rêves... dans c'que j'imagine, il est là pourtant. Il est bien là et il est avec moi mais, mais y'a rien de tout ça en vrai. J'invente tout, jusqu'à m'en faire un monde parallèle pour essayer d'être sereine. » il l'écoute attentivement. Finalement ça semble encore plus dur pour elle que pour ceux à qui elle ment « Hésites pas à me dire si j'suis pathétique, j'comprendrais. » ça le touche de la voir comme ça. Haz a toujours eu une empathie un peu au dessus de la moyenne mais quand il s'agit de personnes proches comme la petite blonde c'est toujours bien plus fort. "Arrête des trucs comme ça ou j'te fout une pichenette !" menace ultime ! "Tu t'y plais plus dans ce monde parallèle que dans ce monde ? C'est pour ça que tu le construit un peu plus chaque fois avec la personne que tu voudrais être ? Les éléments qui tu voudrais dans une vie parfaite ?" il essaye vraiment, comprendre ce qu'elle lui explique. Se rapprocher de ce que ça peut vouloir dire. "Mais tu peux rester dans ce monde avec moi, celui ou rien est parfait mais ou l'imperfection est parfois ce qu'il y a de plus beau ?" il sourit un peu "Alors c'est vrai peut-être que t'es pas mannequin, peut-être que t'es pas dans des associations militantes, peut-être que t'es pas sur le point de te marier, que tout ça n'est pas concret mais la Leaf que j'aime c'est pas la Leaf qui a envie vie parfaite, une vie rêvée. Pas celle qui a une vie qu'elle rêve mais simplement celle qui a une vie qu'elle vie. Celle qui se tape des putains de délire avec moi, celle qui me fait rire, celle.." il se lève et va chercher l'énorme nounours qu'il ramène devant elle avant de s'asseoir en tailleur entre les jambes du nounours "qui m'a offert ça parce qu'elle me connait assez pour savoir que ça me plairait." le regard levé vers elle il prend ses mains encore une fois "Moi je t'aime quand t'es toi même, quand tu cherches pas à rentrer dans cette "normalité" qui t'obsède peut-être un peu trop. En plus c'est pas vrai t'aime pas pas ça les schémas classiques, le train-train et les gens basiques, sinon tu serais pas resté avec moi plus de quelques heures" et il sourit un peu plus avant d'hausser les épaules "Ma vie est loin d'être parfaite et ça t'empêche pas de m'aimer après tout. T'es bien comme t'es Leaf, et y'a rien chez toi que j'aurais envie de changer, de chercher à améliorer. Bienvenue dans ma réalité" il ne l'a pas lâcher du regard. D'ailleurs ils brillent un peu ses yeux, parce que ce qu'il dit c'est bourré de sens pour lui. C'est quelque chose dont il a pris conscience assez tôt mais qu'il a mis un certain temps à appliquer.



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ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Lun 27 Juil - 17:45 ▬



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Douce appréhension s'immisce, perd de sa beauté. Elle n'en devient que plus dure, plus brutale. Elle force l'esprit à abdiquer – et elle y cède, la jeune femme, sous cet élan d'absurdité. Et s'il lui demandait de partir ? Ou irait-elle en l'instant ? Rejoindre la maison jaune n'est plus une option et nulle âme ne sera à même de la tolérer. Elle est la tornade qu'on veut parer, celle qu'on se doit d'esquiver. Elle en abaisse les traits, finalement. Elle se soustrait au regard qui pourrait lui revenir, peut-être insultant. Et pourtant, elle le sait au fond d'elle – cet homme-là n'a rien à voir avec les autres. Plus compréhensif, plus à même d'entendre cette détresse qui se trahi de plus belle. Parce qu'il est resté, il l'a fait demeurer à ses côtés. Il a tenu malgré les élans, cette énergie qu'elle n'a jamais su pleinement réprimer. Dana, Hazel – cette âme ne l'a jamais rejeté. « Arrête des trucs comme ça ou j'te fout une pichenette ! » Maigre est le sourire mais Dieu qu'il parvient à l'apaiser. Dieu qu'il parvient à lui faire entendre raison quand sa conscience commence à elle-même se bousiller. « Tu t'y plais plus dans ce monde parallèle que dans ce monde ? C'est pour ça que tu le construit un peu plus chaque fois avec la personne que tu voudrais être ? Les éléments que tu voudrais dans une vie parfaite ? » Question qui heurte, qui brûle les pensées, chacun de ses songes désordonnés. La réponse, elle ne l'a connaît que trop peu. Cette réponse, elle n'est pas à même de savoir pleinement l'énoncer. Parce qu'elle craint la vérité, parce qu'elle craint de le décevoir une fois encore par ses propos et ce qui pourrait en découler. « Mais tu peux rester dans ce monde avec moi, celui où rien est parfait mais où l'imperfection est parfois ce qu'il y a de plus beau ? » Et, cette fois, les prunelles se lèvent, lui reviennent. Cette fois, il parvient à s'octroyer toute cette attention qu'elle n'est pas parfois pas à même de donner. Parce qu'il encense ce qu'elle peut être au-delà de ce qu'elle souhaiterait. Parce qu'il vient lui rappeler ô combien elle a su être elle-même au cours des derniers mois passés. Elle s'était exposée, sans tout ce qu'elle s'est permise d'inventer, tout ce qu'elle a cru bon de faire entendre quand, finalement, elle n'en avait aucune nécessité. Ce qu'il vient appuyer d'ailleurs, là, en s'animant, récupérant ce qu'elle lui a offert, ce qu'elle a bataillé à faire entrer en ces lieux devenus bien trop sacrés. Ce qu'elle s'est permise d'amener parce qu'il le dit, elle le connaît. Ils se connaissent, au-delà des faux semblants, bien au-delà de tout ce qu'elle a pu inventer. « Moi je t'aime quand t'es toi-même, quand tu cherches pas à rentrer dans cette "normalité" qui t'obsède peut-être un peu trop. En plus c'est pas vrai t'aime pas pas ça les schémas classiques, le train-train et les gens basiques, sinon tu serais pas resté avec moi plus de quelques heures. » Vérité qu'il énonce et à laquelle elle doit se plier. Tout ce qu'il lui fait entendre, tout ce qu'il vient rappeler – chacun de ses mots est animé de véracité. Il lui faut voir au-delà de tout ce qu'elle aurait voulu montrer, tout ce qu'elle aurait voulu souhaiter. « Ma vie est loin d'être parfaite et ça t'empêche pas de m'aimer après tout. T'es bien comme t'es Leaf, et y'a rien chez toi que j'aurais envie de changer, de chercher à améliorer. Bienvenue dans ma réalité. » Elle n'a pas baissé le regard, cette fois. Elle l'a écouté, jusqu'au mot dernier. Elle l'a entendu, chaque phrase profondément ancrée.

Ses mains dans les siennes se sont davantage enlisées. Elle ne craint plus l'évidence qu'elle avait supposé, cherchant simplement à davantage s'en approcher. Et elle lui vient, d'ailleurs, elle l'y rejoint sur cet ours censé lui apporter tout ce qu'il souhaitait, ou au moins un brin de bonheur. Sourire s'élève, encore maigre mais sincère. L'esprit s'apaise, défait de cette tornade qu'elle avait laissé l'emporter. « Je l'aime ta réalité... » Confidence qu'elle donne, presque prête à laisser cet autre monde se défaire, se détruire sous les paroles qu'elle ose prononcer. Elle a gardé l'une de ses mains dans les siennes, l'autre jouant comme à l'accoutumé avec les bouclettes qu'elle n'a jamais cessé de toucher. L'instinct, la recherche d'un réconfort qui lui échappe encore ; bien qu'en partie désormais, la sérénité ayant trouvé la faille menant directement vers cette conscience jusqu'alors au point mort. « T'as peut-être raison dans le fond, sur tout ce que tu m'as dit. Peut-être qu'il faut que j'apprenne à m'sortir de toute cette merde ou lieu de me jeter dedans comme une débile et de peut-être perdre des gens. » Un haussement d'épaules, brèves sont les gestes mais violentes sont les paroles qu'elle ose faire entendre. Parce qu'elle commence à comprendre, Leaf. Elle commence à admettre cette folie qu'elle n'a pas pu plus cacher. Celle qui ronge l'âme, qui sépare les royaumes jusqu'à en faire plusieurs réalités. Un soupire, sous ce songe qui vient l'accabler. Un soupire tandis qu'elle lui revient, la tête qui repose sur l'épaule de celui qui, malgré tout ses secrets, accepte de la garder. « J'suis désolée de t'avoir menti et j'suis désolée d'avoir rien dit. Étreinte qu'elle ressert, petite Leaf n'en est plus à penser le contraire. Tu penses que j'devrais voir pour m'faire soigner ? Et si j'le fais, genre, tu viendras avec moi ? » Petite chose fragile, elle ose s'élancer jusqu'à cette possibilité. Elle s'y risque, Leaf, peu consciente de tout ce que ça pourrait entraîner. Elle est loin, loin d'imaginer à quel point la vie n'est pas ce qu'elle a toujours imaginé, loin de cette espèce de conte de fées. « J'veux juste pas t'perdre. Toi, d'autres gens, j'veux pas m'retrouver toute seule alors que... alors que vous m'apportez tant. J'veux pas être une feuille comme les autres, Hazel. J'veux juste vraiment exister. Parce que j'existe vraiment, hein ? On existe tous les deux ? »                            









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Lun 27 Juil - 20:11 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
Il ne peut pas lui en vouloir. Il n'y arriverait pas. C'est Leaf. La fille avec qui il partage son appart depuis des mois. Il l'a connait. Et puis c'est pas réellement sa faute en plus de ça. Il ne lui en veut pas, en revanche il a envie de chercher à comprendre. Il n'a pas envie de juste dire okay et de passer à autre chose. Peut-être que ça l'aurait aidé ? De faire comme si ça n'avait aucune importance ? Pour autant il ne se voit pas ne pas s'y intéresser. Par alors qu'elle a littéralement pété un câble contre sa toile, pas alors qu'elle lui a confier ça comme une confession, un mea culpa, pas alors qu'elle a eu peur qu'il la rejette. Il se doit de la rassurer, de parler de ça avec elle. De son point de vu elle en a besoin. Quelque part ils se ressemblent tellement qu'il part du principe qu'ils fonctionnent un peu pareil tout les deux. Et en se mettant à sa place il se dit qu'il aurait besoin d'en parler. De mettre des mots sur tout ça, d'en parler librement sans peur d'être jugé. Et puis elle a un malaise par rapport à ça, en tout cas c'est l'impression qu'elle lui donne alors peut-être bien qu'il peut au moins lui apporter un petit quelque chose qui lui permettra d'aller mieux. Elle l'écoute, attentivement, il le voit bien. Ça a l'air de lui parler ce qu'il lui dit. Son sourire s'étire jusqu'à ses oreilles quand elle le rejoins sur le nounours et il enlace un de ses longs bras autour d'elle « Je l'aime ta réalité... » sa tête bascule contre la sienne. C'est une bonne chose ça, si elle l'apprécie elle voudra peut-être y rester, s'en contenter ? « T'as peut-être raison dans le fond, sur tout ce que tu m'as dit. Peut-être qu'il faut que j'apprenne à m'sortir de toute cette merde ou lieu de me jeter dedans comme une débile et de peut-être perdre des gens. » disons que de se complaire dans ses mensonges c'est risqué. Personne n'aime qu'on lui mente et apprendre plus tard que tout ce qu'on sait d'une personne est faux... ça peut provoquer des réactions diverses disons. Tout le monde n'aurait probablement pas envie de comprendre. Beaucoup se contenterait d'écouter leur déception et comme elle le dit, elle risque de perdre des personnes. « J'suis désolée de t'avoir menti et j'suis désolée d'avoir rien dit. » il redresse sa tête pour lui faire un bisou sur le front. Il lui a déjà pardonné « Tu penses que j'devrais voir pour m'faire soigner ? Et si j'le fais, genre, tu viendras avec moi ? » il fronce légèrement les sourcils. Il ne savait même pas que ça se soignait « J'veux juste pas t'perdre. Toi, d'autres gens, j'veux pas m'retrouver toute seule alors que... alors que vous m'apportez tant. J'veux pas être une feuille comme les autres, Hazel. J'veux juste vraiment exister. Parce que j'existe vraiment, hein ? On existe tous les deux ? » son sourire s'étire à nouveau "Mais oui on existe. J'existe, tu existes, on existe ensemble et tu vas pas me perdre okay ?" tête penchée en avant il l'a regarde. Il n'a l'intention d'aller nul part et n'a pas non plus l'intention de l'envoyer, elle, autre part. "Ecoute moi je sais la vérité maintenant et ça fait partie de toi, mais si toi tu ressens l'envie de changer ça justement parce que t'as peur que ça t'éloigne des gens alors je te soutiendrai, je viendrai avec toi" il hausse les épaules "De toute façon je te soutiendrai quoi que tu fasses" qu'elle veuille changer ce qui l'embête ou non. Il sera la. Il tient beaucoup trop à elle pour l'abandonner. Encore plus dans une situation aussi particulière. Sa main doucement caresse son épaule, affectueusement "Toi tu existes, celles qui n'existent pas vraiment ce sont les différentes versions de toi que tu as inventé. Enfin si, elles existent, mais dans ta tête seulement et dans celles de ceux à qui tu les as présenté. Mais celle qui compte vraiment c'est celle qui est sous mes yeux la et que tu décides de chercher à soigner ta mythomanie ou non je pense que ça peut être une bonne chose de présenter la Leaf authentique à ceux à qui tu en as présenter une autre" rétablir la vérité, repartir sur une base de confiance. "En tout cas avec les personnes que tu vois toujours" avec ceux qu'elle n'a croisé qu'une fois ça n'a plus réellement d'importance et de toute façon elle ne pourrait probablement pas les retrouver. "C'est quelque chose qui s'est déclenché parce que t'arrivais pas à t'accepter telle que tu étais ou c'est depuis toujours ?" est ce qu'elle a commencé à s'inventer toutes ces choses pour combler autre chose ?



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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Lun 3 Aoû - 15:37 ▬



pistol of fire


told u not to worry but maybe that's a lie. honey whats your hurry? wont u stay inside? remember not to get to close to stars... their never gonna give u love ours.
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« Mais oui on existe. J'existe, tu existes, on existe ensemble et tu vas pas me perdre okay ? » Réconfort qu'il lui porte, qu'il rappelle à l'âme embrumée. Elle lutte contre les torrents de sa honte, de cette amertume portée envers elle-même. Pauvre petite feuille qui croit voir ce royaume à peine construit dévaler les dunes mal stabilisées, faites de mensonges et de possibilités. Elle peine à le soutenir, ce regard qui lui vient mais qui la maintient, ces prunelles-là devenues ancres pour les pensées désordonnées. En l'instant, il devient ce pilier important, cette chaîne solide pour l'âme à cette étrange réalité. Toute son attention, elle parvient à lui offrir, aussi légère soit-elle ; Dieu lui en soit témoin, elle force sur ses propres troubles pour pleinement tout lui donner. « Écoute, moi je sais la vérité maintenant et ça fait partie de toi, mais si toi tu ressens l'envie de changer ça justement parce que t'as peur que ça t'éloigne des gens alors je te soutiendrai, je viendrai avec toi. » Pourquoi changer s'il reste, s'il comprend, si les efforts sont tenus envers cette âme trop magnifique, trop bonne pour ce monde aux terribles fantômes. Elle ne peut qu'en sourire, Leaf, s'y berce contre les paroles qu'il lui donne. « De toute façon, je te soutiendrai quoi que tu fasses. » Une promesse, c'est ainsi qu'elle l'entend. Une parole qu'il saura tenir, elle n'en doute pas, toute sa confiance déposée envers cette présence-là. Et elle acquiesce, Leaf, se laisse happer par ces quelques caresses apposées contre son épaule. Le myocarde est plus sage, moins emballé – implosion frôlée mais éloignée, retardée jusqu'à sa prochaine crise, jusqu'au prochain abandon. « Toi tu existes, celles qui n'existent pas vraiment ce sont les différentes versions de toi que tu as inventé. Enfin si, elles existent, mais dans ta tête seulement et dans celles de ceux à qui tu les as présentées. Mais celle qui compte vraiment c'est celle qui est sous mes yeux là et que tu décides de chercher à soigner ta mythomanie ou non je pense que ça peut être une bonne chose de présenter la Leaf authentique à ceux à qui tu en as présenté une autre. » Si bon nombre de ces mots parviennent à la faire sourire, le reste se fait lourd, presque oppressant. La honte revient assiéger les songes, y déverser son effroyable venin. Elle craint les regards, elle craint les dires – elle n'aspirait qu'à la sympathie, ne viendra s'attirer qu'un peu plus d'ennuis. C'est un fait, élan de lucidité qui lui vient comme trop rarement en vérité. « En tout cas avec les personnes que tu vois toujours. » L'esprit s'y perd, la mémoire se met à travailler sur cette idée mais ils ne sont pas nombreux ceux qui ont l'opportunité d'avoir pu rester. Il fait partie des meilleurs, d'ailleurs. Il fut le seul à tout accepter, même aujourd'hui malgré tout ce qu'elle vient de dévoiler. Étreinte qu'elle resserre de peu, les prunelles claires qui voguent ici et là, éclat brisé qui lui revient quand sa voix reprend ses droits et sa légèreté. « C'est quelque chose qui s'est déclenché parce que t'arrivais pas à t'accepter telle que tu étais ou c'est depuis toujours ? » Question puissante, qui mène les joues à davantage rougir. Elle en ignore les réponses, ne sait même plus comment pouvoir les prédire.

Elle en soupire, petite Leaf. Elle en soupire en se laissant bercer contre celui qui demeure, qui essaie à tout entendre, tout comprendre. Le seul qui soit à même de la faire souffler, de pleinement désormais la faire respirer. Les paupières ont instauré leur néant, rien qu'une seconde, rien qu'un instant. Elle se concentre sur les tambours qui cognent contre ses tympans, contre ces battements qu'elle croit percevoir quand sa joue épouse l'épaule contre laquelle elle vient abdiquer, reddition qui s'impose lentement. « J'crois c'est d'puis toujours puis j'sais même pas si on peut y faire quelque-chose en vrai. C'ma mère qui gérait tout ça, j'suis partie comme si c'était pas si grave. J'veux juste profiter, j'veux pas m'prendre la tête avec ce que j'ai ou pas. » Un haussement d'épaules, cette moue boudeuse qui lui est propre. Les mots qu'elle tri dans sa tête, ces paroles qu'elle essaie à former pour se faire compréhensible, le plus claire possible. « En fait, c'est pas tant que j'veux changer. J'veux dire, j'en ressens pas le besoin mais quand j'vois que j'viens déjà de presque foutre en l'air tout c'que j'ai avec toi, ça m'fout mal et j'veux plus d'ça. » Cette fois, elle force le câlin. Nécessité dont elle n'a jamais su se défaire, réflexe enfantin en lequel elle déverse tout ce qu'elle ne peut dire. Ces mots qui ne viennent jamais, parfois pour le pire. Et, ici, Leaf croit être apaisée – bien plus qu'au-devant de tout ce qu'elle a précédemment provoqué. « J'vais l'dire des centaines de fois mais j'ai d'la chance de t'avoir toi. On s'en fout des autres, juste toi. » Vérité sur laquelle elle insiste, Leaf. Elle choisit de tout lui confier, toute cette misérable vie qu'elle n'a fait qu’abîmer. Elle s'en remet à cette sagesse qu'il a su en partie lui enseigner, elle s'en remet à cette pureté qu'elle lui a toujours trouvé. Lui plus que quiconque, il est le seul qui se soit à jamais soucier d'elle depuis qu'elle s'est ici isolée. Il est ce soleil qu'elle ne pensait pas pouvoir retrouver, pas en les ténèbres que cette ville abrite comme à l'infini.                            









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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Lun 3 Aoû - 19:10 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
Il n'aurait jamais pu soupçonner une telle maladie chez la jolie blonde. De toute façon il y a quelques minutes il n'aurait jamais pensé qu'elle lui ai mentis. Et pourtant. Mais il a cette explication, celle qui justifie, celle qui veut dire que c'est pas vraiment sa faute. Elle ne le contrôle pas. C'est pas sa faute « J'crois c'est d'puis toujours puis j'sais même pas si on peut y faire quelque-chose en vrai. C'ma mère qui gérait tout ça, j'suis partie comme si c'était pas si grave. J'veux juste profiter, j'veux pas m'prendre la tête avec ce que j'ai ou pas. » Sa mère qui gérait ça voulait dire qu'il y avait un traitement qu'elle prenait à l'époque et qu'elle ne prend plus aujourd'hui ? Il ne peut s'empêcher de se poser la question. A moins que par la elle veuille dire que sa mère s'occupait de rectifier la vérité envers les autres et la rassurer ? Au final il se rend compte qu'il ne connait pas grand chose sur ses parents. Ils se sont parlé de tout un tas de foutues choses c'est vrai mais ne se sont pas forcément attardés sur leurs parents respectifs. D'ailleurs c'est par Baby qu'il a su qu'ils étaient frère et sœur. Le hasard est vraiment amusant parfois. Ils ont encore pas mal de choses à découvrir l'un chez l'autre mais aujourd'hui ils ont fait un grand pas. Surtout elle. Une grande révélation. Elle a pris son courage à deux mains et s'est réellement dévoilée. « En fait, c'est pas tant que j'veux changer. J'veux dire, j'en ressens pas le besoin mais quand j'vois que j'viens déjà de presque foutre en l'air tout c'que j'ai avec toi, ça m'fout mal et j'veux plus d'ça. » il voit ce qu'elle veut dire. Le dilemme qui brûle dans sa tête, loin d'être évident. Peu importe l'option qu'elle choisis ça exige un sacrifice. Il l'enlace plus fort quand elle se serre contre lui. Son p'tit bout. Il l'aime si fort. « J'vais l'dire des centaines de fois mais j'ai d'la chance de t'avoir toi. On s'en fout des autres, juste toi. » son sourire s'étire et il pose son front contre le haut de son crane, paupières fermées. Ça le touche ce qu'elle lui dit. Vraiment, du fond du cœur. Dans sa vie il accorde facilement de l'importance aux gens parce qu'il estime que tout le monde a de l'importance. Mais c'est assez rare qu'il ressente en retour qu'on lui accorde de l'importance, ou tout du moins autant. Avec Leaf il le sent, il compte pour elle, il a une place, il n'est pas rien. Pas juste un confetti ou une distraction. Il est un ami, un frère, une âme retrouvée d'une ancienne vie. Et ça lui fait un bien fou. C'est précieux ce qu'il a avec elle. Ça lui briserait le cœur d'y perdre. "T'imagines même pas à quel point ça me touche. Moi aussi j'ai beaucoup de chance, beaucoup beaucoup, j'te lâche plus" il sourit encore un peu plus et tourne la tête pour cette fois ci poser sa joue contre la tête de Leaf. Les yeux ouverts à nouveau et le regard se perdant dans le vide en face de lui "Si tu veux pas changer j'ai envie de te dire de pas changer mais je comprend ta peur de perdre des gens avec ces mensonges, tout le monde ne réagis pas pareil, certains peuvent mal le prendre ou être blessés. Parce qu'ils vont en être la victime, mais tu l'es aussi, victime de ça" elle y peut rien non plus elle, elle le subis aussi. Normal que ça blesse des gens "Ceci dit... quelque part je me dis que si jamais un jour tu blesses quelqu'un avec ça, rien ne t'empêche de lui expliquer les choses comme tu l'as fait avec moi. Et à partir de ce moment la, si la personne ne veut pas comprendre que c'est pas de ta faute, qu'après avoir digéré et pris du temps elle n'est toujours pas capable de l'accepter et ben... Peut-être que cette personne n'en vaut pas la peine. Parce qu'elle elle ne prend pas la peine." il réfléchis tout haut, mettant des paroles sur le fils de ses pensées qui évolue au fur et à mesure qu'il parle "J'veux dire ça fait partis de toi, t'as pas à changer pour être mieux acceptée, c'est pas normal. Ceux pour qui tu importes vraiment t'accepteront telle que tu es. Les autres.. Disons que quelque part c'est un peu un tri naturel. Au moins tu sais que ceux qui restent t'aiment vraiment, et pour la personne que tu es" ça peut lui éviter de perdre du temps avec des personnes qui au fond n'en ferait peut-être pas autant pour elle. Même s'il n'imagine pas possible de ne pas avoir envie de comprendre cette petite bouille.



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▬ Ven 7 Aoû - 1:53 ▬



pistol of fire


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(sarasvati)


Repère qu'elle croit posséder. Là, en ces bras connus, en cette présence qui l'a retenu. Leaf s'en berce, s'y apaise. Elle s'y laisse fondre, en silence, ces mots à peine levés. Osés, donnés, comme sa vérité. Comme ces mensonges qu'elle n'a pu garder plus longtemps, et tant mieux en un sens – petite feuille n'aurait pas supporté l'abandon qui aurait pu s'imposer, possiblement. Mais les faits sont tout autre, cette silhouette qu'elle enserre comme pour le remercier plus que ces paroles l'ont déjà fait. Ce n'est pas assez, ça ne sera jamais assez pour exprimer toute la reconnaissance qu'elle peut avoir envers cette âme trop parfaite, celle qu'elle a appris à connaître, celle qui parvient à éloigner ses démons et les faire taire. « T'imagines même pas à quel point ça me touche. Moi aussi j'ai beaucoup de chance, beaucoup beaucoup, j'te lâche plus. » Sourire qui revient animer les lèvres, qui pare les traits jusqu'à ne plus pouvoir s'effacer. Ces crises qui, d'ordinaire, durent des heures viennent s'offusquer de cette efficacité, de cette présence qui parvient à tout rendre plus clair, plus empli de cette grandiose sérénité. « Si tu veux pas changer j'ai envie de te dire de pas changer mais je comprends ta peur de perdre des gens avec ces mensonges, tout le monde ne réagit pas pareil, certains peuvent mal le prendre ou être blessés. Parce qu'ils vont en être les victimes, mais tu l'es aussi, victime de ça. » Compréhension qu'il lui donne. Réconfort qu'il lui offre sans qu'elle n'est à quémander. Il est cette lumière dont elle ne pourrait se passer, il est ce cadeau des astres dont elle s'était convaincue qu'ils l'avaient oubliée. Mensonges qu'elle peut désormais éloigner, ils se sont fait cléments à lui laisser cette partie d'elle désormais trop ancrée. « Ceci dit... quelque-part je me dis que si jamais un jour tu blesses quelqu'un avec ça, rien ne t'empêche de lui expliquer les choses comme tu l'as fait avec moi. Frayeur qui s'immisce déjà, appréhension qu'elle sent monter le long de son myocarde jusqu'alors calmé. Elle essaie d'imaginer, de penser à ces instants qu'elle devrait peut-être envisager et nausées s'élèvent, reprennent la régence de cet esprit fatigué. Elle tique, le silence tenu mais les traits s'enfouissent un peu plus contre celui qui l'a borde. Et à partir de ce moment-là, si la personne ne veut pas comprendre que c'est pas de ta faute, qu'après avoir digéré et pris du temps elle n'est toujours pas capable de l'accepter et ben... Peut-être que cette personne n'en vaut pas la peine. Parce qu'elle elle ne prend pas la peine. » Elle acquiesce, attentive aux conseils qu'il lui délaisse, à cette aide qu'il vient lui fournir. Dieu qu'elle aurait aimé que ses proches puissent calquer ces dires. « J'veux dire ça fait partie de toi, t'as pas à changer pour être mieux acceptée, c'est pas normal. Ceux pour qui tu importes vraiment t'accepteront telle que tu es. Les autres... Disons que quelque-part c'est un peu un tri naturel. Au moins, tu sais que ceux qui restent t'aiment vraiment, et pour la personne que tu es. » Candeur dont elle s'enivre. Candeur qu'elle prend à bras ouverts, tout comme cet homme qui ravive jusqu'à cette conscience honteuse qui s'était cachée.

« Faut que tu m'donnes le nom d'ton prof en mignonitude, j'ai trop à apprendre j'crois. » Sourire qu'elle n'a pu retenir, qui s'élargit sous ce rire qu'elle parvient à lui tirer. Les tremblements se sont apaisés, presque tus. Et les esprits ont chassé ces malins qui tentaient à la ronger, l'orage qui passe et s'amenuise à mesure que l'horizon essaie à l'attirer. Il est ce soleil qui perce les nuages, cette trop grosse obscurité. Il est le premier à pouvoir l'en sauver, finalement, de ces excès qu'elle n'a jamais su pleinement contrôler. Âme sœur dont elle refuse de se séparer. « J'vais essayer, d'accord ? J'veux dire, j'vais tenter de prendre en compte tes conseils. J'te l'ai dit, c'plus fort que moi, j'réfléchis jamais, j'suis dans un monde chelou où j'ai pas envie d'être moi-même quand ça s'impose comme ça mais j'veux essayer. Pour toi, j'veux tout arranger. » Et un baiser, un baiser qu'elle délaisse sur sa joue. Toute son âme, tout son cœur – elle lui a tout donné, toute cette misérable vie qu'elle n'a jamais osé conter. « On peut commander pizza ce soir ? C'pour me faire pardonner. Je t'invite, on peut même sortir, retourner faire chier sur une table même en plein restaurant, j'm'en fous mais j'y tiens. J'veux pas que tu sois déçu ou en colère ou prêt à péter d'amertume si t'oses pas m'dire que j'suis un caca pour c'qui s'est passé. Ou j'peux t'peindre ! Enfin, sur une toile, pas directement sur toi hein. » Elle s'anime, elle retrouve de cet élan qui lui est propre. Éclat de vie qui frappe la conscience, qui frappe la maigre silhouette qui s'est redressée, celle dont les prunelles pétillent de mille et un éclats embrasés. « Et demain, demain, promis, j'me renseigne sur c'qui peut arranger ma débilité. » Et ses yeux doux dont elle use, ce regard trop insistant qui se perd sur le sien, son sourire retenu qui trahie toute l'énergie qui lui est revenue. « T'as entendu ? J'te le promets ! » Les deux paumes qui se sont ancrées sur les joues de cet homme trop bon, au cœur bien trop immense pour qu'elle ne se risque à de nouveau le briser. Elle est venue perdre son front contre le sien, ses énormes yeux guettant les siens comme pour ne lui laisser aucun choix. Folie qui la reprend, folie qui revient et instaure ce soleil pour beaucoup oppressant. « Alors ? »                             









like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
cicatrices : 919
crédits : Tag

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▬ Dim 9 Aoû - 1:48 ▬


✻✻✻
(( pistol of fire ))
w/ ›› Leaf
Lou, ou plutôt Leaf, c'est une personne qui a pris une place énorme dans sa vie. Et pas parce qu'elle s'étale beaucoup. On parle de place dans son cœur la. Vivre ensemble c'est sûr que ça aide. Enfin soit ça détruit une relation soit ça le rend plus solide. Pour eux ça a été la deuxième option. La perdre pour une maladie avouée ça n'est pas acceptable. Au delà du fait qu'elle lui aurait terriblement manqué ça n'était même pas sa faute. Et puis il est content de la connaitre mieux. De découvrir toutes les facettes de sa personnalité multicolore. Au final il a bien plus envie de l'aider à s'accepter comme elle est que de la blâmer injustement. Il sait à quel point ce parcours est compliqué, qu'une aide apportée n'est jamais de trop. Si aujourd'hui il a fait une grande majorité de ce travail sur lui même il lui arrive encore, en de rares occasion, d'avoir honte de ce qu'il est, de se sentir nul. Surtout depuis son viol même s'il préfère faire comme s'il avait tout oublié. Après tout son cerveau a occulté toute son enfance pour effacer un traumatisme alors peut-être qu'il arrivera à occulter ça. C'est cette partie la qui lui fait honte. Pourtant il se le répète qu'il n'est pas le coupable dans cette affaire. Mais quand les pensées et souvenirs s'imposent sa fierté d'être lui même s'amoindris. Au final c'est toujours quelque chose de compliqué. Mais il pense que s'il n'avait pas assumé et accepté ce qu'il était avant cet incident, il aurait fini bien pire que ça. Plus qu'au fond du trou. Terré à jamais. « Faut que tu m'donnes le nom d'ton prof en mignonitude, j'ai trop à apprendre j'crois. » rire qui s'échappe de sa gorge. Lui mignon ? Oui bon d'accord peut-être bien " Tu rigoles ? T'es déjà beaucoup trop cute pour t'en rajouter une couche, tu vas finir en peluche kawaïï là avec des grands yeux !" comme si elle avait réellement besoin de cours pour ça. Leaf est aussi chou qu'elle est badass avec une barre de fer dans les mains face aux méchants. Si si il l'a vu à l'oeuvre ! Quand elle est venu secourir l'homme en détresse qu'il était. « J'vais essayer, d'accord ? J'veux dire, j'vais tenter de prendre en compte tes conseils. J'te l'ai dit, c'plus fort que moi, j'réfléchis jamais, j'suis dans un monde chelou où j'ai pas envie d'être moi-même quand ça s'impose comme ça mais j'veux essayer. Pour toi, j'veux tout arranger. » Quand elle embrasse sa joue ses lèvres s'étirent, rehaussent ses pommettes et font sourire ses yeux. Et elle ose demander des cours de mignonitude. Elle est adorable. En tout cas avec lui elle l'a toujours été. Ce n'est pas des cracks pour la flatter quand il dit se sentir réellement chanceux de l'avoir rencontré. Leurs chemins se sont accouplés pour n'en former qu'un depuis qu'elle vie ici. Leurs vies sont inévitablement entremêlée et jusqu'à maintenant elle ne lui apporte que du positif. « On peut commander pizza ce soir ? C'pour me faire pardonner. Je t'invite, on peut même sortir, retourner faire chier sur une table même en plein restaurant, j'm'en fous mais j'y tiens. J'veux pas que tu sois déçu ou en colère ou prêt à péter d'amertume si t'oses pas m'dire que j'suis un caca pour c'qui s'est passé. Ou j'peux t'peindre ! Enfin, sur une toile, pas directement sur toi hein. » hein quoi ? Elle en a trop dis d'un coup il ne sait pas à quoi répondre en premier. Mais toute excitée qu'elle est elle reprend avant qu'il n'ai eu le temps de mettre ses idées en ordre pour répondre « Et demain, demain, promis, j'me renseigne sur c'qui peut arranger ma débilité. » et la il bug un instant, plus certain de réussir à suivre le cours de sa pensées. Elle veut donc bel et bien essayer de se débarrasser de sa mythomanie ? Il était resté sur le fait qu'elle n'allait pas changer dans sa tête mais comme il l'a dit, peu importe ce qu'elle décide, il l'a suit ! « T'as entendu ? J'te le promets ! » son sourire s'étire à nouveau entre ses mains qu'elle a calé sur ses joues "J'ai entendu" il s'avance un peu plus vers elle et lui fait un bisou esquimau en frottant le bout de son nez contre le sien « Alors ? » "Ah oui alors attend ! Que je me remémore ce que tu m'as dis" il rit mais essaye de se repasser ses paroles en en oubliant le moins possible "Je suis pas en colère et je vais pas péter de je sais plus quoi parce que t'es certainement pas un caca déjà" d'une "Et ensuite jvais m'asseoir sur des tables de resto ou de pizzeria quand tu veux mais j'crois que j'ai encore plus envie que tu me peignes dessus !" en plus ça doit chatouiller ! Mais la peinture sur corps c'est un truc qu'il a toujours eu envie d'essayer tellement ça a l'air génial ! Il retire son débardeur et le balance sur le lit "On a qu'à se peindre tout les deux dessus et ensuite on peint une toiles en servant de pinceaux !" cette idée l'enchante, le fait triper clairement !



The Show Must Go On
Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Sam 15 Aoû - 5:08 ▬



pistol of fire


told u not to worry but maybe that's a lie. honey whats your hurry? wont u stay inside? remember not to get to close to stars... their never gonna give u love ours.
(sarasvati)


« J'ai entendu. » Bien-sûr qu'il a entendu, elle s'en est assurée. Elle lui a tout dit, tout confié. Leaf s'est faite transparente, là, pour la première fois de sa petite vie. Et quand même bien ces mensonges sont nombreux, il en connaît les grands axes en ce qui le concerne lui. Elle se refuse encore à trop avancer, à risquer de tout briser. Elle n'est pas prête, Leaf, à accepter qu'il puisse un jour lui en vouloir au point de ne plus du tout l'accepter. Parce que ces faits-là sont trop salvateurs pour l'âme embrumée. Tout comme cette étreinte, cette légèreté qu'il parvient si bien à lui instaurer. Hazel, Dana, l'homme à la candeur similaire à celle qu'elle s'évertue à protéger, à accentuer. Humanité qu'elle souhaite voir s'élever plus que régresser. « Ah oui alors attends ! Que je me remémore ce que tu m'as dis. » Bref est le rire qui lui échappe, réalisation de ce flot de paroles qu'elle a laissé s'écouler. Il s'est déversé sans qu'elle ne puisse y parer, volonté de tout lui faire entendre, volonté de le voir tout comprendre – tout ce qu'elle ne peut réprimer, tout ce qu'elle ne peut même pas cacher. Ce qui l'effraie encore, elle l'a confié. Dieu qu'elle voudrait que cet instant ne soit jamais arrivé – même malgré les confidences qu'il a énoncé pour la rassurer. Dieu qu'elle voudrait n'avoir jamais eu à être celle-ci ; unique en son genre mais pleine de cette instabilité rendant le monde trop affolant. « Je suis pas en colère et je vais pas péter de je sais plus quoi parce que t'es certainement pas un caca déjà. » Palpitant s'anime, flirte avec l'irraison sous ce qu'il lui donne, cette certitude qu'il affirme encore. Étreinte qu'elle raffermit encore, contre laquelle petite Leaf se blottit. Elle l'écoute, elle ne fait plus que ça. Ça apaise l'esprit, rien que de savoir qu'il sera à jamais là. « Et ensuite j'vais m'asseoir sur des tables de resto ou de pizzeria quand tu veux mais j'crois que j'ai encore plus envie que tu me peignes dessus ! » Et revoilà ce regard pétillant, cette folie qui habituelle sous l'azur dont elle le gratifie. Il parvient à tout éveiller, encore une fois. Il parvient à rappeler ce soleil affaiblit en ces songes qui s'étiolent, en cet esprit qui se relève. Tempête passe, tornade s'est envolée. Grisaille du monde n'a pas gagné, elle n'a fait que passer avant d'être pleinement chassée. Le voilà gardien de cette santé mentale qu'elle ne contrôle pas, qu'elle ne parvient à tenir quand approchent les orages de ces névroses jamais nommées. Le voilà fier protecteur de cette paix qui doit ensevelir le cœur trop innocent qui aime à tout magnifier. Il anime ce qu'elle a toujours été, petit ouragan qui déjà vient à s'animer autant que lui, lui dont le débardeur est jeté sur le lit – les gestes qu'elle imite dans la foulée, guidée par l'envie. « On a qu'à se peindre tous les deux dessus et ensuite on peint une toile en servant de pinceaux ! » Réflexe qu'elle ne peut contenir, Leaf en sautille, éprise de cette idée qui vient chasser jusqu'aux peurs les plus installées.

« Mais t'es un génie Hazelof ! » Elle hurle presque, déjà toute animée, les pas qui bravent les quelques mètres qui la séparait de ce qu'elle avait laissé en plan. Peinture dont elle vient s'armer, les mains d'ors et déjà tâchée. Elle ne peut retenir cette envie, cette idée lancée sur un coup de tête mais qu'ils choisissent de faire réalité. « Tu sais que ce s'ra la plus belle peinture d'ma carrière ? Tu l'sais j'espère, rien que pour ton p'tit boule que tu devras coller là-dessus ! » Elle désigne l'une des toiles vierges, elle désigne ce qui deviendra l’emblème de leur amitié, de tout ce qu'ils viennent de partager, d'accepter. Il est parvenu à tout lui faire assumer – la honte qui s'est cachée, battue à plate couture par ce rayon qu'il peut être désormais. Soleil de plus qui vient éclairer cette vie parfois si mouvementée. Il est l'antre des meilleurs jours, ce pilier qui ne saura s'affaiblir quand viendront les années futures. Convaincue qu'elle devient, petite Leaf dont l'éclat des prunelles est revenu briller. Persuadée qu'elle se fait, plus que jamais, qu'il est cette âme sœur dont elle avait tant manqué. « Tu commences ou je commence ? » Grande question, sérieux qu'elle semble même y retrouver. Très impliquée dans ce nouveau projet, peut-être même trop en vérité. Parce qu'elle y attache déjà de l'importance, la jeune femme. Parce qu'elle se laisse corrompre par ce lien qu'ils partagent et ces trop délicieuses nouvelles flammes. Les non-dits tus, à jamais. Inséparables qu'ils sont davantage désormais. Elle donnerait tout pour que jamais ne s'immisce jusqu'à lui ces autres maux qu'elle pourrait amener par mégarde. Hypothèse qu'elle vient chasser, Leaf s'en remet au karma, au hasard. Enthousiasme dont elle revient s'armer, volonté de se laisser porter en ces vents nouveaux de pure amitié. « Et que ce soit beau hein ! Faut que ce soit vraiment nous là-dessus. »                              









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