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 If I should lose you | Kad & Erin

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Kadeuce Porter
Kadeuce Porter
bring the pain

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road, parmi les siens. cette communauté, c'est sa famille - il reste, il veille, kadeuce. néanmoins, il a quitté la misérable demeure du cimetière pour s'installer avec erin et eunice dans une maison qu'il a entièrement - ou presque - retapé.
ombres et névroses : quelques tatouages ici et là, une dizaine de traits simples ornent la longueur de ses bras. à chacun une âme volée. il est fier mais n'en vient pas à se vanter. son œil droit est en verre, vestige d'une rixe ayant mal tournée.
cicatrices : 404
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Dim 26 Fév - 21:50 ▬



If I should lose you
CODAGE PAR TETRADKE


words cannot explain darkest thoughts within the mind. centuries of hatred now subside. commencing the birth of new life rise from the wreckage of the past. words cannot explain the feeling agony within anguish summoned. perception begins, all secrets now revealed. you cannot win searching in hope of a new age, all feelings put aside numbed by the vision. nothing left alive, facing devastation.




Presque divine, cette mission dans laquelle il s'engage encore. Les maux à faire disparaître, les césures de cet esprit adoré qu'il se doit de combler. Elle est terrible, cette lutte acharnée dans laquelle il s'est engagé. Il sait, Kadeuce, le poids des affres qui peuvent désormais la hanter – les conséquences d'une avancée trop brutale dans ce monde qu'il foule depuis des années. Les images qui restent, la vision du sang qui infecte jusqu'à l'essence de toute existence, de toute humanité. Derrière les barrières de la raison, de l'humanité – ils veulent se préserver tout en se brisant devant mille et une atrocités. Et elle, grandiose lumière, s'est faite marquée par la vilenie des vérités cachées. Il aurait pu soupirer, ne rien dire, taire les songes et les promesses supposées. Il aurait pu simplement s'écarter, les tenir à distance de tout ce qu'il a et aura à leur imposer. Sous les côtes, l'endocarde s'est animé. Sous les côtes, il y a ces battements manqués qui rappellent tout ce qu'elles ont pu réanimer. Et quand elle lui vient, les paupières se ferment. Semblant de repos est saisi et usé. Il veut faire taire les murmures qui s'emmêlent et s'entraînent pour invoquer cette folie démesurée ; dans les limbes de l'esprit, les volontés flamboient que de mettre un terme aux tourments qui lui ont été imposés. Même malgré les dires, malgré tout ce qu'il pouvait lui confier. Cette retenue à faire régner dans cette vengeance qu'il s'était mis à proclamer. Cette retenue qu'il laisse prospérer, à qui il offre davantage de terrain comme le silence persiste qu'il est certain de voir prospérer. Mais les espoirs sont bien souvent vains, rapidement brisés. Timbre s'élève qui en appelle à de nouvelles interrogations, révélation qui interpelle par tout ce qu'elle peut alors supposer. Elle a feint bien des journées, bien des récits. Elle a imité cette normalité quand le sol, sous ses pieds, semblait lentement s'écrouler. Il a juré en silence, dans un souffle à peine levé. Il a juré à prendre conscience de tout ce qu'il n'a pas su voir, tout ce que ses envies nauséabondes lui faisait ignorer. Il cherche les mots, par où commencer. Il laisse cette brève pause s'étendre jusqu'à ce que voix ne reprenne ses droits sur cet instant volé. Elle continue sur sa lancée, délie sa langue quant à tout ce qu'il peut ignorer. Là, maison qu'elle désigne et sur laquelle le regard s'était défait, les inquiétudes grandissantes quand elle s'évertuait à essayer de le rassurer, à presque tenter de le convaincre que ce ne serait rien de plus qu'un cocon rapidement approprié. Non, il ne dira rien sur les mises en garde qu'il a déjà soufflé, sur tout ce qu'il essayait lui-même en retour de faire prôner. Trop, trop d'un coup. Le silence qu'il laisse s'apposer, désabusé qui n'ose pas encore pleinement lui faire face puisque les débats n'ont pas leur place en ce moment déjà malmené. Oh, il prend sur lui, Kadeuce, désormais plus que jamais. Seule la main s'anime, rassure par quelques caresses concédées. Le dos qu'elle effleure et sur lequel elle traîne pour soustraire le poids d'instinctives réprimandes qu'il aurait à faire tonner. « I think I’ve made a little mistake but nothing serious don’t worry. » Il pourrait en sourire, il pourrait s'en apaiser. Il pourrait s'y laisser bercer, rien que pour taire le vacarme assourdissant qui s'est imposé – mais rien, immuable qu'il reste à l'enlacer, à essayer de chercher cette pleine étincelle de calme en cette étreinte amorcée. C'est une paix toute relative qu'il veut quérir, des remparts à instaurer autour de toutes ces questions qui chatouillent la trachée en plus des toux qu'il ne tient pas à lui imposer. Il y cette illusion d'éternité qui en vient à se matérialiser. Il y a cette fracture dans le temps qu'on ramifie trop brutalement. Elle lui échappe, beauté inégalée que la prunelle unique en vient à couver. L'inquiétude suinte qu'il s'affaire pourtant à silencier. Elle remet à plus tard ce sérieux. Elle remet à plus tard tout ce qui les concerne eux. Ou presque, petite chose qu'elle rappelle et qu'ils ont à récupérer. Petite fille qu'il doit veiller puisque trop d'années se sont déjà écoulées sans que le rôle ne puisse être honoré. Il a acquiescé, il l'a laissé s'éloigner. Il s'autorise cette césure pour souffler, pour défaire le poids qui condamnait l'endocarde dans sa course aux battements malmenés. Silencieux, absent pour un instant. Silencieux, rattrapé par l'animation qui s'est mise à tonner. Elle s'agite, s'affole, jure en retournant presque les alentours dans cette détresse incontrôlée.

Ainsi, ses propres tourments sont à réprimer.

Il s'est levé, hauteur revient prôner. Il s'est levé, avancé – cherchant la bonne manière de taire les affres qui s'amusent à la briser. Coupable, il sait l'être en partie. Cible par sa faute, Erin se doit désormais d'encaisser les conséquences d'actes qui n'ont pas été les siens. Coupable, et cette énième lame s'enfonce contre les chairs fatiguées. Immatérielle, pourtant bien réelle pour l'homme qui peine à l'encaisser. Il contemple la déchéance, chute libre que ses conneries ont entraîné. « Hey, hey... it's alright, ok ? » Les paumes sur les épaules, l'attention qu'il essaie de s'approprier – mais elle est trop loin, égarée en des eaux troubles trop agitées. Il sait, il connaît pour avoir manqué de s'y noyer. Il sait, il connaît – et tout lui semble si noir malgré toutes les lueurs qui auraient eu à s'élever. « I've got them, remember ? Here. » La poche fouillée, bien qu'il lui désigne sans pourtant les confier. Pas maintenant, pas en sachant cet état dans lequel elle est en train de s'enfoncer. Oh, l'inquiétude, elle marque les traits jusqu'à profondément les creuser. Et si l'idée s'appose contre l'âme que de lui offrir un semblant de repos pour la soirée, il se souvient du récit conté, des risques qui sont venus l'effleurer. Il se souvient de cette silhouette qui traîne, de ce spectre réanimé. Là, cible qu'elle porte en elle sans pouvoir s'en défaire puisque lui prospère encore, puisque lui subsiste qu'on n'a pas su abattre quand l'opportunité était donnée. Il tique, ravale les propositions qu'il était prompt à énoncer. Il refuse de l'abandonner, il refuse de s'en éloigner. Il refuse de l'abandonner davantage en sachant tout ce qu'il a déjà accentué – il aurait dû être là, il aurait dû tout empêcher. « We'll go take her but first, girl, ya sit down and take a deep breath. There's no late or not, she's with ma mother and she loves to have her so we got time, ok ? » Calme. Calme qu'il implore dans cette sérénité qu'il tient à lui insuffler. Elle est feinte, parfaitement jouée – nécessaire pour que les démons soient éloignés. Du temps, ils en auront besoin. Du temps, c'est ce qu'il doit leur trouver – une pause dans la réalité puisque tout s'est précipité. Et il a fait au mieux, Kadeuce, pour encore la guider. Choix qu'il lui retire à regret, choix qu'il ne lui laisse pas en cette place qu'il la force à prendre. Dépassé par les événements, écrasé par les liens qui l'enchaîne lui à ce monde instable dans lequel il peut encore les traîner. Parce qu'il ne reviendra pas sur sa décision d'un peu plus s'y enfoncer, là, dans cette opportunité de construire cette famille à laquelle, pourtant, il s'était interdit de songer. Les vieux jours ont rendu ces paroles moins dures, moins fermes. Bercé qu'il s'était fait, Porter, à la simple idée d'avoir également la chance de parfaire cette existence d'ores et déjà trop saccagée. C'est ce qu'il tient à faire régner en un dernier regard sur la demoiselle qu'il veut voir se calmer, le téléphone récupéré pour appeler cette mère qui réprimande autant qu'elle peut comprendre. Parce qu'il parle de choses sans les nommer, parce qu'elle se doute de tout ce qui pourrait avoir à les approcher. Elle sait, mieux que quiconque pour le deuil qu'ils ont à partager. Elle sait, mieux que personne pour avoir endurer un semblant de perte quand les cicatrices promettaient la mort plus que cette seconde chance qu'on lui a finalement accordé. Elle sait, tout en tournant ces choses en possibilité de passer plus de temps avec cette petite fille qu'elle s'est déjà mise à trop aimer. Le poids est moindre quand les voix s'éteignent, détermination en revanche s'est mise à flamboyer. Il les protégera, quoi que ça puisse lui coûter. Il les protégera, Kadeuce, imparable bouclier qu'il sera devant ces âmes trop précieuses dont il doit s'occuper. Malgré les mots, les rêves, la vengeance qui peut le consumer. Même malgré les séquelles de ses conneries qui, de plus en plus, l'amène à lentement se courber. Une seconde, c'est tout ce qu'il parvient à s'accorder. Une seconde personnelle avant que la cape des responsabilités ne soit endossée. Il ne s'agit plus de lui, mais d'elle. D'elles. « Tyran said it's ok. » La note d'humour en baume et la tendresse des phalanges sur l'épiderme approchée pour tout appuyer ; pour que le chant du cœur adoré puisse enfin se réguler. Everythings' gonna be ok. Une promesse, la dernière – celle qu'il n'a de cesse d'encore se répéter. « Talk to me about that fuckin' house, tell me everything ya want for it and I'll give to ya. » Qu'elle s'y concentre, sur cet avenir à portée puisque le passé restera au passé, condamné à s'étioler.                        





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❝ a torch, a death ❞
and then, i felt chills in my bones. the breath i saw was not my own. i knew my skin that wrapped my frame wasn't made to play this game. and then, i saw Him, torch in hand. he laid it out, what he had planned and then i said, I'LL TAKE THE GRAVE, please, just send them all my way. now i began to understand... why God died.
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