EVENT ▬ Paddy's Day

EVENT ▬ Paddy's Day

March 17th, 2024 ▬ 08:30pm

LIEU EXACT : Fox Theatre Avenue ▬ boulevard passant, devenu piéton où chaque bar y a ouvert sa terrasse - les chaises et les tables se mélangent
DURÉE : ➔ 1h00am
PUBLIC : ouvert à tous - alcool interdit aux mineurs

▬ Parade se termine aux abords des façades d'immeubles verdoyantes. Trèfles s'élèvent, ballons, cotillons, rubans et drapeaux. Trèfles partout, trèfles pour tout. Symbolisent la chance, joie improbable, ivresse de l'humanité qui veut enfin respirer. Parade se termine dans les grandes allées bondées d'un Downtown qui s'habille pour ces festivités. Emeraudes, les pancartes ornent les bars et pubs voisins ; sur les terrasses chantonnent les chopines qui s'embrassent. Tradition qu'on honore, volonté de retrouver coalition qui s'étiolait. Ils sont là, citoyens dans leur pluralité et unicité. Ils sont là pour s'enivrer et nouer de nouvelles amitiés. Traditionnelle, importante, plus qu'attendue – la Saint Patrick s'installe dans Detroit pour rappeler à ses habitants ce que ça fait de sourire, de s'amuser ; de découvrir son prochain plutôt que de le fuir.

RÈGLES

▬ sujet soumis obligatoirement au jeu de dés : saint patrick. Pour toute réponse postée, si votre personnage boit vous devez vous astreindre à tirer un dé d'ivresse. Votre compteur d'ivresse est à 15 points et il n'est à pas dépasser sous peine de voir FATE vous titiller ! Toute personne ne jouant pas le jeu aura une frappe surprise à la clôture du sujet.
▬ sujet sans limite de mots et de réponses. veillez à être raisonnables dans cette liberté donnée, ceci est un sujet rp et non réseaux sociaux
▬ ne vous attendez pas pour poster - en revanche ne monopolisez pas le sujet entre deux à trois personnages ayant un lien déjà existant - le but étant de vous mélanger, vous lier, pas d'entretenir ce que vous pouvez faire déjà en privé.
▬ sans réponse au bout de deux semaines, le sujet sera archivé.

Paddy's Day

Event

Le vert décore la crasse de Détroit. Trèfles, haut-de-forme, chars colorent la Fox Theatre Avenue, théâtre, effectivement, d'une manifestation joyeuse, enivrée, et endiablée. Les violons s'enflamment, les chants typiques irlandais se propagent de terrasses en terrasses, de fenêtres en fenêtres. Rues vertes de monde, air suffocant d'odeur de bière et autre spiritueux. On joue des coudes pour avancer, on se fait bousculer à l'entrée des bars, mais l'esprit est là. La Saint Patrick a bien conquis Detroit.

Le cuir sur le dos, il avait exceptionnellement laissé sa Harley, son émeraude, au DDMC. Danger il y avait de laisser un tel trésor au milieu d'une foule en proie à une ivresse incontrôlée. Mais le cuir est différent aujourd'hui, en ce dix-sept mars. Un trèfle vient embellir sa veste sur le côté gauche, près de son cœur. Car l'Irlande lui rappelait son enfance, son innocence lorsqu'il assistait aux célèbres défilés du mardi gras, à la Nouvelle-Orléans. Deux évènements distincts, aux origines différentes, aux traditions historiques mais qui sont réunis par un seul point commun : l'esprit de fête et de convivialité.

Loin d'être dans ses habitudes, l'enforcer est off pour la soirée. Debout au comptoir d'un pub, une foule oppressante et bruyante autour de lui, il attend sa première Guinness de la soirée. Drapeaux irlandais aux murs, barmans en ébullition, éclats de rires déjà arrosés, le pub crachait l'identité irlandaise aux pieds des ricains ; premiers amoureux de l'île d'émeraude.

Et la Guinness arriva. Brutalement. Trois ronds de mousse brune s'échappèrent du verre face au geste brusque du barman, et s'échouèrent sur son Iphone, posé sur ce comptoir envahi de mains, verres, serviettes. "Here you go, mate". Il était déjà reparti étancher la soif d'un autre client. Pas le temps de lui adresser, ne serait-ce, qu'un simple remerciement.

Il essuya l'écran de son portable à l'aide de sa manche et prit une photo de son verre, qu'il posta sur son Instagram. Il était à présent prêt à déguster cette bière à la robe noire mais avant ça, peut-être allait il trinquer avec un.e inconnu.e...

Instagram:

(c) princessecapricieuse

« Putain Lucia, t'es vraiment pas drôle » marmonne Mina, la colocataire de Lucia. Cette dernière est assise sur son matelas, plongée dans un livre tandis que Mina insiste pour qu'elle l'accompagne profiter de la St Patrick. « Pourquoi je viendrais ? Ce n'est même pas ma fête ! » Sa colocataire s'agace. « Mais ce n'est pas la mienne non plus ! Ils la fêtent en Espagne ! Ou... en Angleterre ? » Mina s'arrête, indécise sur l'origine de cette fête. « En Irlande, non ? » soupire Tasya. Si elle ne comptait pas y participer, la colombienne s'est un minimum renseignée sur cette fête que semble préparer Detroit depuis quelques jours.

Avec un nouveau soupir, elle referme le livre qu'elle était en train de lire. « C'est bon, tu as gagné, je viens. » Mina sautille sur place et Lucia lève les yeux au ciel. Si sa colocataire se montre souvent insupportable, il y a d'autres moments où on dirait juste une petite fille impatiente et insouciante. Elle enfile un t-shirt, une veste toute simple et un jean et elles sortent toutes les deux. Les rues sont joliment décorées et finalement, Lucia se prend au jeu. Elle observe, admire tandis qu'à ses côtés, Mina file droit vers un bar. « Oh, David est là ! Je reviens ! » Et voilà sa colocataire qui file déjà voir son petit-ami. Lucia lève les yeux au ciel, se doutant qu'elle ne la reverra pas de la soirée.

Accoudée au bar, la colombienne commande une Guinness, qui est visiblement la bière de prédilection aujourd'hui. Elle arrive rapidement. Lucia paye et s'en empare pour aller dehors sur la terrasse installée pour l'occasion. Elle veut profiter de la parade. Il y a foule, les gens se pressent, la bousculent et le drame arrive. La colombienne percute une personne et le contenu de sa bière se renverse sur les habits de son interlocuteur... « Oh non, je suis désolée... » souffle-t-elle en se confondant en excuses. Bon sang, elle aurait mieux fait de rester chez elle !

Spoiler:

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(( Paddy's Day ))
w/ ›› EVENT

C'était son anniversaire, elle avait l'habitude d'en profiter pour sortir avec quelques potes parce que ce jour-là, c'était toujours du grand n'importe quoi dans les rues et les bars étaient tous ouverts. Cette année, Tony n'avait pas la tête à la fête. Fête son anniversaire sans son défunt petit-ami, c'était plus difficile qu'elle ne l'aurait pensé. Chaque jour son absence lui étreignant le cœur mais aujourd'hui était plus dur encore. Être une italienne née le jour de la fête de prédilection des irlandais, ça l'avait toujours fait rire, elle était un paradoxe dès le jour de sa naissance. Ce soir, voir tout ce vert et entendre les chansons irlandaises émanant de certains bars ou téléphones portables.. ça l'énervait plus qu'autre chose. Tony se demandait bien si elle allait à nouveau fêter le jour de sa naissance. Commandant une grande chose de bière, Tony commença à déambuler, cherchant vainement un coin où s'asseoir parmi la foule festive qui s'agitait. Sortir ce soir n'était peut-être pas l'idée du siècle... elle était bien partie pour juste se bourrer la gueule et espérer se réveiller chez elle demain matin par on ne sait quel miracle. Encore debout, elle avala quelques gorgées de bière pour faire baisser le liquide qui menaçait dangereusement de passer par-dessus bord à chacun de ses pas. Une seconde plus tard, son T-shirt était trempé de bière et ce n'était même pas la sienne.

Putain de merde ... Sérieux ?!

Finir par puer le houblon, c'était inévitable un soir de Saint-Patrick. Mais pas aussi tôt bordel de merde ! En temps normal, elle aurait rit, pardonné à la personne qui l'avait bousculé en exigeant de se faire payer un verre en dédommagement. A la place, elle y votait un nouvel argument pour rester chez elle devant Netflix en bouffant une pizza.

Quand on sait pas tenir un verre, un boit de l'eau.. grommela-t-elle en tentant d'essorer son T-shirt qui commençait déjà à coller. Et joyeux anniversaire Tony dit-elle plus à elle-même qu'à son interlocutrice

2/15

Spoiler:

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❝ I risked it all just to be with you ❞

Je n’ai pas trouvé de remède encore. Comment vivre loin de lui, je l’ignore car je ne mens qu’à moi si je dis je ne manque de rien sans lui

paddy's day

▬ If I pull the trigger now then the demons go away. ▬

L'enivrante mélodie de l'euphorie, les rires qui s'emmêlent pour ne faire plus qu'un. L'enivrante symphonie d'un semblant de renaissance, les ruelles qui scintillent plutôt que de suinter l'infamie des jours moyens. L'infection dissimulée pour un soir de festivités. On revêt les couleurs irlandaises, on se grime de verdoyantes petites feuilles pour cacher l'alcoolisme oppressant qui touche plus de neuf citoyens sur dix, à peu près. La perfection dans les sourires échangés, les traits tirés par cette espèce de bonheur feint – il cherche à s'y noyer, il voudrait pouvoir à son tour y plonger. Pour taire le vacarme des songes, pour terrasser les appréhensions et les doutes, les volontés exubérantes qu'apposent sur la conscience les nuits agitées. Il en a le cœur qui tremble encore, les besoins deviennent meurtriers. Il y a ces promesses qui s'estompent, des paroles que le vent emporte. Au-delà des musiques qui grésillent, au-delà des conversations qui se fondent en un vortex de vie ravivé. Les maux se calment, il les sent qui lui échappe – la pénitence en pause pour celui qui se doit de respirer. Les poumons à gonfler, pour ne pas davantage s'étouffer. Une once de joie à retrouver avant que le sourire ne puisse plus s'élever. Il s'éveille, Phoenix, réanime les pauvres flammes aux ailes malmenées. Il s'éveille de son errance, Ledger premier, pour honorer sa présence aux côtés de l'ami qui refuse de s'éloigner. Une âme bienveillante, peut-être l'une des meilleures qu'il soit à même de fréquenter. Un être au bon cœur, qui ignore pourtant jusqu'à l'opacité de sa noirceur. Des secrets, il en possède plus qu'il ne le devrait. Et dans cette méditation brève d'à peine quelques secondes, une petite voix s'élève qu'il ne peut qu'écouter. Get your shit together. Il a tiqué, observé les alentours bondés, ces groupes qui se forment et explosent pour mieux se retrouver. Une main sur l'épaule de l'ami, les pas qui foncent droit vers l'unicité – ils ont à devenir ces vagues que la marée s'amuse à faire danser. Les terrasses traversées, ces connaissances saluées. Ils avancent vers les fontaines alcoolisées, vers les chaises libres que le hasard parvient à leur concéder. Les prunelles dépareillées qui lorgnent sur le paysage, sur les quelques ombres qui se pavanent comme si de rien n'était. « Well, lot of assholes around if you ask me. » Un cuir des démons observé, d'autres airs patibulaires sur lesquels il choisit de ne pas trop s'arrêter. Il a haussé les sourcils, Phoenix d'ores et déjà agacé de l'audace des malins à ainsi se montrer. Le calme à tenir, pourtant. Le silence à faire régner, il s'en remet à Owen – Owen et la stabilité qu'il parvient à lui insuffler. Le calme à prioriser et un premier verre à s'approprier.

L'accident qu'il esquive de peu, un pas en arrière pour éviter les deux jeunes femmes et la bière qui s'étale à leurs pieds. « Relax girl, it won't be the only one your t-shirt' gonna meet. » ((@tony dimarzo)) Pour moquer, l'essence même de la soirée qu'il laisse lentement s'immiscer jusqu'à l’envoûter. Il y a ces parfums qui s'emmêlent, ces saveurs qui se devinent au bar observé. Il a soif, Phoenix, soif de paix. Soif d'un répit qu'il peine à trouver. « Irish night, Irish things, right ? L'attention sur Owen, Terre et Mer des prunelles qui observent enfin ce compère. We need to bet on who's gonna drink the most and I know it's gon' be me so... What ? Twenty bucks ? » ((@owen burgges)) La main qu'il tend déjà, la pinte tout juste servie qui rejoint ces autres phalanges libres pour les embrasser. La fraîcheur qui contraste avec la chaleur qui émane du bar qui ne désemplie pas. Il fait l'impasse sur tout ce qui le hante en silence, sur tout ce qui continue de crépiter dans les tréfonds de son âme fatiguée. Il fait l'impasse sur sa douleur, pour croire ne serait-ce qu'un peu en ce soupçon de bonheur. Il s'embrase, Phoenix, avant que les cendres n'aient à le rappeler. Les lippes épousent déjà la mousse qui lancine, la trachée s'humecte déjà du poison tant recherché.

IVRESSE || 10/15

.tetra

Paddy's Day

Event

Déjà des likes sur ce réseau artificiel, déjà des pintes descendues. Déjà des voix qui s'élèvent, déjà des ricains à terre. Déjà une ivresse dangereuse, déjà des comas précoces. Les visages défilent devant des prunelles encore sobres, les sourires affluent, les selfies inondent cet océan humain. Puis, dans les ruelles sombres, à l'abri des touristes, crachent les ivrognes aux foies noircis par l'alcoolisme.

Et la Guinness goûta des lèvres desséchées par la clope et la rudesse hivernale de Détroit. Deux premières gorgées annonciatrices d'un probable désastre. L'haleine souffle le houblon dans un air saturé. Bière de qualité, l'Irlande domine, pour une rare fois, la culture américaine. Sutton n'a jamais mis les pieds sur l'île ; voyage intitule selon lui ; mais il appréciait les produits venus du vieux continent.

Lucia apparaît dans sa vision, lui rappelle ce qu'il porte sur le dos. Maladresse dans l'âme, la voilà dans une situation embarrassante avec une fille au destin rieur. Il la garderait à l'œil ce soir ; si les pupilles sont encore ouvertes lors du gong de minuit. Ortiz est un rappel que le repos semble impossible pour le Diable.

Les conversations fusent autour de ses oreilles, certaines plus intéressantes que d'autres. Comme ce pari lancé par l'homme non loin de lui. Un pari ridicule, pour l'évènement de ce soir. "twenty bucks? That's all? You're a little player." Il ingurgite deux gorgées supplémentaires, se mets dans l'ambiance. Puis il rejoint les deux hommes, pinte à la main, regard espiègle. "Fifty bucks sounds reasonable"

De quoi se mêlait il ? Il portait le trèfle à quatre feuilles sur son cœur. Donc. Autant jouer.

Ivresse : 5/15

PADDY'S DAY

L'ambiance festive qui l'entoure la fait soupirer alors que, les mains dans les poches, elle suit la petite bande qui ne lui a pas laissé d'autres choix que de les suivre pour aller boire des pintes avec la moitié de Detroit. Un peu plus d'un an plus tôt, aucun doute qu'elle se serait prêté au jeu, qu'elle aurait même été la première à traîner les autres dans une tournée des bars mais aujourd'hui, cette Frankie là était bien loin, profondément caché au plus profond d'elle. Et il suffit d'une seconde d'inattention pour qu'elle perde de vues ceux avec qui elle est censé passer la soirée. « Génial... » Mais pas autant que ce bras qui se pose sur son épaule sans qu'elle ne puisse le voir venir. Sa tête se tourne vers le propriétaire du membre en question, découvrant un inconnu portant un haut de forme vert sur lequel est accroché une barbe rousse. Il est loin d'être frais, empeste la bière à des kilomètres mais sa joie de vivre réussi à lui arracher un faible rire alors qu'il l'attire au premier bar qu'ils croisent, l'abandonnant au comptoir de ce dernier après avoir demandé au barman de lui servir de quoi se rafraichir et se mettre dans l'ambiance. Et avant même de pouvoir dire quoi que ce soit, elle se retrouve à nouveau seule et avec une Guinness entre les doigts. Elle peut bien s'accorder ce verre, il n'allait pas la tuer, si ?

Elle observe, écoute - ou tente d'écouter - ce qui se passe autour d'elle. Certains ont des conversations profondes, probablement aidé par l'alcool ingurgité, tandis que d'autres sortent des baratins incompréhensibles. Là encore, aidé par l'alcool, à n'en pas douter. Ses yeux se posent alors sur trois hommes tout proche de là où elle se trouve et elle ne peut s'empêcher d'écouter, roulant des yeux en comprenant ce qu'il se trame entre eux. « Un concours de celui qui en a la plus grosse, ça fait longtemps que j'ai pas assisté à ça. » Bien un jeu d'hommes, ça. Quoi qu'elle aurait totalement pu y participer si elle n'avait pas à ce point peur que l'alcool ne lui fasse faire n'importe quoi. Et elle ne compte pas en louper une miette, impatiente de voir lequel d'entre eux va vomir ses tripes en premier. « Fait gaffe au karma, ce serait dommage de passer pour un con alors que t'es arrivé en augmentant la mise. » Qu'elle balance à celui qui s'est incrusté, tout comme elle vient de le faire sans la moindre gêne. Certainement parce qu'il est sûr de lui, certain de ne pas perdre. Faut jamais trop se vanter, ça fini toujours par nous retomber sur le coin de la gueule.

Points d'ivresse : 2/15

(code) awona

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— Without a soul, my spirit's sleeping somewhere cold. Save me from the nothing I've become.

PADDY'S DAY

Event

"We're gonna drink some beer and we're gonna sing. And we're gonna have a good time. It's St. Patrick's Day, and we're all Irish today"

L'appartement suinte la morosité, ce soir. Ma copine officielle est d'une humeur massacrante et j'ai préféré m'éclipser en claquant la porte derrière moi. L'idée m'a pris d'aller traîner dans le quartier de Maya, une fille avec qui je discute parfois et qui serait sûrement ravie de m'accueillir dans son lit. J'avais oublié la date fatidique. La Saint-Patrick s'étale partout, vomissant sa marée verte et ses trèfles gluants. Conscient de l'hostilité du territoire, je me camoufle sous ma capuche, adoptant l'air nonchalant d'un fêtard lambda.

L'ennui et la curiosité me tiraillent, me poussant vers un verre salvateur. Mais Maya est introuvable. Ses messages restent sans réponse, noyés dans l'océan de notifications de la Saint-Patrick. Seule, la solitude m'accueille. Les guirlandes crachent une lumière glauque sur les bâtiments délabrés. L'odeur écœurante de bière bon marché et de sueur humaine emplit l'air, suffocante et les chants grivois mitraillent mon passage. L'enfer vert de la Saint-Patrick s'ouvre devant moi, qui suis-je pour y résister ? Je me faufile entre les corps ivres, l'esprit en alerte, jusqu'au comptoir où je me paie une Guiness. Quitte à se fondre dans l'ambiance, autant y goûter. Tandis que j'y trempe mes lèvres, un cercle de fêtards attire mon attention. Visiblement, ils veulent s'affronter dans un jeu à boire et un sourire narquois s'élargit sur mon visage aux mots de la provocatrice. Elle a pas froid aux yeux celle-là.

« Oh, so we're bringing out the sass tonight, huh?» (@Frankie Kelly)

Spoiler:

Mon ton est léger, assez amusé quand je m'adresse à elle. Je sais que je dois garder l'esprit alerte par ici mais je suis curieux de voir ce que donnera ce concours, ça peut être marrant. Aussi, je me tourne vers les joueurs pour les encourager à ma manière.

«Well, if it isn't a brave band of souls ready to tempt fate. Here's to hoping you've got more than liquid courage on your side. Bottoms up, and may the odds be ever in your favor. » (@Harlow Sutton & @Phoenix Ledger)

Spoiler:

+ 2 points d'ivresse

(c) DΛNDELION

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Stellar

Paddy's Day

Event

Ivresse : 7/15

L'alcool rassemble, inconnus comme connus, génère des paris déjà regrettés, créé une convivialité qui aurait été impossible sans cette goutte d'ivresse. Voilà un groupe bien composé, bien prêt à descendre une pinte pour prouver sa réputation. Les premières bouffées de chaleur gagnent du terrain dans un corps qui débute un régime alcoolisé. Il vient d'augmenter la mise d'un pari déjà foutu d'avance. D'un pari qui l'amusait ; gamin d'un soir. Les notifications coulent comme la bière, inondant un Instagram artificiel. Photo likée par des inconnus, l'alcool rapproche, même virtuellement.

La pique de @Frankie Kelly lui décrocha un petit sifflement, alors qu'un sourcil s'arqua face à tant d'arrogance. Lui, qui n'avait pas l'habitude d'entendre ce genre de réplique, surtout venant d'une femme, laisse l'alcool encaisser cette attaque. Mais le cuir sur le dos, les traits légèrement détendus grâce à l'ivresse naissante, la réponse ne tarda pas à arriver. "Because you think I'll be on the floor after two pints? Stay, watch and learn. Ireland's never seen a guy like me." Et l'Irlande se porte mieux sans gars comme lui.

Deux gorgées de plus de descendues, il tient ses dollars dans l'autre main. Prêt à perdre, stupidement, de l'argent, alors qu'à deux rues d'ici, des retraités font la manche pour obtenir, ne serait-ce, qu'une salade. @Jaydee King se rajoute, avec un commentaire léger, trop léger pour Sutton. "You've come just to say that? Can't even be bothered to come and play with us?"

Plus on est fous, plus on rit. Apparemment.

« Je suis vraiment désolée... » Lucia se confond en excuses devant la jeune femme dont elle a inondé le t-shirt avec sa bière. Elle attrape quelques serviettes en papier qu'elle tend à la brune pour qu'elle puisse éponger au maximum le liquide. « Oui, j'aurais dû rester à l'eau » murmure-t-elle, confuse. Elle grimace, mal à l'aise. « Et bon anniversaire... » La colombienne a fait fort, elle a réussi à pourrir l'anniversaire d'une parfaite inconnue. Aie aie aie.

Elle s'éloigne avant de revenir rapidement avec deux nouvelles pintes vu que la sienne s'est vidée sur la femme. Lucia en fait glisser une devant la jeune femme. « Pour m'excuser... » commence-t-elle. « Et comme cadeau d'anniversaire. » Elle a une petite moue, sincèrement désolée en voyant son vêtement. Lucia porte sa pinte à ses propres lèvres. « Tu veux mon t-shirt ? On peut échanger » Et ça lui fera une bonne excuse pour rentrer. Il y a des toilettes, elles peuvent faire ça discrètement là-bas.

La colombienne observe alors le petit jeu qui se déroule non loin d'elle. Ils sont plusieurs à se lancer un défi d'alcool. Elle remarque alors @Harlow Sutton installé parmi eux. Légèrement mal à l'aise de se retrouver face à un autre Devil Diciple, elle évite son regard et boit quelques gorgées de plus. Ses yeux se promènent dans le bar, hormis lui, elle ne connait personne ici. La crainte est toujours de tomber sur un client, ce qui la mettrait évidemment très mal à l'aise.

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PADDY'S DAY

Event

"We're gonna drink some beer and we're gonna sing. And we're gonna have a good time. It's St. Patrick's Day, and we're all Irish today"

Jouer avec eux ? Grave, ça me tente. Si je ne peux pas me blottir dans les bras d'une jolie fille ce soir, alors je me noierai dans l'alcool, c'est sûr et certain. Quitte à finir la nuit dans un caniveau, autant tenter de gagner le gros lot, non ? Ok donc. Mais moi, quand je joue, je préfère faire profil bas. Les frimeurs, c'est pas ma came, surtout que ça porte malheur. Je préfère être l'outsider sur qui personne n'aurait misé un kopeck et qui fint par tout raffler. Montez les enchères, les gars ! Je hausse les épaules en détournant le regard, feignant l'indifférence totale.

"Playing requires a certain...optimism I haven't cultivated lately." "Jouer demande un certain... optimisme que j'ai pas cultivé ces derniers temps. Je baisse modestement les yeux sur la mousse intacte de ma guiness. "Last time I joined a game like this, I ended up reciting Shakespeare to a lamppost." "La dernière fois que j'ai participé à un jeu de ce genre, j'ai fini par réciter Shakespeare à un réverbère." Flegmatique, je prétend sombrer dans ce doux souvenir tandis que je plonge timidement mes lèvres dans la mousse. Puis, redressant les yeux vers la jolie fille, je lui propose d'un ton charmant : "Before I even consider joining your merry band, I need to secure a safe haven for the aftermath. How about you, lovely lady? If I manage to survive this drinking gauntlet, would you be kind enough to escort me home safely?" "Avant même d'envisager de rejoindre votre joyeuse bande, j'ai besoin de trouver un refuge sûr pour la suite. Et toi, ma belle? Si j'arrive à survivre à ce marathon de boisson, pourrais-tu être assez gentille pour me raccompagner à la maison en toute sécurité ?" Sur un sourire enjoleur, je ne me prive pas de flirter avec cette piquante brune. Sera-t-elle dans de bonnes dispositions ? On va le savoir très vite.

@Harlow Sutton @Frankie Kelly

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Stellar

PADDY'S DAY

C'est plus sa came de venir se perdre dans ce genre d'évènement. De s'enivrer jusqu'à ne plus pouvoir marcher droit mais maintenant qu'elle est là, elle aurait tort de se priver de regarder les autres flancher petit à petit vers l'ivresse. Encore plus lorsqu'un concours se prépare à quelques mètres d'elle. Et les mots sortent d'eux même alors qu'elle aurait voulu rester discrète et ne pas attirer l'attention. Loupé. Sa petite pique semble faire mouche auprès de @Harlow Sutton et elle lève les yeux au ciel face à sa réponse. Il semble sûr de lui et ça ne fait que confirmer ce qu'elle pense. Ne jamais crier victoire trop vite. « C'est pas ce que j'ai dit, mais doit y avoir quelque chose à creuser si tu tiens à ce point à prouver à des inconnus que t'es capable d'enquiller plusieurs bières sans gerber. » Elle porte d'ailleurs son propre verre à ses lèvres, buvant une gorgée de façon un peu plus raisonnable que celui qui lui fait face alors qu'une nouvelle voix (@Jaydee King) se joint à leur échange. Ses mots à son égard lui font arquer un sourcil. « Fait gaffe, vu ton sourire on pourrait croire que ça t'plaît. » Pas sûr que ça soit toujours le cas si elle le prend au mot et qu'elle se met à réellement les sortir pour griffer tout le monde. Aucun doute qu'elle se ferait rapidement mettre à terre, cela dit. Il est invité à participer mais décline gentiment, ce qui lui arrache un rire en imaginant la scène qu'il décrit. « Je serai curieuse de voir c'que ça donne une pièce de Shakespeare à la sauce 8M. » Parce que ouais, elle l'a reconnu. Elle sait qu'il vit dans le quartier. Elle y est depuis qu'elle est gamine et même si elle s'est barré pendant une année entière, elle n'a pas oublié les visages qui y habite, même ceux qu'elle croise occasionnellement. Et si elle, elle sort apparemment les griffes, lui, il sort ce qui ressemble vaguement à une tentative de drague. Elle approche son visage du sien, un sourire en coin sur les lèvres alors qu'elle pointe l'autre du doigt. « Bats-le et je viendrai même te border dans ton lit. » Elle ponctue sa phrase d'un clin d'œil avant de s'éloigner, s'accoudant au bar contre lequel elle est appuyé depuis tout à l'heure alors que le goût de la bière vient à nouveau titiller ses papilles.

Points d'ivresse : 1/15

(code) awona

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— Without a soul, my spirit's sleeping somewhere cold. Save me from the nothing I've become.

paddy's day

▬ If I pull the trigger now then the demons go away. ▬

« Fuck me... » En un soupir qui s'échappe, en un regard sur ce que ces épaules là peuvent porter. Le cuir qu'il méprise, cette appartenance aux connards qu'aucun ne peut nier. Il en a tiqué, Ledger, décalant ses épaules pour se soustraire à cette proximité. L'arrière-goût de colère qui flirte avec les lippes, l'alcool qui ronge déjà les chairs pour s'y ancrer. La vue est trouble, mais le cœur supporte encore les élans soudains d'adrénaline qui viennent y flirter. Et l'idée qu'il balançait en amène de plus en plus, comme aimantés ces êtres par la connerie qui se distille de ses paroles, de tout ce qu'il peut orchestrer. Les yeux dépareillés qui se lèvent, qui implorent l'autre Enfoiré d'en haut pour un peu de miséricorde – vanité qu'il n'oublie pas, mais qu'il croit pouvoir contrer. Pauvre abruti qui a l'espoir trop aisé quand il s'agit de boire en paix. Ça s’enchaîne et ça gagne en ampleur – Phoenix en devient spectateur. Le verre en main, les phalanges qui s'y cramponnent davantage. Il observe sans encore l'ouvrir ; lassé presque, lui qui sent d'ores et déjà la terre tournée. Fatigue qui s'en mêle, sommeil manquant qui ne fait que tout accentuer. « Jeez people, shut the fuck up and go play. Hey ! » Il fait un signe à la pauvre demoiselle qui s'affaire derrière le comptoir. Le torse appuyé contre le bois vernis, la voix qui essaie de porter au-dessus des rires, conversations et musiques qui se transforment en un maelstrom de cacophonie. Une main sur l'épaule de Owen, l'assurance dont il lui fait part en un regard qu'il sait ce qu'il fait – pas du tout en vérité. Une trentaine de shooters qu'il vient de commander, les billets déposés à côté pour lesquels il ne réclame même pas la monnaie. L'aisance financière qui parle, dont il en vient presque à se vanter. « So ? Who wants to play, uh ? If I win this, she's coming with me. » Comme s'il pouvait prétendre à toute cette attention qui peut être donnée. « Whoever drinks the most wins, we put the ones we drink aside and we count when no one left. » Il surveille ceux qui s'étaient invités, fauteurs de troubles comme opportunistes. Sa bière qu'il termine tout de même, en quelques gorgées imprécises qui mouillent le tissu noir qu'il porte. Adrénaline s'accentue, adrénaline l'éveille de peu. La vue qu'il stabilise, les verres devant lesquels il s'est posté. Phoenix déterminé à gagner, rien que pour un soupçon de gloire à s'approprier ; le besoin d'être vu, de ne pas être ce fantôme qui succombe à l'errance quand les tourments sont agités.

IVRESSE || 5/15

.tetra

ft others roleplayers 01:00 AM

Let's get lost in time

Paddy's
Day

Side by side, we'll face the darkest night

Tu trouves que la photo n'est pas bien cadrée, mais c'est encore une information dont tu te priveras la réflexion à Harlow. La photo. Sur instagram. Par la fenêtre entrouverte de ton appartement, difficile de ne pas entendre les cris et la musique secouer les rues souvent si mal fréquentées de Détroit. C'est la Saint-Patrick'day et tu ressens la même morosité te saisir le coeur que celle de la dégustation d'une bière dont le goût serait plus comparable à celui de la pisse que de l'Irlande. Avant quand t'étais plus jeune, tu aimais faire la fête jusqu'à ce que les premières lumières jaillissent, et puis en grandissant les soirées à rallonge ont commencé à se raccourcir, et les gens assis autour des canapés, à diminuer. Aujourd'hui, faire la fête est un concept dont tu as oublié les saveurs.

Pourtant ces derniers temps semble de nouveau venue l'heure de lever ton verre, Wilhelm, à un avenir qui se dégage à l'horizon. Tout ça, c'est en partie grâce à Harlow, même si les mérites du travail et de l'effort acharné te reviennent. Un Harlow qui s'est inscrit dans ton quotidien pour être devenu une sorte de tuteur assigné, difficile à la cohabitation parfois certes, mais plus utile à tes yeux durant tes longues heures de labeur qu'une femme au pieu. T'en viens à la conclusion que ce serait bien dommage de rester sur le canapé à scroller. Chaussures enfilées, cuir revêtu, tu prends la direction du même bar où est probablement en train de s'enivrer Harlow, que tu ne crains pas de retrouver dans un état encore potable à cette heure.

Tu as la chance, sur le chemin, que ton cuir parvienne à luire sous tous les lampadaires longeant la rue. Une clarté malveillante éclabousse les civils. Ivres ou non, tu as le passage de la rue le plus large qui puisse être offert à quelqu'un en ces moments de fêtes, et de ce fait, le trajet jusqu'au bar est suffisamment rapide.

Fox Theatre Avenue- bar.

Ton attention se porte immédiatement vers un petit groupe dont le nombre de membres n'excuse pas le bordel qu'ils sont en train de foutre. Drôle de mélange. Tu distingues des visages que t'as pas spécialement envie de voir ce soir, mais la seule personne que tu connais se mêle parmi les autres. On te tapote l'épaule pour que tu commandes. T'as pas une foutue idée de ce que tu veux boire ce soir.

La même chose que les gens de la table là-bas. Celle d' @Harlow Sutton.

On te sert rapidement, et tu finis par t'approcher. Sauf que quand tu t'approches, il y a ce visage dont les traits se dessinent au fur et à mesure, et que tu reconnaitrais sans doute entre mille, comme la première fois où tu l'as revu. @Jaydee King, est, littéralement, une plaie sur une jambe en train de cicatriser. Elle ne fait plus mal. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'entre vous, tout est clair aujourd'hui et qu'il ne tient qu'à vos deux égos de mecs de gangs de faire abstraction des complications pour que le fil de vos interactions continuent d'être respectueuses. Outre cela.

Tu débarques dans un grand soupir théâtral, t'appropriant la dernière place qu'il reste. Est-ce que tu as foncièrement été invité ? Pas forcément, mais tu t'invites souvent là où tu n'es pas convié depuis qu'Yvo a disparu.

Que personne ne compte sur moi pour prendre part à ce concours. J'ai, disons, certains standards de sobriété à respecter ce soir. Tu annonces la couleur, en toute conscience que personne ne comptait probablement t'inviter dans le concours. Une première gorgée est par la suite bue, en l'honneur du/de la futur(e) gagnant(e).

ivresse ; 1/15

# Public # Bar # aaaa

Cactus

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Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître.

PADDY'S DAY

Event

"We're gonna drink some beer and we're gonna sing. And we're gonna have a good time. It's St. Patrick's Day, and we're all Irish today"

Si j'aime les chats sauvages ? Je ne pense pas le cacher alors que je me mordille les lèvres en reluquant la belle. Sa répartie sur la sauce 8M me fait cogiter, il me semblait bien que son visage m'était familier mais cette confirmation me ravit. Je me sens déjà moins seul dans ce nid à vipère, sans compter que la chance de rentrer en sa compagnie devient plus concrète. Son visage proche du mien me permet de respirer une bouffée de promesses.

Pendant ce temps, le blanc tatoué prend les choses en mains et s'en va chercher une tournée générale. A croire qu'il est généreux ou plein aux as, mais l'un n'empêche pas l'autre. Il a l'air habitué des jeux à boire vu son sens de l'organisation. En revanche, il croit gagner la présence de qui ? Notre homme est un grand romantique comme je vois. Et un bouquet de chardons avec ça ? Une remarque m'échappe, d'un ton neutre.

"If someone were to follow you tonight, it would probably just be to pickpocket you." "Si quelqu'un te suis, ce soir, ce sera peut-être juste pour te voler ton portefeuille." @Phoenix Ledger

J'dis ça, je dis rien. Vu comment il parade avec son fric, ce serait pas si étonnant. Une moue incertaine aux lèvres, je finis par hausser les épaules. Pas de raison que je termine ma bière avant de commencer, vu que ça compte pas. Je m'en vais donc l'offrir à ma charmante voisine de quartier, sur quelques mots emphatiques..

"No amount of alcohol will make me forget you, Juliet. Even if I were to drain the entire stock of this bar, your image would remain etched in my mind, more indelible than a tribal tattoo. If I emerge victorious from this ridiculous fight, I might just let you scratch me, after tucking me in. Or before, if you prefer." "Aucun alcool ne me fera t'oublier, Juliette. Même si je devais vider toutes les réserves de ce bar, ton image resterait gravée dans mon esprit, plus indélébile qu'un tatouage tribal. Si je sors vainqueur de ce combat ridicule, je te laisserai peut-être me griffer, après m'avoir bordé. Ou avant, si tu préfères." @Frankie Kelly

Shakespeare serait fier de moi. Néanmoins, mon sourire disparait quand je me retourne. Un cuir inattendu est apparu avec un mec à l'intérieur. Un mec que je ne connais que trop bien. Merde c'est Wil. Un sourire désenchanté s'étire sur mes lèvres en le voyant. L'irritation n'a pas disparu en ce qui me concerne, je suis toujours autant dégoûté qu'il appartienne au camps ennemi. Une bouffée de mépris se mêle à l'amertume tandis que je m'en vais ramasser un shot, marquant par là, ma participation officielle.

"Don't give me that crap about standards. We all know yours aren't exactly sky-high." "Fais pas chier avec tes standards. On sait qu'ils volent pas toujours bien haut." @Wilhelm Korb

Vu son choix de gang, par exemple. C'est dans un geste las que je ramasse un shot, fourni par notre généreux donateur. Il ne va pas me décevoir AUSSI avec ça ? Parce que j'aimerais bien voir Wil rouler sous la table et se mettre miserable, ça n'exusera pas tout mais ça me ferait au moins sourire. Là dessus, j'écluse mon verre avant de le poser vide, afin qu'on puisse faire le compte. Et j'en ramasse un autre juste après. On va pas y passer la nuit, quelqu'un m'attend pour me border.

7/15 points d'ivresse

(c) DΛNDELION

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Stellar

‡ ▬ BEYOND THE VEIL ▬ ⚖