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 happy newbie - Phoenix

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Tris Meyer
Tris Meyer
adhd cute mess

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown — un T2 bordélique qu’elle a acheté après la vente de son ancienne maison, devenue beaucoup trop grande pour elle.
ombres et névroses : diagnostiquée TDAH dans l'enfance — dépression, cptsd et anxiété qu’elle noie un peu trop dans le travail et dans l’alcool.
cicatrices : 96
crédits : Saaya

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▬ Dim 14 Avr 2024 - 16:34 ▬
"Merci, passez une bonne fin de soirée!"

Ce sont les derniers mots que Tris adressera à la clientèle du restaurant ce soir, puisque ce sont les derniers à franchir la porte. Tris ramasse leurs couverts et en profite pour ramasser aussi ceux de la table d’à côté, dont les clients sont partis quasiment en même temps. Elle revient les mains pleines, le sourire aux lèvres malgré la fatigue. Elle mets toujours beaucoup d’énergie dans son service, pas pour impressionner mais parce qu’elle adore ça. Les heures ou les assiettes doivent défiler les unes derrière les autres lui rappellent ces moments où elle courait partout à l’hôpital. Elle aimait ça, malgré l’angoisse de ne pas pouvoir soigner les blessés à temps. Ici, il n’y a pas cette angoisse d’avoir une vie humaine entre les doigts, juste l’adrénaline de servir un plat à temps. La petite blonde a toujours fonctionné à l’adrénaline. Depuis qu’elle est môme, c’est une tornade qui n’est pas toujours facile à suivre. Son énergie est une qualité dans de nombreuses situations et c’est le cas ici. De plus, elle a toujours le sourire. Malgré ses emmerdes et l’addiction qui la ronge, c’est rare qu’elle fasse la gueule. Elle est joyeuse, agréable, c’est un oiseau sociale qui se nourrit des interactions avec les gens. C’est une extravertie, qui s’ennuie vite quand elle ne fait rien et ne voit personne. Alors, forcément, travailler comme serveuse, ça lui fait du bien psychologiquement parlant. Et si elle connaît encore peu l’équipe avec qui elle travaille pour le moment, mais elle se sent à l’aise avec eux. Bon, c’est pas tellement difficile pour elle de se sentir à l’aise avec qui que ce soit, mais parfois son fort caractère est épuisant pour les autres. Ça a toujours été plus le cas personnellement qu’au travail, mais elle essaie de ne pas se laisser déborder par sa propre énergie quand même.

Après une journée de travail, le commun des mortels trouve logique d’avoir envie de rentrer chez soi. Pas Tris. Elle n’a personne à retrouver chez elle, c’est la solitude qui l’y attends. La solitude et le vin. C’est pas génial, comme programme. Elle ferait peut-être mieux de prendre un chien, ça lui ferait une responsabilité et une compagnie. Elle y a déjà songé pas mal de fois, ces temps-ci… mais un chien, ça voudrait dire devoir faire passer l’animal avant tout le reste et elle ne sait pas trop si c’est une bonne idée pour le moment. En soi, ses horaires de travail pourraient parfaitement convenir à un animal. Son appartement est loin d’être inconfortable et il lui reste pléthore de temps libre en dehors du boulot… C’est plongée dans cette réflexion qu’elle revient, les bras légers, une éponge et un chiffon à la main, prête à nettoyer les tables qu’elle vient de débarrasser.

@Phoenix Ledger

_________________
I can't bring myself to say goodbye. I walk with my head up, say I'm fine but that's a lie, your face will always haunt me, it's my comfort and my curse. I can't imagine any feeling could be worse than this goodbye.
whisky lullabies ☩
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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 737
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mer 8 Mai 2024 - 23:38 ▬


happy newbie
If I pull the trigger now then the demons go away.

Un long soupir, une plainte inutile que le silence emporte. Le souffle intoxiqué, les poumons qui se vident de tout ce qu'il ne parvient plus à porter – le poids des regrets sur le dos molesté. Un long soupir, Phoenix qui tente de respirer. Les paupières lourdes qu'il refuse de fermer, les images qu'il tente d'ignorer des mirages qui rappellent le passé. Le silence qui pèse, encore, toujours. L'absence de tout, l'absence de rien. Les voix qui s'estompent derrière les murs entre lesquels il s'est retranché. La vie qui s'éteint aussi violemment qu'elle s'était mise à gronder. Un long soupir, avant que la jambe ne soit dérangée, avant que les chiens ne se rappellent au maître qui s'égarait. Las, Phoenix. Las d'avoir à prétendre cette stabilité qu'il n'obtiendra jamais. Las d'avoir à tout ravaler quand il n'aspire qu'à dégueuler tout ce qui l'oppresse depuis des mois, des années. Fatigué, l'oiseau aux ailes fracassées. Exténué d'avoir à penser, à jouer, à faire comme si tout était désormais à sa portée. Mais il n'a rien, rien que ces lieux pour encore un peu exister. Un long soupir, avant qu'il n'en revienne aux chiffons qui s'éparpillent, au bordel accumulé. Longue soirée qui se profile, l'éternelle routine que le temps a huilé. Entre les murs de cet empire adoré, il exulte tout ce qu'il ne peut plus réparer. Les failles qui se sont creusées appellent, les profondeurs qui lui sont promises s'étendent. Dans la brève obscurité d'un recoin, il sait la Solitude qui patiente pour l'enserrer ; une tendresse meurtrière que les brises seules sont à même de lui accorder. Un long soupir, la trachée nouée, la voix éteinte qui n'a plus à se hausser. Et pourtant, vitalité se révèle, en des pas légers, en une présence de l'autre côté. Les sourcils froncés, ses tâches d'ores et déjà délaissées. Il s'en remet à la source de cette nouvelle distraction, jusqu'à cette silhouette qui se dessine dans le ballet des tables désertées. « The fuck you're doing here ? » Un écho dans le silence que rien ne semblait à même de briser, l'interpellation pour celle qui reste quand tous les autres se sont déjà envolés. Ils ont ces vies qui attendent, ces êtres à retrouver. Ils ont ce tout à créer, un ailleurs qu'en ce paradis perdu qui renferme bien des secrets. Il s'est avancé, Phoenix, prêt à récupérer ce qu'elle s'était approprié – prêt à lui couper l'herbe sous le pied pour ce nécessaire qu'elle croit devoir honorer. « I'll do it. You can go home, I don't mind. » Parce qu'elle ne lui doit plus rien maintenant que l'heure est avancée. Parce qu'ils ont tant à faire et qu'il n'a pas la force d'autre chose en vérité. Il veut ne plus avoir à penser, s'occuper jusqu'à ne plus être à même de subir le temps et sa notion détraquée. Il veut s'occuper, Phoenix, perdre de vue tout ce qui serait à même de le faire ployer.

Et pourtant, voix ne s'est pas faite autoritaire – teintée de ce ton si chaleureux, l'accalmie dans les dires qu'il lui concède. « I'm sure you've got better to do. I don't know. Don't you have friends to go out ? Boyfriend waiting for you home ? » Il suppose, ne s'est jamais réellement posé la question. Il suppose la perfection dans cette petite vie survolée, là comme il observe les traits de la demoiselle qui est restée. Les prunelles dépareillées qui jaugent alors la profondeur d'un regard croisé pour y percevoir comme un voile, comme des non-dits qui auraient à blesser. Il tique, Ledger, il n'essaie seulement que de bien faire. « What I mean is... you don't have to do that, it's ok. » Musique chuchote encore ses quelques notes, couvre les gémissements de la ville qui s'endort. Et dans l'alcôve de cet éternel créé, canidés s'affairent à réclamer l'affection de celle qui se tient à ses côtés. « You're alright ? » Elle est là, la première question qui aurait dû être posée. Elle est là, la réelle importance de cet instant. S'assurer que les maux ne sont pas bloqués à la porte, attendant sagement que leur hôte ait à se présenter. Parce qu'il n'est pas le seul à subir les affres des malins quand l'air frais s'acharne sur les traits. Parce qu'il n'est pas le seul, Phoenix, à avoir été heurté par ces quelques coups d'éclat d'un destin mesquin en vérité ; quand bien même il soit si prompt à l'oublier.      

.tetra




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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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