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Daniel Stokes
Daniel Stokes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : eight mile road ; dans les profondeurs des quartiers isolés, là où le badge est une insulte et sur lequel il crache lui-même.
ombres et névroses : l'impulsivité en alliée, la solitude en tare - connard qui ne sait pas se contrôler. le sang est chaud qui bouillonne dans les veines.
cicatrices : 50
crédits : chat.noir

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▬ Lun 15 Avr - 21:59 ▬


superman
I'm at the top of my game, that shit is not gonna change.

Lassitude perle aux prunelles fatiguées ; l'azur de plus en plus cerné d'un rouge vif, inquiétant. Les vaisseaux éclatés. Il a veillé, il a erré – il s'est improvisé bouclier, Daniel, pour les gosses inconscients qui se sont trop avancés. Une course contre la montre, la pression qui pulsait aux veines embrasées, la peur d'imaginer ces bracelets métalliques aux fins poignets des abrutis ramenés. Il en souffle, Daniel, encore affalé dans le canapé qu'il n'a pas quitté. Deux heures, deux heures qui se sont écoulées ; Dindon sur les cuisses, la bière qu'il n'arrive pas à atteindre – assiégé. Deux heures, deux heures depuis que le silence est venu régner sur la triste demeure qui dégueule sa médiocrité. Vie défaite, vie pathétique qui suit un cours qui ne lui convient pas. Vie brisée, par des choix qu'il ne parvient pas à regretter. Et pourtant, le souffle qu'il expire se teinte de mille et une possibilités, un avenir qu'il a fantasmé avant que Kathleen n'emporte le gosse et tous les espoirs qu'il s'était surpris à soulever. « Fucking bitch. » Par instinct, par réflexe. La grosse dinde qui lève la tête, qui questionne le maître qui se lamente en jurons et menaces inutiles. Celui-là même qui ose bouger, s'étirant pour récupérer le téléphone qu'il avait balancé ; avant qu'un coup de griffe ne soit porté, avant qu'elle ne cherche à s'échapper, cette connasse de chatte qui lui marche sur les couilles avant de bondir vers la gamelle qu'il lui avait rempli. Il a juré, hurlé presque. Il a juré, Daniel désormais à genoux entre le canapé et la table basse – le front qui repose sur le verre pour tenter d'étouffer tout ce qu'il s'est mis à balbutier. Deux heures et dix minutes sont passées, le souffle qu'il cherche à reprendre, la hauteur qu'il se met à récupérer pour rejoindre la salle de bain. De l'eau sur les traits, le reflet qu'il ignore un instant avant d'oser l'inspection de ce qu'on vient de lui blesser. « Don't you think I could have wanted to fucking using it tonight ? Fuck ! » Mensonge, il ne comptait pas bouger – seulement ruminer sur le fait qu'un an est déjà passé, que Gareth n'a plus posé un pied dans cette baraque depuis ce dernier week-end accordé. Et là où lumière est faible, trahissant sa présence pour la rue dégagée – il revient errer en observant les dernières photos qu'il a pu prendre. Réminiscences qui blessent et creusent davantage les cicatrices à l'endocarde exténué. « I didn't mean to yell at you, Fat ass. It's okay. » Les caresses qu'il distille ; le silence qui reprend ses droits avant que les ronronnements ne viennent le fracasser.

Routine persiste, devient de plus en plus ancrée.
Routine corrompt, jusqu'à parfois l'abattre plus qu'il ne le voudrait.

Et pourtant.

Les rideaux sont tirés de moitié, dissimulant les spectres qui passent, les véhicules qui tracent ; celui qui s'arrête. Captivé par la conversation avec le félin qui crache, mais miaule encore. Captivé par cette unique présence qui parvient encore de peu à l'apaiser – l'incident précédent déjà oublié. Il en sursaute, l'abruti, quand contre le bois de la porte où les tags peinent à s'effacer résonnent les coups qui y sont portés. Lassitude s'estompe des prunelles fatiguées. Surprise vient y régner, autant que la méfiance, autant que l'appréhension, autant que l'espoir d'un peu d'inattendu pour le stimuler. Mais les réflexes ne changent pas, restent les mêmes. Daniel qui s'est redressé, qui longe le mur du séjour jusqu'à l'entrée, la main déjà dans le dos où l'arme est venue se cacher. Il ferme de trois quart la porte pour empêcher le chat de se tirer. Il attend, il use la patience de l’intrus. Il attend, Stokes, jusqu'à l'entendre, ce timbre qui en vient à héler. Un soupir, les mains aux genoux pour respirer – la porte qu'il ouvre dans la foulée. Daniel, marcel blanc, boxer serré, les sourcils froncés, l'arme officieuse sur laquelle il revient foutre la sécurité. « You scared the shit out of me. » Ses grands yeux clairs traînent par dessus l'épaule de la jeune femme, scrutent la ruelle avant que de désigner l'intérieur. « The fuck you're doing here ? » Parce qu'il est tard, parce que pénombre règne avec insistance. Gouvernante oppressante et paradoxalement rassurante pour ceux qui subsistent dans ces quartiers isolés.         

.tetra




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see you in hell, fuckers
The monsters were never under my bed. Because the monsters were inside my head. I fear no monsters, for no monsters I see. Because all this time the monster has been me.
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Cat Porter
Cat Porter
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, terre où elle a grandi, fidélité envers ce fief retrouvé mais le coeur qui réside aussi à Midtown où elle finit par passer de nombreuses nuits.
ombres et névroses : 1m70 de musculature tout en finesse et parfaitement entretenue par la rigueur militaire qu'on lui a imposé pendant 7 années et qu'elle s'impose encore aujourd'hui | Fière représentante de ses origines afro-américaines elle exhibe ses boucles d'ébènes comme emblème de son identité | La peau est marquée par endroit par les stigmates de ses années au front.
cicatrices : 187
crédits : Vava : Jospleen ♥ | Signa : Drake.

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▬ Lun 15 Avr - 23:42 ▬
ft. Daniel Stokes
Superman
- ROSIE COME BACK HERE!
Elle hurle la mère Porter, la voix qui résonne et se répercute sur les murs des maisons miteuses tout autour. Pourtant elle l’ignore Cat, s’avance dans la pénombre de ce quartier qu’elle connaît par cœur. Elle soupire, fatiguée d’entendre cette mère hurler sa frustration depuis plusieurs heures déjà.  
Quand elle passe devant les marches où plusieurs gamins sont assis, elle leur fait un signe de tête. Quelques poings viennent s'entrechoquer, salut naturel dans ces rues, quelques épaules qu’elle vient serrer pour ces âmes qu’elle connaît depuis longtemps.
Elle est ici chez elle.
L’autorité qu’elle n’a plus à réclamer car elle n’en veut plus. Sa reconnaissance, aujourd’hui, elle la puise dans la bienveillance qu’elle vient distiller. Maigres lueurs d’espoir pour ces rejetons de la société qu’elle s’est condamnée à veiller.
Elle soupire de nouveau quand la voix maternelle n’est plus à porter.
Cat fuit, ne supporte plus le conflit incessant avec celle qui lui a donné la vie. La paix qu’elle pensait avoir retrouvé à ses côtés mais la communication rétablie seulement pour mieux la critiquer. Alors la lassitude qui prend le pas sur tout le reste, dernier rempart de respect qu’elle dresse pour ne pas lui dire d’aller se faire voir.
Elle lui doit la vie, lui doit la reconnaissance pour une enfance moins chaotique que bon nombre de ses camarades mais Cat ne lui doit pas plus. Sa vie, elle la mène comme elle l’entend et elle ne cherchera plus à satisfaire la mère Porter, aussi remontée soit-elle.
Les pas qui la mènent vers une portion de la ville qu’elle n’a plus vraiment l’habitude de fréquenter. Une supérette dans laquelle elle s’engouffre pour ressortir une bouteille de vodka à la main. Ca fait bien longtemps qu’elle ne boit plus de cette merde, l’argent et le statue qui lui permettent de passer aux vins de toutes les couleurs de l’arc en ciel. Mais le poison transparent qu’elle choisit ce soir pour noyer ses idées noires.
Elle s’attarde un temps à l’entrée pour échanger avec les ombres de ce gang qui arpentent les rues à cette heure-là de la journée. La route qu’elle reprend sans savoir où aller, la bouteille enroulée dans du papier kraft.
Elle pourrait en rire Cat de cette dégaine de clocharde, pourrait en pleurer de rage mais rien ne sort, l’alcool qui servira, elle l’espère, à anesthésier ses sentiments.
Un pas, puis un autre et un dernier pour revenir en arrière. Elle la reconnaît cette porte, les tags qu’elle reconnaîtrait entre mille car ils ne sont pas mille ceux qui osent braver les lois d’EMR.
Les marches qu’elle monte dans un élan, la main qu’elle lève pour toquer et l’attente qui commence. L’impatience qui pointe le bout de son nez avant que Daniel ne vienne lui ouvrir.
Un sourcil qu’elle hausse quand il se dit être surpris.
- Well, it does smell like shit in here.
A sa question elle s’impatiente définitivement et le toise en croissant les bras.
- Are you fuckin’ lettin’ me in or what?
Sans demander son reste, elle entre dans la pièce et se laisse tomber sur le canapé. Reine qu’elle se proclame dans ces lieux parce que Daniel est de ceux qu’elle a condamné depuis des années. L’arrogance qu’elle agite sous son nez sans qu’il ne puisse y redire quoique ce soit car cette arrogance c’est sa manière à elle de leur dire qu’elle les aime. Le masque qu'elle tombe complètement, la gamine de Détroit qu'elle redevient, les bonnes manières qu'elle ne cherche plus à forcer.
- I’m hidin’, dit-elle la bouteille aux lèvres. From mom. Fuck she’s really gettin’ on my nerves.
Une masse qui vient bondir à ses côtés et qui la fait sursauter, le précieux liquide qui se déverse alors sur son pull.
- Shit! What the fuck Dani’? How big is she goin’ to be?! qu’elle s’écrie en reconnaissant le chat qui ne le quitte plus depuis des années.

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Pride & Prejudice
She saved everyone
but couldn't save herself


superman | cat Avld
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