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 From the bottom of the well [Keira]

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Soan Haynes
Soan Haynes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, dans la veille demeure des Haynes.
ombres et névroses : Le nez a été cassé plusieurs fois, plusieurs cicatrices se battent en duel sur ton corps, sur l'épaule droite la marque des corbeaux est gravée, sur l'avant bras droit une croix celtique. Sur le haut du torse, un voilier a trois mats est tattoué. Sur la nuque, une ancre. Sur les pieds, a droite un coq, a gauche un cochon. Sur le bras gauche, un phare.
cicatrices : 71
crédits : Avatar : @chat.noir

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▬ Sam 9 Déc - 14:44 ▬



From the bottom of the well




Voiture prise, mains serré sur le volant alors que tu traverses Eight Milles Road, territoire du B-Bang Gang... Tu n'aimes pas te balader là-bas, vraiment pas. Être sur le territoire d'un gang et des flics en même temps, c'est un peu comme un poulet qui va dire bonjour à un renard : il va se faire bouffer.

C'est p'être pour ça que cette connasse de Keira s'est planqué là-bas, pour éviter qu'on rode trop près d'elle, avec la boule au ventre des deux menaces qui peut peser sur nos épaules... P'tain. Les yeux vifs alors que tu te méfis de n'importe qui, tout pourrait aller très vite... Comme avec les gonzesses, tu sors couvert. Flingue à la ceinture au cas où les choses dérapent, elle a intérêt à te proposer au moins le café.

Tu l'adores Keira, c'est une p'tite douceur acidulée sous la langue... mais par moment, elle foutait la merde, pour certains trucs, tu pouvais la couvrir. Mais il y a un jour où tu vas plus pouvoir, tu as peur de ce qu'ils vont lui faire... En attendant, c'est a toi d'aller l'engueuler. Jusque chez elle... Quel bordel.

Tu connais bien la route, heureusement... Tout ça parce qu'elle a fait foirer un deal en arrivant sur place… Bordeeeeel, tu la détestes si fort en ce moment. Tu te gares, de façon cachée... Du moins, tu l'espéres avant d'avancer rapidement vers sa maison, a grand pas, tel un lapin qui fut les chasseurs, tu regardes tout le temps si on ne te suit pas... Te dirigeant vers la baraque énorme qu'elle a. Tu passes le petit portail avant de venir taper à la porte.

'' Putain dépêche toi Keira...'' que tu viendras grogner dans ta barbe. Et finalement, elle ouvre un peux la porte pour voir. '' Salut p'tite, j'te dérange pas ? '' que tu viendras dire, p'être, elle se fait troncher...T'en sais rien, tu l'as suit pas vingt-quatre sur vingt-quatre.


▬ by tetradke ▬


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Keira Thompson
Keira Thompson
b!tches be crazy

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Maison dépitée en plein coeur du Eight Miles où il est rare d'apercevoir le deux roues, moteur coupé, sur le pavé fissuré. Modeste refuge trop souvent déserté au profit des bars délabrés ou d'une preccint d'autant plus crasse que les recoins peu recommandés du quartier.
ombres et névroses : Les yeux souvent plongés au fond d'une bouteille dans laquelle se jouent les épisodes d'une enfance dysfonctionnelle, d'une adolescence tourmentée et d'un service pour sa patrie qui a bien manqué deux fois de l'achever. Le myocarde pompe sans relâche dans ces veines anesthésiées une animosité nécrosante pour le genre masculin.
cicatrices : 212
crédits : Avatar: mercure retrograde; Signature: Astra

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▬ Mar 2 Jan - 20:01 ▬

From the bottom of the well

Oh darling, there will come a time.
A time when you'll be left with no choice but to face it.
The horror of who you are. Of what you've always been. All of it.
Can't you hear the clock ticking?

Erratiques. Les souffles. Les coups. Les états d'âmes qui castagnent la tranquillité comme les poings pétrissent le sac éreinté. À bout. Erratiques, les geignements de la quincaille, le bruissement du sable, la volée du poids lourd sous les élans excessifs du courroux. Ainsi elles s'écrasent, les jointures. Explosivement. Catastrophiquement. Obus d'un tiraillement que l'on tente d'exorciser à la saignée des articulations bandées, aux litanies plaintives d'un corps surmené. D'un esprit torturé. L'un après l'autre, ces directs assénés, ces uppercuts étouffés. L'un à la suite, ces enchaînements maudits à l'image des mimiques aliénantes au nom du père, du fils et du Saint-Esprit. Ce soir, tu cognes pour oublier. Tu cognes pour te rappeler. Pour t'épuiser. T'arrêter de penser. À eux. À lui. À ce job qui t'enchaîne aux premières loges d'un carnage sanguinaire. À cette ville carnassière. À ce destin incertain que t'as stupidement foutu entre leurs mains. Tu cognes à défaut de t'avouer vaincue. Tu cognes jusqu'à ce que t'en puisses plus. Et alors, à la mêlée les tremblements et des soubresauts d'exténuement, tu cognes encore. D'un éternel acharnement.

Qui sait combien d'heures auraient coulé dans la sueur de ton obstination forcenée s'il n'avait pas débarqué. Soan. Comme un cheveu sur la soupe. Comme marée en carême. À peu près de ne pas l'entendre insister, son arrivée étranglée par le vacarme de ta frustration mal gérée, le quadragénaire aurait bien pu rentrer bredouille si tu ne t'étais pas finalement accordé cette seconde pour rajuster tes bandages bousillés. La parfaite coïncidence. L'ultime ironie du sort. L'indigeste providence. Un tapage que t'as d'abord cru halluciner, loin d'être habituée aux visites à l'improviste, mais dont l'écho t'as finalement extirpée du sous-sol contre ton gré. « ...Haynes? » Pour simple réponse. L'interrogation est glissée entre deux saccades que les perles sur ton front s'engouffrent dans les rides creusées d'un air bataillé. Claquement de langue qui engourdit, sonorité qui assourdit, il est de ces noms qui t'horripilent, que tu ne prononces que lorsque situation l'oblige, de ces noms exécrés comme celui-ci; Haynes. La racaille. L'hydre à trois têtes. Dix ans se sont écoulées depuis, pourtant les souvenirs sont toujours aussi frais et si la vipère ne montre pas déjà les crocs devant l'apparition impromptue de son semblable, c'est uniquement en hommage à ces lointains jadis. « J'me rappelle pas t'avoir déjà dit où j'habitais. » Tu détailles l'homme, longuement, minutieusement, ces nouvelles ridules au coin de ses onyx, cette blancheur dans sa crinière défraichie, sans pouvoir empêcher cet inévitable coup d'oeil jeté au-dessus de son épaule, ni même daigner faire dans la subtilité. Qu'est-ce qu'il fout ici. La question te brûle la langue, mais quelque chose te dit que ton implaccable curiosité sera bien assez tôt contentée. « Non, ça va. Tu veux une bière...? » Le doute, la méfiance. Pourtant, la porte grande ouverte. Pourtant, l'invité abandonné à sa guise dans le portique. Sans attendre ton reste que tu lui tournes le dos pour tracer ton chemin jusqu'à la cuisine à côté, un signe de la main qui l'incite à entrer. Presque absente, t'ouvres le frigo, en sors deux bouteilles que tu poses dans un claquement sur le comptoir de marbre entre vous dressé. L'inconfort dans lequel tu te complais, le malaise que t'as pas l'intention de balayer. Ton flingue que t'essaies de te rappeler où t'as laissé. « Ça fait un bail... T'as pris du vieux. Tu préfères un thé ptêtre? »

_________________


On my way to damnation
Keira Thompson ☽ Some people survive chaos, and that is how they grow. Some others thrive in chaos, for this is all they know.
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▬ Jeu 4 Jan - 11:35 ▬



From the bottom of the well




La porte qui s'ouvre, laissant apparaître la silhouette pleine de sueur de Keira, t'hausse un sourcille... La peur qu'elle se fait déboîter par un mec du BBG est grande, elle n'est pas tombée là... Du moins tu l'espères. '' Salut Keikei '' que tu viendras dire, l'air malin et fendar qui revient pour masquer la peur et le stress. Corbeau rieur dont tu te fait avatar, alors qu'elle semble surprise de te voir, mais à la foi, pas trop envie de te voir.

Un rire, presque d'hyène, qui se fait entendre. '' J'ai mes sources, j'devais te rendre visite.'' que tu viens presque grogner sous tes rires, alors que ta large stature passe la porte, venant lui ébouriffer les cheveux... la sueur venant recouvrir les mains calleuses, des années à manier armes, combats et à bosser sur les docks. Visite... Visite qui n'est pas si joyeuse, t'aurait préféré dans d'autres conditions que pour l'engueuler. '' Ah que oui, une bière ! La preuve que Dieu nous aime. '' Si seulement, tu pouvais te vanter d'être un bon catholique, si seulement tu n'avais pas un bagage de péché sur l'épaule. Le diable danse et part en yecou avec toi.

Tu fermes la porte derrière toi, car t'es quand même poli. T'es pas un dégueulasse...Quoique.

Chemin que tu te fraies pour venir poser tes coudes sur le comptoir de marbre, tu viens le tapoter avec tes phalanges. '' C'est porteur ça ? '' que tu viendras dire, pour essayer de détendre l’atmosphère , alors que les bouteilles sont claqué, briquet qui traîne dans tes poches que tu viens utiliser pour décapsuler rapidement, venant trinquer et boire quelques gorgées. Laissant le doux houblon te martyriser la gorge, goût que tu aimes.

'' Mon père est génial ! J'finirais aussi vieux et beau que lui.'' En même temps dans la famille, plus vous êtes vieux, plus vous avez une grosse beubar. '' Bwah ! Du thé ?! T'essayes d'me faire crevé ! J'suis pas assez malade pour en boire ''

Raclement de gorge, alors que tes yeux viennent rapidement faire un tour d'horizon, combien de temps que tu ne l'as pas vue... '' Joli baraque. Ta pas chaumée '' que tu viendras dire. '' Comment tu vas depuis le temps ? ''

Nouvelle désireux de savoir, essayant de trouver un moyen pour aborder le pourquoi du comment, que tu es là.


▬ by tetradke ▬


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▬ Lun 19 Fév - 1:45 ▬

From the bottom of the well
Le sourire est malin qu'il se glisse lentement, sournoisement, jusqu'aux sombres recoins. Rictus aux mille facettes, rictus loin d'être serein, mais rictus dont tu ne peux t'empêcher malgré tout face aux excentricités du piètre comédien. Pour ce que son vaudeville, son acte manqué, tentent véritablement de dissimuler, pour ce que les présages en viennent à dangereusement annoncer. Tu sais, à le voir aller, Soan. À la façon des bêtes de cirque sur le qui-vive, des fauves traçant les cent pas dans leurs mètres carrés. À tourner, zieuter. S'écorcher le gosier en vulgarités. Se panser en goulées d'ambrée rapidement enchaînées. Tranquillité bien trop prétendue pour être ressentie, bien trop extravagante pour être avérée. Un bagage certes que vous avez, qui remonte à l'époque de l'endoctrinement foiré, des rebellions juvéniles, des guerres chimériques de famille, mais bagage qui, tu en doutes, n'aurait pas justifié une excursion périlleuse dans les tranchées d'un quartier qui lui est aussi peu hospitalier. Pourtant, le voilà, la gueule béante, à te faire le coup foireux de la pluie et du beau temps. Ça t'amuse, d'un sens. Ça t'agace, de l'autre. Délicatesse à laquelle on ne t'a jamais habituée, dentelle dans laquelle tu n'as jamais fait non plus, sinon pour y aller à grands coups de cisaille, et si tu cèdes à l'idée de t'impliquer pour la première et unique fois dans cette conversation en cul-de-sac, c'est bien parce que tu te plais à l'observer si grossièrement galérer. Alors, tu poses les armes, les bières, puis les fesses, sur l'îlot dans un élan tout aussi désinvolte que ta posture mal intentionnée. « T'en penses quoi? » Rhétorique, la question, la réponse à celui qui saurait porter attention. Non-dits, innuendos auxquels tu pourrais t'arrêter, bien sûr, mais qui n'auraient guère l'effet escompté, le résultat d'une partie peine perdue dans laquelle t'essaies vainement, paresseusement, de déstabiliser l'indéstabilisable. « Porteur de bons souvenirs. Des opportunités à ne pas rater avant d'avoir le bel âge. »

Pique, provocation maligne. La langue est fourchue, déliée sans retenue, puis rincée de son venin dans l'élixir des braves. Trêve de quelques secondes pour laquelle il remerciera l'alcool, seul miracle à te faire taire, ou presque. Les bulles pétillent sur le palet, contre les parois du verre, dans un sifflement qui accompagne l'instant suspendu. Sensation de brûlure qui t'apaise tandis que t'imites l'invité. Les alentours ainsi, que tu détailles à la vite-va comme si ces murs n'avaient pas été témoins de bien des évènements déjà. « Eh oui, une baraque à la hauteur de la femme. » Fissurée, brisée, avec tous les vices cachées d'une fondation instable. Oui, une planque à ton image. Et tu l'assumes, l'arrogance pour étendard. Achat impulsif que t'auras conclu dans la foulée, peu soucieuse de tout sinon de trouver un toit quelconque sous lequel te loger. Un toit qui t'abrite rarement en réalité. Au moins, ici, t'as la paix. Enfin, t'avais. « Et quand bien même c'aurait été un taudis, une canne de thon t'apparaîtrait comme un château. Le Southwest, c'est pas ce qui a de plus distingué. » La discussion qui flirte avec les frontières du boisé aux monstres dissimulés, y pose l'orteil, jette un coup d'œil à ce qui y sommeille. Sans presse vraiment, vous finirez bien par vous y engouffrer éventuellement. « De mémoire. » Finis-tu en t'emparant d'une seconde bière. Le déclic métallique du décapsuleur résonne dans la cuisine, suivant un silence de Guinness. Épais. Imposant. Le regard que tu lui lances brièvement, à Haynes, venu faire contraste avec le ton plus fruité de vos échanges simulés. « Ça va. Le retour est... agité. Détroit, quoi. Mais je commence prendre mes aises. Assez bien même. Ça et quelques couilles au travail, des nids que j'ai kickés dans la volée, des guêpes qui commences à s'emballer... » Que t'entends constamment bourdonner, comme un avertissement à l'oreille murmuré. « Et toi? Toujours dans le citoyen modèle bien entouré? » Impossible que la réponse ne t'étonne, c'est plus pour lui retourner une politesse inutile que tu lui demandes ce qu'il est devenu alors qu'il transpire le Black Crow par tous les pores. « T'es venu m'annoncer qu'il a enfin claqué? » Ton paternel dont la seule allusion t'insuffle le mépris, cet ADN que tu portes en horreur sans moyen d'y échapper. L'espoir qui vit, fait vivre, d'un jour apprendre qu'il a été descendu comme une merde sur le pavé. Mais Soan qui, malheureusement, n'a pas la tête des endeuillés. Affiche plutôt celle des croisés. « Depuis quand tu joues à l'émissaire? »

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▬ Mar 27 Fév - 12:35 ▬



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Tu continues à tapoter le comptoir en marbre pur avec tes phalanges. '' Vu comment c'est solide, ouais, c'est porteur. '' Pour continuer dans la vanne, autant y aller jusqu'au bout. Les souvenirs évoquent, sourire narquois au coin des lèvres. '' On est encore loin d'avoir l'bel âge. J’aurais passé la truffe à gauche avant soixante-dix. ''

Bière qui est déposé alors que tu bois quelques gorgées. Le houblon qui vient flatter le palais, habituées à ce goût si spécifique. '' ça veut dire pas très grande... la femme. '' ET TAC REMONTE TON SLIBARD KEIRA. Ouais... ça rime pas trop.

Nouvelles gorgées de bière. '' Même la coque d'un Bernard l’Hermite. '' Tu ne pouvais pas vraiment la contredire, le Southwest est le deuxième coin le plus pauvre de Détroit après Eight Milles. Au moins, t'es heureux que vous soyez au-dessus du B-Bang Gang. '' Pas distingué, mais ça reste chez moi. '' tu hausseras les épaules, '' c'est mieux que rien. Au moins, on est parmi les siens. ''

Petite nouvelle, pique renvoyée à la plus jeune, alors que tu viens dégommer la fin de ta bière. Laissant le silence se poser une nouvelle fois, observant la baraque, toujours impressionné qu'elle a pu s'payer ça. C'est donc ça, la fonction publique... P'tain, ça paye bien s't'affaire t'en est jaloux.

Les yeux qui re-roulent sur Keira, retour qui est mouvementé vu ses paroles. Rictus qui vient se dessiner sur tes lèvres, métaphore qu'elle vient utiliser, que tu vas retourner contre elle. '' Tu m'étonnes que les abeilles s'mettent à t'suivre. Ta une belle ruche dans laquelle ils veulent tous rentrer. ''

Si elle utilise une métaphore pour faire jolie, tu l'utilises a contrario pour être un gros dégueulasse. C'est ton rôle après tout. Puis tu viens lever les mains un peux au dessus de toi. Prenant un air faussement outré.

'' Moi ? J'suis toujours bien entouré, j'vois pas de quoi tu parle. '' Suivis d'un de tes fameux rire d'hyène dont toi seul a le secret. Mais le temps de la joie s'arrête brutalement, alors que l’ambiance redeviens lourde. '' Nop. '' simple, efficace. Autant ne pas lui faire miroiter ça. '' J'joue l'émissaire pour t'éviter des problèmes, Keira.''

Le ton qui devient sérieux, tu te rassois correctement. Bras croisé sur la poitrine, alors que les sourcils se froncent, l'air courroucé qui s'applique tel un filtre snapchat.

'' Lâche la grappe aux Crows. Tu t'engouffres dans un jeu que tu vas pas pouvoir contrôler et tu vas pas en ressortir en bons états. ''


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▬ Sam 2 Mar - 5:32 ▬

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La tension qui lentement s'invite, s'installe, s'attable. Manifestation palpable dont la présence est inconstable, incontestée, là à paratager ces bières entre vous échangées, s'incruster dans vos discussions qui battent déjà de l'aile, traînent si tôt du pied. Il y a cette pesanteur nouvelle du houblon dans la gorge serrée, sur l'estomac renversé, des sourcils qui s'affaisent lorsqu'ils oublient de prétendre à la légèreté.  Les pensées s'éparpillent, effleurent les platitudes du quotidien sans réellement s'y intéresser. Les fréquentations, le train du boulot. Les remarques en pointes et les mesquineries en piques. Rires et grimaces retenus, machisme encaissé faute de lui avoir connu d'autres formes que celle de la provocation à outrance et la perversité assumée. Banalités d'une discussion part dans tous les sens sauf dans cette fameuse direction que vous vous entêter à éviter. Bien qu'évidente, bien qu'inévitable, sentier jauché de mines que vous serez tôt ou tard forcés d'emprunter, que vous finissez finalement par envisager à force de bifurquer, s'éterniser en circonlocutions pour toujours revenir au même point, mal barrés. Tu adresses l'éléphant dans la pièce avant que vous suffoquiez sous son poids écrasant, marche que tu ouvres, voie sur laquelle tu  l'invites à prendre les devants. Un peu comme un service que tu lui rends, à Soan, de peur qu'il n'en vienne jamais aux faits. Sans faire dans la dentelle ni même envelopper tes propos d'une quelconque sensibilité. Et Alors l'Irlandais qui ne se fait pas prier. Qui se jette dans la lancée. La désinvolture dont tu t'armes, te drapes pour ne pas transformer ces retrouvailles en une situation plus délicate qu'elle ne l'est déjà en réalité.

« Oh... » La surprise feinte, exagérée. « Mon héros. » Cette même surprise qui fond en une expression profondément amusée. Sarcasme sur la langue qui n'hésite pas à claquer sans prendre le temps de tourner cinq fois avant de parjurer. « Nous y voilà donc. Les préliminaires furent de courte durée... » Une petite poussée, un coup de pied au cul dont il avait simplement besoin, le vieux, pour soudainement s'avancer. Tu accueilles sa prophétie, son avertissement, encore faut-il qu'il en soit un plutôt qu'une menace, avec le silence religieux des fidèles à la messe. Les Crows qu'il invoque et tes agissements qu'il accuse sans surprise. Et le prêtre à la soutane souillée de ses vices ainsi que tu écoutes, observes en t'abreuvant longuement du sang du Christ. « Je suis flic de l'anti-gang, Haynes. C'est mon job. » Là n'étant pas la question, bien sûr. L'histoire, le bagage, les sentiments de rancoeur et de haine qu'il doit soupconner d'avoir leur rôle à jouer dans ce dévouement à ton métier. Les fonctions comme une excuse pour justifier un tout autre dessein où tout crie à la quête d'une vendetta depuis longtemps désirée. Pourtant, toi qui ne te mêle pas tant de leurs magouilles, si ce n'est de celles d'une certaine corneille en particulier. Ou peut-être de deux. Sinon de trois. Toujours dans les limites de ces devoirs de flic qui t'ont été confiés. « Et quand bien même je me penche que sur le cas des Italiens, vous laissez toujours un paquet de plumes dans mes dossiers. T'imagines bien à quel point ce serait difficile d'ignorer votre implication dans les affaires sur lesquelles je bosse... Si j'en avais la volonté. » Demi-vérité qu'il ne saurait nier. « Sans ajouter cette histoire d'indic qui m'enchaîne à l'autre piaf. Mais ça, tu le savais déjà. Pas vrai? » O'Connell à qui tu fais référence, O'Connell qu'il ne sert même pas de nommer. Rumeurs qui courent les rues, qu'il est impossible de ne pas avoir entendu dans un bar ou à l'église murmurrées. Rumeurs dont tu ne saurais pourtant mesurer l'étendue, l'ampleur des dégâts et de leur gravité. Sujet tabou que tu ne tiens pas particulièrement à aborder, et que tu noyes par conséquent dans une énième gorgée. « Je doute que tu ramènes ton cul aux portes de tous les flics qui vous les cassent. Ça jouerait pas vraiment en votre faveur. » Loin de là l'idée de t'imaginer un traitement préférentiel, au contraire. Si Soan est venu t'avertir, c'est peut-être parce qu'il cherchait à t'éviter le pire, la visite de ton père qui ironiquement serait beaucoup moins clément, mais c'est aussi parce que contrairement aux autres flics de l'anti-gang, t'as salement plus de chance d'encaisser vu votre passé, la communauté dans laquelle t'as grandi contre ton gré. Tu finis ta bière, insatisfaite. Ambre qui ne saurait aider, second plan que la main attrape tandis que tu te dérobes pour aller te poser sur l'accoudoir du canapé, que les doigts dévissent pour relâcher les effluves d'un whiskey corsé. « Le vieux était trop couillard pour débarquer lui-même faire la leçon à sa fille, alors pourquoi te faire chier? On pourrait simplement boire à s'en éclater la gueule et oublier que t'es passé. J'emmerde les Irlandais normalement, mais ça pourrait être le soir d'exception. »

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▬ Mar 19 Mar - 16:04 ▬



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Le sourcil qui tique, qui s'abaisse et se relève. Cette désinvolture, cet air de faux semblant qu'elle vient porter... tu laisseras presque échapper un grognement sonore si tu n'étais pas poli, un minimum. Tu espères, tu penses à chaque fois qu'elle va comprendre.

'' Les prélim' c'est chiant,vaut mieux rentrer dans le vif du sujet. '' Ah-ah-ah. Blague de mauvais goût et de merde alors que tu reprends une gorgée de bière. Retroussant un peu le nez. '' J'sais que c'est ton job. Faudrait que tu fasses une entorse. ''

Certes, c'est son job, mais en attendant, c'est pas des gars à nous qu'on place pour remplir un quota. Si c'était le cas ça serrait beaucoup moins dérangeant... mais les inquiétudes pour la plus jeune sont là. Vie que tu essayes de sauver, vu que ton rôle est de les prendre dans certains cas.

Tu serres les dents, à cette phrase, si elle en avait la volonté... Elle cherche, elle cherche de trop. Un jour, ça va lui retomber sur la gueule et malheureusement tu ne serras là que pour regarder les morceaux éparpillés au sol.

'' Pas d'ma faute si les putains d'rital nous cassent les couilles ! '' que tu viens grogner, tout en serrant le poing qui vient s'écraser sur la table. O'Connelle... Trop de rumeur, tu ne répondras même pas a ces paroles. Futile, d'une elle veut pas écouter et de deux, tout le monde le sait.

Les phalanges craques alors que tu viens descendre le reste de ta bière. Laissant le houblon matraqué un peu plus ta gorge. '' Effectivement. J'fais un effort pour t'éviter les emmerdes Keira ! '' que tu viens gueuler, le volcan qui se réveille, colère que tu n'arrives pas à contrôler... Tu l'as ré freine, pour le moment.

Elle ne veut pas comprendre que ce n'est pas uniquement qu'un os cassé qu'elle va y laisser, c'est potentiellement sa vie qu'elle pourrait laisser sur la ligne. Le sujet de son vieux qui est maintenant abordé... Carré d'as qu'elle pose sur la table.

'' J'évite que ça sois déplaisant pour toi ! T'aurrais p'être préféré que ton daron vienne ? T'sais sûrement comment ça va se finir. La gueule fracassé ou p'être pire.''

Tu la regardes, bouger, pour s'assoires plus loin. D'un côté, c'est bien, ça t'évite de l'empoigner. '' Arrête d'être putain de bornées Keira, c'est pas un jeu auquel on joue. J't'apprécie et tu l'sais, tu risques gros... Trop gros pour le peu de bénéfices que tu vas en tiré. ''


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sanctuaire : Maison dépitée en plein coeur du Eight Miles où il est rare d'apercevoir le deux roues, moteur coupé, sur le pavé fissuré. Modeste refuge trop souvent déserté au profit des bars délabrés ou d'une preccint d'autant plus crasse que les recoins peu recommandés du quartier.
ombres et névroses : Les yeux souvent plongés au fond d'une bouteille dans laquelle se jouent les épisodes d'une enfance dysfonctionnelle, d'une adolescence tourmentée et d'un service pour sa patrie qui a bien manqué deux fois de l'achever. Le myocarde pompe sans relâche dans ces veines anesthésiées une animosité nécrosante pour le genre masculin.
cicatrices : 212
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▬ Ven 22 Mar - 22:32 ▬

From the bottom of the well
Une entorse. Les mots, de la même audace que les goulées. Les mots qui, pour autant, ne s'arrêtent pas à l'acmé. Qui gravissent les crêtes, grimpent les cieux, menent l'assaut sur l'empyrée. Il s'évertue Soan, à prêcher pour sa paroisse, à terroriser l'infidèle du courroux divin, sacrement brandi au-dessus des chefs écervelés. Non plus un émissaire, le venu aux ailes cendrées. Désormais évangéliste, désormais missionnaire aux méthodes vilement écartées. Prosélytisme barbare puisqu'il faut s'y résoudre pour régner, persuader d'adhérer, imposer cette doctrine à laquelle l'agnostique ne saurait échapper. Puisqu'aux grands maux les grands moyens. Puisqu'il n'existe qu'une fin, une seule devant sur toutes les autres prévaler. Une entorse qu'il réclame, à la fierté déjà abîmée, à ce code qui n'est suivi que lorsqu'il va en ce sens emprunté. Flic, oui, dans la mesure où l'uniforme justifie ces libertés autorisées. Non pas par intégrité professionnelle que s'emporte l'irlandaise au teint châtié, qu'elle pousse le ton à braver les décibels comme gueule l'invité. « In what freaking honor! » Le cou de la bouteille qui s'étrangle au creux de la main crispée, les lèvres qui se mordent et se creusent pour récolter les dernières perles du nectar alcoolisé. « The honor of a gang that never missed a chance to crush me down? The honor of a father who despises his kid but can't bear to let go? Who'd rather roll up his sleeves and get his hands dirty than accept her life's not his to command? Or maybe the honor of a brother you've finally managed to brainwash with all your bullshit? » Il est vu pour ce qu'il est, cet allié des temps passés. Ses intentions mal amenées. Ses préoccupations à la forme disgracieuse mais au contenu louable en dépit des grossièretés. Il est aperçu, dardé, de l'autre côté du ravin entre vous dressé, aven impossible à traverser pour se rencontrer à mi-chemin dans cette algarade escaladée. « Cuz it's always the Italians' fault, never the Irish's, isn't? Give me a damn break with that ass clunching attitude, this feud goes back decades. Your old man hadn't even popped his cherry yet they were already burying their dead on both sides! » Perdition. Justice qui n'existe pas, pourtant justice qu'ils croient se faire tous autant qu'ils sont. À faire fleurir les affaires funestes, à émincer leurs communautés à coup de rancoeur indigeste. Justice au goût ferreux. Aux finalités terreuses. Des fosses qui n'en finissent plus d'être creusées alors que les mémoires peinent à se rappeler la genèse d'une guerre dans laquelle ils se sont si vaillamment enrôlés. L'arme qu'il porte résolument, Haynes, les siens, jusqu'à ce qu'il ne vainque, ou qu'il ne la passe enfin à gauche. Qu'une énième poignée de terre ne soit à nouveau jetée alors que l'herbe sur la dernière tombe n'a toujours pas poussé.  

« I won't grovel before the Black Crows! » Craché à l'un des leurs, à l'un de ces Crows. Tu t'es relevée, comme si le geste à la parole se devait de suivre dans la lancée. À la croisée des religions, des convictions, le volcan qui gronde, mais la tempête qui, elle aussi, s'est mise à se lever. Siffler. Langue bifide qui claque, gênes perfides qui pompent dans ce sang glacial, réchauffé. « Even if I had played by the rules, stayed within bounds. Even if! They never would have accepted me. You know it, I know it, everyone knows it. Just look at this fucked-up childhood to prove it. » Et la nuée ardente qui se mêle aux fouettés du vent. Les cataclysmes qui menacent ainsi de tout emporter, s'emporter. Véhéments. Déchaînés. « Yet here you are, showing up for what? To warn me? About what? For Christ's sake, you're not really threatening a cop, are you? That can't be serious... » L'évidence est là. Il serait naif de prétendre ne pas l'avoir entendu grogner. Il serait dangereux de s'imaginer des sous-entendus plus raisonnés. Et quelque part, c'est peut-être justement plus douloureux que ce soit lui qui soit venu lui plutôt qu'un autre de ces piafs répugnés. « I get what you're saying, Soan... Except deep down, you're just as aware of it as I am; There's no chance it'll end here. » Vérité taiseuse, réalité que tu hésites presque à évoquer, pour ce que les paroles ne pourraient en venir à concrétiser. « Now, it's only about cutting some slack. But then, what? After, it'll be about turning a blind eye. And sooner rather than later, it'll be about being the BC's lapdog. Fetching information whenever they say. There ain't no way out of this, right? Honestly, what would you do in my shoes? »

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Soan Haynes
Soan Haynes
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, dans la veille demeure des Haynes.
ombres et névroses : Le nez a été cassé plusieurs fois, plusieurs cicatrices se battent en duel sur ton corps, sur l'épaule droite la marque des corbeaux est gravée, sur l'avant bras droit une croix celtique. Sur le haut du torse, un voilier a trois mats est tattoué. Sur la nuque, une ancre. Sur les pieds, a droite un coq, a gauche un cochon. Sur le bras gauche, un phare.
cicatrices : 71
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▬ Jeu 11 Avr - 22:54 ▬



From the bottom of the well




Et ça y est, elle commence. Le son qu'elle commence a poussé, elle se met à gueuler comme un putois alors que tes traits faciaux se ferme, l'air mauvais que tu prends. Les sourcilles se froncent, le nez se retrousse, se plisse alors que le volcan commence à tout doucement se réveiller, les premiers grondements se font entendre au plus profonds de ton être.

La fumée est noire comme ton humeur, le poing qui se serre, les phalanges qui blanchissent un peu alors que tu entends l'argument du père, ta mère était comme ça aussi. À en mettre plein la gueule à Elijah, et pourtant vous trois, vous vous en êtes sorties. '' Au moins, il appartient à quelque chose de plus grand que lui ! Il fait ce qu'il faut pour s'en sortir. '' que tu viendras répondre, tel un cobra crachant son venin. '' Et ouais ! C'est les putains de ritals ! C'est eux le problème, pire que le communisme ! ''

Tu viens taper du poing sur la table, le côté amerloque qui est ressorti un instant. '' ça serra toujours la faute de rital, ce sont eux qui ont commencé ! '' On serrait dehors, tu cracherais part terre tellement que tu les méprises, tous, hommes, femmes, enfants et même ceux qui ne sont pas encore nés.

'' Tout le monde qui traîne autour de ce genre de monde a une enfance pourrie. On est les fruits que personne ne veut ramasser, il faut se soutenir.

Puis même...
'' inspiration que tu viens prendre. '' T'aurais pu t'en sortir. Juste, ne pas rejoindre les flics, prendre un avion pour un autre état et disparaître à jamais. '' Si elle ne s'est pas gênée pour balancer, tu balances également.

Et elle se fout de ta gueule… tu pousses un soupir mixé à une sorte de grognement pour répondre ses mots. '' Putain ! C'est donc ça le secret ?! T'arrives même pas à me comprendre ?! T'es putain de bouché... Je viens te voir, comme une amie... A.M.I.E '' t’appuieras bien sûr ce mot. À défaut qu'elle le comprenne.

Tu viens lever ta carcasse, écoutant les dernières paroles d'une oreille. L'air toujours aussi mauvais. '' T'sais quoi, c'est pas la peine qu'on parle. Ta choisie ta voie, j'ai choisi la mienne.


Merci pour la bière
. '' Blessé dans l’ego, dans l’orgueil, tu te diriges vers la porte.


▬ by tetradke ▬


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Keira Thompson
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▬ Lun 22 Avr - 3:24 ▬

From the bottom of the well
Opposés.

Ils ont levé les drapeau, gueulé de part et d'autre leur hostilité.
Dans une guerre inévitable, pour des camps diamétralement

Opposés.

Alors qu'ils auraient pu se retrouver à mi-chemin sur ce même champ de bataille trop souvent foulé, baisser les armes, éviter l'énième sacrifice sur la liste déjà trop longue des combats perdus d'avance et de leur prix à payer. Déception. Frustration. Amer sentiment d'impuissance face à une situation qu'ils ne pourront surmonter. À chaque parole, chaque pierre catapultée, un renfort dans la muraille de leur désaccord entre eux dressée. Barrière insurmontable au-delà de laquelle ni l'un ni l'autre ne semble pouvoir épier, aveugles, incapables d'entrevoir ni même d'envisager les choses d'un autre point de vue, de l'autre côté.

Opposés.

Ce qu'ils ont toujours été. Le sang pur et l'ADN pollué. L'Irlandais et l'Italienne, puisqu'impossible de reconnaître à la bâtarde cette autre moitié entachée. Un orangé trop foncé, trop vif, un rouge qui vient ruiner ce drapeau sous lequel ils auraient eu cette complicité à préserver. Fou, dérisoire, ce qu'un brin de contraste peut ainsi venir tout changer. Certes, cette profession exécrée; la police, l'anti-gang, mais l'impression malgré tout qu'elle n'est là qu'une excuse qu'il est venu chercher. Parce que tu n'as pas signé pour éradiquer les Crows du quartier, parce qu'il le veuille ou non, vous combattez tous les deux pour la même cause, bien que les moyens soient différents, que les morales soient divisées. Alors oui, flic, oui, bâton qui se loge quelques fois dans leurs pattes de pigeons frustrés, mais bordel. L'envie de gueuler, l'envie de lui faire comprendre, alors qu'aucun n'arrive à vraiment écouter. « Fine then! Leave since you can't get your face out of their freaking ass! » Provocation, à défaut de savoir comment le retenir. Saloperie, le désarroi qui s'exprime. Comme il le peut, comme on te l'a appris. La colère, le mépris, les seuls sentiments que ton père t'ait transmis. Ça t'enrage. Parce que ce sont des points valides que tu lui as amenés. Parce qu'il aurait simplement fallu qu'il prenne le temps de les entendre, de les accepter. Tu lui avais assuré saisir ce qui fut avancé. Pour une fois, t'avais ouvert le dialogue et osé ce pas jusqu'à présent refusé. Concession. Ouverture grossièrement ignorée. Tout ou rien. Soan, dont le plumage brille plus que jamais avec cette attitude d'enfant gâté. Ironie, pour ce que vous êtes tous les deux des sales mioches en finalité. « Fucking a*hole. » Pesté toute seule, les bouteilles vidées pour témoins silencieux de tes états d'âmes incontrôlés. Ton regard que tu fixes dans le lustré du comptoir blindé. Sans savoir combien de temps tu le contemples, les traits de ton père aux tiens superposés. L'amitié que tu balayes pour qui, pour quoi? T'as pas envie de plier, mais est-ce que t'as envie de tout perdre une fois de plus pour continuer de tenir tête à cet enfoiré? Quelque part, t'en peux peut-être plus d'être seule. Tu veux plus tout donner le peu à quoi tu tiens. À qui tu tiens. Pas pour une lutte que t'es fatiguée de mener. Fuck.  « Soan! Wait, please! » Lancé de la cuisine que tu quittes pour prendre la porte, sans savoir s'il est encore temps ou si les dés sont déjà lancés.

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