summer days drifting away, to the summer nights. - Sienna & Sandro

summer days drifting away, to the summer nights

Sienna Faustini & Sandro Falconi

Aout 2023.
Les heures chaudes de l’après-midi ne suffisent plus à anesthésier le cerveau épuisé de trop penser. Le corps se fait lourd, plus lent que d’habitude…et les choix n’en sont plus. Troquer la lourdeur du Michigan pour l’air chaud de la Sicile. Quelques jours. Quelques semaines. Une quinzaine de jours, le temps nécessaire de faire le point, la pause. Sortir les gamins et les parents de Détroit pour quelques temps. C’est qu’ils ne sont pas tous jeunes et à chaque fois qu’il fout les pieds dans l’avion, le père Falconi a le même discours. “C’est la dernière fois que je vois l’Italie” “la prochaine fois t’iras sans moi” “j’ai plus l’âge pour ces grands voyages” Et puis une fois le cul installé en classe affaire, il profite du voyage tous frais payés par son fiston et des boissons à volonté.
Il a laissé tomber ses devoirs familiaux, ce soir, Sandro. L’appel de la chambre climatisée et du silence avait gagné. De longues heures à essayer de ne pas trop réfléchir…à ne pas repenser à cette soirée de fin Juin… La rage qui prend au ventre…le corps du jeune Lorenzo qui s’effondre….Cette image remplacée maintes et maintes fois par celle de ses fils. Un coup entre les deux yeux et Livio qui s’effondre, qui va rejoindre sa mère…Mauvais rêve qui ne laisse pas dormir correctement depuis des semaines, songes délétères, odeur de soufre et bruits de détonation.

S’il est familier du sang et de la poudre, il a dorénavant cette appréhension, cette forme de peur qui le prend alors qu’il s’est juré de ne pas les faire gagner. Si les tous puissants commencent à plier le genoux, à avoir peur des diables irlandais, alors ils auront perdus bien plus qu’une vie.
Le visage qu’il contemple dans le miroir de la salle de bain de sa chambre après l’avoir passé sous l’eau. Il fait moins chaud, il ne se laissera pas abattre ce soir. Il fait bon, il a besoin de respirer, d’aller marcher sur la plage, de passer du temps seul… ou en bonne compagnie.

Compagnie qu’il n’attendait pas nécessairement, qu’il n’espérait pas non plus. Alessandro, habillé sobrement d’un pantalon en lin clair et d’une chemise à manches courtes assorties. Il connaît du monde dans le coin.. Et pourtant, cette année, ils évitent les grands repas, ils évitent de jouer les intouchables en leurs terres. Personne ne s’imaginait que quelqu’un oserait braver la demeure des Valente. Et pourtant.
C’est plus simplement qu’il a pris le chemin vers la plage. Un verre en terrasse, profiter de l’atmosphère et de la légèreté, quand , il apperçoit à quelques tables de là, une jeune femme qu’il a déjà vu en bien d’autres terres. Il fait signe au serveur de venir vers lui et lui demande de lui apporter un verre de vin blanc.
Quelques minutes plus tard, la commande livrée, le serveur se retourne vers Sandro qu’il indique à la brunette, la fille Faustini. Un visage familier, un qu’il a pas vu depuis longtemps non plus. Il sait qui est son père, il sait qui est sa famille…Un veuf, aussi, Faustini. Un peu plus âgé que lui. Un gars droit. Qui a , faut dire, une fille magnifique. Autant dire que lorsqu’elle croise son regard, son cerveau a effacé entièrement tous souvenirs qu’il peut avoir de son paternel. Prenant les devants, Sandro prend son verre et vient s’asseoir à coté de Sienna. Bonsoir… On est loin de Détroit…je me suis pas trompé de boisson? Il boit une gorgée de son verre sans lâcher son regard. Ça fait du bien, aussi, oui, un visage familier.

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Sienna Faustini &  @Sandro Falconi

Sicile, Aout 2023
On dit souvent qu'il n'y a nul part ailleurs que chez soi. En ce moment, chez elle, c'était bien lourd, niveau ambiance... Pas étonnant qu'elle n'ait fait qu'un court arrêt à Détroit, entre l'état des lieux de son appartement californien et son avion pour la Sicile. Le temps de déposer ses valises, un diner avec son père qui avait osciller entre plan financier et remontrances de le laisser pour partir en vacances, un bisou a Raffaele pour le prévenir qu'elle intégrait officiellement leur colocation début Septembre et elle repartait avec une autre valise. Du coup, elle avait investi la maison familiale en Sicile, toute seule. Pas de père, pas de grands parents, pas d'oncles ou de tantes... Juste elle. Elle et ses 25 ans qui s'accomplissaient... Elle avait célébré avec ses amis d'ici... Pas comme si elle n'en avait pas, mais à Détroit, elle n'aurait pas eu le coeur à le faire. La famille avait été blessée au coeur et elle avait montré sa tronche à tellement de veillées et recueillements qu'elle se demandait si elle arriverait à reporter du noir avant plusieurs mois... Bon, sa robe du soir était bleu marine, mais c'était pas noir... Elle pourrait pas réellement faire la fine bouche, une fois qu'elle aurait retrouvé son dressing américain, mais pour l'instant, c'était de la couleur, de la légèreté et beaucoup de vin. D'ailleurs, son verre était vide, mais par magie, un serveur lui en apporta un autre. Elle haussa un sourcil et n'a pas le temps de demander d'où lui vient ce miracle qu'on lui indique un homme à quelques tables. Une tête qu'elle connaissait tiens... Elle aurait presque pu croire à un envoi paternel, mais elle savait qu'il avait confiance en elle, sinon, elle aurait pas eu les clés de la barraque. Elle leva son verre dans sa direction en souriant pour le remercier et allait le porter à ses lèvres quand elle capta un mouvement. Elle suspendit son mouvement en attendant qu'il vienne s'installer et sourit légèrement.

"Pas encore assez loin pour ne croiser personne qu'on connait apparemment, mais c'est pas un mal. Et c'est parfait comme commande, merci."

Elle but une gorgée, masquant légèrement son sourire dans le verre. Elle n'aurait probablement parler avec autant de spontanéité à Détroit, mais là, ils étaient très loin, ils étaient seuls sur une terrasse avec vue sur la mer et elle avait tiré une bouteille à elle toute seule sur la dernière heure. Elle piocha d'ailleurs une olive qui restait dans une coupelle, du bout de son cure dent, et l'engouffra pour faire passer le leger vertige de son imprudence.

"Sandro, c'est bien ça?"

Elle demandait pour être sûre, mais il y avait très peu de chance qu'elle se trompe, elle avait la mémoire des nombres et des noms... Et celui là, elle était pas passée à coté avec les années, même si elle était un peu plus vieilles que ses fils et qu'il n'y avait jamais vraiment eu de véritables intéractions proches... C'était la nouveauté du soir, apparement.

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Sienna Faustini & Sandro Falconi

Y a pas que l’air iodé qui le fait mieux respirer en Sicile que dans le Michigan. Le poids sur ses épaules se fait plus léger, il regarde moins derrière lui, il a un peu baissé sa garde, Sandro, ces derniers jours. Le sang étant presque à moitié vin, abreuvé par les longs repas, les terrasses et les moments comme ce soir. Rien pour lui dire d’arrêter. Avec modération, certes, mais ici la qualité surpasse la quantité. Il apprécie chaque verre, c’est par passion et bon entretien de ses papilles gustatives qu’il ouvre une autre bouteille.
Ce qui lui plait le plus, cependant, dans cet état de calme apparent, est la possibilité de faire comme si l’été n’avait pas réellement existé, comme si le sang, les larmes, la douleur et la colère n’étaient qu’un lointain souvenir. Fallait juste que le souvenir de Détroit la grise se ramène dans son champ de vision. Beaucoup plus colorée que leur ville d’origine, la présence de la jolie brune, elle arrive à lui tirer un sourire franc. Il n’a pas résisté à l’envie de lui offrir un verre et encore plus de s’inviter à sa table. Détroit n’a pas vraiment sa place au final.

Il porte le verre à ses lèvres après l’avoir levé légèrement à l’encontre de Sienna, trinquer d’un hochement de tête avant de le reposer. C’est bien ce qu’on dit, on peut chasser l’homme de Détroit, mais pas Détroit de l’homme. Ou quelque chose comme ça. Probablement la première fois qu’il ose un rire en présence de la jeune femme. Ils ne se connaissent pas tant que ça. Le vin, l’endroit, le regard qu’il soutient, les lèvres qu’il se surprend à fixer, à imaginer le contact et la saveur. Un instant de perdition avant de se reprendre dans une nouvelle gorgée. c’est ça, Sandro… et toi, c’est bien Sienna. Pas une question, il le sait, il a une bonne mémoire des visages et des prénoms Sandro. vacances en famille alors? Ou plutôt entre amies? Il pose des questions assez banales, pour briser la fine couche de glace qu’il y a entre eux, par le respect mutuel et le fait qu’ils sachent tous les deux du milieu d’où ils viennent. Sandro est charmant, charmeur, et à l'air du gendre idéal à l’instant présent, mais personne n’est dupe quand on grandit dans leur milieu.
On peut aussi faire comme si de rien était, profiter des olives, du vin, et de la vue, Surtout, de la vue.

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Sienna Faustini &  @Sandro Falconi

Sicile, Aout 2023
Elle haussa un sourcil en se demandant ou il allait avec son proverbe qui n'en était pas un et finalement, elle rigola, simplement. Le vin n'avait pas cogné que chez elle, mais au final, qui s'en souciait? Elle haussa légèrement les épaules en souriant, la notion de Détroit imprimée en eux était une réalité dont elle ne tenait pas forcément à débattre ce soir... Justement, elle était loin pour ne pas trop penser à la maison, alors franchement... Autant se soucier de ce qui était là, avec elle, pour l'instant. L'échange des présentations qui n'en sont pas, l'assurance de s'adresser à la bonne personne. C'était encore une fois très convenu, parce qu'il savait qu'elle savait et elle savait qu'il savait. Ils évoluaient dans la même sphère, suffisamment proches pour se côtoyer, même s'ils ne se connaissaient pas. La question sur les vacances était dans le ton de la conversation, mais elle se disait qu'il était heureux pour lui que son père ne soit pas dans le coin... Légèrement protecteur, le père Faustini... Donc, un "collègue" qui offre un verre à sa fille, ça aurait peut être difficilement été accepté sur le moment.

"Seule dans l'absolu, mais j'ai quelques amies qui étaient là. Je prends le temps avant d'entrer dans la vie active... Et toi? Tes fils sont avec toi?"

Une autre gorgée, sans le quitter du regard. Elle ne s'interesse pas à ses enfants, elle fait la conversation. De toute façon, son esprit vagabonde méchamment, mais elle n'a même pas l'humeur de maudire le vin, elle sait seulement que ce n'est pas si désagréable de se faire dévorer du regard de cette façon, même s'il allait être déçu d'apprendre qu'elle n'était pas un agneau attendant de se faire croquer... Tout du moins, pas comme on pourrait s'y attendre. S'il était probablement tentant pour ce genre d'hommes de séduire une jeune femme de son age, il n'apprécierait surement pas les étapes par lesquelles il devrait passer pour espérer plus qu'un flirt autour d'un verre de vin... Un vrai chemin de croix.

"En tout cas, ce soir, tu sembles seul..."

Mais rien n'empêchait de jouer un peu, après tout.

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Sienna Faustini & Sandro Falconi

Elle est jeune, la belle, et il le sait, il le voit, avec les mêmes yeux qui n’arrivent pas à se détacher du sien. Mais pas… si jeune que ça. Pas au point de se dire qu’il dépasse une limite. Et quel limite? Ils boivent un verre de vin, ils discutent, bien loin des préoccupations qui peuvent les accabler dans le Michigan. Une parenthèse, un moment suspendu, comme il est à ses lèvres qui n’ont pas le temps de sécher avec le vin qu’ils consomment. Ce qui se passe en Italie reste en Italie, hm?
Elle est seule et c’est bien pour l’arranger pour le coup. Même s’il n’a pas d’autres plans que finir la bouteille et peut-être en commander une autre, il ne compte pas se faire noyer dans la Méditerranée par le père Faustini pour avoir fixé ses courbes un peu trop longtemps. Les derniers mois ont été compliqués… il faut prendre le temps, t’as raison… pour se reposer, se ressourcer, et y a rien de mieux qu’ici, pas vrai?[/color] Sourire qu’il lui offre, charmeur, Sandro. Hm mes fils, mes parents, aussi. Autant te dire que je prends tous les moments seuls que je peux….[/color] Faire cohabiter trois générations qui ont du mal à communiquer, c’est pas tâche facile. Surtout lorsque Livio et son grand-père commencent à se chercher mutuellement. Il n’oublie pas cependant à qui il parle. ... ou en bonne compagnie. d’ailleurs. Charmeur, comme d’habitude, un petit flirt innocent sans conséquences. C’est les vacances l’été… profiter du calme.

Curieux, il est également, avec la jeune femme qui a attiré son attention. S’il aurait pu ne pas rebondir car cela ne fait qu’accentuer leur différence d’âge, il préfère s’intéresser à elle - à son parcours, à cette vie active qu’elle n’a pas encore foulée. Faustini est connu pour son talent dans l’immobilier et pour être un homme d’affaires redoutable, intelligent.., tu disais, entrer dans la vie active… dans l’immobilier, je présume? Si certains ne veulent pas mêler leurs enfants aux affaires, ça reste pour la plupart une affaire de famille. Livio et Ezio travaillent à la boutique, les affaires “officielles” avant le reste, avant qu’ils prennent le relais. Et s’il trouve Ezio trop pur pour ça, il voit en Livio beaucoup de potentiel. Si seulement il arrêtait de penser qu’à lui et à agir comme un adolescent insupportable. y a de l’avenir. parmi eux, à travailler avec la Famille, la Gorgone. La plastique parfaite de Sienna est déjà un atout incroyable, si en plus elle est intelligente et ambitieuse, qui pourra l’arrêter?

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Sienna Faustini &  @Sandro Falconi

Sicile, Aout 2023
Les mois compliqués... De longues semaines pour elle, mais elle imaginait bien que les choses ne s'étaient pas subitement dégradées à la mort de Lorenzo. Simplement, elle n'était pas là. Son père ne lui parlait pas de ces choses là quand elle était loin. Le téléphone, ce n'était pas le meilleur moyen de communiquer pour eux. Aucun, d'ailleurs, à part une entrevue entre quatre yeux. Sans compter qu'il ne voyait pas assez sa fille pour sacrifier leurs moments téléphoniques à parler des choses compliquées. Elle l'avait trouvé particulièrement fatigué en rentrant et finalement, elle était plus sereine avec l'idée de son retour à Détroit. Après tout, son père n'avait qu'elle et elle ne tenait pas à le perdre sans être là... Il était jeune, mais on ne pouvait jamais savoir à l'avance ce qu'il pouvait se passer... C'est cet amer constat que lui avait donné le décès du fils Valente. A nouveau. Sa mère avait pavé ce chemin, il y a déjà 20 ans... Elle termina son verre et s'en resservit généreusement.

"J'aimais bien Los angeles quand même, mais c'est pas le même genre de plage et d'ambiance... Pas le même calme non plus..."

C'était surement ça, plus que le reste, dont elle avait besoin. Parce que les conneries sur la vie active, bon... Elle était déjà dans les papiers de son père depuis plusieurs années, était présente dans la sphère de la gorgo nostra, bien qu'elle tienne très rigoureusement sa place de simple fille d'un membre, du coup, elle sortait le couplet, mais elle était déjà prête depuis pas mal de temps. Elle avait surtout besoin de calme à l'âme. S'éloigner pour mieux revenir. Partir pour savoir que ce que serait sa vie en revenant. Elle avait déjà une idée précise même si elle n'allait pas forcément la mettre en marche tout de suite... Enfin... Peut être que ce soir, ses résolutions allaient méchamment la frustrer... Allez savoir... Elle ne put s'empêcher de rire un peu.

"Ca doit être l'ambiance, j'imagine ça d'ici... Ca fait quelques années que ça n'est plus arrivé comme ça chez moi... Mais je comprends la recherche des moments de calme."

Elle hausse un sourcil en réponse à l'addition sur la bonne compagnie. Oh que c'était pas joli de faire ça, Monsieur Falconi... Pas déplaisant non plus, ceci étant... Les résolutions, Sienna. On laisse la frivolité de coté, on s'en tient au plan et on répond à la question du -très joli- monsieur.

"C'est ça. Assistante de mon père. Il n'a pas le temps d'être partout et il ne fait pas confiance à grand monde quand il est question de faire fructifier ses investissements."

C'est bien pour ça que depuis qu'elle avait une idée de comment on gérait des affaires en immobilier, elle était dedans... Elle n'était pas encore sur la gestion de la double comptabilité mais pour la légalité, elle en avait étudié des tableaux excel et des graphiques de suivi de prix... Pas besoin de raconter tout ça, faire genre qu'elle servait le café, gérait le carnet de rendez vous et les appels téléphoniques, c'était très bien aussi...

"Assurément... Même si dans certains domaines, l'expérience reste un atout inestimable, n'est ce pas?"

Comme quand on était tailleur... Elle n'avait jamais mis les pieds à la boutique, contrairement à son père, mais elle savait que l'expertise de la boutique ne rayonnait pas par la nouvelle génération pour l'instant... Elle reposa son verre vide et s'étira un peu.

"Tu veux reprendre une bouteille? Ou tu pourrais envisager une balade sur la plage?"

Si elle continuait à boire, elle allait dire une connerie ou être malade... Donc autant aller faire un tour, même si être à l'abri des regards pourrait donner des idées à son cerveau aviné... Tant pis!

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Sienna Faustini & Sandro Falconi

Qui aime Los Angeles à part les starlettes d'instagram en présentes ou passées, et les drogués? Une pensée que Sandro fait bien de garder pour lui, loin de lui l'envie de rembarrer Sienna ou d'insinuer quoi que ce soit à propos de la belle. Bien sur la brune a tous les arguments pour se lancer dans l'influence et capitaliser sur son physique mais il a compris vu ses réponses et sa famille qu'elle a beaucoup plus d'esprit et d'intelligence que ça. Il ne veut pas jouer au vieux con, Falconi, bien qu'il puisse l'être de temps en temps... Mais une plastique comme ça est mieux ailleurs que sur les réseaux sociaux. Surtout quand sa tête est bien faite, autant à l'intérieur qu'à l'exterieur.
Rien de mieux que les plages ici, dans tous les cas. je sais pas ce qui m'a pris de dire à tout le monde de venir, j'aurai pu être tranquille, aller me dorer la pillule en Californie, je préfère San Francisco que Los Angeles, d'ailleurs... plus calme, on va dire... à la place, je gère des conflits intergénérationels sous mon toit. Conflits, c'est un bien grand mot. Mais il sourit et le rire de Sienna est tout ce qui a de plus charmant à l'oreille. Il pourrait vouloir l'entendre faire bien d'autres sons, si le vin lui permet cette pensée. on se serait pas croisés et je ne serai pas au courant de la succession des Faustini, ca aurait été très dommage Bien sur, c'est uniquement ça, la plaisante conversation sur les plans de machin et bidule et les affaires. On parle pas d'affaires normalement quand on est loin de Détroit. Il fait pas semblant Sandro, le sourire reste là et il acquiece. on apprend en pratiquant, y a pas d'autre meilleure experience que de le faire. étudier c'est bien, échouer, c'est mieux. Tu connais la phrase de Beckett? Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux. Rien de tel Il l'a répété à ses fils celle là... et pourtant, il n'aime pas échouer de son propre côté. Plus philosophe pour les autres que lui même.

Le vin le rend, en tout cas, philosophe, et lui donne l'audace nécessaire pour accepter l'invitation de Sienna. avec plaisir, allons y. tu m'attends ici? Il se lève, Sandro, et va régler l'addition, tout en ajoutant celle de la table de Sienna , et la bouteille de vin et les deux verres qu'il ramène avec lui. Avec le bon montant on a tout, même deux verres à pieds et une bouteille de prosecco bien frais. à emporter.
Falconi revient vers la table et lui tend son bras libre, la main qui ne tient pas la bouteille et les flutes. je me suis dis qu'on pourrait avoir soif après une telle marche, on peut pas dire que je sois pas prévoyant dans la vie Bien sur, prévoyant. Et surtout avec des idéees qui s'accumulent derrière la tête. Il ne sait pas ce qui le rend plus ivre, l'alcool ou le sourire de la jeune femme.

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Sienna Faustini &  @Sandro Falconi

Sicile, Aout 2023
"Ou tu aurais pu venir tout seul et tu aurais eu la paix ET la chance de me croiser... Mais autant ne pas refaire le film."

C'était plutot la coïncidence qu'elle retenait, elle... Mais dans les faits, elle pouvait comprendre le besoin ou l'envie d'avoir les siens autour dans ces temps un peu compliqués... Ca avait simplement un revers qu'elle n'avait absolument pas la force d'affronter cet été... Sachant que ses grands parents passeraient leur temps à demander pourquoi elle n'était pas encore fiancée ou a commenter ses choix de vie... Elle les adorait, fallait pas s'y méprendre, mais c'était pas la même génération. Comme son interlocuteur, d'ailleurs, mais il n'y avait pas une si grande différence qu'avec ses grands parents, quand même. Elle hocha la tête en riant doucement.

"Un grand homme, ce Beckett... Et c'est pas si faux... J'ai juste pas ce luxe quand il y a des chèques avec plein de zero au coeur de l'entreprise, mais pour beaucoup de choses, ça reste le meilleur moyen!"

C'est bien pour ça qu'elle s'était fortement reposée sur l'expérience de son père pour les premiers moments ou elle avait géré des transactions financières... Rater un ourlet, c'était pas si grave, ça se reprenait... Perdre des milliers de dollars pour une maladresse, c'était autre chose... Ca lui avait appris la patience avant de faire les choses, toujours vérifier plusieurs fois. Sauf que ce soir, elle vérifiait rien du tout, elle poussait même le vice... Et il acceptait en plus. Elle hocha la tête et attendit de le voir revenir avant de se lever, haussant un sourcil avant de rire légèrement en prenant son bras.

"Je valide parfaitement cette prévoyance... Puis l'air de la mer, ça risque de nous donner soif, effectivement!"

Elle était trop proche de lui pour la morale, mais à cette heure ci, elle s'en foutait bien... Ils trouvèrent rapidement le chemin de la plage et elle l'arrêta un peu pour retirer ses sandales, profitant du sable sous ses pieds ainsi. La nuit était suffisamment claire pour leur permettre d'avancer sans se blesser.

"Est ce très convenable d'emmener une jeune femme célibataire sur la plage au couvert de la nuit, Monsieur Falconi?"

Elle n'avait pas décollé le moins du monde de lui, traduisant ainsi l'ironie de son propos... Elle avait juste envie de le taquiner un peu, même si ce n'était pas beaucoup plus convenable, vilaine Sienna, vilaine.

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Sienna Faustini & Sandro Falconi

Elle marque des points, la petite.
Sandro a jamais été trop fan des remakes. S'il a une certaine passion et amour pour West Side Story, il a trouvé la version de Spielberg sortie y a pas longtemps, très ... meh. Il n'arrive pas à retrouver la flamme qui lui avait tant parlé à l'époque. Il agit comme s'il était aussi vieux mais en fait non. Le film original était sorti depuis belle lurette quand il l'a vu pour la première fois. Il a grandi avec l'écran de télé catodique, les films qui passaient tous les dimanches après-midi pluvieux, les chansons qu'il fredonnait , assis à coté de sa mère, dans une petite bulle confortable. C'était avant qu'il ait l'age d'aller bosser avec son père, avant qu'il doive penser faire quelque chose de sa vie.
La vie était si simple avec un chocolat chaud et une comédie musicale à la télé. Bien sur, si on lui demandait, il dirait que ça l'endormait et que c'était juste pour tenir compagnie à la Mama en attendant le foot. Bien sur.
Falconi a cette culture des hommes qui se sont faits, qui est allé la chercher de lui même. S'il cite Beckett c'est qu'il a vu en attendant Godot quand il était au lycée, qu'il a été touché par l'absurde de la situation et le message derrière. Il croit dur comme fer qu'il a quelque chose de bien plus fort que l'être humain physique. Le spirituel. Dieu. L'art. Tout ça. rien n'est jamais tout à fait inutile ou raté en affaires. Le Business, des fois, peut attendre.

Oeuvre d'art devant ses yeux, en chair et en os, sous les traits de la jeune Faustini.
Est-ce le vin ou l'air marin qui le fait devenir poète et sentir une petite chaleur au fond de son estomac. Il a tout prévu. Repas et verres payés, bouteille embarqué, comme un pack lunch qu'on ferait à un gamin, version adulte avec quelques zéros en plus sur le compte en banque.
Je suis un homme prévoyant, t'auras l'occasion de le découvrir Ce soir, ou un autre, il avance avec elle, ils partent sur un chemin de plage, que eux deux et l'océan. Il s'arrête, la regarde retirer ses chaussures. Elle perd un cm de plus. Il se sent grand à côté. Égo gonflé, alors qu'il avance toujours avec elle.
ce n'est pas convenable que si la jeune femme n'est pas d'accord, Mademoiselle Faustini. Le célibat lui va d'ailleurs très bien. Heureux de l'apprendre. Il n'aurait pas eu envie de gérer des affaires d'adultère le lendemain ou de retour à Détroit.
A quelques mètres de l'eau, assez loin pour ne pas se retrouver dans la flotte à la première vaguelette, Sandro se met assis sur le sable et ouvre la bouteille de prosecco. Un mouvement vers l'eau, faire sauter le bouchon dans un geste non écologique. La planète attendra. Donc, dis moi tout, Sienna. Tu as des plans pour le reste de tes vacances? Des visites prévues? un peu de tourisme? La bouteille ouverte, il sert les deux flutes et lui en donne une. Il pose la bouteille sur le sable, bien calée pour ne pas se renverser et trinque sans lâcher son regard. à une bonne soirée

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Sienna Faustini &  @Sandro Falconi

Sicile, Aout 2023
Elle se fait la reflexion que c'est bien une parole d'homme de dire que le business peut attendre et que rien n'est jamais inutile... C'était vrai quand on avait le droit à l'erreur. Elle ne l'aurait jamais. C'était un privilège qu'on ne lui accorderait pas dans le travail. Elle devrait le faire bien ou ne pas le faire. Parce que ce n'était pas sa place originelle alors pourquoi est ce qu'on lui laisserait pas possibilité d'apprendre de ses erreurs alors que ce n'était qu'un caprice et qu'elle finirait de toute façon à retourner à sa condition? C'était une bonne chose que son père ne pense pas comme ça parce que lui, il lui octroyait ce droit que leur milieu lui refusait... Les consciences évolueraient un jour, mais pas aujourd'hui, pas encore. Et elle n'avait pas trop envie de s'en soucier plus quand la plage les attendait bien sagement. Elle haussa un sourcil quand il lui indiqua qu'elle aurait l'occasion de découvrir qu'il était un homme prévoyant. Comment ça? Alors oui, c'était très agréable de badiner ensemble, mais l'air de rien... Ce genre de choses était possible parce qu'ils n'étaient pas à Détroit, sinon, bien des choses risquaient d'être racontées et surtout déformées...

"Tu comptes m'inviter régulièrement?"

Elle préférait quand même demander... Un peu curieuse malgré tout de ce qu'il pouvait y avoir derrière ses beaux yeux noirs. Elle savait lire les hommes en général, surtout quand il était matière de travail ou quand ils voulaient clairement ce qu'elle ne donnerait pas, mais là, c'était... autre chose? Un autre niveau? Peut être simplement le fait qu'il soit plus vieux... Elle rit doucement quand il trouva que le célibat lui allait bien.

"Ton avis n'est pas réellement partagé par mes grands parents... Ils se demandent pourquoi j'ai trois diplomes et pas trois enfants, à mon âge... Du coup, j'ai droit à des piques et mon père, aux engueulades sur le fait d'être un père inconscient..."

On y revenait, aux différences entre les générations qui foutaient le bordel... C'était une question de temps avant qu'elle envoie chier son grand-père sur la question... Tout en respect, évidemment, mais elle n'avait pas encore 25 ans, elle avait encore un peu le temps avant de devenir une vieille fleur fanée. Surtout qu'elle savait qu'elle avait de la chance sur l'emballage et qu'elle en prenait donc soin en conséquence. Elle n'était pas si désespérée pour se marier avec le premier venu, quand même. Même avec le fait qu'elle voulait se préserver pour le mariage, il était quasi sur que si elle laissait entendre à gauche et à droite qu'elle cherchait à se caser, il y aurait vite foule... La question n'était pas là ce soir, vu qu'elle était à deux doigts de flirter avec un homme qui n'était pas forcément "atteignable" à ses yeux, mais soit. Elle s'installa sur le sable et attrapa les verres pour qu'il puisse les servir avant de lui tendre le sien.

"Honnêtement? Rien de prévu. D'habitude, j'essaye quand même un peu, mais vraiment, cette fois ci, je crois que ça va plus souvent se jouer entre moi, un livre et une bouteille de vin sur la terrasse qu'autre chose... Besoin de prendre du temps pour moi, retrouver ma sérénité d'esprit... Cultiver un peu mon bronzage naturel... C'est pas à Détroit que je pourrais le parfaire."

Le petit détail un poil superficiel, mais en même temps, elle faisait attention à son apparence, à ce qu'elle renvoyait comme image... Sandro avait presque de la chance de la découvrir ainsi. Elle cogna tout doucement son verre au sien avant d'en boire une gorgée.

"Et toi? A part empêcher une guerre générationnelle et m'inviter à boire, des projets?"

Elle se détendait doucement, maintenant qu'il n'y avait plus aucun risque de se faire voir par quelqu'un d'extérieur. Elle se foutait globalement des rumeurs qui pouvait courir sur son dos, même si ça ne la servirait jamais, mais elle n'apprécierait pas que ça ternisse l'image d'un membre de la gorgo... Ca ne ferait que leur attirer des ennuis au final.

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Sienna Faustini & Sandro Falconi

Il y a des phrases dans la vie qu'on prononce sans vraiment savoir pourquoi. Avoir un sous-entendu derrière la tête en fait partie. Il en a un, Sandro... S'il doit respecter les femmes et surtout celles dont il connaît la famille et tout ça et l'honneur blablabla... il ne peut pas empêcher son cerveau de divaguer et sérieusement dérailler lorsqu'il pose les yeux sur une jolie paire de jambes accompagnée de tout le reste. hm? qui sait Voilà, il reste énigmatique, il a surtout pas grand chose à dire.
Il laisse planer le doute, ce petit voile qui les recouvre, ce mystère d’une rencontre qui n’aurait pas dû être et pû être sans ce contexte particulier, cette bulle au bout du monde qui n’a pas grand chose à voir avec Détroit la grise. Assis sur le sable, les verres plein de Prosecco qu’ils échangent… Et encore une fois, ce conflit générationnel. Je vois… je comprends… peut-être que je suis un vieux con du genre parfois aussi… Mais… les temps changent, pas vrai? Oh, oui il est toujours un vieux con mais la libération des mœurs et des femmes l’arrange quand elles peuvent finir dans son lit. On a tous à y gagner, pas vrai? Sans forcément tout détruire non plus car il a ses vues sur la famille, sur ce qu’un mariage devrait être, sur ce qu’il était à ses yeux.

À la mention du bronzage, son regard passe sur ses épaules, son cou, sa peau qu’il observe un instant avant de porter la flûte à ses lèvres.  c’est certain…puis bronzer dans le Michigan c’est pas le mieux, même sur les rebords d’une piscine… Ils ont trinqué et Sandro réfléchi à la suite, son programme pour le reste du séjour. vraiment? Je sais pas…. Probablement, essayer de dormir, ne pas penser aux affaires et au retour à Détroit. On est là pour se vider la tête, surtout. La tête, oui.
Et l’horizon aide un peu, alors que sa main se pose doucement dans le bas du dos de la brune. tu diras quand tu voudras que je te raccompagne… je vais pas te laisser partir à pieds seule jusqu’à chez toi Il croise son regard, ne lâche pas vraiment, un léger sourire aux lèvres. Il aimerait bien la raccompagner mieux que ça mais chaque chose en son temps.

summer days drifting away, to the summer nights

Sienna Faustini &  @Sandro Falconi

Sicile, Aout 2023
Ce n'était pas quelques bulles qui pourraient lui faire oublier qu'on ne répondait pas à une de ses questions, mais au final, est ce que ce n'était pas une réponse tout aussi éloquente. Intéressant. Elle leva légèrement les yeux au ciel quand il avoua à demi mot être parfois un vieux con aussi. Elle pourrait difficilement oublier qu'il était de la génération de son père... Pas qu'elle ait des daddy issues par contre, mais les jeunes cons, au final, c'était absolument pas sa came...

"Quel intérêt de précipiter un mariage d'intérêt alors qu'il pourrait être d'amour et peut être beaucoup plus intéressant et rentable, mmh?"

En tout cas, elle le voyait comme ça. Pas super romantique en soi, mais elle tenait pas à passer le reste de sa vie avec quelqu'un qu'elle ne supporterait pas au mieux, qu'elle detesterait, au pire... Pas trop envie de se faire engrosser pour devenir veuve ensuite par des moyens détournés... Surtout que ça serait probablement pas un civil, donc vraiment, autant attendre un peu et trouver le bon. Elle hocha la tête concernant le bronzage en bord de piscine dans le michigan... Non, vraiment, elle s'en passait... Rien ne valait les plages de Sicile pour ça.

"Ca m'a l'air d'être la définition de "vacances" ça, je reconnais... On est là pour ça, c'est vrai."

Et peut être que ça lui donnait des idées, elle avait vu son regard parcourir sa silhouette et ça la laissait pas vraiment indifférente. C'était plutôt mal de penser à ça alors qu'elle se réservait totalement pour le mariage, par conviction... C'était une épreuve pour ses nerfs. Elle frissonne sous sa main mais ne fait strictement rien pour s'échapper du contact, même si elle sent la chaleur de sa paume à travers le tissu. Si tentateur... Elle tourna la tête et se perdit un peu dans ses yeux, écoutant presque à moitié ce qu'il racontait. Ah. La ramener.

"Ce n'est pas comme si je risquais de me faire agresser ici... Mais dans tous les cas, la bouteille n'est pas terminée... Je compte bien la voir vide avant de quitter cette plage. La vue est assez belle pour en profiter."

Panorama nocturne qu'elle ne regardait absolument pas, trop occupée à loucher sur le nez de Sandro, dont elle s'était rapprochée, presque à l'insu de son plein gré... Elle pouvait pas craquer la première... ça ferait désespérée, non? Un peu... Mais s'il ne bougeait pas de lui même, elle le ferait... Une femme moderne, forte et indépendante... Qui mourrait d'envie de se faire embrasser là tout de suite... Les vacances, tout ça... Ca lui tournait un peu la tête, faudrait qu'elle fasse attention à ne pas faire de bêtises...

summer days drifting away, to the summer nights

Sienna Faustini & Sandro Falconi

On peut dire que dans le cas de Falconi, il a eu le mariage d’amour dont elle parle. Personne ne lui a imposé d’épouser Eva. Enfin, il a eu probablement un coup de pression lorsqu’elle est tombée enceinte à leurs 19 ans. Il était clair que tout avait été consommé avant d’aller à l’Église et ils avaient rectifié le tir quand les moins observateurs auraient pu penser que Livio avait été conçu pendant la nuit de noce. Marié avant ses vingt ans, à une femme qu’il fréquentait depuis adolescent, une idylle de jeunesse, quelque chose de puissant… Et la vie avait décidé pour eux. Jusqu’à ce que la mort les sépare.
C’était arrivé bien plus tôt que prévu et du mauvais côté. Sandro se préparait à aller trop loin et rejoindre ses ancêtres presque à chaque fois qu’il quitte son domicile. Eva par contre, elle n’avait rien demandé, elle ne méritait pas ça.

Alors il arrête son cerveau de vagabonder et se concentre sur la jeune femme à ces côtés, un léger sourire au coin des lèvres. Programme parfait des vacances.
Effectivement.
Il ajouterait bien sa présence aux cases vides des heures de sa nuit mais il n’allait pas insister… t’as raison, ça serait dommage de gaspiller. Le regard plongé dans le sien. Elle s’est tellement rapprochée qu’il peut sentir son souffle contre ses lèvres. D’ici il peut presque goûter le champagne sur les siennes… La vue est magnifique. Elle a raison une fois de plus.
Mais il n’est plus temps d’en profiter que de franchir la courte distance qui les sépare. La main qu’il laisse dans son dos pendant que l’autre effleure son menton, avant d’oser ce baiser qui a un gout d’interdit.
Le reste ne compte pas.
Le cadre est idéal, la compagnie aussi, il n’allait pas ce priver de cet échange, de ses lèvres qu’il ne laisse pas partir avant qu’elle le décide. Il la ramènerait quand elle voudrait, oui, s’ils ne deviennent pas plus audacieux avant.