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 i tried reality, it doesn't end well | wesley

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Wesley Cupp
Wesley Cupp
some kind of interesting idiot

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
cicatrices : 460
crédits : avatar (c) TAG / gif (c) tumblr / code sign (c) tetradke

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▬ Dim 16 Juil 2023 - 10:50 ▬
Wesley refuse de lui laisser une seconde pour répondre, pour s’en tirer, pour s’échapper. Il a des yeux, le journaliste. Il sait les utiliser. Il a peur, peur que s’il laisse Mark, il ne le revoie jamais. Peur des conséquences de son inaction passée. Peur de le perdre, tout simplement, car cet ami il y tient. Il y tient comme à n’importe quel autre… et un peu plus. Pour ce qu’ils ont partagé. Pour la durée de leur amitié. Pour, simplement, cette étincelle inexpliquée, inexplicable, qui a créé entre eux une jolie flamme malmenée par les vents de la vie.
Alors oui, il l’entraine dans une supérette et babille joyeusement d’un rayon à l’autre, remplissant le panier porté par le détective. Des chips, des bonbons, comme deux ados en train de préparer une soirée pyjama. Du soda, du thé glacé, rien d’alcoolisé parce qu’il se donne pour mission de prouver qu’une bonne soirée peut s’en passer. Que le sourire, l’amusement, le bonheur, n’est pas corrélé à la quantité d’alcool ingérée.
Hypocrite.
Les voilà arrivés à l’appartement de Wesley. Presque cagibi, une grande pièce de vie qui donne sur une minuscule cuisine, séparée du reste par un plan de travail où il dépose leur butin. Une chambre, une salle de bain, et ça suffit.
Not every evening. Sometimes I watch Disney’s movie too.
Il ne ment même pas. Il a toujours eu une âme un peu immature, il en a besoin pour survivre à la saleté de ce monde. Wesley adore chanter, rêver, et s’il aime certaines télé-réalités, c’est aussi parce qu’il a parfois besoin de se moquer d’autrui, de se rassurer sur sa propre vie.
Il a répondu en se tournant vers Mark et il a perdu sa voix en voulant enchainer, quand il remarque non seulement le poids perdu par son ami -jusqu’ici dissimulé par son manteau- mais aussi la différence flagrante de posture. Comme si passer cette porte lui donnait l’autorisation d’enfin cesser ce manège orchestré pour l’extérieur. Il déglutit, hésite à lui adresser une remarque… et décide que ça ne changerait rien. Autant le mettre à l’aise, combattre les côtes visibles par des chips gras et des boissons sucrées.
TV is life my dear friend, TV has a lot to offer, take a seat please, take this remote, push the button and… tadaaaam ! You can swap channel, I’ll be right back.
Parce qu’il a des choses à préparer ! Il sort quatre paquets de chips différents qu’il verse dans des bols. Il n’a pas de lave-vaisselle mais pour Mark, il accepte d’accumuler un peu plus de contenants dans son évier. Ils ont aussi pris des snacks, du saucisson, des sauces pour tremper les chips, et des bouteilles gigantesques. Il multiplie les allers et retours entre la cuisine et son salon -quelques pas à chaque fois- jusqu’à ce qu’ils soient complètement parés pour la suite. Alors seulement le journaliste se laisse tomber lourdement à côté de son ami, faisant grincer les ressorts du canapé.
It’s magic eh? You already seem a little bit more alive. So what do you want? Crappy restaurants? That’s always fun to watch Gordon Ramsay scream on somebody. It’s cathartic.
Et inspirant, peut-être, si c’était dans leur nature…

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But it’s no use, it’s a dream to be broken. I run and run, but I’m not getting anywhere. Just burn me out, yes keep pushing me away. This is a fool, crazy in love, chasing in circles
--- Sweet smiles, while dominoes keep falling.
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Mark DeWitt
Mark DeWitt
shipwreck

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
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▬ Mer 19 Juil 2023 - 18:36 ▬



i tried reality, it
doesn't end well
CODAGE PAR TETRADKE


He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




IDébraillé, l'homme qui tente de trouver des aises qu'il n'a plus jamais posséder. Les souvenirs sont lointains que ceux où il semblait posséder une place en ce monde brisé. La mémoire les oublie, peu à peu, comme s'ils n'étaient rien que des mirages, des mensonges dont l'esprit se serait persuadé. Il peine à prendre place, Mark, puisqu'il sait faire tâche dans ces quotidiens qu'il ne fait qu'entacher. Là encore, plus que jamais. La posture faible et la carcasse amaigrie. Il tient sa langue, il tient les excuses – il s'accroche à cette légèreté que celui-là parvient encore à faire régner. Hôte parfait et attentionné. L'hôte qui ne relève pas le triste spectacle qu'il vient de lui imposer – comme une lueur de pudeur qu'on accepte de lui concéder. Il enchaîne, il continue sur sa lancée. Il persiste à insuffler cette espèce d'étrange jovialité. Combattre les ombres par des clartés inventées – pas même sincères, mais assez pour bercer l'encéphale brisé. Et il s'y laisse prendre, captivé. Le rire qui tinte légèrement sous les explications que celui-là se sent obligé de lui offrir – la manière d'utiliser une télécommande puisque des années se sont écoulées sans qu'il ne s'y laisse tenter. Un rire faiblard, mais bien présent. Un tintement dans la cage où ils se sont tous deux enfermés. Il lui laisse les commandes, cependant. Il s'envole, virevolte entre comptoir et table basse. Ces choses achetées qu'il dispose ici et là comme pour tenter l'âme qui s'était égarée. Il voudrait pouvoir y céder, DeWitt, mais l'estomac est encore serré des récits contés. Il y a ce poids qui stagne, comme une lame qu'on aurait pas encore extirper de ses chairs pour le laisser coaguler. Guérison inlassablement retardée. « It’s magic eh ? You already seem a little bit more alive. Plus en vie, si tant est que ce soit possible. Plus en vie, lui qui peine pourtant à respirer – qui sent lentement l'étau se resserrer sur l'âme accablée. Plus en vie, il s'en convainc au moins pour cette soirée improvisée. So what do you want ? Crappy restaurants ? That’s always fun to watch Gordon Ramsay scream on somebody. It’s cathartic. » Peut-être en auraient-ils besoin eux-même, finalement, de se faire hurler dessus jusqu'à ce que l'instinct ne s'éveille pour les animer, pour rendre à ces chairs leur gloire d'antan, cette lueur du passé.

« Why not. » Peu importe en vérité.

Peu importe tant qu'on lui permet de ne plus réfléchir, tant qu'on terrasse les songes par ces banalités. Il veut la paix, il veut le silence – il veut cette normalité. Comme un soupçon d'avant qu'il ne sait plus comment s'approprier. Peu importe en vérité, parce que cet ami fait déjà bien assez pour lui épargner la chute qui s'était mise à le menacer. Et comme les images s'enchaînent, comme l'émission poursuit son cours, lui il observe en essayant d'imaginer quels seraient ces vies si on venait ainsi les bousculer ? « What do you think about it ? Peu clair, lointain. Enfoncé dans son idée, inconscient sur l'instant que celui-là ne peut écouter ce que ces voix silencieuses auraient eu à lui confier. I mean... What would you do if someone was there to act like that with you ? » Curieux, Mark. Curieux, l'homme qui s'était enfin installé, le dos enfoncé dans le dossier du canapé, canette contre la paume avec laquelle il joue sans y prêter réellement attention. Il songe à cet univers parallèle. Il songe à toutes ces autres possibilités, ces jours plus saints qu'ils auraient à s'approprier si on les avait forcé à pleinement se relever. Si un semblant de confiance leur avait été inspiré. « Would you lost your sanity or the complete opposite ? Rise from the ashes of what we are today ? » Philosophie d'être au bord du précipice. Les questions qui s'enchaînent et qu'il ne peut parer, l'imagination qui s'aventure sur des temps qu'ils ne s'approprieront jamais.                         





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das ende ist der anfang
Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
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▬ Jeu 20 Juil 2023 - 4:27 ▬
Puisque le choix lui est laissé, Wesley n’hésite pas longtemps à opter pour un épisode de cauchemar en cuisine. Il a programmé les enregistrements à l’avance pour en avoir toujours à regarder si l’envie lui prend.
Ainsi affalé aux côtés de son ami, il laisse son esprit dériver dans les problèmes des autres, qu’il peut critiquer sans se sentir coupable puisque l’émission sert justement à ça. Il sait que ce sont de vraies personnes mais… il l’oublie, pendant quelques minutes. Le malheur de ces gens mis en scène pour ressembler à une histoire, une histoire de plus…
Les chips craquent sous sa dent, sa gorge déglutit bruyamment le soda quand Mark arrive, armé de ses questions un peu trop sérieuses, un peu trop philosophiques, pour un moment partagé qui se veut sans prise de tête. Pourtant…
Pourtant…
Il réfléchit, Wes. Il réfléchit en bougeant ses lèvres, en les mordillant, puis il hausse finalement les épaules :
I hope I’ll rise from the ashes. I let myself live since too long, maybe I need that, someone to scream to me, to stop doing shit.
Il sourit, un rictus triste qui échoue à éclairer son regard. Quelqu’un qui lui hurlerait dessus pour qu’il cesse d’aimer une personne qui ne le lui rendra jamais. Quelqu’un qui lui hurlerait dessus pour lui rendre sa motivation de journaliste. Quelqu’un qui lui hurlerait dessus pour qu’il arrête de se mettre dans des situations impossibles et réfléchissent davantage avant d’agir. Quelle serait sa vie, alors ? Perdu dans la contemplation de l’écran, un autre film se joue, un film où une personne sans visage mais dotée de la voix de Gordon le remettrait en place. Wes laisse sa tête partir en arrière, sur le dossier du canapé, puis la tourne vers Mark.
Did you want me to scream at you like that? I can if it helps. I promise to not enjoy it… too much.
Clin d’oeil complice. Un échange qui ressemble à une plaisanterie, pourtant… Pourtant Wesley désespère d’entendre Mark accepter une solution, n’importe laquelle. Il veut tant l’aider à sortir de sa spirale infernale… Échouer le tue.

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Mark DeWitt
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▬ Dim 30 Juil 2023 - 14:33 ▬



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He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




Pensées éphémères qui ne font que s'éloigner, revenir, hanter jusqu'à tout s'approprier. Il sent le poids de ses mots peser sur sa propre conscience, comme une lame qu'il enfoncerait lui-même dans sa carcasse désœuvrée. Pensées éphémères qu'il ne parvient pas à contrôler, qui continuent de fuir les bras tendus qui auraient à les asphyxier. Elles restent, stagnent et oppressent ; jusqu'à ce que cette attention là ne parvienne à l'en détourner. Coupable, Mark, de ramener cette noirceur incessante là où elle devrait être proscrite. Coupable, DeWitt, de ne plus savoir comment respirer quand la tête sort de l'eau, quand les profondeurs sont éloignées de son orbite. Et s'il s'attendait au silence, à la perdition d'une quelconque réponse sans ambition – il y a cet espoir qui flamboie dans ce que son ami ose prononcer. Peut-être qu'il parviendrait à s'en relever. Peut-être que ça pourrait lui être utile, dans une certaine mesure, ne serait-ce que pour encore pouvoir relever la tête et avancer. Il y a ce rictus qu'il lui partage, l'idée qui s'ancre dans l'esprit fracassé. Il y a cette nouvelle mission qui s'y imprime, comme une volonté silencieuse de pouvoir offrir une rédemption à celui qu'il a suivi jusqu'en ces murs sécurisés. Partagé entre cette envie d'être celui qui permettrait son ascension, entre cette réalité qui suppose les forces manquantes à sa nouvelle ambition. Il s'est redressé, Mark, soufflant légèrement en observant ces silhouettes à l'écran qui ne s'est pas arrêté. Mais le son est lointain, presque effacé. Il y a ce silence lourd et pesant qui reste, subsistant sur la conscience déformée. « Did you want me to scream at you like that ? I can if it helps. I promise to not enjoy it… too much. » C'est un sourire qui prend place sur les lippes, l'esprit qui accueille avec nécessité cette plaisanterie, cette espèce d'air léger qui s'immisce jusqu'à les embrasser. Brève renaissance, d'un quart orchestrée. Il s'en satisfait déjà bien assez, DeWitt, de cette possibilité donnée d'enfin brièvement respirer. « It'll be a waste of time for you, Wes, and you know it. If you have the possibility to erase her face from my head, it could work but... if you can't, well. » Les mains jointent, les épaules haussées. Le regard qui fuit encore l'attention qu'il s'était mis à captiver. Las sont les traits, bien trop marqués des fardeaux qu'il persiste à porter quand l'intéressée a déjà tout oublié. Il est le seul à se souvenir d'un temps qui n'est plus sien, il est le seul à se souvenir de la portée des mots et des suppositions d'avenir qu'ils créaient. Le seul à lutter contre tout ce qui s'était si bien ancré. Pénitence qu'il encaisse comme il est celui qui a choisi de se retirer – parce que sa place à elle n'était pas à ses côtés, quoi qu'il ait pu imaginer. Pénitence inévitable que de vivre en voyant les choses se faire, sans pouvoir interférer. « It wasn't about me. » Il chasse les souvenirs, les murmures d'antan. Il chasse les projecteurs d'au-dessus de ses chairs, rappelle la véritable cible qu'il désignait par ses sous-entendus bien cachés. « It was about you. You said you could need that ? I'll do it, and you know why ? Because I need you to be ok. I can't take the risk to see you go through that same path than mine. You have to put your shit together. » Paradoxale, cette voix aux relents de regrets qui s'expriment avec autant de fermeté. Ironique, cette carcasse qui se prétend pilier quand elle semble vouée à se fracasser. Il est l'étendard de la perdition, s'improvise porte parole de la raison. « There are plenty of people in this world who's waiting for the same as you, can't you see it ? Il s'est tourné, de moitié. Il vient lui faire face, Mark, dans l'espoir d'enfin pleinement le faire écouter. Wes, you have the right to be at your low because of that man, but you can't let all of that define what you are. You hear me ? Why would you have to suffer for someone who doesn't care about how you feel ? He doesn't give you the important you were looking for, then do the same. » Oh, l'ironie. Plus accentuée, trop appuyée. Il ose, Mark – il ose ces proclamations quand il se sait incapable de les orchestrer. Il se tue, à petit feu, pour le souvenir d'une femme qui n'avait fait que l'utiliser. « You're a brilliant man, don't waste all of what you are for someone who don't deserve it, please. Don't do that to yourself. You're brilliant and you'll be enough for someone else when you won't searching for it. Trust me. Look at me. » Il insiste, ose cette paume sur la clavicule de l'hôte qu'il sermonne à peu près. Qu'il entende, qu'il écoute. Qu'il se relève, parce qu'il a besoin de savoir qu'il subsistera, lui, quand ses propres forces seront épuisées. « You're a good man and if he can't see that, then he don't deserve you. »                          





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▬ Mar 1 Aoû 2023 - 8:30 ▬
Did you tried with a good sponge and bleach?
Il se croit drôle, le journaliste. Il l’est peut-être, juste assez pour ne pas récolter de gifle, de regard désolé, désolant, blasé dans tous les cas. Il s’est proposé pour aider en sachant très bien qu’il serait écarté. Ainsi va Mark. Ainsi continue Mark, ami si cher à son cœur qui s’enfonce dans l’ironie la plus crasseuse en lui sortant un discours collant mot pour mot à ce que Wes aurait pu lui déclamer, avec un brin plus de ferveur. Lui aussi, voudrait rappeler à quel point le détective est exceptionnel à ses yeux, à quel point son bonheur lui importe. Il voudrait souligner qu’une autre femme viendra prendre la place de celle qui a eu l’idiotie de l’abandonner au profit d’un autre. Son droit, bien sûr. Elle le pouvait, elle le devait même si elle en ressentait l’envie, le besoin, mais Wes ne l’avouera jamais tout haut, encore moins devant celui qui souffre ainsi à la savoir ailleurs, dans d’autres bras.
Il veut l’aider, il veut le pousser, il veut le ramener là où brille la lumière. Un sourire ne suffira pas. Un discours non plus. Une présence… peut-être.
And why not, eh? At least we’ll together, I like being with you.
Une vérité. Pourquoi pas, se laisser enfoncer, emmener dans les ombres, là où la lumière ne peut rien face à l’obscurité épaisse, abyssale.
Pourquoi…
Parce qu’ils le savent tous les deux : Wes n’y arrivera pas.
Il se réveillera un matin, lassé de se lamenter, décidé à continuer. Oui, il souffre plus que d’habitude. Oui, Eliott ne veut pas de lui mais comment le lui reprocher ? Il en aime un autre et surtout, il n’a aucune obligation. Il aurait pu n’en avoir vraiment rien à faire, accepter de coucher avec lui, piétiner son cœur mais il l’a respecté, à sa manière. Ou s’est protégé, peu importe. Toujours est-il que même si ça lui fait mal, une amitié sincère naîtra peut-être de tout cela, la page se tournera, aucune douleur n’est éternelle.
Sauf…
Celle de Mark.
Il soupire.
Can I be a waste just a little bit more? When I’m you talk to me, you accept to see me, I miss you my friend. And I’ll not let you down. Never. With or without bleach.
Finir sur une petite plaisanterie, ramener la discussion sur un sujet moins vain. La souffrance de Wesley lui parait presque puérile, celle d’un petit caprice inassouvi, en comparaison de l’état dans lequel se trouve le détective. Et depuis si longtemps. Il se sent ridicule, presque.

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ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
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▬ Lun 14 Aoû 2023 - 19:59 ▬



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Le mot pour rire. Le mot pour tout apaiser. La parole légère qui serpente jusqu'à l'âme pour taire les murmures intactes et tortionnaires. Il persiste à tout éclairer, Wesley. Il essaie de parfaire cette chute dans laquelle celui-là s'est égaré. Il n'écoute plus qu'à moitié, rongé par les maux qui se sont mis à lui peser. Dieu qu'il comprend, Mark déboussolé. Dieu qu'il sait ô combien les plaies peuvent saigner, rester, subsister même malgré les années. Il en subit les conséquences, se noie dans l'océan de mémoire qu'il craint d'avoir à quitter – en vérité. Il s'y complaît, DeWitt. Il s'y complaît depuis des années – chérissant chaque instant passé, comme par peur qu'ils puissent s'effacer. Acteur de son propre malheur. Acteur principal de sa propre déchéance. Il est le seul à blâmer pour ces blessures qu'il n'a pas cherché à soigner. Le seul ; il s'en est convaincu jusqu'à en faire une seule et même vérité. C'est une courbe sur les lippes qui vient s'installer, un soupir léger qui brave les pulpeuses tandis que celui-là insiste pour que soit tendue une main dans le néant où il s'est installé. Les traits qui s'animent brièvement, de gauche à droite ; un refus pas même énoncé. Il ne lui souhaite pas sa perdition, il ne lui souhaite pas cette vie dans laquelle celui-là s'est mis à chavirer. Mais les mots marquent, frappent l'endocarde immergé. La compagnie qu'il dit apprécier, cette présence qu'il ne tient pas à voir de nouveau s'éloigner. Les sourcils froncés, Mark. Compréhension qu'il essaie d'éclaircir ; lui qui sait ne pas être à envier. « Can I be a waste just a little bit more ? Un haussement d'épaules, cette fois. L'hésitation quant à ce futur qu'il cherche à empoigner. Il n'y a nulle lumière dans ces profondeurs qu'il a foulé. Il n'y a nul espoir pour ces âmes condamnées. When I’m you talk to me, you accept to see me, I miss you my friend. And I’ll not let you down. Never. With or without bleach. » Une promesse qui résonne, qui lancine jusqu'à s'imprimer sur les murs dérangés. Une promesse énoncée et lui, lui qui s'égare dans ses pensées ; le sourire triste aux pulpeuses délavées. Parce qu'il sait, ne peut nier s'être trop éloigné. Parce qu'il s'abandonnait aux vices et aux malins, détective dépassé. Il se laissait prendre aux chaînes des ténèbres embusquées. Stupide. « I always see you, Wes. » Pour défaire les croyances mauvaises qui s'étaient installées, pour que se taisent les murmures infâmes qui auraient pu profiter de sa perdition momentanée. « I'm still here, right ? Thanks to you. » Crédit qu'il lui doit pour cette prospérité ; même si ce n'est que de moitié. Il est celui qui lui rappelle que le monde, dans sa douleur, continue de tourner. Il est celui qui est resté, même lorsqu'il fautait, même lorsque morosité l'engrenait. « When Leena... When I left her, you stayed anyway. I was losing myself back then, but you stayed, you were here and I saw you, remember ? I've followed you and you saved me from myself. I wish I could do the same for you today, that's all. And it wasn't just with her, you did the same when I lost Jade. » Un rappel dans la foulée, un rappel quant à ce qu'il essayait précédemment de lui faire écouter. Cœur trop grand, cœur trop bon – cœur trop important. « I trully hope you will find someone who will see you as I see you right now, trust me. » Prières soulevées, prières qu'il laisse s'envoler. Qui sait, si Dieu écoute un peu ses jérémiades incessantes et oppressantes. Prières qu'il laisse lui échapper, implicites en plus d'être sincères. « Don't make the same mistake as those I did. Let time does its thing and move on, alright ? » Il s'est redressé, brièvement. Le regard qui lorgne un peu sur le téléviseur avant que l'ombre de son ami ne soit guetté. « You sure you don't want us to find some beer ? What about a truth or dare ? »                           





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▬ Jeu 17 Aoû 2023 - 14:04 ▬
Il sourit, Wes. Sourire tendre, touché en plein cœur par les mots prononcés alors même qu’il ne trouve rien à y répondre. « Merci » lui parait trop creux, pas suffisamment porteur de sens. Partir dans un long discours ne se prête pas à la situation. Alors oui, il sourit. Oui, il donne un léger coup de poing dans l’épaule de ce meilleur ami, comme pour lui souffler : ah cesse donc, vil flatteur que tu es !
Il a été là.
Il est là.
Il le sera toujours.
Et il l’adore, Mark, assez pour ne pas céder à la facilité, à sortir la plaisanterie du : dommage que tu n’aimes pas les hommes, on aurait pu essayer de remonter la pente ensemble, à chauffer des draps, à pleurer et baiser, à jouir et probablement à vomir, à se détruire pour mieux se rebâtir. À la place, Wes acquiesce d’un air déterminé.
Alright.
Il va essayer. Non, mieux : il va y arriver. Il ne cessera pas d’aimer du jour au lendemain, seulement il laissera à son cœur la possibilité de se détacher, de regarder l’horizon, les alentours, pour peut-être enfin trouver la perle rare. Au moment où les deux se parlent, Wesley n’a pas encore rencontré cette tireuse de carte qui l’aidera à se remettre en selle, il n’a pas non plus échappé de justesse à la mort lors d’un évènement qu’il couvrait et il n'a pas (encore) tout remis en question, sur un plan personnel comme professionnel.
Mais cet échange avec Mark pose les bases solides d’un changement programmé, désiré, entamé.
Oh babe ! You know it’s my favourite game but no alcohol for you. We’re good enough to play and have fun with water or soda, right? You don’t need this poison. Neither do I.
Lui ne souffre pas d’alcoolisme, lui n’est pas aussi enfoncé et défoncé que Mark. Il ne rajoute pas de savon sur une planche déjà glissante, tout l’inverse : il essaie de la nettoyer, d’y enfoncer des clous et de quoi se rattraper, même si les mains de son ami n’essaient pas encore de s’agripper.
Truth or dare so? Can I offer you more coke?
À boire, bien entendu, pas celle à sniffer mais ça lui semble évident. Quoi que…

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But it’s no use, it’s a dream to be broken. I run and run, but I’m not getting anywhere. Just burn me out, yes keep pushing me away. This is a fool, crazy in love, chasing in circles
--- Sweet smiles, while dominoes keep falling.
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Mark DeWitt
Mark DeWitt
shipwreck

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
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▬ Mar 5 Sep 2023 - 16:35 ▬



i tried reality, it
doesn't end well
CODAGE PAR TETRADKE


He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




Il a laissé l'esprit s'animer, il l'a laissé prendre les devants, cracher tout ce qui aurait dû être dit dans un premier temps. Ces vérités qui habitent le cœur, qui ne peuvent être niées. Il lui doit bien plus que des sourires, Mark, à Wesley. Il lui doit ces jours de sursis dans son chaos, la possibilité d'encore respirer – parfois croire en un avenir meilleur, quel qu'il soit. Il lui doit ces quelques élans d'espoir qui parfois s'activent, étoiles éphémères dans le ciel pluvieux d'un esprit infecté. Cette légère tape, il l'encaisse sans sourciller – prêt à enchaîner, prêt à réellement se vider. Mais les lèvres restent scellées, il se contente de cette nouvelle éclaircie dans le regard de ce presque frère chez qui il a fini par échouer. Et comme il poursuit, cette dernière ne fait que s'accentuer. Elle flamboie sur les alentours, elle dévale sur les murs dans lesquels ils se sont cloisonnés. Elle rappelle le jour, la beauté de cette vie qu'il continue de manquer – par stupidité, par idiotie incontrôlée. Elle rappelle tout ce qu'il aurait dû venir trouver bien avant, quand les chairs ne s'étaient pas autant creusées, quand les plaies n'avaient pas encore autant saigné. Il accepte cette bêtise présentée, refuse néanmoins l'appel des vices qu'il s'était mis à laisser parler. Un sourire sur les lippes de l'homme marqué, un sourire désolé quant à ce qu'il a sous-entendu ; bien sûr qu'ils s'en sortiront sans ce poison infernal qui persiste à vouloir le contrôler. Bien sûr que oui... mais les membres réclament le venin auxquels ils se sont habitués. Violence qu'il se fait, Mark, pour chasser les litanies morbides de son esprit déchiqueté. L'heure n'est pas aux ténèbres, mais à cette éclaircie qu'il essayait de lui concéder. « Truth or dare so ? Can I offer you more coke ? » Syllabes tendancieuses pour lesquelles il est prompt à supplier – rien que pour essayer, rien que pour parer à tout ce qu'il s'est mis à souhaiter. Mais la raison, conscience ancrée. La raison qui rappelle la bonté de cet ami, cette espèce de pureté qui lui colle à la peau depuis qu'ils se sont rencontrés. Le bond que le myocarde vient d'orchestrer n'est que mal à enterrer.

« Yes... Why not. »
Les épaules un peu plus basses, c'est un fait.
Mais détermination vient de gagner sa première bataille depuis des années.

« You know, I'm quite scared by all the things you could ask ; no matter what I chose. » Le rire pour alimenter ces paroles, le rire pour apaiser un peu cette pression qui s'était installée. Il se défait de ses parasites, il se défait de tout ce qui peut l'entraver – ces chaînes nauséabondes qui le traînent aux profondeurs de son océan tourmenté. Pauvre épave malmenée. « But... Ok. Ok... Hm... Truth ? » Il hausse les épaules dans la foulée, à peine convaincu par ce choix énoncé. Là, elle est réelle cette appréhension, elle prend aux tripes comme il craint tout ce qui pourrait avoir à s'élever. « Please, show some mercy for your poor buddy. » Le verre récupéré, les phalanges qui cherchent à y calmer les quelques tremblements incontrôlés. Le verre pour noyer ses paroles, le regard qui s'y attarde tout de même ; l'attention offerte, le cœur aux abois, mais sérénité cherche son point d'ancrage dans cette enveloppe déformée. Il veut lui offrir un sentier, rien qu'un chemin aussi minime soit-il. Il veut pouvoir correctement respirer, rien qu'un soir ; rien qu'un instant, et seul celui qui se tient à ses côtés est désormais en mesure de l'y aider.                            





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Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
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Wesley Cupp
Wesley Cupp
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
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▬ Mer 6 Sep 2023 - 12:58 ▬
D’un bond, il se lève. Un bond supposément gracieux, qui l’emmène vers sa cuisine, vers son frigo d’où il sort une bouteille à l’étiquette rouge. Un verre emporté, rempli, rendu, des fesses à nouveau accueillies par un canapé défoncé.
Et un jeu lancé, un jeu dangereux qui pourrait déraper. Il se souvient, Wesley, la dernière fois où il l’a pratiqué. Ça le ramène des mois en arrière, dans une chambre d’hôtel, coincé avec Eliott par une tempête de neige. Son cœur se serre quand il se rappelle de quelle façon il a dérapé dans ses confessions, comment il a créé un accroc irréparable dans leur relation, comment il s’est brisé le palpitant tout murmurant un amour impossible auquel Eliott s’est refusé à répondre. S’il l’avait fermé, il aurait pu goûter son poison mais ça n’aurait fait que l’enfoncer.
Il le sait.
Il déglutit, fait mine de réfléchir le temps que la mémoire s’apaise, s’estompe. Que demander ? Une bêtise, de quoi le faire rire, oublier, mais d’un autre côté, ces démons existent entre eux, ces craintes informulées, ces certitudes nourries parfois d’un regard, d’une impression. Un jour, Wesley craint de retrouver la carcasse sans vie de ce presque frère qu’il aurait pu avoir d’une autre mère. Il a peur et il a fuit en partie pour cette raison, crétin de lâche qu’il peut être. Il s’humecte les lèvres, laisse ses yeux passer d’un point, d’un autre, puis finalement se poser sur Mark.
If you’ll kill yourself, how are you doing it?
Comme un mode d’emploi, une indication de ce qu’il doit surveiller, une manière de donner plus de corps à un cauchemar qui le réveille parfois au milieu de la nuit. Il le demande d’un ton badin, comme s’ils abordaient un questionnement léger, celui de la première fille à lui avoir accordé un baiser, celui du souvenir le plus gênant ou le plus rigolo qu’il ait pu avoir au lycée. Mais là, d’une cruauté inattendue de la part de Wesley, voilà qu’il le met face à son malheur et qu’il l’oblige à regarder par ses yeux, à formuler des mots en espérant que les énoncer permettra de les chasser définitivement.
Il aurait probablement dû en apporter, de la cocaïne…

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Mark DeWitt
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▬ Dim 24 Sep 2023 - 6:51 ▬



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He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




Lasse carcasse qui s'enfonce dans le canapé, et l'appréhension déploie son pavillon au-delà de l'esprit embrumé. Carminé, sanglant des peines et des doutes, des incertitudes et des erreurs. De son propre malheur adoré. Mark captivé, mais Mark apeuré de tout ce que l'endocarde aurait à cracher. Des vérités tapies dans les tréfonds de son être marqué, la solitude qui lui tient la main, prête à répondre à sa place si les mots venaient à manquer. Et pourtant, un rictus, une attention particulière. Un semblant de vie au contact de cet ami de longue date – comme une impression de sécurité. S'il pouvait ne serait-ce qu'imaginer, Wesley, ce pilier qu'il est devenu – cette ancre à laquelle se raccrocher, celle qu'il parvient à remonter pour fuir l'épave et retrouver la surface depuis longtemps délaissée. Ce n'est qu'un souffle qui brave les lippes, le silence momentané qui fait naître mille et une suppositions quant aux vérités qui pourraient lui être réclamé. Silence. Silence qui apaise. Silence qui oppresse, puis le jeu, puis la partie commencée ; les mots qui dansent et lancinent jusqu'à remonter le long des hauts murs où ils se sont terrés.

« If you’ll kill yourself, how are you doing it ? »
Démons se marrent, l'horizon suinte ses larmes.

C'est un rire qui brave les pulpeuses, cependant. Amusé, de moitié. Surpris qu'il est en vérité, songeant à tout ce qui est déjà arrivé, à tout ce qui pourrait encore se produire en ces lieux désolés. Detroit et son infection incessante, Detroit et ses malins carnassiers. Il a mille manières de crever à sa portée, et aucune ne semble satisfaire le pathétisme dans lequel il s'est laissé noyer. « What a question... » Sans perdre le bref éclat qui s'est ravivé, une éclaircie sur les ombres des traits élimés. Le faciès levé, les prunelles qui lorgnent le plafond, l'esprit qui réfléchit. Il ne voit pas, Mark, l'intérêt que cet ami pourrait y trouver – un filet préparé pour repêcher le naufragé qui aurait à dériver. Malin, Wesley. Aveugle, DeWitt. « I'll... probably tell Leena how much I still love her, how sorry I am for all the things I've done and go to Jade, telling her she was the sunset I needed and that I'm sorry I wasn't the one she was looking for, and then... Then I could perhaps drive until the gaz tank lights empty and walk out, to a river or a canyon to just dissapear. Seems pretty accurate. » Il hausse les épaules alors, nonchalance qu'il n'a pas à feindre comme l'instinct s'est mis à tout réciter. Il dégueule cette funeste finalité, ce départ de plus en plus proche qui aurait à tout sceller. En un regard qu'il parvient à croiser, enfin, inquiétude qu'il voudrait pouvoir défaire des pensées de son hôte en un sourire à peine levé. « It needs courage to do that, courage that I don't have. » Mensonge, bravoure téméraire dont il regorge, le détective. Mais l'estime de soi est faible, entachée. Il ne voit plus ses qualités, ne se repose que sur les défauts qui scintillent sur sa peau depuis des années.

« Anyway, it's your turn. » Et il se redresse, silhouette se déplie pour un peu se relever. L'attention offerte, pleine et entière, ignorant les tremblements à ses phalanges crispées. Sous la détente feinte, il y a ces monstres isolés qui réclament d'avoir à s'imposer. Dépression marquée, les litanies chantent les heures qui s'écoulent et les pas claquent sur le sentier macabre où l'homme semble s'être égaré. Il prétend sa place dans cette réalité. Il prétend, Mark, parce qu'il est doué en usant des masques qu'il se doit de tous leur imposer. « If truth, beside the love that consumes you, what's the thing you would love to try before it's too late ? If dare, sing a entire song without music, using just your memory. Une pause, le rictus qu'il essaie de retenir – le rire qu'il ne laisse pas résonner. What ? Come on, you wanted to play ! It's up to you, your decision. » S'il s'y laisse border ? Bien-sûr, parce qu'elle remonte à il y a bien longtemps cette dernière impression de pouvoir pleinement se reposer, sensation parfaite d'encore pouvoir respirer.                             





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Wesley Cupp
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▬ Mar 26 Sep 2023 - 6:41 ▬
What a question, c’est le cas de le dire, de le penser, de l’énoncer et même de le hurler. Putain de question, putain de réflexion, putain de réponse aussi, se dit Wesley en essayant de contrôler l’expression de son faciès à l’énoncé de la sentence. Simple, manque évident de panache, pourtant… Pourtant… Pourtant… Son cœur se serre. Il sait, lui, que Mark ne manque pas de courage. À sa façon. Il le connait. Un jour, il disparaitra et ne lui dira pas au revoir, pas comme aux femmes de sa vie. Blessure légère, égratignure à l’âme, comment surveiller ? Comment s’assurer ? Voilà que le journaliste envisage d’installer un programme GPS dans le téléphone du détective, qui déclencherait une alarme s’il se risquait à trop s’approcher d’une étendue d’eau.
Délicate vacuité.
Your turn, détournement de l’échange, refus de s’y attarder, de débattre, de décortiquer. Il laisse faire, Wes, écoute le choix qu’on lui propose et fixe son ami tant aimé, assez pour lui tirer une remarque amusée.
Yeah sure it’s always me eh? Your dare is too easy do you even know or imagine the amount of song I know? You underestimate me bro.
Il se vante, il en a l’air. Mise en scène, petit spectacle à son attention pour le détourner de la noirceur qui s’épaissit dans son cœur. Il commence à fredonner le dernier tube à la mode tout en réfléchissant, menton frotté de ses doigts de gratte papier.
Watch polar bear ? semi plaisanterie dramatique. It’s cliché but a world tour, visit each country and most important : taste all their traditional meals. This will be fantastic. Did you come with me if I go? We could rent a boat or a jet, I don’t know how to drive these but eh, adventure always find a way.
Déclaration presque enfantine, certitude feinte que seul ce détail se dresse sur leur route. Il aimerait tellement, parfois, envoyer tout bouler, partir voyager, arrêter de se torturer, libérer son corps et son esprit de la noirceur en béton qu’est Détroit.
Truth, dare or… chips? propose-t-il en tendant d’une façon bien trop glorieuse le paquet concerné dans sa direction.

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▬ Mar 3 Oct 2023 - 5:45 ▬



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He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




S'immisce le parfum des défunts, comme un appel pour celui qu'on ne laisse pas s'effondrer. En un vent léger sur les rives atteintes, un murmure dans les vagues vivaces qui tentent de l'écraser. Sur les lippes, la courbe maigre, une culpabilité latente qui refuse de s'effacer. Triste dessein. Triste fin. Triste destin qu'il croit pouvoir orchestrer de ses mains. Il ne suffirait d'un rien, finalement, pour que les sentiers soient foulés, pour que la disparition puisse alors être actée. Silence. Silence presque oppressant tandis que le regard fuit et s'éloigne, lorgne sur les alentours, sur tout ce qu'il aurait à manquer si le courage lui était donné. Le cœur se serre, colère se meut pour le condamner. Colère envers lui-même, d'avoir suivi les démons jusqu'en ces profondeurs infinies. « Yeah sure it’s always me eh ? Toujours. Il ne s'agit toujours que des autres puisque lui est perdu. Il ne s'agit toujours que de lui, Wesley, parce qu'il est ce pilier qu'il refuse de voir se fissurer. L'espoir mort, mais l'espoir en parcelle pour que cette vie puisse rayonner. Your dare is too easy do you even know or imagine the amount of song I know ? You underestimate me bro. » Un rire, cette fois. Une symphonie dans l'appartement où mille batailles se livrent. Entre bonheur et désespoir. Entre nécessité de vivre et les maux qui appuient aux épaules pour faire ployer. Il se berce aux notes légères, au timbre qui chasse les malins embusqués. Il se berce à cet instant retrouvé, Mark sorti de sa tanière pour espérer cet air frais qu'on vient lui partager. Les poumons réapprennent à se gonfler. Sous les côtes, il y a ces battements un peu plus réguliers. Et il écoute, presque émerveillé dans le fond. Il écoute ces volontés, ces souhaits encore impossible comme le temps manque et persiste à se perdre là où ils ne peuvent l'empoigner. Il les imagine sans mal, ces ailleurs que les prunelles auraient à observer. D'autres contrées, d'autres landes – des tableaux plus parfaits que la grisaille qui stagne sur cette ville damnée. Sous les paupières brièvement closes, il y a ces images qui se succèdent pour taire le chœur de la douleur sur l'esprit assiégé. Un soupir simple, presque défait de toxicité. Un soupir passe, pour soigner momentanément la trachée des brûlures qui peuvent s'y installer. « Truth, dare or… chips ? » Rappelé à la réalité, loin de quelques fantasmes qui viennent de se supposer. Là, soupçon de vie s'éveille enfin pour s'imposer. Il a faim, plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il veut vivre, malgré tout ce qu'il aurait à confier de tristesse pour cette existence déjà trop marquée. Paquet tendu, la main levée pour s'y enfoncer.

« I would come with you, maybe. » Il ignore la suite du jeu, s'en remet à ce qu'il supposait. Il force la pause dans ce qu'ils ont engagé, rien que pour parfaire cet élan qu'il vient de se trouver. « You know, when I came here, years ago, I knew everything wouldn't be the same as before. I came here for school, to learn so much more about what I wanted to do in my life. Il ne devait pas rester, faire ses quelques années puis repartir, voué à prospérer dans les landes allemandes où ses racines se sont toujours trouvées. I met people, I met Leena. I met you in the way. Moving here was... the best decision of my life. I'm sure... we could find beautiful things if we dare to quit that place for a while. » Sincère dans ce qu'il avance, presque convaincu de ce qu'il vient supposer. Il le sait, n'en a jamais douté, il y a de la beauté partout pour ceux qui savent l'observer ; et s'il souffre de cécité, il ne doute pas de la capacité de Wesley à pouvoir l'observer. « Yeah, I would love that. » Soda récupéré, gorgée sucrée pour sauver l'âme de cette léthargie à peine dissipée. Il paraît moins las, moins mort. Il paraît plus volontaire, Mark, à simplement se mouvoir pour prétendre à la chance d'encore subsister. « Dare, by the way. » Les prunelles qu'il lève enfin, cet éclat soudain qui manquait depuis des années dans l'espèce d'or terni de ces dernières. Là, vibrant et puissant, volontaire pour lutter – même si ce n'est que momentané, il n'entend pas l’asphyxier, il le laisse pleinement rayonner.                              





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▬ Mer 4 Oct 2023 - 12:51 ▬
Sourire qui surgit, à l’énoncé d’une possibilité. Mark viendrait. Il rajoute un maybe que Wesley choisit d’ignorer. Mark l’accompagnerait. Mark n’a pas abandonné, pas tout à fait. Un espoir se dessine, lui permet de croire en un avenir où son ami parvient à voire le verre à moitié plein. Et à le laisser plein, sans ressentir l’absolue nécessité de se jeter dessus pour le vider, pour s’empoisonner les veines, le cœur, l’âme.
Il sourit, Wesley, il sourit, ses yeux pétillent, son palpitant s’affole, face à la conclusion : oui, il aimerait s’en aller à ses côtés, pour mieux revenir ensuite. Théorie à tester. Il l’ignore, le journaliste, si Détroit lui paraitrait véritablement plus belle ensuite. Il se rappelle une discussion avec Kit, qui lui évoque New-York, l’encourage à partir. Il ne pense pas encore à celle dont il tombera amoureux dans les prochains mois, qui aura voyagé à travers tous les États-Unis et qui le fera rêver, qui peut-être provoquera le déclic qui lui manquait.
Des possibilités.
Des projets.
La foi en un lendemain.
Wesley fixe son ami, son meilleur ami, il essaie de ne pas paraître trop ému, d’effacer ce rictus un peu crétin, un peu benêt.
I… dare… you… to… mmh… It’s a long term dare but I dare you to think everyday about something who actually make you happy. So I dare you to think about me everyday, of course. Seems obvious. You can be obsess by me, it’s okay I can take this.
Il rigole, l’imbécile heureux, et il se dit pourquoi pas, après tout ? Une porte s’entrouvre, un petit homme effrayé y glisse un œil, Wesley y encoche son pied pour l’empêcher de se renfermer comme une huître.
Best dare ever. I know you’re impress. Did you do better than that? I could dare you but eh, I already did. I’m not a sharper.
Déclaration ponctuée par un chips bruyamment mâché.

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▬ Dim 29 Oct 2023 - 20:50 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




Les rêves sont ternes, parfois moroses. Les rêves ne sont qu'images fatiguées, des fantasmes de l'esprit embrumé. Les rêves, il en énonce un – presque. Synopsis d'un temps qui ne lui appartient pas encore, qui subsistera dans le subconscient molesté. Les rêves et les possibilités, le rictus est à peine affirmé sur les lippes tandis qu'il observe, qu'il s'attende sur les alentours – sur tout ce qui manque, tout ce qui s'ajoute, tout ce qui pourrait encore y trouver une place. Un lendemain différent des autres, chassant la banalité, mettant fin au cercle infernal d'une routine qui commence à rouiller. Les rêves et les possibilités, ils en sont à se partager un peu d'espoir, un peu de passion, un peu de chaleur. Ils en sont à refaire les jours qui n'ont pas encore eu lieu, par principe, pour taire le vacarme des démons qui ont à se les approprier. Brisés, mais pas moins en vie que ceux qui jouissent d'une quelconque stabilité. C'est un léger rire qui passe quand le silence traîne, quand cette pause s'étend. Un rire discret face aux émotions qui se trahissent sur les traits de l'hôte, sur le faciès de cet ami qu'il pensait pouvoir épauler ; parce qu'il s'était trop éloigné, renfermé. Il la voit, cette éclaircie dans les prunelles croisées ; comme une prière plus affirmée pour cette suite évoquée. Puis la voix qui s'élève encore, la voix qui reprend ses droits, qui relance sur ce jeu maladroitement amené. Les spasmes aux phalanges sont moindres, inoffensifs désormais. Il s'éloigne de ses tourments, de ses vices. Il essaie de respirer, de s'ancrer dans cet instant irréel où les murs deviennent barrières contre les malins affamés. C'est la suite qui rappelle cet éclat sur ses propres traits, les cicatrices laissées en rides sur les chairs en souvenir des rires du passé. Dieu qu'il a déjà essayé, Mark, de se souvenir de tout ce qui faisait son bonheur avant que la pénombre ne vienne l'envelopper. Ça n'avait fait que creuser le gouffre qui menace l'endocarde, ça n'avait fait qu'amplifier la déchéance dans laquelle il se noyait. Mais raison lui est donnée, à ce presque frère à ses côtés ; il fait partie de ceux qui lui inspire ce soupçon de bonheur, cette accalmie improbable sous les chairs marquées. Raison lui est donnée, à Wesley, parce qu'encore aujourd'hui, il parvient à brièvement le relever. « Quite impress, indeed. And I don't have better than that actually... » Il rend les armes, DeWitt, vaincu.

Mais il n'a pas bougé pour autant.

Carcasse reste ancrée là où elle s'était installée, l'air lui semble plus léger en ces lieux plutôt qu'en cette chambre dans laquelle il peut largement errer. Les environs lui semblent moins chaotiques, presque normaux – sans alcoolisme pour le contrôler, sans ses démons pour l'asservir, sans ses cachets pour l’anesthésier. Sans tout ce qui fait qu'il est lui désormais, une épave vouée à rejoindre des profondeurs encore inexplorées. C'est comme si le temps s'était arrêté. « You don't mind if I stay here a little ? » Presque plaintive, cette requête formulée. Presque suppliante, cette voix qui s'est manifesté, les phalanges qui s'activent pour fouiller les poches, en chercher cette nicotine manquante et trop longtemps délaissée. « Just a couple of hours... you know. » Les épaules qu'il a haussé, Mark, n'osant plus vraiment contempler l'homme qu'il accable de sa médiocrité. Certain de déranger, mais cette aide silencieuse qu'il quémande pour parfaire ces rêves, ces possibilités. Pour qu'encore subsister la volonté de subsister, de vivre pour quelques mois, quelques années – avant que la douleur ne termine de le faire ployer. Il s'en remet à lui, parce qu'il avait raison sur bien des points – il est ce pilier qu'il ne peut ignorer, le seul qui soit à même d'encore pouvoir lui offrir cette courbe aux lèvres abîmées. « Thank you, Wes... For being here. » La main qu'il tend, dans la foulée. Cette poignée qu'il espère, comme pour lui insuffler toute cette reconnaissance qu'il ne sait plus vraiment comment formuler. Les actes plutôt que les mots ; parce qu'il est voué à exister, quoi qu'il puisse en penser.                               





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das ende ist der anfang
Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
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Wesley Cupp
Wesley Cupp
some kind of interesting idiot

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
cicatrices : 460
crédits : avatar (c) TAG / gif (c) tumblr / code sign (c) tetradke

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▬ Ven 3 Nov 2023 - 12:43 ▬
YES ! I WIN ! I love myself so much, I want to thanks my mom for being the best and…
Discours improvise pour cet oscar attribué. Jeu terminé, journaliste vainqueur par K.O. sur le détective déjà à terre. Victoire amère mais bien réelle, soupçon d’un sourire qui éclaire le visage de ce presque frère adoré. Wesley sourit, lui aussi. Il sourit en se relevant, s’apprête à entamer sa plus ridicule danse pour tirer quelques soubressauts aux muscles faciaux de DeWitt mais à sa manière, son adversaire demande grâce.
A bit, a lot, stay forever if you want to.
Il le pense, Wesley. Il le pense, alors qu’il serre cette main un peu trop fort, qu’il s’y agrippe comme pour l’empêcher de chuter du haut d’une falaise. La place, il la trouvera. Dans son lit, s’il le faut. Combien de fois déjà les brumes alcoolisées d’une soirée trop arrosée les menèrent sous la même couette ? En tout bien tout honneur, quoi que parfois juste en caleçon, un peu de vomis au coin de la bouche. Ô heures glorieuses d’une jeunesse effacée, Ô souvenirs d’une époque où Mark n’avait pas encore dérapé. Tout cela semble passer entre eux, entre leurs mains calleuses, entre leurs doigts fatigués.
I’ll always be there for you. You know… I’ll be there for you…
Il insiste, commence à chantonner, générique célébrissime d’une série qui n’en est pas moins, qu’il a regardé et aimé, comme le reste du monde. Leur amitié, à eux deux, n’a rien de fictive et n’offrirait pas toujours un bon divertissement, ni même des valeurs à défendre aux yeux d’un public trop prude. Pourtant…
I’ll be there for youuuuu like I’ve been there befoooore I’ll be there for youuuuu ‘cause you’re here for me toooooooo.
Et voilà qu’il imite les danses de la fontaine, se donne en spectacle, vieux pitre, clown idiot, pour s’empêcher de le prendre dans ses bras, de pleurnicher sur son épaule, de se laisser ensevelir par l’émotion.
Oui, il sera toujours là pour Mark.
Toujours.

Oui…
Toujours.

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But it’s no use, it’s a dream to be broken. I run and run, but I’m not getting anywhere. Just burn me out, yes keep pushing me away. This is a fool, crazy in love, chasing in circles
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