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 I dared, what about you ? ft. Mark

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Wesley Cupp
Wesley Cupp
some kind of interesting idiot

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
cicatrices : 529
crédits : avatar (c) betelgueuse / gif (c) tumblr / code sign (c) tetradke

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▬ Sam 7 Oct - 3:40 ▬



You'll never believe what I just did!
Un message rédigé, envoyé sur le portable de son meilleur ami tandis qu’il quittait les locaux du Detroit Free Press pour la dernière fois. Lettre de démission déposée, dernière conversation importante échangée, une page définitivement tournée pour un avenir… radieux ?
I need to tell you, where are you?
Enchainement de smilies, du joyeux, du fou, témoignage d’une excitation teintée d’ivresse. Venait-il vraiment de tourner une page longue d’une quinzaine d’années ? L’image de Riley danse devant ses yeux, son cœur tambourine dans sa poitrine. Encore aujourd’hui, alors que des semaines se sont passées, Wesley n’arrive pas à croire qu’il a rencontré par pur hasard une personne aussi extraordinaire, une femme capable de lui ouvrir les yeux sur sa vie. Il repense à ce tirage de cartes, au sens qu’il a décidé de leur donner, à cette impulsion après leur escapade en forêt, à ces mots prononcés trop vite pendant qu’il enlaçait encore et encore ce corps tatoué. L’amour l’a percuté à une telle vitesse qu’il se demande comment, un jour, il a pu dédier ce verbe à un autre.
Il n’en a pas parlé à Mark, pourtant.
Mark qui souffre, Mark qui succombe, Mark qu’il tente de ramener dans la lumière. L’homme a bien vu sa bonne humeur encore plus resplendissante que d’habitude. Il a du la sentir, la percevoir, l’analyser, peut-être même qu’il sait déjà, qu’il l’a suivi, surveillé, pour savoir ce qu’il pouvait bien cacher. Ou peut-être que non. Wesley s’en moque, il compte tout lui expliquer aujourd’hui, toute l’histoire, depuis le début. Il veut démontrer par l’exemple qu’on n’est jamais trop vieux pour se lancer dans une nouvelle aventure, que l’existence ne se termine pas sur un chagrin d’amour. Mark l’avait prédit pour lui, à sa façon. Wesley a envie de lui dire you were right bro, de le prendre dans ses bras, de lui taper le dos, de l’emmener boire un jus (il continue à le priver d’alcool -pour son bien !) ou un café, de refaire le monde comme lors de leur dernière soirée. Du truth or dare, Wesley a opté pour la seconde option.
Il reçoit la réponse attendue, met une grosse demi-heure à rejoindre le détective en planque dans sa voiture. Il a perdu du temps en ramenant une énorme boite de donuts dont le glaçage coloré lui met l’eau à la bouche. Sans grâce, sans douceur, l’ancien journaliste se laisse tomber sur le siège passager et pose son butin sur ses genoux.
What is it? A cheating affair? Let me guess… it’s not his wife?
Il désigne un homme avec, à son bras, une femme bien trop belle pour lui. Peut-être aucun rapport avec l’affaire qui amène Mark dans ce quartier un peu trop chic. Au fond, ça n’intéresse pas assez Wesley.
So guess what? Try. Want a donut? I took your favourite, I can feeding you if your hands are busy.
Double sens qui plane, toujours dans l’humour. Humour d’homme ado, mais tout de même…

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But it’s no use, it’s a dream to be broken. I run and run, but I’m not getting anywhere. Just burn me out, yes keep pushing me away. This is a fool, crazy in love, chasing in circles
--- Sweet smiles, while dominoes keep falling.
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Mark DeWitt
Mark DeWitt
shipwreck

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
cicatrices : 113
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▬ Dim 29 Oct - 20:53 ▬


i dared, what about you ?
Wir passen perfekt zusammen, glaub nie etwas anderes.

Fatigue. Fatigue qui s'immisce, qui cercle le regard d'auréoles creusées. Fatigue. Elle est compagne, épouse des années passées. Elle flirte avec les nerfs, apaise les tourments – mais elle invoque ces images qu'il n'a pas su oublier, ces souvenirs d'une toute autre vie que celle qu'il peine à faire prospérer. Fatigue. Elle torture autant qu'elle appose son accalmie ; et il en oublie parfois le cours du temps, ces imparables minutes qui s'écrasent aussi sûrement que se perd l'espoir qu'il n'a pas su nourrir. Fatigue et son empire, gouvernante qu'elle en devient avant que le silence ne soit troublé, avant qu'un sursaut ne prenne les poumons pour les vider. Il a juré, l'allemand natal craché dans l'habitacle au parfum de tabac asséché. Les sourcils froncés, la scène quittée du regard puisque plus rien ne semble se mouvoir. L'aube s'est levé, clarté ne l'a même pas démangé. Fatigue s'est dissipée, et voilà que l'ami détourne l'attention du détective embusqué. What happened ? Pour commencer, pour parer à tout ce qu'il ne pourrait encore gérer. Et sous les côtes, il y a ce bond qui se propage, qui force carcasse à se redresser. Il ne répond pas, il ne fait que supposer mille et un scénarios – il réclame cette position qu'il ne peut délibérément pas encore quitter. C'est un souffle qui caresse les lippes, les prunelles verdâtres toisent la façade qu'il surveillait, ces silhouettes qui dansent dans l'allée sans encore se quitter. Il y cède, DeWitt. Localisation est donnée, puis l'appareil photo est empoigné. Il continue sur sa lancée, s'imagine avoir encore quelques heures devant lui. S'il savait. Fatigue. Fatigue menace de reprendre ses droits, fatigue serpente jusqu'à être chassée. Un autre sursaut, l'insulte jetée de cette langue instinctive avant que la silhouette ne soit reconnue, avant qu'un rire ne lui échappe – la main sur la poitrine pour calmer le pauvre muscle exténué. « What is it ? A cheating affair ? Let me guess… it’s not his wife ? » Les sourcils qu'il a froncé, la direction pointée sur laquelle il s'attarde dans la foulée. Précipitation, les veines qui se gonflent comme il manque d'échapper son bien et l'objectif mal enclenché. Clichés, infamie capturée – la conclusion de ce qu'on lui réclamait. Trois semaines, deux jours réguliers au cours de ces dernières. Les habitudes dépeintes, photographiées. Les habitudes qu'il devra exposer, et une prière à formuler pour que la femme bafouée ne soit pas dérangée au point de tout saccager, au pire de le frapper pour le mal qu'il ira lui causer. « So guess what ? Try. Une seconde, puis la deuxième. Hm ? L'attention qu'il garde sur le couple un peu plus loin, la carte mémoire qu'il compte saturer. Want a donut ? Question qui résonne. No, thanks. Réponse immédiate. I took your favourite. Les sourcils qui se froncent. Then yes. Parce qu'il ne peut réellement y résister, parce qu'il n'a plus compter les heures depuis le dernier repas consommé. I can feeding you if your hands are busy. Un rire qui résonne, les traits qui n'ont néanmoins pas bougé. Please. » Parce qu'il ne laissera pas passer cette chance, parce qu'il a besoin de ces revenus qui commencent à manquer.

Mais la seconde passe, une autre. L'attention se perd, finalement retrouvée.
« Wait no. No. » Pour se rattraper, la mémoire qui tinte puisque pleine à craquer.
Trois semaines de clichés.
Trois semaines pour cette tromperie à dénoncer.

« So, what ? » Parce qu'il abandonne enfin ce qu'il faisait, attendant la prochaine route de sa victime pour quérir peut-être plus qu'il ne devrait. Patience dont il use, patience qu'il étend jusqu'à la rendre irréelle. Patience. Les prunelles cernées qu'il tourne enfin vers celui qui se tient à ses côtés. L'air est bienveillant, il n'a pas changé. Il s'adoucit à le voir ainsi irradier cette chaleur, cette joie plus amplifiée que les dernières fois. « The man finally said yes, that's it. Am I right ? » Un sourire pour peindre ce bonheur partagé, cette réelle attention qu'il lui concède comme il lui espérait le meilleur. Des jours nouveaux, l'ouverture d'un ailleurs. Il guette les lueurs au regard, celles qui ne peuvent mentir. Il cherche cet indice qui manquerait, ce pétillement soudain qui viendrait tout confirmer. Il s'abreuve à l'euphorie encore maîtriser que suinte Wesley, plus que jamais éveillé. Il y a cette brise légère qui s'invite, un courant d'air dans l'habitacle poussiéreux et encombré. Il s'accroche à cette clarté, Mark, rien que pour chasser la vérité – les restes de nourriture qui patientent sur le tableau de bord et les vêtements entassés sur les sièges arrières que personne ne vient fouler. Le pathétisme de sa propre vie, surplombé par ces nouvelles qui lui viennent de la part de celui qui parvient vraisemblablement à se relever. « Or... I missed something really important and if it's that... I'm sorry. Really. En un soupir cette fois, culpabilité qui prend les devants pour réclamer un pardon sans que les causes ne soient explicitées. Il pare aux reproches et aux accusations, sait qu'il n'est pas forcément l'ami rêvé. Il le sait, voudrait pourtant tant y remédier, mais l'infection de la déchéance est ancrée, un poison dans les veines malmenées. What day is it ? »  

.tetra




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das ende ist der anfang
Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
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▬ Ven 3 Nov - 12:59 ▬
À deux doigts de lui coller le donut entre les lèvres, Wesley se fige, attend, doigts collants de sucre, puis décide de croquer dans la pâtisserie avec appétit, ponctue son plaisir de « mmmh » tendancieux pendant que Mark termine de travailler. Il ne l’aide pas à se concentrer. Pire qu’un enfant trop excité. Il a envie de tout déballer, il réclame l’attention pleine et entière, et quand il l’obtient c’est pour se prendre une claque. Ou une sorte. Il fronce les sourcils, a besoin de deux secondes pour tisser les liens entre les mots de l’Allemand et sa réalité. Tout change tellement vite… Il explose de rire.
Oh god no, not a chance! He’s engaged, happy, it’s an old story. You see…
Il s’apprête à révéler son épiphanie, ce hasard qui conduisit ses pas jusqu’à une boutique ésotérique, ce rêve devenu réalité, cette perfection croisée au détour d’un livre, d’un ciné. Pourtant, les mots meurent sur ses lèvres quand le monde reprend ses droits, quand il remarque l’état de la banquette arrière, les cernes si épais sous ses yeux, la fatigue imprimée sur ses traits comme la marque d’une gifle.
Et la fragrance d’un alcool bon marché, fond de bouteille ou fragrance imprégnée sur les vêtements roulés en boule. Wesley tique, pince les lèvres mais s’oblige à sourire, en tournant son regard vers l’ami chéri. Il prend les choses en main, investi par lui-même d'une mission sacrée.
It’s the day you’ll eat your donuts, it’s the day you’ll come with me to take a shower and do your laundry, it’s the day you’ll listen my super story about how I met a witch and fall in love. And survive to a human sacrifice. That’s important to. So, drive bro, you’ve enough photo and if you don’t I swear I’ll be doing it for you. I’m unemployed now so… I’ve time.
Série de bombes balancée sans égard pour le palpitant du détective. Tant d’informations à emmagasiner, à enregistrer, à comprendre, à décoder. Wesley, ainsi représenté dans toute sa splendeur, dans toute sa folie, dans tout ce qui le compose et fait qu’on l’aime ainsi.

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Mark DeWitt
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▬ Dim 26 Nov - 14:17 ▬


i dared, what about you ?
Wir passen perfekt zusammen, glaub nie etwas anderes.

Il s'est perdu, uniquement rattrapé par les vagues qui fracassent le repos de l'épave. Dans la taule rouillée, dans l'habitable qui devient une cage teinté d'usure et de déchéance, il s'est enfoncé jusqu'à parfois s'oublier. Pourtant, il s'y essaie. Bienveillant qu'il reste, volontaire à l'effort qu'il en devient. Il tente ce sourire, l'attention finalement toute donnée. Il tente cette courbe sur ses lippes abîmées, Mark, par nécessité de ne plus troubler le bonheur de ce comparse qui tient à lui rester. Il observe, il essaie de comprendre l'empressement et ce rayon réanimé dans le fond des pupilles presque dilatées. Les sourcils froncés, les mains moins crispées qu'elles ne l'étaient – il observe et il suppose les faits, les nouveautés. Cette vie qu'il lui disait de pleinement s'approprier. Pourtant, les mots se sont tus, envolés au gré d'un vent qui caresse les vitres et emmêlent les lianes mal domptées d'une tignasse mal peignée. Conscience s'est éteinte pendant des jours, à ignorer l'allure qu'il est à offrir. Seule n'importe plus que cette joie qu'il avait à lui partager, les récits improbables d'une vie qui reprend de ses couleurs, de son ancienne gaîté. Un rire après que les mystères ne soient accentués. Ce n'est pas par rapport à cet homme dont il lui parlait. Ça n'a rien à voir avec les tourments qu'il lui confiait quand il sortait enfin de sa tanière pour se manifester. Le monde a continué de tourner, sans attendre que son esprit puisse l'encaisser. À quoi bon patienter quand DeWitt reste de toute évidence bloqué sur son passé ? Les regards se croisent, les questions se multiplient. Il voit bien cette inquiétude qui prend les devants sur les lueurs éclairées, alors ses yeux à lui dévient – il évite la réalité silencieuse qui aurait à être partagée. Le triste tableau, la détresse dans la carcasse qui se laisse pourrir jour après jour. Il a laissé un soupir braver ses lippes, trahissant la culpabilité qu'il ne cesse de porter. Il est presque rassuré, néanmoins, de constater que ce paire n'abandonne pas cet enthousiasme qu'il venait lui témoigner. Parce qu'il continue sur sa lancée, Wesley, parce qu'il énonce déjà un enchaînement de plan qu'il le sait à même de respecter à la lettre. Pourtant, les sourcils se froncent autant que le sourire s'en vient quérir les pulpeuses. Une douche, la lessive, puis l'histoire à venir de cette rencontre qu'il romance sans probablement forcer. Quant au sacrifice, il en rigole sur l'instant, n'imaginant rien de bien sérieux – des fantaisies surjouées pour attirer cette attention d'ores et déjà pleinement concédée. « So, drive bro, you’ve enough photo and if you don’t I swear I’ll be doing it for you. I’m unemployed now so… I’ve time. » De révélations en surprises. Des faits qu'il laisse pleuvoir dans l'habitacle mal aéré. Un torrent de nouvelles qu'il a manqué, lui qui s'isolait en oubliant de prendre en compte ces jours qui passaient.

« If not the day, tell me the year at least... »

Il y cède, à ces réclamations. Le moteur grogne, s'essouffle déjà. Las d'avoir à être usé, comme son propriétaire qui s'étiole à mesure que s'égrainent ces jours sans fin et ces nuits éternelles. Il a soupiré, l'homme, conscient du chaos qui attend son ami quand ils auront à braver la porte de sa chambre de motel qu'il a trop longtemps déserté. Il lui faudrait trouver un appartement, il lui faudrait s'approprier une espèce de stabilité – mais il tient à rester occupé, craint d'avoir à trop penser. Il a encore en mémoire bien des images qu'il voudrait pouvoir effacer. Il a essayé, pendant tout le trajet, de lui arracher plus de détails que ceux qui ont été confiés. Il a essayé, mais en vain. Il savait que celui-là n'en démordrait pas, qu'il attendrait le temps qu'il faudra pour que les premières phases de son emploi du temps improvisé soient réalisées. Alors il a cessé de batailler, Mark. Il n'a fait que l'inviter à rentrer, essayant maladroitement de dissimuler les bouteilles vides et oubliées, le carnage des dossiers qui s'empilent sur une table basse vieillie et un bureau désordonné. Il essaie de tout mettre en ordre, du mieux qu'il le peut. Puis la douche, le temps qu'il laisse encore se perdre sous l'eau chaude qui parvient un peu à l'éveiller, paradoxalement à le reposer. Crasse s'écoule pour se perdre jusqu'à la bonde ; il lui revient après un quart d'heure, Mark, partiellement habillé, cherchant desespérément des affaires propres alors que les questions fusent déjà. « So, what happened ? Why are you unemployed now ? Who's this witch you were talking about ? » Il rattrape ce temps qu'il a perdu, cette vie dans laquelle il a failli à s'imposer. Il s'en remet à la réalité plutôt qu'à cette pénitence qu'il passe en s'usant pour d'autres. « Don't get me wrong, I'm happy for you. It's a new begining ! But I want to be sure you're alright, you know. » Deux t-shirts sales, un pull troué. Il s'agace à chercher de quoi couvrir le ventre où cicatrice règne, l'épaule brûlée et le dos marqué par la vitre par laquelle on l'envoyait valser. Il veut cacher la misère avant que celui-là ne perde l'engouement de partager son bonheur retrouvé. « Find yourself a coffee, be my guest. »  

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▬ Sam 9 Déc - 4:41 ▬
My year, your year, OUR year babe.

Il rigole, Wesley, il en rajoute pour dissimuler l’inquiétude qui balaie doucement son engouement. Les signaux d’alarme s’enchainent et deviennent de plus en plus stridents à mesure que le temps passe. Que Mark tente de lui arracher des confessions ne change rien. L’ancien journaliste le balade, le titille, jusqu’à arriver dans ce motel qui lui sert de maison. Maison… Piètre représentation. Nez froncé, il pénètre dans l’antre et se dit qu’il a vu des fourrières plus propres, plus accueillantes.

Pendant que Mark se douche, l’instinct fouineur du gratte papier reprend le dessus. Il laisse trainer ses yeux, soulève parfois l’un ou l’autre document, pour voir ce qu’il y a en-dessous. Il remarque tout de suite les bouteilles, la malbouffe, la malpropreté, le désordre, les fringues sales qui trainent. À mesure que les secondes passent, une idée germe dans l’esprit de Wesley, une certitude aussi : jamais Mark n’ira mieux en existant dans un tel environnement.

Une éternité passe -quinze minutes en réalité. Le meilleur ami réapparait, corps exposé aux regards et Wesley ne se prive pas. Il voit les cicatrices -il en connait certaines car ce n’est pas la première fois ni la dernière qu’il le voit ainsi. Il remarque surtout la maigreur, la peau en souffrance. Il essaie, Mark, de noyer le poisson dans son bocal pour que l’ami ne remarque pas ses recherches désespérées de fringues propres. Il pose bien des questions dont les réponses ne viennent pas. Wesley se poste devant lui, main sur son épaule nue.

Bro… stop.

Il venait pour déverser toute sa joie, pour partager une folle histoire, pour apporter un peu de soleil dans l’existence de son ami mais il constate, Wesley, l’évidence. Il ne peut plus la nier. L’amoindrir. Feindre de ne rien voir. De croire aux mensonges.

I’ll tell you all these stories but first we need to talk and we need to talk now. Or no, better, we need to change your life. You can’t be good when you leave in a… a trash like this. Now you pack your bags and you come with me, to my apartment. And I don’t let you the fuckin’ choice, if it’ll be a kidnapping or a… a adultnapping, it’ll be. I’ve a new job now, I’ll be your nurse but I don’t wear the uniform I’m warning you. Or… eh… why not after all.

Il passe du sérieux à l’humour, comme pour dédramatiser une situation trop terrible. Il n’acceptera pas le moindre refus, ils se battront si nécessaire. La culpabilité lui revient soudain, celle de s’être effacé pour gérer ses propres problèmes en oubliant de prendre soin de cet ami fragile. Il ne refera pas la même erreur…

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▬ Dim 14 Jan - 18:23 ▬


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Tristesse suinte, dépose son règne sur les chairs lacérées. Tristesse se répand, en un poison qui serpente sur les murs qu'ils ont rejoint. Entre ces fondations bancales, il n'y a que cette pénitence qui se trahie, que la déraison qui gouverne – ne réside alors que le tableau effroyable de cette douleur et du joug qu'elle persiste à lui imposer. Dans ce sanctuaire saccagé, les litanies sont morbides qui susurrent le misérable destin de l'occupant à l'âme brisée. Pourtant il bataille, s'anime pour masquer le pathétisme, le dessein qui coule des plaies visibles et gonflées. Les amas de tissus dérangés, retournés, l'une des valises bousculées – puis le contact, le rappel à la réalité. La lame dans les filets qui l'emprisonnait, les prunelles qui s'élèvent pour contempler l'ami qui se tient à ses côtés. Sourcils froncés, le cœur vacillant ; désolé. Ce n'est qu'un souffle qui brave les lippes, rien qu'un soupir las et plein des excuses qu'il ne parvient pas à formuler. Il sait ce qu'il impose, le fardeau qu'il en devient malgré lui. C'était pour cette raison qu'il se perdait, s'isolait. C'était pour ce simple fait qu'il s'éloignait, pour que l'inquiétude ne soit plus qu'un souvenir éphémère dans l'esprit de celui qui continuerait à avancer. Il aurait dû pleinement s'effacer, ne jamais revenir – peut-être même s'en aller. Quitter les pavés infectés, la ville des tourments et des secrets. Il aurait dû s'en remettre à son triste destin, Mark, avant que celui-là n'ait à vouloir y parer. Il croit pouvoir entendre les mots à venir, les conseils et les volontés qu'il lui loue. Ce sont des paroles qui ont tant été récitées, comme un poème pour l'espoir – une comptine à la conscience pour qu'elle puisse se reposer. Il y a cru, parfois, puis revenaient les ténèbres, les ombres que son sillage déformé. Les spectres se joignaient au trajet, guidant jusqu'aux profondeurs jamais explorées ; là où tombeau patiente pour le prince déchu d'une lumière épuisée. Mais les murmures diffèrent des habituels. Ils arborent une autre teinte, d'autres symphonies. Il y a cette fermeté qui y grogne, refusant d'offrir un choix qui lui reviendrait de droit. Il saisit les chaînes qui le maintiennent, Wesley, comme convaincu de pouvoir les briser. « What ? » Surprise s'exprime, elle en vient à quérir la trachée, elle se prononce alors qu'il n'a plus bougé. Il croit ne pas avoir compris, en oublie presque aussitôt cet humour qu'il lui servait – une pause dans un sérieux qui ébranle jusqu'à sa petite et misérable réalité. « No. No way, I can't... » Un frisson parcoure l'échine, tandis qu'il parvient enfin à percevoir l'une des étoffes encore propre au pied de son lit. « That's a no. » Puis il s'anime, laissant un léger rire gêné lui échapper.

Il sait, pourtant.
Il sait que celui-là saurait veiller à ce qu'il ne s'égare pas plus avant.
Il deviendrait une ancre à laquelle se raccrocher.
Mais il refuse de dépendre de cette main tendue, persuadé de l'avoir trop usée.

« You just told me you're about to have a beautiful girl by your side, you can't ask me to move in with you. » Il s'habille, prend le temps qu'il lui faut pour enfin masquer tout ce qu'il a trop laissé s'exposer. Les signaux d'alarme qui beuglaient au regard du meilleur ami qui s'est alerté. Rouges sont les drapeaux, mais il refuse de devenir le poids qui affaissera les épaules de celui qui, enfin, accède au renouveau. « I'm fine. Things will be better soon, you have to trust me. I was just... absorbed by the work. » Absorbé par le travail, pour taire les murmures lancinants qui n'ont de cesse à corrompre les songes et la conscience. Absorbé par le travail, pour fuir ses responsabilités, les souvenirs qui règnent encore en maître jusqu'à parfois l'étouffer. Absorbé par le travail, elle est l'excuse éternelle qu'il ne cesse d'user – la parade pour ne pas avouer qu'il est en train de se noyer. « Look, I know someone and she's gonna help me to find an appartment, alright ? » Il invente, il n'en a jamais parlé – pas même à ceux qui auraient pu l'aider depuis bien longtemps désormais. Il n'a jamais fait que se complaire dans sa misère, il n'a jamais cessé la quitter – craignant alors que ses fautes soient enterrées alors qu'elles se doivent d'être pleinement portées. Coupable de son propre malheur, bourreau de son propre bonheur. « You don't have to worry about me. So now, you tell me about all those stuff you were about to tell me. I'm gonna make some coffee. » Là, il croit avoir conclus cette idée folle qui lui était soumise. Il croit s'en écarter, Mark et cette effroyable crédulité.   

.tetra




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▬ Lun 15 Jan - 13:56 ▬
Il le fixe, Wesley, conscient des mensonges qui s’accumulent entre eux. Le “non” claque mais l’ancien journaliste ne l’accepte pas. Par le passé, trop souvent, il a détourné le regard, s’est contenté de la facilité, s’est rassuré en se disant qu'il respectait le choix de son ami, qu'il le devait. C’est ainsi que cela fonctionne, impossible d’aider quelqu’un qui refuse de l'être…

Les excuses, c’est terminé !

Il se l’est promis, à sa façon, quand Mark est venu le retrouver plus tôt dans l’année. Les œillères, il les arrache. Il s’obstinera car à Détroit, la vie est trop courte pour la gaspiller. Pourquoi s’accrocher à une épave qui n’attend que de sombrer ? Le cœur a ses raisons…

You’re always absorbed by work, there’s always an excuse with you. Bro, can you watch yourself in a mirror ? Just watch… you’re a mess.

Cruelle réalité soufflée d’un ton inquiet, compatissant aussi, un peu cruel par la vérité qu’il dégueule. You’re a mess, il l’est, Mark, avec son corps qui se désagrège, pourri de l’intérieur par l’alcool et la douleur, souffrance mentale dont il ne parvient pas à se défaire. Et comment le pourrait-il, entouré par cet environnement délétère ? Par cette crasse, cette noirceur, cette absence de sourire et de lumière ? Wesley veut le sauver, Wesley va le sauver. C’est fini, il ne ferme plus les yeux. C’est fini.

Il continue, le confronte, pour le forcer à avouer :

Who’s this friend uh? Can I talk to her? Do I know her? Milk in my coffee please.

Comme si de rien, il l'accule. Gentil, doux, curieux, fidèle à ses habitudes. Wesley ignore s’il prend la bonne décision en agissant de la sorte. Il ne veut pas le perdre, ne veut pas le brusquer, mais lui laisser de la latitude ne fonctionne pas. Mark s'enfonce. Wesley culpabilise. Il est temps que les libérer l’un comme l’autre.

You can stay at my place a few week to save some money and then move with your mysterious friend’s help. Riley’ll adore you, she’s a perfection so it’ll be okay with her you’ll see. Don’t use her as an excuse bro if you wanna break my heart and refuse to move with me tell me right in my face. Uh?

Il s’approche, le fixe, avec un air un peu dément, un air un peu bizarre, comme en plein craquage. Difficile de savoir s’il essaie de l’amuser, de dédramatiser, ou s’il s’est cru dans un dessin animé…

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Mark DeWitt
Mark DeWitt
shipwreck

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
cicatrices : 113
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Lun 5 Fév - 15:56 ▬


i dared, what about you ?
Wir passen perfekt zusammen, glaub nie etwas anderes.

L'océan s'agite, ravage les rives déjà fatiguées. Le sable s'étiole, se fond aux remous qui s'accumulent – la pression, une guerre nouvelle autour de l'épave qui stagne, rouille et s'enfonce où les profondeurs deviennent enfers. Il y a cet orage qui claque, des tambours belliqueux dans les parois de l'encéphale. Trépassent les lueurs, les éclats. Il dépérit, sans un mot, sans une volonté. Mark se laisse ronger à la douleur, à la culpabilité – proie de la honte, rongé par ce qui fut, ce qui ne sera jamais plus. Il a tenté de se défiler, il essaie encore malgré l'oppression sur ses épaules, les prunelles amicales qui refusent de le laisser s'animer. Il aurait dû s'en défaire, se débattre, rejoindre les côtés de cette solitude bien-aimée ; comment le pourrait-il, finalement, en sachant déjà le nombre de fautes qu'il possède. Abandonner Wesley aurait scellé la finalité de son âme. Même malgré cette insistance dont ce dernier fait preuve, la brutalité des propos dans ce qu'il dénonce ; la vérité pour blesser, les faits pour se faire preuve de ce qu'il dénonce dans une énergie nouvelle, quoi que décontenancée. Il lui impose son propre reflet, la misère en pavillon sur le pont d'un navire craqué. L'eau s'élève, emplie les cales et les couloirs boisés. Vagues noires où serpentent les spectres du passé. Vagues sombres où se ternissent les rêves et les fantasmes, les possibilités et les suggestions. Il n'a laissé échapper qu'un soupir, qu'un filet d'air corrompu à la démence chagrinée. « You're a mess. » Et les prunelles se sont abaissées, flirtant avec le sol, avec ces dossiers qui traînent, ces bouteilles vidées. Les vices dans la perdition accumulée. Les mensonges qu'il reprend alors, cette misérable tentative de rassurer qui ne fonctionne pas. Les phalanges tremblent, le cœur est aux abois, à saigner la peur de voir ses souvenirs s'envoler. Il craint l'avenir, il craint tout ce qui aurait alors à s'orchestrer. Il ne veut pas abandonner son néant, DeWitt, sa pénitence n'est pas achevée. « You can stay at my place a few week to save some money and then move with your mysterious friend’s help. » Les épaules sont lasses qui perdent de leur triste prestance. Il rend les armes, il abandonne. Il n'a pas la force de lutter, subit le deuil de sa douleur qu'on veut apaiser. Il est vil, finalement, l'ami qui usait du bonheur de ce pair pour, comme il le dit, en faire l'excuse sacrée. Culpabilité revient, grogne, impose son règne de terreur sur l'âme fustigée.

Il refuse pourtant d'avoir à le confronter.
Mark est lâche. Mark l'a toujours été.

« Sugar with it ? » La tasse qu'il désigne, le lait qui y baigne déjà comme il s'animait automatiquement. Les effluves emplissent la pièce, surpassent de peu l'odeur de tabac froid et de bière renversée. Ça a le voile d'un signe, comme une preuve que tout pourrait être plus serein, moins compliqué – que même malgré des eaux calmes, les souvenirs n'auraient pas à s'effacer. Ils resteront, gravés en lui ; des cicatrices épaisses et brûlantes d'un passé qu'il ne tient pas à abandonner. « Let's... Let's talk about it after december, alright ? I've a cousin who gets married this winter and I'll go at my parent's for two weeks for this occasion. » Retardé l'échéance, s'offrir un instant de répit, la possibilité d'offrir aux réflexions un peu de calme pour mieux s'aligner. « That's not that I don't want to, but no matter what you can say or think, you're right, I'm a mess, more like a burden, and I need to solve it out a little. Just for you so you don't have to bear all of this because of me, right ? » Raison alors, raison qui s'appose et s'exprime. Il lui concède sa vérité, la manière dont les choses lui parviennent – cette façon qu'a l'esprit de l’interpréter. Il a sa vie, ils sont adultes, il n'a pas à devenir le boulet qu'il traînera à ses pieds. Persuadé qu'il est, finalement, que ces deux semaines loin de la pourriture de ces pavés pourraient l'aider à se ressourcer ; putain, s'il savait. Il n'y aura nul souffle à prendre, rien qu'une tension à s’accroître. Il y aura plus de soufre sur les pensées, plus de sang autour du pauvre cœur molesté. Il croit en l'accalmie que lui promet la demeure d'antan, mais en ignore encore la silhouette qui aura à également y loger. Le destin en bourreau, le hasard en tortionnaire carnassier. « Plus, I'm gonna take weight if I live with you, I've to manage this. » Pour plaisanter, l'idiot qui aurait bien besoin de gonfler un peu les cellules qui se sont amaigries avec le temps – mais il est maladroit, ça aussi, il ne peut réellement y parer.    

.tetra




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Well I came upon a man at the top of a hill, called himself the savior of the human race. Said he come to save the world from destruction and pain, but I said : how can you save the world from itself ?
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Wesley Cupp
Wesley Cupp
some kind of interesting idiot

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : downtown
ombres et névroses : 1m77, courtes mèches brunes décoiffées, lunettes pour lire (secret), sourire collé sur ses lèvres, cicatrice sur le ventre après s'être fait planter, cheville fragile après se l'être brisée, nez bosselé par un coup de poing bien placé, poumons fragilisés par une attaque toxique dont il fut la victime en été 2023, avant-bras qui portent la trace (légère) de brûlures chimiques.
cicatrices : 529
crédits : avatar (c) betelgueuse / gif (c) tumblr / code sign (c) tetradke

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▬ Mer 7 Fév - 12:24 ▬
Il a gagné, Wes. En quelque sorte. Mark ne relève pas, lui concède ce succès, avoue sans un mot, à sa façon un peu lâche. L’ancien journaliste ne lui tient rigueur de rien. Au contraire, il comprend. Il compatit aussi. Rien n’est simple dans la vie de Mark, dans la vie en générale. Lui-même a déprimé pendant presque deux ans, sans réelle raison autre que l'obsession vide de sens pour un homme qu’il n’aurait jamais. Une excuse aux échecs de sa vie. Rencontrer Riley lui avait au moins permis de changer ça, de s'améliorer, d’oser, tout simplement. Il voulait être cette personne pour Mark, ramener un peu de soleil dans son existence, à défaut d’un meilleur café.

Enfin, ils réussissent à aborder le sujet. De nouvelles excuses sont étalées sur le tapis. Un mariage d'abord. L'envie de se remettre un peu par lui-même avant de devenir un poids pour Wes. Dans un accès de cruauté qui ne lui ressemble pas, l’ancien journaliste manque de lui claquer qu’il est davantage une charge aujourd'hui en l'état que s’il créchait chez lui. Au moins l'aurait il à l’oeil…Et ne s’inquiéterait-il pas sans arrêt d’une action malheureuse.

Yeah sure. Okey we’ll do this your way but if you refuse to live with me so I’ll work with you. You obviously need some help, I’ll be your… I don’t know, secretary ? I can even put a skirt. You’ll love it.

Il plaisante lui aussi, au moins sur la jupe. La blague enterre celle de Mark sur le poids qu’il risquerait de prendre et évite à Wesley de lui faire remarquer que ça ne serait peut-être pas une si mauvaise idée… il n’a pas oublié la vision de ses côtes saillantes.

I’ll not let you down bro. First thing I'll do in January: make you a key.

S’il savait, le pauvre, à quoi ressemblerait son réveillon, de quelle manière il quitterait Riley, finirait en chouinant sous un plaid jusqu'à ce qu’Esteban l’en sorte. S’il savait, qu’il deviendrait davantage que juste la secrétaire de Mark. S’il savait…

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Mark DeWitt
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sanctuaire : southwest ; quand le motel bon marché est rallié. l'habitable d'un véhicule crade quand l'ivresse flirte avec les veines gonflées. parce qu'il erre, parce qu'il se perd. parce qu'il n'est finalement que chimère.
ombres et névroses : légion de vices, levé de coude récurent. l'amour des alcools pas chers et des cigarettes-cancer qui ravagent lentement la trachée. alcoolique, qu'elle disait. pathétique fut ajouté. il s'en contente, en plus de noyer sa peine dans une brève adrénaline derrière les jeux d'argent qui l'ont déjà bien dépouillé.
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▬ Dim 3 Mar - 12:03 ▬


i dared, what about you ?
Wir passen perfekt zusammen, glaub nie etwas anderes.

Une parade momentanée, la finalité qu'il repousse du bout des doigts – du bout des mots. Une parade pour s'éloigner de cette triste fatalité, du constat que le poids sur les épaules de l'ami aura alors à s'accentuer. Il sait, se souvient du tableau que dépeint le miroir quand les traits viennent s'y dévoiler. Il connaît la tristesse qu'il impose à ceux qui observent, ceux qui savent. Les plus proches alliés, les spectateurs de cette déchéance plus qu'amorcée. Il a essayé, DeWitt, de préserver celui qui se tient à ses côtés ; il essaie encore. Mais il s'en remet à sa décision, Wesley, s’enfonçant dans la gueule béante de cette démence ancrée. Il veut s'y installer, guetter celui qui subit les courroux des souvenirs et les houles incessantes des réminiscences du passé. Il veut encore pouvoir offrir une main tendue à celui qui réclame de ne plus les voir se tendre – parce qu'il se complaît dans sa tristesse, Mark. Parce qu'elle lui rappelle tout ce qu'il a un jour possédé, tout ce que le monde et ses doutes-erreurs ont saccagé. Il ne veut pas se relever, il ne veut pas oublier. Et il insiste encore, Cupp, jusqu'à supposer cette proximité, ce pas à faire dans la carrière qui lui a tant coûté. Il ignore encore les atrocités qui peuvent parfois se cacher, la manière dont les mots peuvent parfois mener jusqu'aux maux à encaisser. Les cicatrices en témoin de tout ce qu'il a dû endurer, les réactions violentes des clients insatisfaits des vérités contées. Un soupir brave les lippes, une maigre courbe se porte jusqu'à ses dernières. Il veut refuser, n'en a pas le cœur. Il aurait voulu le tenir éloigner de cette voie qui l'a tant changé – les images qu'il a pu observer ont saccagé cette joie du passé. Il n'est pas l'auteur des pertes qu'il a dû surpasser, les histoires qu'il résolvait sont les coupables du poids qui l'oppresse depuis plus de dix années. Il veut refuser, Mark, mais il acquiesce. Il lui laisse l'opportunité de s'approcher, de lui venir – un chaperon sur le triste spectre qu'il est devenu, usé. « I’ll not let you down bro. Une note singulière, un baume sur le vide qui continue de le consumer. Il en frissonne, DeWitt, bien qu'incapable de pouvoir y répondre – la trachée nouée. Il ne sait pas, il ne sait plus vraiment : comment le remercier, comment lui rendre la pareille. First thing I'll do in January : make you a key. » C'est un rire qui finalement s'impose. Une note douce, comme sortie de nulle part. Un rire sincère, enfin, pour conclure ce qu'il lui a concédé.

Quitter son trou, délaisser cette tanière derrière lui – des échos qu'il chérissait aux larmes qu'il y déversait. Il se laisse happer par l'ambition d'un Wesley têtu, plus que déterminé. Il s'y laisse drainer, quoi qu'encore bouffé aux doutes quant à cette solution qu'il lui exposait. Et s'il devenait ce fardeau trop lourd à porter ? Et si les choses se dégradaient, jusqu'à terminer de l'étouffer ? Et si... ; mais l'avenir n'est pas dessiné, l'esprit incapable de pouvoir l'appréhender. Wesley supposait des lueurs à venir, une nouvelle lumière dans laquelle se baigner. Mais il y a trop longtemps que Mark se baigne dans l'obscurité, cherchant un semblant de réconfort dans les fonds marins où l'épave s'est échouée. Ils sont devenus le repaire du noyé, l'antre de ses volontés improbables et de ses secrets. Ce néant qu'on condamne, il est devenu une sorte de sécurité pour celui que la vie s'est amusée à broyer. « Alright. » Il a acquiescé, une dernière fois. Il a acquiescé, une main sur l'épaule de cet ami qu'il remercie d'un geste de la tête – en un murmure délicat qui s'ancre dans l'instant. Il accepte tout ce qu'il a choisit de lui imposer, Mark, parce qu'il sait qu'il ne peut plus y parer – la chute est entamée depuis trop longtemps, le fond presque à portée. L'ami refuse de le voir s'écraser, lui n'est plus certain de ce qu'il aurait à y trouver. De doutes en regrets ; il se fit aux instincts du meilleur ami, DeWitt ; la confiance en dernier lien auquel se raccrocher.     

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