Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 | +18 | (fb) pretend to forget | jade

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Jade Lincoln
Jade Lincoln
siol na tine

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : l'antre de l'être aimé, une longère d'un blanc sale ; maison de fortune, ruines de bois rapiécées aux extensions pour loger cinq personnes et deux chiens
ombres et névroses : femme de courbes et de chair - succube - sexuelle déesse tatouée - possède de nombreux bleus et contusions causés par sa maladresse, ses soirs d'ivresse et ses pratiques charnelles - de longues cicatrices ornent ses avants bras, suivent le chemin de veines qu'elle a ouvertes - vice facile - soumission pour la violence, gout du sang dans la bouche avec ces vis dressés - damnation de l'être et perpétuelles provocations d'une enfant des corbeaux, black crows, pères, frères démons, vampirisme en oraison
cicatrices : 457
crédits : ava&gifs : chat.noir - sign : awona

| +18 | (fb) pretend to forget | jade - Page 2 Empty
▬ Mar 15 Aoû - 18:58 ▬


▬ pretend to forget ▬

That's love: Two lonely persons keep each other safe and touch each other soul.


Bleu. Tout est bleu. De la lune à l'imperceptible reflet du vert de ses yeux. Au verre de sa bouche, au bord de sa couche. Bleu, jusqu'à ses hanches, jusqu'au vertige de ses jambes, de ses seins et de tout ses creux. Bleu. Tout est bleu. Speakerine de soupirs. Film. Pulp. Echos VHS de râles et de désirs. Blue Hotel où s'ébattent les scènes cathodiques des âmes dénudées. Extatiques. Vitre qui donne sur l'humidité chaude de la nuit. Néon d'enseigne d'un bleu électrique. Blue Hotel. Pluie, orage, gouttelettes qui coulent entre les parois et entre les lippes qui se scellent. Eclair. Gyrophare sur la cuisse, rouge éphémère. Tonnerre. Bleu. Tout est bleu. Erratiques. Les tremblements prennent par dessus les discrétions nocturnes. Sur le béton du dehors, les ombres grandissent et s'étirent de ce que l'on dissimule d'ordinaire. Hors des pupilles chastes et juvéniles, les grains de goudron dessinent les arabesques et les rebours des silhouettes qui s'enlacent à ne plus pouvoir respirer.
Bleu. Tout est bleu. La lumière froide baigne la pièce pourtant brûlante. Elle tape sur les meubles, sur les draps et les contours hasardeux des êtres. Il l'attire. Il se détache de son essence pour l'emmener. Il l'allonge alors, surplombe les chairs, écarte la chevelure de geai, ces lianes de freux sur la poitrine tendue qui réclame la piqure de ses baisers. Bleu. Tout est bleu. Derrière elle, il s'est dévoilé. Derrière elle, il s'est dévêtu en même temps qu'elle et elle ne sent que cette peau cuisante la réchauffer. Masqué par la noirceur de son visage au dessus du sien, les lueurs ne baignent que sur la sylphide qu'il semble contempler avec toute l'attention que l'on porte aux étoiles et leur infinité. Des mèches tombent vers elle, elles viennent encadrer la minceur de ses traits fatiguée, usés et éthérés. Tissus brun et cendré qui effleure sans rien laisser de son velours. L'espoir d'un peu de réconfort, l'appel fugace d'un toujours. Et descendant plus bas, c'est à elle qu'il vient, qu'il boit. Il boit au saccage. Il boit au terrible, aux pillages, aux ravages et à cette solitude qu'ils partagent. Et à elle il s'abreuve. Il goûte aux lèvres menteuses, feu mortel de son cœur. Il avale la vie. A eux deux qu'il presse si fort qu'il fait qu'ils s'aiment. Il les uni.
Bleu. Tout est bleu. Les paupières se ferment et les paumes se perdent dans les méandres des ténèbres. L'esprit se condamne, il se perd. Première fois que l'on vient ainsi la toucher. Aménité attentive. L'homme vient la quérir, la chérir avec les gestes d'un dévoué. Sigisbée pendu à ses dentelles et qui donne à ses doigts subtils le frémissement des orgasmes oubliés. Il effeuille les idées, il déshabille les pensées. Il effleure ses ronds, habite les monts d'un horizon éclairé. Frissons sournois qu'elle sent venir, elle s'accroche au frôlement prolongé de ce qu'il lui fait subir. La voix commence à porter, au fur et à mesure des minutes qui s'écoulent, le miel qu'il lampe devient de plus en plus sucré. La musique, le mièvre chant de la sirène empli la chambre ; tape et berce l'instant.
Bleu. Tout est bleu quand elle ouvre à nouveau l'œil. Temps qui s'est arrêté. Myocarde écharpé, pulsassions des membres qu'il vient, simplement de sa langue, éveiller. Jouissance qui n'est que de courte durée quand il se relève, quand il revient au dessus d'elle. L'obscurité laisse un trou dans son visage. Et alors, soudain, la peur enrôle ses joues après l'extase lorsqu'elle sent la barbe et la virilité. Elle a peur du vide, elle a peur du froid. I want to see you... Turn on the light... Elle veut le voir, se raccrocher à son image. Elle ne veut pas voir l'autre, l'irlandais, le corbeau et son plumage. I want to see you come to me... Mark.
.tetra



_________________
the hands around my throat. It's all I can think about, the smell of sweat and blood.
Revenir en haut Aller en bas
Mark DeWitt
Mark DeWitt
shipwreck

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
cicatrices : 109
crédits : chat.noir (c) astra (c)

| +18 | (fb) pretend to forget | jade - Page 2 Empty
▬ Sam 23 Sep - 23:15 ▬



pretend to forget
CODAGE PAR TETRADKE


He wakes to find her in his bed, naked from the night before. She wakes and grins from ear to ear, thinking that she's won his heart. Then tells him "get your things and leave, until we meet again." He wonders if he's wrong or right, to have shared his love with her. If that's love then I don't know what is. If that's truth then I'm a fraud. If it's real then I must seem like such a fool to have saved my love for one.




Danse macabre. Danse funeste – futile. Danse des lippes qui ne cherchent qu'à se rassasier ; aux désirs des interdits d'une première nuit. Danse sous l'argent, sous le bleu des néons qui dégueulent d'illusions. Danse. Danse des mots qui s'emmêlent, des suppliques qui se révèlent. Il s'y perd, quémande un peu plus de passion. Il s'y borde, réclame ce dont il a tant manqué, soupçon d'aliénation. Tremblent les veines, beugle le cœur. Tremblent les songes, hurlent les espoirs d'une once de bonheur. Infecté d'une magie insufflée, pantin d'un sort tout juste récité. Il se calque au ballet provoqué, il s'empoisonne à tout ce qu'elle accepte de lui concéder. Prisonnier volontaire qui scelle les chaînes à ses propres poignets. Les paumes qui se brûlent aux chairs embrasées, les baisers qui tardent sur le miel que les cris ont annoncé, sur le ventre auquel il revient errer. Le souffle brisé, le souffle accélérer – symphonie des battements s'est accentuée. Elle clame les rêves, les possibilités ; ces horizons trop clairs, qui dénotent avec la monotonie essuyée. Ravivé, l'homme qui s'est redressé. Brasier éveillé. Pulpeuses s'égarent, remontent les monts et vallées, cherchent la bouche gourmande sur laquelle s'apposer. Un baiser qu'il se met à chercher, la nuque caressée par la barbe qu'il a laissé pousser. Complainte. La voix qui porte par delà les inspirations emmêlées. Tintement du cœur qu'il peine à entendre, qu'il ne peut expliquer. Un souffle contre l'épiderme sacré, une respiration volée avant que les muscles se tendent pour que lueur puisse à son tour les caresser. Médiocrité qu'il lui laisse observer, les cicatrices et les crevasses sur le faciès révélé. Sans honte, sans que ne vienne s'imposer le moindre regret. Parce qu'elle le nomme, parce qu'elle offre un nouveau souffle aux poumons calcinés. Parce qu'elle l'appelle, le prénom échappé d'entre les lèvres que les siennes viennent récupérer. Baiser sous lumière. Baiser sous l'éclaircie fugace d'un éclairage fatigué. Magnificence qui émerveille un peu plus l'esprit si brisé.

Danse macabre, danse folle que les hanches cherchent à provoquer. Patience, pourtant, l'instant qu'il ne tient pas à ternir d'une quelconque précipitation ; maladresse dont il tient à l'épargner. Lui qui ne peut qu'observer, là, la beauté que le destin s'est permis de lui présenter. Flamboyante étincelle de luxure et de candeur, le croit-il depuis cette ignorance qu'il ne laisse pas s'imposer. Sans un mot, sans une note pour contrer la musique des soupirs emmêlés ; le regard parle pour l'endocarde affolé. Ils se cherchent, se cherchaient. Ils se trouvent, dansent à nouveau, ballet d'entre cuisses qu'il amorce comme il en vient à se l'approprier. Maigre hauteur est tenue, sous la clarté tamisée qui épouse avec élégance les mimiques des traits qui se tendent, la silhouette qui sous lui se courbe. Porté, bordé. Emporté par le chant de la sirène qui en vient à le guider. Épave s'enfonce, quémande que les profondeurs soient explorées. Épave dérive, par besoin, par nécessité, dans l'espoir d'une stabilité en ces eaux mystérieuses, mais plus attractives que jamais. Chavire le naufragé que ces improbables filets viennent de repêcher, surplombant alors les images du passé, créant l'illusion d'un avenir tant souhaité. Pas un mot, toujours, seulement l'extase à effleurer. Pas une note si ce n'est ces râles et plaintes emballés, les peaux qui s'épousent comme pour pleinement se lier. Jusqu'à ce souffle cherché, jusqu'à ce poison qu'il essaie de humer. Jusqu'à ce plaisir qui prend et enserre l'être, les sens, les pensées dans la foulée ; jouissance qu'une étreinte vient sceller. Tendresses de quelques caresses le long des lianes emmêlées, de quelques baisers sur l'épaule où les lippes s'étaient posées.

Il en oublie brièvement les maux, les tourments qu'il laissait le frapper.
Il omet le monde et sa course incessante, s'enfonce dans l'euphorie partagée.
Folie consumée qui ne fait qu'un peu plus le damner.
Il croit respirer, lui dont la trachée semble moins serrée.

Entre les bras de la déesse approchée, il se laisse envelopper. Une paume qui flirte avec la ligne de la mâchoire dessinée, l'appui bref d'un avant bras tremblant pour encore pouvoir observer ce qu'il n'espérait pas pouvoir admirer. Irréel, magicienne qui lui concède comme une parcelle d'éternel. « I wish I could have meet you way before, so no one would have the opportunity to hurt you. » Ce n'est qu'un murmure qu'il ose, une litanie de l'effervescence qui gouverne sur la carcasse marquée. Un baiser qu'il dépose sur la bouche à portée, un autre sur la nuque avant que place à ses côtés ne soit récupérée. En un souffle cherché, en un silence réimposé. En une étreinte qu'il laisse s'éterniser, la caresse du pouce sur le ventre où paume s'est installée. Il a l'impression que le temps s'est arrêté, pourtant nuit s'étend pour enfin se les approprier. Fatigue écrase et étouffe, de la plus douce des manières. Fatigue s'élance et asphyxie, jusqu'au silence des murs où nul cauchemar ne vient s'immiscer. Repos bref, repos qu'il croit enfin pouvoir trouver.

Soleil timide tente une percée, il brave les vitres embuées pour se manifester – éclairant la silhouette sur laquelle les prunelles en viennent à se poser. Réveil lent, réveil étrange. Réveil serein. Une inspiration délicate, les membres qui refusent de trop s'animer ; il n'ose qu'un toucher, la pulpe des doigts qui s'abandonne sur la ligne d'une hanche sur les couvertures ont déserté. Il en frissonne, Mark, peine à réaliser. Il en frisonne, parce que le cœur est moins lourd qu'il n'avait pu l'être par le passé. Un souffle, un filet d'air moindre sur les lianes emmêlées. Un battement manqué, un instant pour réaliser. Torpeur momentanée, d'une heure peut-être, jusqu'à parvenir à s'animer. Il quitte les draps, délaisse sa place à la beauté endormie. Schéma tourne dans sa tête, les images se rappellent à lui sans qu'il n'ait à les forcer – chœurs langoureux qui parviennent à arracher un sourire aux traits émaciés. Apaisé, défait d'une partie de ses maux – cachés qu'ils sont, guérison fantasmé en laquelle il essaie de croire pour ne plus sombrer. Il se ment à lui-même, idiot né, l'âme est puissante qui parviendrait presque à s'en persuader. Il est temps pour lui d'avancer, tirer un trait sur ses erreurs – se pardonner, misérable jusqu'en ces songes mensongers. Ce sont ses démons qu'il essaie de noyer, l'eau d'une rapide douche pour sauver les apparences de la veille, la tristesse que l'alcool dissimulait. Il s'active, tente le silence absolu jusqu'à installer la cafetière dans la salle de bain pour que sommeil de la belle soit encore prolongée. Tasse fumante avec laquelle il en sort, les prunelles qui s'aventurent jusqu'à l'ombre logée pour la soirée, jusqu'à la demoiselle que Morphée décide de libérer. « Hey... I... I tried to not waking you up. Sorry if I failed. » Timide, ce sourire qu'il en vient à lui concéder. Timide, l'avancée qu'il vient orchestrer – l'offrande encore chaude qu'il dépose sur la petite table de chevet. « You... Do you like coffee ? I can make you something else if you want. »                     





_________________



das ende ist der anfang
Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
Revenir en haut Aller en bas
Jade Lincoln
Jade Lincoln
siol na tine

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : l'antre de l'être aimé, une longère d'un blanc sale ; maison de fortune, ruines de bois rapiécées aux extensions pour loger cinq personnes et deux chiens
ombres et névroses : femme de courbes et de chair - succube - sexuelle déesse tatouée - possède de nombreux bleus et contusions causés par sa maladresse, ses soirs d'ivresse et ses pratiques charnelles - de longues cicatrices ornent ses avants bras, suivent le chemin de veines qu'elle a ouvertes - vice facile - soumission pour la violence, gout du sang dans la bouche avec ces vis dressés - damnation de l'être et perpétuelles provocations d'une enfant des corbeaux, black crows, pères, frères démons, vampirisme en oraison
cicatrices : 457
crédits : ava&gifs : chat.noir - sign : awona

| +18 | (fb) pretend to forget | jade - Page 2 Empty
▬ Lun 8 Jan - 21:43 ▬


▬ pretend to forget ▬

That's love: Two lonely persons keep each other safe and touch each other soul.


Ténèbres. Sombres. Silhouette qu'elle nomme d'un nom, contours qui portent pourtant l'opprobre éternelle de l'Ancien patron. Chimères, tentaculaires, là où tangue l'ineffable effroi des ombres. Dieu cyclopéen, aux pensées éphémères, s'impose et s'appuie en nombre. Morsures sur cadastre de la dévouée à la faveur d'un touché dont il n'est plus le Maître vénéré. Rappel impitoyable dans le noir. Belle renvoyée dans Sa cité, lac brumeux des souvenirs; idole de pierre verte vénérée par d'horribles transes. Mémoire sous la gibbeuse de leurs lointaines et lubriques danses. Ressac lancinant d’écume-amertume sur la peau léchée par un égaré. Ténèbres. Sombres. Horreur parasitaire qui s'évoque complaisamment, écrase la poitrine et le cœur d'une indicible terreur. Vie qu'il n'a de cesse de voler, ancrage à la carcasse abandonnée dans son sillage mortifère mais encore convoité. Le corps se penche, les bras enlacent. Les mains glissent, frivoles, frôlent la faveur d'un frimas de cheveux raides qui n'ont rien de boucles, d'ailes ou d'appendices. Tissus d'airain auquel elle se raccroche. Caresses tristes. Caresses lasses. Réminiscences d'étreintes intoxiquées qui reviennent de plein fouet. Celles quand elle ressentait trop et l'Autre pas assez. Noms et visages se confondent dans caboche avinée. Elijah. Mark. Eli...Dark. Ténèbres. Sombres. Silhouette qu'elle nomme d'un nom, contours qui portent pourtant l'opprobre éternelle de l'Ancien patron.
Dark. Lumière. Enfin.
Choc ébranle les prunelles taillées brutes dans le spleen. Gueule d'ange au dessus d'elle comme elle le lui avait réclamé. L'homme la regarde sans plus aucune présence de la Mort et de son Cavalier. Délicates flammèches alléchantes de contrastes adorés. Presque blond et pas brun. Yeux d'ambre sans bleu d'embruns. Sécheresse d'un corps masculin sans dessins. Barbu aux traits taillés à la serpe, seul point commun qu'elle évince d'un intense baiser. Mark enserré, accroché, attiré comme la promesse interdite de mieux aller. Liberté retrouve la femme alourdie de ses péchés. Légèreté recouvrée, magnifiée par un désir qui susurre désormais un seul son. Les lippes s’étirent, douces, presque timides si les yeux ne luisaient pas encore de bas instincts empoisonnés. « I wish I could have meet you way before, so no one would have the opportunity to hurt you. » Larme prête à rouler sous les palabres qui percutent autant que lumière. Le visage se niche pour le cou, l’épaule, le geste coule le long de celui qui l'encense. Elle se tourne, l’infâme beauté, échappée soudaine, mal dissimulé. Il ne doit pas la voir pleurer alors qu'il danse, mène le rythme d'un slow singulier. Réponse indolente en guise de bouclier éraflé. Plaisir chahute avec peur, émotions étranglées, coincées dans sa gorge au souffle émietté. Yeux fermés, air retenu pour que tête vienne à tourner. Vertèbres ondulantes. Une envolée de frissons la prend et décharge sa voix de psylle. Doigts courant le long du chemin de chair menant au sèves écoulés. Jade laisse le cruor et le plaisir la souiller; s'endort, l'esprit endeuillé.
Dark. Lumière. Enfin.
Le jour vient embrasser le pourpre léger de la joue. Gueule enfarinée, nausée, crâne pincé. Le ventre au bord des lèvres, acidité dans gosier qui feule de vulgarité. « Oh...fuck. ». Vacarme... un type sort d'une pièce, fin fond de ce qui semble être un appartement crasseux des bas quartiers. Coup d'œil sur la salle, sur des dossiers puis sur l'homme qui vient lui tendre un café. « I... i do like coffee... thanks. » Nébuleuse, cotonneuse, il lui faut plusieurs secondes avant de se rappeler. « Thank you for everything...Mark. » Draps qu'elle remonte, tasse qu'elle attrape dans un sourire presque navré. « So...hum this is where you live ? You're a writer or somethin' to have so much papers ? »

.tetra



_________________
the hands around my throat. It's all I can think about, the smell of sweat and blood.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

| +18 | (fb) pretend to forget | jade - Page 2 Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: THE CENTER :: arcadia boulevard-
Sauter vers: