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 (( ten )) prideful vibe | theodora

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Phoenix Ledger
Phoenix Ledger
popular monster

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 737
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Mar 10 Oct - 16:18 ▬



(( ten ))
prideful vibe
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Lueurs s'étendent, brillent sur les murs encombrés. Lueurs résonnent, chantant les symphonies d'une nouvelle ère ; la sienne, pleine et entière. Dans les mains, un verre d'ores et déjà vide. À ses pieds, les chiens qui veillent et patientent, profitent des attentions données – en partie stars de la soirée. Il rêve, s'enfonce dans l'improbable qu'il a fait réalité. Il fantasme, Phoenix, comme si ces instants n'étaient qu'éphémères avant que l'aube ne lui retire le fruit des efforts orchestrés. Une brève pression, un battement mauvais ; aussitôt ignoré. Il y a ces conversations qui continuent de tout surplomber, ces rires qui embaument l'endocarde jusqu'à le soigner – au moins de moitié. Il s'apaise. Il respire. Les poumons plus libres, la trachée moins serrée – seulement brûlée des alcools consommés. Il surnage, l'homme aux prunelles dépareillées. Guidé et mené, de groupes en groupes, suivant les félicitations, les étreintes des plus proches, les flatteries des connaissances qui s'approchent. Charmé, ailleurs, les prunelles qui vont et viennent jusqu'à se perdre sur l'une des silhouettes qu'il n'avait pas encore observé. Demoiselle qui s'élance, qui rappelle à l'esprit quelques perditions sans nom. La légèreté des souffles, les chœurs des voix étouffées. Elle s'est risquée jusqu'à l'antre dans lequel il en vient à s'installer, son royaume adoré. Un empire naissant qu'il entend bien faire briller – et elle rayonne, Théodora, sous les planètes qui surplombent les esprits embrumés. L'élan, instinctif. Il s'est hissé, hauteur maladroite reprise pour venir l'enlacer. La courbe aux pulpeuses, proximité qu'il ne peut réprimer. Sincère dans ses gestes, dans ce bonheur qui suinte des traits – glorieuse récompense qu'ils fêtent. « I was wondering when you're gonna be here. You're fucking late ! » Il dénonce sans hostilité, trahissant une certaine impatience qui s'était mise à gronder. Parce qu'il lui importe, ce regard qu'elle aurait à poser sur tout ce qu'il a accompli. Parce qu'il y tient, à la demoiselle, plus qu'il ne pourrait réellement l'avouer. Le muscle sous les côtes déjà instable, fragilisé. Il y tient, et l'attention qu'il lui porte en témoigne finalement plus que des mots. « C'mon. You have to see everything ! » Il ne s'est même pas excusé, Phoenix, délaissant ses interlocuteurs au moment elle se présentait. Il n'a plus que cette petite idée, faire voyager la jeune femme dans les méandres de son esprit qu'il vient de matérialiser. « What do you think ? » Parce qu'il se plante au beau milieu de la grande salle, Phoenix, parce qu'il l'amène à lever le regard ; les mains sur les jours, le visage de la rouquine entre ses paumes qu'il laisse s'imposer. Lueurs s'étendent, traîtresses qui dénoncent les vapeurs d'alcool qui ne cessent de danser. Mais l'enthousiasme, oh celui-là, il est plus réel que tout ce qu'il vient de leur dévoiler. « Let me see. » Et il se recule enfin, l'idiot. Un pas, rien qu'un pour observer la scène – cette étoile libre au milieu de celles qui flamboient sur les murs fermés. Cette espèce de perfection que les silences partagés lui offrait, la simplicité d'un baiser en mémoire pour taire tous les tourments qu'il s'était pourtant mis à lui confier. Elle enjolive les lieux, comme quelques autres, mais d'une manière qui lui est propre. « With you in the middle of all this shit, it's way better. »                   





OUTFIT
   



_________________



❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Théodora Meyers
Théodora Meyers
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - appartement ; T2 modeste au quatrième étage avec ascenseur, un mini balcon dans le salon et un chat qui fous l'bordel, une chambre plutôt confortable, une salle de bain pas trop dégueu. Trop de plante partout
ombres et névroses : Une bonne santé parait-il, c'pas mal. De temps en temps ça porte des lunettes de repos le soir, détail totalement insignifiant.
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▬ Lun 23 Oct - 21:15 ▬


Drunk baby

Dora venait de quitter le taxi qui l'avait déposée à Midtown, à proximité d'un restaurant qui célébrait son ouverture. Les talons de ses chaussures claquaient légèrement contre le sol à mesure qu'elle s'approchait de l'établissement. Elle pouvait sentir progressivement l'ambiance festive qui régnait, même à cette heure tardive. Il semblait que la fête ne s'était pas essoufflée.

Un sourire discret s'esquissa sur ses lèvres alors qu'elle ébouriffait légèrement le bas de sa robe orange. Une pensée fugace traversa son esprit, se demandant si cette couleur plairait à quelqu'un en particulier. Un détail en apparence insignifiant, mais qui avait suscité en elle l'envie de le faire, simplement pour le plaisir. Elle s'arrêta brièvement face à la devanture, l'observant avec attention. Elle aurait aimé être présente dès l'ouverture, mais le travail l'avait retenue plus longtemps que prévu. Elle avait raté le moment important avec le discours d'inauguration, mais ce n'était pas si grave. L'essentiel était qu'elle était là maintenant.
Elle prit une inspiration, sentant l'air frais de la soirée, puis décida d'entrer. Lorsqu'elle franchit le seuil, une vague de chaleur et d'excitation l'accueillit. Ses yeux balayèrent la pièce à la recherche du propriétaire de l'établissement, pour qui elle avait fait l'effort de troquer ses pantoufles contre des talons. Elle le chercha un instant jusqu'à ce que la silhouette imposante de Phoenix se dessine et qu’elle s’en approche. Sans prévenir, il l'enveloppa dans ses bras, et son parfum mêlé à une légère odeur d'alcool chatouilla son nez. Son sourire s'élargit, ravie d'être présente, heureuse d'avoir été invitée, même si elle ne s'imaginait pas faire partie de sa liste d'invités. Elle ne pensait pas qu'ils étaient devenus aussi proches, mais elle s’en réjouissait.  

« Désolée, ça a été une course folle aujourd'hui. J'ai fait de mon mieux pour venir le plus vite possible . »  

Elle répliqua d'un ton amusé, esquissant un sourire, écartant toute formalité inutile. Les tracas de la journée, le manque de personnel, tout cela était bien connu, mais elle n'avait pas l'intention de s'y attarder. Les heures supplémentaires facturées se transformeraient en une compensation considérable lors de sa prochaine fiche de paie, un détail qu'elle préférait momentanément mettre de côté.

Dora se laissa conduire plus loin. Elle n'eut pas l'occasion de saluer ou de s'excuser auprès des autres convives, car il était impératif qu'elle explore cet univers qu'il avait créé. Elle le suivit avec enthousiasme, les yeux pétillants de curiosité, tandis qu'elle admirait les détails soigneusement agencés dans la pièce. Les mots ne jaillirent pas immédiatement de ses lèvres, tant elle était absorbée par les éléments de décoration qui semblaient raconter une histoire. Son regard était empreint d'admiration, se demandant combien d'efforts et de créativité avaient été nécessaires pour réaliser une telle prouesse.
Pourtant, c'était également lui qui éveillait sa curiosité, arborant cette inclination pour l'excentricité et la spontanéité. Les mains qu'il posa sur son visage dissimulèrent un instant le pourpre qui colorait ses joues, étirant davantage son sourire. Son état loufoque était source de fascination, de même que les actions tout aussi farfelues qu'il entreprenait.

« With you in the middle of all this shit, it's way better.  
- Monsieur Phoenix, ceci ne serait pas un compliment sous-jacent ? »

Elle accompagna ses paroles d'un rire et d'un clin d'œil. Par la suite, elle pivota sur elle-même, légèrement relevée par sa robe orangée. Son admiration était palpable, se lisant sur son visage même si elle n'en fit pas une déclaration explicite.

« Alors, c'est donc ton établissement. Incroyable, le travail réalisé est admirable, j'adore. C'est indubitablement à ton image, tout comme ce costume pailleté qui est absolument renversant. Où as-tu bien pu dénicher une tenue aussi éclatante ? »  

Des paroles empreintes de sincérité, sa surprise et son admiration étaient évidentes. Elle conclut par un rire, reconnaissant que ce costume extravagant mettait particulièrement en lumière la folie qui animait cet homme. Pour finir, d'un ton espiègle, elle suggéra :  

« Au bout du compte, puis-je réclamer mon premier verre offert, afin de combler le retard que j'ai à rattraper sur ceux que tu as déjà savourés ? »


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▬ Dim 19 Nov - 12:03 ▬



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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




Il est instinctif, il est impulsif. Il se soumet à tout ce que les envies se sont mis à revendiquer, il s'en remet à cet état second qu'on lui connaît ; il renoue avec le passé, Phoenix. Il laisse la clarté qu'il lui reste prendre les devants, rayonner jusqu'au cœur des prunelles dilatées. Les démons semblent étouffés, asphyxiés sous la fierté et ce bonheur qui vient de reprendre ses droits. C'est comme si les ténèbres ne l'avaient jamais approché, comme si rien ne s'était réellement passé. Les plaies deviennent un mirage et cet instant se transforme en parcelle d'accalmie nécessité. Il se relève, embrasse pleinement cette vie qui bat sous ses côtes trop souvent molestées. Il se redresse, se tient dans cet halo de lumière qui enveloppe les lieux et ces âmes chères. Instinctif, impulsif, à respirer profondément, à vivre pleinement. Il n'y a nul mal pour l'oppresser, rien que ces sourires pour prospérer sur les lippes ; davantage maintenant qu'il s'en est approché. Elle, l'évasion personnifiée sous des traits légèrement teintés, sous des rictus qui se calquent aux siens maintenant que les brèves lueurs peuvent pleinement l'illuminer. Terre et mer autour des iris longent la silhouette qu'il vient d'accueillir, cette espèce de magnificence qui frappe pleinement jusqu'au pauvre muscle essoufflé. Il est trop vif, Phoenix. Plus éveillé que jamais en cette glorieuse soirée, et ces couleurs chaudes ravivent encore un peu cette euphorie qui lancine dans ses veines. Il contemple ce qui s'impose à lui, cette étoile sacrée qui parvient à lui insuffler ces mêmes sentiments que lorsque les souffles saccadés sont échangés – une issue à l'atrocité de la réalité. Il a haussé les épaules, l'idiot, sous ce qu'elle en vient à supposer. Un compliment, si ce n'est bien plus en vérité. C'est un compliment qu'il lui offre, en une mélodie maladroite, mais pas moins sincère pour autant. Et liberté est rendue à l'invitée, la possibilité de tout observer, d'offrir ses remarques à l'hôte qui sent son cœur s'accélérer. Il s'en abreuve, y concède un rire dans la foulée. Le costume lissé de moitié sur lequel les paumes s'attardent, essayant de ne pas paraître trop débraillé déjà. « I've a lot of secrets for that. » Et Dieu qu'il a lutté à trouver la tenue parfaite pour l'occasion. Mais elle s'en remet à lui, elle s'implante pleinement dans cet atmosphère qui, en l'instant, n'appartient qu'à eux. « 'Course. One or two, you can have whatever you want. La main qu'il a tendu, les habitudes qui restent. Le contact qu'il propose, parce qu'il n'a jamais su y résister. Peut-être trop tactile, l'homme, davantage quand quelques émotions viennent s'en mêler. Il guide jusqu'à ces comptoirs quelque peu délaissés, se faufilent entre les conversations et les éclats de rire qui surplombent parfois la musique lancée. Il ignore en partie, déterminé à trouver ce verre qu'elle supposait – jusqu'à lui tendre, un peu plus éloigné des autres qui profitent de tout ce qu'il a pu orchestrer. You know, no matter how many drink I have already, I can see how beautiful is this dress and I fucking love it. And it was lacking the sun in all of that, lucky us, you're here ! » Compliment sur compliment, les habitudes qui ne font que s'accentuer, un peu plus exacerbées. Flatteur et joueur, comme il l'a toujours été. Charmeur, d'une certaine manière, bien que maladroitement – parfois stupidement. « How was your day ? Not too stressful ? » Puis l'inquiétude légère, enfin. Cette sincérité dans l'interrogation posée – comme un besoin enfoui que de s'assurer que tout irait mieux aussi pour ceux que le cœur tient à chérir. Celle-ci s'y étant ancrée sans probablement l'imaginer, parce qu'elle l'a sauvé de ses ténèbres, parfois, quand elles cherchaient à le dévorer.                    





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▬ Mar 2 Jan - 7:23 ▬


Drunk baby

Un verre, juste un seul. Après cela, elle serait celle qui sortirait son portefeuille pour contribuer financièrement à son dur labeur. Il méritait bien qu’elle lâche un petit billet pour le travail acharné qu’il avait accompli pour organiser cette soirée. De plus, elle était toujours encline à donner un coup de main. Le plaisir était à nouveau partagé, sa main retrouvant la sienne pour l'accompagner jusqu'au comptoir. Là, elle opta pour un premier cocktail assez simple, histoire de s'échauffer avant de se lancer dans des boissons plus corsées et de finir par danser sur les tables. Enfin, elle espérait garder un minimum de dignité pour ne pas terminer dans un état lamentable, bien que cela fournirait sûrement des souvenirs amusants.

Le verre glissa entre ses doigts, qu'elle porta joyeusement à ses lèvres, savourant le goût sucré et pétillant sur sa langue. Il n'y avait pas à dire, c'était la meilleure chose après une longue, bien trop longue journée à son goût.
Ses yeux quittèrent momentanément leur fixation sur le breuvage pour se poser sur son homologue, le brouhaha ambiant n'étant pas assez fort pour étouffer un nouveau compliment à son égard.

« Un soleil vraiment ? Fais attention à ne pas t'approcher trop, tu pourrais te brûler, ce serait dangereux, plaisanta-t-elle »

L'idée ingénieuse de noter la couleur qui lui plaisait, que ce soit pour son propre plaisir ou le sien, ou peut-être les deux à la fois, avait illuminé son visage déjà radieux. Les doux mots prononcés à son égard résonnaient agréablement à ses oreilles, même s'ils auraient pu être adressés à n'importe qui d'un peu bien apprêté.

« Eh bien, dis donc, ce sont les verres que tu as déjà bus qui te font faire tant de compliments ce soir ? Fais attention, je pourrais m'y habituer et en redemander ! »  

Les compliments coulaient à flots, encore et encore, sans jamais lasser, car c'était agréable à entendre, résonnant comme une mélodie entre ses lèvres. C'était un mélange de tout et de rien à la fois, un baume pour le cœur, qu'elle en ait besoin ou non. Elle en désirait bien encore, ne serait-ce que pour un instant d'oubli de tout ce qui l'entourait, se laissant simplement emporter.

« Elle n’était pas trop mauvaise, dit-elle enfin en haussant les épaules, enfin, si on exclut le fait qu’on m'a vomi dessus et qu’on a couru après un patient dans le jardin les fesses à l’air. Je dirais que c’était relativement calme. »

En somme, une journée des plus banales, presque paisible, bien que marcher avec des chaussures couvertes de vomi ne soit pas vraiment réjouissant, c'était toujours préférable à devoir gérer un patient violent refusant de prendre ses médicaments.

« Bon alors toi, qu’est-ce que ça te fait d’être l’heureux propriétaire de cet établissement ? Ça a l’air d’avoir énormément de succès pour un lancement, c’est génial ! Je suis contente pour toi ! »

Son enthousiasme était sincère, une belle réussite qui méritait d'inscrire une fin d'année 2023 en beauté et de commencer la nouvelle année en fanfare. Elle saluait également l'effort considérable qu'il avait fourni pour que cela fonctionne, le courage de se lancer dans l'inconnu, une audace qu'elle n'aurait pas osée elle-même, n'étant pas si aventureuse finalement.

« D’ailleurs, j’imagine que tu as déjà porté un toast, mais je lève mon verre à cette réussite. Que cela t’amène beaucoup de clients dansant sur les tables et pas trop de verres brisés. »


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▬ Ven 19 Jan - 18:45 ▬



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Une brûlure sur les chairs de l'endocarde. Une flamme vacillante qui s'immisce, distillée dans les corridors de l'âme qui en tremble, qui refuse de s'y laisser consumer. Une brûlure d'ores et déjà instaurée, sur l'épiderme autant que la mémoire qui ne peut que s'embraser – en des mélodies de murmures et de promesses avortées. Soleil qu'il la désignait, la jeune femme, pour parfaire ce monde dans lequel il en vient à s'ancrer. Un pas vers la magnificence, pour en oublier les ruines de ce qui fut un jour parfait. Il panse ses maux, l'idiot. Il camoufle ses blessures sous des sourires aux airs charmeurs, sous un jeu qui se referme lentement jusqu'à l'emprisonner. L'étau sur les songes, sur les sentiments qu'il ne parvient pas à mesurer – l'erreur la plus humaine, la plus meurtrière pour celui qui craint la fin des choses. Il s'y laisse galvaniser pourtant, à ces courbes qui naissent aux commissures des lèvres que les siennes ont déjà trop goûté. « I've so much more to say but let's keep some things for later. » Il hausse les épaules, surjoue cette confiance qu'il aurait pu retrouver. Sous ses grandes envolées, les fissures sont toujours présentes qui suintent le fiel de ses fardeaux et regrets ; mais l'alcool est un calmant efficace contre cette douleur qu'il n'a pas su chasser. Elle l'est aussi, à une échelle bien plus grande qu'elle ne puisse l'imaginer. Elle l'est encore, même dans ces récits qu'elle lui confie, même dans cette symphonie triste d'une vie ravagée par la démence qui entraîne ceux qui ne peuvent plus y parer. Prêt à enchaîner, les paroles en arme pour rappeler la légèreté, lui permettre une accalmie maintenant que pénombre enveloppe les rues derrière les murs levés. Mais l'attention portée, centrée sur lui et ce travail qu'il vient alors exhiber. Là, le feu des projecteurs sur lui et ses ailes ravivées – luisantes de vie, d'espoir, de volonté. « Yeah, I did already but... thanks. Really, means a lot for me what you're saying. » La main sur le cœur pour accentuer ce qu'il se devait de lui avouer, cet intérêt un peu plus ancré pour tout ce qu'elle aurait à en penser. Theodora s'est déjà offerte une place dans cet univers qu'il tente de relever, sans y songer, sans même l'appréhender – elle est devenue l'une des étoiles de ses cieux maigrement dévoilés. « But they're just friends actually. Let's say it's a preshow, see what I mean ? » Humble, un trait qui se cachait encore, qui refait surface au moment le plus inapproprié. L’ego voudrait pouvoir se vanter de ce qu'il est à exposer, prêt à gonfler sous les compliments qui pourraient encore lui être adressé ; mais conscience se rappelle de ce qu'il a fait, de ce qu'il porte comme croix sur son dos. Ses erreurs, ce mérite qu'il ne possède pas, cette chance insolente qu'il sait ne pas lui être adressée – mais dont il use allégrement, cherchant à pleinement s'envoler. « Plus, if it's you dancing on the table, I'm ok with it. » Il hausse les épaules, le sourire plus large – plus enfantin. Son verre levé dans la foulée, vidé sans réfléchir, d'une traite, comme tant d'autres déjà consommés. Ils sont déjà quelques uns à profiter de la soirée, à s'étaler sur les banquettes, sur les chaises écartées. Ils sont déjà quelques uns, en vérité, à s'offrir en silhouette sous les lueurs qui scintillent, à succomber aux notes qui résonnent maigrement parmi les festivités. « What about we try, hm ? » Les phalanges abandonnent ce qu'elles tenaient, délaissé en bord de comptoir tandis qu'il prend cette hauteur sur le mobilier. « C'mon. Be my first dance here, sunshine. » Il insiste, s'abaisse maladroitement pour tendre les bras – l'aide offerte pour qu'elle puisse l'y rejoindre – se hisser au-dessus des connaissances et des amitiés. Les chiens qui observent, intrigués, cherchant à faire de même tandis qu'il hisse la demoiselle jusqu'à ses côtés. « Feels like I want to burn myself. » En un murmure contre la nuque dans la brève étreinte pour la guider, parade entre les verres entreposés à ses pieds, les bouteilles encore fermées et celles qui se sont vidées ; dont l'une qu'il récupère au passage, tendue en offrande à celle qu'il invitait.                     





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▬ Ven 2 Fév - 19:42 ▬


Drunk baby

Le verre levé, c'était pour lui, c'était pour eux. Un moment privilégié au milieu des rires, des verres qui s'entrechoquent, des conversations sincères et de la musique enveloppante. Un toast improvisé pour rattraper le précédent auquel elle n'avait pas pu assister, empreint de sincérité, des mots de bienveillance pour lui souhaiter tout le succès qu'il méritait. Elle avait essayé, mais des priorités l'avaient retenue, emprisonnée. Cependant, peut-être était-ce mieux ainsi. Elle pouvait maintenant profiter de la compagnie du propriétaire sans être constamment sollicitée, sans être interrompue entre deux discussions pour en entamer une nouvelle. Cette ambiance était bien plus à son goût, même si elle signifiait la fin de la soirée, car souvent, les moments les plus captivants commençaient après minuit. Elle espérait aussi découvrir ce que signifiaient ces "tant de choses à dire" qu'il avait évoquées vaguement, une curiosité délicatement placée.

Mais en ce moment, ce n'était qu'un prélude. Elle ressentait comme une sensation de VIP, une invitation à part. Elle était parmi ceux qui auraient la chance de voir et d'entendre bien plus que les futurs clients de l'établissement. Ils avaient eu un avant-goût de cet entrepreneur en devenir, une étoile montante, scintillante comme les paillettes de son costume. Elle leva son verre à ses lèvres, bu une gorgée, puis encore une autre. Ce n'était pas qu'elle cherchait à élever son taux d'alcoolémie, mais l'ambiance la poussait à s'abreuver, à se laisser emporter. À se noyer dans la musique, à danser.

« Comment ça, maintenant, sur cette table ? »  

La proposition avait pris Dora par surprise, elle ne s'attendait pas à ce que ça arrive aussi rapidement. Mais en y réfléchissant, elle aurait dû s'y attendre, après tout, c'était Phoenix, l'homme qui prenait des décisions impulsives sans hésitation. Elle se sentit d'autant plus étonnée quand il insista, rendant ses paroles bien réelles. Elle se laissa emporter par l'instant, tendit la main pour se laisser hisser vers les hauteurs. Les picotements dans son dos semblaient indiquer qu'ils étaient observés, que tous les regards étaient rivés sur eux. Ou bien à cause ses mots chuchotés tout près d'elle, leurs souffles se mêlant comme des caresses sur sa peau, ce rapprochement parce que la table n'était pas si grande finalement.

« Tu es incorrigible , murmura-telle. Et moi, je suis sûrement folle de te suivre dans tes extravagances, semble-t-il. »

Elle se laissa rapidement emporter par l'ambiance festive, son corps se mouvant au rythme de la musique, son esprit égaré dans la folie de la nuit. Les verres sur la table n'étaient plus qu'un lointain souvenir, tout comme les préoccupations qui l'avaient retenue auparavant. Elle s'amusait, jouant aux jeux proposés, savourant l'alcool offert, dont la saveur paraissait encore plus exquise dans cet état d'euphorie.  

« Je te préviens, si tu tombes, je ne jouerai pas les infirmières »  

Un petit sourire en coin, un clin d'œil furtif qui s'effaça aussi rapidement que ses paroles. Au diable les derniers clients, au diable les observateurs, elle se sentait bien à cet instant. Il était enivrant de suivre Phoenix dans ses folies.

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sanctuaire : midtown. un appartement bordélique qu'il partage avec akim. un terrain neutre et sécuritaire pour ces deux frères de différentes mères qui n'aspirent qu'à se relever.
ombres et névroses : tatoué jusqu'au bout des doigts, la musculature dessinée grâce à son année de prison et entretenue, gardée, cicatrice à la joue droite qu'il doit à celui que euros a choisi d'aimer. médiocre gestion de la colère qu'il peine à dompter. c'est un hyperactif que rien n'a jamais su apaiser.
cicatrices : 737
crédits : chat.noir (c) astra (a)

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▬ Dim 25 Fév - 18:24 ▬



(( ten ))
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Run, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?




L'euphorie, les veines qui vibrent sous ce qu'elles cachent – ces quelques degrés de trop, les restes des verres d'ores et déjà vidés. L'esprit est ailleurs, chancelant ; embrumé des possibilités, des souvenirs, des occasions qui dansent en le charmant. L'euphorie, les veines qui palpitent alors qu'il l’entraîne, cette lueur grandiose qui s'impose aux prunelles et dont il peine à se détacher. Elle parvient à le défaire des appréhensions, des tourments qui grondaient. L'orage en bruit de fond, la peur quant à ces présences qui se tenaient à ses côtés. Les maux sur l'endocarde chamboulé, les failles qui suintent l'abandon qu'il croit encaisser. Elle devient une cure momentanée, un baume sur les crevasses saillantes qui se sont mises à couler depuis plus d'une heure, peut-être deux en vérité. Il a trop joué, il s'est perdu – fourvoyé. Il le fait encore, à s'ancrer contre l'empoisonnement de celle qui s'est approchée. Elle s'est hissée à sa hauteur, suivant les vices qu'il désignait. Il l'observe, la bouteille qui flirte avec les lippes qu'il se surprend à réclamer sans l'avouer. Pour taire ces autres envies, cet instinct qui cherchait à le faire s'avancer vers celle qu'il n'a plus osé regarder. La seule qu'il aurait dû inviter, la seule qu'il devrait veiller à retrouver – et pourtant. Il s'y laisse drainer, la perdition en seul guide vers des erreurs de plus, le fossé qu'il creuse plus profondément par cette proximité marquée. Il danse, il profite. Il danse, en oublie tout ce qu'il aurait à honorer ; l’œil attentif sur sa fille, la décence qui devrait asservir l'esprit qui n'aspire plus qu'à voler. « Like if you could resist it. » Pour provoquer sous ce qu'elle termine par avancer, la chute dans laquelle elle se précipiterait ; Phoenix prêt à parier. Phoenix qui insiste sur cette insouciance dans laquelle il veut prospérer. Il laisse les notes virevolter, il laisse l'instant s'ancrer. Les corps qui se cherchent, l'absence de mots que les regards sont à même de combler. Un pétillement dans les iris, ces constellations cachées. Il en a délaissé les paillettes de sa veste, il a laissé cette chaleur pleinement s'avancer. L'alcool qu'il désigne, lui qui tient à s'y ressourcer. « I've an idea. » Une parmi tant d'autres, l'homme qui se laisse absorber par l'impulsivité. La main de la jeune femme qu'il a récupéré, la hauteur qu'il quitte pour rapidement la récupérer. Portée, jeune femme, un poids plume entre ses paumes qu'il ramène à la terre ferme ; ou presque. Ce sont les escaliers qu'il rejoint, les hauteurs du restaurant pour parfaire la vue sur les invités qui restent. L'attention ailleurs encore, incapable de remarquer l'absence de celle qu'il a tant convoité, de la gamine qui s'amusait à trop venir le coller. Il s'est perdu, pour un instant – il veut y rester, pour ne plus ressentir, du moins ne plus avoir à douter et se tourmenter. « C'mon. » Les risques, les dangers. Le bord de la rambarde qu'il a approché, la hauteur d'une autre table trouvée – mais le précipice mène à l'étage du dessous et l'équilibre pourrait avoir à flancher. « C'mon, you trust me, right ? » Il insiste, veut la voir céder. Il insiste, Phoenix, enfoncé dans son délire adoré. « I'm gonna make you touch some stars. » Un clin d’œil et il s'est penché. La table tremble déjà quelque peu, mais la conscience s'est ensuquée. « I got you, I promise I won't let you down. » Parce qu'il croit y percevoir cette hésitation, ce challenge intérieur qui se forme sous ce qu'il l'invite à jouer. Derrière la table, il y a ces planètes miniatures et ces quelques étoiles qui surplombent les invités plus bas, le reste des tables ignorées, les bouteilles vides et pleines ; le sol qui aurait à les récupérer, à les briser. « I promise. »                      





OUTFIT
   



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❝ insane ❞
I'm reminiscin' back to both of us laughin'. Playin' old records, thinkin' every one of 'em's classic. Windows down, we on the street up in Michigan rappin'. We talked about it, but never really knew it could happen. My confidence about as low as the gas is, we didn't have the money for it, so we'd turn the key backwards and sit in parking lots for hours till the battery crashes. I think that we related 'cause both of us were lookin' for answers. I know you've been callin', sorry I never call back. I know I've been distant, you know I never meant that. »
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Théodora Meyers
Théodora Meyers
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown - appartement ; T2 modeste au quatrième étage avec ascenseur, un mini balcon dans le salon et un chat qui fous l'bordel, une chambre plutôt confortable, une salle de bain pas trop dégueu. Trop de plante partout
ombres et névroses : Une bonne santé parait-il, c'pas mal. De temps en temps ça porte des lunettes de repos le soir, détail totalement insignifiant.
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▬ Sam 23 Mar - 17:13 ▬


Drunk baby

Le suivre dans ses folies, danser jusqu’au bout de la nuit. C'est tout ce qui importait à ce moment précis. Tout ce qui comptait réellement. Pourquoi s’attarder sur le reste alors que son visage s’illuminait aussi simplement d’un sourire, d’un bonheur prêt à sentir s’éterniser ? La musique dans les oreilles bourdonnait au point de sentir les vibrations dans ses veines. Telle une soirée comme on les aime. Encore et encore à espérer que ça ne prenne jamais fin, que ce simple mot de trois lettres n’existe pas. Dora aurait pu continuer ainsi jusqu’à ce que ses pieds hurlent, implorent d’arrêter, ou que son talon se brise en deux. Mais lui fut plus rapide, plus imprévisible une fois encore.

Lui, l’invita à quitter la table, à retrouver la stabilité de cette terre pour des contrées plus éloignées, plus hautes. Une proposition, avait-il dit, une suggestion devant laquelle elle aurait probablement dû fuir, laisser sur le bas-côté sans se sentir intriguée. Sans ressentir cet appel, cette envie de savoir de quoi il retournait exactement. Une bouteille attrapée au passage, parce qu’une telle proposition devait toujours s’accompagner d’une bonne gorgée. Cette pensée commença à se profiler dangereusement à mesure que ses talons claquaient sur les marches. Trop tard pour faire marche arrière, trop tard pour lui dire que ce serait une mauvaise idée. Il n’avait pas conscience à quel point son karma pouvait être pourri et combien il pouvait décider de lui rendre la vie infernale, même en cet instant, même avec cette suggestion des plus absurdes. C'était comme crier pleinement au monde qu’ils désiraient se jeter dans le vide.

« Les étoiles... tu ne veux pas les voir d’ici les étoiles... hm ? Nan hein ? »

Non, bien sûr que non. L'insistance qu’il eut une fois encore, cette main tendue à entendre qu’elle saute tête la première dans ces folies, comme si elle était incapable de lui dire non. Elle hésita, sincèrement, parce que la perspective de perdre la vie bêtement lors d’une soirée ne lui plaisait que très peu. Et puis, l’image d'inauguration en prendrait bien un sale coup. Une grimace sur le visage, elle hésita encore quelques secondes. Quelles étaient les probabilités pour qu’ils tombent ? Assez faible, n’est-ce pas ? Elle voulut s’en convaincre dur comme fer. Elle se le répéta même à plusieurs reprises qu’elle ne risquait rien tout en retirant ses chaussures. Alors qu’il lui suffirait de dire non, tout simplement.

Et elle prit son courage à deux mains, aidée par une bonne gorgée d’alcool qu’elle espérait suffisamment forte pour lui faire oublier la douleur si son corps venait à rencontrer le sol. Du courage, il lui en fallait pour monter et en aucun cas regarder en bas. Ce n’était pas si haut que ça, si ?

« Je te promet que si je tombe en bas, je reviendrai te hanter jusqu’à la fin des temps. »  

Une promesse qu’elle était prête à honorer, quitte à braver les flammes de l’enfer pour ses péchés effectués au cours de sa vie. Il allait se souvenir de sa chute si celle-ci était inévitable. Et elle était tout autant prête à assumer ses anciens mots, ceux qui ne le sauveraient pas s’il venait lui-même à passer par-dessus.
D'accord, peut-être que vu d’ici, c’était agréable. Il fallait le reconnaître. La vue d’ensemble, les lumières, la musique, ça donnait envie de se laisser porter. Ou presque. La table branlante restait difficile à ignorer. Plus encore alors qu’elle eut l’impression de perdre pied l’espace d’un instant sous les mouvements incertains, de sentir son cœur manquer cruellement un battement.

« Bordel de..! »

Les doigts s’accrochèrent furieusement à ses bras, instinctivement, une grimace passant sur le visage. Hors de question de mourir aussi bêtement, de façon aussi stupide alors qu’elle aurait dû dire non. Mais Dora, petite Dora, ne s’échappa pas pour autant. Un rire nerveux s’envola alors qu’elle s’approcha pour réduire le peu de distance restant, pour annuler les stupides probabilités. Pour ne pas imaginer que sa mort ferait la une des journaux demain.

« Ne me laisse pas tomber Nix... »  

Un murmure sincère, peut-être couvert par la musique, peut-être que ça ne lui serait pas parvenu. À deux doigts d'enfouir sa tête dans son costume pailleté, les muscles tendus, pourtant ce rire nerveux ne resta pas bien loin.

« J’aime pas le vide... Me lâche pas. »

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▬ Lun 1 Avr - 11:52 ▬



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« Fuck, Phoenix, you're kidding right ? » Il l'entend qui gueule, l'ami d'en bas. Il a croisé son regard un instant, ce sourire con accroché à ses lippes. Déterminé, l'oiseau abruti, à honorer ce qu'il proposait, les étoiles à effleurer des doigts fins qu'il incite à rejoindre les siens. Le vide qui ne représente plus rien pour celui qui se persuade d'être à même de léviter. Le vide en allié, presque, à susurrer la promesse d'une libération éternelle s'il venait à l'embrasser. Il l'a ignoré, pourtant, l'attention rendue à celle qu'il agrippe, qui se cramponne à lui quand les pas sont tentés vers le léger gouffre qui s'ouvre sur la salle et les invités. La parole qu'elle lui a concédé, il l'ancre dans son esprit – comme une prophétie pour les années à venir, elle reviendra le hanter. Doutes qui ne s'immiscent pas, moins encore en sachant qu'elle était persuadée de pouvoir l’envoûter. Il tient à s'en assurer, il en rigole sans pour autant s'exprimer. « Get the fuck down you two ! » Ça gueule encore et ça l'amuse davantage. Il ignore, Ledger, raffermissant sa prise au sursaut qui crispe les muscles de la jeune femme. Une pause dans la folie, une pause dans l'instant – rien que cette proximité, la musique couverte d'un rien qui apaise plus qu'il n'oppresse. « I won't. » Pour répondre à sa requête, les mains qui lui restent pour lui offrir ce semblant de stabilité, même malgré les tremblements qui animent la table depuis que leurs deux poids se sont imposés. « It's not that high by the way, you can just break one of your pretty legs if you have to fall. » Il hausse les épaules, comme si de rien n'était. Il retient son rire, l'idiot trop heureux. Il lui offre la possibilité de parfaire cette insanité. La main qu'il l'invite à tendre, l'une de ses suspensions qu'il veut la faire effleurer. La tendresse qui contraste avec ses gestes trop brusques d'ordinaire – il s'y laisse émerveiller. Et quand elle y parvient enfin, il a ce rire qui lui vient. « See ? It wasn't that difficult, eh. » Le bout de l'index qui vient presser le bout de son nez, l'attention pleine et entière qu'il persiste à lui concéder alors que ça s'insurge au rez-de-chaussée. « What it feels like ? To touch the stars ? Even if you already have one between your hands here... » Il feint le sérieux, le naturel dans cette extravagance qui se dévoile en un rictus affirmé. Ils s'exposent pleinement, lui qui ne réfléchit plus, qui se laisse porter par tout ce qui s'impose à lui comme des présents dont il lui faut simplement profiter. Elle lui rappelle sa liberté, Dora. Elle lui rappelle tout ce qu'il a sacrifié fut un temps, par ses méfaits. L'innocence des actes, les conséquences qu'il n'a plus à craindre. Elle chasse la noirceur, rappelle un peu de cette splendeur. Il en a oublié le reste, pour un peu plus s'enivrer. Sa prise qu'il n'a pas lâché, la seconde qu'il laisse s'étendre avant de brièvement s'animer. « C'mon. » Liberté qu'il lui rend à son tour, la terre ferme à retrouver. Et l'autre qui se presse pour un instant se l'accaparer, délaisser à son oreille les conséquences qu'il pensait pouvoir nier. Nouvelle qui ne lui arrache qu'une brève grimace, arrachant un battement à la comptine que l'endocarde chantait. Il essaie d'y parer, s'en remettant à Dora qu'il aide à descendre. « You deserve your reward, ma lady. » Bouteille tendue, l'offrande en médaille pour sa bravoure dans cette démence orchestrée.                       





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Théodora Meyers
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▬ Jeu 9 Mai - 15:53 ▬


Drunk baby

Dans le vide, la hauteur et toutes ces petites choses où le contrôle lui semblait inexistant, elle ne prenait aucun plaisir. Ce n'était pas ce qu'elle préférait. Ça avait ce petit côté effrayant qui lui coupait trop rapidement le souffle. Ça n'avait rien à voir avec cette adrénaline qui s'insinuait dans les veines et qui donnait la sensation d'être vivante. Mais là, avec lui, au fond, elle imaginait bien qu'elle ne risquait pas grand-chose. Même une jambe cassée ne serait qu'un menu détail qu'il ne laisserait pas arriver. Et ses muscles se détendirent faiblement. La nervosité était non loin, mais elle accepta de se faire moindre.
Son regard finit par se perdre vers le plafond, suivant ses paroles, sa main tendue vers le haut comme si elle pouvait effleurer les véritables étoiles de ce monde austère. Une bêtise suffisante pour élargir le sourire sur le coin de ses lèvres. Elle se laissa emporter par le jeu, ignorant pleinement les voix qui grognaient en bas. Elle se sentait bien. Avec lui, Dora se sentait bien. Vivante. Et folle la plupart du temps, à le suivre dans ses bêtises insensées. Un jour, elle en paierait probablement le prix.

« Je préfère l’étoile que je peux toucher. »  

Ce n’était pas un murmure cette fois. Ses quelques mots semblaient bien trop sincères pour la hauteur qu'ils avaient. Peut-être était-ce à cause du costume qui le rendait si brillant, ou simplement à cause de ce qu'elle avait pu constater jusqu’à présent. Mais l'un comme l'autre, c'était suffisant pour confirmer ses paroles. Ses yeux s'accrochèrent aux siens, oubliant un peu plus qu'ils n'étaient pas seuls dans ces lieux. Elle aurait pu s'y perdre si facilement, si seulement il ne l'avait pas ramenée à la réalité, si seulement ils n'avaient pas fini par quitter cette table. Les pieds nus de retour sur le sol, elle sentait la froideur sur son épiderme, en contraste avec la chaleur de la bouteille d'alcool portée à ses lèvres.  

« Tu sais la prochaine fois on peut simplement aller camper pour les observer. C’est moins suicidaire »  

Et le voilà, ce petit rire moqueur qui s'échappa des lèvres de Dora, accompagnant un air un peu taquin. Maintenant que le vide ne fouillait plus ses entrailles, qu'il ne gâchait plus le plaisir. Elle lui tendit gracieusement la bouteille en retour, partageant ainsi le prix si fièrement gagné.

« Et donc, c’est comme ça que tu dragues tes conquêtes ? En les emmenant voir les “étoiles” sur une table branlante ? »

Elle se retrouva à s'appuyer contre cette la table vacillante, admirant un peu plus la décoration du lieu vue d'en haut, témoignage du soin apporté par son propriétaire. C'était à son image, sans aucun doute. Un endroit où elle reviendrait certainement pour tuer l'ennui. Elle rit finalement de sa propre bêtise, se demandant si elle n'était vraiment qu'une parmi tant d'autres dans ce tableau. À se dire que ce ne serait pas vraiment étonnant.  

« Est-ce que ça fonctionne et elles tombent toutes dingues de toi ? Faut que tu m’apprennes comment tu fais, je vais être jalouse. »  

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