Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 

 when leaves fall, she reborn | clarence

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Dim 10 Oct - 22:37 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE


If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




Par delà les vitres s'abaisse la clarté ; l'horizon défait des quelques rayons qui s'étaient imposés. Et elle guette, la demoiselle. Immuable petite statue qui s'était laissée prendre par le spectacle qui se jouait. Sous la peau, les poumons se gonflent. Plus sereins, les inspirations plus certaines. Elle respire, Leaf. Les bras croisés, les pulpeuses closes malgré tout ce que l'endocarde est à même de pouvoir chanter. Quelques nouvelles notes, comme une ancienne mélodie que le temps avait essayé d'abréger. Louanges silencieuses pour cette silhouette qui s'était rappelée à elle quand tout espoir ternissait. Une chance qu'on lui a donné. Une chance improbable dans cet enfer où elle s'était enlisée. Et, sous le joug de cette paix tant priée, il y a ces doutes qui demeurent, qui restent – qui corrompent encore quelques corridors de cette forteresse tout juste sauvée. Un souffle, rien de plus. Rien qu'un filet d'air pour trahir la vitalité qu'elle a pu rattraper. Comme si rien n'avait changé, comme si les ténèbres ne s'étaient pas dévoilées. Mais elle est loin, Leaf. Loin de la grisaille qui ternissait les paysages depuis la fenêtre où elle avait tant errer. Douleur qui s'est étiolée mais dont les vestiges creusent encore parfois les chairs trop marquées. Elle en frisonne, sous cette simple idée. Brise glaciale qui s'immisce pour imposer sa caresse sur l'épiderme d'ores et déjà un peu plus colorée. La mort, elle l'avait quémandé, prié, rien que dans l'espoir de pouvoir le retrouver. Lui, cet autre que les mains sont à même de pouvoir à nouveau toucher. Lui, cet autre que les prunelles ne parviennent plus vraiment à lâcher. Lui, joyau de perfection qui s'est relevé d'un enfer où elle le pensait condamné. Et elle vient alors, cette folie. Murmures indomptables qui bravent les remparts qu'elle essayait de relever. Hypothèses qui glacent le sang, qui paralyse le misérable muscle sous les côtes comprimées. Elle hésite, la petite feuille. Elle hésite à bouger, l'azur bloqué sur ces parcelles d'orange et de rouge qui virevoltent au-delà de cette rue sur laquelle l'attention s'est posée. Parce qu'elles tombent, ces feuilles qu'un automne rappelle à la terre. Elles s'égarent pour s'émietter, mieux mourir en attendant que le printemps n'ait à les invoquer. Elles tombent quand elle, pourtant, croit être à même de pouvoir s'élever. Le doute. Le doute qui longe les couloirs jusqu'à l'âme quelque-peu perplexe, désœuvrée. Parce qu'il est là ; il l'a dit, répété. Elle s'est imposée, Leaf, dans cette improbable vie – cette place comme évidente dans cette équation qu'elle n'a jamais su réellement élucider. L'entente avec ce fils qu'elle n'avait jamais rencontré, les baisers de cet astre par lesquels elle pensait ne plus pouvoir être envoûtée. Un souffle, encore. Un souffle fébrile qui force les lèvres à se séparer. Elle en tressaille, la demoiselle, plongée dans cette toute relative obscurité qu'impose cette nuit qui cherche à s'instaurer. Jusqu'à ce sursaut, cette vie qui se trahie quand le dos est tourné. Plus réel que jamais, cet homme qu'on lui avait pourtant arraché. He's dead, Leaf. I'm sorry, I'm so sorry. Pas une larme, pas un sanglot – le seul souvenir de ces quelques mots qu'on lui a tant répété. La souffrance, cette douleur lancinante qui infectait jusqu'à l'espoir qui, aujourd'hui, s'est presque remis à flamboyer. Mais le doute, le doute qui demeure comme bourreau sur tout ce que l'imagination est peut-être en train de fantasmer.

Hi, squirrel. Et elle se souvient de la voix, de cette caresse qui cherchait à apaiser les tourments que les traits n'étaient plus à même de supporter. Elle se souvient des effluves de poussière, de cette humidité qui rongeait les os à mesure qu'elle s'y laissait pourrir pour ne plus revenir. Elle s'était égarée, Leaf, dans l'océan des souvenirs qu'elle ne pouvait plus que ressasser, que chérir. Mais lui, lui qui se tient là. Lui qui s'approche, cet air inquiet qui prend au cœur puisqu'elle voudrait pouvoir l'en éloigner. Elle était censée l'aimer, l'aider, l'encenser. Elle était censée veiller, la demoiselle, pour que celui-là puisse à jamais prospérer. Elle était censée vivre, Leaf ; et peut-être a-t-elle cessé cette infamie pour pouvoir enfin le retrouver. Sans un mouvement, sans un tressautement. Les bras encore croisés sur la poitrine, au-dessus de cette robe qu'elle s'était trouvée, il y a un an, pour cette unique soirée. Elle contemple, elle rappelle à l'esprit cette magnificence qu'il semble n'avoir jamais oublié. Elle admire, Leaf, n'offre même finalement qu'un sourire sincère à celui qu'elle n'a pas cessé d'aimer – même malgré les mots, même malgré ce qui fut confié. Là, sous les faibles lueurs que l'extérieur parvient à donner à cet intérieur où, trop peu souvent, elle peut se retrancher ; elle se laisse prendre à cet ancien sort que lui-seul savait manier sur cet être en pleine renaissance inimaginée. Figée, encore, néanmoins. Figée dans le temps, tétanisée par quelques chuchotements qui persistent encore à résonner. Il s'affaisse, de peu, à peine, ce sourire qu'elle était parvenue à afficher. S'abaisse le regard, inquiets sont à leur tour ses traits. « Am I dead, Sunny ? Is that why I can finally be with you now ? » Sans aucune peur, sans aucun remord – presque reconnaissance, la petite chose, si cette affirmation venait à tomber. Parce qu'elle aura su faire taire la solitude, parce qu'elle aura su s'enfuir des ténèbres qui cherchaient à l'égarer. Elle l'a retrouvé, malgré l'errance, malgré ces forces qui manquaient. Elle l'a retrouvé, que cette vie-là soit ou non hallucinée. « 'cause I think I... feel better since you came back to me. » Non, elle ne le retient pas, ce petit rire qui s'extirpe de cette trachée embrumée. « I... I wanted to disappear just to be with you again and... here we are, you and me. » Comme une évidence, une réponse qu'elle se donne elle-même à ces interrogations que les songes s'étaient risqués à lever. « I won't complain if I am. In the end, I have what I wanted. I prefer to be dead and with you than alive and... alone, you know. » Un haussement d'épaules, neutralité glaçante qu'elle appose malgré le sujet qu'elle s'est risquée à énoncer.





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Lun 18 Oct - 1:07 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 


Règne en ces lieux cette étrange quiétude, ce calme serein qui heurte autant qu’il apaise. Trop récent encore et pourtant si familier à l’âme qui s’avance dans le couloir silencieux. Il passe cette porte, Clarence, le rictus attendri au coin des lèvres, imaginant sans mal le gosse qui s’y affaire, qui s’apprête pour cette expédition qu’ils lui ont promis. « No, no I want to do it myself this year. I’m old enought now, dad, I am ! Promise you won’t came in until I call ! » Cette seule requête formulée en debut d’apres midi et à laquelle il a consenti, amusé quoi que vexé de ne pouvoir y etre mêlé quand il a déjà tant manqué. Il sait pourtant, pense avoir deviné la complicité dont il a bénéficié pour s’organiser. Il croit savoir mais n’a rien dit, n’a pas cherché à briser cet effet sur lequel sa progéniture compte pour mieux s’affirmer. Trop heureux en vérité, Clarence, de constater que ces deux vies qu’il s’est efforcé de lier parviennent à s’entendre au-delà de ce qu’il avait osé espérer. La seconde qu’il vient retrouver, qui se terre dans cette chambre sur le seuil de laquelle il s’est arrêté. L’épaule appuyée au chambranle de la porte il observe, le colosse, encore surpris, encore soufflé par cette chance qui lui est donnée et qu’il n’explique toujours pas. Quoi qu’encore fébrile elle est là, cette parfaite lumière, cette âme si précieuse qu’il a failli perdre par stupidité, par lâcheté. Elle se tient là, Leaf, entre ces murs où lentement ils s’essayent à reconstruire ce qui a manqué de se briser, ce qui s’était effrité, ce qu’ils ont, il le croit, su sauver. Là à ses côtés malgré ces allers-retours encore qu’ils ont à s’imposer pour préserver cette superbe sérénité. Trop de secrets encore qu’il leur faut maintenir cachés, trop de dangers qui pourraient les guetter si ces quelques précautions n’etaient pas respectée. Mais ce soir, ce soir encore il savoure ces précieux instants, cette chance, oui, qu’il ne peut qu’admirer. « Ya’re mesmerizing, squirrel… always've been… » sans savoir si elle a pu l’entendre, ce maigre cri du cœur qui lui a échappé comme elle s’est retournée, comme la courbe de ses lèvres vient imiter, sourire tendre qu’il n’a pas à forcer.

Il se fane pourtant, ce sourire, en la voyant se fermer. S’envole cette douce quiétude en quelques mots qu’elle prononce et qu’il peine à encaisser.
« Am I dead, Sunny ? » Heurté, le colosse qui ose ces quelques pas maladroit, hésitants, pour la rejoindre comme elle poursuit. Heurté comme là, sous les cotes encore, ce muscle imbécile revient se blâmer pour ces tourments dont elle ne parvient pas à pleinement s’échapper. Un rictus à peine, nerveux, gêné, pour répondre à ce ricanement qu’elle laisse entendre entre deux psaumes névrosés. Et lui qui dodeline, lui qui mine cette reponse qu’il ne parvient pas à formuler puisque le souffle s’est tu, puisque l’être tout entier croit s’étouffer dans cette apnée où la culpabilité s’amuse à de nouveau le plonger. « I... I wanted to disappear just to be with you again.. » * Don’t please… don’t say that… don’t go there again…* Il voudrait supplier, Clarence, voudrait la rassurer enfin, chasser ces dernieres bribes des affres qu’il lui avait imposées, accélérer ce temps qui seul peut panser ces plaies encore trop peu cicatrisées. Il voudrait, se contente d’avancer encore, sans un mot, sans un souffle. « I won't complain if I am. In the end, I have what I wanted. I prefer to be dead and with you than alive and... alone, you know. » Un soupire enfin, dans un battement lent des paupières épuisées, un soupire trop lourd comme les poumons daignent enfin de remettre à faire leur œuvre. « Come here. » Une invitation qu’il ne lui laisse pas le temps d’accepter, la cage des bras qui déjà se referme à present qu’elle est à leur portée. Là il la garde, Clarence, là il la laisse se blottir, le dos contre son torse quand lui presse quelques bécots sur la tignasse factice qu’elle a déjà enfilée pour parfaire le costume qu’elle s’est choisi. Ce costume, Ô ce costume. Souvenirs ravivés comme la pulpe des doigts s’égare sur le tissu dans cette étreinte qu’il n’a pas desserrée. Une année, une année déjà. « I don’t know, babe. » Murmure à peine, réponse enfin déposée comme son menton trouve sa place sur les mèches blondes de la perruque sous laquelle elle s’est grimée. *We’re not… are we ? * It was just a dream, babe. Il l’avait dit, il le croit, l’avait songé, il en est persuadé. In another life maybe. Et pourtant elle est là, cette autre vie, cette autre chance qu’ils ont su s’accorder. « Maybe we are. If so, this is heaven, and I well intent to savour it with ya before they realised they got it wrong. » Sérieux, le colosse dans ces quelques paroles qu’il lui concède. Il sait, lui, il sait qu’il n’aurait pas sa place en ce paradis où elle s’en ira sans lui. Les mains trop maculées d’un sang qui déplairait au dieu qui garde les lieux, quelque soit le nom qu’on veuille lui donner. La foi trop fébrile quoi qu’il arrive pour pleinement y croire, pour daigner songer vraiment à cet après auquel il ne lui suggérera pas de renoncer pour autant. Qu’importe si elle peut s’y raccrocher, qu’importe puisqu’il aimerait s'y bercer, Clarence, à cette autre vie tant qu’ils ont à la partager. « Is it not one of yar Irish blessing ? May yar soul rest in heaven for years before the devil learn ya’re dead or something ? » Un rire, un rire forcé pour marquer cette plaisanterie minable qu’il ose, pour briser ce spleen qui menace de perdurer, de briser ces quelques rares instants qu’ils peuvent s’accorder.

Un rire qui s’étiole, se fane pour céder la place à cette étrange paix qu’il croit voir s’installer de nouveau. Quelques balancements légères, pas une dance, à peine  la berce il avant de desserrer la cage où encore il la gardait.
« No, squirrel. This is not heaven. Just the same real world ya knew, with a little twist I had to … yeah… Parce qu’il s’y risque, parce qu’entre ses bras il l’a faite pivoter pour se pencher aux lèvres où il vient chercher un baiser pour ne pas s’attarder sur ce passé qu’il ne veut pas ressasser. See ? Ya’re not dead, neither I’m. We’re both alive Leaf, with life ahead. » La vie devant eux, celle qu’il leur faut parvenir à s’inventer, celle qu’ils ont encore à écrire. Plus vivant qu’il ne l’a jamais été, ce rêve qu’il avait évoqué, cette folie dont il avait énuméré les détails quand il pensait devoir y renoncer. La maison, le jardin, le chien, la famille qu’ils pourraient parfaire quand ce temps sera passé, quand elle se sera enfin pleinement relevée. «  Well… we’re alive for now. ‘cause there’s a little boy next room ready to kill us both if we don’t take him out for some trick or treat. Cette petite vie qu’il inclus dans l’équation puisqu’il ne peut en etre autrement. Come on babe, help me dress with this costume of mine, hum ? » Parce qu’il s’est réinstallé sur les traits, cet air enjoué, quoi qu’encore un peu forcé, encore un peu marqué par cette conversation qu’il aurait voulu évité mais qu’il savait nécessaire. Rassurant, Clarence, du mieux qu’il peut malgré cette maladresse qu’il ne sait plus comment gerer. Et l’armoire qu’il rejoint, ces quelques sacs qu’il sort déjà pour les étaler sur les draps. Les esprits qu’il veut occuper, le colosse, pour s’assurer qu’elle n’ai plus à ressasser ces regrets qui persistent à la hanter, pour s’évertuer à taire sa propre conscience encore trop marquée. « I need to figure out how to fix that damn’ wig. I wanted to surprise ya with that Flynn costume to match yar Rapunzel but.. hey ! Les bras écartés, théâtrale gestuelle, mimique gênée. Surprise ! Nevermind. Help me, will ya ? Before our little chipmunk storm out of his room and start yelling at us like a fucking army officer. » Affairé déjà à déballer ce qu’il avait réservé, les pensées qui se sont exprimées, là sans qu’il n’ai cherché à les trier, à filtrer ces quelques évidences qu’il n’avait encore jamais osé formuler en ces termes.



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Jeu 21 Oct - 2:48 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE


If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




Enfoncée dans ses doutes, dans ses craintes, dans cette torpeur que l'endocarde n'a pas su braver. Elle s'était égarée sur la beauté d'un monde qu'elle pensait oubliée, arrachée aux rétines qui s'étaient délavées, affaiblies à force de chercher un mirage qui lui semblait hors de portée. Elle s'est laissée prendre, Leaf, par les lianes infernales de quelques enfers méprisés. Et là, ces questions qui reviennent, qui hantent l'encéphale jusqu'à ne plus laisser que ces suppositions, ces hypothèses mal amenées – mal expliquées. Pourtant, les paroles sont sincères, le souhait indéniable au vu de ce qu'elle avait laissé arriver. Prête à y rester, la demoiselle, comme convaincu que seule cette finalité pourrait lui ouvrir les portes d'un paradis où il se trouverait. Celui-ci même, magnificence qui s'approche pour pleinement l'enserrer, l'étreinte qu'il appose déjà quand ces syllabes ne font qu'à peine s'étioler. « Come here. » Et le cœur bat qui sous les côtes manque de tout saccager. La mélodie plus violente, plus puissante qu'elle n'avait pu l'être quand ces anciens jours étaient partagés. Derrière cette infime croyance qu'elle a laissé germer, Leaf se sent en l'instant plus vivante encore que lorsqu'il se tenait encore à ses côtés. Choyée par cette chaleur trop parfaite, bribe d'entité discrète qu'on lui a pourtant confié. Elle s'y laisse perdre, elle s'y laisse corrompre – la pulpe des doigts qui s'aventure jusqu'aux poignets ; pour y rester, pour s'y accrocher comme par peur que cette silhouette n'ait à s'évanouir sous quelques fumées. « I don’t know, babe. » Elle acquiesce, la demoiselle, non sans un sourire amusé malgré ce sujet qu'elle a osé amener. Les prunelles s'y attardent, sur cette vie qui – dehors – se meurt quand, pourtant, elle ne fait que se relever. Elle, elle que les ombres parvenaient enfin à s'accaparer. Elle a survécu, Leaf, parce qu'il est revenu. « Maybe we are. If so, this is heaven, and I well intent to savour it with ya before they realised they got it wrong. » Et elle se risque à en rire, le timbre encore léger malgré ce tintement que les lèvres se risquent à laisser passer. Non, elle ne le permettrait pas. Elle y tient, à cette réalité. Elle y tient, la demoiselle, à tout ce qu'elle croit finalement pouvoir s'approprier. Quelques rêves silencieux que Morphée lui confiait, quelques espoirs trop ravivés pour finalement être piétinés. Elle ne laissera pas ce gouffre les séparer, elle ne permettra pas qu'on puisse à nouveau lui enlever. Déterminée, malgré les forces qui manquent encore. La volonté enragée pour vaincre tout ce qui pourrait venir menacer cette stabilité qu'ils s'efforcent de retrouver – celle qu'elle se doit de ranimer. « Is it not one of yar Irish blessing ? May yar soul rest in heaven for years before the devil learn ya’re dead or something ? » Plus ancrée, finalement, la courbe sur les pulpeuses. Plus colorées aussi, ces dernières, à retenir les rectifications de ce qu'il vient d'énoncer. Jusqu'à resserrer l'étreinte, Leaf, par nécessité, par besoin pour que ce palpitant puisse continuer à fredonner. Jusqu'à s'y laisser bercer, là, dans cette chaleur toute retrouvée, dans ce silence apaisant où nul murmure ne revient la trouver. Sereine, la demoiselle, plus sereine qu'elle n'aurait pu l'être dans un néant incertain où toute vitalité est condamnée. « No, squirrel. This is not heaven. Just the same real world ya knew, with a little twist I had to… yeah… Les traits qu'elle abaisse finalement, là, avant que les prunelles n'aient à retrouver ces traits d'ores et déjà beaucoup trop admirés. Ceux que la mémoire persiste à caresser pour rendre cette justice que le temps cherchait à lui retirer – jusqu'à ce baiser qu'il lui prend, qu'elle lui rend. Jusqu'à cette effluve de perfection qu'il se risque encore à lui concéder. See ? Ya’re not dead, neither I’m. We’re both alive Leaf, with life ahead. » Une promesse qu'elle en tire, une parole qui résonnera dans les corridors de son âme comme seule prière, comme seul souhait. Une promesse, un sous-entendu qui ravive le rictus qui s'était de moitié perdu – là, comme elle se perd dans cette lumière qu'il y a encore quelques mois, elle n'espérait plus.

« Well… we’re alive for now. ‘cause there’s a little boy next room ready to kill us both if we don’t take him out for some trick or treat. Et cette glorieuse réalité qui s'affirme, qui parvient à réinstaurer son règne sur cette parcelle de noirceur qui s'était installée. Là, jusqu'à la défaire de son trône, jusqu'à pleinement la chasser. Petite feuille ne fait plus qu'admirer, ensorcelée aux syllabes que celui-là vient lui adresser. Come on babe, help me dress with this costume of mine, hum ? » Envoûtée, à n'en plus douter. Éprise de tout ce qui parvient à se rappeler, cette félicité que l'être tout entier avait oublié. Rien qu'un instant, une seconde à peine. Il lui faut un moment pour pouvoir respirer, sentir l'air léger emplir les poumons qui craignaient la folie et les leurres qu'elle aurait pu dresser. Oh, elles sont nombreuses, les questions qui demeurent. Pourquoi elle ? Pourquoi elle dans l'infinité d'âmes qui parcourent ces terres et ces ruelles isolées. Pourquoi elle quand on lui chantait avec insistance ô combien elle ne pourrait rien mériter ? Les réponses qui manquent, qu'elle ne cherche plus vraiment à s'accaparer. Chance qu'elle possède qu'elle se refuse à poignarder. Non, elle s'y accroche, Leaf. Elle ne fait plus que cela, ce but récupéré de veiller sur cette entité-là. « I need to figure out how to fix that damn’ wig. I wanted to surprise ya with that Flynn costume to match yar Rapunzel but... Hey ! Plus sourd, plus violent, plus apaisant, ce nouveau battement. Surprise ! Nevermind. Help me, will ya ? Before our little chipmunk storm out of his room and start yelling at us like a fucking army officer. » Elle aurait pu tout ignorer, de ce sourire instauré à ces mots qu'il s'est risqué à énoncer. Elle aurait pu ignorer si son cœur ne s'était pas mis à battre avec plus d'insistance, plus d'irrégularité. Elle s'embrase, la petite feuille, sous l'air chaud de cette nouvelle étendue qui se profile sous ses yeux ; là, les rêves rappelés, ces mirages seulement imaginer que celui-là se risque à exposer sans même le remarquer. Acquise, conquise – la demoiselle. La volonté de faire valoir cette vérité sur cette hypothèse qu'il s'est mis à la laisser dessiner. Elle voudrait que rien ne tout ceci ne soit inventé, elle voudrait pouvoir faire partie de ce tout qu'il s'est mis à unifier. Perfection à portée de main qu'elle se croit presque capable désormais de pleinement empoigner.

À en oublier les doutes qui s'étaient levés, à en faire taire les murmures de quelques malins encore tenaces qui arpentaient l'âme et sa conscience déchirée. Elle s'y laisse aveugler, Leaf, devant ce tableau que lui-seul parvient à lui faire envisager. Et elle ne peut qu'en sourire, qu'en baisser les traits – honteusement trop heureuse, en vérité. Elle qui s'avance, qui lui vient. Elle qui ignore encore ce qu'il a déballé, qui s'impose entre sa présence et ce pour quoi son aide était quémandée. Là, les prunelles trop claires qui s'élèvent, qui s'abandonnent aux plaines dorées que ces orbes sont en mesure de lui faire contempler. Là, elle y revoit encore ce à quoi elle s'était tant damnée, l'ensorcellement toujours présent – trop bien ancré contre les chairs qui n'aspirent plus qu'à s'y laisser brûler. Elle a tant à dire, tant à confier – elle voudrait pouvoir hurler cette plénitude qui s'est mise à la consumer. Mais rien, rien ne brave encore la trachée. Rien n'anime la petite feuille si ce n'est cet élan qui vient tout surplomber. En un pas, à peine. En un pas elle s'y love, baiser qu'elle prend, qu'elle s'approprie et qu'elle tient à marquer. Là, sous la poitrine, le palpitant qui se met une fois encore à gronder, à décharger ces grandioses mélodies qu'il n'a su porter qu'à l'égard de celui qu'elle n'a pas perdu, celui qui est revenu comme il l'avait promis, là, avant que les ténèbres n'essaient de la tuer. Elle s'y empoisonne encore, la demoiselle – jusqu'à délaisser la raison, la conscience, jusqu'à se perdre dans l'immense éternité que seuls ces souffles sont à même de lui apporter. Notion du temps qu'elle laisse s'effriter. Toute réalité qu'elle abandonne pour s'enfoncer un peu plus violemment dans cet univers que celui-là, sans le savoir, lui offrait. Lui, entité sacré qu'elle n'a de cesse d’idolâtrer, qu'elle persiste à couver du regard quand les lèvres ont à se quitter. « May you be in heaven half an hour before the devil knows you're dead. » Elle reprend les mots, elle y revient, Leaf. Par nécessité, pour s'en remettre à ce qu'il lui confiait. « It's been months now so maybe you're right. » Plus sincère, ce sourire qu'elle affiche. Plus instinctif en vérité, elle qui croit sentir cette vitalité de plus en plus lui revenir maintenant qu'elle se tient réellement à ses côtés. « There is nothing more than this real life and I'm glad to spend it with you... with you two... » Ces trois derniers mots qu'elle ose, qui ne sont pourtant qu'un murmure qu'elle se devait d'énoncer. Parce qu'elle y tient, elle, à l'affirmer. Parce qu'elle veut revenir sur ce qu'il a supposé ; cette entièreté qu'ils pourraient former si rien de tout ceci n'est imaginé. Enracinée, déjà, à cette idée – même malgré les doutes, malgré tout ce que l'esprit pourrait avoir à supposer, ce rôle qui ne pourrait lui revenir puisqu'elle n'est pas prête, puisqu'elle ne mérite pas ce présent qu'il tient pourtant à lui attribuer. Elle qui n'a jamais fait que craindre cet instant, qui s'y jette pourtant. Parce qu'elle n'est encore qu'une idiote, qu'une pauvre petite feuille dérangée – portée par les vents d'une déraisonnable folie et d'une effroyable immaturité. Sans compter les névroses qu'elle porte et qu'elle n'a jamais vraiment su réprimer. La main qu'elle lève, dans la foulée. Parce qu'à trop l'admirer, à trop s'y noyer, l'instinct se met à lutter pour tout oser. Les traits qu'elle caresse, tendresse qu'elle y délaisse. Là, avant qu'elle ne parvienne difficilement à s'en détourner, avant que l'attention ne soit rendue à ce qu'il avait exposé. « Wait a minute... Why Flynn ? Is that because you two share the same nose ? » Pour parfaire cette sérénité qu'elle semble à même de s'approprier. Pour parfaire tout ce qui s'est imposé, cette grandiose lumière qui semble à même de pouvoir regorger ce cœur qui s'était tant asséché.  





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Ven 26 Nov - 5:01 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 


Our little chipmunk. Ce fils qu’il inclus sans meme y songer, par reflexe, par nécessité. Evidence que l’esprit n’a pas cherché à retenir puisqu’ils sont son monde désormais, puisqu’ils sont à évoquer cette chance nouvelle que le destin leur a accordée. Our. Sans vouloir imposer la moindre pression, simplement parce qu’il ne s’en est jamais caché, parce qu’elle savait qu’il n’était pas seul, qu’il ne le serait jamais. Un nous qu’elle ne relève pas, laissant à l’âme le temps d’envisager ce rejet, à cette inquiétude le temps de s’installer, perturber cette tranquillité que l’esprit s’était trouvé. *Ya knew, right ? Ya knew ya had to deal with him if ya agreed to came back with me… * Il doute, Clarence, redoute ce qu’il n’avait pas encore osé envisager, ce refus qu’elle pourrait avoir à lever contre cette éventualité malgré l’entente qui semble régner entre ces deux âmes trop précieuses, trop aimées. Silencieux pourtant, les mots retenus par ce poids qui, contre les cotes, s’est imposé. Impassible goliath, immobile carcasse figée malgré les pas qu’elle esquisse pour s’avancer. Le baiser qu’il rend pourtant, le baiser auquel il s’accroche de peur de devoir s’en priver si cet orage là devait avoir à éclater. *Ya knew… say something.. anything…* Ce nous qu’il veut la voir commenter, d’une manière ou d’une autre pour faire taire ces murmures entre ses tempes qui persistent à l’affoler. Ce nous qu’elle délaisse encore pour ne reprendre que le proverbe qu’il avait écorché. Ce nous qu’elle finit par aborder, détourner à sa manière en quelques mots différents mais plus que suffisant. « … with you two… » Oh elles se sont abattues, les paupières lourdes qui en tremblaient encore. Oh ils se sont animés, les traits encore tendus qui viennent à se plisser désormais en un rictus plus franc, un sourire plus marqué, plus apaisé. Et elle qui s’attarde en quelques caresses tendres contre ses joues mal rasées. Elle qui ignore tout de cette inexorable brasier qu’elle vient de raviver, de cette implacable volonté désormais que celle que ces trois mots ont éveillée. Dieu qu’il lutte, le colosse animé de cet instinct enjaillé, Dieu qu’il lutte pour ne pas imposer cette étreinte que le corps réclame puisque le cœur s’est emballé, puisqu’en quelques syllabes elle se dévoile plus parfaite encore qu’il ne l’avait meme fabulée.

Il suffirait d’un rien, d’un bref fragment de ce temps qui leur manque, pour qu’il n’oublie ce qui devrait les préoccuper, ces quelques préparatifs qu’ils avaient à terminer. Il aurait suffi d’un instant encore pour qu’il ne réclame cette proximité que depuis son retour il n’ose envisager. Un instant seulement qu’elle ne laisse pas s’imposer, l’instinct qu’elle vient silencer en le ramenant à la réalité. Le choix du costume moqué, accolé à cette plaisanterie qu’il ne peut qu’accepter puisqu’elle vient comme happer l’esprit qui s’était égaré. Et la voila tardive, la réaction mal surjouée, la vexation maladroitement mimée, diversion qu’il choisi d’embrasser pour ne pas lui laisser voir comme ces mots l’ont touché, atteint jusqu’au fond du cœur qui sous les cotes semble s’être embraser.
« Outch….. that was a fucking low blow ! Not everyone gets lucky enough  with genetic lottery to ends up with a perfect boopable face like yars ya know ? » Et il joint le geste à la parole, le colosse attendri, petit nez mutin qu’il vient gratifier d’une légère pression d’un index amusé. « But no, it wasn’t for the nose. Believe me or not I would’ve go for something else but the only Maximus costume I could found was the Russel Crowe version. Not exactly the spirit I was looking for. That… and the fact the damn’ horse definitly ain’t the one kissing the princess at the end. » Parce qu’il y revient, parce qu’il s’apprête à revenir quérir à ces lèvres ce baiser mentionné. Il les frôle, ces lèvres tant aimées, pulpeuses charnues aux traits qui avaient tant manqués. Il ne fait que les effleurer quand la voix s’élève qui pousse le rire à lui échapper. « LEAF ! LEAF ! I NEED HELP ! » La nuque en arrière, Clarence, le soupire lancé vers le plafond avant de beugler à son tour. « THERE’S A WORD MISSING HERE CHAMP ! » « PLEASE ? » Nouveau rire, plus léger quoi que tout aussi spontané. Nouvelle moue presque boudeuse pour finir comme il baisse le regard vers cette aide précieuse si avidement réclamée. Moue feinte puisqu’il est trop heureux encore de cette complicité qui entre eux s’est si vite installée. With you two. Ne l’a-t-elle pas dit à l’instant ? Eux deux, un tout qu’elle accepte, qu’elle semble prete à embrasser sans compromis. Il aurait accepté, Clarence, aurait compris qu’elle ait besoin de temps, d’espace, d’aide surtout pour se faire à cette idée tant qu'elle ne réclame rien qui ne l'oblige à choisir. Il aurait compris, n'a finalement pas même à chercher cet équilibre précaire qu'il redoutait de se voir imposé. « Hoooo so ya’re the accomplice ! I was wondering how did he manage to get a costume by himself. Bien sûr qu’il avait deviné, bien entendu qu’il savait. Ya should go, I’ll find a way to dress alone… just me and that fucking wig.. alone… while the two of ya are planning ma doom in the other room… go, I understand… » Il surjoue, ridicule manœuvre théâtrale pour mimer cette protestation silencieuse contre cette équipe soudée qui semble jouer contre lui, petits plans établis dans son dos. « Hey ! Just kidding here, babe. Of course I’m glad to see him so found of ya already, who wouldn’t I be happy with that ? Go, go before he start yelling again or break a part of this mysterious costume. » Mais ce baiser qu’il vole tout de même, ce bécot bref en simple lot de consolation avant de s’activer à ce qu’il lui reste à enfiler.

Du coin de l’œil seulement il la regarde s’éloigner, se laisse bercer à cette nouvelle idée que ces instants là ne font que galvaniser.
*Glad indeed… maybe this is it... maybe we’re ready.. are ya ? Are ya ready, squirell ?* Parce qu’il ne brusquera rien, n’imposera pas plus que ce qu’elle a déjà à gerer. Encore trop fébrile, l’esprit qui continue à se relever des tourments qu’il lui a infligés, encore trop tenace, cette culpabilité avec laquelle il peine lui-même à composer. La salle de bains pour finir, le miroir pour seul allié pour ajuster la perruque qui vient raviver quelques souvenirs d’une epoque où une tignasse plus fournie encore encadrait ses traits. Et le sourire, Ô le sourire, trop bien ancré sur les lèvres puisque tout semble parfait, petit paradis que rien ne vient perturber. Le sourire que les phalanges effleurent avant de glisser contre cette pilosité qu’il a laissé reprendre ses droits depuis quelques temps déjà. « Should I ? » Le reflet qu’il questionne, hésitant, la main flirtant déjà avec le tiroir où se terre le rasoir délaissé. « Yeah.. probably… »




_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Lun 29 Nov - 5:29 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE



If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




L'espoir. C'est ce à quoi elle s'est accrochée. L'espoir, dans son entièreté, pour tout ce qui s'est ravivé sous les côtes depuis quelques jours, quelques semaines – quelques mois déjà même, en vérité. Mais le temps, le temps qui s'écoule sans qu'elle ne soit à même de pouvoir y porter cette attention encore instable, encore fébrile. Folie tente encore à gronder – elle s'amuse à ronger les songes quand viennent les nuits silencieuses et froides où cette présence ne se tient pas à ses côtés. Quelques cauchemars, parfois. Quelques frayeurs que la voix expie en gueulant, en hurlant, en se déchirant. Mais là, elle s'est avancée ; petite parcelle de sérénité qui tente son ascension une fois encore sur l'âme trop longtemps molestée. Parce qu'elle s'y abandonne volontiers, la demoiselle. Oh, elle s'abreuve de cette chaleur que la peau est à même de pouvoir à nouveau ressentir. Parfaite caresse qui rappelle à la mémoire tout ce qu'elle avait un jour posséder, tout ce qu'elle se doit d'encore accepter comme nouvelle réalité. Parce qu'il est là, parce qu'elle n'a pas rêvé. Parce qu'il lui est revenu malgré cette effroyable route qu'elle s'était mise à suivre puisque l'instinct même s'était étiolé. Elle contemple alors, la demoiselle. Les prunelles qui s'en remettent à cette lumière réappropriée. Là, l'homme qu'elle se met à toiser, non sans ce rictus qu'elle ne cherche pas tellement à effacer. « Outch… that was a fucking low blow ! Not everyone gets lucky enough with genetic lottery to ends up with a perfect boopable face like yars ya know ? » Les prunelles qu'elle a levé, cette avancée qu'elle a laissé se faire puisqu'elle n'a rien quémandé de plus que de pouvoir y rester, avec lui, contre lui – qu'importe tout ce qui devrait être gérer, elle veut oublier ce monde-là pour retrouver ce qu'elle s'était bâtie sous les promesses qu'il lui avait tant formulé. Parfait alors, l'instant. Parfaite, cette seconde qui s'appose – qui surplombe même toutes les autres. Là, la voix qui chantonne cette légèreté, teintée de cette ancienne et glorieuse sérénité qu'elle essaie de faire rester. Là, petite chose qui cherche d'ores et déjà à s'accrocher au baiser qui lui est supposé. Jusqu'à s'y perdre, jusqu'à en délaisser – comme souvent – ce souffle dont elle n'a que faire puisque seul lui parvient enfin à lui offrir cette pleine et entière vitalité. Mais le sursaut qui prend le corps, qui force les paupières à se relever. Le sursaut quant à cette petite voix qui s'est élevée, qui réclame son attention qui manquait de s'envoler. Rien qu'un souffle, rien qu'une inspiration puisque encore, les orbes claires s'attardent sur ce sourire qui s'est dessiné. Simple et merveilleuse courbe qui embrase tout ce qui continue lentement de se relever. « Hoooo so ya’re the accomplice ! I was wondering how did he manage to get a costume by himself. Là, le secret tout de suite pointé. Là, le sourire qu'elle ne retient pas qui prend les pulpeuses pour mieux s'ancrer. Elle hausse les épaules, Leaf, s'essaie à parfaite cette espèce de jeu qui s'est installé. Ya should go, I’ll find a way to dress alone… just me and that fucking wig... alone… while the two of ya are planning ma doom in the other room… go, I understand… » Et là, le doute que la folie s'amuse à dicter. Là, le cœur qui manque un battement dans ce qui essaie de s'avancer pour mieux gangrener cette perfection qui s'était tout juste installée. Là, petite chose qui cherche les mots avant que ce timbre n'ait à revenir pour tout apaiser. Lui qui rattrape, lui qui rassure. Lui qui s'avance après que les mots ne lui soient donnés, avant qu'un baiser ne soit tout de même donné. Un pas, rien qu'un pas puisque le regard peine à s'en défaire. Rien qu'une avancée avant que la raison n'essaie à se faire entendre pour pleinement l'animer.

Délaissée, cette chambre dans laquelle, pendant des heures, elle s'était mise à errer. Délaissée, ces pans de mur sur lesquels les prunelles s'étaient tant égarées comme par crainte d'y percevoir un signe d’irréalité. Elle s'en remet à cette autre pièce, à cette porte qu'elle entrouvre pour s'engouffrer, à cette vision qui force le sourire à se rappeler contre les lèvres encore charmées par ce qui y a été déposé. Parce qu'elle y vient, la demoiselle. Oh, elle s'y risque, les genoux qui ploient déjà pour se mettre à hauteur de cette petite âme qu'elle s'est déjà mise à choyer. « I told you to call me before trying to dress yourself. » Elle feint cette réprimande quand, pourtant, les traits ne sont qu'un plus plus amusés. Et l'instinct, c'est l'instinct pur et entier qui anime les gestes qu'elle met déjà en œuvre pour aider cette petite chose en détresse, coincée sous ce qu'elle a su commander, cacher et confier à l'intéressé avant même que ces parfaites lueurs parfois curieuses puissent s'y poser. « Just 'cause it needs to be saying, you're gonna be perfect. » Leaf. Leaf qui en oublie un instant sa folie, ses névroses, les tourments qui pèsent parfois encore sur l'esprit quelque-peu fatigué. « You didn't tell him anything, hm ? » Le rire, le rire qu'elle ne peut pas vraiment retenir. Petit éclat qui vient, qui s'impose en ces lieux encore clos puisque cet autre regard indiscret n'a pas à s'y risquer. Elle habille, elle ajuste. Elle fait de son mieux, la demoiselle, pour parfaire ce plan qu'ils avaient prévu, tous les deux, sans qu'un mot ne soit levé pour que la surprise soit préservée. « No, I didn't tell anything. Remember, it's our secret 'til we get out. » Là, le petit doigt qu'elle a levé. Là, la promesse qu'elle réitère puisqu'il semble y tenir autant qu'elle l'avait imaginé. « Here, let me do that before. » Le maquillage qu'elle avait gardé, qu'elle sort de cette cachette qu'ils avaient improvisé dans la chambre au cœur de laquelle ils demeurent encore tous deux dissimulés. Les yeux qu'elle peint, à peine, quoi que pleinement en vérité – pour parfaire ces couleurs qui iront avec ce qu'elle termine de lui enfiler. « Now, the photo and we're good. » Parce qu'elle y tient, Leaf. Le téléphone qu'elle a déjà brandit, le téléphone qu'elle a déjà levé pour ce selfie de plus à ajouter dans sa galerie. Tout, rien – la moindre seconde, le moindre instant. Un cliché de plus parmi les centaines d'autres qu'elle a pu prendre quand Morphée s'était approprié la conscience de cet homme trop aimé – même malgré les tourments, malgré cette absence qui lui a été imposée. Qu'importe, qu'importe ce passé puisqu'il est là, puisqu'il a choisit de revenir à sa misérable carcasse que tout semblait à même de pouvoir briser. « I'll wait downstairs, go check if he's here. » Elle acquiesce, la demoiselle. La hauteur déjà retrouvée, la petite tête qui passe par la porte pour s'assurer de cette toute relative sécurité. « Ok, go ! » Et elle le laisse s'échapper. Elle la laisse prendre les devants, cette tornade qui s'envole pour patienter puisque, quant à elle, ses pas se dirigent vers les quelques bruits par lesquels l'attention fut captivée. Discrétion dont elle use. Discrétion qu'elle fait valoir avant que les prunelles ne s'attardent sur cette présence qui œuvre à... « What the fock are you doing ? No, no, wait... what the fock is that ? » Là, la main qui s'est levée, les phalanges qui désignent déjà ce qui reste de cette pilosité qu'elle a peut-être trop effleuré. Présent, le sourire, tout autant que cette espèce de surprise qu'elle ne sait pas comment appréhender. Oui, présente, cette courbe qui s'est installée bien que l'attention soit abandonnée sur cette improbable vision que les prunelles viennent accrocher. « Did you just lose a bet ? »   





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Dim 23 Jan - 4:49 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 


En main la lame encore neuve d’un rasoir qui a trop peu servi. E main l’arme de cette ridicule offense qu’il s’apprête à faire subir à la pilosité qui a repris ses droits sur ses traits. Et cette appréhension, plus ridicule encore, cette angoisse de gosse dont il ricane bêtement avant de commencer. Un premier mouvement, trop tard pour reculer, un second, puis les autres et disparait la barbe qui s’était installée. « Shit ! » Presque trop tardif, ce reflexe maladroit, le téléphone récupéré pour chercher le modèle qu’il pensait pourtant avoir bien mémorisé. Puis un soupire, un seul, un soupire soulagé comme il se rassure devant les images qu’il fait défiler et auxquelles son reflet fait désormais penser. Vaguement. Juste assez pour parfaire ce costume qu’il lui reste à peaufiner. Un soupire puis un sursaut aux exclamations qui s’élèvent sans qu’il n’ait entendu arriver l’écureuil aux pattes feutrées. Et le voila qui force cette espèce d’outrage, cet air faussement vexé devant la moquerie qu’il devine sur le point d’arriver. Le voila qui s’en amuse puisqu’elle a ce don, cette indéniable capacité de tout parfaire, de tout illuminer. Merveilleuse petite flamme qui n’a de cesse à l’émerveiller. Un index levé, pointé vers le menton qu’elle vient de designer, les lèvres mimant cette question qu’il vient répéter en silence. « What ? That ? » Comme s’il pouvait ne pas avoir compris à quoi elle fait allusion, comme pour faire durer ce nouvel instant insouciant qu’il savoure pour mieux tout sauver, tout enregistrer de ce qu’ils ont la chance de partager. « Did you just lose a bet ? »  Les yeux écarquillés. Surjouée, la surprise qu’il persiste à feindre avec application. Surjouée, avant que les lèvres n’aient à se tordre dans un sourire carnassier. « If I lose ? Ooooh but seeing yar face I’ll say that’s quite the opposite squirrel ! I win MA bet to surprise ya just the right way with ma awesome Halloween plan ! » Puis ce regard, là par-dessus son épaule, ce regard pour s’assurer que la jeune âme qu’ils ont à chaperonner ne s’est pas faufilée avec elle et qu’il leur reste ce semble d’intimité. Parce qu’il s’avance, qu’il vient étreindre cette princesse qu’elle prétend n’être que pour le temps d’une soirée. Là dans l’alcôve des bras où il la garde enserrée, là il se laisse aller à de nouveau admirer tout ce qu’il a désormais à sa portée. *If only… * Parce qu’il doute encore, parce qu’il craint s’être trop imaginé que déjà il pouvait oser, que le temps a pu entamer cette longue cicatrisation qu’il faut à leurs plaies. Les siennes surtout, celles qu’il lui a infligées. Et la raison l’emporte, se fait plus grondante contre le cœur qui voudrait s’emballer. Plus tard. Plus tard surement. « Come on.. Presque un murmure, la voix trop attendrie. Let me clean the shaving cream I still have on ma face, put this… what by the way ? cardigan ? vest ? whatever, and lets join the candy hunter downstairs. Yes. I heard ya. » Le baiser qu’il est tenté de lui prendre, qui patiente jusqu’à ce qu’il se soit saisi d’une serviette pour essuyer les traits encore couverts çà et là d’une mousse bon marché. Le baiser apres lequel il la lache à regret avant de revenir à ce restant de costume qu’il enfile tout en rejoignant l’escalier. « Are ya coming or not ? » Parce qu’il nargue, parce qu’il ne peut s’en empêcher.

« What a wonderful dinosaur ! » Les premiers mots pour faire pester le môme qui en les attendant s’était mis à piaffer. « That’s a chameleon ! I’m Pascal can’t you see ? » Oh il s’en amuse encore, Clarence, là de ces petits sourcils froncés, de ce pied qui tape, rageur, sur le plancher. Trop emporté qu’il est par cette espèce d’euphorie étrange que ses quelques idées ont finit par instaurer. « I know, and I don’t remember Flynn and that lizard being great pals sooo.. I’m just playing ma part. » « Ok. Please Leaf, take a pan with you so you could hit him with it and make the thing more accurate. » Du tac au tac, sans trembler, sans hésiter. Garnement qui fut sans doute à trop bonne école pour ne pas savoir employer cette repartie acérée. « Sorry dad… » « Nevermind. » Sans rancune, sans sermon puisqu’il l’avait provoqué, puisqu’il doute que la plaisanterie fut plus que cela, que l’idée eu peu venir d’une réelle intention plus que d’un élan mal réprimé. « Take yar bag Champ. And remember the rules. »  Il y tient, les lui a fait répéter, attend patiemment qu’il le fasse de nouveau avant d’esquisser le moindre mouvement vers l’entrée où sa progéniture pourtant s’était déjà précipité. « Yeah, yeah… I don’t run. I stay were you can see me. I  can go seven foot from you top. And I don’t eat more than twenty candies tonight so I don’t get sick tomorrow and they last for the month. » « And… » « And I don’t eat those without proper packaging or homemade at all. » « At all ! I ain’t kidding on this, kid. Ya can’t be to careful ‘bout that. » « Yeah yeah.. can we go now ? » Et il acquiesce, le colosse rassuré, il acquiesce puisque tout semble parfaitement sous contrôle, les limites pleinement délimitées. Ô somptueux empressement avec lequel la porte est ouverte à la volée, formidable cri de joie d’une libération qui semblait avoir trop tardée. Il en ricane, bien sûr, s’émeut encore de ce trop plein de vie dont celui là fait preuve, donnant à raison à ceux qui le désignait comme remède indéniable à sa morosité. Parfaite moitié de ce tout qu’il s’est attribué. Et le voila qui y vient, à cette autre moitié, qui incite cette compagne retrouvée à lui emboiter le pas comme il la sait trépigner de la meme impatience, la meme euphorie qu’elle n’a jamais su vraiment contrôler. « Thank ya. Là comme elle le dépasse, là ce qu’il pense devoir rappeler. For.. ya know helping him and everything. He likes ya. A lot. » Et encore cette idée qui revient, tout ce qu’il se doit d’annoncer, tout ce qu’il voudrait pouvoir demander, tout ce qui pèse finalement sur l’âme et qu’il ne sait plus comment taire. Tout ce qu’il vient à la laisser maladroitement anticiper une fois l’air frais rejoint et la porte refermée. « Can we talk ? While we’re watching him from afar. I don’t want him to hear these things and.. Yeah we should talk ‘bout this together. »



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Lun 24 Jan - 22:55 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE


If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




Il a osé, il a cherché à perfectionner ce rôle jusqu'aux moindres détails qui puissent être notés. Il a osé et elle, elle ne peut qu'en sourire devant ce tableau qui commence à se former. Amusée, légère – défaite de bien des ombres qui s'étaient accumulées. Elle toise, elle admire les traits qu'elle connaît par cœur désormais. Sous les côtes qui recommencent lentement à se cacher, il palpite l'endocarde charmé, envoûté à tout ce qu'il peut si aisément lui insuffler. Non, il n'a plus rien de forcer ce sourire. Il s'est dessiné de lui-même, clarté bien imprégnée sur les pulpeuses qui ont retrouvé de leur ancienne couleur trop longtemps abandonnée. Elle vit, Leaf. Elle croit pouvoir l'affirmer – ces sentiments, ces émotions soulevées ne sont pas l’œuvre d'un vide démesuré. Contemplation faite qu'elle termine, qu'elle abrège – quoi qu'à peine maintenant qu'elle s'est avancée. Elle s'enivre aux effluves, à cette chaleur qui lui provient dès lors qu'il se tient à ses côtés. Elle a levé les yeux quand il a feint cette moue vexée, quand il tente de jouer l'indigné malgré tout ce qui peut encore en suinter. « If I lose ? Ooooh but seeing yar face I’ll say that’s quite the opposite squirrel ! I win MA bet to surprise ya just the right way with ma awesome Halloween plan ! » À son tour de feindre cette même émotion, à son tour de cacher ses traits par cette pseudo indignation qu'elle pourrait avoir à lever. Mais elle joue mal, elle est rouillée cette comédie qu'elle n'a plus vraiment eu l'occasion de jouer. Pathétique petite scène qu'elle ne se risque pas à tenir davantage puisqu'il s'est avancé, puis l'étreinte est offerte à laquelle elle ne peut résister. Bercée, ensorcelée à un sort qu'elle n'a jamais su nommer. Le cœur s'active qu'elle laisse pomper avec virulence puisque tout lui est confié, puisqu'elle l'a retrouvé. Là, un soupir qu'elle laisse s'échapper. Là, l'expression même de cette légèreté qui s'essaie à pleinement s'implanter. Elle en oublie le monde, l'instant – elle en oublie la réalité au profit de ce rêve qu'on lui délaisse volontiers. « Come on... » S'en détacher, à peine, de peu, à contre cœur. S'en détacher pour en revenir à cette admiration trop accentuée. Ce pétillement dans le regard qui trahit ô combien, plus que par le passé, elle peut lui être dévouée. Condamnée, damnée – elle l'a toujours été, elle ne fait qu'un peu plus s'y enfoncer. Elle le laisse faire, la demoiselle, sans encore réaliser cette chance qui lui est conférée. Elle s'y perd jusqu'à ce baiser cueilli, réclamé, qu'elle cherche à prolonger mais qu'il brise – par nécessité. Dans son monde malgré qu'il l'ait lâché. Dans son petit univers de nouveau apte à pouvoir rayonner malgré qu'il se soit éloigné, avant que le timbre n'incite à l'éveiller. « Are ya coming or not ? » Tout est réel, et tout est à portée. Tout est là, matérialisé pour qu'elle puisse l'effleurer. Tout est là, comme si rien n'avait changé – ou peut-être que si puisque tout n'est plus que quiétude à s'approprier. Aussi elle a suivi, la demoiselle. Levant les yeux devant cette énième bataille qui s'anime, qui s'énonce entre ces deux voix adorées. Un rire qu'elle ne peut retenir devant cette répartie lancée, sous ces paroles qui font mouches puisqu'elles sont si bien tombées. Le sourire qu'elle pince, les dires qu'elle retient pour ne rien accentuer. Elle s'est éloignée, à peine, rien que pour pouvoir se chausser – pour récupérer cet instrument supposé qu'elle aurait presque pu oublier. Puis l'air frais qui s'immisce dans la demeure, cette euphorie qui s'installe maintenant que les règles ont été répétées. Cette joie qui se distille avec aisance puisque la soirée s'y prête, puisque tout est parfait. Elle suit, petite chose qui s'anime, qui sautille – qui croit pouvoir jouir à nouveau de cette ancienne énergie sublimée. Par lui. Par cette silhouette qu'elle contemple et vers qui elle n'a de cesse de revenir. Pour lui, ce sourire qui s'ancre pleinement sur les pulpeuses quand elle va pour rejoindre cet acolyte tout désigné qui s'est déjà bien avancé. « Thank ya. Coupée dans son élan, lui qu'elle laisse s'approcher pour enfin récupérer cette main à portée puisque la porte est close dont ils ont à s'éloigner. For... Ya know helping him and everything. He likes ya. A lot. » Elle ne force rien sur ses traits, le tout s’irradie de lui-même puisqu'il parvient encore à tout sublimer. Et elle voudrait répondre, la demoiselle. Elle va pour s'y risquer avant que cette légère étincelle dans ce regard trop adoré n'alarme l'âme qui s'est mise à frissonner. « Can we talk ? While we’re watching him from afar. I don’t want him to hear these things and... Yeah we should talk ‘bout this together. » Un peu plus emballée, cette pression sanguine qui s'amuse à tout embraser. À l'arrêt, la course folle de ce petit cœur qui réapprend à peine à chanter ses anciennes comptines fatiguées, aujourd'hui renouvelées.

« Talk about what ? » Instinctive, cette question qui s'élève. Pressée dans les syllabes, dans ces mots qu'elle reprend pour essayer d'en savoir davantage sur ce qu'elle semble ignorer – encore. Le souffle est maigre qui s'échappe d'entre les lèvres. Pauvre manche qu'elle sert entre ses doigts fins par nécessité pour parer à tout ce qui s'enflamme, tout ce qui vient alors gronder. La peur. C'est la peur qui se matérialise dans ces limbes presque comblées, défaites de toute réalité puisque les frontières se sont déplacées d'un monde à l'autre qu'elle ne souhaite plus avoir à braver. Elle est là, sa place – elle l'a toujours été, à ses côtés. Mais cette frayeur qui distille son venin dans les corridors de son petit être, dans l'immense château de cet esprit qui, lentement, parvient à se relever. « If... Well... If it's about tonight, you don't have to thank me... I did it 'cause I wanted it, with pleasure. I love him and I'm glad he accepts me. » Inquiète qui se trahit dans ce timbre utilisé. Parce qu'elle ne sait pas, Leaf, ce qu'elle doit conclure des mots qui viennent de lui être donnés. Cette interrogation qui hante pourtant avec brutalité, ce besoin de lui parler qu'il vient de sous-entendre malgré ces mois écoulés, ces baisers échangés, ces cicatrices qui semblent parvenir à se refermer. Mais la frayeur encore, sournois sentiment qui s'amuse à rappeler la pourriture sous les pansements déposés. Les doutes, ces instants qu'elle repasse brièvement en mémoire pour ne serait-ce qu'apercevoir ce qu'elle aurait pu manquer. Rien, rien ne lui vient et pourtant, les faits sont là sous ces syllabes prononcées. Il s'est affaissé, le rictus qu'elle portait. Elle a blêmit, sûrement, à trop chercher ce qu'elle pourrait avoir laissé s'échapper. « Did I do or say something wrong ? » La main, quant à elle, ne s'est pas détachée des phalanges qu'elle s'était appropriée ; celles sur lesquelles s'attarde le regard qui tient à s'assurer qu'il ne cherche pas à lui échapper. Oppressé, le pauvre muscle accablé. Sourde tempête qui alourdit ces poids qu'elle lutte à pleinement pouvoir chasser. Il y avait ces magnifiques lueurs qui brillaient. Il y avait cette joie si bien installé, ce besoin de pouvoir respirer à plein poumon qui pouvait être exaucé. Il y avait comme une normalité, comme une légèreté pour réparer les infamies d'une solitude qu'elle avait bravé. Elle était prête, Leaf, à retrouver les faveurs d'un soleil pourtant couché avant que les mille craintes n'aient à se raviver. La peur de l'abandon, comme s'il pouvait disparaître d'un instant à l'autre désormais. Ses grands yeux clairs qui y restent, qui toisent encore un peu l'embrassement des paumes avant que les orbes dorées ne soient retrouvées ; avant que l'attention ne trouve le courage de s'y confronter. « I swear I try to do my best and I'm sorry if it's not enough but... But I... » Elle essaie, et la fin de sa phrase est répétée, murmurée avec les précédents mots qu'elle s'est mise à presque bafouiller. La prestance qu'elle tient à garder, petite chose qui se raccroche aux détails qu'elle ne peut pas ignorer. Ces derniers baisers échangés, ces costumes qui se relient par une histoire où l'un ne prospère pas sans l'autre à ses côtés. Oh, elle essaie de se concentrer que là-dessus à défaut de tout ce que les malins s'amusent à lui susurrer.   





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Jeu 27 Jan - 4:27 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 



L’approche est maladroite, comme souvent, comme toujours quand il a a aborder avec elle ces sujets sérieux devant lesquels il craint de la voir reculer. Il sait, Clarence, tout ce qu’elle a déjà encaissé, tout ce qu’il persiste encore à lui imposer pour que subsiste cette seconde chance qu’ils ont à partager. Du poids des secrets à ces nouvelles responsabilités. Ces non-dits dont il leur faut parler puisqu’elle reste, puisqu’elle n’a pas renoncé. Et comme il entrevoit, avec plus de clarté, l’avenir se dessiner, il se refuse à garder pour lui ce qui désormais les concerne tous deux, les mettrait presque sur un pied d’égalité. Devant eux la jeune vie qui s’est élancée, qu’il surveille du coin de l’œil, qu’il s’essaye à couver sans trop s’en approcher.  Il l’a dit, le colosse, il ne tient pas à ce qu’il soit impliqué, pas tant qu’ils n’auront pas pu en parler. Mais si l’esprit s’efforce déjà de ressasser ce sérieux qu’il a à exprimer, l’âme, elle, est trop enjouée, trop éprise de celle qui marche à ses côtés. A en sourire de plus belle, à en rire encore comme les mots qu’elle prononcent ne font qu’ancrer ses convictions plus profondément. « I love him and I'm glad he accepts me. » Si elle savait, Leaf, s’il pouvait seulement imaginer les doutes que cette phrase seule parvient à pleinement lever. Sa plus grande hantise en vérité, celle qui nouait le cœur et terrorisait l’être dans son entièreté. Le choix qu’il aurait pu avoir à faire et qui désormais semble s’etre envolé. Oh il parvient à y croire désormais, là à ce rêve évoqué, à presque pouvoir l’effleurer. Presque, presque seulement. « Whut ? » Surpris, le colosse interloqué, pris de court par cette nouvelle question timidement osée, cette nouvelle lubie qu’elle vient de s’imposer. Il n’a rien fait pourtant, rien dit pour laisser entendre qu’elle aurait pu commettre le moindre impaire. Rien soufflé d’une quelconque erreur qu’il voudrait lui reprocher. Et incrédule, il s’est arrêté. S’est figé pour mieux la fixer, mieux comprendre ce qui peut encore la perturber. Il toise, la regarde hésiter, l’écoute bafouiller. Il lutte, s’emploie à déchiffrer, se repasse le film de ce debut de soirée. En vain. « What ? No.. I.. no babe this is not ’bout… »  Tentative avortée d’abréger cette nouvelle panique qu’il croit deviner, là dans l’acier bleuté qui s’est trop mis à briller. Abrégée par le môme qui revient, l’air radieux, candide petite âme qui n’a pas la moindre idée de ce qu’il vient perturber. La main tendue, Ethan, la pogne pleine de sucreries emballées. « That’s for earlier.. you know… the pan and everything. You used to take taxes on my peppermints back in Charlotte anyway. Miss Holsen gave me two full hands of those, this is your part. »  Et il force, le gosse, impatient qui s’agace, qui prend de lui-même cette main libre pour y déposer son offrande avant de se retourner vers sa complice de la soirée. «  What’s your favourite ? You ‘ve the right to get your taxes too. I’ll try to get them for you. » Puis comme il était venu il repart une fois sa réponse obtenue, détale jusqu’à l’allée suivante pour tambouriner à la porte de sa prochaine victime. « Told ya not to run ! » Il gueule, Clarence. « Sorry for that. » Il s’excuse, l’amoureux inquiet. « And… as I was saying.. it wasn’t about ya. Ya’re perfect. Especially whith him.Affirmation qu'il vient appuyer, prouver d'un baiser contre ces levres crispées où il espere voir revenir le sourire qui y rayonnait. No, it’s… it’s about him. »

Il a laché ces quelques phalanges, délaissée cette main dans la sienne au profit d’une hanche. Légère pression qu’il vient y apposer, proximité qu’il vient instaurer pour ces pas qu’ils ont à faire afin de ne pas laisser ce garnement les distancer. En silence, les premiers, entrecoupés de ces maigres soupires, les suivants. Il s’acharne, s’évertue à trier ce qui pourtant devrait venir plus naturellement. Sans tabou, sans secrets puisqu’il n’ont pas lieu d’être, puisqu’ils peuvent tout s’avouer désormais, la promesse qui fut faite et sur laquelle il ne reviendra pas. « It’s… well… told ya  he never knew his mum, right ? » De cela il est certain, il se souvient en avoir parlé quelque part au milieu des détails qu’il lui livrait quand, en juillet, il se présentait. La premiere fois. Les premieres information qui lui avait confiées. « I remember telling ya that.. she used to do drugs and that I tried to help her.. no she did stop at some point… for something like a year and a half. Then Ethan came and she lose herself again. » Sans honte, sans peine pour ces années. La compassion depuis longtemps oubliée pour celle qui les a abandonnés. Et pourtant la voix s’est affaissée, elle s’est mise à trembler quand les prunelles se sont relevées pour se poser sur la silhouette enjouée qui poursuit sa récolte dans une nouvelle allée. « He… when she left, I told him she panicked and… I lied to him. She didn’t left because she was afraid she couldn’t love him the way he deserved. I made up that part to ease things for him. She ran with the guy who was giving her her fix for free. Well probably not for free but if there’s one thing I would definitely not told him is that his mother was opening her legs to other men for heroin instead of taking care of him. » *Of us…* Et il est nerveux, ce rire, pitoyable défense contre cette rancœur qui refait surface malgré les années, malgré les faits qui récemment lui ont été reporté, cette funeste finalité. Oh il s’installe, perdure, cet effroyable frisson, cette frayeur nouvelle que de croiser la moindre pitié dans ces grands yeux pales qu’il n’osent pas revenir croiser. A forcer le corps à se redresser, à forcer cette hauteur, à presser plus encore cette présence contre son flanc. Tant pour la rassurer que pour s’y apaiser, y devancer ce soutient qu’elle pourrait vouloir lui apporter. « It was long ago. I'm fine and he.. he doesn't know much of it. Still... a few years ago.. right before Keith to be honest, she tried to come back. To take her son back she said. She was clean she said… she.. she wanted to be a good mum… I never told him ‘bout that… needed to tell ya though. Just.. so ya know…» Il en soupire, penaud, encore hésitant quand à la suite de cette histoire dont il ne sait lui-même pas l’entière vérité. Encore perdu, Clarence, entre soulagement et culpabilité.




_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Ven 28 Jan - 1:51 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE


If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




Quelques doutes, les nuages sur les cieux pourtant bien étoilés. Quelques doutes, ceux qui longent les veines jusqu'à gangrener le cœur qui s'est mis à s'affoler. L'adrénaline qui bat son plein, ce poison incertain qui s'amuse à tout défaire des piliers qu'elle s'était trouvée. Et si, la plus grosse et la plus importante des questions qui puisse se soulever. Et s'il regrettait, finalement, cet élan qu'ils se sont appropriés ? Cette fin qu'ils ont tant fantasmé avant de pouvoir l'effleurer ? Ce semblant d'éternité qu'elle s'amusait à ressasser quand les ténèbres s'étaient approchées. Et si ? Mais le cœur qui rappelle les belles symphonies, les lèvres qui se serrent en mémoire de la saveur des baisers concédés. Tout et rien, bancales pensées qui ne savent plus réellement sur quelle idée s'arrêter. Un souffle, une inspiration – la petite silhouette qui sursaute sous ce timbre familier, enjoué, celui qui se rappelle aussitôt à leur côté. Elle laisse faire, elle essaie de respirer. L'attention donnée à celui qui s'anime, qui s'active, l'impatience qu'elle connaît trop bien qui suinte dans ces phrases rapidement prononcées. Son attention à elle captivée, une question posée à laquelle elle répond instinctivement – comme pour se défaire des légères nausées que la frayeur s'est permise de lui imposer. Odieuse banalité dans ces sucreries nommées – elle qui diffère d'ordinaire de tout ce qui pourrait être jugé normalité. Des fraises, rien que cela. Des fraises pour parer au tri compulsif qu'elle aurait à faire avec bien d'autres paquets. Mais elle est trop courte, cette pause attribuée. Elle s'installe à peine que les craintes reviennent se manifester. Il s'est éloigné, le jeune homme. Il continue sa quête quand eux se tiennent encore à distance pour ces mots qui n'ont pas été prononcés et qu'elle s'est mise à redouter. « And… as I was saying... it wasn’t about ya. Ya’re perfect. Especially with him. Maigre sourire qu'elle s'affaire à lui offrir – l'appréhension qui s'y teinte tout de même puisqu'elle ne parvient pas à y parer. Nombreuses sont les interrogations qui persistent à se bousculer dans l'encéphale malade et détraqué. No, it’s… it’s about him. » Curieuse, intriguée. Les sourcils qu'elle a froncé sans réellement quérir l'audace d'insister, de le presser dans ce qu'il contient qu'elle ne parvient pas à deviner. Non, rien, elle laisse faire. Elle s'y laisse perdre, pressée. Le cœur qui se soigne à cette proximité retrouvée quand la raison réclame tout de même ce qui commence à manquer. Une explication claire, que toutes les terreurs puissent enfin retrouver au sommeil auquel elles étaient destinées. « It’s… well… told ya he never knew his mum, right ? » Un pincement au cœur qui se matérialise. Les traits qu'elle abaisse de moitié, les mots qu'elle garde pour elle quant à ce qu'ils avaient pu échanger quand d'autres syllabes remplacées ce prénom qu'elle peut aujourd'hui louer. Elle savait, il en avait parlé. Elle savait, et elle aurait pu en douter si cette présence qu'ils évoquent n'avaient pas été le premier faciès croisé suite à cette longue inconscience dont elle a su se relever. Mais il persiste, le pincement que le palpitant ne parvient pas à chasser. Il persiste à tout enrailler, petite feuille qui s'imagine déjà mille scénarios quant à ce qu'il pourrait avoir à ajouter. Elle qu'elle ne connaît pas mais qu'elle méprise déjà, rien que pour cette conversation entamée. Jalousie qui s'élève mais que la raison essaie de maintenir, au mieux de contenir. Et elle écoute, la petite chose. Elle ne fait plus que cela, l'oreille tendue au récit confié, les ongles qui instinctivement se sont affermis sur la peau qu'ils caressaient. Du mépris. C'est ce qui vient naître pour celle que celui-là ose évoquer. Du mépris, de la colère, du dégoût – de la jalousie aussi pour ce qu'elle pourrait vouloir revendiquer. « It was long ago. Not enough it seems. I'm fine and he... he doesn't know much of it. Still... a few years ago... right before Keith to be honest, she tried to come back. To take her son back she said. She was clean she said… she... she wanted to be a good mum… I never told him ‘bout that… needed to tell ya though. Just... so ya know… » À l'arrêt, le cœur qui croit comprendre quand il ne fait que se fourvoyer. À l'arrêt puisque tout s'emmêle qu'elle ne parvient pas à raisonner.

Un souffle, un soupir, les ongles encore trop fermement enfoncés – la conscience envolée vers d'autres horizons, d'autres contrées plus sableuses, plus enflammées. Noires sont les idées qui lui viennent ; rouge cette vision qui s'installe tandis qu'elle guette cette petite âme qu'elle s'est mise à trop apprécier, qu'elle pourrait s'accaparer au même titre que l'homme pour qui elle pourrait encore tout donner. Mais ce tout, ce tout qui ne parvient pas à se stabiliser. Ce rire mauvais qui lui échappe sans qu'elle ne parvienne vraiment à s'animer pour s'en détacher – incapable qu'elle est d'en réchapper quand pourtant les mots sont lourds que ceux qui bravent enfin la frontière des lèvres. « So I know what ? That soon as she come back, I'll have to left ? » L'interrogation qu'elle lève à son tour, les prunelles qui demeurent posées au loin, craignant désormais tout ce que ces perles dorées pourraient avoir à lui sous-entendre de ce qu'elle s'est mise à supposer. Là, cette finalité rappelée, qui aurait à lui revenir pour définitivement l'emporter. Les poumons se sont serrés, le cœur s'est éteint au profit d'une noirceur qu'elle craint autant qu'elle lutte pour la canaliser – quoi qu'en vain, le piège trop bien refermé sur cette petite âme si solaire devenue innommable brasier. « 'Cause if it's what you wanted to say, it won't happen. If you think I would, you can go fock yourself. He accept me, you promise me to stay, I've accepted all of what you asked me. You're mine and if she thinks she can do something about it, she'll be surprise. » Le petit nez qui tique, qui frise sous ce cocktail d'émotions ravivé. Là, cette énergie qu'elle s'emploie à réanimer qui se rappelle au-travers des paroles qu'elle se risque à cracher. Possessivité, ce besoin d'y rester – la volonté plus accentuée désormais puisque apte de pouvoir prétendre à tout ce qu'ils avaient pu imaginer. « You said it yourself, she left – she have no right to pretend something from him. » Pour ne pas parler de lui, pour ne pas laisser exploser cette jalousie qui s'amuse à tout engloutir, tout dévaster. Pour ne pas avoir à s'enfoncer davantage dans ces croyances trop vite levées quant à ce qui pourrait se passer, ce nouvel abandon qu'elle ne peut que réfuter. Un haussement d'épaules, cette fois. La raison qui en appelle à cette retenue qu'elle a perdu. Petite feuille tremblante de tout ce qui s'est enflammé, la prise de la main qu'elle a encore et encore resserré sans réellement s'en rendre compte, enfoncée dans cette petite névrose éveillée ; celle qui braille ce qu'elle ne pourrait accepter. « You were right to say that to him. She didn't love him enough to stay but you, you've always be here right ? That the most important here. If you ask him, he will chose you, no matter what. Her ? Is féidir léi dul fuck di féin. » Crachée, emportée. La colère qui gronde derrière les syllabes qu'elle essaie de calmer. « Cad a soith... » Qu'elle fulmine en un murmure, en une attention perdue avant que la conscience, enfin, ne frappe assez fort l'âme pour pleinement l'éveiller. Là, la main prise qu'elle écarte, en un presque sursaut pour celle qui a refusé de s'en détacher. « Fock, sorry. It's just that... Nevermind. You did the right thing, don't let her come back ; not after what she did. But it's your decision after all... » And I'm quite nothing in this story. L'air détachée qu'elle essaie de feindre – lamentablement néanmoins. Ça l'impacte bien plus qu'elle ne pourrait l'avouer, bien plus qu'elle ne souhaite le prétendre en forçant cette espèce de sourire pour essayer de se calmer. Le cœur brûle qu'elle croit pouvoir sentir prêt à se déchirer – fureur et chagrin qui dévastent la totalité des corridors de son âme trop chahutée. Oh, elle tente encore de s'y accrocher, à la saveur des baisers qu'ils se sont échangés il y a moins d'une heure, juste avant même ces paroles enfin données. Elle fait de son mieux, Leaf, mais certaines cicatrices sont encore trop rosées pour supposer se refermer.     





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Ven 28 Jan - 7:31 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 

Inquiet, Clarence, de ce qu’il pourrait avoir à lire dans ces prunelles qu’il devine rivées à ses traits. Inquiet à trop se demander ce que ces nouveaux détails, ces révélations qu’il vient d’ajouter à ce qu’elle sait, pourraient faire naitre de pitié. Pour lui, pour ce gosse dont il la sait désormais trop poche pour qu’elle puisse s’en moquer. Son récit n’avait pas pour but de la pousser à s’apitoyer, simples vérités qu’il tenait à faire valoir puisque, ils l’ont promis, le temps n’est plus aux secrets. Puisque cette décision qu’il se doit de prendre, il tient à ce qu’elle l’ait appuyée, ou à defaut, qu’elle ait pu donner son avis. Quel qu’il soit. Il tient à l’impliquer, elle qui fait désormais partie de ce tout, ce futur qu’il entrevoit sans mal, ces deux âmes à ses côtés. Mais elle est loin, bien loin de ce à quoi il s’attendait, cette réaction qu’elle finit par laisser éclater. Elle s’est mise à rire, loin des tonalités habituelles, loin des légèretés et des désinvoltures dont elle sait si bien faire preuve. A presque glacer ce sang qui s’est figé comme leurs pas se sont arrêtés. « So I know what ? That soon as she come back, I'll have to left ? » Effaré, le colosse atterré, tétanisé l’homme qui ne fait plus que la fixer. Les prunelles écarquillées, le souffle retenu, bloqué par ces mots qui se bousculent sans pouvoir s’échapper. * What ? I didn’t say .. I never… wait what ? * A presque vouloir oser réclamer qu’elle puisse répéter cette question qu’il a du mal interpréter. A esquisse ce pas pour reculer quand elle s’emporte, quand il sent cette jalousie monter. Il en a fait les frais, Keith, il s’en souvient encore, Clarence. La mémoire encore marquée par ces colères et ces quelques batailles qui les avaient menacés chaque fois qu’elle a put douter. « 'Cause if it's what you wanted to say, it won't happen. If you think I would, you can go fock yourself. » A faire dresser ce sourcil incrédule. « You're mine and if she thinks she can do something about it, she'll be surprise. » A faire bondir le cœur, là entre cette soudaine et formidable fierté et ces frissons qui parcours encore l’être quelque peu effrayé. Furie qu’elle peut etre, celle là, quand ces idées s’ancrent trop contre ces insécurités qu’elle n’a jamais su faire taire tout à fait. Lionne enragée qui semble déterminée à les veiller, tous deux, pour ne pas laisser cette intruse s’approcher, quitte à batailler, quitte à devoir mordre, griffer. Elle s’agite, elle persiste dans son élan jusqu’à souffler ces quelques mots, ce qu’il ne peut qu’imaginer insultes, jurons, vociférés en irlandais. Encore pantois, Clarence dont le regard balance entre ce fils qu’il ne tient pas à alerter et cette tigresse qui semble enfin se calmer. Un juron, un dernier, une excuse, cette mer faussement d’huile dans les prunelles qu’il devine encore endiablées. Et lui, lui qui balance encore entre ce rictus amusé, cette sourde frayeur, cette irrépressible envie de venir l’embrasser.

« Damn’… I forget how sexy ya’re when ya get angry like that ! » Et il acquiesce, le colosse, il acquiesce comme il s’avance, la nuque qui marque au ralenti cette affirmation pour mieux l’appuyer. « Huhum ya are. Ya could scare the hell outta me but damn’ ! Ya’re fucking sexy !» Et les deux poignets dont il s’empare, sans forcer, rien que pour les guider, là dans ce dos avant de l’enlacer. De peu la soulever, l’emporter à hauteur de baiser. Avant qu’elle ne proteste, un bâillon des lèvres qui viennent s’y abreuver. Avant qu’elle n’ait l’opportunité de raviver cette brève tempête qui n’avait pas lieu d’être mais qu’une part de lui ne peut s’empêcher de savourer. Cette jalousie dérangeante et pourtant si flatteuse. « I didn’t say anything ‘bout her coming back, but I’m happy to know that ya’re still willing to fight for me, for us, for him. Il en ricane, l’idiot, entre deux bécots. Not that she had any chance to win my heart back anyway, not after the way she left us. Least of all now ya’re here. » Et le nez qui nargue, s’amuse à défier ce museau qui tantôt s’était froissé avant d’enfin la reposer. Dieu qu’il l’aime, cette espèce de furie, cette petite sotte trop prompte à s’emporter. Et le cœur, Ô le cœur qui s’est si bien gonflé, si bien réchauffé à la voir ainsi s’éveiller. « Still.. ya can retract these claws of yars, babe. Plus sérieux, plus sombre malgré cet élan qui maintient encore le sourire pour un temps sur les traits. She ain’t gonna steal neither Ethan nor yar place by my side. She died. Got the news in the mail two weeks ago. » Il acquiesce encore, avant de devoir forcer cette toux pour ne pas donner à cette fatalité un arrière-gout trop amer qui viendrait tout briser. A quoi bon. « OD. » Et le voilà qui s’agace, s’emporte de peu, imite ce timbre crispant dont il croit se rappeler, qu’il force pour la parodier. « So much for her « I’m clean now, Clarence. I can be a good mum for my son now, Clarence. I need to see him, please Clarence. He’s probably not even yours, asshole !» Yeah there’s that part too, not that I care. I raised him, I love him, he’s ma son, end of the story. » Et cette rage malgré tout, hargne qui le gagne à son tour. Plus brève, plus sourde. Sournoise, cette ire provoquée par l’instinct d’un père qui se refuse à envisager qu’on puisse lui retirer ce qu’il a de plus cher, de plus précieux. Le cœur qui s’insurge, qui s’époumone un instant contre les tempes avant que la conscience ne parvienne à l’apaiser. Elle mentait, cette autre, cette garce qui ne viendra plus les troubler. Sur cela elle mentait, il le sait, n’envisage pas l’autre éventualité, se moque des vérités puisque la sienne est la seule à même de pouvoir compter. Et tout le reste qui revient, qui braille comme le reste reussi, de peu, à retomber. « The fact is.. I don’t know if that whore was using again before she tried to reach back or if .. if I pushed her to it when I told her she’ll never have him. » Revient cette douloureuse culpabilité, ce poids dont il ne parvient pas à se débarrasser. Cette dérangeante pensée qu’une chance à lui a pu être accordée, là pour que son écureuil accepte de revenir à ses côtés, mais qu’à elle, à cette autre, tout fut refusé. Ce pardon qui n’a pu etre donné meme sans être sincère puisque non mérité. « What am I supposed to tell him now ? Du menton ce simple geste, là pour designer celui qui frappe deja plus loin à cette autre porte. Hey kiddo, yar mum’s dead, I may have pushed her to suicide ! No, I can’t. He doesn’t even know ‘bout drugs nor the fact she wanted to come back, I .. he’ll hate me for that if I tell him the whole truth, even if… even if we could learn that she was lying again, even… I don’t know what to do, Leaf. I’m lost here and… ya’re part of his life, part of his family, ya’ve the right to… well.. be involved. I need yar help babe. »



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Mer 2 Fév - 20:14 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE


If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




Il y a cette ombre qui s'est levée. Il y a cette noirceur qui s'est ancrée – étincelle ternie qui flamboie sa colère contre les prunelles qui peinent à s'apaiser. Les flammes y dansent jusqu'à tout infecter, jusqu'au cœur qui palpitait pour ces instants à retrouver pour s'engouffrer dans les laves trop bien dissimulées. Elle s'est emportée, la demoiselle – elle s'est laissée embrasser par les démons ravivés. Violente, mauvaise ; à n'en plus douter. Elle a ce besoin d'expier, de faire taire les murmures qui s'amusent à prononcer cette sentence qu'elle croit être à acter. Elle veut gueuler, elle veut hurler. Elle veut qu'on sache, Leaf, qu'elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour que cet être-là ne lui soit plus arraché. Prête à la guerre, petite sauvage dont les griffes n'aspirent plus qu'à ce sang qu'elle n'hésiterait pas à faire couler. Elle a cette part sombre qui s'est éveillée, elle a cette parcelle nécrosée qui se dévoile sans qu'elle ne puisse y parer. La voilà qui lutte contre elle-même pour taire les sursauts, ces quelques bonds trop violents d'un cœur qui s'est affolé. Bataille violente contre la raison et la conscience, les deux anémiées mais déterminées. Là, avant que ce timbre ne parvienne à s'élever, avant que cette grandiose mélodie ne s'élève jusqu'à l'âme qui ne fait qu'un peu plus y succomber. Surprise qu'elle est en vérité. Surprise par ces quelques paroles qu'elle n'a pas anticipé. Le rictus qui ne s'installe pas mais l'attention, oh l'attention lui est toute donnée. Parce qu'il s'est approché, parce qu'il répète ce qu'elle pensait avoir mal compris, ce qu'elle pensait avoir imaginé. Jusqu'à se laisser faire puisque les poignets sont récupérés, puisque cette étreinte est amenée. Celle dans laquelle elle se laisse perdre, jusqu'à y fondre pour ne plus avoir à s'en détacher. Là, là seulement les poumons sont à même de se gonfler. Là seulement l'air lui revient qu'elle inspire en plus des effluves auxquelles elle s'est damnée. Fermées, ces paupières. Fermées pour essayer d'enrayer le disque délétère des mélopées trop enragées. Fermées à sursauter quand ce baiser est volé qu'elle ne peut qu'appuyer. L'instinct qui prend les devants, cette drogue retrouvée contre laquelle elle n'a jamais lutté. Rendu, ce dernier. Rendu à s'y époumoner. Rendu avant qu'un semblant de distance ne soit réinstallé, avant qu'il ne s'en écarte pour que cette vérité puisse être donnée. Non, elle ne revient pas. Non, cette place qu'elle s'est attribuée n'est pas en danger. Non, elle n'a rien à craindre de celle qui est partie puisqu'elle s'est imposée, puisqu'elle est celle pour qui ce muscle trop adoré s'est mis à trembler. Et elle a acquiescé, à peine, de peu. Elle a acquiescé parce qu'elle a entendu, parce qu'elle a écouté – les paroles manquent encore en partie, mais certaines choses ne pourront plus être changées. Trop dévouée, Leaf, la confiance pleine et entière qu'elle lui a déjà rendu sans avoir à la forcer. Plus léger, le souffle. Moins accentué par cette sourde fureur qui s'était attisée. « Still... ya can retract these claws of yars, babe. She ain’t gonna steal neither Ethan nor yar place by my side. She died. Got the news in the mail two weeks ago. » Tout et rien. Petite tornade qui s'apaise en un coup violent de tonnerre sous les paroles concédées. Morte, celle-ci. Menace toute écartée – et elle se sent presque honteuse désormais de ne ressentir aucune compassion pour celle qui n'est plus, celle qu'elle persiste en silence à mépriser. Elle ne fait plus qu'écouter, silencieux animal qui tient sa langue pour ne rien accentuer – même malgré cette espèce de colère qu'il est à même de cracher. Lui qui imite, lui qui reproche, lui qui se rappelle ces quelques souvenirs qu'elle ne peut que découvrir puisque ignorante, puisque si loin de tout ce qu'il pouvait avoir à cacher il y a des mois, avant qu'elle ne soit évincée. Plus légère, la prise qu'elle s'était attribuée. Plus douce, plus tendre – plus impuissante qu'elle se sent devant cette culpabilité partagée. « What am I supposed to tell him now ? » Pourtant, c'est vers elle qu'il se tourne en cet instant. C'est à elle que la question est posée, elle qui pense parfois n'être rien qu'une plaie à supporter, un poids de plus qui s'est ajouté à ces quelques tourments effrayants. C'est à elle que ces craintes sont confiées, à elle seule qui croit perdre son souffle avant que ces quelques syllabes ne parviennent à pleinement la frapper. « I don’t know what to do, Leaf. I’m lost here and… ya’re part of his life, part of his family, ya’ve the right to… well... be involved. I need yar help babe. » Et ce rictus qu'elle ne parvient pas à réprimer. Cette légère courbe qui s'installe, trop sincère sur les pulpeuses que ce souffle a empoisonné.

Trop radical, ce changement sur les traits qui s'étaient tirés. Elle rayonne à nouveau, comme implosant de cette glorieuse clarté trop longtemps étouffée. Petite demoiselle qui s'y précipite encore, qui quémande ces attentions, ces baisers que les lèvres viennent voler sans chercher à s'en contrôler. Instinctive qu'elle en devient à chercher à s'y suspendre, petite rafale de lumière qui chercher à s'y hisser, qui enserre ces hanches de ses jambes puisque sur les épaules ses bras se sont apposés. « What about you ? » Là, l'attention qu'elle cherche à capter, son nez qu'elle revient faire flirter avec le sien, ce sourire qu'elle ne parvient pas à quitter. « What am I for you ? » Oh, elle croit savoir, elle connaît déjà cette réponse qu'il saura lui répéter. Elle sait pour avoir lutté pour s'en persuader. Là, l'une des mains qui s'attarde encore contre la joue qu'elle s'amuse à caresser, qu'elle vient détailler sous la pulpe des doigts curieuse qui s'ensorcelle à tout retracer. Elle s'y perd, elle s'y laisse happer. Les lueurs d'or en geôlières de cette âme dévouée, damnée, trop bien empoisonnée. Une seconde, rien qu'un maigre instant encore où elle s'égare dans cette contemplation, dans cette admiration qu'elle croit à même de pouvoir arrêter le temps – parcelle d'infinité qu'elles sont, ces prunelles, pour l'endocarde qui s'affole à chaque fois que ce regard est en mesure de pouvoir la trouver. Encore présent, ce sourire, encore éclairé quand pourtant menaçaient ces orages improbables que ses croyances avaient invoqué. Là, la notion du temps qui s'est suspendu. Là, le cœur qui bat à tout rompre contre la poitrine qui s'était presque décharnée. Petite chose s'y attarde avant que la conscience n'ait encore à s'en mêler. « Tell him... the truth. » C'est tout ce qu'elle parvient à susurrer, le premier murmure qu'elle est à même de lui concéder. « The truth about what happened. » Pour être un peu plus précise, pour essayer de s'abandonner complètement à ce rôle qu'il a accepté de lui donner. « He doesn't know her. Tell him she won't come back, ever, but... It doesn't matter in the end 'cause you're here. » Un haussement d'épaules qu'elle émet, léger néanmoins. Là, l'unique conseil qu'elle soit en mesure de donner, cette vérité qu'il ne pourra pas ignorer bien longtemps puisqu'il est malin, ce bout d'homme ; peut-être même trop, qui sait. « The people who loves him the most, they're here to stay. They're here since the beginning. » Maigres les arguments – mais légitimes, sincères même. Elle y croit, la petite feuille, en ce qu'elle est en train d'avancer comme raison à ajouter. « You are here for him, since forever. She wasn't, here what you have to say. » Ces tendresses qu'elle persiste à distiller, cette étreinte qu'elle se refuse à briser. Là, elle fait de son mieux, la demoiselle, pour échanger ces conseils qu'elle n'a pas pour habitude de devoir prononcer. Non, elle est immature et inintéressante – elle n'a jamais fait partie de ceux envers qui un avis était réclamé. Mais lui, oh lui, il en devient un peu plus parfait. « Not telling him at all is taking the risk that he'll resent you when he finds out by himself. So... » Un haussement d'épaules encore, toujours. Le sol qu'elle vient retrouver, cette maigre hauteur qu'elle tient et les prunelles qu'elle a relevé. « Just tell him... Tell him she asked to come back but, in the end, that nothing has changed. She wanted to try but she wasn't able to come 'cause she was... stupid. Stupid to not loving him as much as you... as me now. » Un rictus qu'elle ose, les traits qu'elle baisse pourtant par crainte de trop s'y enfoncer, de trop s'imposer dans cette faille qu'on lui a pourtant désigné. Illégitime qu'elle se pense de celui qu'elle essaie de rassurer. Loin d'être digne de cet amour qu'il accepte pourtant de lui porter. « I... I don't know. If I was you, for sure I'll have done that. But... you know. Un rire presque tremblant, un peu ironique finalement. I'm quite... immature and... You'll know what to do, you're a great father ; the most perfect man I ever know. »      





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Mer 23 Fév - 21:20 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 

Plus le moindre mensonge, plus le moindre secret. Cette sincérité pleine et entière jusque dans ces confidences qu’il ajoute à sa question. Le conseil qu’il réclame et pour lequel il lui confie chaque information dont elle pourrait user. Cette femme là tout à fait dévoilée pour l’aider à cerner ce dilemme auquel il est confronté. Jusqu’à cette paternité remise en cause mais dont il ne veut pas entendre parler. A peine survolé, ce dernier sujet, vaguement énoncé, sitôt balayé pour ne pas l’inciter à s’y attarder. Serein sur ce point, Clarence, perdu sur le reste, la conscience ne berne qui implore ces quelques mots qu’elle pourrait avoir à donner pour l’aiguiller, guider même de peu ce choix qu’il lui faut s’imposer.  Honteux malgré tout d’avoir à ressasser devant elle ce passé qui n’aurait pas dû avoir à les perturber. Inquiet en vérité, de la voir refuser d’y prendre part malgré cette volonté de l’impliquer au plus près de cette petite vie à laquelle elle s’est déjà liée. A presque en trembler, à trop redouter l’absence de cette reponse escomptée. A manquer d’en gueuler, de surprise, là quand elle s’emballe pour réclamer qu’encore les lèvres aient l’occasion de se mêler. Pris de court, arbre improvisé pour cet écureuil enjaillé. Sobriquet qu’elle n’a jamais aussi bien porté. « What about you ? » Les traits froncés qu’il la laisse pourtant narguer, effleurer du bout du museau avant d’un peu les reculer. « What am I for you ? » Les prunelles qui toisent, s’essayent à comprendre l’origine de cette nouvelle question avant d’y trouver l’écho dans ce qu’il affirmait, le gosse qui poursuit plus loin sa collecte et qu’il sait déjà trop entiché de la demoiselle que lui n’a pas lâchée. « What a stupid question… un murmure, à peine, un murmure pour ne pas entraver cette espèce d’intimité qu’ils sont à partager au milieu d’une rue animée… ya’re ma friend, ma girl, ma love, all of this baked up in a beautiful pie. » Tendresse, dans la voix et les gestes, jusque dans ce sourire qui vient se dessiner sur les traits moins crispés. Sérénité qu’elle parvient à réveiller en dépit de ces sujets plus sombres qu’ils etaient à aborder. Parfaite lumière qui persiste à briller et à laquelle il n’a de cesse à se réchauffer. A finalement regretter quand elle reprend la parole, à sentir s’éveiller cette honte que de devoir abréger ces instants pour affronter les affres de cette minable réalité. « Tell him... the truth. » Rien qu’un battement des paupières, une fraction d’instant pour laisser à l’esprit le temps d’assimiler. Les mots sont sensés, les paroles teintées de cette évidente simplicité. Et la raison acquiesce, la conscience approuve comme là sous les cotes, le cœur se réchauffe à ces quelques encouragements. Il ne s’est pas enfuit, Clarence, il est resté, en père, a endossé ce role sans même songer jamais à le remettre en question. Ce petit bout d’homme qu’il a su veiller, couver quand l’autre s’était enfuie, les avait abandonnés. Il le sait, Ethan, il n’ignore rien de ces années qu’à eux deux ils ont traversées. Cette solitude qu’ils ont partagée. « Not telling him at all is taking the risk that he'll resent you when he finds out by himself. So... » « Yeah… » A peine un souffle, étouffé dans le soupire qu’il laisse filer quand elle abandonne son perchoir et que, à regret, il la laisse retourner sur ses pieds. Rien que cela puisque sur ce point il est loin d’etre convaincu. Oh Pour sûr qu’il ne comprendrait pas ce mensonge, ce silence qu’il pourrait encore avoir à garder. Mais il devine que tout ce qu’il aurait à lui confier pour arriver à ces confidences le peinerait tout autant. Et tout pourtant, elle conseille de tout avouer, tout raconter jusqu’à cette tentative avortée, ce retour qui n’a jamais eu lieu. Les mâchoires crispées, le colosse sur ces derniers points sur lesquels elle insiste. Parce qu’il n’en sait rien, parce que subsiste encore ce dernier doute. * What if she did ? What if she did love him in the end ? What if she was ready to come back ? * lourde responsabilité que celle d’affirmer l’une ou l’autre de ces hypothèses et de risquer de perturber plus encore cette innocence qu’il souhaite voir perdurer aussi longtemps qu’il le pourra pour l’âme encore jeune de ce marmot trop précieux. Egaré un temps dans ces réflexions houleuses au point de s’étonner de ce rire étrange qui s’élève à ses côtés.

« I'm quite... immature and... You'll know what to do, you're a great father ; the most perfect man I ever know. »    

« Beg yar pardon ? »


L’outrage à demi feint, à demi seulement. Le compliment qui flatte mais qu’il ignore puisque le reste a heurté le cœur et l’âme qui s’en offusquent de concert. Et ce pas esquissé, ce recul qu’il prend pour la toiser avec insistance et gourmander cette erreur d’un regard indigné. Le surjeu inconscient, les tempes battantes de cette espèce de colere qu’en un autre temps il a déjà expérimenté. Cette sourde pulsion, ce besoin ardent d’un peu la secouer pour lui faire retirer ces quelques mots qui blessent chaque fois qu’elle a à les prononcer. « Ya’re what ? » Parce que le cœur s’y serre, s’y brise quand elle s’entête à ainsi se dévaloriser. « Ya have to do this, don’t ya ? Ya can’t help it. Damn’ Leaf… » Presque trop sec, trop agacé, le ton égaré à mi-chemin entre lassitude et rage. « Do we have to get to this every fucking Halloween ? » Parce qu’il en viendra d’autres, de cela il ne songe même pas à douter. Parce qu’il tient une fois encore à l’affirmer, à mettre un terme à ces inepties qui n’en finissent plus de l’agacer. Trop emporté, Clarence, qui réalise qu’ils sont encore en pleine rue et que ces quelques mots qu’ils pourraient avoir à crier n’ont pas etre partager. Trop emporté qui choisi de s’éloigner, les epaules haussées dans cette moue exagérée, qui s’éloigner pour se rapprocher du garçon dont ils etaient à parler avant que ces choses là ne viennent s’immiscer. « I’m far from fucking perfect… il rumine, il ronchonne, une main au fond d’une poche, l’autre qui récupère ces frêles phalanges pour ne pas lui laisser croire qu’il la fuit. For if I was ya wouldn’t be saying those stupid thing over and over. Morevover right after these wise advices ya just gave me ‘bout that boy. » Lui qu’il désigne, lui qu’il ne lache plus des yeux pour ne pas avoir à croiser cet azur glacé où il craint de voir quelques tempêtes se lever. «  Perfect… ha… the fuck ‘bout perfect… after all that I did… I left ya in the dark for months all because of ma cowardness and stupidity, I’m asking ya for help 'cause I'm lost in ma own minds and ya say I’m the perfect one and ya’re the immat… damn’ ya babe. What ya said, 'bout Ethan and his mum, 'bout what I should do, ya were right. This wasn't.. immature or stupid... at all ! What do I have to do to make ya believe in yarself for good, hum ? » Le ton plus tendre enfin, la voix trahissant cette peine qui suit la fureur qui peu à peu s’est déjà apaisée. Sincère, Clarence, tout à fait concerné par cette nouvelle tache à laquelle il tient à se dévouer.


_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Dim 27 Fév - 1:11 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE


If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




Dans l'obscurité, l'aura se révèle. Cet or flamboie, foyer des splendeurs arrachées ; puis retrouvées. Et elle, petite chose encore trop frêle, encore trop faible – elle ne fait qu'un peu plus y succomber. Aveuglée, la demoiselle, à ce qu'elle a nommé « perfection » puisque seul se mot se rapproche au minimum des vérités qu'elle tient à clamer. Il l'est, depuis la première fois, depuis que l'azur s'est attardé sur les traits, sur ces prunelles-là. À s'y asphyxier, la demoiselle, sous cette glorieuse luminosité qui en émane, à côté de laquelle elle se sent si petite, si légère, si ridicule ; mais à la fois si aimée, paradoxale sensation de bien-être qu'elle ne parvient plus à faire reculer. Sa place est là qu'elle essaie de faire valoir, les paroles qu'elle lui a concédé pour taire les doutes qui auraient eu à le ronger. But qu'elle s'est donnée, Leaf, depuis ce baiser qu'il lui a apposé – y veiller, gardienne de cette sérénité qu'elle se doit d'être puisque l'opportunité est rendue de pouvoir pleinement l'honorer. Et pourtant. Dans la splendide lueur effacée d'un jour qui s'étiole, le timbre s'offusque, se drape de ces intonations qui éveillent mille et une frayeurs ravalées. Là, ses grands yeux clairs qu'elle a levé, ces traits que l'esprit persiste à magnifier qu'elle contemple, qu'elle essaie de lire pour tout anticiper, taire les sombres murmures qui – aussitôt – se sont mis à résonner. Elle déçoit encore, voilà son premier constat. Effroyable et pesant pour la carcasse qui ne parvient plus à avancer, figés sont les pas. « Ya’re what ? » Et les sourcils se froncent, l'âme se cache, la conscience refuse d'avoir à s'y concentrer. L'attention est bloquée sur les étincelles qui embrasent ces orbes dorées. « Ya have to do this, don’t ya ? Ya can’t help it. Damn’ Leaf… » Manqué, ce dernier battement. Il résonne à peine contre les côtes qui se sont serrés, les poumons qui se sont vidés. Le vide sous ce timbre levé. Le vide qui rappelle la pauvre petite chose en son sein pour condamner une dernière fois les milliers d'espoirs auxquels elle s'est une fois de plus trop bien accrochée. Il est très léger, ce souffle froid qui caresse la peau – petite feuille s'est paralysée. « Do we have to get to this every fucking Halloween ? » Elle veut répondre, il y a cet élan qui s'essaie à un dernier assaut – en vain, panique surplombe et embrume l'esprit qui ne sait plus quoi faire, quoi penser. Tout, rien ; la nausée qui vient, les tourments qui se rappellent et ce néant, ce néant qui menace de l'autre côté d'un terrifiant fossé. Celui qu'il passe, lui. Lui qui s'avance et elle, elle dont le souffle semble s'être coupé. Elle qui croit sentir ces lianes à épines aux chevilles qui se laissent écorchées. Rien qu'un pas et le temps est ralenti. Pauvre spectatrice qui lorgne sur ces centimètres creusés, sur cette maigre distance qui revient tout rappeler. Tout, en quelques flashs, ces larmes qui creusaient les chairs jusqu'à n'en plus rien laisser. Rien, rien si ce n'est ces lambeaux qu'il est le seul à pouvoir soigner. « I’m far from fucking perfect… » Et le reste n'est que ce silence qui siffle aux oreilles. Lucidité ruinée par cette démence qui force les craintes à s'accentuer. Les plaines desséchées qui se rappellent, ce monde fissuré où les pluies n'ont fait que tomber – jusqu'à cette chaleur qui rappelle, qui appose son règne sur la carcasse qui croit s'être mise à trembler. Là, la main récupérée. Là, les pas qu'on invite à suivre et que le corps, par automatisme, remonte pour ne pas s'égarer. Raison grogne cette réalité, l'âme lutte au mieux contre le poison qui cherche encore à la déchiqueter. Troublée, paumée. Ces maux qu'elle tient à faire s'éloigner, cette voix à laquelle elle essaie de s'accrocher, petite chose qui peine à écouter. Longue bataille contre elle-même qu'elle mène en secret, les lèvres scellées, les prunelles qu'elle dissimule par réflexe pour ne rien offrir des perles qui menacent d'échapper.

« What do I have to do to make ya believe in yarself for good, hum ? »
Là, elle entend. Elle parvient à écouter.
Là, la conscience s'y ancre, imprime chaque syllabe.
Chaque note.
Chaque parcelle d'éternité que ce timbre est à même de lui accorder.

Les phalanges se sont resserrées sur celles qui s'étaient rappelées. Elle s'y accroche, elle s'y agrippe, Leaf, cherchant à ne plus se noyer. Mais les eaux sont violentes et l'être si fragile, encore quelque-peu marqué de tout ce qu'elle a laissé s'y creuser. Cette torture silencieuse qu'elle s'infligeait, la demoiselle, pour ne rien avoir pu préserver de ce rêve dans laquelle, pourtant, elle est aujourd'hui replongée. « I... I just can't... » Sincères sont ces mots, peut-être trop. Et elle souffle, Leaf, elle souffle pour se défaire de ce poids qui s'était réimposé sur la poitrine sous les rafales qu'elle n'a pas su éviter. Elle est odieuse, cette folie qui infecte encore l'encéphale des effroyables hypothèses que quelques nuits encore lui rappellent, les images qu'elle ne peut effacer. Ce vide, ce silence – cette absence qui condamnerait jusqu'à la dernière étincelle de cette lumière qu'ils parviennent à lui trouver. Comment croire en elle-même quand elle n'a rien pu éviter. Comment s'y risquer quand, pourtant, les mots du passé semblent encore parfois résonner. Elle tique, elle a levé ses traits. L'air qu'elle inspire pour parer à tout ce qui s'accumule encore, ces nausées trop lourdes qui rappellent qu'elle n'était rien, rien qu'une ombre qu'on a délaissé – et qu'importe les nécessités qui y étaient liées puisque, les chuchotements s'amusent à en rire, pleine confiance ne pouvait lui être accordée. « I can't 'cause I failed on many things who matters to me. » Lui, en principale raison de cette culpabilité qu'elle porte. Lui qu'elle n'a pas su préserver, lui qu'elle n'a pas su retenir malgré tout ce qu'elle a fait, tout ce qu'elle avait concédé rien que pour tout ce qu'il accepte encore de lui offrir désormais. « But I try. I try to believe in myself when it comes to you. I try to tell myself that I could be the one for you. I'm trying to do my best so that you... don't regret your choice to come back. I swear I try. I just... Resserrée un peu plus, cette emprise qu'elle s'était appropriée. Là, cette silhouette contre laquelle elle revient, par nécessité. Ce besoin qui gronde que de pouvoir un peu plus s'y accoler. Par nécessité, parce qu'elle sait ce qu'elle impose, cette lassitude, cet agacement quant à tout ce qu'elle se doit de braver. I just need to convince myself that I won't lose you again, only then I'll be able to... know that I'm not as shitty as I think for you. » For you. Pour lui, puisque son monde ne possède qu'un nom et qu'il répond à celui-ci. Parce qu'elle s'est trop dévouée, à ne vivre que pour lui, rien que pour lui – et qu'importe le reste puisqu'elle est condamnée. Et elle s'y essaie alors, à croiser ce regard trop adoré. Elle s'y essaie, le sourire timide qu'elle tente pour taire ce trop plein de sérieux qui s'était imposé. « Anyway, sorry, you're right. I shouldn't have say that. » La lumière a laissé s'immiscer, ces éclats parfaits auxquels elle s'abreuve pour vaincre les lamentations des ombres qui cherchaient à l'ensorceler. Elle s'en est détournée, Leaf, du fossé qui menaçait les songes et les pensées emmêlés. Elle s'accroche à ce soleil qu'elle s'est trouvée. Sunny ; bien des choses ne changeront jamais. « So... You want me to be there when you'll have to talk to him or you prefer to be alone ? » Parce qu'elle ressasse ce qu'il a pu lui confier, ce qu'elle semble être devenue pour celui dont ils s'étaient mis à parler. Parce qu'elle y tient quand même bien assez désormais, peut-être trop en vérité à la manière dont elle s'était enragée. Petite chose qui craignait pour cette place toute trouvée, là, à leurs côtés.      





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Clarence Duncan
Clarence Duncan
only live twice or so it seems

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Refuge trouvé dans la banlieue pavillonnaire de Novi (juste à l'ouest de Detroit) où il a trainé cette famille qu'il s'essaye à composer. Petite maison bien garnie qui resonne des rires et des aboiements, d’un trop plein de vie dont il ne saurait plus se passer.
ombres et névroses : Le laser a déjà faitson œuvre, pièces d’encre dont la peau est privée, la toile qui trônait sur le crâne depuis l’adolescence s’est effacée, les Diables qui s’etaient imposés sur le torse ne sont plus qu’une cicatrice que l'on peine à deviner. L'encre court encore par endroit, date de naissance de son fils sur son épaule droite qu’il a faite retravailler, refrain sur son avant-bras gauche auquel sont venus s’ajouter d’autres vers, sciuridé grimpeur qui est venu s’accrocher sur le torse, tout contre le cœur puisqu'il lui appartient. Keith n'est plus. Sous le mètre quatre-vingt-seize de muscles et la tignasse qui a finit par repousser, Clarence s’efforce de se relever.
cicatrices : 438
crédits : Vava : chat.noir gif signa : .tetra

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Lun 4 Avr - 21:37 ▬

Clarence

&

Leaf

When leaves fall, she is reborn
31 octobre 2021
 

Il s’y dévoue, corps et âme, y passera le temps qu’il faudra, y laissera patience et énergie mais s’y tiendra. Elle finira bien par l’entendre. Elle finira bien par s’y resigner. Oublier tout ce que ces autres au fil des années ont instauré de doutes et d’insécurité en ce merveilleux esprit qu’il n’a de cesse à admirer. Jeune âme qui lui semble déjà bien trop usée, bien trop brimée et à laquelle il espère naïvement parvenir à rendre un semblant de liberté, cette indépendance et cette sérénité. Qu’elle respire, qu’elle cesse d’ainsi se tourmenter à trop s’imaginer qu’elle puisse être à ce point l’imposteur au cœur de sa propre existence. Qu’elle réussisse à voir ne serait-ce qu’un peu de tout de qu’il s’acharne à lui souffler de ces somptueuses qualités qu’il n’a de cesse à glorifier. Belle parce qu’elle. Parfaite parce qu’unique, parce que trop éloignée de ces idiotes formatées. Merveilleuse singularité qu’elle a appris à haïr quand elle devrait au contraire la chérir et chercher à la préserver. Incapable qu’elle s’avoue être, qu’elle se prétend être, que de lutter contre ces névroses malgré tout ce qu’il peut avoir à dire. Et lui qui soupire, lui qui laisse s’élever le regard vers ces quelques étoiles, lui qui retient cette envie d’insister. « I can't 'cause I failed on many things who matters to me. » Lui qui repose les yeux sur ces traits inquiets, qui fronce les sourcils pour toute reponse quand les pensées pourtant ont tant à redire qu’il s’efforce de garder. * Everybody does, babe… that the point of life.. to fail and try again so we can enjoy the things we do not fail even more…* La leçon dont il pourrait la gratifier s’il ne craignait qu’elle n’y trouve une raison supplémentaire de s’apitoyer sur cette immaturité qu’elle semble déterminée à avancer comme argument imparable à ces insécurités. A presque perdre ce combat, Clarence, cette lutte pour taire ces maigres protestations avant qu’elle ne devance, qu’elle ne rassure un peu ce qui sous les cotes n’en peut plus de s’affoler. Elle essaye. Elle le clame et il la croit. Naïf sans doute, aveuglé surtout par cette trop grande devotion dont il fait preuve à son égard. Perturbé par ce qu’elle ajoute, lui pour toute excuse, lui en fardeau autant qu’en espoir. Lui. Lui qui reste quoi une fois encore, soufflé par l’absurdité de ce qu’elle est à déclarer.

« …I could be the one for you. I'm trying to do my best so that you... don't regret your choice to come back. »  

Les traits figés, les paupières battantes comme pour mieux assimiler cette énormité, ce non-sens qui resonne avec fracas sans qu’il ne parvienne à rien répliquer. Et revient hanter cet ennemis familier, cette profonde culpabilité avec laquelle il croyait avoir finit par composer sans en subir les rappels réguliers. Parce qu’il sait, Clarence, tout ce qu’il lui a imposé. Conscient plus que jamais des conséquences de sa lâcheté sur ce brillant esprit qu’il a trop marqué. Pathétiques excuses qu’il pourrait encore avoir à répéter, qui ici se perdraient comme les autres, s’écraseraient contre ces barrières encore trop bien levées des craintes contre lesquelles elle est encore à batailler. Et le sel qui mord, qui ronge les prunelles jusqu’à troubler la vue à cette seule pensée. Le sel qu’il ignore pour répondre au mieux à ce qui maladroitement éclaire les traits qu’il persiste à toiser. Il ne peut faire que cela, seulement tenter de l’aider à oublier, sans réclamer le moindre pardon, sans ressasser tout ce qu’il a causé. Il ne peut qu’épauler cette lente remontée des enfers en lesquels il l’avait plongée.

Et s’il ignore cette derniere question, ce retour à leur conversation premiere et à ce qui les a menés à réveiller ces choses qu’il préfèrerait voir se dissiper, s’il ne répond pas à cette interrogation, c’est pour cette brève tendresse, ces quelques gestes pour la rassurer. Une paume à sa hanche, les lèvres sur son front. Ce feulement contre sa peau, ce ricanement forcé. Et ces quelques mots à peine, ce ton sans appel malgré la chaleur des syllabes et le sens de ce qu’il vient lui confier.
« Don’t. Don’t try to become some stupid and not so better version of yarself that I won’t love anyway… how could I when I’m already in love with who ya are right now ? » Juste cela. Rien que cela. Cette seule vérité qu’il veut ancrer, graver s’il le faut contre ces pensées névrosées. Juste ce que le cœur et l’âme tiennent à affirmer. « And yes, babe. If ya want to, I would like ya to be there. For him, if not for me. Just so he knows that he’s not alone. Just to remind him that she failed, that ya’re right, he never did anything wrong and this is not ‘cause .. I don’t know.. I don’t want him to believe that she never came back ‘cause he could’ve been impossible to love or something like that… » Précieux petit être qu’il cherche du regard dans les allées non loin, petite silhouette qui ravive ce sourire inquiet quand les pupilles s’y pose enfin. Et cette étrange douleur, cette vague nausée pour ces autres ravages, ces affres là qu’il lui faut également veiller à panser.  Mais cette tendre lumière, cette délicieuse présence à ses côtés. Mais cette éventualité là qu’ils viennent d’évoquer et qui chasse, en partie et sans qu’il n’ait à lutter, ce poids qui venait s’imposer. « For ya said ya love him also, and I love ya even more for that. We need ya, Leaf. The both of us… we need ya just as ya are ? Let me be the rational one, well.. when I manage to think straight at least… un rire, une mimique amusée… I’ll let ya be that untamed wildness. For he’ll need both of it to grow up and, to be fair… so do I to keep going. Ya make me feel young, Leaf, ya make me feel alive. Ya make me feel.. whole… » Les lèvres cette fois, les lèvres que les siennes viennent chercher pour y sceller un baiser, une tendresse, une passion. Un aveu encore de tout ce qu’elle parvient à attiser, à évoquer et que les mots ne sauraient suffire à glorifier. Si elle savait, la belle, si elle pouvait un peu imaginer cette empreinte qu’elle a laissé en une soirée, une nuit avant de pleinement s’approprier jusqu’à la raison qui ne sait plus s’en passer. « What do ya think ‘bout that ? Do we have a deal, babe ? just… un haussement d’epaules, un clin d’œil complice…  to be ourself for we’re happy this way. For us. For him. Hum ? »



_________________


Revenir en haut Aller en bas
Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 722
crédits : tetradke (c) astra (c)

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ Sam 16 Avr - 23:47 ▬



when leaves fall, she reborn
CODAGE PAR TETRADKE



If somehow the lord gave me a second chance
at that moment... I would do it all over again.




En suspens, cette petite question qu'elle a soulevé. Pour se défaire de tout ce qu'elle vient de confier, pour que le cœur n'ait pas à s'accabler des réponses qui pourraient lui être données. Petite chose qui encore de son mieux pour parfaire cette place qu'on lui a attribué, là, à ses côtés. Lui, magnificence qu'elle n'aurait jamais dû effleurer mais qui, contre elle, s'est abandonnée jusqu'à lui revenir, jusqu'à ne plus s'en écarter. À peine, de peu, pour quelques jours ; mais il revient. Il revient toujours désormais, comme pour défaire cette effroyable prophétie qui ne quitte plus les songes et les rêves agités. Parfois à trop s'y perdre, hanter par le souffle glacial d'un vide qu'elle ne sera pas en mesure d'à nouveau endurer. Celui qu'elle n'a pas à craindre puisque cette chaleur parvient encore à l'enserrer. En une étreinte affermie, cette main qui s'approprie encore la hanche pour ne pas la laisser s'envoler. Petite feuille qui tient sa place puisqu'elle persiste à s'y sentir destinée. L'endocarde qui se berce de cette évidence toute tracée, qui refuse d'offrir ne serait-ce qu'un doute à cette possibilité. Moins encore sous ce qu'il vient de lui concéder, sous cette requête qu'elle a quelque-peu entaché de ses craintes mais qu'elle tient plus que jamais à honorer. Moins encore, finalement, quand ce timbre se rappelle à l'âme qui n'aspire qu'à s'en bercer. « Don’t. Don’t try to become some stupid and not so better version of yarself that I won’t love anyway… how could I when I’m already in love with who ya are right now ? » Léger ce sourire qu'elle essaie de dissimuler, cette rougeur sur les joues qui parvient à s'ancrer. Néanmoins, elle est instinctive cette petite main qui s'attarde rapidement sur celle qu'elle est en mesure de s'approprier, cette peau adorée qui rappelle toutes les raisons qui lui permettent désormais de prospérer. Et le palpitant qui chante cette grandiose mélodie, ce nouveau battement plus violent qui frappe les côtes pour abattre pleinement en son sein sa vitalité. Vivante, la demoiselle, parce qu'il l'a choisi elle et qu'il ne compte plus s'en défiler. Vivante à se gorger de tout ce qu'il peut avoir à lui assurer, cette présence réclamée pour parfaire cette image de famille qu'ils essayaient de créer. Elle n'a fait qu'acquiescer, la demoiselle, l'instinct improbable qui pousse les prunelles claires à s'attarder sur cette silhouette qu'ils ont accompagné. Sincère alors, ce rictus qui lui vient – celui qui s'ancre sur les pulpeuses, gorgé de tout ce qu'il parvient à lui insuffler. Elle comprend les enjeux, elle croit pouvoir en ressentir cette étrange peur s'immiscer – partagée. Son cœur qui se calque sur celui dont il s'est épris comme dans l'espoir de pouvoir l'apaiser. Elle sera là, parce qu'elle n'a de cesse à vouloir pleinement s'y intégrer. Pour que tous ces rêves puissent enfin se réaliser. « For ya said ya love him also, and I love ya even more for that. We need ya, Leaf. The both of us… we need ya just as ya are ? Discret, cette approbation qu'elle lui délaisse alors, mais bien présence, bien visible. L'azur qui se rappelle à ces prunelles adorées, qui vient en partie y distiller cette détermination qu'elle n'a pas laissé s'étioler. Let me be the rational one, well... when I manage to think straight at least… I’ll let ya be that untamed wildness. For he’ll need both of it to grow up and, to be fair… so do I to keep going. Plus affolé, l'endocarde qui s'est mis à palpiter. Là, elle se laisse corrompre aux syllabes qui lui sont soufflés. Elle s'y laisse charmer, complètement envoûter. Ya make me feel young, Leaf, ya make me feel alive. Ya make me feel... whole… » Et le sort est complet, entier. Le souffle court qu'elle ne parvient plus à maîtriser, ces paroles qui résonnent comme pour appuyer cette quête qu'elle s'était elle-même donnée. Petite chose dévouée parvient à honorer la promesse qu'elle s'était adonnée, qui s'abandonne avec besoin aux lèvres qui se sont approchées. À s'y damner encore, à ce baiser donner. À y inspirer ces forces, cet élan de clarté que lui seul est à même de lui insuffler. Le souffle qui s'emballe, la poitrine qui clame l'ampleur ces sentiments trop bien installés. « What do ya think ‘bout that ? Do we have a deal, babe ? Just… to be ourself for we’re happy this way. For us. For him. Hum ? » Mais le parfum enivre encore qui captive l'attention, cette saveur corrompt les sens qui n'ont d'intérêt que pour cette présence à portée. Enchaînée à ce qu'ils nomment prison, ce qu'elle ne voit que comme unique et grandiose liberté.

Et pour un instant seulement, elle lui revient.
L'azur qui s'est levé, ce besoin de pouvoir encore le contempler.
Les doutes que ces traits parviennent à chasser, certitude apposée pour cette réalité.
Il est sien, et il entend bien lui rester.
Magie qu'ils avaient un jour évoqué et qui persiste encore à opérer.
Ensorcelée par l'aura de cette improbable divinité.

Ainsi s'élève la pulpe des doigts. Bulle qui semble se matérialiser, dans laquelle elle tient encore à s'enfoncer. Cette joue où la paume s'ancre, ce regain de chaleur qui lui parvient – petite chose encore frêle qui croit pleinement s'y calciner. Brisées, les craintes. Cendres qui s'éparpillent sous la vision parfaire de cette silhouette dont elle ne s'est pas détachée. L'esprit qui divague un moment rien que pour s'offrir cette pleine concentration sur ce trésor approprié. Ça ne dure qu'à peine, un fraction de seconde dans cette éternité dévoilée, ce sourire qu'elle ne parvient pas à renier. « Guess we have a deal. » Rictus qu'elle a fini par lever, les pulpeuses qu'elle quémande une dernière fois avant que les pas ne soient à rattraper. Elle en sautillerait presque, la demoiselle que les mille lueurs reviennent gorger. À trop irradier, à scintiller comme fut un temps – avant que les ombres n'aient à l’abîmer. Renaissance improbable, miracle qu'il est le seul à avoir pu lui concéder. « C'mon, Sunny. He owes me taxes ! » Sans le lâcher pour autant, la main qu'elle s'est appropriée, petite chose qui entraîne cet autre trop adoré à sa suite. Quelques pas, assez pour récupérer cet allié entre deux maisons, au-devant d'une allée qu'il allait remonter. Incendié, l'endocarde, plus gonflé que jamais. Cette ancienne et parfaire énergie qui semble à même de pouvoir lui revenir, qui s'en remet à gueuler. « Hold this ! » Ce qu'elle avait emporté qu'elle délaisse entre ses mains, Ethan vers qui elle sautille pour pleinement l'enserrer, imposer cette étreinte qu'il n'a probablement pas anticipé. Maigres protestations qu'elle ignore, sourde qu'elle se fait à la liberté réclamée – derrière les rires qui ont à s'élever. « Don't you dare to escape, that's what Pascal has to do. » Et elle y reste encore avant de se relever, avant de retrouver cette ridicule hauteur – ce regard faussement sérieux qu'elle impose désormais. « And you promised me taxes. » Petite chose s'imprègne de tout ce qu'elle a trop longtemps abandonné, défaite pour ces heures des tourments qui pourraient encore l'embrasser. Plus radieuse, plus à même de pouvoir vivre – parce qu'il est là, lui vers qui les prunelles reviennent, aimantées. Lui qu'elle contemple, ce sourire qui ne peut s'affaisser. Elle laisse faire, elle s'y perd. Contemplation momentanée tandis que le gamin lui échappe pour s'en remettre à cette chasse bien débutée. Raison s'y égare, rongée par cette passion qu'elle ne considère plus réellement tare. L'azur bloqué, captivé. L'azur qui s'accroche à cette étincelle flamboyante qui se tient pas très loin encore, matérialisée en cet homme auquel elle s'est trop bien attachée. Une seconde encore, le croit-elle. Son prénom qui résonne, ce contact sur sa main qui parvient à lever un sursaut en cette frêle carcasse qui s'était figée. « Yeah ? » L'offrande donnée, le sourire qui lui revient – éblouissement qui continue de régner mais la conscience qui parvient à s'y immiscer. Elle a à peine le temps de remercier qu'il s'éloigne déjà, qu'il s'en remet aux portes qu'il n'a pas visité. Et elle , elle qui n'a pas bougé. Elle vers qui celui-là revient, splendeur qui encore aujourd'hui parvient à la transcender. Lui, lui dans son entièreté. « You owe me taxes too. » Instinctif et sans appel, petite feuille qui se laisse prendre par tout ce que sa simple présence parvient encore à lui injecter. « Donut could be one. »        





_________________



like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

▬ BEYOND THE VEIL ▬

when leaves fall, she reborn | clarence Empty
▬ ▬
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: THE WORLD :: états-unis-
Sauter vers: