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 The songs on the radio are ok. But my taste in music is your face. Phoenix & Eliott

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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
cicatrices : 490
crédits : setsu - tumblr

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▬ Sam 5 Fév - 14:41 ▬
the songs on the radio are ok.
But my taste in music is your face.

Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



La vie serait clairement plus simple, ou affreusement plus compliquée, si on pouvait clairement dire ce qu’on pensait à la gueule des autres sans craindre les conséquences et répercussions. Des excuses, Eliott aurait pu en inventer dans la seconde et demi s’il avait pas bêtement répondu avec un sourire naturel et franc “of course, Janet, I will come to your birthday drinks!” Y a presque deux mois de ça. Qui organise des verres avec ses collègues deux mois à l’avance? À part quelqu’un qui n’a éventuellement pas ou peu d’amis externes et dont la vie sociale se résume aux personnes qu’elle croise au bureau.. Triste, deep, plein de choses à la fois.  Le Eliott qui avait accepté était loin de celui qui se trouvait à écouter une énième histoire sur comment elle adorerait aller en Europe, Janet, comme quoi les Européens sont si distingués et que Lloyd en est l’exemple parfait. Si elle avait pas 44 ans (mais attention on ne demande pas à une femme son age! - s’était elle évertuée à répéter plusieurs fois) et qu'elle n'était pas mariée avec José de la maintenance informatique, ici présent d'ailleurs, Eliott croirait tout simplement que la réceptionniste étale toutes ses cartes pour le chopper dans un coin. Il avait plusieurs scénarios en tête ou la bonne femme se délaissait d’un sous-vêtements ou l’embarquait dans les toilettes. Et à chaque fois, un frisson, et un arrière goût plus amer que son cocktail devant lui. Il aime pas vraiment le Gin, alors pourquoi avoir accepté ce Gin et Tonic? Ah oui, Janet. Sans perdre sa bonne humeur légendaire, il avait quand même fait attention en se levant pour aller visiter les dites toilettes, pour hommes, seul.

Passage rapide, perdu dans ses pensées, persuadé aussi que le type à côté de lui avait jeté un coup d'œil quand il l'avait sortie de son pantalon pour son affaire. Ça reste bizarre, ça aussi. Eliott Lloyd est très ouvert mais on ne va pas déconner non plus. Les pissotières c’est sacré. Ça reste un moment entre soi et soi-même, à expulser les toxines et les mauvaises pensées de son organisme avant de rincer tout ça à goût d’eau chaude et savon à l’odeur approximative. Un coup d'œil à son reflet dans le miroir, une mèche de cheveux remise en place, un vieux réflexe de type aux cheveux longs. Rien n’avait trop bougé depuis qu’il avait quitté le bureau, ce jeudi soir. Manteau au vestiaire, chemise noire, manches relevées qui, comme d’habitude, était un peu trop ouverte, dévoilant tatouages et croix en argent autour de son cou. Il était loin de faire tâche dans l’établissement situé près de Wayne State University. Il aurait pu facilement passer pour un des étudiants du coin. Janet et les autres? Des profs, à la limite.

L’appel de la boisson se fit plus violente à la sortie des sanitaires et la non-envie de rejoindre le petit groupe de collègues de départements différents posés à une table plus loin. Eliott, le seul à parler à tout le monde et pas uniquement les journaleux de son équipe. Soirée cocktails karaoké avec les gens de la compta ou club et cocaïne avec le rédac chef? Même combat. Les réseaux on les crée comme ça, aussi. En arrivant au bar, il se pencha pour demander au barman un rhum coca, citron vert. Classique de l’anglais. En attendant, son regard scanna le bar et il vit un mec accoudé - pas le même qui l’avait maté dans les toilettes, je précise - un brun, tatoué de partout, qui lui disait vaguement quelque chose… et la vague devint un Tsunami! Mais oui ! C’est… le type là! Le musicien, sur les fringues de Kit ! C’est d’ailleurs drôle que d’un coup le petit renard se soit pris de passion pour un chanteur de … quoi déjà? Eliott avait demandé quelques fois au moins de foutre les chansons mais à chaque fois Kit trouvait une excuse ou mettait un truc qui avait pas grand chose à voir. He ! on ne va pas juger les passions de son meilleur ami.. Sinon on en a pas fini. Il ne voudrait absolument pas que Kit le juge avec ses vêtements assortis avec ceux d'Eugène. Vous saviez que certains habits de chez Build a Bear peuvent aller à un furet? Maintenant oui. .  Les Gin & Tonic de plus tôt aidant, Lloyd il fit signe au barman de lui servir son verre plus loin et prit place sur le tabouret de bar à côté de lui. Hey … sorry to bother you … but I have to ask you for a picture if you don’t mind! . My best friend is a huge fan of you. He’s been wearing your merch for months at home. Even my ferret took one of his t-shirts to sleep with. C’est sûrement la phrase d’introduction la plus étrange de toute l’histoire des présentations entre deux êtres humains mais il n’avait pas trouvé mieux. Can I buy you a drink? Or I canI leave you alone, people must ask you all the time. Il parle beaucoup, mais avec le sourire, et les deux rhum coca sont déjà devant eux, le barman ayant probablement pensé qu’il en avait commandé deux. C’est drole quand même de rencontrer l’idole de Kit dans cet endroit. Il était loin de s’imaginer qu’il était de Détroit. Comme quoi, le monde est petit. Il lui tardait d’envoyer la photo à Kit, si l’inconnu-connu acceptait.


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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Lun 7 Fév - 17:38 ▬



The songs on the radio are ok.
But my taste in music is your face.
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'errance qui colle à la peau, ces drôles d'effluves pathétiques qui restent, qui parfument encore la carcasse qui s'est isolée. Perdu qu'il est, Phoenix, dans les méandres d'un passé révolu mais qui persiste à manquer. Là, la lèvre est mordue pour ne pas avoir à céder – mais à quoi bon ? Les limites sont connues qu'il ne tient plus à dépasser. La raison l'emporte maintenant sur les instincts ; il n'y a que cette lâcheté pour parvenir à le faire flancher. C'est elle qu'il craint désormais, cette salope des bas-fonds qui tient trop bien à l'annihiler. Un souffle expiré, l'ambiance ignorée. Il s'est égaré dans ses songes avant qu'on ne se risque à l'approcher. Lui, le spectre qui attendait un signe d'une divinité qui l'a pourtant abandonné. Il aurait pu en rire, le tatoué, si le cœur n'était pas aussi lourds de ses méfaits. « Hey… sorry to bother you… Ainsi le signe est tout de même donné. Une présence pour défaire le règne de cette solitude trop bien installée ? Il l'accepte volontiers, la courbe sur les lèvres qu'il laisse lui revenir maintenant que ses traits sont détournés, face à face avec cet inconnu qui s'approprie cette place à ses côtés. But I have to ask you for a picture if you don’t mind ! Une première, les sourcils qu'il a haussé à la volée. Prit de court, l'oiseau aux ailes diminuées. My best friend is a huge fan of you. He’s been wearing your merch for months at home. Even my ferret took one of his t-shirts to sleep with. » Il retient le rire qui cherche à se manifester – il retient cet éclat qui pourrait trahir qu'on lui a menti – ou qu'il s'est trompé. L'hésitation dans la gestuelle, le cœur qui s'embaume de cet ego qu'il ne devrait pas trop encenser. Non, il n'a rien à y gagner à laisser ce pauvre être croire en une quelconque fantaisie supposée mais l'occasion est trop belle de pouvoir s'y enfoncer. « Can I buy you a drink ? Or I can leave you alone, people must ask you all the time. » Alone. Non, il n'y tient plus vraiment. Alone. Il en a déjà fait les frais, la dette est lourde que celle qu'apposent la solitude et les regrets. « It's fine, don't worry ! » L'éveil de la sympathie, ce trop grand cœur qui se révèle – cette immaturité dans la foulée, parce qu'il y reste sur cette image que celui-là semble posséder. Et parce que les verres sont déjà amenés qu'il ne peur refuser. A sign and a tentation, thanks Big Man, you don't really help me here. Et tant pis pour les promesses levées, tant pis pour tout ce qu'il devrait honorer ; un verre n'a jamais tué personne. Du moins, pas totalement. Que peut-il, en vérité, contre cette euphorie qui tient à vouloir se redresser ? Elle est grandiose et grisante, trop fraîche encore pour supposer des maux à l'âme qui s'y laisse envoûter.

« First, thanks for that. » Le verre désigne sur lequel les phalanges viennent d'ores et déjà s'ancrer. La trachée qui s'en imbibe, qui s'y embrase – qui s'y soulage même, avouons-le puisque ces poisons ont déposé leur souvenir sur la mémoire exténuée. Un souffle, un sourire qu'il accepte de lui concéder. Et il s'est tourné, brièvement, pour pleinement avoir à l'observer. « So... Tell me, who's your friend ? Since when he knows me actually ? » Curieux, l'esprit qui ne parvient pas encore à tout anticiper. Curieux puisqu'il craint que ses propres traits ne puissent être exploités – mais pourquoi finalement ? Il n'a rien d’extraordinaire, Phoenix. Il n'est qu'un homme parmi tant d'autres, jouissant d'une presque réputation pour des futilités, pour des loisirs qu'il possède sans prétention aucune de vouloir se faire remarquer. À tout guetter, à attendre cette réponse tant attendue avant que la mémoire ne rappelle ces quelques paroles, cette première approche qu'il a malgré lui ignoré. Il l'a coupé dans son élan, le suppose puisqu'une réponse était réclamée. Il s'est avancé sans prendre le temps d'écouter ce qu'il pourrait avoir à lui révéler. « Fuck ! 'course you can have a picture. I don't want to disappoint my future fans. » Un clin d’œil, cette fois. La hauteur retrouvée, l’extravagance qu'il essaie de surjouer. Une nouvelle gorgée avant de s'offrir pour ce portrait réclamé. Bordel, qui est le con à avoir supposé qu'il puisse être assez connu pour qu'un merch lui soit destiné ? « I just hope for you that he won't come here like a madman in jealousy mode. » Quoi que l'inverse pourrait rapidement lui épargner cette recherche que l'esprit persiste à mener. La photo qu'il prend alors, ce jeu qu'il accepte à bras ouverts. Trop enfoncé dans sa connerie désormais pour espérer pouvoir reculer. « So, which one of my song he make you listened ? » En reprenant sa place, en récupérant ce verre offert – en l'invitant à faire de même en vérité. Qu'il reste, qu'il tienne cette place qu'il s'était trouvé puisqu'il est ce soir cette espèce de sauveur improbable pour les pensées ensuquées.              





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Eliott Lloyd
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▬ Mar 8 Fév - 20:09 ▬
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Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



Détroit, ville pleine de surprises! À New York, franchement, il ne comptait plus les fois où ils avaient croisé des célébrités, surtout dans les coins VIP avec Kit. Eliott était passionné par ce genre d’endroits et la faune qui les peuplait. L’anglais plus habitué au Taco Bell de Staten Island ou aux bars branchés de Brooklyn ou il étudiait, était entré dans un autre monde en rencontrant Jones et en le suivant dans ses aventures. Cette fois, c’était lui qui l’avait suivi dans le Michigan. Moins glamour que leur escapade de … trois mois … à Tokyo, une année, sur un coup de tête, mais une aventure tout de même. Comme quoi, on s’emmerde jamais avec Eliott Lloyd. Un jour à Tokyo, le lendemain à Détroit à partager un appartement avec une colocataire plutot absente et un furet. La vie de rêve pour l’héritier, aucun doute. Il avait un peu changé d’ailleurs le blond depuis son déménagement. En bien, vraiment, mais ça avait été surprenant de le voir porter des fringues avec la tête de monsieur… qui n’a pas de nom… devant lui. Et pourquoi pas, après tout. Lui aussi a des goûts variés en musique et en conquêtes. Il l’aurait cru si c’était l’un ou l’autre, mais comme il avait parlé d’un chanteur, alors chanteur it is! Bonne surprise, il a accepté son verre, enthousiaste, probablement content de passer un moment avec un inconnu… ou plutot d’être reconnu. you’re very welcome. And… my friend, my housemate actually, Kit, he’s been wearing your t shirts for a few months now. Sorry about the ferret but that’s a true story. I have a pet ferret called Eugene. He loves stealing clothes and putting them in his basket Il a l’alcool joyeux, Lloyd, et les fameux G&T de la soirée entre collègues avaient déja tapé sur son organisme. Alors il parle, sans lâcher le brun du regard, des petites étoiles dans les yeux,. Admiratif d’un type qu’il connait pas. oh thank you yes, sorry I talk too much. il a accepté la photo avec un enthousiasme et un professionnalisme à toute épreuve.

Un sourire sur les lèvres, Eliott s’était levé pour la prendre avec un meilleur angle, qu’ils soient beaux tous les deux, même si la star du jour c’est clairement pas Lloyd. Et d’ailleurs, ils sont très beaux sur la photo. Eliott lui montre le téléphone au passage, histoire qu’il vérifie sa tête. thanks, mate. I will send him. Oui, la familiarité digne de l’anglais, à appeler tout le monde “mate” et encore il lui a épargné “duck” ou “love” qu’il affuble environ … tout le monde. Vieux réflexe de son côté de l’Atlantique, on aime bien se donner des petits noms, même à la caisse du supermarché, que voulez-vous. Eliott avait repris place à côté de… point d’interrogation et bu une gorgée de son verre, toujours assis à côté de lui. Pas de raisons qu’ils se quittent en si bon chemin. La photo a été envoyée à Kit, il attendait sa réaction. Well… I need to be completely honest with you, because first I don’t like lying and two, I drank too much to be good at it… but I don’t even know your name. Really, he never said. Just, was wearing it almost everyday. I even ended up borrowing some trousers once. They were quite comfy. But I’d be glad to listen to it ! L'honnêteté avec un sourire communicatif, Eliott Lloyd en personne. Il lui tendit donc la main. I’m Eliott, by the way. I came here with my colleagues, but I think I’d prefer eating the whole box of lemon than going back. Dit il tout naturellement en regardant de l’autre côté du bar l’espace avec la préparation des cocktails. Ouaip. Ça serait franchement plus agréable. Même avec la peau. C’est dire.



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▬ Jeu 10 Fév - 22:14 ▬



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Les prunelles qui vont, qui guettent – qui accrochent le moindre des traits. Il essaie d'anticiper ce qu'il ignore encore, le sourire qui lui revient quand le téléphone est tendu, quand l'ego peut se rassasier de cette image qu'il parvient à renvoyer. Plutôt fier, l'abruti, de ce tour qu'il parvient encore à faire valoir avec facilité. Et il aurait pu tenir cette simple et bonne humeur avant que le prénom ne soit donné, avant que ce fan improbable ne soit désigné. Kit. Oh, il manque s'en recracher cette gorge tout juste savourée. Il croit s'y étouffer, ce con, à trop retenir cet élan qui voudrait résonner. Le pari lui revient, bribe d'une soirée bien arrosée – trop peut-être, trop en vérité. Ils s'étaient enlisés en une profonde décadence mais ce souvenir là, ce fait à honorer, il ne l'avait pas oublié. Il s'était prêté au jeu, le blond, et c'est tout ce qu'il avait fallu pour faire le bonheur de celui qui en porte encore aujourd'hui les lauriers. Parce qu'il n'a pas cessé de les porter, parce qu'il parvient à lui offrir plus qu'il ne l'espérait – un mensonge à tenir rien que pour satisfaire cet élan tout juste retrouvé. Il n'est que bénin, il finira par y mettre fin mais l'occasion est là qu'il ne peut qu'empoigner. À trop y penser, encore. À trop s'y enfoncer pour parfaire cette espèce d'euphorie qui parvient à se distiller. « Thanks, mate. I will send him. » Please, do it. Parce qu'il ne peut s'empêcher d'imaginer sa tête derrière l'écran. Cet air de surprise, ce rire qui pourrait avoir à tout accompagner. Parce qu'il s'enfonce dans ce que cet autre semble avoir supposé. Et la curiosité reste quant aux détails qu'il a demandé. C'est qu'il veut savoir, le tatoué, comment celui-là est parvenu à justifier cette pseudo célébrité. Chanteur alors, ça lui convient aisément – mais les morceaux manquent pour être joué. Tout ce qu'il a pu plus ou moins composé n'est encore qu'un misérable secret. Là, finalement, cette vérité qu'il ne peut que confier. Là, ce silence que cet autre a tenu quant au nom et aux activités qu'il lui aurait fabulé. Le sourire reste, tire sur les traits qui retiennent tout ce qu'il pourrait avoir à rectifier. Et il donnerait tout, Phoenix, tout pour ne serait-ce que revivre cette scène qui lui est dépeint, trop bien racontée. Et il acquiesce, dans la foulée, les prunelles qui s'attardent sur cette main présentée.

« I’m Eliott, by the way.
Kit, Eliott – et il y a ce semblant de déjà-vu dans l'esprit qui ne cherchait qu'à s'évader.
Les deux prénoms ensembles qui parviennent à raviver quelques conversations auxquelles il a participé.
I came here with my colleagues, but I think I’d prefer eating the whole box of lemon than going back. »
Une invitation alors, quand la main est serrée. Une invitation à rester puisque lui n'attend personne – trop isolé dans ses tourments pour avoir songé à pleinement s'en extirper. Il avait besoin de solitude pour mieux s'y retrouver, mais le voilà qui fuit encore ses responsabilités au profit de celui qui s'est avancé.

« Be my guest then. » Pour accentuer ce qu'il a déjà laissé supposer. La conscience qui se met à gronder puisqu'il manque encore cette politesse qu'il n'a pas su lui redonner. « Fuck, sorry, again. I'm Puff. » Non, clairement, il a improvisé. Et même maintenant, ça lui paraît ridicule mais il s'y tient, reculer n'est plus envisageable puisque les syllabes se sont imposées. Au lieu de ça, il s'offre le droit d'une tape sur l'épaule de ce nouvel allié. « So, that guy, Kit... Blond hair ? A little bit fashion ? Always smiling ? Yeah, I remember him. He's nice ! » Pour tout accentuer, pour qu'il glisse dans les messages que son idole pourrait encore penser à lui. Bordel, s'il avait pu prévoir que les choses se passeraient ainsi, il l'aurait fait bien avant, pour sûr. Mais l'y voilà, ce verre qu'il rappelle aux lèvres pour enfin le vider. « Guess he was the one who raised my turnover. Cet air surpris, cet air qu'il tente au mieux de feindre. L'attention qui rend finalement à celui-là. What about you ? You work in a pub or something ? » Pour en apprendre davantage, pour s'y intéresser – pour profiter de tout ce qui se trouve désormais entre ses mains. Un havre de paix, un souffle nouveau pour endiguer les eaux sombres qui cherchaient à l'attraper.               





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Eliott Lloyd
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▬ Dim 13 Fév - 1:55 ▬
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Le Lloyd est certainement un animal social. Eliott Lloyd en tout cas, mais si on prend les générations d’avant, sa mère, Mary Lloyd, aussi. Peut-être qu’elle l'a été un peu trop d’ailleurs à l’adolescence pour avoir donné un petit chaton aux yeux verts au monde alors qu’elle avait à peine 17 ans. C’est grâce à elle qu’il a développé cette capacité à parler aux gens, à avoir cette fascination pour les rencontres et les conversations avec des inconnus ou pas. Aucun problème là pour inviter la rockstar made in Detroit à boire un verre. On est plus ou moins tous égaux sur cette terre même s’il voue un culte à quelques noms dont Stevie Nicks et Allen Ginsberg. Le bon vieux Allen est mort, de toute façon, mais quand même. Le reste des mortels… on est pareil, on fait notre chemin et voilà.  Bref, il n'allait pas se lancer dans débats philosophiques avec lui-même au lieu de profiter pleinement de sa soirée et de la scène là. Il venait d’aborder ce mec qu’il avait vu littéralement en peinture pendant des semaines, changeant la personnalité de son meilleur ami par la même occasion, car jamais en cinq ans d’amitié il l’avait vu porter quelque chose comme ça. L’inconnu d’ailleurs qui venait de répondre au nom de “Puff” avait accepté son incrustation pas trop discrète en l'invitant de lui même. Fort, Eliott, pour se faire inviter et passer des soirées en bonne compagnie. Il avait d’ailleurs rencontré Kit dans une soirée plutôt arrosée, dans un endroit presque similaire mais en plus classe, et à Brooklyn. On est pas loin de la réalité 2022 de Détroit, ça va. L’anglais avait bu une gorgée de son verre en réfléchissant une seconde. Puff. Did you know that badgers actually had bathrooms in their underground homes? Est-ce l’alcool ou alors Eliott venait de sortir un fait divers complètement à côté de la page sur les blaireaux? Oui, Puff, Hufflepuff, Poufsouffle. Grand fan d’Harry Potter et de l’univers du sorcier compatriote, il était allé si loin dans la réflexion sans se rendre compte qu’il allait perdre le dit Puff. I mean, you know, like Hufflepuffs… sorry, nice to meet you, Puff.

Il aurait pu se noyer dans la suite de son verre, et surtout s’étouffer quand le brun mentionna Kit, comme si il le connaissait? En se raclant la gorge, Eliott se tourna de trois quart pour regarder son nouvel ami - parce qu’il l’avait décidé et que c’était comme ça - légèrement incrédule. Yes, exactly, he’ll be thrilled you remember him ! how did you meet? You know, he’s my best friend, and everyday I discover more things about him. It’s quite amazing… and scary at the same time.. One day I feel like he’s gonna tell me he’s a spy or something and I’ll like “yeah sure, you want a cup of tea?” Un rire franc, en imaginant la scène tout à fait probable. Surtout la proposition de la tasse de thé. Un autre cliché sur les anglais qu’il remplissait parfaitement et n’allait pas s’en cacher. Tant qu’il se faisait pas harceler comme par cette coiffeuse de 8 Mile Road à cause de ça.   Puff lui posa donc la question sur ce qu’il faisait dans la vie. Aucune raison de mentir non plus, on est là, entre amis, après tout. Quand la conversation va dans les deux sens c’est toujours mieux, hein. Même si Eliott est fort en monologues.   I’m a journalist actually, I work for the Detroit Free Press and Believe me there is always something to write about in this city. It’s a shame I don’t write in the culture columns anymore I would have ask you for an interview! Il avait appuyé sa phrase par une main sur l’épaule du tatoué en faisant signe de main à la serveuse de leur remettre une tournée. I love writing you see, do you write your own songs? What inspires you the most? Mais le voilà à sérieusement poser ses questions de journaliste alors qu’ils trinquaient pour une deuxième fois tous les deux, au shots cette fois. Pas sur qu’il puisse écrire trois phrases après si il continuait comme ca. Mais le télétravail c’est bien hein, Janet le verrait pas le lendemain au bureau.


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▬ Mar 22 Fév - 2:39 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Noyer le poisson. L'impression ignoble qui ne veut rien dire mais qui mérite son pesant d'or pour cet instant improbable. Il essaie de taire les suppositions, cette autre vie qu'on pourrait lui imaginer. Non, il n'a rien de connu, Phoenix – misérable petit oiseau dont les ailes sont trop pliées, arrachées en vérité pour lui permettre une telle envolée. Il n'est rien de cette étoile naissante qu'on ignore encore mais qui parvient à percer. Rien qu'un lâche qui s'enterre sous l'euphorie de quelques effluves pour mieux respirer, pour réussir à remonter les profondeurs dans lesquelles il s'était laissé tomber. Et pourtant ; le voilà qui fantasmerait presque de cette importance offerte. Le sourire satisfait et bien marqué, celui qui tire les traits pour offrir cette once de jovialité. Curieux, Ledger, de pouvoir davantage s'y enliser. Ce rire qu'il ne retient pas tellement devant ce que celui-là ose amener – ce détail qu'il n'attendait pas mais qui fait lien avec les syllabes qu'il a lui-même énoncé. Il l'a choisi au hasard, ce prénom. Il l'a choisi par nécessité, dans la précipitation. Grisé, alors, par cette ambiance qui s'installe. Ces questions posées auxquelles il cherche déjà comment répondre, tout ce qu'il pourrait amener de réponses pour parfaire cette histoire qu'il n'avait pas espéré. Attentif, Phoenix, du mieux qu'il le peut puisque les verres sont vidés contre lesquels il ne cherche plus à lutter. Attentif à ce qu'il peut glaner quant à celui qu'ils ont en commun – non, pour sûr, ils parlent bien de la même personne quand bien même les doutes n'étaient plus à supposer. Et il s'y laisse porter, avec volonté, jusqu'à cette dernière information, jusqu'à ce détail qui pourrait aisément tout déranger. Il le croit assez connu pour que Kit porte ses traits sur des vêtements, il le croit peut-être assez digne d'intérêt pour cette interview suggérée et lui, bête, il ne peut qu'acquiescer, que lever ce verre qui lui a été donné. Noyer le poisson, il n'a plus que ça en tête pour essayer de ne rien briser. « I love writing you see, do you write your own songs ? What inspires you the most ? » Et s'il pensait y parvenir, ils y reviennent forcément. Pourtant, il en a bien quelques unes, des paroles écrites. Plaisir presque secret qu'il chérit entre les murs de cet appartement qu'il commence un peu trop à délaisser. Presque secret, finalement, puisque ses apparitions sont notées, désignées par quelques tweets, quelques posts instagram pour ces soirées où Owen parvient si aisément à l'entraîner. « Actually, yeah. » Et ce n'est pas un mensonge, rien qu'un fait pour cette question librement posée. Il n'a rien spécifié, rien qui puisse pointer du doigt une reconnaissance qu'il n'a jamais possédé.

« And I take what I lived to write them. You know, shitty life, good people, bad people, happy endings or mistakes I've made. That sort of shit. » Là encore, il ne fait qu'exposer sa propre vérité – ces quelques lyrics qu'il a repris n'ont pour point d'ancrage que cette existence abîmée. Un haussement d'épaules, cette courbe qui tient au mieux les pulpeuses puisqu'elle apaise tout de même, cette compagnie – elle éloigne la solitude qui s'amusait à le ronger, ce torrent infernal de noirceur qui s'était mis à déferler. « Guess it's what I do better in the end, telling story for those who don't have the strength to do so. » Et elle en serait presque belle, cette confidence ; si seulement il pouvait réellement y prétendre. « Some people likes it, like your friend who harassed me days and days and days to meet me. I've to say it, it's pretty creepy but naa, he's a cool guy. » Pour parfaire le mythe, pour accentuer la légende. Il en joue, Phoenix, quand il était pourtant celui qui s'était approché, celui qui était venu chercher des réponses qui ont presque réussi à l'aider. Mais l'esprit est taquin et borné, l'esprit reste ce qu'il est – trop fermé pour pleinement assimiler les choses et en faire de grandioses normalités. « Sooo, journalist hm ? I'm quite disappoint about the fact you didn't know me. » Noyer le poisson, hm ? Raté. Il s'y risque lui-même sur cette scène improvisée. Il s'élance de son plein gré dans ce jeu à tenir pour pouvoir au mieux, plus tard, vanter cette victoire nulle qui lui a valu l'hypothèse d'une quelconque célébrité. « But hey, it's never too late and here we are ! » Les bras qu'il a levé, écarté pour honorer la théâtralisation de cette rencontre inimaginée. Ce verre qu'il relève dans la foulée, l'aliénation des sens pour pouvoir davantage profiter de cette nouvelle euphorie qui tente son ascension dans l'esprit trop souvent paralysé.                





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
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▬ Mar 8 Mar - 21:07 ▬
the songs on the radio are ok.
But my taste in music is your face.

Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



Retourner à New York a plusieurs fois effleuré l’esprit de l’anglais pendant ces premiers mois dans le Michigan. Le travail était bien, certes, mais la pression réelle. Et Midtown, c’est pas Brooklyn. Pourtant, il s’était habitué, il s’était fait à cette faune nouvelle, à ces habitudes qui étaient maintenant les siennes, à cette ville qui avait été la sienne depuis quasiment un an. La présence d’Adam et de Kit avaient donné un gout de “maison”  qu’il n’aurait pas imaginé. Déjà déraciné à l’adolescence, il avait dû s'habituer et faire ses marques… une nouvelle fois. À l’age adulte. Presque adulte en tout cas qui mettait un costard de grand et parlait de politique toute la journée avant de laisser le gamin prendre le dessus dès qu’il n’était plus au bureau. Gamin qui s’était retrouvé dans ce bar avec celui qui était connu, Starlette assez reconnue pour avoir sa tronche sur des vêtements d’un gout assez douteux. On parle de Kitsune Jones. Le mec qui porte des caleçons et chaussettes Gucci, et a même des chaussons de la même marque. Pourquoi d’un coup aurait- il foutu la tête d’un type si il n'était pas important? Eliott y avait cru, innocemment, naïvement, jusqu’à tomber sur la fameuse idole, s'éclipsant par la même occasion de ses responsabilités de collègue agréable.Il avait bien mieux à faire. Écouter Puff et ses histoires, passionné par les mots qui sortaient de sa bouche. Pour lui , un inconnu, mais un artiste, un qui crée, un qui a des choses à dire… et il faut des gens pour l’écouter. Que ce soit en musique ou là, dans ce bar, les verres de vidant progressivement devant eux alors que leur flot de parole ne s’arrête que rarement. Juste pour prendre le temps d’écouter l’un l’autre… rafraîchissant. Pas que les boissons. I see…and maybe you’ll write a song about tonight. How a strange englishman talked to you  and bought you a drink… La suite par contre ne ressemblait pas vraiment à Kit… Vraiment? Jones qui aurait harcelé quelqu’un pour le rencontrer? Pour la première fois, Eliott avait un petit doute sur toute l’histoire, et son instinct de journaleux prenait le dessus. Sauf que… ben il était quand même passionné. he… really? I mean, next time, tell me, I’ll make him stop. Non pendant une seconde Eliott avait l’impression qu’on se foutait de lui mais la curiosité…mais… tout. Il ne pouvait pas se dire que c’était tout de la merde.

Eliott prit un air faussement vexé quand le brun annonça qu’il était décu qu’il ne le connaisse pas. La main sur le coeur, bouche ouverte, il préféra tirer la situation à son avantage. I’m disappointed you don’t know who I am ! how dare you live in Detroit and not know the famous Eliott Lloyd, brilliant journalist , coming straight from New York to light up Detroit Free Press columns with his witty words and wisdom. Et son rire, parce que là il avait pas réussi à le retenir. Il avait éclaté de rire, comme un gamin en se passant la main dans les cheveux. Il n’est absolument pas connu mais il lui renvoyait l’ascenseur comme il se le devait, il fallait bien. but as you said, it’s never too late, Puff. Maybe I should take you to a karaoke place somewhere so I can enjoy a private show? It’s very strange, Kit never gave me the name of your band. I would have add you on spotify. Il était prêt, téléphone sur le comptoir, à le rechercher, à mettre un nom, une musique, sur un visage et une rencontre. Fanboy il ne l’est pas, Eliott, et pourtant, ce soir, il est fasciné par cette nouvelle rencontre. Une qu’il aurait probablement pu faire à New York mais jamais dans ces conditions.   Cette dernière année passée à Détroit l’a changé et dans des moments comme ça il n’a aucune intention de retourner à New York. Par contre, vraiment, bouger dans un bar karaoké, c’est quand il voulait!


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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Jeu 10 Mar - 0:52 ▬



The songs on the radio are ok.
But my taste in music is your face.
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Les lianes se resserrent sur les poignets. Les chaînes entourent les os, jusqu'à trop presser, jusqu'à pleinement immobiliser. Il s'est enfoncé trop profondément dans ce délire amené. Il s'est laissé prendre au jeu et la situation lui échappe, il croit pouvoir le sentir. Le vent tourne, abandonne l'être pour lui arracher cette chance qu'il semblait posséder. Non, tous les mensonges ont une fin – il se doit de l'avouer, il doit encore s'en souvenir puisque le voilà paralysé, l'attention toute confiée à celui qui s'était présenté. Il en a trop dit, peut-être pas assez. Il aurait dû mieux peaufiner et les détails lui viennent qu'il aurait dû supposer. Le cœur sous la poitrine s'accélère, jusqu'à tout de même faire naître ce sourire qu'il ne parvient pas à réprimer. Oh, les jeux ne dureront pas bien longtemps mais cette petite fantaisie aura eu l'effet bienveillant de rendre sa soirée plus claire, bien moins morose qu'il ne l'avait imaginé. Pour sûr, il se souviendra de remercier Kit pour tout ce que celui-ci, sans y penser, est parvenu à lui attribuer. Une célébrité momentanée, aussi ridicule soit-elle ; il aura au moins eu de l'importance le temps d'une soirée. Un rôle à jouer pour se défaire des litanies pathétiques de son quotidien un peu trop abîmé. Et il en sursaute presque, finalement. Il sursaute quand celui-là feint cet air vexé, quand il énumère tout ce qu'il peut – à lui-seul – représenter. Instinctivement, l'esprit essaie de se souvenir de ce nom – de cette splendeur qu'il tient à y ramener. Non, rien ne vient – les actualités ne sont pas vraiment son fort. Il est trop fermé, Phoenix, à tout ce qui concerne le monde et le reste de ce pauvre théâtre où gisent bien des spectres, bien des infamies. Il sait que ces rues sont maudites, en proie à des ténèbres plus opaques que celles qu'il a d'ores et déjà pu frôler. Il sait, il n'a pas besoin d'avoir à le lire dès lors que tombent les journaux dans les boîtes aux lettres ignorées. La moue désolée est portée avant que ce rire n'ait à se lever, avant que légèreté ne réaffirme son règne sur cet instant improbable, savant mélange d'éternité et de momentané. « But as you said, it’s never too late, Puff. Maybe I should take you to a karaoke place somewhere so I can enjoy a private show ? » Ces tambours affolés qui se sont mis à tonner, ce n'est rien d'autre que son cœur qui s'est mis à s'agiter. « I... » Un souffle, il va pour parler. « It’s very strange, Kit never gave me the name of your band. I would have add you on spotify. » Fuck, too late. Les dents du piège se referme, les mollets sont coincés et lui, lui il n'ose pas encore s'animer.

Les prunelles qui s'abaissent, qui lorgnent sur le téléphone empoigné.
He's waiting for the name. He's waiting for a proof.
Sueurs froides, il pensait pouvoir en profiter.
Fuck. Fuck you, Kit.

Les phalanges qui s'attardent sur le verre pour complètement le vider. Prise ferme pour hydrater la trachée qui s'est serrée. Think, think now. Il fait de son mieux, parade qu'il se doit d'orchestrer – une seconde à portée. Mais elle se brise, elle se fracasse à ses pieds et lui, Phoenix, il s'est levé. Une main sur l'épaule de celui qui l'a approché. Sa hauteur retrouvée, cette assurance dans le regard quand tout l'être pourrait avoir à trembler – là, avant qu'un rire n'ait à s'élever. Parce que le jeu est trop lourd – mais si galvanisant. Journalist hm ? Let's take that chance. Là, il contemple les alentours, ce monde qui continue de tourner quand le sien s'est arrêté pour qu'il puisse être cet autre ; Puff doit avoir son moment de vie avant d'avoir à être consumé. « Karaoke you said ? Let's go find that place, shall we ? » Une invitation, la possibilité de retarder l'inévitable – la possibilité de faire vivre un peu cette passion cachée. Paroles que des papiers ont eu à subir et que seules quelques rares âmes ont eu à entendre au cours des dernières années. L'air frais qu'il va pour rejoindre, les poches qu'il fouille déjà pour en tirer cette cancerette qui manquait. Le paquet qu'il tend à ce nouveau compagnon, la direction qu'il lui désigne vers cette voiture trop couvée ; son bébé. Oh, pour sûr, ça pourrait au moins permettre d’approfondir le personnage de Puff jusqu'à leur prochaine destination. « You know, I'll think about it – making a song about that englishman... » Un haussement d'épaules, la courbe qui revient, qui illumine les traits. Dammit, Phoenix. You should stop that nonsense before going to far. Mais ils ont déjà à s'y diriger, cette merveille automobile ralliée dans laquelle il l'invite d'ores et déjà à s'installer. « Not a word to your friend 'bout that. I don't want him to be jealous. »                 





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Eliott Lloyd
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▬ Dim 13 Mar - 18:15 ▬
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Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



Il doutait un peu, Eliott., et voyait des parties du récit qui n’étaient pas forcément les plus cohérentes avec le protagoniste qu’ils connaissaient tous deux… maaaais… la soirée était trop bonne, la compagnie trop agréable, pour tout risquer maintenant. La vérité, il la saurait un jour, petit journaliste qui réfléchit un peu trop parfois et pas assez d’autres. Ce soir c’était un mix des deux. Il n’avait absolument pas envie de rentrer, encore moins d’aller rejoindre la bande de joyeux lurons qui l’avait traînée ici. Le doute, il l’avait perçu sur le visage de Puff aussi. Une chose est certaine, même si ce type n'était pas une grosse star, il avait sa tronche sur les vêtements de Kit et rien que pour ça, il ne voulait pas le quitter de suite! Ce mec mérite une soirée en la compagnie d’Eliott Lloyd, c’est tout. C’était décidé et de fil en aiguilles et de verres en verres, l’idée d’aller pousser la chansonnette s’était faite présente dans la tête de l’anglais. Quoi de mieux pour un chanteur de montrer l’étendu de ses talents en plus ou moins public ! Sans se vanter, Eliott a une bonne voix et sait chanter. Ça lui est bien arrivé de temps en temps d’aller jouer dans des open mic, il écrit ses chansons en tout cas et en a quelques unes en réserve..Peut-être même une qu’il jouerait à Adam s’ils décidaient de se marier un jour. Un petit air qui lui trottait en tête depuis des années, une mélodie, des paroles qui avaient pris forme avec le temps. Un jour, il lui pousserait la chansonnette , amoureusement.
Eliott avait proposé donc d’aller se faire un karaoké, pour briser la tension qu’il ressentait chez Puff. Et aussi pour se barrer ici. Lloyd sortit de quoi payer leurs consommations et se tourna vers lui, grand sourire aux lèvres. you’re lucky I know the perfect place. L’anglais s’était déjà préparé à prendre le metro ou un taxi quand il avait en fait aveuglément suivi sa nouvelle connaissance vers… une petite merveille. La berline digne d’une star, d’accord. Et il pensa encore à Adam. Son texan aurait probablement une érection mentale en voyant le bolide. Soyons honnête, la voiture qu’Eliott lui avait offert pour Noel était très bien aussi mais peut-être un peu moins neuve… un peu moins “in your face” également. Nice car. Can I take a picture for my boyfriend? Just to make him jealous. C’était que la photo d’une voiture et vu la fierté sur le regard du brun, il n’aurait pas d’objection. Et hop photo prise, message qui serait envoyé plus tard à Adam. Ce soir la soirée n’est pas à lui, et il était probablement pas seul et … non, Eliott ne voulait pas imaginer ou penser quoi que ce soit, alors il s’installe dans la voiture de Puff et s’attache bien comme un bon garçon, en regardant par la fenêtre. Il sortit son téléphone pour chercher les coordonnées dans google map et lancer le GPS. I’ll tell him when he’ll be far away enough from us, don’t worry! So… go to this place. They have private karaoke room, or a public one. I don’t mind either… to… sing, you know. . Il avait des pensées d’échangismes et de conneries en tête qu’il essayait de taire pour ne pas faire peur à l’autre alors qu’il partait dans un nouveau fou rire tout seul. Un petit air des Backstreet Boys qui sortait de l’autoradio. Lui habitué à avoir son téléphone en bluetooth connecté dans la voiture d’Adam, il se demandait si c’était la selection personnelle de Puff ou s’il était sur une radio locale. Bon, la radio locale était probablement la réponse, mais tant pis, il avait déjà commencé à chantonner, mais pas trop fort, ne voulant pas dévoiler tout son talent avant d’arriver au lieu du crime.



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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
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▬ Ven 18 Mar - 21:37 ▬



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Il avait tout envisagé, Phoenix. Il pensait avoir tout vu, tout vécu – tout affronté. Faux. Il n'était pas prêt à devoir endosser ce rôle qu'il a accepté volontiers. Possible célébrité qu'un autre pourrait aduler, ça le fait rire, ça parvient à l'amuser plus qu'il ne l'aurait imaginer ; tout autant qu'il s'en inquiète, la vérité qu'il ne tardera pas tout de même à lui offrir, par souci d'honnêteté. Mais l'heure n'est pas encore très avancée, soirée ne fait que commencer. Ils ont tout le temps du monde pour apprendre à mieux se jauger, mieux s'approcher. Simple pensée, les mots qui peuvent avoir bien des sens encore loin d'être mesurés. Main tendue alors. Une invitation qu'il lui offre volontiers. Fierté qu'il n'hésite pas à désigner, jusqu'à cette interrogation qui en vient à s'élever. His boyfriend... Non, il aurait dû s'en douter. Proche de Kit, le contraire l'aurait peut-être étonné maintenant qu'il se risque à y songer. Un haussement d'épaules, qu'il fasse finalement, qu'importe. Au contraire, le sourire n'a fait que s'accentuer – lui qui prend place néanmoins quand la route est à suivre pour rallier cet endroit tout désigné. Déjà choisi, déjà dévoilé – parfait. « I’ll tell him when he’ll be far away enough from us, don’t worry ! Ça vaut mieux, en effet. Les réalités n'ont pas encore leur place dans cette sortie qu'ils se risquent à improviser. Plus tard, quand les profondeurs seront atteintes et qu'il ne parviendra plus à remonter. So… go to this place. They have private karaoke room, or a public one. I don’t mind either… to… sing, you know. » Bref coup d'oeil à son passager, la courbe sur les lèvres qui tient son règne puisqu'il en devient curieux, intrigué. Oh, il se souvient aisément de son dernier défi qui nécessitait quelques chants, quelques vers bien agencés. Owen en compagnie, Owen en adversaire avec qui, désormais, il s'est fait plus proche – comme une âme similaire qu'il tient parfois à veiller. Pour qui il fait au mieux, en vérité, afin de pleinement l'aider. « Hope so, it's better that way in that sort of place. » Plus enjoué, Phoenix, à ce qui est proposé. Plutôt partant, plus qu'il n'aurait pu le sembler en premier lieu mais il lui faut juste un élan, rien qu'une petite idée pour pleinement s'y élancer. Et il est bref, le silence qui s'installe. L'oreille tendue à ce qui vient à s'élever. Une légère grimace, les lèvres qui se pincent, l'hésitation qui anime un peu les phalanges tatouées.

Un souffle, un soupir à peine. Il s'y risque, et tant pis pour les répercutions. Il ne va pas sauter de la voiture quand même parce qu'il fait savoir qu'il n'aime pas trop ce qui passe à la radio, si ? Peut-être, légère pression à la tempe avant que la voix n'ait à s'élever. « Well... You don't mind neither if I... switch the music ? » Il l'a déjà fait, Phoenix. Il s'y risque déjà, ce groupe auquel il s'en remet – valeur sûre pour ces oreilles qui veulent au moins profiter de quelques notes agréables pour le reste de leur trajet. « Look, if you don't like it, we can find something else. » Un rire cette fois qui s'appose au-dessus de 'Pet Cheetah' avant que les prunelles n'en reviennent à la route, à cette circulation encore calme – quoi qu'il reste des pressés qui ne cherchent qu'à foncer pour pouvoir se poser. Un instant, quelques minutes. Rien de plus, rien de moins avant que la devanture ne soit dépassée, avant que sa merveille ne puisse être mise en sûreté. Là, il s'en remet à l'air frais qu'il inhale, auquel il s'abreuve pour faire passer un peu l'effet des poisons déjà avalés. « So, before trying anything, let's go for a drink, it's for me. » Une main sur l'épaule, sympathie démesurée qui ressort encore pour tout accentuer. Les vieux réflexes, les habitudes plus ancrées contre lesquelles il n'a jamais su parer. Non, ce serait mentir que de dire qu'il n'apprécie pas cette compagnie – même si les raisons de son approche sont à rectifier. « You made me curious here, I want to see that by the way. One one. A song for a song, good for you ? » Proposition levée tandis qu'ils y viennent, à ce comptoir tout dévoilé – le foyer même où réside ces vices qu'il ne devrait pas ainsi laisser l'approcher. Too late. « You want to go first ? »                 





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▬ Lun 28 Mar - 22:07 ▬
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Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



Eliott avait eu aucun mal à mentionner son petit ami. Des fois il utilisait des mots plus neutres genre "partner" mais là? L'alcool déjà, lui permettait pas vraiment de réfléchir plus que ça, alors penser si ça pourrait choquer le type à cote ou pas... non. Puis c'est un artiste , Puff ! Depuis quand les artistes sont homophobes? Les vrais, bien sur. Des connards, sinon il en a croisé quelques uns. Mais ce n'est pas la question. Adam allait adorer la voiture, il serait probablement jaloux et poserait aussi certainement des questions sur qui est ce gars, et s'il se faisait draguer. La réponse? Pas du tout ! Eliott Lloyd, l'innocence même quand il s'y met, quand il a le mode "connerie" activé et non pas le mode seducteur. Franchement, sinon, il aurait eu les étoiles alignées de son coté avec la radio et le debut de I want it that way des backstreet boys. Un léger rire, et l'anglais s'était mis à chantonner ce qui restait un grand classique des années 90. Il avait quelques souvenirs, plutot récents, de lui même qui chantait ça dans l'appartement, bien trop fort, avec seul public Eugene, son furet de compagnie. En entendant Phoenix reprendre la parole, Eliott hoche la tête. sure, go ahead, your car, your music. Puis bon, les Backstreet Boys n'avaient pas l'air d'être sa came non plus. Ça se comprend, vu le style du monsieur. I've got pretty eclectic tastes you know? In music, in books, in people even. Et le drapeau de la bisexualité flottait encore au dessus de lui alors qu'il écoutait les premières notes. Est ce qu'il connait cette chanson? BIEN SUR. Est ce qu'il fait planer le doute en réagissait pas vraiment à l'intro musicale? aussi. Probablement à son tour de surprendre Puff quand arrive son moment préféré et de se lancer dans la partie rappée sur le guépard appelé Jason Statham. I've seen them in New York a few years ago, they're amazing. Un trajet qui se finissait en apothéose à l'arrivée dans le bar.

Aucun mal à rentrer, même si personne ne semblait reconnaître Puff. Pas le genre dans l'établissement peut-être? En tout cas, l’anglais était comme un gosse à Noel. Passer une soirée avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas, avec qui il sentait déjà une connexion bizarre, par le biais de l’attitude de fangirl de son meilleur ami. Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer Kit en grand questionnement sur le comment du pourquoi il s’était retrouvé dans dans un bar karaoké avec son idole, après avoir fait un bond dans la programmation musicale des Backstreet Boys à Twenty One Pilots. Puff l’invitait à boire un verre, main posée sur son épaule, et sourire qu’Eliott lui rendit en hochant la tête. Ne pas refuser les invitations quand elles sont énoncées avec autant d’entrain et de volonté. deal. If you find a song good enough for us two, let’s duet. Le verre à la main, Eliott s’était emparé d’une des tablettes à disposition pour choisir les chansons qu’il aurait pu vouloir chanter et s’inscrire. On arrête pas la modernité. Il avait déjà une chanson en tête. Une de ses préférées du monde entier, une avec laquelle il avait grandit, Fleetwood Mac étant le groupe préféré de sa mère. Le sien maintenant par extension. I’m kinda old school sometimes. I’m not a pro so , don’t judge me too harshly. Un clin d’oeil et il inscrit son nom avec The Chain, de Fleetwood Mac. . Quelques minutes à discuter de tout et n’importe quoi quand l’anglais fut appelé à prendre place. Un clin d’oeil à Phoenix et il avait pris place au micro. La chanson, il la connait par coeur, aucun besoin de regarder vers les paroles ni rien. On était loin du type bourré au karaoké du camping qui gueulait “Heyyyy Juuuuude” des Beatles avec ses douze potes dans le même état. Une certaine assurance aussi, l’adrénaline et les regards sur lui aussi, il aimait bien ça Eliott. Juste pendant trois minutes ! en tout cas. Il avait fait son petit effet quand il rejoignit Phoenix. your turn ! La soirée promettait déjà. Fallait vraiment qu’il raconte à Kitsune.



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My hands, your hands, tied up like two ships. Drifting, weightless waves try to break it. I'd do anything to save it. Why is it so hard to say it? So many words we're not saying. Don't wanna wait 'til it's gone.
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
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▬ Mar 5 Avr - 1:28 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Chanceux. À n'en pas douter. Chanceux qui lui a dicté cette opportunité saisie, celle de pouvoir se risquer à l'un des concerts qu'il n'a pu que manquer. Non, il ne lui en tient pas rigueur, ne fait que seulement que l'envier – en partie, sans pour autant user d'hostilité. À quoi bon ? Il est censé être au même rang désormais, rien que pour cette étrange mais agréable soirée. Les songes plus apaisés, moins rongés par tout ce qui aurait à s'y immiscer. Les noirceurs d'antan qu'il parvient à oublier pour un temps. Plus encore quand les prunelles accrochent ces verres amenés, liqueurs grandioses auxquelles il parvient de nouveau à se condamner. L'invitation levée, l'invitation donnée. Cette main sur l'épaule pour l'inciter à suivre cette folie dans laquelle il tient à s'enfoncer. Lui, pour pouvoir davantage profiter des opportunités qui lui sont laissées. « Deal. If you find a song good enough for us two, let’s duet. » Et il a acquiescé, évidemment. Imitation faite, verre qu'il a levé – santé pour celui qu'il berne encore et qu'il compte laisser dans ce mensonge pour encore une heure ou deux. Rien qu'un moment. Rien qu'une soirée avant que cette misérable existence n'est à dévoiler la vérité. Le sourire qu'il garde, longues gorgées qu'il s'approprie pour enfin s'attarder sur ces lieux où ils se sont échoués. Il le laisse faire, Phoenix. Il le laisse se risquer jusqu'à inscrire son nom sur ce registre des attendus aux regards curieux et assassins – pour certains, c'est un fait. « I’m kinda old school sometimes. I’m not a pro so, don’t judge me too harshly. » La main sur le cœur, promesse qu'il sous-entend dans ces quelques mouvements levés – s'il savait. S'il savait qu'il n'a rien d'un pro, lui non plus. Menteur, usurpateur de cette gloire qu'il ne peut même pas prétendre posséder. Qu'il fasse, celui qui s'éloigne finalement puisque le prénom a résonné. Qu'il fasse, qu'il s'approprie cette audience qui leur est attribuée. Curieux qu'il en devient celui-là, à tout contempler – jusqu'à ce que les minutes n'aient à s'écouler, jusqu'à ce qu'il lui revienne ; les attentions bien-sûr captivées. Le sourire qu'il n'a pas lâché, cette brève interlude dont il a même profité pour inscrire ce surnom qu'il s'est approprié. « Your turn ! » Le fait est puisqu'on l'appelle, puisqu'on ne lui laisse pas vraiment le temps de pouvoir en finir un dernier.

Néanmoins, il s'est redressé. Hauteur qu'il a retrouvé pour s'avancer. Nulle chanson réclamée, seulement cette espèce de misérable piano fatiguée puisqu'il veut tout de même prouver qu'il pourrait prétendre à ce titre qu'il a accepté de lui concéder. Sans savoir, bien-sûr. Seulement guidé par ce que cet autre a instauré de suppositions dans cet esprit qui s'est laissé berner. Un souffle, un soupir. L'attention qu'il a repris, à laquelle il peine à s'habituer encore mais qu'il apprécie posséder. Narcisse qui s'éveille de peu pour rappeler ce qu'il a toujours été avant que les affres n'aient à l'embrasser. Et tant pis pour ce qu'ils auraient à en dire, lui ne fait que commencer ; mélodie qu'il connaît par cœur pour l'avoir lui-même créé, une attention que la demoiselle qu'elle concerne n'a jamais pu réellement écouter. Il y met son cœur, comme à chaque fois. Il y délaisse tout ce qu'il a de mieux pour ne rien saccager ; persuadé de pouvoir un peu plus appuyé ce rôle qu'il s'est approprié. Artiste à peine connu qui pourrait avoir à percer. Dans une autre vie, peut-être ; dans un monde parallèle à celui-ci puisque les rêves sont tous autres en vérité. Presque six minutes pour parfaire ce masque qu'il s'est mis à porter. Tout cela avant de pouvoir en finir, cela avant de pouvoir lui revenir – non sans ces regards féminins qu'il aime toujours autant à attirer. Les réflexes, les habitudes qui pourraient presque à nouveau s'éveiller. « That's it, that's what I've for you tonight. » Les bras qu'il a écarté, le verre qu'il s'en vient aussitôt récupérer. D'une traite, cul sec. « Hope it was up to your expectations. » Parce qu'il ne sait plus vraiment quoi en penser, lui qui s'est perdu un instant dans ses songes quand les syllabes s’agençaient pour ces paroles imaginées. « Hope you've liked it by the way. You wanted to know what I can do, here it is, like promise. »                   





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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Eliott Lloyd
Eliott Lloyd
sunflower, vol 6

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une villa à Midtown avec Sosthène - Adam, bien sûr, et leur fils Noah
ombres et névroses : Un accent du nord de l'Angleterre qu'il garde précieusement et n'a jamais voulu effacer en arrivant aux US. Des cheveux qu'il laisse pousser depuis son arrivée a Detroit, retour a ses années étudiantes.Une quarantaine de tatouages sur les bras et le torse, ,tous liés a des histoires, a son histoire, une cictrice sur le flanc apres une greffe de rein.
cicatrices : 490
crédits : setsu - tumblr

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▬ Dim 1 Mai - 20:09 ▬
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Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



Peut-être bien que Kit serait jaloux s’il savait que son anglais préféré était en train de s’enjailler avec son chanteur préféré. Mais alors vraiment, c’était à cause de l’ivresse et la joie qu’il y croyait. Au début, ouais, maintenant, moins? Mais sans avoir envie de tout briser. Il ne comprend pas, en fait, et s’il comprend pas, logiquement, il essaye de comprendre. Ce soir, il ne le fera pas. Il serait en mode karaoké avec Puff et c’est tout. Il réfléchissait déjà au duo en montant sur scène pour sa reprise en bon et due forme de The Chain de Fleetwood Mac. Quelle chanson incroyable. Fantastique. Tous les superlatifs qu’il aurait pu y apposer n’étaient pas suffisants pour décrire tout l’amour qu’il avait pour ce riff, pour ces paroles, pour l’atmosphère et ce qu’elle représente pour lui. Il aurait pu exprimer tout ça, mais à la place, il chantait dans un karaoké, à moitié bourré, pour impressionner quelqu’un qu’il venait de rencontrer.
Peut-être que, même si ce n’est pas un duo dans les faits, il lui proposerait d’aller se faire un peu de Twenty one Pilots.Ils l’avaient bien fait dans la voiture, l’environnement changeait, mais rien de plus. L’ambiance est là et leur duo improbable aussi. De retour à leur point de départ, buvant une grande gorgée de son verre, hydratant sa voix qui avait pris légèrement cher sur la fin, tout sourire en indiquant à Puff que c’était son tour. Il attendait avec impatience, ce tour là! Il allait enfin voir de quoi il était capable, et s’ouvrir à la nouveauté. Accoudé à la table, tourné vers la scène, un sourire qui ne quittait pas les lèvres de Lloyd en voyant Phoenix s’installer au piano. Un sourcil haussé, ne s’attendant pas à un moment de douceur pareil. On dit de pas juger les gens à leur attirail et encore moins aux tatouages mais là… Peut-être qu’il avait imaginé quelque chose de plus rock, de moins sensible peut-être?

En tout cas, ça a fait mouche sur un Eliott captivé qui dès qu’il a fini, se met à l’applaudir et à siffler sa performance, comme un vrai fan. Eliott Lloyd, un vrai bon public de qualité, y a pas à dire. S’il avait été plus dans l’ambiance il aurait presque pu avoir des frissons, voir sa petite larme à l’oeil. Eliott, grand sensible également. Il pleure facilement, peut-être un peu trop, et peut-être aussi parce que sa mère lui avait dit de ne pas retenir ses larmes, de ne pas s’inquiéter de ce que pourrait penser les autres. Son grand père d’ailleurs lui avait foutu dans la gueule à plusieurs reprises à l'adolescence “arrête de pleurer comme une gamine” Mais il en avait jamais eu rien à foutre. Il pleure s’il a envie. Pas ce soir, mais ça aurait pu. De retour à sa hauteur, Eliott tapota sur l’épaule de Puff. beaucoup trop tactile comme à son habitude. Man, you’re fucking great. I can’t wait to listen to the other things you’re doing. Here. on me. Il se retourna pour faire signe à une serveuse de leur remettre la même chose. La soirée allait pas se finir sobre, c’était certain. right, you’ve got a new fan. Don’t think I will wear clothes with your face on it though, don’t be upset, you would not wear my merch either. But sometimes I think I should take picture of my ferret and sell merch with his face on it. He’s very cute, you want to see? Ah mais il parle trop Eliott, et attrape d’ailleurs son téléphone pour montrer une vidéo d’Eugene, sur le robot aspirateur, à faire le tour de l’appartement sans y bouger. present from Kit. anyway… duet? Drinks? Or maybe you want to go home because I talk too much Et les nouveau verres arrivaient devant eux… Eliott en donne un à Phoenix et lève le sien pour trinquer une fois de plus. to a very surprising night. Qui venait de commencer.



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▬ Ven 6 Mai - 0:00 ▬



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L'âme qui s'est ouverte, les mots pour témoigner de ce qu'il porte, des fardeaux qu'il se doit de traîner. Et pourtant, la douleur est moindre – un peu plus silencieuse, moins insistante contre l'endocarde d'ordinaire si faible, si tremblant face à ces pensées. Là, il parvient à s'imbiber de cette ambiance qui s'est installée, cette espèce de sérénité qu'il parvient peu à peu à empoigner. Un nouvel air, une nouvelle bouffée. Les songes qui ont à se stabiliser – et cette présence qui parvient à le garder captivé. Le rire qui revient, barrage considérable contre cette éternelle morosité. Le rire qu'il laisse lui échapper au contact osé, à cette main venue le trouver. « Man, you’re fucking great. I can’t wait to listen to the other things you’re doing. Here. On me. » Invitation qu'il n'entend pas refusé, un allé de plus vers ces failles dont il aurait dû s'éloigner. À quoi bon, finalement ? Les ténèbres reviennent toujours, il y a ces chaînes qui s'amusent encore à l'attirer – les maillons solides sur les bracelets qui entourent ses poignets. Qu'importe, qu'importe puisque l'heure est n'est plus à cette déchéance qu'il n'en peut plus de devoir encaisser. « Right, you’ve got a new fan. S'il savait, s'il savait qu'il n'a rien à admirer. Il n'est rien, Phoenix. Rien qu'une ombre qui s'était enfoncée trop profondément dans des eaux troubles dont il peinait à s'extirper. Il n'est rien, celui-là, rien qu'une présence lambda que personne ne viendrait déranger. Personne si ce n'est celui-là puisque les conséquences d'une victoire passée parviennent encore à semer le doute quant à ce qu'il pourrait être, quant à cette renommée qu'il pourrait porter. Don’t think I will wear clothes with your face on it though, don’t be upset, you would not wear my merch either. But sometimes I think I should take picture of my ferret and sell merch with his face on it. He’s very cute, you want to see ? » Et s'il avait gardé le silence pour essayer de ne pas davantage s'y enfoncer, celui-là coupe lui-même le sujet pour s'aventurer ailleurs, sur du personnel dans lequel il accepte volontiers de s'enfoncer. Plus encore parce qu'il sait, il connaît ce petit animal qu'il s'apprête à lui montrer. Il l'a enlacé, caressé – il l'a choyé de tout cet amour qu'il peut avoir à concéder aux animaux qu'il a à croiser. Mais la mine intriguée, ce semblant de surprise qu'il en vient à jouer. L'intérêt qu'il laisse gagner, penché sur cette vidéo qu'il lui laisse regarder. Le sourire qu'il ne ravale pas, pas plus que sous ce qu'il se risque à sous-entendre. Oh, certes, le débit de paroles est assez conséquent, mais ça lui convient. Ça lui permet de ne pas trop exagérer ce rôle qu'il continue de tenir entre ses mains. « Well... » Une pause, les verres servis qu'on leur délaisse, l'aimant des phalanges qui tremble pour pleinement s'approprier le sien. « To a very surprising night. »

Prit, enfoncé dans tout ce cirque qu'il n'a pas voulu briser.
Prit, surpris par cette petite étincelle de culpabilité qui s'est mise à scintiller.
Il a trinqué, Phoenix, parce qu'il se prend au jeu qui s'est instauré.
Mais la conscience réclame que vérité soit énoncée puisque celui-là ne mérite pas les mensonges soulevés.

Dans un dernier élan, la conscience rappelle tout ce qu'il ne pourrait plus avoir à confier. Des détails inutiles qui risqueraient de tout fracasser, il n'a pas assez réfléchit à cette identité qu'il vient de faire naître par envie, par stupidité. Mais il a trinqué, Phoenix. Le verre qu'il a laissé s'élever, longue gorgée qu'il s'octroie avant que ce dernier ne soit abandonné. Là, il contemple un peu les alentours, cette ignorance totale qui pourrait si aisément trahir ce qu'il essayait de monter. Il tique, moue hésitante qu'il ne réprime pas totalement, qu'il laisse s'installer avant de s'en remettre à cette présence à ses côtés. « Surprising indeed. Tell me, how you would describe Kit's skills at that shit ? » L'unique table de billard qu'il vient désigné, les choses qu'il amène lentement, mais sûrement. Si la soirée doit s'étendre encore, il tient à pouvoir s'approprier pleinement ces aises qui pourraient avoir à lui manquer. La vérité alors, c'est ce qu'il se doit de lui donner. Les réelles raisons qui ont poussé cet ami commun à porter ses propres traits pendant toute une semaine – si ce n'est pas plus visiblement, ça il ne l'aurait pas réellement parié. « 'cause, you see, I... I'm sorry, that game was pretty fun at the beginning but I like you man and I don't want to ruin that just for a name, you see ? » Non, il ne voit pas – et il le sait, formulation régulière qui fait défaut derrière ces mots-là. « He lost against me. There were dares, and his was... to wear clothes with my face on it and I'm not that famous, unless if you search « ragequit » on twitch but that's it. Guess this is the reason why he didn't tell you shit about that. Wearing my face during seven days, for someone like him, it must have been really hard. » Il a haussé les sourcils en énonçant cela, essayant d'imaginer certaines choses maintenant qu'il connaît la nature de cette existence qu'ils ont en commun. Il n'était pas rien, cet autre – comparé à lui. « Let's begin again, name's Phoenix. But please, I can beg you if you want but... let him think you don't know all of that. » D'ores et déjà prêt à lever les mains, à honorer ce qu'il vient de proposer. Qu'elle ne se termine pas aussi violemment, cette soirée, il parvenait à lui faire oublier tout ce qui avait pu le ronger quand ces autres lieux avaient été foulés.                    





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▬ Lun 30 Mai - 18:55 ▬
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Phoenix Ledger & Eliott Lloyd



C’est plutôt personnel le choix d’une chanson au karaoké, à jouer devant tout le monde, pas vrai? Il avait presque eu l’impression qu’une vraie connexion se faisait là entre lui et Puff. Peut-être parce que…Peut-être parce qu’il avait trop bu, certes, mais aussi parce que c’est Eliott Lloyd, tout simplement. Un bon alignement de planètes peut lui suffire à décider qu’une personne en vaut la peine et ne pas la lâcher. C’était un peu le cas avec Kit, d’ailleurs. Il a suffit d’une soirée en sa compagnie pour savoir qu’ils allaient jamais se quitter. On parle d’années et de vie complète là. Ok Eliott en est peut-être pas à ce stade là avec le tatoué et ses talents au piano mais il avait un bon feeling et ça fait une soirée. Trinquer tous les deux à une soirée étonnante, un sourire aux lèvres avant de se tourner vers la table de billard que le brun lui avait indiqué. Une légère réflexion et souvenir d’une soirée bien arrosée avec Ulric et …comment elle s’appelait déjà la jolie brune avec qui il avait passé la nuit? Ezra, voilà, Ezra. Les talents de Kit n’ont pas forcément brillés ce soir là non. Enfin, au billard, pour le reste, aucune idée. oh he’s pretty shit at it. Honnêteté que l’alcool et… sa personnalité tout simplement, lui avait accordé. Il sondait maintenant le regard de Puff… Non, Phoenix. Des confessions sur sa prétendue célébrité, sur une partie de billard à paris. Un rire qu’il ne pouvait pas retenir. Surpris. Mais pas tant que ça?

Une tape sur l’épaule de son interlocuteur. Phoenix is a way cooler name. Why would you name yourself Puff when you already have a fucking legendary bird name? You could have used Fawkes.. You like Harry Potter? We talked about badgers earlier. Ah ouais des bribes de conversations qui remontent alors qu’il finit son verre et ne peut pas s’empêcher de rire une fois de plus. you’re right, let’s not tell Kit. I want him to believe I think you’re a rockstar, and we’re having a great night together. Which we’re having. Il a entendu le nom de Phoenix avant d’ailleurs, à part dans une ville bien connue et puis dans tous les livres et légendes? Comme un souvenir au fond de son crâne mais il n’arrivait pas à foutre la main dedans. Une histoire de bébé et d’oiseau, peut-être de chat? Il trouverait, ça reviendrait bien au bout d’un moment, alors que pour l’instant il rajoutait une couche avec la portée légendaire de leur rencontre. I’ve got a mythical name myself… you know… the green dragon from the old Disney film? What a cool pair we’re making. Adam lui dirait probablement d’arrêter de boire pour dire autant de conneries mais là, il serait capable de lui parler de son nom à lui qui est vraiment une grande figure mythologique - premier homme et tout. De sa faute si on pourrie sur cette terre mais eh, il ne lui en voudrait pas, Adam est parfait et il l’a toujours été. Mais là il réfléchit, Lloyd, en posant son verre, qu’est ce qu’ils pourraient bien faire croire à Kit de plus? I know , wait. Il écrit un SMS non envoyé encore à l’attention de Kitsune.
SMS to Kitty-kat : “OMG KIT ! Puff’s just invited me to play with him on tour? What shall I do? It’s like touring for months. Shall I quit my job? Adam’s gonna kill me. “
Adam’s my partner. We have a son together, if I was doing that I would be the biggest asshole. Want to add something? Est ce que c’est trop tot, est ce que Kit va capter de suite ou pas? Grande question. Le SMS n’est pas encore envoyé de toute façon.


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