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 let's bury time, just to be sure it won't run away again | junan

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Leaf Duncan
Leaf Duncan
green light

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
cicatrices : 718
crédits : tetradke (c) astra (c)

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▬ Lun 9 Oct - 15:43 ▬


won't run away from you
Tomorrow we'll go with sand in our
skin and sun in our eyes

« Let's just say hello, ok ? » Dubitative, petite chose qui peine à comprendre. Elle contemple les ruelles qui défilent, elle s'enfonce là où elle ne souhaite pas retourner – quartiers désacralisés, là où pourriture s'installe, vouée à s'étendre. Prête à tout ronger. Il y a ce venin qui stagne, en une fumée épaisse autour des demeures malmenées. Il y a ces souvenirs qui s'emmêlent, comme des réminiscences d'une vie révolue, improbable. Passé. Passé qui s'éveille pour torturer – et pourtant. Elle s'accroche à tout ce qu'elle possède désormais, l'azur qui lorgne sur la bague qu'on lui a passé. La promesse matérielle de l'avenir qu'elle a tant souhaité. La promesse même de cet avenir plus radieux que celui qu'on lui contait. Bref, le rictus aux pulpeuses – elle regrette d'avoir accepté. De moitié se dessine la courbe aux lèvres scellées ; il aurait fallu qu'elle reste avec l'adorée et la petite fille qu'ils ont créé. « An hour or two. Ye never meet yer aunt. » Vérité, elle se découvre des proximités qui n'ont plus effleuré l'esprit depuis des années. Parce qu'elle s'était enfermée dans son rêve, dans cette espèce de monde qu'elle tente au mieux de préserver. La magnificence de tous ses fantasmes, le cliché de son existence par l'amour qu'elle a dévoué à celui qui l'a choisi, celui qui lui revenait quand la vie commençait à s'étioler. « Why now ? » Le regard qui s'élève, qui contemple les terrains vastes et les bâtiments isolés. La perdition aux abords de la ville qui essaie encore de subsister – les tréfonds de l'infamie qu'on laisse à son sort puisque gangrène s'est déjà trop propagée. Pourquoi maintenant, pourquoi ici ? Elle questionne, petite chose qui ne parvient pas à se rassurer. Elle n'aurait pas dû quitter le cocon, elle aurait dû s'y enfermer, prétendre un rhume pour parer à ces visites qu'elle ne parvient pas à pleinement appréhender. Pourquoi maintenant ? « 'Cause ye need to see something else than yer home. Ye can't just stay lock in until the rest of yer life, love. » Pourtant, c'est bien ce qu'elle espérait. Pourtant, c'était le projet qu'elle avait souhaité – s'approprier l'homme pour qui elle est censée exister, ne plus sortir, se nourrir de ses regards et de ses baisers. Elle a soupiré, petite feuille, avant que le blanc délavé des caravanes n'interpelle l'esprit qui vagabondait. « And I want to see me sister too. » Argument imparable qui tombe, qui force Leaf à acquiescer. Elle tait ce que l'esprit s'est approprié, un autre nom qu'elle ne tient pas à prononcer ici. La possibilité d'un lien plus vivace encore que celui qu'elle s'apprête à lui offrir – pourtant les doutes pèsent, pourtant les craintes sont légion. Dans l'encéphale détraqué de la gamine molestée, il y a ces ombres qui surplombent jusqu'aux rivières paisibles des landes où elle peut parfois s'isoler. « Here we are. » Et il n'y a rien, rien que la triste grisaille de cette ville maudite sur ces presque demeures qu'elles viennent de rallier.

Il n'y a rien, rien qu'une tête qui se dévoile derrière des rideaux mal tirés.
Et un sourire qui illumine les traits de sa mère qui s'est mise à rayonner.

Elle s'est avancée, elle vogue jusqu'à cette figure du passé. Elle, elle se tient là, dans l'habitacle. Elle observe, silencieuse. Petite chose qui craint encore le monde et ses affres, ses secrets et les malins aux mille réceptacles. Hésitante, toujours, la feuille qui s'extirpe de la sécurité de la voiture, bravant quelques mètres alors que l'azur détaille encore les environs et le tableau qui s'impose à elle. Sur la réserve, comme trop rarement. Le bleu des cheveux qui tombe sur les épaules, qui éclaire presque à des kilomètres à la ronde. Elle tient son retrait, Leaf, attendant que les présentations puissent se faire, songeant à prendre la voiture pour les laisser – pour offrir au passé la possibilité de renouer avec le présent qui a bien changé. Mais silhouette s'impose qu'elle ne remet pas, qui force la curiosité et l'attention à s'y concentrer. « Sorry, she doesn't know how to shut up when she's happy. » Elle s'excuse du bordel que sa mère peut provoquer, des exclamations qui portent sur ces landes désertes et boueuses. « Her sister lives here, we won't bother ye any longer, alright ? » Parce qu'elle ignore, Leaf, ce lien qui peut avoir à se dévoiler – tout ce que ses mots pourraient alors instaurer. La vérité. Cette famille perdue depuis des années, dont on l'a tant privé puisque paternel refusait d'avoir à s'y frotter. Devant elle se tient tout ce dont elle a tant manqué – même sans être à même de l'avouer, persuadée que seul l'adoré serait à même de la faire respirer.    

.tetra




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like an hostage
❝ will you be there when the day's done? will you be there, under the same sun? ❞ i wanna be alone. alone with you, does that make sense? i wanna steal your soul and hide you in my treasure chest. i don't know what feels true but this feels right so stay a sec. yeah, you feel right so stay a sec. and let me crawl inside your veins. i'll build a wall, give you a ball and chain. it's not like me to be so mean, you're all i wanted. just let me hold you like a hostage. »
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Junan McNulty
Junan McNulty
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
ombres et névroses : 1,88 m de blondeur. Yeux bleus, tatouages sur le torse et un sur le poignet. Cicatrices sur tout le corps comme des trophées. Il conduit une moto noire et un pickup gris en mauvais état.
cicatrices : 340
crédits : ultraBwayne

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▬ Mar 10 Oct - 21:49 ▬
Fusil entre les mains il tirait avec son frère sur des canettes et des bouteilles en verre depuis l’autre bout du terrain. C’est qu’il avait fière allure l’aîné McNulty dans sa chemise à carreaux rouge, ouverte sur un marcel blanc. Lunettes polarisées sur le nez avec son petit cordon sur la nuque, il faisait exploser des canettes avant d’aller au repas de l’Eglise comme tous les dimanches. Ok c’est qu’il avait peut-être pas écouté sa mère qui lui avait dit qu’elle attendait quelqu’un aujourd’hui. Il tira un dernier coup de feu quand une bagnole roula sur le chemin de terre menant à son terrain. Il mit la sécurité de son arme puis tourna la tête vers la personne qui avait osé s’introduire aussi. Regard en direction de son frère alors qu’il lui tendait son fusil, en échange d’une clope déjà à moitié consommé. Va voir, M’man., lui ordonna-t-il.
Aussitôt l’aîné des McNulty se dirigea vers la bagnole qui s’était à présent arrêtée. Caleçon et bottes marrons, le grand blond tapa sur la vitre de la personne ne se trouvant encore dans l’habitacle. Il avait vu une nana se diriger vers la caravane de sa mère. Alors il se demandait ce que cette meuf et l’autre pouvaient bien foutre ici. Vous foutez quoi là ? S’appuyant sur le toit de la bagnole, le grand blond releva ses yeux clairs vers la caravane de sa mère où des cris de joie se firent entendre. Dans une moue dubitative il renifla bruyamment. Sa sœur. Hm. répondit-il. Il fallait du temps pour que la machine se mette en marche.

Il jaugea cette femme, puis la caravane de sa mère. Sa sœur. Non l’idée ne fit pas son chemin tout de suite. Il s’écoula bien quelques minutes avant que l’information allume toutes les lumières dans son cerveau. Sa sœur ? Il cligna des paupières en regardant la jeune femme comme si elle était une bête étrange qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Je suis son fils. Il désigna la caravane. A elle. Pas à elle… enfin pas à elle là de la bagnole. Ouais celle de la caravane. Tirant sur sa clope, le grand blond jaugea la jeune femme qui visiblement ne souhaitait pas sortir de son véhicule. Peut-être parce que les chiens aboyaient ou que son petit frère était passé avec un fusil dans les mains. Il marqua un temps : Tu sors pas ? T’es genre handicapée ou un truc du genre ? C’est qu’elle avait pas l’air d’avoir des béquilles ou un fauteuil dans la bagnole.  Et t’es qui toi du coup si tu connais la soeur d’ma mère ?
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Leaf Duncan
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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : loin des ruines de la cité désolée. petite ville nommée Novi, dans une flamboyante maison de briques rouges sur le boulevard sunrise. étrange et parfaite coïncidence pour la demoiselle qui y vit désormais avec son "sunny".
ombres et névroses : petite feuille que les vices n'ont jamais su trouver. la luxure qu'elle n'a jamais effleurée - asexuelle. et touchée, la demoiselle, par ces quelques névroses parfois moquées. phobie des couleurs mélangées, l'instinct qui réclame que tout soit trié. tout comme cette maladie qu'elle n'a jamais su parer, que la conscience n'a jamais su marquer : chaque ponctuation dans ses messages apparaîtra six fois. et si l'euphorie semblait pouvoir se calmer, elle ne fait que s'accentuer depuis que cette petite vie s'est imposée. une fille issue d'un amour trop exacerbé, d'une obsession démentielle qu'elle persiste à alimenter à l'égard du fiancé.
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▬ Lun 30 Oct - 1:06 ▬


won't run away from you
Tomorrow we'll go with sand in our
skin and sun in our eyes

Il s'est approché, l'air nonchalant sur les traits. Il s'est approché et elle appréhende tout ce que cette journée pourrait avoir à lui réserver. Ailleurs, l'esprit réclame la sécurité de cette demeure quittée – la peur au ventre, la crainte que tout puisse disparaître quand ces quelques heures se seront écoulées. Et si ce n'était qu'un rêve, que la réalité venait à tout lui reprendre ; jusqu'à cette seconde chance qu'ils se sont accordés ? Et si tout n'était qu'éphémère, comme une brise légère pour consoler les landes desséchées, abandonnées des clartés chaleureuses d'un soleil qui l'aurait délaissé ? Elle craint l'avenir, elle craint cette distance qu'on lui a fait creuser entre elle et son foyer. Elle craint le monde et ses mystères, cette ville et ses hasards. Elle craint l'univers, Leaf, puisqu'il n'est pas sien et que tout lui rappelle un certain enfer. Les lippes serrées, l'azur levé sur la silhouette qui s'était approchée. Elle délaisse ses commentaires, elle appose la vérité. Elle crache ce qu'elle sait et lui ne réagit qu'à peine ; stoïque, droit dans ses bottes dégueulasses tandis que les cris persistent à résonner. Des rires, des exclamations – encore. Cette euphorie qui se propage, qui se partage, sans pour autant les atteindre. Eux, devenus spectateurs curieux de cette scénette improbable et hors timeline. Une pause, un autre silence. Une brise légère, encore – puis la voix qui porte, la voix qui énonce les faits. Son fils, à cette sœur que sa mère tenait à visiter. Elle a froncé les sourcils, perdue sous les explications qui s'enlisent et s'emmêlent. Elle veut répondre, l'occasion perdue. Les prunelles s'attardent sur celui qui passe, sur l'arme qui flirte avec les paumes. Courant d'air froid, les chairs qui réagissent et l'estomac serré. Elle a blêmit, petite chose, avant d'essayer de tout écouter. L'attention qu'on lui rend, ce stoïcisme qu'on désigne puisqu'elle n'a pas bougé, campée dans cet habitacle où elle s'enfonçait. « No, no, I'm not... » Elle hausse les épaules, parvient à se hisser sur ses deux jambes. Elle se risque à cette hauteur, Leaf, guettant les alentours, les présences, sa mère qui chantonne son bonheur à quelques mètres. « Hm ? » Question entendue, l'esprit pourtant décontenancé. « Her daughter, not to her but to her. » Elle pointe ces femmes du bout du doigt, finissant par sa mère qui fait signe depuis sa position. Elle suinte cette joie, elle transpire l'aisance. Quant à elle, petite feuille, les songes sont désordonnés qui ne parviennent pas à se trier. Elle pense à Clarence et tout ce qu'il aurait à dire sur ces lieux désolés. Elle pense à sa fille, à cette petite chose qu'elle devrait être en train de veiller. Elle pense à tout ce qu'elle a déjà vécu, tout ce qu'elle a surmonté. Elle en soupire discrètement, petite Leaf, prenant sur elle pour ne pas laisser le cœur s'emballer.

Les heures sombres sont derrière elle.
Les malins n'ont pas leur place dans cet univers qu'elle essaie de consolider.

Une toux brève, gênée. Une toux légère, puis le regard détaille celui qui se tient à ses côtés. Elle essaie de se souvenir d'un portrait, d'un cliché que sa mère aurait laissé traîner. Elle essaie de se souvenir d'un nom qui aurait été prononcé, mais rien ne lui vient, rien ne parvient à faire vibrer cette mémoire malmenée. Les bras croisés, le dos qui épouse la portière, elle lorgne sur les environs avant que curiosité ne parvienne enfin à s'activer. « So, means we're part of the same focking family. » Pour conclure ce malaise qui s'installait, pour parfaire ce qui vient d'être acté par ces presque présentations formulées. Il est le fils de machine, elle est la fille de bidule ; les voilà liés à jamais, sans même connaître les syllabes des prénoms qu'ils ont à porter. « Welcome abord, mister Thing. Ye're not ready to deal with me mom. Un rire, enfin. Presque détente qui fait son chemin jusqu'à l'endocarde oppressé. Elle essaie de faire naître ce semblant d'accalmie. Elle essaie de trouver ce souffle qui manquait à la trachée pour ne plus ainsi brûler. Why this guy have a focking gun with him ? » Et elle le désigne, celui qu'elle guettait. L'instinct qui prend les devants, d'anciennes peurs subsistent qui se trahissent sans pour autant s'expliciter. Elle se souvient du canon qui flirtait avec les chairs, cette menace au-dessus de cette vie qu'elle ne parvenait pas à pleinement aimer. Petite créature issue de cet amour trop prononcé qu'on cherchait à lui voler. Elle a tiqué, et les phalanges tremblent malgré cette posture qu'elle essaie d'affirmer.     

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Junan McNulty
Junan McNulty
Martyr

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ombres et névroses : 1,88 m de blondeur. Yeux bleus, tatouages sur le torse et un sur le poignet. Cicatrices sur tout le corps comme des trophées. Il conduit une moto noire et un pickup gris en mauvais état.
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▬ Ven 5 Jan - 15:35 ▬
Il observa la jeune femme qui était sorti de la bagnole pour désigner la femme qui gueulait joyeusement auprès de la mère McNulty. Dans un mouvement de menton il salua cette dame qui agitait son bras à l’autre bout du terrain. Hm. répondit-il comme si la jeune femme avait posé une question silencieuse. Il continua d’observer au loin, tentant vainement de faire les liens comme si son cerveau essayait de l’alerter sur une quelconque appartenance. Mais non, rien. Junan fronça légèrement les sourcils, observant sa mère plus joyeuse qu’il ne l’avait jamais vu. C’était bizarre hein ?

Le cerveau se maudissant de voir un être aussi bête, c’est finalement la jeune femme qui brisa le silence. Si l’organe dans le crâne du blond avait pu se frapper le sommet du front il l’aurait fait. Ah ouais ? Il posa de nouveau ses yeux sur elle, collée à la portière de sa voiture. On s’ressemble pas trop. Ouais il avait pas vraiment fait les liens ni même compris l’aspect même des cousins et des cousines. Surtout qu’elle l’avait perdu avec sa blague qu’il n’avait pas compris. C’était qui Mister Thing ? Hein ? Bizarre cette nana. Mais probablement qu’Ezra aurait compris la blague non ? Un simple rire dans un souffle avant que ses yeux ne s’illuminent.
Ah t’es la fille d’la meuf la bas. Et moi… Il se désigna. Alors attends, on est quoi ? Oncle… Nan. Cou… Cousin c’est ça ? Aussitôt il détourna le regard vers son frère qui tenait un fusil et Junan balaya l’air de son grand bras. Hé va ranger ça, t’vas faire peur aux nanas là. Regard de nouveau posé sur la jeune femme il se gratta la nuque. T’inquiètes c’est juste qu’on s’amusait à tirer tout à l’heure. Il haussa les sourcils comme s’il venait de dire une petite connerie. J’ai un permis pour ces flingues hein. Instant de malaise multiplié. C’est qu’il avait pas envie de se retaper de la taule juste pour des flingues pas signalé. Alors comme un enfant prit en faute McNulty ricana dans un souffle et demanda : T’es pas flic au moins ? Parce que si tu l’es t’es obligée d’m’l’dire, t’sais.
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Leaf Duncan
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▬ Ven 23 Fév - 11:24 ▬


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Les liens peinent à se faire, le brouillard ronge les fils, masque la vérité. L'instant est précipité, comme volé à une éternité qui ne lui appartient pas – son monde était ailleurs, entre les barreaux qu'elle dressait. Son rêve contre l'univers tout entier. Petite chose ne s'est qu'à peine animée, guettant les alentours, tirant les conclusions qui se dessinent. Il y a plus en cette ville pour elle que tout ce qu'elle possédait sur les landes délaissées. Dans le regard qu'elle croise, il y a comme une étincelle isolée – une étoile perdue, saccagée par la crasse de cette ville hantée. Semblable à celle qui flamboyait autrefois dans ce regard qui en a déjà trop vu, pour cette carcasse qui en a déjà trop vécu. Elle s'éloigne, le vent tente encore de s'approprier les songes. Elle s'éloigne, mais la voix rattrape l'esprit qui vogue et vacille, l'accroche par un terme soufflé ; le constat de tout ce qui vient de se révéler. Cousins qu'ils sont, et elle ne peut que froncer les sourcils. Petite feuille n'imaginait plus rien, se savait vouée à l'homme qu'elle s'est trouvée. Mais le hasard rappelle ces attaches, sa mère précise un peu plus l'ancrage qu'elle aurait à y trouver. Il lui faut un instant, rien qu'une seconde pour l'encaisser. Il lui faut un instant, à Leaf, pour faire la part des choses. « Guess so, yes. » Elle aurait pu s'en réjouir. Elle aurait pu l'enlacer, parfaire d'ores et déjà tout ce qu'ils ont manqué. Mais silhouette se rappelle, le danger à portée de phalanges. L'ombre passe, l'engin de mort que la paume embrasse sans hésiter. Partagée entre l'envie de détaler, le besoin d'en savoir plus comme elle croit y voir une parfaire opportunité. Curieuse, quoi que craintive – jusqu'au frisson qui parcoure l'échine au souvenir de cet été. La menace sur les chairs, l'extinction de la raison. Les cris derrière elle, les pleurs qu'elle ne parvient pas à faire cesser. Elle se souvient de cette petite fille qui beuglait pour un peu de calme, un peu de silence dans le brouhaha de la cruauté. Frisson s'étend, les lippes scellées. Frisson s'étiole de peu, pourtant, parce qu'il éloigne les images que la mémoire y calquait. Il congédie l'idiot qui se pavane comme le shérif de ces terres meules et retournées. Une pause dans le temps, une pause dans tout ce qui semble s'orchestrer ; jusqu'à la question qui tombe, qui lui arrache un soupir amusé. Instinctif, pas même prémédité, l'azur trop clair des prunelles qui s'attarde sur les traits du blond qui se tient à ses côtés. « What ? Do I look like a focking cop to ye ? » Elle n'a rien de cette justice qui tente de se relever. Elle n'a rien de cette prestance, rien de cette bravoure qu'elle parvient à voir chez l'adoré. Elle n'est rien, rien qu'une légère braise qui doit crépiter pour que le bonheur d'un autre puisse prospérer. « Na, if ye want to know, I just working in a restaurant. » Les bras qu'elle garde croisés, un simple haussement d'épaules en guise d'accompagnement. Elle persiste à apprendre les lieux, Leaf, elle essaie de se défaire des souhaits qui se sont mis à gronder. Partir, rejoindre le cocon dans lequel elle se terrait. Partir, rejoindre cette espèce d'éden fabriqué. Partir, mais perdre l'opportunité de voir au-delà des branches de cette famille scindée. « So, c'mon, what yer name ? Ye're me cousin and I don't know shit 'bout ye. Said ye've got the right to use those guns ? Ye're a cop ? If ye are, ye have to tell me ye know ? » Les mots qu'elle reprend, un rictus qui s'ancre enfin sur les pulpeuses. « The guy, he's yer brother ? » Elle s'est défait de sa position, les racines s'arrachent pour lui permettre de s'animer. Quelques pas sur les terres dérangées, quelques pas pour s'avancer vers ces terrains mal arrangés. « Ye live in there ? »      

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Junan McNulty
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▬ Mar 16 Avr - 20:42 ▬
Le sourcil de Junan se redressa comme s’il essayait de lire sur son visage une quelconque appartenance à la police. C’est qu’il aimait pas trop ça, les poulets, toujours à fourrer leur nez là où il fallait pas. Hm. grogna-t-il en haussant les épaules. J’sais pas, les flics ont toujours une tronche qui dit pas qu’ils sont des flics. Il marqua un temps alors qu’elle annonçait qu’elle bossait dans un restaurant. Un genre de Fastfood ? C’est tout ce qui parlait au grand blond. Pas le genre à aller dans un endroit chicos. Pas les moyens et surtout pas capable de se tenir correctement, même l’espace d’une heure. Moi c’est Junan. il la désigna du menton, mains sur ses propres hanches. Et j’suis certainement pas un putain d’poulet ! Plutôt crever qu’être d’la flicaille. Dans un pincement de lèvres il mit quelques secondes avant de répondre. Nan j’pas d’permis. Tu vas m’dénoncer ? C’est dans la constitution, c’est mon droit fondamental d’avoir un flingue. Faudrait surtout l’interdire au crétin mais ça Junan n’en avait pas conscience. T’en as un toi ? T’en veux un ? Son regard la suivit tandis qu’elle fit quelques pas sur le terrain. Ouaip, j’suis l’aîné. J’ai une soeur et deux autres têtes blondes. Se grattant la nuque, il reprit, arrivant à sa hauteur. J’ai aussi une gosse. Et ma soeur a quelques marmots mais elle vit plus là. Elle tient un genre d’auberge AirBnB mon cul. Sa main s’agita en l’air comme s’il chassait une mouche. Un truc de gonzesse quoi. Désignant le terrain, il reprit : Ouais on vit là, tous. Sauf Jug qui pense péter plus haut que son cul maintenant qu’elle a des murs et des fenêtres. Ca sonnait un peu comme de la colère mais il préféra passer à autre chose. On vit ici d’puis que j’ai 8 ans. On vient d’Californie à la base. Junan se tourna vers elle, cette fois et la désigna à nouveau du menton. T’as des mioches, toi ? Vas-y dis moi tout toi aussi.
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