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 all great and precious things are lonely | kenneth

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Kenneth MacArthur
Kenneth MacArthur
fool's gold

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Downtown, un appartement partagé avec Kit
ombres et névroses : Yeux bleus percant et sourire à tomber, à première vue le gendre idéal, toujours bien habillé. Chevelure vascillante entre le roux, brun et cette foutue mèche de cheveux blanche. Un accent écossais qui ressort quand il s'énerve.
cicatrices : 214
crédits : tag - seamus

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▬ Sam 10 Fév - 20:49 ▬
all great and precious things are lonely

Kenneth MacArthur & Isaac Wrynn



Y a l’eau qui s’est infiltrée sous ses vêtements, presque sous sa peau. Y a ce frisson qui le tient éveillé alors qu’il se sent plus vivant que jamais. Y aura des conséquences, il va falloir remettre des choses en perspective après cette expérience, Kenneth en est persuadé. MacArthur qui a toujours vécu sa vie dans la sécurité et dans le contrôle, qui se laisse aller que depuis que son orbite a croisé celle de la supernova Kit Jones. La vie a pris une nouvelle saveur, la vie est moins prédictible. Il n’était pas malheureux avant, Kenneth, il ne pourrait pas dire ça à sa famille, à son ex femme qui a toujours été là pour lui, à ses filles qui ont donné un sens à sa vie. Pas malheureux mais pas tout à fait lui, pas tout à fait ouvert, lui même, pas tout à fait qui il était. Maintenant, avec Kit, c’est différent.
Et Isaac l’a mené vers la voiture, en plus des horizons différents aujourd’hui. La chaleur du radiateur qui le fait frissonner plus que de raison, comme la réalité qui le rappelle à l’ordre. Il pourrait se faire amener dans un traquenard, se faire dépouiller et tuer, personne ne saurait où il est et ce qu’il fait. Et comment dire… ce sentiment d’incertitude éveille quelque chose de différent en lui , une excitation rare, et non pas au sens charnel, plutôt mental, psychologique. Il ne dit rien sur l’état de la voiture, il ne dit rien sur le paysage qui défile, il se laisse porter, silencieux.


Silencieux aussi jusqu’à l’appartement, jusqu’à la demeure de l’écrivain. Un lieu digne d’un décor de film. Vestiges de bouteilles, vestiges d’une vie d’excès et de trop - sans aucun trop peu - une vie qui est loin de celle de l’Écossais. Si bien rangée. À l'opposé… et pourtant, il se laisse entraîner, jusqu’à ce balcon, jusqu’à la vue, jusqu’au vide. Les bras croisés sur la rambarde, il écoute. Il observe. Detroit’s more beautiful than many people would imagine… but… it’s like all beauty, it can be corrupted, and ending up being dead at the core, moldy… L’avocat est poète, à défaut d’avoir chaud. Car il frissonne, car sa lèvre inférieure arrête pas de bouger au rythme de ses frissons et du froid qui galope le long de sa colonne vertébrale. do you want to end it? Your life… I mean… you talk a lot about living in the real, and being powerful and immortal… you’re flirting with death, with danger…. I’m not sure I could do that… I like being safe…. And… I feel alive enough today to go on. To continue, to live knowing I can die tomorrow. Il n’est pas certain qu’il puisse suivre Isaac dans la moindre de ses conneries mais une chose est sure, l’auteur lui a ouvert les yeux d’une façon différente, lui a fait voir le monde d’une manière qu’il n’avait pas vu avant. I love Kit. more than…anyone I ever loved… and I think I need to give everything, to jump. Not from your balcony. obviously. Le vide devant lui ne lui fait pas peur mais au contraire de l’eau, il sait quelle serait son destin. Il préfère les courants au béton.



_________________
I'm just Ken
Anywhere else I'd be a ten
Is it my destiny to live and die a life of blonde fragility?
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Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 207
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Ven 15 Mar - 12:40 ▬



all great and precious
things are lonely
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Subjugué, il se laisse avoir par cette beauté par tant de fois observée ; la magnificence d'une ville où toute lumière semble lentement s'évanouir. L’œuvre de Dieu. L’œuvre de celui qui veille, de celui qui décide. Celui qui choisit ses enfants à enlacer. Il en frissonne encore, l'azur trop clair qui lorgne les ruelles où dansent les étincelles ; ces petites lucioles invisibles à ceux qui n'ont pas frôlé l'envers du voile. Cette infime ligne entre tout ce qui est, tout ce qui devrait être. Il lui offre alors cette possibilité de voir plus loin, au-delà des frontières d'un réel trop triste et simplifié. Il lui concède tout ce que le commun des mortels ne devrait pas avoir à contempler. Subjugué, Isaac, dont les mots résonnent presque dans ce vide insatiable qui attend ses paroissiens. Ce sont des prières silencieuses qui s'échappent de la demeure trop grande, défaite d'une splendeur pure pour l'amour d'un chaos nécessaire. Des litanies tendres qui apaisent les maux autant qu'elles les attisent. Sur les lippes, il y a cette courbe qui lui reste, comme une nostalgie d'un monde qui ne lui appartient pas. Il regrette de ne pas avoir pu expérimenter tout ceci bien plus tôt qu'il ne l'a fait, il regrette, Wrynn dernier, de ne pas pleinement en faire partie. Et il l'écoute, cet autre qui parvient à s'exprimer, qui confirme à sa manière tout ce qu'il s'était mis à lui réciter. Beauté, ce terme qui revient pour encore couver ce qu'ils observent – la poussière d'étoile qui s'échappe des pôles lumineux. Subjugué, captivé, sans pour autant réellement s'en approcher. Il laisse le vide avec sa faim, se contente d'offrir ses mains à la rambarde qui les maintient. Parce que les mots s'élèvent alors, les éventualités de moitié déguisées – plus encore, cette question qui frappe en plein cœur d'un univers fragilisé. Le rire est bref, une simple note qui s'appose quand il poursuit sur ses ressentis, cette volonté qui s'est ancrée en lui comme une évidence. Vivre encore un peu, rien que pour fouler davantage ces sols construits sur les mensonges et les lois désacralisées. Vivre encore un peu, pour pouvoir parfaire ce qu'il finit par admettre sans hésiter. Pour un soupçon d'amour à faire subsister. Un sentiment puissant, condamné à survivre dans les immondices d'un univers imparfait. Oh, il croit comprendre – en est encore loin. Il croit comprendre, mais n'a pas encore idée de tout ce que ces sentiments peuvent provoquer. S'il savait. « Y'know why I think 'bout end it, sometimes ? » Il reprend ses mots, bien qu'ils ne soient pas les termes appropriés. Il les reprend simplement pour se faire comprendre, pour que l'impact même de ses songes puissent pleinement être installé. « 'Cause it's not really an end. He shows us what it's like, y'know, a life without His hand on our shoulders. It's chaotic and messy and it's nothing more than lies. » Tout n'est que pourriture, poison. Une moisissure sur les couvertures des histoires qu'ils ont à écrire. « Everyone lies, everyone tries to be who they can't become... and when they can't take it anymore... they give up. And then, only then, the truth is given. » Appuyé au-dessus d'une immensité irréelle. Penché, Isaac, à tenter de faire prospérer l'image de ces éclats qui lentement chavirent. Le don de Dieu qui s'étiole, jusqu'à la prochaine tentative de s'en approcher.

« You just find your truth in this lil' journey, sir. Il s'en remet à lui, cette fois. L'azur relevé, l'éclat perdu aux prunelles comme la perfection du monde devient invisible à l'esprit qui s'éveille. Conscience regrette l'immensité qu'elle n'a plus à portée et le cœur, triste muscle, rencaisse une fois encore cette espèce de deuil. You've to go for it before it's too late. » Avant que simulation ne termine, avant que cet avant-goût de vie ne s'éteigne. Avant qu'Il ne les rappelle à lui et que le seul amour à donner soit celui avec lequel L'honorer. « If you think you can experimente life with him, then try and hold on to it. » Les pas s'éloignent tandis que la phrase s'estompe. Les syllabes résonnent légèrement dans l'immense séjour désordonné, mais carcasse s'abandonne près du piano que les phalanges viennent frôler, aux pages qui y traînent, démembrées des citations qu'il y a déchirées. Il croit qu'elle se trouve là, sa vérité, derrière les lignes qu'il saccage pour en créer quelque chose de plus grand. Derrière les notes démentes qu'on lui critiquait et qu'il s'acharne à faire naître. Il la croit là, sa destinée, dans cette solitude nécessaire pour créer ce Manifeste chéri sur lequel le regard alors s'attarde. Il y croit, Isaac, sans imaginer qu'il ne suffirait d'un rien pour que ces croyances soient balayées, finalement remplacées. Par un sourire et un baiser, par une présence qui n'aura qu'à davantage s'installer, jusqu'à l’envoûter. Un avenir ignoré, qu'il aurait d'abord à probablement moquer ; Isaac qui s'en remet à cet allié sûr de l'instant, le venin trouble des bouteilles qu'il revient lorgner. « Did you see it ? You keep talking 'bout what you just found here but did you see what's await for us ? » Ce n'est qu'un doute qui vient de passer, il l’appelait « élu » sans savoir si la magnificence qu'il regrette fut partagée.                                





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ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

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