sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
cicatrices : 460
crédits : Tag (vava) Niagara, Tag, Pilgrim (manips)
Fallait y passer de toute façon, c'était évident que vous alliez vous engueuler. Si ça n'avait pas été le cas c'est que t'en aurais rien eu à foutre et c'était bien loin d'être le cas. Et en même temps, si tu ne t'étais absolument pas montré touché par tout ça, t'es à peu près sûr qu'elle aurait été vexée. Tu l'aurais été aussi à sa place. Certes vous avez toujours été des brelles, et pas qu'un peu, pour vous montrer votre affection. Enfin pour la verbaliser surtout puisque quelque part, vos gestes parlaient tout de même un peu plus. Mais l'affection était belle et bien là. Après des années à ne plus vous lâcher il était impossible de le remettre en question. « Peut-être que si. » tu la regardes blasé. Et en même temps t'as tout de même un doute. Est-ce qu'elle est vraiment sérieuse ? Qu'elle le soit ou non y'a de quoi te blaser de toute façon. Mais non elle ne l'est pas. Et c'est pas forcément mieux pour autant « Évidemment que je m'en suis rendue compte avant mais que veux-tu que j'te dise ? J'ai quitté Détroit pendant des mois, je suis seulement revenu au mois de Décembre ici et j'ai pas trouvé le temps, c'est tout. » tu ris nerveusement, parce que oui ce sont les nerfs qui craquent « Je savais très bien qu'on finirait par avoir cette discussion et j'avais pas envie que tu me balances ta science en pleine gueule pour me dire ce que je savais déjà. » tu te frottes les paupières du pouce et de l'index tellement cette discussion semble absurde. De quoi te rendre chèvre "Donc tu savais qu'on allait avoir cette discussion et quoi ? T'as préféré repousser en te disant que plus j'apprendrais que t'as mis de temps moins ça m'énerverait peut-être ?" plus elle attendait pire ça serait, c'est pourri comme réflexe "Et me ressors pas qu'en plusieurs mois t'as pas eu le temps de passer me voir Frankie" même si ta voix prends un ton menaçant il est évident que tu ne lui feras rien, mais elle n'a pas intérêt à avoir le toupet d'essayer de te faire avaler ça encore une fois. Au-delà du "quand on veut on trouve le temps" il ne s'agit même pas de deux semaines là. Elle a forcément, mais foorcément eu le temps. Elle s'est juste dégonflée "Si t'as le droit à l'erreur, moi j'ai le droit en colère contre tes erreurs quand elles sont répétées pendant plus d'un an, putain t'as vraiment pas d'couilles !" pourquoi dès que t'avais l'impression que la tension baissait un chouilla, alors elle remontait aussi tôt ? Elle a un don pour ça, te mettre hors de toi. Oh évidemment vous vous étiez déjà embrouillé dans le passé, vous vous étiez même connu en vous embrouillant. Mais là c'est différent. Et oui tu lui en veux putain, parce que ça t’a fait mal. Pas seulement de devoir arrêter de la voir mais aussi de devoir rester dans l'incompréhension la plus totale. De te faire des films sans jamais pouvoir confirmer ou infirmer tes hypothèses. Tu prends sur toi pour te calmer à nouveau même si tu sais qu'il suffira d'un rien pour te faire repartir. « Alors pourquoi t'as rien fait ? Pourquoi t'as rien dit ? » tu fronces les sourcils. Comment ça ? « Depuis tout à l'heure tu me dis que j'ai pris cette décision seule, que je t'ai pas demandé ton avis mais alors pourquoi tu l'as pas donné ? Pourquoi tu m'as laissé mettre de la distance entre nous sans rien faire ? » cette fois ci tes sourcils se haussent, ahuris par une telle question. Tu t'apprêtes à répondre mais elle te coupe l'herbe sous le pied « Et me dit pas que c'est parce que t'es pas un lourd ou un psychopathe. Si la situation avait été inversé, je t'aurais demandé une bonne raison plutôt que de simplement laisser tomber. » tu soupires longuement "Tu m'as remercié d'avoir respecté ton choix tout à l'heure et maintenant tu me demandes pourquoi je l'ai respecté ?" elle a beau dire, insister encore et encore aurait été agir lourdement, et essayer de la retenir, revenir à la charge aurait été très psychopathe "Je t'ai demandé des explications, j'en ai eu une bancale que j'ai pas cru. J'ai été totalement pris au dépourvu tellement je m'y attendais pas. Je me suis dit que tu me mythonais parce que tu voulais pas révéler quelque chose et j'ai pensé que tu lâcherais pas le morceau. J'ai pas su comment réagir sur le coup. J'me suis posé trente-six mille questions. Je me suis demandé ce que t'avais fait de mal pour que tu me vires de ta vie comme un malpropre sans même penser que je méritais de connaitre la vérité mais j'étais censé faire quoi au juste ? Revenir tambouriner à ta fenêtre dès que j'avais repris mes esprits ? Tous les jours ? T'enchaîner à moi alors que tu voulais plus me voir ?" c'est pas parce que t'en souffrais que t'étais obligé de lui imposer ça, surtout quand tu te disais que si ça se trouve c'était ta faute. Tu déglutis parce qu'en parler te ravive un peu trop la mémoire et te serre un peu plus le cœur que ce que t'aurais cru "J'suis venu en voiture me garer dans la rue, face à ta fenêtre un peu après. J'suis resté un peu, à hésiter, et finalement j'suis repartis." à contrecœur. Oui c'était sa décision à elle. La seule décision que t'as pris toi, c'était de respecter ça même si tu comprenais pas.
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Another One Bites the Dust
Great Things Don't Happen In Tiny Little Increments. They Happen When Someone Thinks Completely Differently. • sheepirl.
Frankie Kelly
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, chez sa mère. Elle a retrouvé le nid et n'a plus l'intention de le quitter pour un temps.
ombres et névroses : Un style vestimentaire bien à elle, avec des fringues trouvées en fripe pour la plupart. Rarement sans une clope entre les doigts pour continuer de lui niquer la santé et pour couronner le tout, un léger boitement qui lui colle à la jambe depuis son accident en janvier 2023.
"Donc tu savais qu'on allait avoir cette discussion et quoi ? T'as préféré repousser en te disant que plus j'apprendrais que t'as mis de temps moins ça m'énerverait peut-être ?" Pas vraiment. Elle était bien consciente que cette fois ci, la phrase plus c’est long, plus c’est bon n’avait pas lieu de s’appliquer mais est-ce qu’elle était fautive si, à chaque fois, elle avait autre chose à faire ? Plutôt à cause de sa mauvaise foi mais elle n’a pas besoin de le dire à voix haute. "Et me ressors pas qu'en plusieurs mois t'as pas eu le temps de passer me voir Frankie" Son visage est dénué de toutes émotions, si ce n’est l’agacement qui passe dans son regard de temps à autre, ou sa mâchoire qui se serre légèrement selon ce qu’il lui dit. Compliqué de rester de marbre alors qu’il pointe ce qu’elle n’a pas envie d’entendre. « Et ben je te le dis pas alors. Je suis pas passé te voir, est-ce qu’on va en faire une maladie pendant six mois ou c’est comment ? Cette discussion me prend la tête, pas étonnant que j’ai pas eu envie de l’avoir avant. Puis arrête, ça aurait été pareil qu’aujourd’hui si j’étais venu à mon retour » Les grandes discussion, très peu pour elle. Fallait jamais trop lui en demander, c’était Frankie après tout. Ça apaiserait sûrement les choses si elle prenait la peine de s’excuser en reconnaissant pleinement qu’elle a fait de la merde mais c’est un chouïa trop demandé pour elle. "Si t'as le droit à l'erreur, moi j'ai le droit en colère contre tes erreurs quand elles sont répétées pendant plus d'un an, putain t'as vraiment pas d'couilles !" Nouveau froncement de sourcils. « Hé, va te faire foutre, Alec ! » Bien sûr qu’elle avait des couilles et il n’y avait rien de plus énervant que d’entendre ce genre de choses. Les années lui avaient bien prouvés qu’elle n’en manquait pas et il le savait très bien. Peut-être qu’il va s’énerver encore plus mais en s’en cogne. Pas comme si il y avait quelqu’un d’autre qu’eux dans la baraque, ils avaient tout le loisir de gueuler s’ils le voulaient. Les voisins ne s’étonneraient pas d’entendre du brouhaha dans une maison d’8M de toute façon. Et elle peut difficilement passer à côté de la surprise qui déforme ses traits aux questions qu’elle lui pose. Et elle attend. Elle patiente en attendant qu’il lui donne une bonne raison, une justification au fait qu’il n’ait pas levé le petit doigt pour l’empêcher de faire ce qu’elle a fait. "Tu m'as remercié d'avoir respecté ton choix tout à l'heure et maintenant tu me demandes pourquoi je l'ai respecté ?" Elle hoche la tête, un sourcil arqué. « Que je te remercie de l’avoir fait ne veut pas dire que j’aurais pas aimé que tu te bouges le cul. » Ouais, elle aurait sûrement apprécié qu’il lui montre qu’il n’avait pas envie qu’elle s’éloigne plutôt que d’accepter la sentence comme s’il n’en avait rien à carrer. "Je t'ai demandé des explications, j'en ai eu une bancale que j'ai pas cru. J'ai été totalement pris au dépourvu tellement je m'y attendais pas. Je me suis dit que tu me mythonais parce que tu voulais pas révéler quelque chose et j'ai pensé que tu lâcherais pas le morceau. J'ai pas su comment réagir sur le coup. J'me suis posé trente-six mille questions. Je me suis demandé ce que t'avais fait de mal pour que tu me vires de ta vie comme un malpropre sans même penser que je méritais de connaitre la vérité mais j'étais censé faire quoi au juste ? Revenir tambouriner à ta fenêtre dès que j'avais repris mes esprits ? Tous les jours ? T'enchaîner à moi alors que tu voulais plus me voir ?" Elle soupire en levant les yeux au ciel. « Que j’avais plus envie de te voir ? Tu penses que j’aurais pu arrêter de… que t’aurais arrêté de compter pour moi comme ça, du jour au lendemain ? T’es vraiment un abruti. J’ai jamais dit que je voulais plus te voir, mais que c’était mieux si on arrêtait. » Y avait une nuance quand même. « Et ouais, j’aurais certainement aimé te voir débarquer à ma fenêtre. Je m’en tape que ça fasse psycho, c’est pas comme si j’étais dans la norme et que j’aimais les mêmes choses que tout le monde. Au moins, je me serais pas dit que tu t’en foutais. » Elle n’avait pas pensé ça tout de suite, mais plutôt après pas mal de réflexion, pas mal de jour à broyer du noir toute seule, comme une teubé dans son lit. "J'suis venu en voiture me garer dans la rue, face à ta fenêtre un peu après. J'suis resté un peu, à hésiter, et finalement j'suis repartis." A son tour de laisser échapper un rire jaune. « Je vois, et après t’oses me dire que j’ai pas de couilles mais t’en a pas non plus. » Tant pis si ça le fait repartir pour un tour, qu’il s’énerve à nouveau, une fois de plus ou de moins, de toute façon.
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Alec Walker
Martyr
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« Et ben je te le dis pas alors. Je suis pas passé te voir, est-ce qu’on va en faire une maladie pendant six mois ou c’est comment ? Cette discussion me prend la tête, pas étonnant que j’ai pas eu envie de l’avoir avant. Puis arrête, ça aurait été pareil qu’aujourd’hui si j’étais venu à mon retour » tu lèves les yeux au ciel si fort. Ouais c'est sûr que vous vous seriez de toute façon engueulés. Mais savoir qu'elle est là depuis des mois et qu'elle ose prétendre que si elle est pas passé te voir c'est qu'elle avait pas le temps, ça te met encore plus en colère. Ce qui n'aurait pas été le cas si elle était venue te voir direct après son retour, pas la dessus en tout cas. "Tu peux juste admettre que t'as pas osé venir plutôt que de me sortir ton excuse bidon de "j'ai pas eu le temps" mon cul oui" que cette discussion lui fasse peur et qu'elle ai pas les couilles de l'affronter ça tu veux bien le croire, même si c'était stupide d'attendre tout en sachant qu'elle aura lieu, mais qu'elle ait pas eu le temps.. à d'autres ! Faut arrêter de te prendre pour un con au bout d'un moment. « Hé, va te faire foutre, Alec ! » oh bravo quelle répartie. Au moins ça veut dire que t'as tapé juste. Elle a pas eu de cran. Mais bon, faut croire que t'attendre à ce qu'elle l'admette ou qu'elle s'excuse serait t'attendre à un miracle. « Que je te remercie de l’avoir fait ne veut pas dire que j’aurais pas aimé que tu te bouges le cul. » ce genre de discours insupportable "C'est ça "je m'en vais mais retiens moi", tu me demandes de faire quelque chose tout en voulant que j'fasse l'inverse et en m'engueulant de pas l'avoir fait. Si tu voulais que je reste t'avais qu'à le dire au lieu de me souffler l'opposé et de te plaindre que j'ai pas lu dans tes pensées !" non mais sans déconner ! Le genre de personne qui te demande de te laisser tranquille et quand tu le fais qui sont en mode "bah pourquoi t'as arrêté ?" ben pourquoi à ton avis ?! Pas par envie, par respect. Mais non, fallait deviner que ça voulait dire courre moi après. Pas du tout toxique comme façon de penser. Ça te fait halluciner qu'elle puisse te reprocher ça. « Que j’avais plus envie de te voir ? Tu penses que j’aurais pu arrêter de… que t’aurais arrêté de compter pour moi comme ça, du jour au lendemain ? T’es vraiment un abruti. J’ai jamais dit que je voulais plus te voir, mais que c’était mieux si on arrêtait. » ben évidemment que c'est ce que t'as pensé, à quoi elle s'attendait ? "Ben oui, sans explication ça avait l'air d'un prétexte débile pour pas me balancer en pleine gueule que tu voulais plus me voir. Du genre "C'est pas toi c'est moi" ou n'importe quelle autre connerie de ce style" Mieux si vous vous arrêtiez là. Ça voulait rien dire pour toi à ce moment-là. Maintenant elle t’a expliqué même si t'approuves pas mais à l'époque t'as juste cru que c'était mieux pour elle de plus te voir. Comment t'aurais pu le prendre différemment ? « Et ouais, j’aurais certainement aimé te voir débarquer à ma fenêtre. Je m’en tape que ça fasse psycho, c’est pas comme si j’étais dans la norme et que j’aimais les mêmes choses que tout le monde. Au moins, je me serais pas dit que tu t’en foutais. » tu secoues la tête "Oh alors j'suis débile d'avoir pensé que tu voulais plus me voir du jour au lendemain mais toi t'as pensé que je m'en fichais parce que j'te harcelais pas après m'avoir jeté comme une merde. Tout va bien" pas un pour rattraper l'autre au final. « Je vois, et après t’oses me dire que j’ai pas de couilles mais t’en a pas non plus. » tu soupires longuement en te levant et en t'éloignant un peu, passant tes mains sur ton visage. Cette discussion t'épuise. T'as l'impression qu'au final vous ne faites que tourner en rond et vous rejeter la faute l'un sur l'autre. Le truc c'est que dans ta tête, à aucun moment c'est toi qu'est en tort de pas lui avoir couru après et d'avoir respecté sa décision. Alors que visiblement dans sa tête elle est persuadée d'avoir raison elle. "Mais putain Frankie !" tu te tournes à nouveau vers elle en écartant les bras "Alors quoi, la prochaine fois que tu veux partir, j'te menotte à moi pour pas que tu te barres parce que ça voudra dire que tu veux me faire réagir et que tu veux que j'te retienne ? J'vais devoir remettre en question tout ce que tu me dis en me demandant si y'a pas un message caché derrière ?" message caché qui voulait dire tout l'inverse au passage. Ça te bute, on dirait les mecs qui te disent que quand une fille te dit non c'est un oui en attente. Evidemment que jamais tu ne feras ça, l'obliger à rester alors qu'elle te dit qu'elle ne veut pas. Mais là tu dois dire que t'arrives plus du tout à décrypter son cerveau. Rien de logique. Pas qu'elle l'ait un jour réellement été. Mais jamais elle n'a été plus difficile à comprendre pour toi qu'aujourd'hui. La seule explication que tu vois, c'est qu'elle se cherche des excuses.
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ombres et névroses : Un style vestimentaire bien à elle, avec des fringues trouvées en fripe pour la plupart. Rarement sans une clope entre les doigts pour continuer de lui niquer la santé et pour couronner le tout, un léger boitement qui lui colle à la jambe depuis son accident en janvier 2023.
"Tu peux juste admettre que t'as pas osé venir plutôt que de me sortir ton excuse bidon de "j'ai pas eu le temps" mon cul oui" Non. « Si tu le sais, pourquoi t'insistes pour que je le dise à voix haute ? » Elle l'avait déjà sous-entendu en disant qu'elle n'avait pas eu l'envie de se confronter à cette conversation, ça voulait tout dire. Il pouvait rêver s'il espérait l'entendre admettre ça tout haut. Ce serait sûrement plus simple, cette conversation se terminerait certainement rapidement mais c'était pas du tout dans sa façon de faire les choses. Ravaler sa fierté, accepter ses torts. Pas Frankie du tout. "C'est ça "je m'en vais mais retiens moi", tu me demandes de faire quelque chose tout en voulant que j'fasse l'inverse et en m'engueulant de pas l'avoir fait. Si tu voulais que je reste t'avais qu'à le dire au lieu de me souffler l'opposé et de te plaindre que j'ai pas lu dans tes pensées !" Elle lève les yeux au ciel, de plus en plus soulé et ça doit inévitablement se voir sur sa gueule. Qu'elle soit la responsable de tout ça ne l'empêche pas d'avoir envie que ça se termine, d'avoir envie de se prendre des reproches en pleine face. Elle a le droit d'être gavé et elle le montre bien. « Oh putain, c'est pas ce que j'ai dit ! J'ai pas fait ça pour que tu me retiennes ou me prouve x ou y machin, mais bordel, t'as jamais eu envie de te battre pour quelque chose ou quelqu'un ? Nan, toi t'abandonnes dès les premières secondes si quelqu'un te dit qu'il vaut mieux plus se voir sans plus d'explications. » Tout ça pour dire que même si elle campait pas mal sur ses positions à ce moment-là, elle aurait peut-être pu changer d'avis en voyant qu'il s'accrochait à ce qu'ils avaient. A elle. Mais visiblement, ça semble foutu pour lui faire entendre ou comprendre ça sans passer pour l'indécise de service, celle qui veut et qui veut pas en même temps. "Ben oui, sans explication ça avait l'air d'un prétexte débile pour pas me balancer en pleine gueule que tu voulais plus me voir. Du genre "C'est pas toi c'est moi" ou n'importe quelle autre connerie de ce style" « C'est vrai que c'était mon genre de tourner autour du pot. Tu me connais, ou me connaissait bien. » Elle pue l'ironie, ça irradie par tous ses pores et elle sait, elle peut sentir, que ça ne risque pas d'apaiser les tensions, l'électricité qui se trouve dans la pièce. L'étincelle est allumée et la mèche s'enflamme petit à petit, s'approchant doucement de l'explosion totale. "Oh alors j'suis débile d'avoir pensé que tu voulais plus me voir du jour au lendemain mais toi t'as pensé que je m'en fichais parce que j'te harcelais pas après m'avoir jeté comme une merde. Tout va bien" Jeté comme une merde... Pas du tout dans l'exagération. Pas comme si elle avait mit de la distance en l'insultant de tous les noms, comme un moins que rien, mais bref. Rien ne va dans cette discussion et faut pas être Einstein pour s'en rendre compte. Elle l'observe se lever, s'éloigner, probablement se tirer les cheveux intérieurement de se retrouver face à une tête de mule comme elle, pas foutu d'assumer les choses mais elle garde les lèvres closes alors qu'elle sait qu'il suffirait qu'elle le fasse pour que ça se tasse. "Mais putain Frankie !" Elle sursaute légèrement à sa voix qui fend le silence présent depuis de longues secondes. "Alors quoi, la prochaine fois que tu veux partir, j'te menotte à moi pour pas que tu te barres parce que ça voudra dire que tu veux me faire réagir et que tu veux que j'te retienne ? J'vais devoir remettre en question tout ce que tu me dis en me demandant si y'a pas un message caché derrière ?" Elle soupire et prends son visage dans ses mains, appuyant légèrement sur ses yeux comme si ça allait lui permettre de... de quoi au juste ? D'y voir plus clair, probablement. Elle déteste cette situation, elle déteste le voir si proche et pourtant, avoir la sensation qu'il est à des kilomètres d'elle. Plus du tout en phase avec elle.
Le visage toujours contre ses paumes, elle hurle contre ces dernières, parce que le trop plein de frustration, de colère, peu importe de quoi il s'agit, doit sortir et son visage se relève finalement vers le sien. « J'ai plus l'intention de partir ! Je l'ai fait une fois et j'ai aimé avoir le droit de me reconstruire ailleurs mais cette sensation là a pas duré, parce que ma place est ici et que même si j'essaie de fuir tout ça, j'en reviens toujours au même point. » Pas qu'elle soit totalement comme elle était à l'époque, elle se tient, mais si elle a cédé au fait de revenir en ville, elle finira par céder à nouveau à l'appel du danger et de l'adrénaline. « Qu'est-ce que tu veux entendre à la fin ? Que je m'excuse, c'est ça ? Alors j'suis désolé, Alec ! » Aucun doute qu'elle allait bien dormir ce soir à force de s'époumoner comme elle le fait, encore plus combiné à ce torrent d'émotions différentes qu'il lui procure. « Désolé de t'avoir jeté comme une merde, désolé d'avoir été lâche, désolé d'avoir fui loin d'ici, désolé de pas être revenu te voir dès que j'ai reposé les pieds en ville, désolé d'avoir brisé ce qu'il y avait entre nous. Désolé pour tout, ça te va ?! » Elle ne s'excuse pas souvent, jamais même et bien que cette ribambelle d'excuse puisse sonner faux, elles sont pourtant bien sincère. Elle s'en est voulu dès le moment où elle a compris qu'elle ne le reverrait pas, dès le moment où elle a compris qu'il ferait son Alec parfait et qu'il respecterait sa décision, mais elle aurait perdu en crédibilité de revenir dès le lendemain vers lui. « Mais tout ça, c'est fait et j'ai pas encore le pouvoir de remonter dans le temps pour changer le cours des choses ! » Ce serait quand même sacrément pratique. « On tourne en rond depuis tout à l'heure, y a rien de bon qui ressort de tout ce qu'on a dit alors si tu t'attends encore à d'autres explications, tu peux... » Partir, parce qu'elle n'en pouvait plus et qu'elle ne voulait plus parler de ça, surtout qu'à part se pousser à gueuler plus fort l'un et l'autre, ça n'avait pas réellement avancé. Elle baisse le regard quand elle sent ce dernier être légèrement plus humide et quand ses yeux se posent sur sa bouteille d'eau, ouverte plus tôt dans la journée, qui trône sur la table basse du salon, elle s'en empare pour en boire une gorgée et s'occuper les mains et l'esprit quelques secondes au moins.
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« Si tu le sais, pourquoi t'insistes pour que je le dise à voix haute ? » quoi c'est pas évident ?? "Parce que je veux que t'arrêtes de me sortir des conneries" c'est pas parce que tu sais qu'elle te ment que ça t'énerve pas qu'elle te mente ! Et à ce niveau-là t'es servis. Entre ses excuses bidon et ses reproches qui ton font halluciner, elle prend probablement la première place dans le top des personnes capables de te rendre complètement fou. Et ça dans un temps record en plus. « Oh putain, c'est pas ce que j'ai dit ! » Alors soit elle sait pas s'exprimer soit tu comprends tout de travers mais c'est clairement comme ça que tu l'as compris. Comme quoi t'aurais dû la retenir, ne pas la laisser partir « J'ai pas fait ça pour que tu me retiennes ou me prouve x ou y machin, mais bordel, t'as jamais eu envie de te battre pour quelque chose ou quelqu'un ? Nan, toi t'abandonnes dès les premières secondes si quelqu'un te dit qu'il vaut mieux plus se voir sans plus d'explications. » t'inspire lentement et tu soupires longuement et bruyamment "Bien sûr que j'en ai eu envie ! J'ai pas abandonné j'ai juste resp.. oh pis merde on fait que répéter chacun la même chose depuis toute" t'en as ras le cul. De toute façon vous ne serez pas satisfait de la réponse de l'autre, que vous la formuliez d'une façon ou d'une autre. Alors ouais, peut-être qu'une fois la surprise passée t'aurais dû retourner la voir l'obliger à parler, t'en sais rien. Mais sur le moment tu t'es juste dit qu'elle te devait rien, et que t'avais pas à exiger quoi que ce soit. Que t'avais pas envie d'être le mec collant et tout un tas de foutus autres trucs. Bref, t'avais peut-être tes tors aussi même si ce ne sont pas eux qui ont provoqué la situation dans laquelle vous avez été et celle dans laquelle vous vous retrouvez aujourd'hui. Tu ne l'as juste pas empêché. Mais elle reste bel et bien la responsable de tout ça. « C'est vrai que c'était mon genre de tourner autour du pot. Tu me connais, ou me connaissait bien. » un rire nerveux t'échappe "C'est vrai que t'es tellement plus du genre à me laisser derrière toi "pour mon bien"" tu mimes les guillemets avec tes doigts. Quelle ironie de te sortir qu'elle était pas du genre à tourner autour du pot alors que c'est clairement ce qu'elle avait fait au lieu de t'expliquer clairement la situation. Après t'être levé avec l'envie de t'arracher les cheveux, c'est finalement au tour de Frankie de craquer en criant dans ses mains. Faut croire que vous êtes tous les deux en train de vous rendre chèvre. « J'ai plus l'intention de partir ! Je l'ai fait une fois et j'ai aimé avoir le droit de me reconstruire ailleurs mais cette sensation-là a pas duré, parce que ma place est ici et que même si j'essaie de fuir tout ça, j'en reviens toujours au même point. » Les sourcils froncés tu l'écoutes, sans envie de l'interrompre pour contrer ce qu'elle dit cette fois ci. Parce que pour la première fois dans cette conversation, t'as l'impression qu'elle est pas en train de chercher d'excuse mais de juste enfin tout lâcher « Qu'est-ce que tu veux entendre à la fin ? Que je m'excuse, c'est ça ? Alors j'suis désolé, Alec ! » c'est une vraie question ça ? Evidemment que c'est ce que tu veux entendre. Tu continues d'ailleurs à la fixer sans répondre tellement c'est évident. Tes yeux répondent à ta place de toute façon. Ça t'a fait bien trop mal, bien plus que ce que tu pensais. Et au-delà de te faire mal, t'es resté dans le flou le plus total. Puis quand elle est revenue elle ne s'est toujours pas dit que ça pourrait être bien de te sortir de ce flou. Si tu ne l'avais pas croisé aujourd'hui qui sait combien de temps ça aurait duré encore ? Alors oui, oui pour tout ça t'as besoin d'entendre qu'elle s'en veut et qu'elle est désolé de t'avoir fait traverser tout ça. « Désolé de t'avoir jeté comme une merde, désolé d'avoir été lâche, désolé d'avoir fui loin d'ici, désolé de pas être revenu te voir dès que j'ai reposé les pieds en ville, désolé d'avoir brisé ce qu'il y avait entre nous. Désolé pour tout, ça te va ?! » tes sourcils se défroncent, te laissant sans voix. Parce que tu ne t'attendais pas du tout à ce qu'elle les fasse ces excuses. À ce qu'elle te dise exactement ce que tu voulais entendre. On parle de Frankie là. Tu lui dis d'aller à gauche elle va à droite. Depuis tout à l'heure elle refuse de te vendre autre chose que des salades et là elle admet enfin qu'elle a merdé et pas juste au moment de prendre sa décision ? Ouais, ça te surprend. Mais putain ça t'enlèves un putain de poids d'un coup « Mais tout ça, c'est fait et j'ai pas encore le pouvoir de remonter dans le temps pour changer le cours des choses ! » c'était pas ce que tu lui demandais. T'avais seulement besoin qu'elle reconnaisse ses torts pour que tu puisses ne plus avoir à les lui reprocher. Besoin de savoir qu'elle avait compris qu'elle avait merdé sur plusieurs points, que ça avait eu des conséquences, et besoin qu'elle l'assume. Ce qu'elle faisait enfin en acceptant de de le reconnaitre. Ta colère baisse presque instantanément. « On tourne en rond depuis tout à l'heure, y a rien de bon qui ressort de tout ce qu'on a dit alors si tu t'attends encore à d'autres explications, tu peux... » tu soupires longuement mais pas d'agacement cette fois ci. De soulagement peut-être, d'une forme de libération quelque part. Tu la regardes détourner le regard puis s'échapper de l'attente de ta réaction avec sa bouteille d'eau. Beaucoup plus calme d'un seul coup. "Je m'attends pas à d'autres explications, la seule chose que j'avais encore besoin d'entendre c'était ça" l'explication tu l'as eu y'a plusieurs minutes et tu l'as enfin comprise même si t'es pas d'accord avec. Tu te rapproches d'elle, sans précipitation et tu te penches un peu pour la serrer dans tes bras, ton menton contre son épaule, prenant une grande inspiration en même temps, paupières fermées. Putain ça te fait du bien de la sentir à nouveau contre toi. De retrouver son odeur. Tu restes plusieurs secondes les bras refermés fermement contre elle avant de la relâcher et de te redresser "Plus jamais tu me fais ça, j'ai passé une année de merde" et enfin, après tout ce temps le visage fermés et dur, un petit sourire étire tes lèvres.
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Another One Bites the Dust
Great Things Don't Happen In Tiny Little Increments. They Happen When Someone Thinks Completely Differently. • sheepirl.
Frankie Kelly
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, chez sa mère. Elle a retrouvé le nid et n'a plus l'intention de le quitter pour un temps.
ombres et névroses : Un style vestimentaire bien à elle, avec des fringues trouvées en fripe pour la plupart. Rarement sans une clope entre les doigts pour continuer de lui niquer la santé et pour couronner le tout, un léger boitement qui lui colle à la jambe depuis son accident en janvier 2023.
"Parce que je veux que t'arrêtes de me sortir des conneries" Mouais, il y avait quand même peu de chance pour qu'elle arrête un jour de sortir des conneries et dans ce genre de situation, encore plus. C'était un assez bon moyen de défense pour elle, en quelques sortes "Bien sûr que j'en ai eu envie ! J'ai pas abandonné j'ai juste resp.. oh pis merde on fait que répéter chacun la même chose depuis toute" Elle était à deux doigts de lever les yeux au ciel à nouveau, de lui cracher en plein visage que si, il avait abandonné et il est clair qu'elle le pense encore (et qu'elle continuera probablement de le penser) mais ça ne servait visiblement à rien de lui répéter encore et encore. Lui comme elle n'avait pas envie de mettre sa fierté de côté pour tenter de calmer le jeu. Et c'était bien pour ça qu'en règle générale, ils s'entendaient aussi bien. « Alors lâche l'affaire. » C'était quand même pas si compliqué à réaliser, si ? Bon, ça voulait dire qu'elle pouvait tout aussi bien le faire elle-même, mais non. Pas un pour rattraper l'autre. "C'est vrai que t'es tellement plus du genre à me laisser derrière toi "pour mon bien"" Un souffle sonore lui échappe alors qu'il reprend ses paroles, mais elle peut sentir une pointe d'ironie dans celles-ci et ça ne fait que l'agacer davantage. Elle comprend par là qu'il ne doit toujours pas croire cette excuse qu'elle lui a donné alors que bordel, c'est bel et bien l'une des principales raisons pour lesquelles elle a décidé de s'éloigner, de lui comme de tout le monde. Elle n'a pas usé de la meilleure manière pour le faire, elle peut le reconnaître, mais quand même. Pourquoi est-ce qu'elle inventerait une connerie, là maintenant ? Elle sait qu'il est suffisamment tenace pour ne pas partir d'ici sans avoir eu ce qu'il veut alors ça n'aurait pas le moindre intérêt de continuer à le faire miroiter.
Frankie ignore si c'est le trop plein qui parle pour elle mais après un cri de frustration, qu'elle retient depuis ce qui lui semble être un trop long moment, elle en vient à s'excuser. Non pas pour une raison mais pour plusieurs. Pour tout, en fait, et ça a l'air de lui convenir... ou pas ? Elle peine à déchiffrer son changement de visage alors qu'avant, elle aurait immédiatement réussi à deviner. "Je m'attends pas à d'autres explications, la seule chose que j'avais encore besoin d'entendre c'était ça" Elle soupire de soulagement, parce qu'il semble que la dispute est enfin arrivée à son terme. Ca aurait été bien plus simple si elle avait prit la peine de s'excuser directement, ils auraient gagné pas mal de temps mais ça n'aurait pas été digne d'elle et de la chieuse qu'elle est toujours dans le fond. « On va enfin pouvoir parler d'autre chose alors ? » Mais avant qu'elle puisse terminer sa phrase, elle se retrouve entouré de sa chaleur alors qu'il vient l'entourer de ses bras. Elle retrouve à nouveau ce sentiment agréable que le fait de l'avoir contre elle lui provoque et si elle reste les bras ballants le long de son corps pendant plusieurs secondes, elle finit par les refermer autour de lui à son tour. Ca lui avait manqué, bien plus qu'elle ne l'avouerait jamais cela dit. "Plus jamais tu me fais ça, j'ai passé une année de merde" Elle l'observe, ne passant pas à côté du petit sourire qu'elle peut enfin voir apparaître sur son visage et même ça, ça lui a manqué. « Je te l'ai dit, je compte plus partir. Même si c'est moi qui ait décidé de m'en aller, je l'ai pas forcément très bien vécu non plus de mon côté. » Les premiers temps, oui, mais elle a rapidement compris que ce n'était qu'une façade. Qu'elle s'obstinait à penser ça pour, peut-être, ne pas regretter d'avoir mis les voiles du jour au lendemain.
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— Without a soul, my spirit's sleeping somewhere cold. Save me from the nothing I've become.
Alec Walker
Martyr
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Une maison familiale à Southwest dans laquelle il a grandi. Il y vie avec ses frères et sœurs, ainsi qu'avec des amis qui viennent squatter le canapé de temps à autre.
ombres et névroses : Souvent mal coiffé et habillé d'un style plutôt grunge, il a quelques tatouages ainsi que quelques petites cicatrices dû à des bagarres. Niveau santé vu tout ce qu'il fume, à n'en pas douté, il a des poumons pourris.
cicatrices : 460
crédits : Tag (vava) Niagara, Tag, Pilgrim (manips)
« Alors lâche l'affaire. » Tu lui lances un regard blasé. Alors ça c'était mal te connaitre. D'ailleurs c'est exactement ce qu'elle t'aurait répondu si c'était toi qui lui avais dit ça. Ouais vous êtes, mine de rien, assez semblables tous les deux. Vous n'êtes pas les mêmes, mais vous n'êtes pas si différents. C'est d'ailleurs en remarquant ça que Frankie avait commencé à changer d'avis sur toi et à ne plus seulement te voir comme un emmerdeur de première qu'avait eu le malheur de lui sauver la vie. Bon ouais, t'as un peu une tendance à la morale qui résulte en général de ton énervement. Faut dire que c'est difficile de dissocier les deux. Quand t'es saoulé du comportement de quelqu'un tu lui envoies forcément ses erreurs à la gueule en lui disant qu'il aurait pu faire autrement. Ce qui revient à faire la morale. Ce que fait aussi un peu Frankie en essayant de se défendre tant bien que mal. Finalement. Mais enfin, enfin elle s'excuse. C'est pas trop tôt. Mais surtout, ça te permet de redescendre, parce que t'as plus vraiment besoin de lui reprocher ce qu'elle a fait quand elle admet enfin qu'elle a merdé. T'avais juste besoin qu'elle le reconnaisse. La tension s'apaise et la pression se relâche. Tu peux sentir à son soupir de soulagement qu'elle en avait bien besoin elle aussi. Tout aussi à bout que toi par cette dispute infernale. Il étant temps que ça mène à quelque chose. Au moins elle ne pourra pas dire qu'elle a pas compris que ça t'as blessé qu'elle t'exclue de sa vie. T'as tellement appuyé dessus qu'elle ne te refera pas le même coup sans repenser à ça avant. « On va enfin pouvoir parler d'autre chose alors ? » un petit souffle amusé s'échappe de tes narines et t'hoches doucement la tête alors que t'es déjà en train de la prendre dans tes bras. Y'avait plus grand chose à dire sur le sujet. Vous avez tout déballé, vous vous êtes répétés les trucs quinze fois. C'est bon, vous avez fait le tour là. Bien que tu fasses un câlin à sens unique pendant quelques secondes, tu ne la lâches pas et elle fini enfin par refermer ses bras sur toi, elle aussi. Ça peut ne pas paraître grand-chose un câlin, quand on sait ce que vous avez partagé dans le passé, mais actuellement ça t'apporte beaucoup. Mais tu finis tout de même par la relacher « Je te l'ai dit, je compte plus partir. Même si c'est moi qui ait décidé de m'en aller, je l'ai pas forcément très bien vécu non plus de mon côté. » et ça soulève d'ailleurs une autre question qui était secondaire tant que vous n'aviez pas réglé le problème principal mais qui, maintenant t'intéresse. Savoir ce qu'elle a pu faire pendant tout ce temps "Tu sais qu'il va falloir que tu me racontes hein ?" ben oui, évidemment que tu veux savoir. Elle doit avoir plein de choses à te raconter. Tu recules et tu récupères le sac plastique que t'as laissé sur le sol pour plonger ta main dedans et en sortir une boite de gâteaux "Allez viens t'asseoir, j'accepte même de partager ma bouffe ! Mais attention, c'est du gastronomique alors faut savourer !" absolument pas, du gâteau d'usine rien de plus mais putain c'est bon cette merde. Tu t'assois sur le canap "Alors, tu t'es barré où ?" oui bon maintenant, tu fais comme chez toi hein. T'ouvres la boite pour prendre un premier gâteau.
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Toute la tension accumulée semble retomber comme un couperet, les cris se stoppant presque net lorsqu'elle laisse échapper les excuses tant attendues, celles qui lui brûlaient les lèvres mais qu'elle se sentait incapable de prononcer parce qu'elle ne le fait jamais. La fierté trop bien accrochée à son être. Mais enfin. Enfin, et ce serait mentir que de dire qu'elle ne s'en sent pas soulagée, comme un poids en moins sur les épaules. Et le câlin qu'ils partagent suffit à sceller cette dispute et à repartir sur quelque chose de plus léger. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle se sent revivre mais presque ? Parce qu'elle retrouve l'une des choses qui lui a tant manqué pendant ces nombreux mois. Chose qu'elle ne pensait plus avoir l'occasion d'avoir. Visage qu'elle ne pensait plus voir, surtout. Une partie d'elle s'était imaginé qu'il ne voudrait plus la revoir, qu'il lui en voudrait à mort et que toutes les excuses et explications du monde ne suffiraient pas à ce qu'ils puissent se côtoyer à nouveau. Comme quoi...
"Tu sais qu'il va falloir que tu me racontes hein ?" Ouais, elle s'était attendue à cette demande mais non, elle n'a pas envie de raconter. Elle ne va pas avoir le choix mais c'est franchement pas de gaieté de cœur qu'elle va le faire. Elle n'a rien à se reprocher, elle le sait, mais quand même. « Y a pas grand chose à dire. » En soi, ce n'était pas un mensonge, sa vie avait prit un tournant bien moins passionnant que ce qu'elle avait vécue à Detroit. "Allez viens t'asseoir, j'accepte même de partager ma bouffe ! Mais attention, c'est du gastronomique alors faut savourer !" Un souffle amusé lui échappe alors qu'elle se laisse choir sur le canapé, posant ses pieds sur la table de salon qui trône à quelques centimètres seulement. « Un festin digne de retrouvailles en grande pompe. T'as mis les petits plats dans les grands. » Toujours à la pointe du romantisme. Bon, ce n'était pas prévu qu'ils se tombent dessus en pleine ville donc compliqué de prévoir mieux. Et encore, elle n'aurait pas voulu mieux, c'était lui. Eux. "Alors, tu t'es barré où ?" Elle plonge la main dans le paquet pour en prendre un gâteau à son tour, en mangeant la moitié avant de lui répondre. « Pas très loin. Cleveland. » A quelques heures seulement, ce qui pouvait être plutôt rageant pour ceux qu'elle a laissé sans nouvelles. Savoir qu'elle n'était finalement qu'à quelques villes d'ici... Ouais, elle n'avait même pas été foutue de faire une fugue digne de ce nom. Ridicule. « J'ai fait du stop et j'ai grimpé dans la première bagnole qui a bien voulu me prendre. C'est là bas qu'on a fini. » Gavin. Putain ce qu'elle avait pu remercier le bon Dieu d'être tombé sur lui et pas sur un psychopathe qui lui aurait fait vivre la misère. Qui l'aurait peut-être même laissé pour morte dans un ruisseau. Il avait été bien trop bon, bien trop gentil pour elle celui-là. « C'est un gars qui m'a hébergé le temps que je me retourne et au final, je suis resté chez lui. J'ai découvert ce que c'était d'avoir une vie simple et normale. » Une vie loin d'être fait pour elle, parce que ça manquait de piquant, d'adrénaline, de tout ce qui la faisait sentir vivante, aussi triste que cela puisse paraître. Et pourtant, elle est là à essayer de rester dans cette espèce de train train quotidien chiant à mourir. Incompréhensible.
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Après tout ce temps à vous gueuler dessus il était temps que ça redescende. Les veines de ton front auraient fini par exploser à ce rythme-là. Et puis c'était quand même con d'enfin se retrouver après tout ce temps et de ne faire que s'engueuler. Mais t'aurais pas pu faire comme si de rien était et ignorer tout ça. Ça serait resté au fond de ton crâne comme une fenêtre ouverte qui travaille en arrière-plan sur ton pc. Fallait que tu règles ça pour pouvoir enfin pleinement profiter du fait de la retrouver. Parce que fuck elle t'a manqué. On dit souvent qu'on se rend compte s'à quel point les gens sont important pour nous une fois qu'ils ne sont plus là. Qu'on ne se rend pas toujours compte qu'on tient à eux avant qu'ils aient l'opportunité de nous manquer. Pourtant tu le savais déjà toi. T'aurais pas passé tant d'années à la faire chier sinon. Et vous vous étiez encore plus rapprochés dernièrement alors quand elle t'a parlé de ne plus vous revoir, tu savais que t'allais morfler. Et ça n'a pas loupé. Alors t'es évidement plus qu'heureux de la revoir même si ça n'était pas évident à déceler tout de suite. Et soulagé aussi d'une certaine façon. Parce que quand tu sais pas où est quelqu'un, ce qu'il fait, que t'as plus de nouvelle.. t'es libre de t'imaginer tout un tas de scénarios. Et avec les mésaventures qui était arrivées à Frankie plus sa capacité incroyablement efficace à chercher la merde, évidemment que tu t'es fait du mouron. Les "et si" insupportables. Et s’il lui était arrivé telle ou telle chose ? « Y a pas grand chose à dire. » t'arques un sourcil. Elle s'est barrée, est revenue et la connaissant elle n'a pas pu se contenter d'une petite routine pas très intéressante. Y'a forcément des choses à dire. « Un festin digne de retrouvailles en grande pompe. T'as mis les petits plats dans les grands. » un ptit sourire étire le coin de tes lèvres "Ouais, j'suis devenu romantique faut croire" absolument pas. Toujours pas. Mais elle aime tellement te charrier là-dessus que t'es obligé de t'en amuser un peu. Tu te mets toi aussi contre le dossier afin de ne pas avoir à te tordre vers l'arrière pour la regarder, étendant également tes jambes pour croiser les pieds sur la table basse. « Pas très loin. Cleveland. » effectivement quand elle avait parlé de se barrer t'avais tout de suite imaginé qu'elle avait fui loin pour voir de nouveaux paysage. Peut-être même pas mal voyagé mais elle a l'air d'être surtout restée là-bas pendant son escapade. « J'ai fait du stop et j'ai grimpé dans la première bagnole qui a bien voulu me prendre. C'est là bas qu'on a fini. » et elle est restée là où elle a atterrie du coup. Elle n'a pas rebougé après. « C'est un gars qui m'a hébergé le temps que je me retourne et au final, je suis resté chez lui. J'ai découvert ce que c'était d'avoir une vie simple et normale. » t'hausses les sourcils. "Okay, toi qui décides de squatter chez un mec que tu ne connais pas c'est assez irresponsable pour que ça me surprenne pas, mais.. une vie simple et normale ?" ouais non ça n'est même pas du surjeux, ça te surprend réellement venant d'elle. Pas que tu considères qu'ici vous ayez une vie hors normes. Enfin, disons que votre vie à Détroit n'est pas non plus ce que tu qualifierais de vie simple et normale mais c'est pas pour autant qu'elle fait envie. Parce qu'elle est pas extraordinaire dans le bon sens. Disons souvent un peu pourrie et compliquée à plusieurs niveaux. Mais heureusement y'a tout de même des points positifs. En tout cas y'en a un de plus maintenant qu'elle est revenue. "Mais ça veut dire quoi alors ? T'as trouvé un job et c'était métro boulot dodo ?" c'est un peu ce que t'imagines sur le côté "simple et normal". "Et donc t'as fini en couple avec ce mec ?" vivre un certain temps sous le même toit, ce sont des choses qui peuvent arriver. Y'a des chances qu'ils aient couchés ensemble en tout cas. À moins que ça soit un vieux ? Quoi que ça n'empêche pas forcément. Enfin ça peut prendre une tournure un peu creepy aussi là.
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La logique voudrait qu’une espèce de tension étrange plane encore autour d’eux après la dispute qu’ils viennent d’avoir, après les non-dits aussi mais non. Enfin, du côté de Frankie, une fois l’étreinte terminée c’est comme si il n’y avait pas eu des cris quelques minutes auparavant. Et tant mieux. Parce qu’elle n’avait ni l’envie ni le courage de devoir réfléchir à quoi dire ou faire pour éviter qu’il y ait des blancs gênants. "Ouais, j'suis devenu romantique faut croire" L’idée d’un Alec devenu romantique au cours de la dernière année la ferait presque grimacer mais elle sait que c’est dit simplement pour la taquiner. Ça, ça n’arrivera que le jour où il se fera lobotomiser le cerveau parce qu’en dehors de ça, ça semble être un trait qu’il n’a pas envie d’avoir. Jamais, jamais. « Je savais que ce jour finirait par arriver. » Difficile quand même d’imaginer un Alec au summum du romantisme alors qu’il fuit ça depuis aussi longtemps qu’elle le connaît. Néanmoins, Frankie sait qu'il ne faut jamais dire jamais, même si ça paraît totalement improbable. Et pour ce qui est de ses explications, elle reste relativement brève pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas non plus un million de choses à raconter sur son séjour en dehors de la ville. Elle n'a pas fait de road-trip et chaque jour passé à Cleveland n'a pas été digne d'une aventure dangereuse et mouvementée. Difficile alors d'imaginer la jeune femme y être resté si longtemps, et pourtant... "Okay, toi qui décides de squatter chez un mec que tu ne connais pas c'est assez irresponsable pour que ça me surprenne pas, mais.. une vie simple et normale ?" Un souffle amusé lui échappe tandis qu'elle hoche la tête positivement, lui repiquant un gâteau. "Mais ça veut dire quoi alors ? T'as trouvé un job et c'était métro boulot dodo ?" A peu de choses près, il vise juste. « C'est ça. Enfin, je n'ai pas trouvé de job mais c'était assez routinier. Pas de rebondissement, pas de surprise, simplement une vie dans laquelle le danger n'a pas sa place. » Elle ne l'a même pas cherché, contrairement à quand elle se trouvait à Detroit où son objectif du jour était parfois de se mettre plus en danger que la veille. "Et donc t'as fini en couple avec ce mec ?" Son regard fixe un point devant elle alors qu'elle pense irrémédiablement à lui durant cette conversation. Qu'est-ce qu'il fait ? Est-ce qu'il a cherché à la recontacter ? La retrouver, même ? Parce qu'il sait qu'elle vient d'ici, il pourrait (et aurait été capable) se déplacer mais ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Pas impossible mais particulièrement difficile. « Ouais... on a jamais dit à voix haute qu'on l'était mais c'était clairement le cas. Ca s'est fait au fil des semaines et c'était bien, je me sentais super bien, apaisée. Au début, en tout cas. » Parce que l'ancienne Frankie, la vraie, n'a pas pu resté enfouie longtemps. « Mais j'ai fini par me rendre compte que tout ça, c'était pas pour moi. C'était pas moi. Trop de choses ici me manquait. » Dont lui. « Drôle quand on sait que j'ai justement cherché à fuir tout ça mais voilà. J'ai pris la décision de partir sur un coup de tête, comment quand j'me suis barrée de Detroit. Je lui ai laissé un pauvre mot et j'ai mis les voiles. » Bien lâche, bien Frankie.
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« Je savais que ce jour finirait par arriver. » un petit rire racle ta gorge. Vous savez tous les deux à quel point c'est faux mais elle plonge volontiers avec toi dans ta connerie. C'est vrai que t'as jamais vraiment aimé qu'on te compare à un romantique. T'as une image bien trop niaise de ça dans ton esprit. En fait t'as une image des clichés de films. Genre les pétales de roses, les dîners aux chandelles tout ça. En soit ça n'est pas démontrer son amour que tu trouves niais mais cette façon-là de le démontrer. "T'attendais que ça en fait" Frankie doit être a peu prêt aussi romantique que toi en réalité alors t'imagines que si tu te mettais à changer dans ce sens la ça ne la ferait pas forcément kiffer. Tu la vois mal s'émerveiller avec des étoiles dans les yeux parce que tu lui auras préparer un ptit pique-nique sur des coussins entourés de bougies. Ça risquerait de cramer en plus. Enfin, peut-être que ça arrivera le jour où y'aura plus d'électricité parce que vous aurez oublié de payer. Mais non, toi tu lui prouvais ton affection en l'engueulant parce qu'elle est pas revenu te voir quand elle est revenue en ville. C'est une façon de faire comprendre que tu lui as manqué aussi après tout. Si t'avais pas été vexé ou en colère ça aurait voulu dire que t'en avais rien à foutre. Mais maintenant que tu sais ce qu'elle a fait, ou plutôt, n'a pas fait depuis qu'elle est revenue, tu veux savoir ce qu'elle a fait avant. Quand elle n'était plus là. C'est sûr que tu t'étais attendu à ce qu'elle file plus loin. T'as imaginé pas mal de chose le soir dans ton lit quand t'attendais patiemment que le sommeil veuille bien t'emporter. La version que t'avais préféré garder, celle à laquelle t'avais envie de croire. C'était qu'elle s'était pris un van et était partie voyager de ville en ville, de paysage en paysage. Trouvant une certaine liberté à laquelle on rêve tous. Que ce voyage lui avait servis pour pouvoir se retrouver avec elle-même. Spirituel peut-être dans un sens. T'es pas trop branché sur tout ça mais t'es pas non plus au point de penser que ce ne sont que des salades. Tu penses réellement que ça peut faire du bien. T'aurais voulu que ça soit le cas pour elle en tout cas. Mais ce qu'elle te raconte te surprend. Enfin, de moitié. La partie que tu désapprouves te surprend étrangement moins. T'aurais pas eu confiance pour elle. Pourtant t'aurais été foutu de faire la même chose. Mais toi ça va tu t'en fiches, t'aurais géré. Mais elle, une jeune femme toute seule, tu ne sais que trop bien à quel point les hommes peuvent être d'immondes créatures. Mais bon, ça n'a pas l'air de s'être mal passé avec lui, en tout cas de ce qu'elle te renvoie comme image maintenant. Donc tu ne vas pas t'attarder sur le côté irresponsable. Tu te serais inquiété mais elle n'est plus là-bas donc ça sert à rien maintenant. Et puis de toute façon peu importe ce que tu peux bien dire, elle n'en fera toujours qu'à sa tête. Et en même temps c'est aussi pour ça que tu l'aimes alors... « C'est ça. Enfin, je n'ai pas trouvé de job mais c'était assez routinier. Pas de rebondissement, pas de surprise, simplement une vie dans laquelle le danger n'a pas sa place. » t'arques un sourcil "Wahou.. qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Frankie ?" non ça va tu la reconnais encore, et heureusement. Mais l'imaginer dans une petite vie calme c'est étrangement assez difficile à faire. Si vous étiez dans un dessin animé Frankie serait inévitablement la ptite chippie qui se met toujours dans des situations pas possibles parce qu'elle a besoin d'adrénaline. T'as dû mal à l'imaginer autrement. Tu l'as toujours connu comme ça, depuis son adolescence. "Donc il t'as hébergé gratuitement pendant plusieurs mois ?" puisqu'elle ne bossait pas c'est que ça devait être le cas. Soit il était vraiment beaucoup trop gentil soit il voulait quelque chose d'elle. Instinctivement t'as tout de même tendance à pencher pour la deuxième option. C'est peut-être triste de ne pas croire en la bonté humaine directement mais faut voir ou t'as grandi. Ça te semble bien moins réaliste que l'idée qu'il ait quelque chose derrière la tête. « Ouais... on a jamais dit à voix haute qu'on l'était mais c'était clairement le cas. Ça s'est fait au fil des semaines et c'était bien, je me sentais super bien, apaisée. Au début, en tout cas. » ah ben voilà, elle couchait avec, voilà la raison. Tes lèvres se pincent. Tu ressens un désagréable pic dans ton ventre. Peut-être lié au fait qu'elle se soit éloignée de toi pour aller vivre une relation avec un autre homme. Tu sais que ça n'est pas directement toi qu'elle a fui mais t'as toujours un peu de mal à ne pas le prendre personnellement. "Cool alors si tu te sentais apaisée." enfin, au début visiblement. Tu te réjouis pour elle si ça lui a fait du bien, mais une petite part égoïste au fond de toi se réjouie un peu moins. « Mais j'ai fini par me rendre compte que tout ça, c'était pas pour moi. C'était pas moi. Trop de choses ici me manquait. » tu tournes à nouveau la tête vers elle pour capter ses yeux. Attentif. « Drôle quand on sait que j'ai justement cherché à fuir tout ça mais voilà. J'ai pris la décision de partir sur un coup de tête, comment quand j'me suis barrée de Detroit. Je lui ai laissé un pauvre mot et j'ai mis les voiles. » pour le coup, malgré la pointe de jalousie, tu peux pas t'empêcher de le plaindre pour ça. Un pauvre mot pour dire qu'elle se barre. Tu l'aurais encore plus mal pris et à juste titre. "Et t'as réussi à retrouver ce qui te manquait ici ?" depuis qu'elle est revenue. "Qu'est ce qui te manquait d'ailleurs ?" sa famille déjà sûrement. Est-ce que Détroit lui-même pouvait réellement lui manquer ? Bon d'accords, la question que tu te poses réellement au fond de toi c'est, est-ce que toi, tu lui as manqué ?
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