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 You'll never walk alone ~ Feat. Hazel

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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 8 Oct - 5:55 ▬


✻✻✻
(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Il est au téléphone, ça veut dire que ça va aller non ? Qu'ils vont avoir de l'aide ? Que quelqu'un va venir s'occuper de tout le monde ? Ils vont venir vite, putain il espère qu'ils vont venir vite. Parce que lui la il n'est qu'un putain de boulet inutile. Il ne sait pas quoi faire, il a peur ! Peur de faire les mauvaises choses. Peur d'empirer les choses et peur que les chose s'empirent d'elle même parce qu'il n'a rien fait. Et y'a ce.. Ce putain de type qu'a l'air quand même beaucoup mort à travers le pare-brise la le... Merde. Il gère pas la. Il gère pas du tout. Heureusement qu'Owen oui. En tout cas mieux que lui. Sang froid d'un héro du quotidien. Ce qu'il est. « Non. Non même si on le sortait on ne peut pas reculer le siège. » il tourne la tête vers lui, pas certain de comprendre. Peut-être qu'il pourrait comprendre pourtant s'il prenait la peine de réfléchir un peu plus calmement "Mais ..s'il étouffe ?" réfléchir il en semble incapable finalement. Pas correctement en tout cas. Parce que si tout est en général déjà très rapide niveau chemin de pensée dans sa tête, la ça l'est trop. Et il n'arrive plus à suivre. Plus à se suivre lui même. Il se perd. « HEY ! » les mains d'Owen sur ses épaules l'ancrent au sol et ses jambes cessent de trembler. Attention captée « Hey ! Regarde moi ! Respire. Je sais, okay.. je comprends tout à fait la peur, la panique, je comprends mais pour le moment je vais devoir égoïstement te demander de les mettre de côté. Tu peux le faire pour moi ? Pour eux ? S’il te plait… j’ai besoin que tu gardes l’esprit clair. Reste avec moi… jusqu’à ce que les secours arrivent. S’il te plait… » est ce qu'il peut le faire ? Il en est pas certain, il n'en fera pas la promesse, parce qu'il n'est même pas sûr de pouvoir prendre réellement le contrôle la dessus. Il réussi tout de même à prendre une longue inspiration pour tenter de se calmer un peu "Je.. J'vais essayer" c'est tout ce qu'il peut faire. Essayer. Il le suit du regard alors qu'il s'éloigne. Il tente de garder son calme mais il ne sait pas quoi faire pour l'aider, il se sent incroyablement impuissant. Il le regarde prendre le pouls du gars inconscient et il ne dit rien. Rien du tout. Ca veut dire quoi rien du tout ? Il est vivant ? Il lui aurait dis non ? Il lui aurait dit s'il était mort... non ? « Okay… listons les priorités… » il parle à la dame dans le portable. C'est vrai, il l'avait presque oublié. Mais quand il parle des blessés, il n'évoque pas celui qui semble le plus blessé. Celui à qui il a pris le pouls. Et la il comprend Hazel. Il comprend que pour lui c'est trop tard. Une main viens se plaquer sur sa bouche et sa gorge se noue. S'il tente de retenir une autre crise de panique il ne peut en revanche pas retenir les larmes qui, elles, dégringolent. La soirée avait si bien commencé. Comment ça a pu dévier à ce point ? Comment il peut avoir un mort sous les yeux ? Un type qui doit avoir une famille et des amis. Et pour l'instant ils ne sont au courant de rien, quand ils se réveilleront le lendemain ils commenceront leur journée tranquillement avant d'apprendre qu'ils ont perdu quelqu'un et qu'ils ne le reverront plus jamais. Pourquoi il pense à ça ? Ca le bouffe putain, ça le bouffe de l'intérieur. Il passe machinalement sa main sur ses joues et tente de se reprendre quand Owen lui revient pour lui donner une tape sur le bras « J’ai besoin de toi… » Qu.. quoi ? Besoin de lui ? Il tourne la tête vers lui. Mais qu'est ce qu'il peut faire ? « Faut pas les déplacer, aucun des deux. Pas à moins de ne pas avoir le choix, okay ? Je suis désolé… je sais… » il déglutit. A cet instant il a peur de les voir mourir eux aussi. "Et si.." il pointe brièvement la voiture du doigt "Et si elle explose ?" il ne sait même pas si c'est réellement possible mais dans les films ça arrive. "Rien toucher.." il s'abaisse et s'assoie sur le sol. Debout il ne sait pas quoi faire de lui, il tien à peine sur ses jambes. Et il s'allonge finalement. Dos contre le bitume et une main sur la poitrine, tentant de respirer calmement "Faut rien toucher" mais il se redresse d'un coup en entendant des sirènes et se relève pour dégager de la route, attrapant Owen pour l'embarquer avec lui jusqu'au trottoir. Peur qu'on leur fonce encore dessus. Quand la camion s'arrête devant et commencent à prendre la situation en charge il se sent déjà quelque peu soulager. Tout ne repose plus uniquement sur eux. A nouveau il se laisse tomber assis sur le bord du trottoir. Le bras en l'air parce que sa main est toujours fermement agrippée au tee-shirt d'Owen."Je comprend pas.. Qu'est ce qu'il s'est passé ?" non il n'a pas une fois de plus perdu la mémoire. C'est juste lui qui est perdu. Comment ça a pu arriver tout ça. Pourquoi ? C'est incompréhensible.

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Owen Burgges
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elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Dim 11 Oct - 0:58 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone

Les réflexes qui reviennent, qu’il réalise n’avoir jamais réellement perdus. Les réflexes qu’il espère salvateurs pour ces deux âmes qui qu’il reste à sauver mais qu’il sait bien dérisoire au vu es des dégâts causés par l’accident. Et il le voit, malgré tout ce qu’il s’efforce de dire, tout ce qu’il tente pour rassurer, il le voit, Hazel, en proie à cette panique qu’il ne peut lui reprocher. Il a compris ce qu’il n’a pas osé énoncer, a deviné le sort de celui qu’ils ne peuvent plus sauver. Devinée la peine, devinée les cauchemars qui s’annoncent, ceux qu’il a trop souvent expérimentés. Culpabilité, remords qu’il aurait voulu lui épargner. Rien de tout ceci n’est ta faute, rien de tout ceci n’est de ton fait. Voilà ce qu’il voudrait répéter, voilà ce qu’il voudrait lui dire pour, même de peut, l’apaiser. Il tente, Owen, il fait ce qu’il peut pour ménager l’ami sans oublier le reste. Le voir pleurer est un calvaire mais il l’a dit, le crooner, garder la tete froide et lister les priorités. Et cette panique mène à quelques absurdités, clichés trop souvent éculés. « Elle n’explosera pas… rien ne fuit à premiere vue et le moteur est coupé. Elle n’explosera pas… » A premiere vue. Il pourrait avoir raison, le frisé, il pourrait mais rien ne le laisse présager, rien qui justifierait un empressement qui pourrait etre fatal à l’une ou l’autre victimes encore bloqués dans la voiture. Rien, pas meme une odeur d’essence. Rien, pas la moindre étincelle, pas le moindre craquement qui lettrait le feu à quoi que ce soit. Et il acquiesce, Owen, en l’entendant répéter ses consignes. Il ne faut rien toucher. Rien ne doit etre déplacé sans s’etre assuré que cela ne portera pas préjudice. Calvaire qui semble toucher à son terme, calvaire que vient abréger les quelques sirènes qui resonnent, qui se font plus assourdissantes quand les gyrophares se rapprochent, quand les secours arrivent enfin. Calvaire qui pourtant perdure encore, un peu, rien qu’un peu, trop. Il le laisse faire, se laisse entrainer bien que le regard n’ose s’éloigner de la scène, ses anciens collègues qui s’affairent, sa comparse qui trouve déjà le réconfort d’une atèle, d’un brancard. Elle se contente d’un signe de la tete et d’un sourire quand leurs regards se croisent, elle se contente de la reponse qu’il lui renvoie, du mem acabit, silencieux lui aussi. Elle a compris, Sainte Annick, merveilleuse âme dévouée qui sacrifie ce peu de compagnie rassurante qu’il aurait pu lui offrir sur le trajet pour le laisser tout donner à cet ami qui en a plus besoin. Sainte. Parce qu’elle devient un peu plus à ses yeux à chaque fois que leurs chemins se croisent. Parce qu’un jour elle portera ce titre, il en est persuadé, elle le mérite plus que bien d’autres.

Et l’attention toute entière revient à celui qui s’est effondré, qui peine encore à comprendre à rassembler les pièces du puzzle décousu des évènements qui prennent fin sans eux. Il s’y laisse glisser à son tour, Owen, sur le trottoir où il s’est assis. Il prend place à ses cotés pour mieux l’ecouter, mieux l’apaiser.
« Il n’y a rien à comprendre. » Parce que cela ne changerait rien, parce qu’il n’y a plus rien à faire. Et une autre mélodie vient s’ajouter aux autres, sirènes d’un autre genre, uniformes de loin plus que de secours. « Les voila eux… ce sera vite bouclé helas. » Parce qu’il en a trop vu, parce que des soirées come celles là, il en a déjà vécu, ici ou à Chicago, même fléau, mêmes issues. « Tu n’as pas senti ? L’odeur d’alcool dans la voiture.  Le sol était jonché de canettes de biere bon marché. Ils etaient saoul, voila ce qui s’est passé. » Triste vérité, affligeante finalité. Trois vies gâchées pour une soirée trop arrosée. Et si son regard se perd devant lui sur une zone plus calme du parking, sa main désigne vaguement la scène par-dessus son épaule. « Ils sont là, ils vont mener leur enquête mais je pense pouvoir deviner. C’est chaque fois la meme chose. Ils ont bu, ils ont trouvé très amusant de nous effrayer, nous ou les trois sans abris vers lesquels nous allions, mais ils ont perdu le contrôle du véhicule. Je pense qu’aucun d’eux ne pensait réellement à mal. » Et puisqu’il n’a rien d’autre à offrir pour réellement le réconforter, il passe son bras dans son dos pour essayer de l’enlacer, maigre étreinte qu’il espère suffisante sans réellement y croire. « Hey… ça va aller… il n’y a rien que nous aurions pu faire pour anticiper ça. Je t’interdis de penser le contraire, tu m’entends ? Je sais que ça va te travailler dans les heures à venir, dans les jours prochains ou dans un mois même, j’en sais rien… mais s’il te plait… sors cette idée de ta tête i-mé-di-a-te-ment ! Tu n’y es pour rien. Ils sont seuls fautifs de ce qui leur est arrivé. C’est… immonde, dit comme ça, mais c’est la vérité. » Il connait les remords, il connait les regrets, il connait trop bien ces abysses où la culpabilité entraine. Ne t’inflige pas ça, par pitié Hazel, ne t’inflige pas ça…





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▬ Dim 11 Oct - 2:02 ▬


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(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
« Elle n’explosera pas… rien ne fuit à premiere vue et le moteur est coupé. Elle n’explosera pas… » c'est déjà ça. Il veut le croire, après tout il s'y connait Owen. C'était son job, il sait comment agir, il a l'habitude. Ca se voit, contrairement à lui qui reste planté la, plus handicapant qu'autre chose. Vraiment utile à rien pour le coup. Il aimerait pouvoir l'aider plus que ça mais il est tétanisé. Au moins l'arrivée des secours lui permet de respirer un peu plus. Tout ne repose plus sur eux. Enfin sur Owen. La panique redescend un peu et l'incompréhension, elle, monte « Il n’y a rien à comprendre. » pourtant il en a besoin. S'il reste dans le flou il ne va cesser de se questionner, de se torturer l'esprit, de se demander s'ils n'auraient pas pu réfléchir. D'ailleurs ça y est, maintenant que son cerveau se remet en marche les questions se bousculent. Et elles font tant de bruit dans sa tête qu'il n'entend même pas la nouvelle sirène. Du moins pas avant que son comparse ne lui fasse remarquer « Les voila eux… ce sera vite bouclé helas. » il relève les yeux sur eux... Il se croirait presque dans un film, ça semble si irréel. Ses hallucinations sous différentes drogues lui paraissent plus réelles que ce qu'ils viennent de vivre. Ca d'habitude c'est à la télé.. Enfin non, il sait qu'il se passe plein de trucs bien plus moches dans cette ville mais.. c'est différent. « Tu n’as pas senti ? L’odeur d’alcool dans la voiture.  Le sol était jonché de canettes de biere bon marché. Ils etaient saoul, voila ce qui s’est passé. » c'est la première déduction qu'il a fait en les entendant rire de ce rire gras trop souvent entendu venant de gorges imbibées. Mais pour le reste il n'y a pas fait plus gaffe que ça, son esprit et ses sens ne ce sont visiblement concentré que sur ces trois corps abimés. Un corps mort même. Putain c'est vrai... y'en a un qu'est mort... « Ils sont là, ils vont mener leur enquête mais je pense pouvoir deviner. C’est chaque fois la meme chose. Ils ont bu, ils ont trouvé très amusant de nous effrayer, nous ou les trois sans abris vers lesquels nous allions, mais ils ont perdu le contrôle du véhicule. Je pense qu’aucun d’eux ne pensait réellement à mal. » il baisse la tête doucement et, quand Owen passe son bras autour de lui, il se réfugie contre lui. Cale son front contre son épaule en fermant les yeux "Non ils.. ils ne ne voulait pas vraiment de mal.." il espère qu'il a raison. Encore une fois c'est la meilleure version et celle à laquelle il a envie de croire. Ils ont juste voulu faire une blague con avec l'humour con que peut déclencher l'alcool et ils ont perdu le contrôle... Et donc celui qu'est mort ne le méritait pas... Il était juste bourré comme lui même l'a été tant de fois... « Hey… ça va aller… il n’y a rien que nous aurions pu faire pour anticiper ça. Je t’interdis de penser le contraire, tu m’entends ? Je sais que ça va te travailler dans les heures à venir, dans les jours prochains ou dans un mois même, j’en sais rien… mais s’il te plait… sors cette idée de ta tête i-mé-di-a-te-ment ! Tu n’y es pour rien. Ils sont seuls fautifs de ce qui leur est arrivé. C’est… immonde, dit comme ça, mais c’est la vérité. » Il relève subitement la tête. Sa faute ? Pourquoi il serait si logique qu'il pense que c'est de sa faute ? Il ne leur a pas donné à boire ..oh... putain... Ses yeux s'écarquillent "Mais si t'as raison c'est ma faute !" putain de merde ! "C'est à cause de moi et de ma tronche fragile qu'elle s'est dit que ça serait mieux de commencer par le centre ville !" s'il avait eu l'air plus costaud, plus sûr de lui il n'en sait rien mais s'il avait renvoyé quelque chose de moins enfant innocent elle aurait peut-être fait le parcours normal. Tout ça ça ne se serait pas produit. Tout ça ça ne s'est produit que parce qu'il était la.. ! "Je crois que j'vais vomir..." déjà qu'il était de base un boulet à trainer vu qu'il n'y connaissait rien, voilà qu'il a réussi à faire pire. Il a même condamné la vie d'un mec. Putain à cause de lui un mec est mort. C'est comme s'il l'avait tué... "Ils vont nous interroger ? J'veux partir" le plus vite possible, loin d'ici "Tu crois qu'on pourra savoir comment vont les deux autres après ?" ça y est, les questions, elles s'accumulent à nouveau "J'crois que moi aussi j'ai besoin d'boire, de boire ou.." il tapote sur ses poches avant de lâcher un long soupire de désespoir. Il n'a rien sur lui, pas même un petit cachet qui puisse le faire planer un peu et l'alléger. "Tu crois qu'ils peuvent me passer de la morphine ?"

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▬ Mar 20 Oct - 23:29 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Il la sait traitresse, cette culpabilité. Il la sait vicieuse, venin qui prendra son temps avant que de ronger l’âme, de torturer l’esprit à en rendre fou le cœur qui n’a pas mérité une telle punition. Parce qu’il ne l’a pas mérité, celui-là, bien au contraire, victime lui aussi de la tragédie dont ils ont été témoins. Effroyable syndrome qui frappe celui qui survit, celui qui s’en sort sans égratignure et qu’il s’emploie à essayer de lui éviter à tout prix. Tu n’y es pour rien. Il voudrait répéter, Owen, encore et encore, jusqu’à être certain que ces mots soient bien compris, qu’ils s’ancrent et prennent sens pour cet ami trop précieux qu’il ne veut pas voir se blâmer pour un accident qui n’est pas de son fait. En vain. En vain puisqu’elle a déjà fait son chemin, cette culpabilité imbécile. Et il baisse les paupières, Owen, ferme les yeux pour s’efforcer de reflechir plus rapidement, plus clairement, devancer toutes les idioties que l’esprit trop malmené à côté de lui pourrait inventer pour se blâmer. Il s’y essaye mais rien ne vient sur l’instant, rien qui serait assez fort pour lutter contre ce qui déjà ronge trop bien, trop mal, celui qui n’en avait pas besoin. Ca n’aurait rien changé… mais je suppose que je ne peux pas me contenter de ça, je suppose qu’il te faudra bien plus pour parvenir à te relever tout à fait. « Non. » Parce qu’à sa question il trouve une reponse immédiate en revanche. « Non, ils se contenteront probablement de nos identités pour ce soir avec convocation demain au poste pour donner notre version, ils ont trop à faire ce soir. » Il sait, Owen, pour avoir suffisamment discuté avec les hommes en uniformes tous uniformes confondus, que les équipes de nuit optent le plus souvent pour ce genre de procédures quand rien ne presse, quand rien ne les oblige à faire autrement. Ce n’était qu’un accident, ce n’est déjà plus pour eux que de la paperasse, un dossier de plus pour des hommes surmenés qui auront d’autres chats à fouetter dans les heures qui viennent. Et voila qu’il l’a aussi, la nausée, cette boule au cœur qui voudrait lui faire rendre ses tripes sur la chaussée. Chicago, Detroit, même combat, même effroyable cadence, même destin pour ces quelques âmes à peine envolées déjà oubliées, un numéro sur un morceau de papier trop vite archivé. « J’aurais rien contre un verre non plus… » Un réflexe, une pensée qui lui échappe en guise de reponse à ces quelques mots qui ont percés le brouillard de ses pensées avant qu’il ne s’offusque de la dernière question qu’il entend à defaut d’avoir écouté. « Non ! Non, certainement pas ! Et je ne te laisserais pas aller demander ! J’ai pas envie d’avoir à aller te chercher au poste en plus de m’inquiéter pour … » Il s’est emporté, le crooner, se relevant dans la foulée. Il s’est emporté et le regrette à présent qui se tient en hauteur et que son regard revient errer sur le capharnaüm qui règne sur le parking. « Ecoute… » Un soupire et le voila qui s’accroupi pour revenir à sa hauteur, pour poser une main ferme sur l’épaule encore tremblante de cet ami trop précieux qu’il ne peut pas laisser ainsi. « .. Je vais aller leur demander pour demain, je vais leur demander aussi où ils emmènent Annick et les deux autre et je verrais si je connais du monde là-bas pour avoir des nouvelles. Ça t’aidera peut-être à encaisser, peut-être pas, mais au moins nous auront le choix, okay ? » Et il attend patiemment un signe, un accord même silencieux avant de se relever, patient puisque cet étrange calme qu’il pensait avoir perdu depuis qu’il n’a plus mis les pieds en intervention semble persister.

Informations qu’il recueille, noms qu’il donne, renseignements échangés avec le flic qu’il remercie comme il peut, qu’il encourage même, qu’il félicite puisque celui-là semble s’investir encore un minimum dans sa mission, trop vieux pour s’agacer, trop jeune pour s’en etre lassé. Pas sur lesquels il revient vers le camarade effondré qu’il ne compte pas abandonner mais qu’il ne rejoint pas tout à fait. Il prend le temps d’appeler, de prévenir l’autre équipe, de leur donner les informations qu’il a à propos d’Annick. Ils arrivent, qu’ils disent. La fourgonnette ne redémarrera pas et le matériel ne peut etre abandonné là. Ils arrivent puisqu’eux sont cloués sur place. Ils arrivent et lui raccroche avant de grogner en remettant la main à sa poche.
« Merde.. j’avais presque oublié ça dans tout ce bordel… » Le poignet qui lance, qui fait souffrir mais qu’il choisit d’ignorer encore un peu. « On va les attendre ici. Vient. Y a rien à boire d’alcoolisé dans ce qu’on avait dans la camionnette mais le café ne peut pas etre gaspillé. Nos trois amis de tout à l’heure sont encore là… on est pas obligés d’être venus pour rien tu sais. Et puis je suis persuadé que les flics et les ambulanciers apprécieront aussi. Et si ça te démange encore après ça.. et bien nous trouverons bien un bar où étancher cette autre soif.» C’est la main valide qu’il lui tend, qu’il le force presque à accepter en venant chercher la sienne pour le relever. Puis il retrouve son épaule, bras passé dans son dos pour l’entrainer avec lui, réconfort tout relatif qu’il tient à apporter. Un soupire encore et enfin il ose, enfin les mots semblent venir pour faire taire cette culpabilité absurde. « Tu sais… si nous n’avions pas été là.. ils auraient probablement roulé encore quelques pâtés de maisons… trouvé d’autres à qui faire peur en cherchant à les frôler comme ils l’ont fait avec nous. Peut être auraient ils percuté des gosses sur un de ces terrains de basket communautaires, ou un couple sortant d’un restau et laissant des orphelins… je crois pas à toutes ces conneries de volonté divine mais il n’y a pas de hasard, Hazel. C’est arrivé parce que ça devait arriver. Nous ou d’autres, ils étaient trop saouls, tu ne peux pas te blâmer pour les erreurs des autres. » Il y met du cœur, le crooner, fait son possible pour forcer ce sourire qu’il espère contagieux comme ils rejoignent le reste de ce petit monde affairé là ce soir.



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▬ Jeu 22 Oct - 2:02 ▬


✻✻✻
(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Culpabilité qui pèse. Alourdie ses épaules. Son estomac. S'il n'avait pas été la rien de tout ça ne se serait produit. Annick irait bien. Owen n'aurait pas eu à gérer ça et à y assister. Ces gars ne seraient peut-être pas dans cet état. Les sdf ne seraient peut-être pas traumatisés et lui, ce mec qui était passé à travers le pare-brise, il ne serait peut-être pas mort. Il était bel et bien question de vie ou de mort la. Il aurait dû insister pour aller ailleurs, dans d'autres quartiers... « Non, ils se contenteront probablement de nos identités pour ce soir avec convocation demain au poste pour donner notre version, ils ont trop à faire ce soir. » un long soupire s'échappe de ses narines. Ca l'épuise d'avance. Il n'a pas envie. Y'a pas grand chose à dire en plus. Il ne peut pas rester sous sa couette demain et tout leur raconter par sms ou en appel au pire ? Il est réellement obligé de se déplacer en plus de revivre tout ça ? « J’aurais rien contre un verre non plus… » il hoche la tête. Ca ça le tente bien plus que de rester ici oui. Ou quelque chose d'un peu plus efficace. Mais dès qu'il l'évoque son comparse s'emporte, se relevant même au passage « Non ! Non, certainement pas ! Et je ne te laisserais pas aller demander ! J’ai pas envie d’avoir à aller te chercher au poste en plus de m’inquiéter pour … » ben quoi il était pas obligé de se retrouver au poste. Juste de se poser quelque part tranquillement pour se shooter, il ne ferait de mal à personne. Il laisse simplement sa tête retomber en avant. De toute évidence il ne le laisserait prendre aucun type de drogue. « Ecoute… » sans bouger la tête il relève les yeux sur lui quand il s'accroupis et se rend accessible à son champ de vision « .. Je vais aller leur demander pour demain, je vais leur demander aussi où ils emmènent Annick et les deux autre et je verrais si je connais du monde là-bas pour avoir des nouvelles. Ça t’aidera peut-être à encaisser, peut-être pas, mais au moins nous auront le choix, okay ? » et il hoche à nouveau la tête pour confirmer. Beaucoup moins bavard qu'à son habitude. Il n'a limite même pas besoin de drogue calmante pour être un légume. Mais pour penser à autre chose si. Il rabaissent les yeux sur le sol quand Owen s'éloigne. Il referme ses bras sur ses jambes repliées et pose son front contre ses genoux. Il a envie de pleurer. Parce qu'il ne gère pas. Il ne gère pas du tout cette situation. Il a pourtant réussi à encaisser pas mal de choses dans sa vie même si certaines ont pris plus de temps que d'autres mais la il n'y arrive pas. Pas déjà en tout cas. Sensibilité heurtée par ce qu'il a vu et ce mort qui le hante déjà. Une vie qui a pris fin ce soir. Il se rend compte de l'importance que ça a une vie. « Merde.. j’avais presque oublié ça dans tout ce bordel… » visage qu'il relève une nouvelle fois et regard qui interroge « On va les attendre ici. Vient. Y a rien à boire d’alcoolisé dans ce qu’on avait dans la camionnette mais le café ne peut pas etre gaspillé. Nos trois amis de tout à l’heure sont encore là… on est pas obligés d’être venus pour rien tu sais. » quoi ils sont encore la ? Il leur avait conseillé de s'éloigner pourtant. Il tourne la tête pour essayer de les voir « Et puis je suis persuadé que les flics et les ambulanciers apprécieront aussi. Et si ça te démange encore après ça.. et bien nous trouverons bien un bar où étancher cette autre soif.»Il attrape sa main pour se relever difficilement « Tu sais… si nous n’avions pas été là.. ils auraient probablement roulé encore quelques pâtés de maisons… trouvé d’autres à qui faire peur en cherchant à les frôler comme ils l’ont fait avec nous. Peut être auraient ils percuté des gosses sur un de ces terrains de basket communautaires, ou un couple sortant d’un restau et laissant des orphelins… » il comprend ce qu'il essaye de faire. Le rassurer. Lui faire comprendre que ça aurait pu être pire si ça n'était pas sur nous que c'était tombé. Et quelque par ça marche. C'est vrai après tout il a raison. Pour les gars ivres dans la bagnole ça il n'y est pour rien et ils auraient pu provoquer une autre catastrophe « je crois pas à toutes ces conneries de volonté divine mais il n’y a pas de hasard, Hazel. C’est arrivé parce que ça devait arriver. Nous ou d’autres, ils étaient trop saouls, tu ne peux pas te blâmer pour les erreurs des autres. » il s'arrête dans leur marche et secoue la tête "Ca devait pas arriver, je crois pas au destin non plus et je pense que c'est qu'une question de probabilité.. ça aurait pu être évité. Tout aurait pu bien se passer, ça devait pas forcément tourner au drame pour eux..." il soupire et se passe une main sur le visage "Mais c'est vrai que y'avait de grandes chances que ça arrive, t'as raison.." donc on peut presque dire que c'était une des solutions les moins pires qui était arrivée ce soir ? Hmm.. avec un mort il a du mal à se dire que c'est le cas mais peut-être que c'est bel et bien le cas. Même si ça aurait pu aussi mieux se passer. Il ne le laisse pas continuer son chemin jusqu'aux sdf, le retenant d'une main sur le bras "Arrête je.. je peux pas.. Je crois pas que je puisse y arriver" pomme d'adam qui remonte et redescend quand il déglutit et il détourne le regard "J'vois pas comment je pourrais leur apporter la moindre joie de vivre ou le moindre réconfort alors que je absolument pas en état de renvoyé une image de type rassuré, serein et heureux je.." il culpabilise à nouveau, de ne pas pouvoir faire le nécessaire pour les aider cette fois ci "J'arriverai pas à faire semblant Owen" mais il ne veut pas les priver non plus. S'ils peuvent avoir ne serais-ce que du café il ne veut pas leur en privé. Mais il ne doit pas laisser Owen y aller seul. Bordel il se sent encore plus mal "J'suis désolé.. désolé d'être un boulet et de pas réussir à prendre sur moi.. je suis pas aussi fort que toi je suis désolé..." c'est ce qu'il est la, un boulet. Un boulet suspendu à Owen. Il ne l'aide pas, ne le soutient en aucune façon, il ne fait que peser un peu plus sur son épaule. Et pourtant il aimerait pouvoir l'aider, mais il n'est rien d'autre qu'un boulet inutile à trainer. Il se sentirait presque lâche en fait à ne pas pouvoir aller voir les sdf. "Tu sais quoi je.. Je vais attendre que les autres nous rejoignent pour pas que tu sois seul et je vais partir.." au moins il n'aurait plus à se soucier de lui.

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Owen Burgges
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elvis

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ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Jeu 3 Déc - 20:02 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Non il ne peut pas se blâmer, il ne doit pas se blâmer. Aucun d’eux ne le devrait, aucun d’eux n’a les epaules pour encaisser un tel fardeau, pour trainer un tel poids. Et s’il songe un instant que ses paroles on tete vaines, Owen, si l’entendre renier le destin ainsi lui fait redouter le pire, il craint de le voir s’effondrer de nouveau, il craint de devoir affronter ce contre coup lui aussi à force de le voir peiner à l’affronter, la suite le rasure pourtant. De peu. Il y avait de grandes chances que cela arrive. Oui. Oui précisément. S’il faut parler de probabilité, oui, elles jouaient en leur défaveur helas.*Parce que les statistiques parlent d’elles meme, parce qu’il est des choses sur lesquelles ils n’auraient pu influer. Il ne les connaissait pas, ceux là, ces trois vies gâchées, n’aura probablement jamais l’occasion de connaitre les deux restantes, la culpabilité qu’ils auront à endosser pour celui qu’ils ont perdu. Il ne les connaissait pas et malgré tout déjà il sait qu’il passera quelques temps à songer à eux. Il le sait, inévitable fardeaux qu’il ne tient pas à alourdir d’avantage et qu’il espère toujours réussir à épargner, meme en partie à cet ami qui n’en a pas besoin. Soulagement bref, sursaut d’espoir de courte durée. Ils n’ont pas fait trois pas qu’il le retient, qu’il change d’avis. Il ne peut pas, qu’il dit, il n’en a pas la force, pas l’énergie. Et cette peur là il l’a trop souvent fréquentée pour ne pas la reconnaitre, pour ne pas compatir une fois encore. « Okay… » Qu’il souffle simplement avant de le laisser poursuivre. Ne pas le brusquer, ne pas le forcer. Ce serait inutile, contreproductif. Il faut remonter en selle rapidement après une chute de cheval il parait. Mais ceci n’a rien d’une vulgaire chute, ceci n’a rien d’un accident bénin. Et il acquiesce, le crooner, il comprend sans mal ce que ces quelques mots révèlent. Il n’arrivera pas à faire semblant. Sauf que précisément, personne ne lui demande de faire semblant. Et encore moins de se voir comme un boulet. Cette fois il s’offusque presque, fronce les sourcils, s’apprête à le contredire, à la rassurer encore du mieux qu’il peut, tout relatif que puisse etre ce mieux. Pas aussi fort que lui. Fort ? Ô Hazel si tu savais… si tu savais ces cauchemars, si tu savais ces doutes et ces angoisses… de quelle force tu parles ? Je ne tiens debout encore que parce qu’elle me supporte. Sans elle pour béquille je me serais déjà effondré plus d’une fois. Constat qu’il garde pour lui, constat qu’il se refuse à prononcer à voix haute de peur de lui donner cette saveur toute particulière de vérité qu’il a pourtant déjà. L’admettre serait faire perdre à cette magie tout son pouvoir. L’admettre serait prendre le risque de realiser qu’il ne tient qu’à un fil, son petit bout de bonheur. Nope. « Nope. »  Non il ne le laissera pas filer quand les autres seront là. Non il ne le laissera pas aller errer plus loin tout seul sans s’etre assuré que tout irait bien pour lui. Il est loin d’avoir les epaules aussi solide que son ange mais il veut faire cet effort pour lui, il veut etre cette béquille sur laquelle il pourra un temps s’appuyer. Ils sont dans le meme bateau, autant écoper ensemble pour ne pas couler. Personne n’abandonne personne. « Nope, quand ils seront là, je leur expliquerais tous, nous leur raconteront tout, ensemble. Puis je t’emmènerais boire un coup. On en a tous les deux besoin je crois et non… pas la peine… » Il force ce sourire, force cette fausse bonne humeur qu’il ne lui réclame pas. Il force pour lui, pour ne pas le laisser sombre. Ange, humain gardien. Un concept dont cet ami là est à l’origine et qu’il ne compte pas renier. «… je te vois venir et non, n’y songe meme pas, je lâcherais pas l’affaire. T’iras nulle part tant qu’on a pas bu un coup pour faire passer ça un peu. C’est clair ? » Et il attend sa réponse, Owen, il maintient ce contact visuel, le regard rivé au sien pour bien lui faire entendre qu’il s’y tiendra. Il attend jusqu’à etre certain de s’etre fait comprendre. « Quant à eux, rien ne t’oblige à faire semblant comme tu dis. Au contraire. T’es pas un surhomme, eux non plus, moi encore moins. Et c’est très bien ainsi. Tu te souviens de ce que je disais rapport à l’honneur, le peu d’ego qu’il reste tout ça ? Et bah c’est la meme chose. On est tous sous le choc, eux, nous, les pompiers qui sont là sont probablement épuisés, les flics aussi. Tous dans la meme merde. Ça sert à rien de vouloir jouer les Superman, personne y croirait, ils trouveraient meme probablement ça hautain.  Non, juste etre humain suffira tu sais. » Et à nouveau il s’avance, à nouveau il ose ces quelques pas vers le groupe, à reculons comme avant pour ne pas le lâcher des yeux. De peur qu’il ne recule, de peur qu’il ne se défile. « Oh et… » Il lève un index accusateur, fronce à nouveau les sourcils pour bien appuyer ses propos. « Que je t’entende plus jamais dire que t’es un boulet. Sinon sous le choc ou pas je te colle une dérouillée. » Un clin d’œil. Il ponctue d’un clin d’œil pour finir, pour clore ce debat qui n’en était pas un. Y a rien à négocier… je le ferais. Je te jure que je le ferais. J’veux pas entendre ces conneries. Pas de ta part. T’as un trop gros cœur pour ça. Il mérite mieux, tellement mieux.



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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

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sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 4 Déc - 23:08 ▬


✻✻✻
(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Il n'a qu'une envie. Se foutre en boule, recroquevillé dans un coin sombre. Seul. Que personne ne le voit. Parce que même si on humain gardien lui permet de relativiser sur sa part de responsabilité sur ce qu'il vient de se passer, reste qu'il flippe. Reste que c'est douloureux. Et il n'est pas du tout mais alors pas du tout habitué à voir ce qu'il a vu. Un mort, y'a carrément eu un mort. C'est dur. Très dur et ça fait mal. Le choc il l'encaisse pas si bien que ça. Pour ça qu'il n'a plus envie de rien, juste qu'on l'oublie au moins pour ce soir. Mais il n'aura pas se répit hein. Parce qu'Owen se soucie bien trop de lui et son état pour le laisser divaguer dans l'obscurité. Comment lui reprocher. S'il en avait la force et qu'Owen était celui d'eux deux qui perdrait les pédales il ferait de même, à n'en pas douter. Mais il se trouve que c'est lui qui ne gère pas. Il ne veut pas aller voir les sdf. S'il voulait les voir c'était pour leur apporter de la joie. Que peut-il bien leur apporter la ? Manquerait plus que ça soit à eux de le consoler. A quel point il serait encore plus un boulet à ce moment la ? Il vaut mieux qu'il reste à l'écart. C'est mieux. Mieux pour tout le monde. « Nope. » mais c'est compromis visiblement. Il ne pourra pas se débattre éternellement contre les arguments de son ami qui, il le sent, vont s'accumuler. Trop épuisé, la fatigue vient si vite quand tant d'émotions fortes lui traversent le corps en si peu de temps. Peut-être qu'il devrait se laisser tomber par terre. De cette façon s'il tenait vraiment à le bouger il devrait le trainer. Non... Bien sûr que non. Ca serait se rendre encore plus boulet à ses chaînes. « Nope, quand ils seront là, je leur expliquerais tous, nous leur raconteront tout, ensemble. Puis je t’emmènerais boire un coup. On en a tous les deux besoin je crois et non… pas la peine… » pas la peine ? Pas la peine de quoi ? «… je te vois venir et non, n’y songe meme pas, je lâcherais pas l’affaire. T’iras nulle part tant qu’on a pas bu un coup pour faire passer ça un peu. C’est clair ? » respiration lente il passe ses mains sur son visage, se frotte les paupières. "Quelque chose de fort alors" un léger souffle amusé s'échappe de son nez. Amusement bref qui lui arrache tout de même un petit sourire du coin des lèvres. Les nerfs en pelote il a l'impression d'autant pouvoir rire pour un rien que pleurer pour un rien. Peut-être qu'il ne va pas insister pour qu'il l'accompagne voir les sdf finalement « Quant à eux, rien ne t’oblige à faire semblant comme tu dis. Au contraire. » aah ben si, on dirait bien « T’es pas un surhomme, eux non plus, moi encore moins. » pourquoi encore moins ? Il l'est plus que lui de toute évidence. Avec tout ce qu'il a déjà vécu, dans son job et en dehors, avec sa façon de gérer ses émotions en ce moment même, c'est plutôt évident. « Et c’est très bien ainsi. Tu te souviens de ce que je disais rapport à l’honneur, le peu d’ego qu’il reste tout ça ? » Oui.. il se souvient « Et bah c’est la meme chose. On est tous sous le choc, eux, nous, les pompiers qui sont là sont probablement épuisés, les flics aussi. Tous dans la meme merde. Ça sert à rien de vouloir jouer les Superman, personne y croirait, ils trouveraient meme probablement ça hautain.  Non, juste etre humain suffira tu sais. » il l'écoute, il le comprend même. Il trouve ses paroles justes. Mais en quoi il aiderait pour autant ? Est ce qu'il y a quelque chose de rassurant à voir qu'on est pas les seuls à être bouleversé ? Lui il préfèrerait savoir que les autres ne le sont pas, il préférerait penser qu'ils vont mieux que lui. Alors en quoi leur montrer que ça n'est pas le cas va leur faire du bien ? Mais Owen recule déjà vers eux, lentement, l'incitant à le suivre « Oh et… » index qui capte son attention, pointée vers lui « Que je t’entende plus jamais dire que t’es un boulet. Sinon sous le choc ou pas je te colle une dérouillée. » léger sourire qu'il lui arrache à nouveau "Ca me ferait peut-être du bien tien" si jamais il se sent trop amorphe peut-être que ça le réveillera. Que ça lui rappellera qu'il est encore en vie, lui. Il n'a toujours pas envie de le suivre, mais il n'a le cœur à se débattre et à peiner un peu plus son ami malgré ses efforts. Alors il fait un pas en avant, puis deux, et jusqu'aux sans abris il marche avec lui. Et à ce moment la il se trouve plus con que jamais. Lui qui avait tant de chose à leur dire avant tout ça la il ne sait plus où trouver ses mots. "Je.. Bonj..soir" bravo Hazel, ça commence bien. Finalement il s'assoie par terre. Au moins il n'a plus à se soucier de tenir sur ses jambes. Le sourire qu'il aurait voulu leur offrir est absent. Et la seule chose qu'il trouve à faire c'est de sortir ce qu'il se rappelle avoir mis dans sa poche quelques heures plus tôt en cas de petit creux. "Vous aimez les kit-kat ?" il relève son regard sur eux avant de débaler le kit kat et d'en casser des morceaux pour partager avec chacun d'eux. Il tend également un morceau à Owen "Il parait que le chocolat ça fait du bien" et finalement il apparait ce léger sourire qui redresse un peu ses lèvres. Peut-être bien que ça fait réellement du bien en fait, le chocolat. Alors qu'il mâche mollement le sien un bruit de voiture lui fait tourner la tête et il tire la manche de son acolyte "Ce sont eux ?" il lui semble que oui. Ils devraient pouvoir prendre la relève et eux ils devraient pouvoir se barrer et décompresser ailleurs que sur ce lieu où il ne cesse de revoir ce qu'il s'est passé. Difficilement il se relève "ca veut dire que c'est bon ?" ils peuvent partir ? Il ne se rappelle déjà plus s'il lui a dit qu'il fallait aller parler aux flics maintenant ou si ça pouvait attendre le lendemain.

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▬ Dim 25 Avr - 5:29 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Un clin d’œil pour ponctuer cette menace délaissée sans trop l’appuyer. Un clin d’œil malgré le sérieux dans l’intention. Agacé, Owen, resigné à ne pas le laisser se dévaloriser de la sorte.  Trop pour pouvoir relever la réponse à l’invitation qu’il avait osée. Ils iront boire ensuite, aucun retour possible quant à cette proposition qui fit faite et qui s’en voit désormais confirmée. Ils iront, ils en ont tous deux besoin. Ils iront puisqu’il ne tient pas à le laisser repartir sans s’etre assuré qu’il tiendra le coup. Il le sait, le crooner, trop bien meme, il ressassera les évènements. Agacé, Owen, trop pour pouvoir relever la plaisanterie qui suit pour camoufler, maladroitement, de peu, à peine, la tension qui persiste à régner. Peut-être en effet. Peut-être qu’une de ces tapes du plat de la main dans la nuque saurait lui remettre les idées en place, parviendrait à chasser ces inepties et lui faire redescendre les pieds sur terre. Ils etaient au mauvais endroit au mauvais moment. Rien de plus. Rien de moins. Et eux, comme les autres, devront vivre avec, s’appuyer sur ce souvenir pour en faire une force, un exemple, ou l’oublier, l’occulter pour ne plus le laisser les ronger. Chacun gère les choses à sa manière, chacun vit avec ses traumas de la manière qu’il l’entend, de celle qui lui semble la plus appropriée, la plus facile à accepter. Qu’importe au final ce qu’ils feront de cette nuit et de ce qu’elle leur aura laissé. Qu’importe, l’essentiel est qu’ils avancent. Tous autant qu’ils sont ce soir. Premier pas. Premier pas esquissé finalement et qu’il suit, ces quelques mètres parcourus pour enfin revenir vers le groupe. Et le sourire qu’il affiche, Owen, machinalement, reflexe rassurant qu’il ne réalise meme pas avoir laissé s’exprimer. Et les mots enfin, maladresse attendrissante, tout comme cette maigre friandise partagée. S’il savait, Hazel, que tout ceci lui fait sans doute bien plus de bien qu’à eux. S’il savait que ces gars là ont sans doute déjà vu pire, y sont sans doute rodés, vie déjà trop marquée pour pouvoir s’émouvoir d’un accident comme celui là. *Mais tu le sais déjà, pas vrai ? Tu t’en doutes… * Peut être. Peut-être pas. Trop tendre, cet ami là, trop optimiste, trop attaché à sa vision angélique des choses pour oser imaginer le pire. « Parfaitement ! Le chocolat c’est toujours une solution ! » Contagieux, le sourire qui s’installe sur ces traits toisés, qui s’esquisse sur les visages. A presque faire perdre le fil. Presque. Jusqu’au sursaut, la manche tirée pour attirer l’attention. Oh il la reconnait la voiture. Soulagé qu’il est, le crooner, les poumons qui pleinement viennent à s’emplir, à forcer le cœur à pomper sur ce rythme plus apaisé. « Ouai… ça veut dire que c’est presque terminé… bouge pas. » Il porte une main à son épaule, pression tendre qu’il y appose pour la rassurer encore, pour rappeler qu’il n’est pas loin. Juste avant de s’éloigner, de peu, juste le temps d’aller s’enquérir des besoins, des avis, le temps d’aller se rapprocher d’un des agents présents.  

Le reste n’est que palabre. Banalités, formalités auxquelles il est trop bien rodé, l’ancien pompier. Les informations échangées, les consignes données, les mêmes qu’il a si souvent dispensées, si souvent entendues. Et cet accord passé, issue courante de ces situations, les numéros confiés à l’agent, la promesse de rester à disposition si un témoignage supplémentaire devait etre apporté le lendemain, et l’idée qui lui vient tout en palabrant, comme une évidence. Parce qu’il lui revient enfin, à Hazel, parce qu’il retourne pour finir auprès du groupe qui s’est enrichi de ces visages familiers.
« Elvis ! Merde mon gars… ça va ? » Jeff. Jeff et sa carrure de boxeur qui jure avec sa mine inquiète et ses yeux de chiot perdu. Lui, il se contente de hausser les épaules, il refuse de se lamenter sur les courbatures qui l’attendent déjà, qui guetteront son réveil. « Et toi ? Merde.. c’est.. c’est pas tous les soirs ça hein ? Faut pas… enfin… » « Hey ! » Interruption qu’il juge nécessaire, Owen, de peur qu’il ne s’enlise en quelques paroles qui briserait ce calme qu’il est parvenu à rendre à l’ami affolé. « Pas ce soir, ok ? » Et puisqu’il semble avoir compris, puisqu’il a baissé les yeux, penaud, maladroit, il enchaine. La voix plus basse. Requête qui ne regarde qu’eux, qu’il n’est pas nécessaire d’étaler. « Les flics ont pris nos identités et savent où nous joindre, on est tranquille. Tu peux me rendre un service pendant que Frank et les autres récupèrent ce qu’il reste de la camionnette ? Tu nous ramener à ma caisse s’il te plait ? » L’idée à fait son chemin, s’est ancrée, comme la seule qui puisse avoir un sens après tout ce qui ce soir est venu les heurter. « On va rentrer. J’ai quelques bières au frais, et les placards pleins de chocolat. » Et ce même clin d’œil, celui qu’il adresse à Hazel pour faire écho à ce petit pas qu’il faisait tantôt, ce courage amassé en cette maigre mais ô combien capitale offrande partagée. « Parce que ouai, tu vas nul par ce soir toi. Vois ça comme.. j’sais pas… un ordre du toubib, voila. On a tous les deux été secoués, tu peux pas rester seul des fois que tu te sois cogné la tete. »Voila. « Hein ? Mais c’est pas… » Il est rapide ce reflexe, loin d’etre discret, il le sait, ce pied posé à la hâte sur celui du blond trop long à la détente. *Jeff bordel ! Toi et ta grande gueule !* « OUTCh ! Mais tu… ah ! Ouai il a raison. C’est pas bon de rester seul après un truc pareil. »  Et fraternelle est l’étreinte, le bras enroulé aux epaules de l’ami qu’il entraine vers leur taxi d’un soir. « De toute manière je ne te laisse pas partir, là. Tu veux en parler encore, on en parlera. Tu veux dormir, bah on dormira. Tu veux te caller devant une connerie sur Netflix ou j’sais pas, bah la télécommande est toute à toi. Mais j’te kidnappe pour la nuit. C’est non négociable. »  Et il se fait plus rayonnant, le sourire affiché sur ses traits, plus léger presque à présent qu’il en est persuadé. Tout ira bien. Il passera outre, Hazel, comme eux tous. Et s’il le faut, si les cauchemars viennent toquer à sa porte, il sera là pour les chasser.






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