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 I wish I were a unicorn so I could stab idiots (LIKE YOU) with my head ft. Mark

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Wesley Cupp
Wesley Cupp
some kind of interesting idiot

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
cicatrices : 529
crédits : avatar (c) betelgueuse / gif (c) tumblr / code sign (c) tetradke

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▬ Dim 21 Avr - 15:01 ▬
((fin février 2024))
@Mark DeWitt

Quand le téléphone de Wesley sonne en plein milieu de la nuit, son premier réflexe consiste à le balancer plus loin.
Ce qui implique de poser la main dessus.
Ce qui signifie… se rappeler où il l’a posé.

Il peste, il râle, il grogne, se débat avec les couvertures dans lesquelles il s’entortille et qu’il n’a pas changé depuis sa nuit honteuse avec Archie, une semaine plus tôt. Il a un peu honte mais ça lui fait du bien, de ne pas avoir l’impression de dormir seul. De ne pas dormir seul tout court, d’ailleurs, hélas il n’a pas trop le choix. Riley lui manque, même deux mois après, et rien ne parvient à l’en distraire suffisamment longtemps.

Sauf cette putain de sonnerie.

La tête dans le cake, le nouveau détective parvient toutefois à connecter deux neurones pour penser à chercher la lumière, à suivre les vibrations. Il décroche à la dernière seconde, essoufflé par tant d’émotions au réveil. Il n’a même pas regardé le correspondant et ne reconnait pas immédiatement la voix pâteuse qui s’adresse à lui.

Mark ?

Ouais, l’affichage de son écran ne ment pas. Soudain, Wesley est parfaitement réveillé. Il a froid, un mauvais pressentiment lui tord le bide. Rien qu’au ton, il comprend que son meilleur ami a bu. A trop bu. Mais pas assez pour ne pas l’appeler. En plus, il l’appelle ce qui est déjà un excellent point. Tout en essayant de lui tirer les vers du nez quant à sa localisation, l’ancien journaliste quitte le confort de ses draps pour trouver des fringues à enfiler. Il a tapé son pantalon sur une chaise, ce hoodie fera parfaitement l’affaire même s’il a fait une tache de nouilles chinoises dessus. Des chaussettes… Dans le tiroir ! Merde, plus qu’une paire, faudra qu’il pense à la lessive. Heureusement, Esteban n’est pas là, il taperait sa meilleure crise cardiaque. Faudrait qu’il pense à l’inviter, histoire de ranger un peu…

En cinq minutes, Wes est prêt. Il garde Mark au téléphone, descend l’escalier en courant et cherche un taxi sans succès. Du coup, il opte pour le Uber et tant pis. Y’a des urgences, surtout à cette heure-ci… Dans la précipitation, le détective se cogne la tête dans l’encadrement de la portière mais parvient à donner le nom du bar au chauffeur. Il a perdu Mark, entre temps. L’appel n’est pas coupé, il ne l’entend juste plus… Est-ce qu’il s’est endormi ? L’estomac noué, Wes descend et commence à le chercher, en panique…

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But it’s no use, it’s a dream to be broken. I run and run, but I’m not getting anywhere. Just burn me out, yes keep pushing me away. This is a fool, crazy in love, chasing in circles
--- Sweet smiles, while dominoes keep falling.
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Mark DeWitt
Mark DeWitt
shipwreck

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
cicatrices : 113
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Mer 1 Mai - 12:52 ▬


unicorn stab
Wir passen perfekt zusammen, glaub nie etwas anderes.

Saveur froide s'étend jusqu'à la trachée, un poison tenace qui lancine jusqu'à l'endocarde à figer. Dans les impasses ignorées, brises s'engouffrent et recouvrent les carcasses qui y traînent – désolées et abîmées, le poids du monde sur les épaules affaissées. Saveur froide hante encore le palais, la gorge qui s'est serrée – la bile y stagne, acide et tortionnaire, prête à parsemer les tissus dérangés, le bitume humidifié. Mark s'est effondré, les jambes pliées, le flan qui flirte avec la facade contre laquelle un repli fut trouvé. Contre la joue, la moiteur des brisques qui suintent la pourriture de cette ville fatiguée. Brise persiste à souffler, à caresser l'épiderme pâle et marqué. Brise corrompt les songes, rappelle la douceur de quelques instants du passé – le chant des feuillages au-dessus des spectres qui se cherchaient sans se trouver. Le craquement des bois sous les pas désorientés. C'était il y a des mois, mais mémoire les croit à hier. Et sous les paupières closes, souvenirs se succèdent et se surplombent, s'emmêlent jusqu'à raconter une histoire fausse – des mensonges qu'il se conte pour pouvoir encore un peu respirer. Il vient de là, le sourire triste que les lippes affiche. Il vient de là, cet air désolé et fatigué. Elles viennent de là, ces idées noires qui jonchent les corridors de l'âme jusqu'à venir l'assiéger. Il n'en peut plus, le fardeau est lourd et la peine trop grande. Il n'en peut plus, DeWitt, et les volontés sont moindres qu'il ne parvient plus à faire flamboyer. It doesn't matter anymore. Sa propre voix, ses propres mots. Le silence qui encadrait ces paroles meurtrières ; il en a soufflé, laissé la larme salée se perdre sur la joue marquée. Tremblantes sont les phalanges, tremblantes sont les chairs exténuées. Les saveurs se perdent et les tendresses ne sont plus que plaies. Il abdique, DeWitt, mais conscience s'y refuse. Si le cœur lâche prise, raison tente une dernière lancée. En un appel passé, en un rappel donné. Il se noie. Il se perd. Cadavre en sursis. Naufragé dérive vers les eaux profondes, là où l'épave de toute une vie repose. Il se noie. Il se perd et nul filet ne semble à même de l'en préserver.

Mais les lueurs sont tenaces, parfois hargneuses.

Le temps passe et les minutes s'effondrent ; notion du temps se déforme quand léthargie s'instaure. Contre la paume froide, téléphone se vide de sa batterie sur l'appel qui continue, sur l'écho d'une voix qui tente son ascension dans le néant. Le souffle moindre, pathétisme qui s'appose avec plus de détermination. Dans l'ombre des impasses qu'on oublie de surveiller, l'homme s'est abandonné aux mémoires des mois passés, à tout ce qui fut, à tout ce qui aurait pu être ; tout ce qui n'a pas été. L'endocarde marque un battement, un cri sourd dans les tréfonds de l'être recroquevillé. Il veut que ça s'arrête, il ne veut plus ressentir. Pénitence devient trop lourde, la croix qu'il porte sur son dos l'a démembré. Il est fatigué, Mark. Si fatigué. Et il y songe pleinement enfin, à cette fin qui tarde, cette fin qui traîne. Il y songe, à ce calme qu'il aurait alors à y gagner – le répit de l'âme, l'absolution maigre de bien des erreurs et des péchés. Le temps a passé, les minutes se sont noyées ; dans le maigre éclat d'un lampadaire usé, il observe la vie qui pulse encore de l'autre côté. Les phares qui vont, viennent. Les moteurs qui grognent. Les fantômes qui passent et festoient. Les rires qui résonnent et oppressent. Et quand la vue se fait un peu plus clair sur les silhouettes qui dansent, c'est un rire nerveux qui lui vient. Un coup d’œil sur l'appareil qu'il n'a pas lâché, sur l'appel encore en cours avant que le téléphone ne soit lâché. « Fuck... Don't you have anything better to do than coming here ? » C'est la honte qui parle, la culpabilité. C'est ce fiel désolé qui s'exprime, comme s'il espérait le voir déguerpir et le laisser pourrir. Il n'en vaut pas la peine. It doesn't matter anymore.      

.tetra




_________________



das ende ist der anfang
Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
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▬ Lun 6 Mai - 18:08 ▬
Il est là, sur un trottoir. La vie continue autour de lui, le monde sautille de bonheur alcoolisé, les voitures gardent une trajectoire plus ou moins rectiligne, et personne, personne, ne s'inquiète de l’ivrogne dans le caniveau. Personne ne se demande s’il respire encore, s’il va bien, si quelque chose peut être fait. L’invisible. Il n’est que ça, Mark, car il dérange vaguement. Il incarne les problèmes que le commun cherche à écarter, à dissimuler, à noyer, comme lui, dans trop d’alcool.

Mark n'existe plus. Sauf pour Wes.

Son cœur rate un battement quand il l'aperçoit. Il raccroche l’appel et s’agenouille à ses côtés. Il ose à peine le toucher, comme s’il risquait de se briser. Et il se dit que oui, son ami pourrait se désagréger…

Obviously I don’t.

Il est… en colère. Pas pour l’appel mais plutôt pour ce qu’il s'inflige. Ça lui fait mal de le voir souffrir à ce point. Il aimerait, Wes, disposer du mode d'emploi. Il pensait, naïvement, que commencer à bosser en binôme l'aiderait suffisamment à se retaper. Il y a peut-être une histoire d’ego, dans tout ça. Il adore prendre soin des autres, l’apprenti détective, mais avec Mark, c'est un combat de chaque instant. Obstiné, Wesley n'abandonnera pas, même si c’est tentant. Même si c’est facile.

What the fuck are you doing bro? Why?

C’est surtout pourquoi, qu'il se demande. Il a l'impression qu'un grain de sable suffit à enrayer la machine déjà bien rouillée. Il se penche pour trouver un moyen de l'aider à se relever. Il pèse son poids, l’animal, même pour un rachitique. Et Wesley n’est pas exactement le garçon le plus physique de la création. En fait, c’est pas tellement la lourdeur que la difficulté de manier un corps qui ne fait rien pour faciliter sa tâche…

You know what? I don’t care. It’s bullshit. Move your ass you coming with me.

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ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
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▬ Lun 13 Mai - 21:29 ▬


unicorn stab
Wir passen perfekt zusammen, glaub nie etwas anderes.

« I should have... I... » Il cherche ses mots, il cherche les bonnes paroles pour trahir tout ce que l'endocarde n'est plus à même de supporter. La lourdeur des regrets, le poids des souvenirs auxquels d'autres sont venus s'ajouter. Sur les phalanges résident encore la douceur d'une peau tant rêvée, autrefois tant explorée. Et le frisson passe, descend l'échine jusqu'à manquer de briser les os, déchirer les muscles. Le cœur perle sa liqueur carminée, se gonfle jusqu'à s'étouffer. Question résonne qu'il ne parvient pas à réellement interpréter. Il ne fait rien, volonté s'est éteinte. Il ne fait rien, rien qu'errer, subsister là où place n'est plus acquise puisque dessein s'est fourvoyé. Solitude s'est avancée, giflant le naufragé de ses griffes. Elle s'est imposée, siège fait que l'âme qui refuse de s'en écarter. Elle est meurtrière, cette dernière, autant qu'elle le rassure ; parce qu'il a l'impression d'honorer cette sentence qu'il s'est lui-même attribué. Il ne fait rien, Mark, mais le pourquoi démange le palais, les mots flirtent à la trachée qui s'est serrée. Dans l'esprit enivré, il y a ces images qui dansent, ces parfums qui se mélangent. Entre les effluves de pluie sur le bois vieilli, cette saveur particulière que laisse les touches florales après un baiser. Il n'a suffit que de cela, un baiser, avant que les ténèbres ne se rappellent, avant que distance ne revienne le déchirer. Il manque d'en dégueuler, lui qu'on soulève, qu'on force à marcher. « You know what ? I don’t care. Qu'il le lâche, qu'il le laisse dans cette pourriture devenue familière. Qu'il l'y laisse, là, dans la pénombre que tous ignorent. Il s'attend à ployer, à rejoindre une fois de plus les pavés humides et leur saleté. Mais l'emprise s'est resserrée sur les membres molestés, Wesley refuse de le laisser tomber. It’s bullshit. Move your ass you coming with me. » Et les moteurs deviennent assourdissants, les rires oppressants. Les silhouettes dansent sous son regard troublé, le cœur au bord des lèvres qu'il manque de cracher. Il lutte contre lui-même, contre le néant qui appelle et tente le marin désolé. Remous s'écrasent aux rochers, vagues se fracassent contre le corps qui peine à s'animer. Il lutte contre lui-même, il lutte contre ce monde qu'il ne souhaite plus avoir à expérimenter. Volonté s'est éteinte, comme les brasiers que les marées emportent sans hésiter.

« She... ; une pause, la gorge qui s'emplit de bile, des restes d'alcool que la langue conservait. She was... She was there... » Qu'il finit par confier, la voix qui peine à clairement s'exprimer. Il s'y reprend par trois fois pour que les notes tombent ; la sentence qu'il appose sur son être. « She was there... in Germany. They invited her. » Il déambule, chancelle. Il se laisse guider, ignorant de la destination choisie – il n'est plus qu'une marionnette sans âme, sans but. Une carcasse vidée de toute force, de toute espérance ; les rêves ravagés. « I should have... ; le hoquet, l'estomac retourné. La pause, l'emprise dont il s'écarte pour dégueuler ses tripes, son fiel infecté. Le poids des mots, le poids des maux. La saveur des souvenirs, acide sur les lippes qui crachent les restes de cette vitalité brisée. Les mains dans la crasse, les yeux humides de douleur et des larmes trop longtemps réprimées. I'm sorry. » D'être ce fardeau qui continue de s'alourdir. D'être ce déchet qu'il s'entête à vouloir sauver. D'être ce spectre qui ne tient plus à se révéler. « I can't take it anymore. Une pause, l'être qui se redresse pour mieux s'effondrer contre la façade d'à côté, cet air implorant qui lorgne sur l'ami qui s'est déplacé. Le seul qui soit resté, le seul qui ait assisté à cette déchéance, l'espoir vain de pouvoir l'endiguer. I just can't. Cède la retenue, s'ouvrent les vannes des émotions. L'endocarde pleure tout ce qui aurait pu être, tout ce qui ne sera jamais. Can't you see it ? Why are you trying to help me ? » Il veut comprendre, n'y parvient plus. Il veut comprendre, parce que le monde lui paraît étranger depuis des années désormais. Tout lui échappe, jusqu'à sa propre destinée.       

.tetra




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▬ Jeu 16 Mai - 8:59 ▬
Sans surprise, l'explication de sa déchéance n'éclaire rien que Wesley ne sache déjà. Parce qu'elle est son amie, parce qu'il a appris la double présence, parce qu'il ne savait pas quoi faire de cette information. Il espérait... Merde, pas pour Leena, c'est sur, mais pour Mark, qu'elle réussirait à raviver son cœur, son espoir. Un plan quitte ou double et là, le détective a l'impression d'avoir perdu triple.

- You should have what ?

Il souffle par le nez, agacé, frustré surtout. Il ne sait plus par quel bout le prendre pour le tirer vers le haut ou même en position debout tout court. Heureusement, pour ça, Mark l'aide quoi qu'il se plie à nouveau pour continuer à s'enfoncer dans sa déchéance. Pitoyable, voilà le mot qui explose entre les neurones de Wesley. Ce serait si facile de laisser tomber... Mais il n'est pas ainsi. Alors il se pince l'arête du nez.

- Because you are my friend, dumbass. It's maybe an empty word for you but not for me. It hurt me a lot to see you like that. I just... I just want to HELP you why it is so difficult !? Why aren't you happy? We're together it's something uh? Am I never ENOUGH !?

Cri du cœur tout aussi pitoyable que la posture de Mark. Il en a gros dans son palpitant, l'ancien journaliste, à ne jamais être celui au centre du monde de quelqu'un, à ne jamais suffire, à se débattre en vain dans un océan furieux où toutes les vagues le repoussent sur la berge qu'il essaie désespérément de quitter.

Mais il ne s'agit pas de lui, là. Il secoue la tête pour enterrer tout ça. Wes l'agrippe à nouveau maintenant qu'il est debout, en profite pour avoir une meilleure prise. Un bras solidement passé dans son dos, un autre sur ses épaules pour le soutenir.

- I swear to you if you throw up on me I'll make you eat it. We go to my apartment.

De toute manière il est impossible d'avoir une discussion avec Mark dans ces conditions, dans cet état. Alors il s'approche de la route pour héler un taxi comme il peut. Deux passent devant sans s'arrêter, par crainte que Mark ne salisse leur siège, sans aucun doute...

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