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 You'll never walk alone ~ Feat. Hazel

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Owen Burgges
Owen Burgges
elvis

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Mer 5 Aoû - 1:21 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Les pieds qui traînent sur le bitume, sans nonchalance, sans névrose. Pour le simple plaisir d’esquisser quelques pas d’une danse retenue qu’il a calquée sur l’air qu’il siffle, cette légèreté qui lui a tant fait défaut ces derniers mois. Quelques notes de rock, quelques restes de la mélodie qu’il essaye d’adapter à sa sauce, d’aligner sur d’autres mesures, d’autres couleurs. Il a des envies de piano, Owen, de saxophone et de contrebasse. Un sample de jazz qui s’en mêle, une main qui jongle avec ses clefs de voiture, l’autre qui s’accroche à ce dernier carton qu’il lui reste à charger. Quelques sandwich, quelques thermos d’un café qu’il aurait voulu meilleur mais qu’il devine trop amer. Carton qui vient rejoindre le coffre de la vieille bagnole où s’entassent déjà deux autres lots, l’un identique, l’autre renfermant les fringues rassemblées par l’association. Il sait d’où lui vient cette humeur formidable, Owen, il sait le maigre mais indispensable réconfort que ces virés distillent. Un regard à son téléphone avant de prendre le volant, quelques mots pianotés à l’attention des trois autres qu’il rejoint pour la nuit. Le point de rendez-vous est toujours le même, l’effectif varie. Puis un autre message, pour son ange cette fois, pour sa tendre compagne qui sera probablement rentrée avant lui. La rassurer, lui préciser le trajet de ce soir. Une rengaine qui s’est imposée, une habitude qu’ils ont pris naturellement après tout ce qu’ils ont déjà eu à côtoyer. Elle l’a laissé faire, tout abandonner ou presque pour s’en remettre à cette activité là. Elle a compris ce besoin qui s’est fait vital de prendre ses distances avec l’uniforme qu’il chérissait pourtant, ces phobies nouvelles, ces cauchemars qu’il ne parvenait plus à chasser. Elle a compris et pour cela, le crooner, il l’aime plus encore.  Et ce sourire qui ne le quitte plus.

Le contact enclenché, le poste qui se met en marche à l’instant où le moteur s’éveille. Johnny Cash qui s’égosille déjà et lui qui instinctivement laisse ses doigts marquer le rythme sur le volant.
« But like the wind, it covers our land… strong enough to move the heart of any man, this thing called love…. » Lui qui laisse sa voix trainer comme un écho contre celle de ce grand là qu’il n’égalera jamais. Qu’importe, puisqu’il ne cherche ni à le supplanter, ni à l’imiter. Pas plus qu’il ne cherche désormais à se contenter d’imiter le King. Il s’est trouvé une autre ambition dans ce passe-temps là aussi, le guitariste, Quelques accords résonne qu’il imagine différents, d’autres qu’il voudrait jouer accompagnés d’autres mots. Parce qu’il y songe, le regard attentif malgré tout à la route qui défile. Il laisse son esprit vagabonder à cette ambition nouvelle, à ces quelques mélodies déjà esquissées, à ces quelques mots déjà couchés sur le papier. Cette carrière qui ne décoléra probablement jamais mais à laquelle il veut donner sa chance. Au moins un temps, au moins pour voir s’il peut laisser son empreinte, faire entendre quelques idées puisque c’est le propre de l’art.

Et la ville qui s’endort, les lumières qui défilent, les rues qu’il connait désormais trop bien. Les trottoirs sur lesquels ses yeux promènent comme il se rapproche du point de rendez-vous. Les yeux qui s’arrêtent sur une silhouette familière, sur une impression de déjà-vu. Le front qui se plisse, le pied qui vient flirter avec le frein pour se laisser le temps de mieux observer, de s’assurer que l’obscurité ne lui joue pas un tour. Puis le rictus qui vient tordre ses lèvres, le sourire qui s’installe, le ricanement léger. L’atmosphère est toute autre, la nuit moins froide, la silhouette plus droite, moins perturbée par une houle imposée par quelques alcools, quelques drogues. Mais le hasard est trop beau, l’occasion trop superbe. Et le moteur s’arrete, la vitre est baissée et l’autre hélé.
« Hey ? Besoin d’un taxi ? » Parce qu’il est attendu, Owen, mais qu’il ne rechignera pas devant un détour pour celui là. Et déjà les warning sauvagement enclenchés pour se donner bonne conscience. Déjà il s’ancre cette idée qu’il ne le laissera pas marcher seul dans ces rues trop incertaines. « Aller grimpe, je te dépose. »  La main sur la portière côté passager, il se contorsionne par-dessus le siège pour l’ouvrir sans attendre son avis. « Grimpe je te dis, si tu rentres je fais taxi, sinon…» Mieux encore, il se met même à songer qu’il pourrait l’entrainer avec lui, lui faire partager ce petit bonheur que provoque le sourire  sur les traits d’autrui quand on en est en parti responsable. Le regard qui flirte avec la rue qui se dessine derrière le pare-brise, le sourire plus marqué encore, l’idée qui l’emporte contre les maigres arguments qui pourraient l’en dissuader. «… sinon, et bien si ça t’as pas peur d’une nuit blanche.. je t’offre une occasion de côtoyer les anges gardiens dont tu parlais, d’en devenir un  qui sait… »




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Hazel Monroe
Hazel Monroe
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Mer 5 Aoû - 20:26 ▬


✻✻✻
(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Sobre il l'est. Il faut. Il est un mission ce soir. Possibilité d'un bon contrat qui pourrait lui permettre de vivre un peu plus convenablement. Bon d'accord niveau vestimentaire c'était peut-être pas l'idéal. Le bandeau dans les cheveux, le débardeur super échancré et les tongues jaunes ça fait pas le même effet qu'un costard. Sauf que le costard c'est pas lui. Et puis quelque part pour un boulot de DJ c'est pas forcément négatif d'avoir un style un peu particulier non ? En tout cas l'entretient qu'il a eu avec le mec de la boite lui semble s'être bien passé. Assez décontracte, ils ont même rigolé. Il a dit qu'il lui enverrait une date par sms pour une soirée d'essai. Quelque part s'il cherche à bosser un peu plus c'est pas uniquement pour l'argent même si on ne va pas se mentir il a clairement besoin de plus que ce qu'il gagne en ce moment. Y'a aussi un certain manque a comblé. Faut dire qu'avant, quand il n'était pas en train de bosser ou en sortie il était rarement seul chez lui. Sous son toit il avait accueillit la petite Leaf depuis des mois et ils s'étaient beaucoup rapproché. Eux deux ils ont les mêmes délires, ils se comprennent. C'est une rencontre juste totalement imprévue et pourtant si évidente. Elle est partie fin juin et depuis.. Depuis ça lui semble bien vide cet appart. Petit appart qui lui parait presque trop grand maintenant qu'il a la place de marcher. Plus de toiles de ses peintures colorées un peu partout. Et puis danser ou sauter sur son lit tout seul c'est tout de même pas pareil. Avec elle il a pu être un grand gamin sans être ni jugé, ni la bête de foire qu'on aime bien mais de qui on rit. Ils ont été des gamins à deux et c'était génial. Et puis ils se sont confiés tout un tas de fichu choses. Elle lui manque celle qui était son petit rayon de soleil au quotidien. Mais c'est normal qu'elle finisse par avoir son propre chez elle, il ne peut s'opposer à ça, il n'a pas le droit. Mais il s'y est juste habitué et maintenant il faut qu'il se réhabitue à vivre seul. Bien sûr qu'il continue à la voir régulièrement mais il ressent le besoin de combler cette solitude à nouveau présente. Pour ça qu'il a passé cet entretient. Et maintenant il marche dans la nuit fraîchement installée. Direction chez lui, même s'il n'est pas encore certain de ne pas changer de chemin en cours de route. Hésitation qui guette. Les mains dans les poches de son short il continue à avancer jusqu'à ce qu'un véhicule s'arrête à côté de lui « Hey ? Besoin d’un taxi ? » un taxi ? "Ça dépend où va l'tax.." il hausse les sourcils une fois rapproché de la fenêtre ouverte et son sourire s'étire "Mais dis moi on aurait pas déjà joué cette scène toi et moi ?" un rire lui échappe. Owen ! Quelle belle surprise ! C'est comme ça qu'il l'a connu. Il s'est arrêté alors qu'il marchait dans la rue et lui a proposé de le raccompagné. Bon sauf qu'il était complètement perché cette nuit la contrairement à aujourd'hui. Et Owi semble lui aussi dans un meilleur mood. « Aller grimpe, je te dépose. » il s'écarte pour laisser la portière s'ouvrir "Vous pourriez tout de même m'offrir un verre avant voyons, qui vous as appris les bonnes manières ?" le sourire qui fend son visage il se retient pour ne pas rire à sa propre connerie « Grimpe je te dis, si tu rentres je fais taxi, sinon…» il lève les mains en signe de capitulation. Okay okay pas besoin d'en venir aux menaces ! Il grimpe enfin et referme la portière «… sinon, et bien si ça t’as pas peur d’une nuit blanche.. je t’offre une occasion de côtoyer les anges gardiens dont tu parlais, d’en devenir un  qui sait… » sa tête se tourne vers lui. Alors la il l'intrigue ! Il lève cependant un index "Des humains gardien" rectification ! Il dévie ensuite son index vers lui même "Moi, peur des nuits blanches ?" un rire idiot lui échappe puis il pointe ensuite son index droit devant vers le route "En avant vers de nouvelles aventures !" mais avant ça ! Il se penche vers lui et lui colle un bisou sur la joue. "Bonsoir ami de l'espoir !" puis il se recale dans son siège pour attacher sa ceinture et se frotter les mains "Alors alors c'est quoi cette histoire ? On va faire quoi ?" l'enthousiasme d'un gamin qu'on emmène à Disney.

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Slow down and look at me. Touch me and lick me all over. Take your time and don't stop until you hear me scream. sheepirl.

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▬ Mar 11 Aoû - 4:04 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Une impression de déjà-vu. La scène qu’ils ont déjà jouée, autre temps, autre ambiance cependant. Il a l’air en bien meilleure forme, cet ami qu’il est heureux de retrouver par ce hasard curieux. Et lui, lui il rayonne, lui il revit depuis quelques temps. Lui il embrasse ce nouveau sens qu’il a donné à sa vie avec cette ardeur de gosse passionné. Il en rit de bon cœur, Owen, à ce petit rappel à l’ordre, ce bon sens dans cette remarque. Ouai.. je suppose que c’était un poil agressif comme approche. Ce retard qu’il craint d’imposer aux camarades qui l’attendent aura forcé sa précipitation sans doute. Il se fera pardonner d’un café plus tard, un petit déjeuner en fin de nuit peut etre. Il improvisera. Pour l’heure il lui offre bien plus, le crooner. Pour l’heure il lui offre cette opportunité de faire partie de cette nouvelle aventure. De devenir pour une nuit un de ces anges qu’il a rejoints. Terme qui d’ailleurs est corrigé dans la foulée. « Ouai.. humains gardiens ! » Les souvenirs reviennent de cette longue conversation, de ce qu’ils ont échangé de regrets, de chagrins ce soir là. Ces ailes évoquées qu’ils ont tous deux trop émoussées. La question suivante était rhétorique à laquelle ce compagnon trop bavard ne peu s’empêcher de répondre. Bien sûr qu’il le sait noctambule, bien sur qu’il le savait partant pour cette aventure. Il n’avait pas grand-chose à parier, Owen, et pourtant il aurait dû. Sa fortune était faite s’il avait misé sur cette décision, sur ce choix de se laisser embarquer dans une quête dont il ne connait encore ni les tenants, ni les aboutissants.

A cette bise offerte en guise de salut, il ne s’offusque pas, le guitariste, il sait trop les excentricités de celui-là. Il ne tend en revanche que le poing, salut plus distant mais qui lui est plus familier.
Ami de l’espoir. Il lui plait, ce salut, il lui plait ce sobriquet. Il veut s’en croire un, Owen, un ami, ou à defaut un allié, de cet espoir qu’ils sont sur le point de distiller. Programme dont il s’enquière d’ailleurs enfin, ce passager improvisé. « Haaaa ça mon cher… » Il laisse traîner ce maigre suspens, prend le temps de relancer le moteur, de rejoindre la chaussée. Il insiste encore dans ce silence amusé, fait mine de s’affairer à chercher une autre station sur le poste, s’esclaffe satisfait une fois un air de saxo trouvé. « Yes ! Ecoute ça… c’est pas parfait pour rouler de nuit ça ? T’as pas l’impression d’etre dans un de ces films en noir et blanc ? » Il dévie totalement du sujet, joue malicieusement sur cette patience qu’il sait faire défaut à cet autre trop enjoué. Puis il devine, le crooner, il devine qu’il trépigne intérieurement et il cède. « Tu te souviens quand on parlait de redonner le sourire à quelqu’un qui le mérite ? » Ils en avaient parlé, ce fameux soir, de cette satisfaction qu’en tire l’âme. De ce besoin qu’éprouvent les humains gardiens en question de porter secours autour d’eux. Ils en avaient parlé et il se souvient encore des arguments qu’ils avaient tous deux avancés. « Tu te souviens que j’etais persuadé n’être qu’un imposteur dans ce domaine, ne jamais parvenir à tirer tout à fait hors de l’eau ceux que j’essayais d’aider ? Tu te souviens avoir dit que t’etais bon qu’à faire … comment tu disais. ah oui.. faire de la merde sans penser aux autres… » Les mots sont crus mais ils reviennent tel qu’ils les avaient tous deux énoncés. Du moins croit il s’en rappeler. « Et bien je suppose que ce soir on peut voir ça comme l’occasion de se prouver qu’on avait tort. Tous les deux. Une nuit entière comme une occasion de faire de notre mieux. » A la faveur d’un feu tricolore qui passe à l’écarlate, il se contorsionne pour saisir le gilet sur la banquette arrière. Le logo parle de lui-même, et il se contente de le lui coller sur les genoux. « Dans une dizaine de minutes on sera au point de rendez-vous. Je te force en rien, c’est pas un truc qu’on peut faire si on en a pas envie. Mais dans dix minutes, je peux t’en avoir un et t’embarquer dans ma tournée. Je sais pas encore avec qui je dois faire équipe ce soir mais on est toujours ravis d’avoir une paire de bras supplémentaires. » Le sourire est sincère, la proposition de plus sérieuses. Il est le bienvenu s’il veut se lancer dans l’aventure, et dans le cas contraire, personne ne lui en voudra de ne pas se sentir les épaules assez solides.




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▬ Mer 12 Aoû - 13:22 ▬


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(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
C'est leur destiné à eux de se retrouver de cette façon et quelque part il trouve ça très amusant ! Il devrait peut-être écrire un journal sur cette boucle de leurs rencontres si jamais ça arrive une troisième fois ! Enfin ils ne se voient pas que comme ça mais ça reste amusant tout de même ! Même s'il fait genre, il n'était pas sérieux ni en lui demandant de lui payer un verre ni en prétextant être choqué par son comportement cavalier, loin de la. Il le taquine. En réalité c'est parfois même sexy un petit côté autoritaire ! Mais la n'est pas le sujet ! « Ouai.. humains gardiens ! » il hoche la tête en souriant. Ouais il le bassine avec ce terme le pauvre. Terme qu'il n'a jamais utilisé avant de le rencontré d'ailleurs mais depuis qu'il a eu ce chemin de pensées avec lui il y tien à ce terme. Il trouve ça plus juste. Même si au fond le message reste le même. Après lui avoir claqué un bisou sur la joue Owen lui, lui tend son poing, et du sien il le check en souriant. Parfois il se dit qu'il est un peu trop intrusif dans sa façon d'être mais le chevelus ne semble pas s'en plaindre. « Haaaa ça mon cher… » oui ? Il le regarde, sourcils haussés et léger sourire étirant ses lèvres, attendant la suite. Mais il prend son temps le bougre, s'amuse avec la radio « Yes ! Ecoute ça… c’est pas parfait pour rouler de nuit ça ? T’as pas l’impression d’etre dans un de ces films en noir et blanc ? » hein ? Il prend quelques secondes pour écouter la musique malgré son envie d'en savoir plus "Avec des touches dorées" ouais la c'est parfait pour aller avec la musique dans son esprit « Tu te souviens quand on parlait de redonner le sourire à quelqu’un qui le mérite ? » il hoche à nouveau la tête. Pour être tout à fait franc il ne se souvient pas de tout les mots qui ont pu sortir de sa bouche ce soir la, en revanche il se souviens des idées autour desquelles tournaient ces mots. Il se rappelle que ce soir la il était devenu triste Owen en repensant au passé, à des personnes qu'il n'avait, d'après lui, pas assez aidé. Il se rappelle qu'il s'est reconnu en lui dans cette envie d'aider les autres. Même s'il faisait ça à une bien plus petite échelle que lui à cette époque. « Tu te souviens que j’etais persuadé n’être qu’un imposteur dans ce domaine, ne jamais parvenir à tirer tout à fait hors de l’eau ceux que j’essayais d’aider ? » oui ça il s'en souvient bien oui « Tu te souviens avoir dit que t’etais bon qu’à faire … comment tu disais. ah oui.. faire de la merde sans penser aux autres… » son sourire s'affaisse un peu. Ça il ne s'en souvient que vaguement mais il se reconnait bien dans ces mots, dans cette pensée. Ça n'a pas tant changé que ça. Quoi que, il a peut-être fait quelque chose de bien avec Leaf. Elle est partie maintenant mais pendant de longs mois il l'a hébergé et puis, même s'il a du mal à l'admettre sans se sentir prétentieux, il a réussi à l'aider un peu non ? Du moins il en a l'impression. Et si elle a pris son envol c'est parce qu'elle a réussi à déployer des ailes suffisamment solide pour ça. Elle est solide de toute façon Leaf, avec ses ailes de papillon. « Et bien je suppose que ce soir on peut voir ça comme l’occasion de se prouver qu’on avait tort. Tous les deux. Une nuit entière comme une occasion de faire de notre mieux. » curiosité piquée. Plus piquée encore qu'avant. Il attend patiemment qu'il crache enfin le morceau, trépigne sur son sièges. Il le suit du regard quand Owen se penche pour attraper un gilet qu'il lui cale sur les genoux. Ça y est il commence à comprendre « Dans une dizaine de minutes on sera au point de rendez-vous. Je te force en rien, c’est pas un truc qu’on peut faire si on en a pas envie. Mais dans dix minutes, je peux t’en avoir un et t’embarquer dans ma tournée. Je sais pas encore avec qui je dois faire équipe ce soir mais on est toujours ravis d’avoir une paire de bras supplémentaires. » son sourire s'étire à nouveau jusqu'à ses oreilles, tel un gosse. "Mais attend bien sûr que je veux ! C'est génial ! Donc t'es vraiment devenu un super héro alors !" Il prend le gilet pour le faire tournoyer "Woulou woulou SOS amis en détresse ! Ça fait combien de temps que tu fais ça ?" en tout cas ça lui va comme un gant ! Il imagine très bien Owen dans ce rôle et dans pas longtemps il va même pouvoir le voir faire. Et faire de même ! Il sait déjà qu'il va kiffer. C'est sûr, ça va être vraiment cool. Une fois garé il se précipite dehors et fait le tour de la voiture pour lui ouvrir la portière "Milady" il lui fait même une petite courbette "Tu me perds pas hein, on devrait peut-être rester accrochés ?" bien sûr qu'il plaisante, ceci dit il se connait, il sait qu'il peut se disperser très facilement. Et s'il commence à taper la causette c'est foutu ça peut durer des heures "L'avantage c'est que j'suis facilement repérable" s'il le perd, avec son haut rose/orange presque fluo et ses tongues jaunes il devrait réussir à le retrouver du regard assez facilement. "J'te suis Oh Captain, my Captain !"

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▬ Dim 16 Aoû - 18:47 ▬

Owen

&

Hazel

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Le choix lui est donné, ces dix minutes qu’il reste au trajet pour se faire une idée. Pourtant, Owen, il croit avoir déjà deviné, il croit le connaitre assez bien pour ne pas l’imaginer reculer devant ce genre de tache. Et avant même que la réponse ne vienne, avant même que ce sourire ne vienne s’élargir sur les lèvres de son ami, le sien rayonne déjà. Victoire confirmée par cet élan euphorique qui emporte son passager. Encore un pari qu’il aurait pu faire, encore une coquette somme d’argent qui s’envole mais qu’il ne regrette pas, le crooner. Aucune gloire à remporter la moindre mise quand les dés sont pipés, quand les probabilités sont à ce point biaisées. Il retient ces mots, perdus dans la réponse, ces quelques mots qui percent jusqu’au cœur, qui viennent galvaniser sans élever pour autant l’orgueil plus qu’il ne devrait s’élancer. Un super héros. Naaa… un héros peut-être, c’est sans doute ce que j’ai pu faire qui s’en rapproche le plus. Un héros ordinaire, un héros du quotidien. Analyse qu’il garde pour lui, endossant volontiers la cape qu’il veut lui voir porter puisqu’il le sait trop enjoué par cette idée. « J’ai commencé à la fin de cet hiver. Mais c’était compliqué de dégager du temps avec mon boulot à la caserne, aujourd’hui… c’est plus un problème. » Il ne reviendra pas dessus, Owen, il a fait son choix, pesé le pour et le contre, longuement hésité, opté pour  ce qui s’imposait finalement comme l’option la plus raisonnable. Avant de devenir fou, avant que ses névroses ne lui fassent commettre la faute de trop, celle qu’il n’aurait jamais pu se pardonner.

La destination enfin de profile et il trouve place à côté d’une des deux camionnettes flanquées du logo de l’association. Hazel le devance, théâtrale comme souvent, il esquisse cette courbette ridicule assortie de cette expression qui ne peut que déclencher son fou rire et quelques regards surpris de l’autre coté du parking.
« Na, je te perds pas. Promis. Viens, allons parfaire cette entrée fracassante ! »  Et le voila qui s’accroche, bras dessus bras dessous, qui l’entraine vers ces autres qu’il tient à lui présenter. Le voila qui continue à rire, bercé par ces nouvelles affirmations. « Pour sur que tu passes pas inaperçu moussaillon ! Mais c’est ce qui fait tout ton charme, ils vont t’adorer. » Le groupe est rejoint quelques rires  et quelques pas plus tard. Petite troupe constituée ce soir de cinq volontaires en plus d’eux. « Hey Elvis ! Tu nous as ramené des renforts ? » Le grand blond qui s’exprime écope d’un salut convenu, poignée de mains ponctuée d’une tape sur l’épaule avant qu’il ne fasse les présentations. « Yup, et quels renforts ! Haz, je te présente l’équipe, enfin, une partie de l’équipe, on est moins nombreux en été tu te doutes bien. Le colosse aux allures de boxeur est-allemand là, c’est Jeff ? Là, la grande perche à coté, c’est sa sœur, Alice. Après tu as Bill, et Frank, et notre idole à tous.. »  Arrivé à celle là, il lâche le bras qu’il tenait encore pour effectuer une révérence que les autres imitent aussitôt. « … la reine de tout ce cirque, la déesse qui a permis à l’asso de se monter et de perdurer… Annick ? » Elle s’avance, Annick, petit brin de femme qui n’a plus sa jeunesse depuis longtemps mais qui rayonne encore de cette énergie dont il ne peut s’empêcher d’être jaloux. « Toi qui voulait rencontrer des an.. des humains gardiens, elle est ce que tu pourrais trouver de plus proche d’un Gabriel. »  Elle hausse les épaules, secoue brièvement la tête en gloussant, réfutant silencieusement ces déclarations avant qu’une autre voix ne l’empêche de s’en défendre tout à fait. « Un putain d’archange, pour sûr ! Elvis a pas tort là-dessus Annick ! » Et le crooner de designer celle qui s’est exprimée pour aller dans son sens. « Ah ! Tu vois ? »  Puis, sous les rires légers qui s’élèvent, devant la bonne humeur qui règne déjà, il reprend son cher compagnon par les épaules pour le ramener sur le devant de la scène. « Alors, t’en penses quoi, de ces héros là ? Ça vaut pas les Avengers mais je veux croire que ce qu'on fait ici a bien plus d'importance. » Il en revient à cette métaphore, ce super-héros qu’il prétend voir en lui. Il en revient à cette certitude qu’il lui a inspirée. Les vrais héros sont là, en face d’eux, ceux qui ont vraiment de l’importance, ceux qui laissent une trace mais dont les livres d’histoire ne parlent jamais.





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Owen le connait bien, ou en tout cas suffisamment. Il devait se douter que c'était un truc qui lui plairait. Sûr qu'il va prendre son kiff à faire ça avec lui. C'est une occasion en or. Pourquoi s'en priver ? Quand on peut aider des gens si facilement. En soit on peut toujours aider des gens mais pour certaines choses on n'a pas toujours les moyens. Niveau financier Haz est très loin de vivre dans le luxe. Il voudrait pouvoir partager ce qu'il a avec toutes ces personnes dans les rues mais il doit aussi penser un minimum à lui sinon il finira à leur côté et ne pourra pas plus les aider. « J’ai commencé à la fin de cet hiver. Mais c’était compliqué de dégager du temps avec mon boulot à la caserne, aujourd’hui… c’est plus un problème. » ah oui d'accord ça fait longtemps qu'il fait ça en fait. Haz ne s'attendait pas à ce que ça date autant. Il a donc, pendant un temps cumulé ça avec son job de pompier. Un super-héro il l'a dit, il lui confirme encore. Il tend son bras pour poser sa main sur son épaule, un sourire étirant ses lèvres "Ils doivent être ravis de pouvoir te compter dans leurs rangs plus souvent" qui ne serait pas ravis d'avoir un Owen a ses côtés plus longtemps ? Avec sa petite bouille il lui suffit d'apparaître pour faire sourire et égayer les cœurs. Il en est persuadé. Une fois arrivé il ne tiens déjà plus en place. En dehors en quelques secondes tout juste il lui sort le grand jeu et c'est avec une grande satisfaction qu'il lui arrache cet éclat de rire « Na, je te perds pas. Promis. Viens, allons parfaire cette entrée fracassante ! » il sautille sur place et manque d'en perdre ses tongues avant que Simba ne l'embarque avec lui jusqu'à l'équipe « Pour sur que tu passes pas inaperçu moussaillon ! Mais c’est ce qui fait tout ton charme, ils vont t’adorer. » son sourire s'étire encore plus. Affirmation qui lui fait chaud au cœur. Il sait qu'avec ses looks parfois tordus et son excentricité en général il n'y a pas de demi-mesure. Ça passe ou ça casse. Et d'après ce que lui dit Owi ça devrait passer. Une bonne chose ! Et en effet quand ils arrivent à eux c'est tout de suite une bonne impression qu'ils lui renvoient. Elvis, ah ben oui ça lui va bien, évidemment ! Il écoute les présentation et essaye de se graver les prénoms dans le crane même s'ils les aura oublié ou échangé dans probablement quelques minutes « … la reine de tout ce cirque, la déesse qui a permis à l’asso de se monter et de perdurer… Annick ? » il lui regarde faire la même révérence que lui un peu plus tôt à son encontre et s'en amuse. Un petit bout de femme s'avance, rayonnante elle aussi. Elle a l'air toute choupi, dégage une grande bonté. En même temps si c'est elle qui a créé tout ça ça n'est pas surprenant « Toi qui voulait rencontrer des an.. des humains gardiens, elle est ce que tu pourrais trouver de plus proche d’un Gabriel. » L'une des autres bénévoles viens confirmer ses dires et sans hésiter Haz prend la main de la dénommée Annick pour y déposer un baiser au dos. "Enchantée et bravo Gabriel !" ah ben ça sera son nom maintenant oui. Au moins celui la c'est sûr qu'il va le retenir. « Alors, t’en penses quoi, de ces héros là ? Ça vaut pas les Avengers mais je veux croire que ce qu'on fait ici a bien plus d'importance. » vivement, il hoche la tête. Au moins eux ne sont pas fictifs et sans pouvoirs ils font le bien. C'est peut-être bien ça leur super pouvoir en fait. Leur grand cœur, leur bonté d'âme. A son tour il passe son bras dans le dos du chevelus et vient poser sa main sur son épaule opposée à lui "En fait je pense que y'en a beaucoup ici qui sont bien plus content de vous voir vous que les Avengers" il hausse les épaules "Et personnellement je trouve Iron Man très sexy mais je préfère tout de même partir en mission avec toi" il ne ment pas quand il le qualifie de super héro. Pour lui ce qu'il faisait ainsi que ce qu'il fait maintenant relève de l’héroïque. "Alors alors ?" il sautille en face de lui "Par où on commence ? Qu'est ce qu'on fait ? Enfin comment ? Ça se passe comment ?" gamin impatient, trépignant. "J'te suis Chef !" il lève sa main jusqu'à son front, imitant le salut militaire. Il a vraiment hâte de commencer même s'il ne sait pas comment ça va réellement se passer."Faut leur faire des câlins aussi ?" non parce que lui ça lui va, il a de l'amour à revendre. Jamais en rupture !

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Owen Burgges
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elvis

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ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Jeu 20 Aoû - 21:58 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Gabriel. Archange en charge de ce joyeux cirque, archange qui visiblement fait son effet, charme tendre qui opère et, Owen, il s’en réjouit. Petit monde dans lequel il entraîne ce camarade et où il est trop heureux de le voir plonger avec autant d’entrain. Gabriel ou Annick, archange ou héroïne, qu’importe le titre qu’on peut lui donner, celle là est de ces belles âmes qui méritent d’être croisées, qui méritent qu’on saisisse l’occasion de faire un bout de chemin à leurs côtés. Et ce baise main improvisé, il est plaisant à regarder, tant parce qu’il rapproche ces deux êtres qu’il affectionne, que parce qu’il rappelle à quel point il est aisé de se prêter à cette vieille notion que trop ont oublié, fraternité. Ce petit groupe que rien ne destinait à se rapprocher si ce n’est ce besoin de faire quelque chose d’utile, de réellement utile et auquel cet ami là se joint. Archanges ou héros, qu’importe, les voila Avengers, comparaison à laquelle il tient, le crooner, attaché qu’il est à cette idée qu’ils sont ces héros du quotidien. Comparaison que cet autre appuie, comparaison qui séduit, qui tire un sourire à Jeff, qui fait glousser Alice, laïus que vient parfaire Hazel et qui fait rire Fank et rougir Bill. Il n’a pas tort, le frisé, ils sont nombreux dehors, même à cette saison, à préférer voir débarquer l’une des deux camionnettes que de voir tomber du ciel un imbécile en collant. Il s’en flatte, Owen, de cette bref flatterie, victoire qu’il emporte sur le génie playboy soi-disant philanthrope et qui lui fait, sans même y réfléchir, bomber le torse et asséner un coup léger contre le bras de ce compagnon trop bavard. Compagnon bavard et monté sur ressorts qui désormais s’emballe, trépigne de cette belle impatience, cette somptueuse et débordante énergie, volonté de bien faire. « Jeeez ! En voilà un qu’est motivé ! » Quelque part, il a la vague impression, le crooner, que Frank est bien en deçà de la vérité, mais il ne relève pas, se contente de laisser son sourire s’élargir plus encore, s’ancrer définitivement à ses traits.

Quelques précisions cependant s’imposent, quelques retenues, ce peu de recul qui pourtant, il le devine, se révéleront obstacles des plus frustrant pour celui qui ne pense qu’à bien faire
. « Chef ? Non, non non moussaillon ! Je ne suis chef de rien du tout. Les deux brigades sont menées par Annick et Bill, respectivement. »  Deux baroudeurs, elle fondatrice, lui volontaire de la première heure. Deux qui connaissent ces rues comme leurs poches, qui les ont trop parcourues pour qu’aucun des autres bénévoles assemblés là n’ai la moindre envie de remettre en cause une décision ou un conseil avisé. « Et helas… »  Les pas le ramènent à la voiture, chacun des autres membres du groupe affairé à vider la sienne pour charger les camionnettes. Distance brève dont il profite pour distiller celui-ci de conseil, le plus dur à tenir sans doute. « .. hélas, pas de câlins. Ou tu du moins pas de ta part. Enfin non… de la part de personne en fait.» Le coffre s’ouvre et il laisse échapper un soupire, Owen, concentration qu’il essaye à trouver au milieu de l’euphorie de ces dernières minutes. Les mots semblaient pourtant si aisés à trouver, l’explication simple et consiste qui malgré tout s’est évaporée, perdue dans un brouillon minable. « Ecoute... le truc.. c’est que la plupart des gens qu’on va croiser cette nuit, bah ils sont brisés, la vie leur a pas fait de cadeau et le regard des autres a fini de les enfoncer. Du coup, et je suis très sérieux quand je dis ça, faut que tu t’attendes à ce qu’une grande majorité d’entre eux nous envoient chier. » Douloureuse vérité qu'il a appris à des dépends, Owen, effrayant retour à la réalité qu'il a mis du temps à digérer. Et connaissant son comparse, il devine que cette règle implicite, cette vérité qu'il s'essaye à dire, sera des plus difficile à retenir quand bien même parviendrait à comprendre ce qu'il tente d'expliquer à mi mots. Le premier carton est sorti du coffre, posé sur le toit le temps d’attraper le second. « En fait, je crois que le paradoxe, c’est qu’ils restent humains contrairement à ce qu’on pourrait croire. C’est pas parce que t’es au fond du gouffre que t’as plus d’ego, que tu veux pas essayer de préserver un peu d’honneur. Alors une main tendue, bah certains l’acceptent, d’autre voient ça comme une offense. Tu vois ce que je veux dire ? »





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Hazel Monroe
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sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Ven 21 Aoû - 19:17 ▬


✻✻✻
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w/ ›› Owen
« Jeeez ! En voilà un qu’est motivé ! » Motivé ça il l'est oui ! C'est même le moins qu'on puisse dire. Autant d'énergie que de cœur à revendre. En plus de ça il est bien accompagné alors il en devient impatient tel l'enfant qu'il est encore. Ou plutôt celui qu'il ne se rappelle pas avoir été et dont il rattrape l'oublis constamment. Il a les grands yeux émerveillé d'un môme devant un sapin de Noël. Qu'on lui offre cette opportunité de faire du bien aux gens, de les aider, c'est un vrai cadeau pour lui. D'ailleurs quand ils auront finis cette mission Owi aurait probablement droit à un gros câlin de reconnaissance. Dire qu'ils se sont juste croisés et il l'a embarqué. Absolument rien de prévu et finalement une surprise magnifique. Puis en plus de ça il se fait de nouveaux potes ! Franchement, que demander de plus ? « Chef ? Non, non non moussaillon ! Je ne suis chef de rien du tout. Les deux brigades sont menées par Annick et Bill, respectivement. » ouais sauf que lui il est plus que novice, un stagiaire limite donc si on devait graduer il serait son chef, non ? Logique ! "D'acc Chef !" ça l'amuse de l'appeler comme ça. Ça va probablement revenir plusieurs fois dans la soirée. « Et helas… » son sourire disparait et un sourcil se hausse. Hélas ? Ça sent pas bon ça. Ça veut dire pas de câlins ça. Il le suit jusqu'à la voiture, pendu à ses lèvres « Ecoute... le truc.. c’est que la plupart des gens qu’on va croiser cette nuit, bah ils sont brisés, la vie leur a pas fait de cadeau et le regard des autres a fini de les enfoncer. » Ça il le comprend parfaitement. Il voit parfaitement de quoi il parle. Après son viol s'il n'est pas sortis c'est aussi parce qu'il avait l'impression que le regard des autres pourraient le transpercer, qu'ils sauraient tout. Lui qui accorde pourtant peu de choses aux regards des autres ça n'était plus le cas. Pas sur ce sujet la. Au fond du gouffre il l'a été. Il a juste eu, quelque part, la chance de toujours avoir un toit et des murs pour se cacher des autres. Se cacher de lui même d'ailleurs. Restant dans le noir pour ne plus se voir. Il voit ce qu'il veut dire Owen « Du coup, et je suis très sérieux quand je dis ça, faut que tu t’attendes à ce qu’une grande majorité d’entre eux nous envoient chier. » il relève ses yeux sur lui. La fierté. La c'est à quelqu'un d'autre que ça lui fait penser. Quelqu'un qu'il n'a que trop peu vu cette dernière année. Quelqu'un de qui il s'est éloigné justement après son malheur. Quelqu'un qui lui manque un peu. « En fait, je crois que le paradoxe, c’est qu’ils restent humains contrairement à ce qu’on pourrait croire. C’est pas parce que t’es au font du gouffre que t’as plus d’ego, que tu veux pas essayer de préserver un peu d’honneur. Alors une main tendue, bah certains l’acceptent, d’autre voient ça comme une offense. Tu vois ce que je veux dire ? » peut-être que ça va le surprendre mais.. il hoche la tête "En fait j'vois complètement" il sait que ce que lui appel bonté peut être appelé pitié par ceux qu'il veut aider. Et la pitié est vu de façon tellement négative par beaucoup de gens. Ils n'aiment pas ça, qu'on leur fasse la charité. Ont l'impression d'être des assistés. Et d'autres acceptent le fait qu'ils ont besoin d'aide et ravalent leur fierté pour accepter un peu plus de confort même s'ils ne l'ont pas gagné d'eux même. "Ceci dit.." parce que oui ça reste Haz, il a un peu du mal à se contenter d'un échec dans ce genre de situation "Peut-être que si on prend du temps pour leur parler on peut réussir à les faire changer d'avis ? Leur faire voir les choses différemment ? J'suis sûr que y'en a qu'on pourrait rendre moins sur la défensive rien qu'en sympathisant un peu avec eux. J'suis sûr qu'un peu de chaleur humaine ça peut permettre de briser une carapace que certains ne présentent qu'en premier lieux. Peut-être même que certains n'attendent que ça ? Qu'on passe ce cap, qu'on ne s'arrête pas au premier rejet, qu'on essaye de voir plus loin. De voir l'homme derrière le sdf ? Peut-être qu'en s'intéressant à eux de plus prêt ils seront plus apte à accepter un peu d'aide ?" éternel espoir. Du point de vu d'Haz ils peuvent tout changer avec de la volonté.  "On peut essayer non ? Ça coûte rien" il le regarde avec des yeux de chiens battus. Il le sait, il aura du mal à se résoudre à en laisser sans rien pour aller aider les autres.

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▬ Mar 8 Sep - 22:34 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


C’est une vérité absolue, une constante absurde et pourtant des plus humaine. L’ego, l’honneur, et autres imbécillités, des masques, des faux semblants, de beaux plumages qui finissent par devenir la cage que l’on cherchait à fuir. C’est contre cela qu’il le met en garde, contre ces apparences à ne pas malmener, ce peu d’orgueil, ces belles illusions dont certains aiment encore à se draper malgré ce qu’ils ont à endurer. Et il voit, Hazel, il comprend. Soulagement pour celui qui pensait s’être égaré dans son explication, l’avoir perdu en route sans pour autant lui faire entendre ce qu’il espérait distiller de vérité. Soulagement de courte durée. Parce qu’il vient ajouter son avis, parce qu’il veut malgré tout l’écouter, parce qu’il devine que ce qu’il a à dire sera emplit de cette étrange sagesse, cette trop parfaite légèreté. Qu’elle est rafraîchissante, la naïveté de cet ami là, merveilleuse remise en perspective qu’il parvient trop souvent à offrir pour laisser un peu plus de clarté entrer, un peu plus d’optimisme marquer chaque instant. Et il tend l’oreille, Owen, il se laisse surprendre malgré tout une fois encore par le bon sens dont le brun fait preuve. Ô somptueuse vision des choses, délicieuse humanité dans tout ce qu’elle a de plus formidable. J’ai bien fait de t’entrainer ici. T’as bien plus à donner que ce que tu imagines, bien plus que ce que tu ne veux admettre posséder. Parce qu’il a raison, sur toute la ligne, et pourtant subsiste cette mélancolie dans le sourire qu’il lui tend, avec lequel il répond à ce regard implorant. « On peut essayer, en effet. »  Parce qu’il n’a pas le cœur à le contredire, trop admiratif qu’il est de ce superbe lueur que cet ami s’évertue à vouloir briller en chacun.  Et le carton qu’il lui tend, ce rappel au présent, à ce temps qui défile, qui déjà les rattrape. Et la conversation remet à plus tard, à quelques exemples qui viendront bien d’eux même. Dernière mise en garde cependant, dernier conseil pour celui qu’il ne veut pas décevoir. « Tu es libre d’essayer. Simplement… ne le prend pas pour toi si certains ne sont pas réceptifs à… ton charme. » Clin d’œil complice qu’il lui délaisse avant de s’armer du carton qu’il avait laissé sur le toit, avant que de revenir vers les autres.

La répartition a déjà été faite, le temps mis à profit tandis qu’ils discutaient plus loin. Et voila les équipages désignés, sans grande surprise. Voila Annick qui leur fait signe, sans un mot, comme souvent, qui les entraîne tous les deux. La voila qui les invite à presser le pas, à s’engouffrer dans la camionnette dont elle démarre déjà le moteur. Il n’y a que lorsque les portières sont refermées qu’elle ose quelques mots
. « On va commencer par le centre-ville. » Ce n’est pas un ordre, simplement une affirmation qui ne souffre aucun doute, aucune contradiction. « Yes ‘mam. » C’est tout ce qu’il a trouvé à répondre.« Oh épargne moi tes formules, Elvis ! Disons simplement que je ne souhaite pas effrayer ton ami tout de suite. Qu’en penses-tu mon garçon ? » Il l’observe, le crooner, suit le regard qu’elle glisse jusqu’au rétroviseur pour tenter de croiser les leurs. Il observe avant d’ajouter quelques mots. Parce qu’il tient à ne pas laisser planer ce doute, à ne pas laisser entendre que celui qu’il a entraîné ici avec lui ne puisse etre qu’un boulet à leur pied. « Hoo tu sais, je pense pas qu’il aurait fuit pour autant si on avait commencé par un coin moins bien fréquenté, ou un quartier où on aurait eu plus d’arrêts à faire.. Pas vrai ? » Nouvelle question à l’adresse de cet ami dont il ne doute pas de l’implication dans cette mission. Il sait, Owen, il en est certain, il ne s’est pas trompé. Dis lui. Montre lui tout ce que tu as à apporter. Ce grand potentiel pour distiller du bonheur et de la joie autour de toi, sans même t’en rendre compte. Il en est presque jaloux, Owen, lui qui peine encore à réaliser qu’il peut etre de ceux là aussi.






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ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 10 Sep - 8:30 ▬


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(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Il comprend ce que dit Owen. C'est juste qu'il a du mal à se dire qu'ils ne peuvent pas changer les choses, même si ça n'est que pour certaines personnes. Il est persuadé qu'en s'intéressant de plus prêt ils peuvent adoucir la carapaces de certains. Il n'est pas un expert, ne sait pas forcément ce que les sdf ont dans la tête mais il a cotoyé beaucoup de personnes, beaucoup avec de gros égos aussi. Qui refusent la moindre aide. Il sait que la donne peut changer. Que la fierté et la méfiance peuvent parfois accepter de s'effacer face à la réalité des besoins si la personne en face s'y prend d'une certaine façon. S'il n'a foi en aucun dieu en revanche il a foi en l'homme, en l'humanité. Il ne fait pas partis de ceux qui pensent que l'humanité est irrécupérable, que l'homme est corrompu et qu'il n'y a plus once de compassion et d'amour pur en l'humain. D'ailleurs son compagnon de ce soir est une preuve vivante que sa foi est fondée. Haz il pense que les choses peuvent toujours changer, évoluer comme chaque être humain. N'est ce pas le propre des êtres vivants après tout. Et l'énorme majorité de l'évolution de chacun se faire grâce aux autres. Il y a toujours une petite part de lumière, une raison de se battre, une raison d'y croire. Beaucoup le voient comme quelqu'un des trop optimiste, d'utopiste même et de gentiment naïf mais il est persuadé que c'est vrai. Il y croit dur comme fer. Il ne pourrait pas se battre pour chacun, il n'est pas parfait, il ne pourrait pas accepter tout les mauvais côtés de certains. Mais ça ne l'empêche pas de croire que tout homme peut évoluer vers une version plus positive de soit même. Et si certains ont du mal à le faire eux même alors on peut leur donner un coup de main. Les autres, ils sont important pour chacun d'eux, les autres. Non l'humain n'est pas sans espoir. Il refuse de croire à cette fatalité si négative. Il refusera toujours de baisser les bras. Mais son esprit est partis beaucoup trop loin la. En tout cas Owen semble à son tour comprendre de quoi il parle. Il est probablement l'une des personnes qu'il connait qui peut le mieux le comprendre. Parce qu'il pense qu'au fond ils ont un peu la même façon de penser. Peut-être qu'il se trompe mais en lui parlant de ses idées il pense qu'il saura d'accord avec lui. Rien de prétentieux, absolument pas. Ils ont eu une certaines connexions lors de leur première rencontre, une connexion qu'on a pas avec chaque personne qu'on rencontre et Haz ne pense pas que ça soit pour rien. Au vus de ce qu'il sait d'Owen il le voit comme quelqu'un qui pourraient donner énormément de sa personne rien que pour voir un sourire sur un visage en pleur. La lumière transperce de ses rayons chaleureux la pluie ternes et grise d'une âme triste et abîmée. « On peut essayer, en effet. » il sourit le bouclé, il lève même les bras en signe de victoire. Il sait qu'il aurait eu du mal à s'empêcher de tenter le coup même si le crooner lui avait dit de s'abstenir. Il rabaisse ses bras pour se saisir du carton qu'il lui tend « Tu es libre d’essayer. Simplement… ne le prend pas pour toi si certains ne sont pas réceptifs à… ton charme. » il sourit et secoue la tête "J'vais pas me vexer, j'aurais pas trop le choix d'accepter que j'ai pas réussi à les convaincre" en fait il ne serait pas vexé mais plutôt peiné de n'avoir pas su avoir la bonne approche, trouver les bons mots qui leur aurait permis de bouffer ce soir. Mais s'il est rejeté malgré tout il ne pourra rien faire de plus. Et s'il glisse dans la conversation qu'il laissera un repas à tel endroit au cas où il change d'avis ? Il pourrait panser sa faim sans avoir aucun œil pour le voir et le juger ? Est ce qu'il a le droit au moins de faire ça ? Il en est pas certain ça par contre. Il suit Owen jusqu'à la grande cheffesse avec qui ils vont apparemment passer la soirée. Il s'installe dans la camionnette et attache sa ceinture « On va commencer par le centre-ville. » « Yes ‘mam. » « Oh épargne moi tes formules, Elvis ! » ils les regarde toujours le sourire aux lèvres, attendris. Ils sont trop choux tout les deux ! « Disons simplement que je ne souhaite pas effrayer ton ami tout de suite. Qu’en penses-tu mon garçon ? » Oh heu ? L'effrayer ? Avant qu'il n'ai le temps de répondre c'est son ami qui prend les devants « Hoo tu sais, je pense pas qu’il aurait fuit pour autant si on avait commencé par un coin moins bien fréquenté, ou un quartier où on aurait eu plus d’arrêts à faire.. Pas vrai ? » le propre d'Haz c'est qu'il a beaucoup plus peur pour les autres que pour lui même. Quasi totalement inconscient quand il s'agit de sa propre personne alors il ne lui vient même pas à l'esprit que quelques choses puisse être effrayant à l'idée d'aller aider des personnes dans des quartiers peut-être moins bien fréquenté. "C'est vrai je suis totalement prêt pour n'importe quel quartier ! Après tout peu importe où ils sont ils ont tous besoin de notre aide non ?" de ses doigts il tapote sur le carton le rythme d'une musique qu'il a en tête. Ça c'est parce qu'elle a appelé son ami Elvis à tout les coups ! "Si c'est que y'a moins de lampadaires j'ai pas peur du noir" un léger rire lui échappe "J'ai une question, est ce que y'a un temps à respecter avant de bouger ? Histoire de savoir combien de temps je peux parler avec eux ? Parce que j'suis un peu bavard il parait" Owen pourrait sûrement confirmé et d'ailleurs il l'est lui aussi. Mais du coup il sait qu'il peut y passer une heure s'il s'y met. Même sans avoir de réponse en face il est capable de parler tout seul un bon moment en fait. "Et aussi, on va vers eux à plusieurs ou bien on se répartie les rues ?" il en pose des questions oui, mais il a besoin de savoir. Au pire s'il fait un peu trop n'importe quoi ils lui feront remarquer. Mais autant partir avec un maximum d'informations.

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▬ Mer 23 Sep - 22:47 ▬

Owen

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Hazel

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Il semble judicieux, ce programme-là, ces quelques avenues bien éclairées où la misère se terre là où les réverbères ne suffisent plus. Somptueux paradoxe, hypocrisie crasse de ces grandes banlieues dont il a déjà trop l’habitude. Chicago, Detroit. Detroit, Chicago. Le meme écart que le destin a creusé entre les chanceux et les oubliés, les bien nés et le plus mal lotis. Fracture qu’il a vu se creuser au fil des années, Owen, Chicago pour exemple, Detroit pour tout confirmer. Et s’il ne doute pas un instant que Hazel aurait put les suivre meme dans ce que cette ville a de plus pathétique à offrir, il est heureux de pouvoir lui proposer cette premiere étape, ce premier pas sur un terrain plus familier. Il a raison, le frisé, ils sont trop nombreux, là dehors, à avoir besoin de cette aide toute relative qu’ils peuvent leur apporter. Trop nombreux qu’ils n’auront pas le temps ou l’occasion de croiser. Un point sur lequel ils ne reviennent pas, triste fait sur lequel aucun d’eux ne souhaite s’attarder. La question qui suit en revanche, elle, mérite qu’on s’y penche, sujet qui déjà a fait debat et autour duquel aucun des membres du groupe n’a reussit à se mettre d’accord. Elle hausse les epaules, Annick, elle hausse les epaules et le crooner, à travers ce regard qu’elle lui retourne dans le rétroviseur, il croit deviner cette invitation à donner son avis, son propre point de vue sur la question Le temps… c’est bien la chose la plus précieuse que nous puissions leur offrir. Du temps, pour leur rappeler qu’ils existent, leur rappeler qu’ils comptent encore, meme de peu, aux yeux de certains.  Et les rues qui défilent comme il y pense, comme il pèse chaque argument, comme il hésite, le guitariste. Aucune recette miracle ne lui vient à l’esprit, aucune règle préalablement établie et qui ferait office de solution parfaite.

Autre question qu’il pose, autre regard qu’elle lui lance, mais cette fois il sait quoi répondre. Cette fois le sérieux s’impose et le ton s’en ressent.
« Jamais seul, Hazel. C’est la seule règle à laquelle il ne faut pas déroger. Jamais seul. »  Et il en soupire, le crooner, il en soupire pour y puiser le courage de poser les mots sur cette derniere vérité. « Parce qu’ils n’ont plus rien à perdre, ces gens à qui nous venons tendre la main. Parce que l’Homme est ainsi fait, que certains en perdent tout bon sens et que parfois l’instinct pousse à cette folie. Mais pire encore.. parce que je sais pour en avoir été témoin que d’autre ont l’idée de venir profiter de cette misère et que nos actions les dérangent. » De ceux là il se méfie, Owen, bien plus que des pulsions humaines de ces pauvres âmes aculées. Contre ceux là il veut le mettre en garde.

« Là ! » Tape sur l’épaule donnée à celle qu’il a depuis longtemps appris à considérer comme un mentor. « Là, sur le parking. Tu vois le brasero improvisé ? »  Car meme en été elles brulent, ces torches. Flammes dressées dans ces bidons vidés, maigre réconfort, semblant de foyer autour desquels ces âmes égarées se rassemblent. Ils sont trois, trois voutés devant les lueurs vacillantes, trois pour lesquels ils s’approchent, le véhicule rapproché lentement pour ne pas les effrayés, fenêtre baissée pour mieux les héler. L’un d’eux semble reconnaitre Annick, sourire merveilleux qui vient illuminer ses traits et qui peu à peu se propage, contagieux, jusqu’aux joues du crooner. « Et là mon cher, là on ouvre les portes arrières et on s’improvise buvette, snack et si tu veux.. psy, confident, ou juste interlocuteur pour tous les sujets qui leur traverseront l’esprit. » Et à lui aussi il assène cette tape amicale, cet encouragement silencieux là sur l’épaule, avant que de se précipiter dehors pour joindre le geste à la parole. La porte qu’il ouvre, les thermos qu’il cherche dans les cartons et ce sourire toujours, bonheur silencieux qu’il veut partager, distiller autour de lui pour enfin être utile. Elle, elle sort, s’avance vers ceux qu’ils sont venus réconforter. Il s’y perdrait presque, Owen, dans cet instant, comme pour mieux renaitre, mieux savourer ce sentiment qui vient s’instaurer, ce qu’il peut enfin apporter. Il s’y perd, au point de ne pas entendre le moteur ronronner de la voiture qui s’est avancée, seul la musique lui parvient, à l’en faire sursauter, assourdissante, agressive presque autant que les rires qui s’en elevent…




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Hazel Monroe
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sanctuaire : appartement ; une pièce, 25m², modeste à Eight Mile Road
ombres et névroses : Né dans un corps d'homme Haz a toujours eu du mal à se définir uniquement comme ça. Genderfluid il a des jours où ils se sent plus femme et d'autres homme. Sa garde robe contient beaucoup de vêtements dit "féminins" • Il donne rarement son vrai prénom quand il se présente, il en donne toujours un différent et il s'y perd lui même. Allez savoir pourquoi il fait ça.
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▬ Jeu 24 Sep - 20:44 ▬


✻✻✻
(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Sa question reste sans réponses. Visiblement ni l'un ni l'autre ne semble apte à lui en donner une. Peut-être qu'il n'y a tout simplement aucun temps à respecter. Mais il se doute bien que s'il reste à papoter une heure avec quelqu'un ils vont finir par l'attendre et surtout ils ne vont pas beaucoup avancer. C'est pour ça qu'il voulait savoir, enfin, avoir au moins une idée parce que pas sûr qu'il réussisse à s'y tenir. Faut dire qu'il ne s'imagine pas vérifier l'heure pendant que l'un d'eux est en train de lui parler pour lui sortir ah stop on a eu notre temps, à plus ! Non ça il ne pourrait pas. Ca risque d'être compliqué le temps qu'il s'adapte, qu'il pige bien comment ça fonctionne, il va sûrement les observer un peu pour tenter de faire comme eux. Mais à sa deuxième question par contre il a une réponse presque immédiatement « Jamais seul, Hazel. C’est la seule règle à laquelle il ne faut pas déroger. Jamais seul. » il hoche la tête. Okay il respectera cette règle. Il le sait bien qu'il est du genre à en faire qu'à sa tête pour pas mal de chose mais il ne va pas mettre Owen dans une position délicate, il respectera toutes les règles. « Parce qu’ils n’ont plus rien à perdre, ces gens à qui nous venons tendre la main. » ils peuvent être dangereux, c'est ce qu'il veut dire c'est ça ? « Parce que l’Homme est ainsi fait, que certains en perdent tout bon sens et que parfois l’instinct pousse à cette folie. » oui c'est ce qu'il veut dire, même s'il est trop mignon à prendre des pincettes pour lui expliquer sans être trop brusque. Il comprend, et puis c'est plutôt logique « Mais pire encore.. parce que je sais pour en avoir été témoin que d’autre ont l’idée de venir profiter de cette misère et que nos actions les dérangent. » ça par contre... Ca par contre il ne comprendra jamais. Comment le fait d'aider les plus démunis peut déranger quelqu'un ? Ca n'a aucun sens. Ils ne dérangent pas ces personnes la, elles ne sont pas concernées, alors quel est le problème ? Ca, ça l'exaspère. Il faut vraiment haïr les gens ou aimer les voir dans la misère pour réagir ainsi "Faut vraiment avoir aucun cœur pour faire ça..." il secoue la tête en soupirant. Même venant d'âmes blessées, en rage avec le monde, il ne comprendrait pas. Parce que se battre contre eux ça n'est pas se battre contre la société, c'est s'en prendre à ceux qui sont aussi démunis qu'eux ou à ceux qui veulent leur venir en aide. Autrement dit le seuls mots qu'il arrive à poser dessus actuellement sont des abrutis ou bien de la méchanceté gratuite. Il comprendrait plus facilement de voir quelqu'un s'en prendre à eux pour leur voler les provisions. « Là, sur le parking. Tu vois le brasero improvisé ? » il regarde par la fenêtre Haz. Cherche du regard ceux qu'Owen désigne et les aperçois assez rapidement alors qu'Anick se gare. Il tourne la tête vers son ami quand celui ci lui tapote l'épaule « Et là mon cher, là on ouvre les portes arrières et on s’improvise buvette, snack et si tu veux.. psy, confident, ou juste interlocuteur pour tous les sujets qui leur traverseront l’esprit. » il sourit, amusé mais surtout impatient. Ca promet d'être une expérience hors du commun, exceptionnelle ! Il a hâte le bouclé. D'ailleurs il se précipite également à l'extérieur pour aller à l'arrière du camion. Alors qu'Owen fouille les cartons lui il se tourne vers les sans abris pour leur faire signe, un grand sourire aux lèvres. "Salut !" finalement il s'approche "Vous l'avez fait avec quoi le feu ? Moi même avec du bois et un briquet j'y arrive jamais" mais il arrête d'avancer quand une forme dans son champ de vision attire son attention. Une forme qui bouge. Une voiture qui s'approche. Cette musique et ses rires qui en émane. Des rires qui n'ont pas l'air très sobre d'ailleurs. Pourquoi elle n'avance pas plus vite pour passer son chemin ? Et la il repense à ce qu'Owen lui a dit juste avant. Ces personnes mal intentionnées. Alors il fait demi tour Haz, sans lâcher la voiture des yeux "Heuu Owi ?" mais en le voyant se rapprocher de la camionnette la voiture accélère tout comme les battements de son cœur en panique. Il court cette fois. Court vers son ami et la seule chose qu'il trouve à faire c'est de le pousser dans l'arrière de la camionnette avec lui pour qu'ils ne puissent se faire écraser. Ils tombent dans les cartons et d'autres leurs tombent dessus lors de cette énorme secousse. Il flippe, lui ça va mais il a peur pour son camarade "Owen ? Owen ??!" il dégage les cartons pour s'apercevoir que la voiture a foncé dans la camionnette. Presque encastrée dedans. Le devant de la bagnole aussi abimé que l'arrière du camion. Mais pas d'Owen entre les deux heureusement ! Il tourne la tête vers lui, dégage les cartons "Tu vas bien ?! il a l'impression de n'entendre plus que sa respiration en panique. Et autre chose vient s'ajouter à cette panique et arrondir ses yeux "Annick !" où était elle ? Est ce qu'elle était encore dans la camionnette lors de l'impact ? Ou bien devant ? Merde ! Et la voiture est toujours la, les mecs toujours la aussi, est ce qu'ils sont assommés ?

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Owen Burgges
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elvis

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ombres et névroses : La peau que l'encre n'a marquée qu'une fois, maigre clin d'oeil que l'étudiant qu'il était a adressé au King et qui s'est perdue sur son omoplate droite. La tignasse improbable, tantot laissée en friche, tantot soigneusement peignée en arrière dans une vibe retro dont il a fait sa patte.
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▬ Jeu 1 Oct - 12:50 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Il a acquiescé, Owen, il a acquiescé à cette affirmation. Il faut en effet etre dénué de toute empathie pour en arriver là, pour oser s’en prendre à ceux qui tendent une main salutaire à ceux qui n’ont rien. Mais ils sont nombreux ceux-là, charognards tapis dans l’ombre, charognards sans vergogne qu’il espère sincèrement éviter ce soir, comme tous les autres soirs. Il a acquiescé à defaut d’insister sur le sujet, terrain glissant sur lequel il ne veut pas s’aventurer, l’esprit trop léger pour venir l’entacher avec ça. Superstition aussi, à trop en parler il craint d’attirer ce genre d’oiseau de malheur. Précaution inutile qui n’ont pas payées. Parce qu’ils ont osé, ces intrus trop imbibés, parce qu’ils ont accéléré. Il le devine, le crooner, à l’impact brutal, au choc des deux véhicules. Tout vient à tourner, tout vient à valser, l’équilibre est perdu, la chute est inévitable. Bref instant où les paupières se ferment et où il lutte contre tout ce qui essaye de s’immiscer, les souvenirs, les cauchemars, qu’il tente de refouler. Bref instant où il s’accroche à la réalité pour ne pas sombrer. Et cette voix s’élève qui vient le repêcher, qui lui évite ce plongeon. Cette voix à laquelle il ne peut répondre sur l’instant, le souffle court, le corps encore engourdi, l’esprit embrumé quoi que maitrisé.

Merde.

Parce qu’il se relève tant bien que mal et que déjà il devine les ecchymoses et les courbatures qui viendront le torturer au matin. Parce que bien qu’il ai l’impression que tout est encore en place, tout encore entier et intact, il subsiste cette douleur vive dans le poignet qui laisse présager quelque entorse au mieux. Un moindre mal au vu du choc qu’il vient d’encaisser. Qu’ils viennent d’encaisse. Et la voix resonne encore de cet ami paniqué, inquiet, et auquel il n’a pas encore réellement répondu, sonné qu’il était. « Je vais bien, je vais… je crois… et toi ? » Il va bien, Owen, puisqu’il le faut, puisque déjà cet instinct qu’il n’a pourtant plus à ecouter s’est mis en route. Puisque déjà il guide chaque geste qui en deviennent reflexes.

Merde.

Parce qu’elle est là, Annick, là au sol bien que consciente. Parce qu’elle s’en défend déjà, de l’aide qu’il vient lui apporter. « T’occupes pas de moi, c’est qu’une égratignure à peine. »  Egratignure qui a pourtant retourné son genou en un angle inquiétant quand la camionnette la heurtée. Egratignure qui lui vaudra quelques mois à boiter mais contre laquelle il ne proteste pas, ou si peu. La discrètement, ce regard sombre, réprobateur, ce soupire étouffer mais dont il se contente puisqu’il la sait trop têtue. Et à nouveau il devine, Owen, puisqu’elle sait, il devine qu’elle veut le voir prêter assistance à ceux qui pourraient en avoir plus besoin qu’elle.

Merde.

Parce que lorsqu’il contourne le véhicule il constate l’étendue des dégâts. Dégâts matériaux dans un premier temps, la taule froissée, les vitres brisées, mais sur lesquelles il ne s’attarde pas. Dégâts humains surtout. Vermeille qui se dessine sur la carrosserie, plaintes qui s’élèvent et qui finissent d’attiser ces reflexes que l’uniforme lui a laissés. Et il s’active, Owen, une fois la surprise passée, il s’élance vers la bagnole froissée, se hisse sur le capot en accordéon pour s’enquérir de l’état de celui qui a traversé le pare-brise tout en hélant ceux qui se trouvaient de l’autre coté de la camionnette. « HAZEL ? Tout va bien de ton coté ? Personne n’est blessé ? » La voix qu’il trouve étrangement posée malgré la panique, reste de cet instinct professionnel qu’il réalise encore trop ancré. « Hey… ne bougez pas, restez-là, ça va aller, ne bougez pas.. » Parce qu’il est encore en vie, celui dont il vient de chercher le pouls et à qui il s’adresse. Compassion qui s’impose avant meme de savoir si le carambolage était volontaire ou non. Faiblesse dont il sait ne jamais pouvoir se défaire, volonté de donner à chacun cette chance, ce bénéfice du doute que tout le monde devrait mériter. Jugement trop hâtif qu’il ne souhaite pas exercer, pas quand des vies sont en jeu.

Merde.

Parce qu’il a quitté le capot pour aller examiner ceux qui sont encore à l’intérieur. Parce que l’odeur du sang se mêle à celle de l’alcool et que les hypothèses se formulent déjà d’elles meme. Et là il se fige, Owen, paralysé un instant par la vision qui se dessine. « Je vais avoir besoin d’aide de ce côté… » La main qui enfin cherche le téléphone qu’il aurait dû utiliser dès le depart, constat qui s’impose de lui-même. Il ne pourra pas gerer la situation seul, le crooner, pas au vu de ce qu’il a sous les yeux. Là devant lui, le chauffeur prisonnier, encastré, compressé entre son siège et le tableau de bord que l’impact à fait reculer. Là cette main immobile qu’il vient chercher, presser, et l’homme qui en sursaute, qui semble s’éveiller, qui se met à tousser. Et à l’arriere cette plainte qui s’élève, râle d’agonie de celui qu’il n’a pas encore vu. L’enfer qui s’annonce quand enfin l’appel abouti. Et la belle sérénité qui menace de s’écrouler, la voix qui tremble, qui hésite pour répondre à l’interlocutrice qui réclame les informations qu’il ne parvient pas à formuler…

Merde.



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▬ Ven 2 Oct - 7:29 ▬


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(( You'll never walk alone ))
w/ ›› Owen
Son coeur bat encore tellement fort qu'il a l'impression qu'il est logé entre ses deux oreilles. Il n'a probablement jamais couru aussi vite. Faut dire que cette peur, quand il a vu la voiture s'accélérer... Indescriptible. Il aurait pu le perdre. Il aurait pu perdre Owen en si peu de temps. Il a déjà vécu ce traumatisme. Sa tête l'a oublié mais son corps peut-être pas. Il aurait pu resté tétaniser sur place mais il est bien content d'avoir agis. L'impulsion ayant pris le dessus sur la confusion de son cerveau. C'est carrément dingue ce qu'il vient de se passer, il est même pas sûr encore de réellement réaliser « Je vais bien, je vais… je crois… et toi ? » Sa voix lui parvenant le rassure déjà. Il va bien, en tout cas il pense aller bien. Et même si la panique est encore la il a l'impression que son cœur s'apaise déjà. Et lui ? Comment il va lui ? Il semble miraculeusement aller assez bien. Ou bien est-ce l'adrénaline qui a anesthésié toute sensation de douleur au moment de l'impact ? Il baisse la tête rapidement sur lui mais n'y décèle que quelques écorchure superficielles "Je vais bien, je.. ça va" en tout cas physiquement. Owen, plus réactif que lui, sort déjà de l'arrière du camion. Déstabilisé il secoue la tête et se traine jusqu'au bord du coffre pour en sortir également. Quand il voit Annick son cœur s'emballe à nouveau. Une égratignure à peine ? Il déglutit et ne sait déjà plus ou donner de la tête, alors que l'ancien pompier lui, n'a clairement pas perdu ses réflexes. Il essaye de suivre son exemple et part voir les personnes qu'ils étaient venu aider à la base alors qu'Owen s'occupent de ceux dans la bagnole. "Hey hey ! Est ce que tout le monde va bien ?" le fait d'être éloignés un minimum du camion leur a probablement évité le pire. Ils se sont éloignés jusqu'à se coller au mur et s'ils ont l'air de ne pas être blessés, en revanche, l'un d'eux est totalement tétanisé. Les deux autres tentent de le rassurer et sur le coup il voudrait faire de même mais il n'est pas sûr d'être en état pour ça. Il entend la voix d'Owen lui demander si tout va bien, le ramenant à la raison, mais il oublie de répondre. Il tapote l'épaule de celui qui tremble "Ca..ça va aller, vous devriez peut-être aller un peu plus loin ne serait-ce que pour éviter de.. de voir tout ça, encore, enfin, de.. plus longtemps ? Non ?" il ne sait même plus ce qu'il dit mais par miracle les deux autres semblent avoir compris ce qu'il voulait dire. Et quand ils s'activent lui il fait le tour du camion pour rejoindre Annick. Mais elle le renvoie vers son compatriote, lui clamant qu'elle allait bien et qu'elle allait se débrouiller. Il hoche la tête frénétiquement "Heuu d'acc.. J'ai ça si t'as besoin d'un bandage ou.. ou.. je sais pas " il lui tend le bandeau qu'il avait dans les cheveux. Débile. Ridicule. Il ne réfléchis plus correctement. Il finit de faire le tour du camion « Je vais avoir besoin d’aide de ce côté… » C'est à côté de la voiture qu'il le retrouve, et y'a un mec qu'a traversé le pare-brise. Comment il a fait pour le louper tout à l'heure ? "Putain putain putain putain !" il se rapproche d'Owi et cette odeur... elle lui envahis si fort les narines. Ca pu, ça pu la catastrophe. Et quand il voit le mec dans la voiture ses yeux en sortent presque de ses orbites "Putain merde faut.. faut pas appeler les pompiers ?" parce que lui il y connait pas grand chose. Mais le crooner connait ce job lui, il sait ce qu'il fait non ? Alors faut arrêter de paniquer et l'écouter. Oui ferme ta gueule un peu Hazel ! "On.. on.. on peut pas reculer le siège ?" il ouvre la portière arrière dans ce but la mais ses yeux se posent sur un autre mec agonisant au sol de la voiture entre les sièges de devant et de derrière "Oh non putain faut pas reculer ! Pas avant de l'avoir sortis lui" merde ! "Mon..monsieur ?" est ce qu'il peut se lever lui même ? Mais s'ils le bougent ils ne risque pas de faire un truc qui faut pas ? Genre le démembrer ??? Il tourne la tête vers le premier mec à moitié sur le capot et le pointe du doigt "Est ce.. Est ce qu'il est mort ..?" il ne la contrôle plus sa respiration le bouclé et elle s'accélère de plus en plus. Il recule d'un pas et se passe les mains sur le visage "Ils sont tous.. tout... Qu'est ce qu'on va faire Owen.. qu'est ce qu'on va.. ?" finalement il ne la contrôle pas du tout cette panique qui grandit au fur et à mesure qu'il réalise ce qu'il se passe.

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▬ Jeu 8 Oct - 3:32 ▬

Owen

&

Hazel

You'll never walk alone


Panique qui prend aux tripes, qui s’essaye à tout emporter, que lui tente de contenir, l’esprit qui s’efforce de tout raisonner, tout rationaliser quand déjà quelques sourdes frayeurs s’immiscent pour mieux tourmenter. Il bafouille, Owen, il en perd son verbe, superbe allié qui pourtant jamais ne fait defaut. Il bafouille mais parvient à indiquer, au mieux, l’endroit et les enjeux. Et fébrile est la voix avec laquelle il répond, tremblante et qu’il force à s’apaiser pour guider au mieux son interlocutrice. Le parking qu’il decrit, les victimes et lui, lui qui énonce ce passif auquel il a renoncé pour justifier les détails qu’il apporte, les informations trop précises, les analyses qu’il fait des blessures et des contraintes. Et ce compagnon qui lui peine à contenir cette effroyable panique, peine à retenir ce que l’empressement lui dicte. « Non, je reste.. je reste en ligne… bien sûr… oui.. je.. » Main qu’il presse contre le téléphone, souffle qu’il peine à reprendre pour afficher cette relative sérénité qu’il veut, qu’il espère, contagieuse. « J’ai les secours en ligne. Tout va bien se passer, Hazel, tu m’entends ? »  Ils sont pour lui ces mots là, pour lui qu’il veut voir s’apaiser, même de peu, meme un bref instant. En vain. Pas comme il l’entendait du moins. La voix qui réclame encore cet état des lieux, évolution qu’il sait capitale pour ceux qui, là sous leurs yeux, agonisent. Fatalité qu’il ne peut balayer, le crooner, qu’il redoute d’être déjà inexorable pour celui dont il est allé s’enquérir en premier. Et toujours il ménage ce comparse qu’il aurait voulu épargner, qu’il n’a jamais souhaité voir confronté à un tel spectacle, une telle situation. Il jongle, Owen, entre celle qui lui annonce que les secours sont en route et celui qui ne songe qu’à bien faire. Quelques questions sont posées qu’il n’entend qu’à moitié à trop vouloir tout assurer, tout ecouter. Elle qu’il fait répéter, et lui qu’il surveille. Lui qu’il voit s’affairer, qu’il craint de laisser faire, de laisser s’emporter.  Conscience qu’il veut épargner, lui sait trop bien les fantômes et les regrets qui viennent hanter ses nuits pour ces erreurs qui ont couté quelques vies. Alors il le pose, ce téléphone, là sur le toit du véhicule, hautparleur enclenché, pour mieux jongler, mieux tout gerer au mieux. « Non. Non même si on le sortait on ne peut pas reculer le siège. » Pas sans s’être assuré que le tableau de bord ne compresse pas quelque chose. Il le sait difficile, cet exercice, équilibre précaire entre ce que dicte l’instinct et ce que souffle la prudence. Il sait le temps précieux qu’ils ne peuvent gaspiller mais il sait aussi que trop d’empressement pourrai t précipiter la fin d’une ces victimes. Panique qui poursuit son œuvre dans l’esprit de celui qui   l’accompagne. Impuissant qu’il en devient, Owen, quand il réalise qu’il ne peut tout gerer. Derniers détails, dernieres informations qu’il distille à celle qui les réclame, celle qui s’évertue à rappeler les quelques conseils qu’il ne peut qu’apprécier. « Hey… » Il s’y essaye, le crooner, à calmer l’ami qui seul pour l’instant peut lui prêter main forte. « HEY ! » Il lui vient, les paumes pressées à ses épaules, à l’immobiliser, presque le secouer. « Hey ! Regarde moi ! Respire. Je sais, okay.. je comprends tout à fait la peur, la panique, je comprends mais pour le moment je vais devoir égoïstement te demander de les mettre de côté. Tu peux le faire pour moi ? Pour eux ? » Temps précieux qu’il y passe, qu’il croit ne pas gaspiller, indispensable mise au point pour ne pas affronter tout cela seul. « S’il te plait… j’ai besoin que tu gardes l’esprit clair. Reste avec moi… jusqu’à ce que les secours arrivent. S’il te plait… » Il insiste, Owen, un instant, rien qu’un instant avant de revenir porter son attention à celui qui git sur le capot. Pouls qu’il cherche, en vain cette fois mais verdict qu’il n’énonce pas tout de suite. Calme relatif qui s’est de nouveau imposé et qu’il veut voir perdurer pour mieux se concentrer. « Okay… listons les priorités… » Et il hausse la voix cette fois pour qu’elle entende, pour qu’elle puisse transmettre. « On a un homme, la vingtaine, petite trentaine peut etre, encore pris au piège du véhicule, siège conducteur… » Blessures qu’il decrit, brièvement, le manque de plaie apparente mais le sang qui détrempe le plancher, la relative conscience qui l’animait encore et qui semble l’abandonner. Il persiste, énumère, l’autre à l’arriere, Annick, et les trois hagards qui les observent de loin. Eux seulement, l’autre n’attend plus les secours, l’autre n’en a plus besoin. Vie qu’ils n’ont pas pu sauver mais sur laquelle ils n’ont pas le temps de pleurer pour ne pas en perdre une seconde. « Hey ! » Il y revient, Owen, simple tape amicale sur le bras cette fois pour s’assurer qu’il est toujours avec lui. « J’ai besoin de toi… » L’attention qu’il récupère, l’attention qu’il veut pleine et entière. « Faut pas les déplacer, aucun des deux. Pas à moins de ne pas avoir le choix, okay ? Je suis désolé… je sais… » Il anticipe, le crooner, devient déjà les questions, redoute la chute que tout ceci pourrait provoquer chez celui qui voudrait trop bien faire.



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