Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 one step further | euros

Aller en bas 
Eamonn O'More
Eamonn O'More
destroyer of worlds

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans la demeure familiale qui lui revenait de droit. elle semble encore appartenir au passé, les meubles n'ont pas changé et il ne règne en ces lieux qu'une atmosphère lugubre et oppressante. ne gouverne entre ces murs qu'un effroyable silence.
ombres et névroses : souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'autre dont le nom est oliver. maniaque, peut-être trop. il n'accordera d'attention qu'à ceux qui tiendront son regard, réclamera cela si les prunelles osent dévier. tatouage de son appartenance aux black crows sur l'avant-bras - seule marque d'encre sur l'épiderme. derrière les frontières de glace que sont devenus ses traits, il masque une très profonde hypersensibilité - une tare, selon lui, qu'il essaie de réprimer par un complexe divin exacerbé.
cicatrices : 195
crédits : chat.noir (c) astra (c)

one step further | euros Empty
▬ Dim 24 Mar - 17:39 ▬


one step further
▬ Now I am become Death, the Destroyer of Worlds ▬

L'assurance qui suinte, qui s'expose aux traits fermés – les prunelles qui guettent. Enfoncés dans un silence de plomb, une sérénité étrange qui prend au cœur et à l'âme. Elle invite les songes à se manifester, mélangés. Un vortex interne, le maelstrom affamé ; entre cruauté et humanité. Entre mépris et sentiments installés. Faille saigne son fiel corrompu, un liquide rouillé où pulse encore quelques fragments de conscience, une parcelle de vie échappée de la statue figée. Un tremblement aux phalanges, un frisson à l'échine – le sourire de circonstance comme elle s'élève, comme elle lui vient. Sous les côtes, il y a cette mélodie-litanie, complainte-symphonie. Sous les côtes, ça s'anime sans qu'il ne parvienne à y parer ; un élan d'instinct qui force les pulpeuses à réclamer les siennes. L'angelot qui s'y accroche, qui persiste à s'y lier. La perfection dans les faits, dans cette posture adoptée. Elle s'y dévoue, petite chose fragilisée. Elle s'y dévoue, parce qu'elle n'a plus que lui – parce qu'il s'assure d'être l'unique pilier sur lequel reposer. La compréhension feinte, pourtant plus actée qu'elle ne le devrait. Semblables, dans le fond. Différents. Des erreurs qui essaient de prospérer, qui veulent prétendre à cette ignoble normalité. L'autre à enterrer, ses maux à elle qui sont à étouffer. Des linceuls à tirer et un trône à s'approprier – pour honorer ce qu'elle parvient à réanimer. Cette confiance, cette assurance, cette informe et dérangeante once de paix. Il croit pouvoir s'exposer, l'homme qui s'est toujours caché. Il croit pouvoir respirer, celui qu'on imagine mort depuis des années. Un spectre dans la nuée, une âme en peine qui masque les cicatrices qui ont été laissées. En un baiser, elle défait cette crainte. En une étreinte, elle rappelle qu'elle est restée – celle qui loue et croit en tout ce qu'il aurait à créer. Elle boit les paroles, elle se damne aux souffles qu'il peut cracher. Elle supplie, Euros, dans un silence religieux, que l'éternité chérie leur soit alors donnée. Alors il s'est animé, Eamonn. Il quitte la stature habituelle, abandonne la nicotine dans le cendrier où les cendres se sont déjà accumulées. Sur les hanches fines, les paumes s'attardent et déposent leur marque, l'appartenance muette qui ne fait que s'instaurer. Aux prunelles, un éclat singulier. Au regard, une nécessité autant qu'une prière asphyxiée. L'Homme qui contemple, le masque défait. Et sous les côtes, encore, cette plainte partagée entre tendresse et frayeur. Pas un mot, pas une note. Rien qu'une observation poussée, une tendresse de la pulpe des doigts sur la joue où une mèche s'était abandonnée. Il devait en finir avec cette jeune vie, défaire la respiration de cette trachée. Il devait y presser, éteindre l'étoile unique qui flamboie dans ce ciel découvert sous les cils. Il devait tuer, saccager les rêves de celle qui alimente désormais ceux qu'il croyait avoir brûlé. « Tell me again that ye're mine. » Eamonn réclame, l'ombre subit. Il y a ces assauts emballés qui prennent au torse, qui frappent jusqu'à manquer de l'en faire suffoquer. Il s'y laisse aveugler, O'More, comme si sa rédemption venait d'arborer les traits d'une toute autre fatalité.     

.tetra




_________________



pull me from the dark
❝ Your secrets keep you sick, your lies keep you alive, snake eyes every single time you roll with crooked dice. i felt the darkness as it tried to pull me down, the kind of dark that haunts a hundred-year-old house. i wrestle with my thoughts, i shook the hand of doubt. running from my past, i'm praying "feet, don't fail me now."
Revenir en haut Aller en bas
 Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
darkshore :: Among which there's no difference :: THE NORTH :: residences-
Sauter vers: