Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Lun 12 Sep - 19:07 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

5 Septembre. Déjà. Amusant comme, lorsque rien ne va, le temps nous échappe. Il ne savait pas bien quel jour on était Kit, en fait il savait que c’était la nuit puisqu'un regard par la fenêtre de sa chambre lui indiqua que le soleil n’était pas présent. Il soupire, se redresse, regarde autour de lui l'œil las. Cadavre de bouteille sur sa droite, table de chevet où son téléphone s’allume de temps en temps avec des notifications qu’il ne vérifie même pas. Jun, sans doute, essayant de le convaincre de prendre le premier avion pour New York afin de le rejoindre. Mais le renard ne sait pas vraiment où il a envie d’être. Il sait qu’il ne veut pas écouter son cerveau fonctionner, il sait qu’il ne veut pas ressentir quoi que ce soit et que puisqu’il a dormi, il est sobre, et donc…
Une pensée lui vient, un visage surtout. Y’avait bien quelqu’un qui l’emmènerait faire n’importe quoi dans cette ville de malheur : Isaac Wrynn. Il se laisse retomber dans le lit, main qu’il passe dans ses cheveux nouvellement noirs, folie d’une journée dont il ne se souvient pas tellement, puis il se roule hors du lit pour aller se doucher et se changer. Il vallait mieux s’enfuir avant que quelqu’un d’autre n’essaie de débarquer chez lui pour lui faire changer d’avis. Parce que tout le monde semblait vouloir réfléchir pour lui et ça ne l’intéressait pas. Une petite heure plus tard et une première ligne passant sa narine, Jones se mit en route pour l’adresse de l’écrivain qui, il l’espérait, saurait lui donner le rythme dont il avait besoin.  
Kit ressemblait à ce moment précis exactement au cliché du petit adolescent héritier en pleine rébellion. Chaque vêtement qu’il portrait grieffé d’un sigle de luxe, de la chaussure Prada à la veste YSL, pourtant tout était noir, comme si ça changeait quelque chose. Ça changeait surtout le regard envieux du chauffeur de taxi jusqu’à l’immeuble de Wrynn, et celui de la personne à l’entrée le laissant passer pour aller rejoindre l’appartement en question. Un privilège que l’on obtient, entre autres, quand on a “sauvé” le propriétaire d’un coup de feu malencontreux.
C’est comme ça que l'ascenseur s’ouvre sur le nouveau brun qui s’avance comme en terrain conquis dans le salon, levant une bouteille de Dalmore de sa main droite. “Hey Wrynn? Fancy a party like it’s 2011 or somethin’?” Il redemande en regardant autour de lui pour essayer de repérer sa victime de la soirée. Jusqu’ici tous ceux qu’il croisait il essayait de les repousser, les énerver, les faire le maudir et s’assurer qu’ils ne l’approcheraient plus jamais mais… Isaac c’était différent non? Isaac, il faisait partie de sa vie d’avant. Ainsi le chaos d’un Kitsune au coeur brisé, il connaissait déjà, bien qu’il ne sache pas à l’époque exactement pourquoi Jones partait avec lui dans ses délires… Il s’en foutait pas mal. Et ça, ça faisait de lui l’atout principal de l’héritier Jones à ce moment précis.

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Mer 28 Sep - 2:22 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




La perdition distille son parfum. Il s'imprègne sur les murs troués, sur toutes les pages qui s'y sont accumulées – ces passages dépossédés des contextes qui leurs étaient donnés. Il s'est enfoncé dans sa démence, Wrynn. Il s'est éloigné du réel pour pleinement s'enterrer sous les mots emmêlés, sous les phrases qu'il essaie de remodeler. Quelques jours, trop d'heures, et la fatigue qui fuit encore l'âme infectée. Notion du temps ignorée, de nouveau perdue – saccagée. Il erre, Isaac. Il vagabonde entre les mobiliers, s'affalent parfois – absences incontrôlées qui charment l'esprit jusqu'à pouvoir le laisser s'éveiller. Et les prunelles sont tâchées des vaisseaux qui ont éclaté, les traits peinent à supporter le poids des cernes qui continuent de se creuser. Triste, l'état dans lequel il se trouve désormais – et pourtant, Dieu qu'il se sent vivant depuis que la folie s'est éveillée. Plus entier que jamais, ravivé de bien des choses jusqu'alors enterrées. Il croit avoir oublié les séquelles que les émotions lui laissaient, le nom même de la demoiselle qui l'avait conduit jusqu'à cette débauche accentuée, ces retrouvailles avec un Hazel plus lumineux qu'il ne l'aurait imaginé. Tout est là, comme si ça s'était passé hier. L'histoire de quinze ans réunis en une seule et même journée. Mais ces pensées ne font que passer, brèves apparitions avant que ce qu'il possède sous les yeux n'interpellent la colère pour la laisser exploser. Il a juré, que Dieu le pardonne. Il a juré sous ce qu'il juge être un ramassis de conneries, des paroles données aux papiers brimées par des lois silencieuses qu'il se refuse à laisser gagner. C'est qu'il s'y noie, l'homme, dans ce délire qu'il s'est imaginé – dans cette quête divine de révolution pour cette littérature adorée. Et si le silence gagne, reprend ses droits, les portes s'ouvrent qui attirent la curiosité, qui force le peu de conscience restant à se détourner de cette préoccupation agaçante et méprisée. « Hey Wrynn ? Fancy a party like it’s 2011 or somethin’? » Il connaît la voix, et le timbre force ce sourire à s'ancrer sur les pulpeuses qui s'étaient trop longtemps abaissées. Là, carcasse s'est relevée – du mieux qu'elle l'a pu, en tout cas, non sans essuyer une première chute maladroitement rattrapée. Les pas sont désordonnés jusqu'aux marches qui relient la chambre au séjour où cette silhouette s'est avancée. Il ne fait plus que guetter, Isaac, l'épaule qui épouse finalement la stabilité de cette colonne à portée.

« Here he comes. Light's gone and begins the reign of the darkness. » Les mains qu'il a levé pour honorer les prières à cette transformation observée. Les images se sont rappelées à lui, brèves, mais concises. Un être de lumière qui s'était tenu à ses côtés, une luminosité éclatante qui n'aspirait qu'à pouvoir s'accentuer. Elle s'est éteinte, elle s'est effondrée – et sous ses yeux se tient désormais une nouvelle œuvre des profondeurs qu'il n'a jamais cessé de fouler. Il s'est approché, néanmoins. Il ose cette avancée, les pas qui parviennent à se faire stable jusqu'à venir pleinement le confronter. Le sourire ne s'est pas dissimulé, toujours bien présent sur les lippes qui refusent de s’affaisser. « You're lost in the deep water, friend, and no one can save you, no matter how hard they try, because you want to feel that fucking durt under your feet. » Il s'en abreuverait presque, Wrynn, de cette aura qui en émane. Un mélange de chaos et de destruction, comme un soupçon de perdition partagée. Il sait, il connaît – bien que le cœur refusera d'avoir à l'admettre, peu importe tout ce qui aurait à se rappeler. Le poison corrompt depuis trop longtemps les veines pour pouvoir être évincé. « Show me your offering, so that I know if you're worthy of what you looking for. » Tendancieuse, cette approche qu'il persiste à mener. Parce qu'il est loin, Wrynn, si loin de toute réalité. « Our real discoveries come from chaos, from going to the place that looks wrong and stupid and foolish. Il récite en s'éloignant, bravant la hauteur du canapé, bouteille en main, avant de revenir poser ses prunelles trop claires sur cette présence invitée. Make yourself home, dear. Welcome back. » À quoi bon dissimuler cette satisfaction ravivée, l'écho du passé parvient à ravir les sens qui s'étaient laissés embraser par la bêtise de ce qu'il essayait d'analyser.                      





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Jeu 29 Sep - 12:31 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn


Here he comes. Kit sourit et s’incline comme s’il faisait face à un public dans un théâtre. Voilà. Exactement ce qu’il était venu chercher ici. Bien évidemment qu’il pouvait compter sur Isaac pour lui donner. Perdu, probable, en tout cas il lève juste la bouteille pour la mettre en eux alors que Wrynn continue de parler.   “Hope the god of Chaos likes a good Whisky.” Bouteille à 500$ entre les mains, il regarde l’écrivain la prendre pour s’éloigner. Son discours sorti d'on ne sait quel bouquin le fait rire alors qu’il s’avance.   “Thanks Isaac, I knew I’d have a good time here.”
Il dit en allant vers le bar. Eh, l’autre lui avait dit de faire comme chez lui et il n’allait pas se gêner. Il remarque que ce cher Wrynn est au moins tout aussi avancé que lui dans la soirée, puisqu’il l'a vu tituber, et tant mieux. Il sort deux verres, trouve les glaçons et reprend la bouteille pour pouvoir les servir.   “How’s your leg by the way? Haven’t tried jumping from your balcony again?” Il demande en venant lui tendre son verre, puis il attrape le sien et la bouteille pour aller s’installer sur le canapé. Pas vraiment la peine de laisser l’alcool loin vu la descente qu’il a. Les deux allaient se resservir bientôt. Peut-être qu’ils devraient se chronométrer sur combien de temps cela leur prendra de détruire le liquide ambré qui les attendait.   “What do you think? The hair? Brings back memories no?” il demande en jouant avec ses cheveux. Kit n’avait pas toujours été blond. Brun beaucoup à l’époque où il avait connu Isaac, bien qu’il lui était arrivé deux trois fois de passer au blond et revenir au brun. Le problème du blond à une époque où il se battait beaucoup c’était que le sang d’y voyait trop facilement. Pas la raison du changement cependant. Cette fois-ci… En fait Kit se souvenait même pas de s’être teint les cheveux, mais il semblerait qu’il ait fait une recherche Google du genre “que faire quand on s’est fait larguer?" et qu’une des réponses étaient “changer de couleur de cheveux” et voilà où il en était maintenant. Des milliers de dollars en bleach pour ne pas détruire son cuir chevelu parti en fumée avec une couleur acheté à l’épicerie du coin.

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Jeu 20 Oct - 15:01 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Un pas en arrière, un pas dans le passé. Les vieilles habitudes qui reviennent, qui s'ancrent pour parfaire les quelques souvenirs qu'il peut avoir à couver. Images ternies par l'usure qui subsistent malgré tout, l'ancre jetée dans cet univers lointain – ce monde éclairé d'une toute autre lumière. Lumière. Un éclairage biaisé, une obscurité sous-jacente qui s'avance et corrompt encore. Elle n'était que parcelle, en devient merveille. Elle n'était que soupçon enterré, mais la terre se retourne et laisse dévoiler la carcasse de cette petite chose entérinée. Il s'enfonce dans ces profondeurs que Isaac n'a jamais quitté, Kit. Il en revient à ses origines, à ce qui avait pu les lier. Fut un temps. Fut un long moment avant que l'esprit même ne soit altéré. Remerciements qui viennent tout appuyer et lui qui ne fait que sourire, rendre cette attention en un geste bref de la main, une invitation de plus à pleinement s'élancer dans la pourriture de ces lieux saccagés. Lui qui s'impose, qui se sert. Lui qui s'en remet à ce qui ne l'a jamais quitté, ces poisons incessants qui pourrissent dans les veines atrophiées. « How’s your leg by the way ? Haven’t tried jumping from your balcony again ? » Un sourire, rien qu'un rictus qui pare les lippes. Les prunelles qui dévient sur le balcon désigné, sur cette vue imprenable sur la misère qui, ici, persiste à s'étaler – l'infection plus avancée que jamais. « Not yet, and I'm fine. Always be. » Il s'en convainc depuis trop longtemps désormais pour se détourner de cette fausse vérité. Il va bien, Isaac, il croit aller bien – et il s'en remettra, comme à chaque fois, puisque les damnés sont condamnés à prospérer, assez longtemps pour que la santé mentale puisse pleinement s'épuiser. Assez longtemps pour que la mémoire puisse encore tourmentée ; comme en l'instant, la voix qui s'élève et qui questionne, qui interroge ce qui reste d'image derrière l'azur livide, marqué des cernes qui ne font chaque jour qu'un peu plus se creuser. « Maybe. » Pour ne pas avoir à creuser, pour ne pas s'enfoncer dans l'armada de spectres qui hantent les profondeurs de son être. Il choisit l'hésitation à la certitude, par prévention, par auto-défense puisque les remparts sont branlantes et fissurées. « Question is why ? » Sans se défaire pour autant de la courbe qui alimentait les pulpeuses. Loin, loin de vouloir s'enfoncer dans cet esprit qui dérive, l'éclat des prunelles éteint. Loin, si loin de vouloir s'abreuver des émotions quand le chaos seul suffit à satisfaire sa faim. Chaos, liberté – et d'autres l'appelleront par des synonymes plus poussés. Lui n'y voit en l'instant qu'une matérialisation de la volonté qui se défait enfin des liens qu'elle s'était imposée. « Days ago, you told me you wanted to take some step back from who I can be and now... now you come here to... To what exactly ? » Installé, il s'enfonce dans ce tout relatif confort puisque les pages empêchent encore les aises d'être saisies et pleinement acquise. Son enfer personnel, constitué de ces pages volantes qu'il a oublié, délaissé, parfois même saccagé bien que par nécessité.                      





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Mar 1 Nov - 22:53 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

  “Why?” il répète en s’enfonçant dans le canapé un peu plus, il regarde autour de lui, il cherche la réponse. En fait, il ne la cherche pas, parce qu’il la connaît. La question est plutôt de savoir s’il voulait s’exprimer. Et pourquoi pas?   “Caus’ I’m tired Isaac. I really am you know. Trying to do the right thing, fitting in, it’s exhausting.”
Il se convainc que là est son problème.   “That’s why I’m here, because you’re not interested in what people think is the right thing to do.”
Il se persuade que sa manière d’agir n’a rien avoir avec son cœur brisé. Avec sa peur des sentiments dans laquelle il avait jeté les pieds joints et qu’Ulric avait gentiment éclaté en crachant dessus sans même y réfléchir une seconde. Amoureux de Balkheir? Pas forcément, et en même temps un peu oui. Amoureux de l’idée qu’il suivait la bonne voie. Que de se séparer de Kenneth était la bonne chose à faire. Amoureux de l’idée qu’il s’est fait de la vie “normale”, le couple, les amis, les proches. Comme si l’existence ne lui avait jamais foutu une balayette dès son plus jeune âge. Et c’était cet amoureux là qui s’était pris un coup. Le coeur brisé. Rappel à la réalité. L'humain est mauvais, et il aurait dû continuer de s’en protéger plutôt que de se laisser aller à y croire. Il aurait dû rester ce personnage flamboyant qui jouait les idiots, au lieu d’essayer de passer au-delà du mur.
Mais au lieu d’avouer sincèrement que c’était cette peine de cœur qu’il évitait, Kit préférait se convaincre et convaincre les autres qu’il n’avait juste jamais été fait pour cette vie. Qu’il avait voulu jouer le jeu et qu’il en avait marre maintenant. Nier que jusqu’à ce qu’il perde un certain écossais, la vie lui plaisait bien. Non, non il préférait répéter que ce Kit Jones chaotique, cliché d’un adolescent émo écoutant du Green Day enfermé dans sa chambre, était celui qu’il avait toujours su devenir. Isaac aimait le chaos, et le renard avait besoin de cette énergie avec lui.   “So because I know I’m gonna end up doin’ whatever my stupid brother wants me to, I figured I can first come to have a party with the only interesting person in town.”
Il dit en pointant du doigt l’écrivain avant de se resservir un verre parce qu’il avait déjà anéantit le premier.   “Want something better than Alcohol? Cause I have that, you know.” Il ajoute en tapotant la poche de sa veste. Ouais, Kit était bien conscient que la suite logique serait Jun. Jun qui viendrait réparer ses bêtises et le ramènerait à New York. Et si c’était vraiment ça, la suite, ainsi soit-il. Peut-être qu’avant il voulait vérifier si lui aussi pourrait survivre à du saut à l’élastique, sans élastique.  

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Dim 6 Nov - 3:25 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Why ? Syllabe résonne jusqu'à s'approprier l'entièreté de l'appartement dérangé. Why ? Parce qu'il ne parvient pas à lire ce que ces prunelles auraient à cacher, ce que la carcasse pourrait avoir à supporter. Un poison qu'il ne parvient plus à nommer, quelques banalités dont l'existence même s'est éloignée. Why ? Et l'intérêt reste, guette, cherche à s'abreuver de tout ce qui pourrait lui être confié. Une histoire qu'il veut pouvoir saisir, transformer, marquer au fer rouge pour pleinement la déformer. L'instinct qui réclame cette finalité, ce besoin de contrôle sur ce qu'il avait un jour à sa portée – comme dans l'espoir de pouvoir encore exister, comme dans l'espoir de pouvoir encore prospérer. Il veut faire partie de quelque-chose, Wrynn, luttant encore contre ces ombres qui l'ont depuis longtemps embrassé. D'ores et déjà perdu, celui-là, une peine que personne ne voudrait endurer. Et les mots viennent qui forcent le rire, qui amusent plus qu'ils n'inspirent la pitié. Fatigué qu'il dit être, et le voilà presque prêt à clamer qu'il l'avait prévenu, que bien des avertissements avaient été donnés ; si tant est qu'il ne les ait pas inventé. Patient et à l'écoute, néanmoins, chaque parole s'inscrivant dans cette mémoire d'un jour. Curieux, Isaac, de tout ce qui aurait alors à en découler – cette imprévisibilité qui pourrait avoir à régner. Lui qu'il vient vanter – en partie. Lui qu'il désigne dans la foulée pour accentuer ce qu'il avait à lui donner ; non, il ne se soucie plus de ce qui pourrait être dit, des décisions qu'on pourrait lui espérer. Il ne se soucie plus de ce bien réclamé puisque les notions diffèrent et que la sienne s'est éloignée de bien des normalités. Là, la courbe sur les pulpeuses qui s'est accentuée. Là, l'intérêt décuplé qu'il ne parvient pas à réprimer. Il y a ce chaos qui vibre, qui s'éveille pour tout retourner. Le voilà qui finit par acquiescer à ce qu'il suppose. Le voilà qui s'y laisse porter, les songes qui travaillent sur tout ce qu'il aurait à offrir, l'ouverture d'esprit sur cet univers qu'il nourrit désormais depuis des années. Les limbes silencieuses de cette folie qu'il n'a pas cessé de faire s'élever, de ces vices qu'on revient finalement solliciter en plus d'un ego flatté. « Want something better than alcohol ? Cause I have that, you know. » Les orbes ont déviées, attirées. Prunelles captivées par ce qu'elles peuvent deviner derrière les tissus désignés ; assez pour forcer la carcasse à prendre davantage les aises qu'elle s'était appropriée. « Now we're talking. » Malin, ce sourire qui s'est installé. Suave, la voix qui s'y laisse charmer. « But forget about the party, I've got an other idea for you, darling. » Redressé dans la foulée, le blond qui en vient à s'embraser. Redressé, la hauteur retrouvée qui se dirige vers la chambre pour un peu plus s'habiller. Décidé, résigné. « Come on, follow me. » Sans réellement lui laisser le choix, l'ascenseur dans lequel il les mène jusqu'au garage où dorment ces pauvres véhicules délaissées. Les clés prises au hasard puisque l'allure n'a que trop peu d'importance en l'instant. Il n'a plus que cette idée en tête. « Get in the car, I'm driving. » Il désigne la place, s'installe déjà derrière le volant – patient qu'il s'essaie d'être, Isaac. Patient jusqu'à pouvoir démarrer et quitter les lueurs artificielles jusqu'à l'obscurité bancale des rues à dépasser. Le centre qu'il dépasse, les alentours de cette misérable ville qu'il foule jusqu'aux quais désertés. La bagnole hors de prix qu'il abandonne, le bitume fissuré que les pas foulent déjà. Et qu'importe les pancartes qui interdisent l'entrée sur ces zones désaffectées, lui s'y risque puisque tous les droits lui sont donnés. « Tired you said ? » Le sourire est taquin qu'il vient lui confier, l'attention brièvement détournée vers cette présence qu'il mène en cette folie préservée. « You let those asshole shut down what's inside you, dear. We need to light up what's almost gone, right ? You want life ? I'll give you life, life as I see it. Life... ah. Life is only interesting when it's wild . » Lourde porte qu'il laisse grincer, qu'il brave dans la foulée. Les longues marches qu'il remonte jusqu'à pouvoir atteindre les hauteurs de cet ancien entrepôt délaissé. Là, les prunelles qui s'attardent sur les alentours noircis d'une nuit profonde et avancée. Là, les pieds qui vont jusqu'à mener au bord, à la lisière entre le ciment sur lequel il se tient et les eaux, plus bas, d'un canal qu'il n'a pas encore sondé. « What do you have then, before we start ? » L'index levé, la poche désignée.                      





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Dim 6 Nov - 14:44 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

Surprit Kit, il arque un sourcil quand l’autre mentionne avoir une autre idée pour lui. “Fine then…” Il dit en se levant, ne réfléchissant pas une seule seconde. Il était venu ici pour Isaac, pour son esprit, ses idées, pour sa manière d’être, ce n’était donc pas pour répondre non. Kit s'adonne à l’exercice de l’improvisation qu’il avait un peu oublié ces derniers temps. Oui et… Oui et il le suit jusqu’à la voiture. Il ne dit rien, ne pose pas de question, et le trajet en voiture lui sert surtout à regarder la ville par la fenêtre. Il ne sait pas où ils vont, il ne connaît pas assez Détroit pour deviner, on est loin du New York qu’il connaît par cœur. Il lui semble évident que leur nouveau lieu n’est pas vraiment… Supposé être. Il voit les panneaux, et une petite partie de lui essaie de tirer la sonnette d’alarme. Normalement, l’illégalité, il essaye de s’en éloigner depuis quelques années maintenant.
Mais là, Kitsune Ange Jones s’en fout. De tout. Et si il finit arrêté alors quoi? Rien du tout. Il payerait et sortirait de là. Ou il appellerait Jun qui règlerait la situation comme si de rien était. Peut-être avec un petit grognement maintenant que son cher frère était “officiellement” dans la famille et qu’une arrestation pouvait peut-être finir dans les journaux. Surtout si un Wrynn y est attaché, pas vrai? “Exhausted…” Il a confirmé en regardant autour de lui tout en continuant de le suivre. Est-ce qu’il avait laissé les autres le transformer? Enfermer la folie qu’il avait suivi si longtemps dans son adolescence? Peut-être bien. A ce stade il ne peut plus réfléchir, déjà affecté des poisons ingéré avant de rejoindre l’écrivain. Alors tout ce que dit Isaac, il y croit, il approuve, il hoche la tête même avant de regarder l’eau, le décor, Isaac à nouveau qui lui demande ce qu’il a emmené avec lui.
“I’m intrigued Isaac, I have to admit…” Il sourit et cherche dans sa poche, sort une petite boîte qu’il ouvre. Un joint pré-roulé, un sachet de poudre blanche significatif, surtout vu la petite paille à côté, et quelques bonbons de couleur. “I mean, pick your poison Isaac, happy to share with you.” Kit était clairement venu avec l’idée de terminer dans un état ou un autre, hôpital compris. Mort? Peut-être, qui sait. Il avait beau essayer de la provoquer en permanence, il semblait ne faire qu’y échapper depuis le début du mois. Un rythme qui lui rappelait avec 17 ou 18 ans et essayer de tout provoquer sans vraiment trouver la fin de l’histoire. Pour le moment il sait ce que lui veut, alors il s’assoit. Par terre, les pieds dans le vide du côté de l’eau, ligne qu’il va simplement tracer à même le bitume parce que pourquoi pas? On s’en fout. Qui va le juger? Isaac? Le vide? Dieu? Kit se fout de l’avis de ces trois personnes.  

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Sam 12 Nov - 3:10 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Cette hauteur, il l'a gardé. Cette hauteur, il l'a embrassé. Sur la peau flirte ces vents frais, relevés – ces quelques brises salvatrices qui ne font qu'accentuer cette folie trop bridée. Encensé, celui qui s'éveille dans les profondeurs auxquelles ils se sont livrés. Embrasé, l'homme qui n'aspire qu'à partager cette démence trop longtemps méprisé. Il s'y enfonce avec volonté, il ne fait qu'un peu plus l'amplifier pour offrir à celui-là ce qu'il appelle avec assurance « liberté ». C'est ce qu'il tient à lui inspirer, ce qu'il veut pouvoir lui rendre puisque l'âme s'était enfermée. Barreaux d'une normalité qui n'est pas la sienne, qu'il ne peut que condamner. Exténué qu'il disait être, celui qu'il a guidé jusqu'aux précipices de toute raison, de toute conscience éveillée. Au bord d'un gouffre où gronde quelques orages tendancieux et affamés. Le sourire n'a pas quitté les lippes, courbe marquée qui n'a fait que s'élargir sous cette attention donnée. Parce qu'il se dit intrigué, cet invité improvisé. Volontaire qu'il en devient de tout ce qu'il aurait à orchestrer. Une parcelle de temps volée à l'éternité qu'il n'a de cesse à narguer. À en oublier ces efforts que d'autres persistent à essouffler, ces volontés de le sortir de ce monde dans lequel il s'est trop bien enraciné. Amandine qui le blâmera très certainement pour cette espèce de fugue qu'elle n'a pas su anticiper. Amandine qui s'insurgera quand elle saura que le regard vient de s'y poser, là, sur la matérialisation de ses démons en une poudre adorée. Assoiffé d'ivresse, affamé de cette perdition qu'on le sommait d'abandonner. L'éveil, entier. L'éveil, pour parfaire tout ce qui fut laissé de côté. « I mean, pick your poison Isaac, happy to share with you. » Les sens nargués. L'essence narguée. Rictus mesquin en vient à régner, à tenir son siège sur les pulpeuses encore scellées. Pas de citation, pas de philosophie, rien que ces songes supposés à la manière dont il s'est avancé. Place qu'il vient prendre à ses côtés, suivant les gestes – par mimétisme et automatisme, par besoin et nécessité. Le sang réclame son poison, ce venin carnassier qui savait si bien tout saccagé – jusqu'à la notion de cette pitoyable réalité. Il ne fait qu'imiter jusqu'à de nouveau s'y laisser consumer. Paupières closes, et l'air en deviendrait presque plus stimulant, plus salvateur encore pour ces poumons infectés. Un instant, une pause dans son immortalité. Un instant, une pause pour parfaire cette ivresse toute appuyée. « It tastes like old times. Doesn't it ? » Il lui revient, cette euphorie silencieuse qui se distille jusqu'à obstruer l'ascension d'une raison qui aurait eu à batailler. Pauvre petite chose qui ne peut alors que ployer sous le poids de cette énergie retrouvée. « You, me, something stupid to the end of the line. » L'index qui désigne le vide, ce courant qui frappe contre les quais qu'ils n'ont pas eu à fouler. Là, les instincts qui reviennent gronder, qui voudraient forcer l'être à y renoncer. Mais chaos règne, gouverne, assiège jusqu'au cœur de cet encéphale embrumé. Trop enfoncé, Wrynn, dans cette recherche d'imprévisible et d'insécurité. Les liens qui n'ont nulle attache aux poignets, les conventions ignorées puisque seules ses lois peuvent ici prospérer. Ils ne font pas partie de ce monde, ils ne font qu'un peu plus le briser. « Up, I'll show you. » Entraîné, entraînant. La main qu'il tend pour parfaire ce partage qu'il tient à honorer, la main qu'il tend pour lui permettre de se relever. Là, sur le bord de ce toit, l'azur trop pâle s'attarde sur ces maigres vagues que le vent peut avoir à former. « Can you see them ? The rocks ? » Phalanges désignes les obstacles, plus bas. Pièges mortels qui se dressent devant eux, qui devraient les dissuader de sauter. Et pourtant. « We'll jump and see what life's gonna give us. A chance to live again for some things like that, together, or the peace you seem to looking for. » La paix. La mort. L'absence de tout, l'absence de rien. Un néant éternel en lequel se laisser couler.                        





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Sam 12 Nov - 17:46 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

Et les voilà qui aspirent, contenu du sachet qui disparaît d’abord en trait puis en eux, et Kit qui remet la petite boite dans la poche de sa veste, ferme les yeux en attendant que l’effet lui prenne le cerveau. Bras en arrière pour se maintenir, yeux fermés, il profite de l’air et du silence avant de rouvrir les yeux pour regarder Isaac parler d’un goût de nostalgie. “It does…” Il lui sourit et suit son index des yeux vers l’obscurité. Eux deux et une idée stupide. Des images d’aventures New Yorkaise, de décisions sans réfléchir, de sensations décuplées. A cet instant où Kit ne sait juste pas où il veut aller et ce qui l’attend, il sent son estomac se serrer un peu sous le manque. Le manque d’une époque plus simple où il ne réfléchissait simplement plus. Où il avait accepté le chaos et attendait juste de mourir un jour à cause d’une idée stupide. Et c’était aussi simple que ça. Rien à perdre. Il avait fait de son mieux pour se retrouver exactement au même point et la conclusion le ramenait à Isaac Wrynn. “So what’s the stupid thing awaiting us this time?
Il demande, et l’écrivain lui répond rapidement qu’il va lui montrer. Kit le regarde se lever, et la main qui est tendue, il la prend pour le suivre. Il regarde, et il les voit oui, les roches. Alors que son cerveau n’est plus capable de grand chose, il semble être capable de comprendre tout de suite ce que l’autre propose. Il n’a pas lâché la main d’Isaac, la serre un peu plus. Est-ce qu’il a peur? Comme si une toute petite voix encore dans le fond essaie de le ramener à la raison et ça l’ennuie. Il fait une grimace, secoue la tête. “Let’s do it, Isaac. Let’s see if God really loves you that much.” Ils gagnent dans les deux cas. Soit ils mourraient et c’était la fin de toutes ces souffrances, soit ils survivent et l’adrénaline en aura valu le coup. “If we make it, I’ll believe you that you’re immortal. And if we don't… Thank you.”
Il ajoute, merci de quoi? Il ne sait pas tellement. D’être là et de lui offrir un autre point de vue peut-être. Ou merci pour leurs folies il y avait plus de 8 ans. “On 3?” 1-2-3… Et le vide. Il lâche la main d’Isaac et sent un cri se perdre dans la chute puis a envie de rire parce qu’aucune chance qu’il ne survive à ça et enfin son corps frappe contre l’eau. Comment il ne touche pas un rocher, comment il ne se casse rien avec l’impacte, comment… Aucune idée, mais le froid le réveille d’un coup. Comme si la poudre de plus tôt s’activait et il pense à tellement de choses en même temps. Surtout à nager, à bouger, à chercher la surface pour pouvoir respirer à nouveau. Pendant un moment il panique, pas certain d’aller dans le bon sens, il fait tellement sombre… Mais enfin il voit quelques lumières dont celles de la lune et il retrouve la surface.
“Isaac?!” Il l’appelle plusieurs fois, tousse en reprenant son souffle, regarde autour de lui. Espère que l’autre a eu autant de chance, à soudainement sa conscience qui lui hurle dessus qu’il faut être absolument con pour faire un truc pareil. Et en même temps… Était-ce si mal de se sentir en vie, pour de vrai?

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Mar 15 Nov - 2:20 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Satisfait, un et entier. Satisfait, les prunelles qui refusent encore un instant de se défaire de cette vision donnée. Il l'entend, pourtant, ce cœur qui s'est affolé. La raison beugle qu'il s'est mis à ignorer, la conscience abdique sous le poison inspiré. Un et entier, plus vivant que jamais – les veines gonflées de ce tout qu'il ne parviendrait pas à nommer. Il s'est éveillé, le gosse que les ténèbres aspiraient. Il s'est animé, se ressourçant au chaos qu'il persiste à partager. Un danger, pour lui-même comme pour ceux qui auraient à l'approcher. Un danger pourtant captivant, un poison trop bien distillé. Le sourire qu'il ne parvient pas à chasser, courbe sur les pulpeuses que les cernes ne parviennent pas à ronger. Heureux, l'univers qu'il croit pouvoir faire plier. Là, les failles de la réalité qu'il pense pouvoir fracasser, pleinement écarter pour que ces échos d'un temps révolu puissent alors résonner. Sans conscience, enivré d'insouciance. « Let’s do it, Isaac. Let’s see if God really loves you that much. » Elle est terrifiante, cette tentation qui se dessine sur les traits creusés. Elle est effrayante, cette détermination qui s'y est ancrée. La possibilité de défier les jugements d'une voix que sa famille à trop louer. L'occasion de parfaire ce titre qu'il s'était mis à clamer. Au-delà des tourments, des doutes, des incertitudes qui cherchaient à le faire ployer – il veut prouver aux cieux ce pouvoir qu'il pense avoir pu empoigner. « If we make it, I’ll believe you that you’re immortal. And if we don't… Thank you. » Pas un mot, pas un souffle – à peine un regard, une entente confiée. « On three ? » Pas un mot, pas un souffle – rien que cette euphorie contenue et réprimée, celle qui s'avance pourtant pour tout surplomber. Il s'y accroche, laissant le décompte se faire – la finalité s'avancer. One. Pas un regard, pas une attention pour ces dangers qui narguent là où le corps aura à s'écraser. Carcasse décharnée qu'il offrira aux profondeurs encrassées d'une ville d'ores et déjà bien hantée. Two. Non, l'azur n'offre d'importance qu'à cette ligne invisible, loin, derrière les grandes battisses qui se succèdent sous des lueurs autant admirées que méprisées. Il s'en remet à cet autre monde qu'il s'est inventé, le foyer de ces songes insensés qui continuent de le mener vers cette déchéance adorée. Three. Et le néant condamne l'âme qui s'est envolée. La mélodie du cœur s'est brisé, éteinte en cet instant volé. Le vide, le vide et cette paix qu'il croit y trouver. Le vide, le vide et ce silence qui apaise jusqu'aux pensées décharnées de l'esprit qui se consumait.

L'éternité passe, s'étiole à mesure que les traits s'abreuvent à l'air frais qui s'est mis à frapper. L'éternité passe avant que la respiration ne lui revienne, avant qu'elle n'essaie de se manifester. L'eau, courant délétère qui s'amuse à torturer les membres, l'être euphorique réanimé. Dans les profondeurs, le regard cherche malgré le voile qui s'est imposé – cette noirceur opaque qui masque jusqu'aux étincelles de réalité. Surface qu'il peine à rejoindre, Wrynn, brièvement emporté par ces quelques courants un peu plus accentués. Le sang cours dans les veines qui manquent d'imploser, sous les côtes s'est affolé le palpitant renversé. Il a nagé, lutté. Il a bataillé, Isaac, parvenant à se défaire des mains imaginées qui le capturait, qui cherchaient à le noyer. Le souffle, enfin. Cette respiration retrouvée, bruyante qui trahie ce nouvel élan de vie distillée. Bord qu'il cherche, auquel il parvient à s'accrocher. Bord qu'il cherchait, Isaac, avant de tendre une main vers ce comparse retrouvé, avant de s'y hisser pour laisser le corps tout entier s'écraser. Le bitume en linceul, le crépuscule en écran pour cette trachée qui tousse, qui feule. Puis le rire, encore. Le rire satisfait, dément, mais encensé. Transcendé. La morsure des brises essaie de blesser, la conscience est ailleurs – anesthésiée. « Say it. » Croyance qu'il tient à entendre virevolter, mélopée parfaite dont il veut se repaître puisque Dieu n'a pas cherché à le rappeler. « I'm alive, right ? Means that I'm... » La main qu'il tend, micro qu'il feint dans le creux de cette paume dressée. Les prunelles qui s'y lèvent, qui contemplent cette présence qu'il précipitait dans cet enfer où il persiste à régner.                         





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Mer 16 Nov - 19:19 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

La panique qui envahit Kit jusqu’à ce qu’enfin il voit Isaac plus loin. Là l’euphorie. Bordel. Ils avaient survécu. Il réalise le moment, reprend en lui cette sensation de chute qui lui avait donné l’impression d’exister à nouveau pendant quelques secondes. Il nage jusqu’au rebord aussi et se laisse aller sur le sol en toussant un peu d’eau non bienvenue dans ses poumons. Et il ne peut que rire avec l’écrivain. Parce que c’était insensé, impossible. Ni l’un ni l’autre ne s’était noyé. Il tourne la tête pour regarder l'autre, il attrape sa main et le micro invisible pour s’y pencher un peu.   “Immortal.”  Il y murmure avant de se reculer un peu en passant une main dans ses cheveux.   “You really are aren’t you…” Sur ce moment où son corps ne lui appartient pas tellement et où rien ne fait sens, Kit y croit vraiment. Isaac lui avait avoué s’être pendu et ne pas être mort. Il avait essayé de sauter de son balcon et Kit l’en avait empêché, mais est-ce que ça ne comptait pas aussi comme survivre? Et puis il s’était aussi tiré dessus le fou… Et le voilà prêt à sauter dans à ses côtés et réussir à éviter les rochers. C’était trop. Kit passe ses mains sur ses poches et sort son téléphone pour le regarder. Lui aussi immortel, on remercie les nouveaux iphones d’être waterproof, en tout cas assez pour survivre au saut qu’ils venaient de s’offrir. Kit repose le téléphone sur son torse en regardant le ciel. Il sent que son corps commence à frissonner, normal vu ce qu’ils venaient de faire mais… il n’y prête pas attention. Enfin pas complètement.
“We should go… wanna come to mine?” Rentrer, se sécher, mettre des fringues propres et… Continuer de faire la fête? Sans doute? Kit se frotte un peu le bras pour essayer de se réchauffer, mais l’air extérieur étant probablement tout aussi froid que l’eau il n’y arrive pas. A la place il se roule sur le côté pour se redresser et regarde Isaac avant de lui tapoter le torse.   “Let’s move Wrynn… i’m c-cold…” il insiste, bafouillant un peu, en lui tendant la main pour l’aider à se mettre sur ses deux pieds à son tour. L’idée de la voiture de l’autre et de son chauffage comme salvatrice alors qu’il commence à avancer.

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Mar 29 Nov - 1:15 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Immortal. Ça provoque cette satisfaction inespérée. Ça provoque ce frisson sur la peau trempée. Le sourire plus accentué, la courbe plus large sur les traits qui se sont animés. Un rire, c'est ce qu'il parvient à expier. Un souffle amusé quant à ce qu'il vient accentuer, ce titre donné qu'il a tant réclamé. Malgré l'espèce de noirceur qui règne dans les limbes de l'esprit, malgré les vices qui empoisonnent l'existence depuis des années – le silence et le néant éternels ne lui sont toujours pas accordés. Immortal ; à presque ne plus pouvoir en douter. Chance insolente seulement qu'il possède pourtant, comme une injustice pour ceux qui ne peuvent y prétendre malgré la bonté et tout ce qu'ils peuvent avoir à distribuer. Élu qu'il pourrait être, comme sa mère le supposait parfois – une silhouette angélique néanmoins teintée d'ombre et de souffre. Il s'en contente, Isaac. Les syllabes auront à résonner jusqu'à ce que l'inconscience ne prenne le relais. Ça suffira pour ce soir, pour ces heures à pouvoir en user. Un soupir, alors. L'aisance dans la respiration, le froid qu'il ignore, jusqu'aux brûlures qu'il impose sur l'épiderme humide et dévoilé. Il réprime le frisson, laisse l'azur s'en remettre d'abord aux ténèbres pour ensuite s'abandonner aux parcelles de cieux qui lui sont données d'observer. Là, la sérénité. Là, cette paix improbable qu'il croit pouvoir avaler. Un baume sur les songes emmêlés et fissurés. Un antidote pour les maux qui parcourent les veines depuis des années. Presque. Une salvatrice accalmie qui s'immisce pour parfaire ce qu'il inspirait avant de sauter. Mais la voix qui tire l'idiot de sa torpeur, de ces quelques pensées trop haut perchées. « We should go… wanna come to mine ? » Il analyse avant de répondre, les syllabes emmêlées dans l'esprit qui peine encore à se remettre des folies engendrées. Il est maigre, le mouvement de tête qu'il ose pour répondre. À peine visible, à peine marqué, le regard encore perdu sur l'immensité qui peut les surplomber. « Let’s move Wrynn… I’m c-cold… » Forcé dans l'élan, la hauteur retrouvée. Là, une maigre inspiration qu'il s'autorise avant que l'attention ne soit rendue à celui qui s'est animé. « Means you're alive. » Means I'm not. Mais ce silence qu'il appose avant d'en finir avec les paroles qu'il aurait eu à confier. Ce vide que rien ne semble à même de combler, ce trou béant qui continue de sévir puisqu'il aspire jusqu'aux soupçons de bien-être que ces démences auraient pu lui laisser. Parce qu'il ne le ressent pas, ce froid. Presque une habitude, presque une inconscience dangereuse pour l'intégrité de celui qui se laisse trop aisément couler.

Mais il a suivi, sans avoir à réellement se forcer. Il suit jusqu'à cette voiture qu'ils avaient délaissé, qu'ils sont prêts à saccager. Flotte qui coule, qui s'étale sur les cuirs parfaits destinés à être abîmés. Un souffle, un dernier. Là, une seconde de plus durant laquelle il contemple avec fierté les lieux qu'ils ont à quitter. « I thought you wouldn't do it. » Honnêteté, il pensait le voir reculer – attendre qu'il ne s'envole jusqu'aux profondeurs pour finalement abdiquer. Agréablement surpris, celui qui ose un regard sur ce comparse retrouvé. « But you did, it makes you... the guy I knew eight years ago. So I was right on that too, nothing really changes. » Un haussement d'épaules tandis qu'enfin sont quittés ces profondeurs sales et désolées. L'absence de clarté qui règne sur ces docks délabrés. Le retour à la civilisation, ou au moins ce qu'il en reste. « Tell me, I don't even know where I'm going right now. » Parce qu'ils sont partis, sans réfléchir. Parce qu'il a conduit, Isaac, sans réellement savoir quelle route emprunter, quelles allées remonter, quelle ligne suivre pour rejoindre les quartiers de cet ancien ami retrouvé. « What about your Foxes if you follow your brother by the way ? Wasn't it what you told me earlier ? » Là, les réflexions qui en reviennent aux confidences qu'il lui laissait. Ce bond en avant vers des enfers bien plus tortionnaires qu'il ne semble l'imaginer. Une erreur, selon lui, la liberté qu'il s'apprête à sacrifier quand il aurait tant à y gagner. Triste destinée à laquelle il se condamne, Kit, et lui n'avance encore aucun argument pour pleinement l'en dissuader.                          





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Dim 4 Déc - 21:10 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

“D-does it?” Il n’est pas certain une seconde que ce soit le cas, Kit. Il a froid et ne sait pas comment retrouver de la chaleur. Mais une fois dans la voiture, même une fois qu’il appuie sur le bouton lui balançant de l’air chaud sur la tronche. Bordel, soudain élan de réalité, quelle idée stupide de s’être jetée. Et Isaac qui lui ajoute en plus qu’il n’aurait pas cru qu’il allait le faire. Il lève la tête pour le regarder alors que ses bras sont autour de lui et qu’il frotte pour essayer de se donner une sensation autre que celle d’être dans un réfrigérateur. “T-things c-hange, Isaac… I would’ve done it 8 y-years ago, and n-not a month ago… N-now I’m doing it again but f-for différent reasons…” Les dents qui claquent un peu, le cerveau qui a du mal à suivre la conversation. Le renard qui se concentre sur la route devant lui alors que l’écrivain lui demande le chemin. Il lui indique comme il peut. En vrai il bénit son téléphone qui a survécu et met le gps sous ses yeux. Sinon, il n’aurait pas été capable de le ramener jusqu’à cet immeuble qu’il occupe, appartement de Jun qu’il a racheté quand ce dernier a décidé de s’offrir un manoir et de s’y installer avec la jolie Sonny.  
Mais Kitsune ne se fait pas d’illusion, s’il décide vraiment de retourner à New York son frère n’aurait vraiment plus de raison de rester à Détroit. L'hôtel qu’il allait ouvrir pourrait tourner sans lui en réalité. Comme tous les autres. Venir de temps en temps pour parler à ses chers partenaires et puis continuer sa vie ailleurs. Un manoir acheté pour rien… Son attention s’égare à Kit, tout est difficile, le cerveau a du mal à se concentrer, il a envie de dormir. Mais la question le ramène un peu à la réalité. “Foxes… It c-can go on w-without me… I h-hired people f-for that…” Abi capable de gérer à sa place, Vanessa qui prend des nouvelles, une équipe qui se soutient et qui fait tourner la baraque sans qu’il ne donne son avis.
“I’m c-cold Isaac…” Il murmure encore en appuyant sa tête contre la vitre. Les frissons qui s’accentuent. Il ferme les yeux, parce que c’est compliqué de faire autrement. Peut-être que la destination idéale à ce moment précis n’est pas son appartement mais l'hôpital. A voir si Wrynn fait le lien.

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Isaac Wrynn
Isaac Wrynn
first thought, best thought

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown ; dans un palace bien trop grand, bien trop couteux. dans un palace où règne ces effluves de débauche que son frère semble y avoir laissé.
ombres et névroses : alcoolique qui s'ignore, dépendant des poisons qu'il n'a de cesse de réclamer. la mémoire qui vacille de plus en plus, lui qui se convainc de tout oublier volontairement. faux semblants qu'il persiste à distribuer, une paix d'esprit feinte quand il ne fait qu'un peu plus se déchirer.
cicatrices : 209
crédits : tetradke (c) astra (c)

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Ven 9 Déc - 21:57 ▬



It's no use going back to yesterday,
because I was a different person then
CODAGE PAR TETRADKE


once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.




Les frissons qui s'immiscent, mais le sang qui bouillonne. Les frissons qui caressent l'épiderme, mais cet air trop chaud dont il s'abreuve pour prospérer. L'attention qui va et vient, se perd sur les alentours, sur cette présence à ses côtés ; parfois sur la route qu'il se doit de surveiller. Mais les allées sont désertes, la cité fatiguée. Chance insolente qui continue de lui permettre d'honorer ce titre qu'il s'est attribué. Chanceux qu'il est, malgré lui parfois. Chanceux qui continue d'échapper aux affres qui l'attendent ; parce qu'ils tremblent, Isaac, mais parvient au mieux à le supporter. Il tremble, quoi que les choses soient plus aisées pour lui puisqu'il n'a pas encore bafouiller. Contrairement à cet autre qu'il entraînait dans sa folie, dans cette démence démesurée. Contrairement à celui qui répond à cette question soulevée. Là, il a haussé les sourcils, acquiescé simplement. « 'course you're cold, you asshole. » La conscience pourtant ailleurs, plongée encore en des eaux qu'ils ont quitté. Il a continué sa route, l'inconscient. Mais les lueurs rouges s'imposent, feux qu'il ne se risque pas à outrepasser, pas dans l'état dans lequel ils peuvent désormais. Curieux qu'il est et qu'il reste, ce rictus con imprimé sur les pulpeuses tandis que l'attention dévie enfin, offerte à celui qui s'est affalé à côté. Là, le teint trop pâle qu'il guette – les paupières fermées qui tressautent à peine aux quelques lumières qui ont à s'imposer. « You're alright ? » Si conne, cette question, mais nécessaire pour celui que la raison semble avoir abandonné. Assez pour qu'il en soit presque à se poser, à oublier que lumière verte s'est mise à régner. Toujours à l'arrêt, les poches qu'il fouille avant de pester puisque les cigarettes dont trempées, ses trésors de poison dans la foulée. « Fuck... Look at that. All wasted. » Précieux venins qu'il délaisse finalement sur le tableau de bord, soupirant de surcroît. « That face, man... » Conscience éteinte. Conscience envolée. Le cœur qui pompe encore sous la poitrine et les pupilles sont dilatées qui ne voient pas vraiment le carnage qu'il a contribué à accentuer. Il n'y a que le chaos qui puisse subsister, rien que cet instant volé à toutes ces éternités emmêlées. Là, il croit pouvoir respirer puisque les songes sont vidés de tous tourments, de toutes anomalies d'ordinaire endurées. Pourtant, il s'y attarde. Il lorgne sur cette ombre qui n'a de cesse d'être secoué. Il s'est redressé, légèrement, ignorant le contact glacial des vêtements sur l'épiderme surchauffé. Il ne ressent pas la douleur, pas même les vestiges qu'aurait dû laisser cette connerie osée. Le sang trop empoisonné. Le sang trop chaud des alcools d'ores et déjà ingérés. « Damn, ya look so... I don't know. Let's try something else than your apartment, what d'you think 'bout that ? » Et il l'ignore à son tour, ce feu rouge qui éblouissait. Sentier dont il dévie pour suivre ces quelques indications captées. L'hôpital pour bien faire, sait-on jamais – par nécessité finalement puisque le cœur s'anime qui pense pouvoir raviver cette raison esquintée. Il y tient, quoi qu'il puisse en dire, quoi qu'il puisse laisser supposer. Il y tient assez pour commencer à s'inquiéter. S'il se croit invulnérable, la réalité se rappelle que d'autres auront à lui faillir dans la continuité.                           





_________________



ambrosia
once king of roses, now lord of gold. blessed with the gift of gilded touch. the gods themselves envy my hand, fate wields its knife to cut the thread. in my perfection i have no want ; a folly as fatal as sin. yet eyes still glint with greed untold has now become the end of me.

Revenir en haut Aller en bas
Kit Jones
Kit Jones
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Midtown: Au Foxes. Eastside: Un manoir beaucoup trop grand acheté avec Kenneth.
ombres et névroses : 1m75. Piercing aux oreilles, pas de tatouage. Tâches de rousseur parfois apparentes sous le maquillage qu'il aime porter. Voix surprenamment grave et muscles cachés par ses vêtements due à 23 ans d’entraînement de Boxe.
cicatrices : 766
crédits : Avatar: Setsu Signature: ©️ FRIMELDA

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ Lun 2 Jan - 16:06 ▬
It's no use going back to yesterday, because I was a different person then
Kit Jones & Isaac Wrynn

Bien sûr qu’il a froid. Bah oui. Tiens. Quand on se jette dans de l’eau gelée au milieu de la nuit. Quoi d’autre? Kit entend l’ironie, mais n’arrive pas tellement à y réfléchir davantage. Pas mort finalement. Pourtant il s’est persuadé depuis toujours qu’il n'atteindra jamais ses trente ans. L’alcool, la drogue, une baston. Qui sait. Un accident. De voiture? Ou autre. Un meurtre? Un autre kidnapping? Et voilà q u’il approchait des 29 et qu’il respirait toujours. Quoi que là, c’était difficile. Il avait beau sentir l’air chaud sur sa peau, ça ne changeait rien. Peut-être qu’il devrait juste dormir un peu. Ca ira mieux demain, comme on dit. Il entend vaguement Isaac s’agiter, parler. Il essaie d’ouvrir les yeux pour voir ce qu’il peut bien fabriquer mais l’effort est surhumain. Impossible. La voiture a redémarré et il a finalement réussi à ouvrir les yeux.  ”W-what? W-where?” Parce que l’information vient enfin de lui parvenir. Ils ne vont plus à son appartement. Pourquoi pas? Il était bien trop mouillé pour aller danser jusqu’au bout de la nuit.
Mais la route défile et l'hôpital se dessine. Kit le reconnaît, il y avait emmené Ulric à leurs retrouvailles, ceux où il lui avait pété le nez contre un comptoir et qui avait commencé tout ce bordel. Oh non… Pas à l'hôpital. L'hôpital voulait dire que sa famille serait alertée et ça, il n’en avait pas forcément envie. Mais il ne peut pas vraiment protester, et quand il essaie de sortir de la voiture perd l’équilibre et se rattrape contre le capot. isaac devra le soutenir jusqu’à l’entrée où on le prend en charge très rapidement. Pas la peine d’être un bon médecin pour voir sa peau pâles, sentir le droit, et surtout faire le lien avec leurs vêtements mouillés. Kit ne sait pas ce qu’il advient d’Isaac ensuite. Ils sont séparés et il perd connaissance de toute façon. Lorsqu’il revient à lui, il porte des vêtements d'hôpital, allongé dans un lit et un masque sur le visage lui donne distribue de l’oxygène. Il lui faut un moment pour replacer les derniers évènements, ne sait pas combien de temps s’est écoulé non plus… Bodel, suivez Isaac Wrynn pour vous assurer une soirée du tonnerre. Heureusement qu’il en avait une bonne, d’assurance, justement.

_________________
It's not worth it if I lose my one-way ticket for two.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

It's no use going back to yesterday, because I was a different person then.| Isaac & Kit Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: downtown :: residences-
Sauter vers: