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 So it's you and me now ! ft Keira Thompson.

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Ronan Cavill
Ronan Cavill
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Petit appartement dans le Southwest : Un choix conscient, mais au combien dangereux. Tu savais ce que tu faisais, mais en jouant avec le feu on augmente toujours les chances de brûlure.
ombres et névroses : 1m90 et 97kg. Bipolaire : Tes démons ont fait en sorte que t'aille la mèche courte, un rien peux te faire pivoter totalement et c'est encore plus fréquent lorsque ça le concerne lui. Cicatrices : Tes nombreuses batailles au fil des années ont fait en sorte d'écrire une histoire sur ton corps, celle qui est maintenant racontée par ces marques qui t'occuperont à jamais.
cicatrices : 53
crédits : avatar: wiisemary, obsidian

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▬ Mer 6 Sep - 4:28 ▬
So it's you and me now !

You can do what you want, but you need to understand, I'm here to stay, with you or without you. ft. Keira Thompson.


Détroit, tant de souvenirs, de souffrance, et pourtant ce matin, tu la regardes comme si tu ne l'avais jamais connue. Ton regard perdu dans la faible lueur du soleil qui perce la visière du casque qui orne ta tête. Tes pensées, elles, sont ailleurs. Une partie de toi comprend la décision que t'as pris en soumettant la formule de transfert, tandis que l'autre espère encore que tu vas te réveiller de ce mauvais rêve. Tu cours vers les ennuis, la tête baissée, et tout cela, pourquoi ? Une histoire d'honneur, une quête familiale que tu t'étais juré de faire respecter, ou étais-tu simplement le seul à ne pas pouvoir laisser le passé là où il devait être ? Car tu sais que c'est la colère qui t'a ramené dans ces rues, ton orgueil aussi. Au fond de toi, tu n'as jamais accepté qu'elle passe du temps avec lui, même si tu connais la vérité. Tu désires le voir tomber une fois de plus, mais cette fois, définitivement. Ta famille avait tellement endurée à cause de ces individus égoïste et désormais, ce serait à leur tour de subir.

Tes yeux scrutent chaque recoin que tu traverses. Tu tentes bien de te faire croire que t'es intouchable, que tu disposes des ressources et des renforts nécessaires pour mener cette bataille, mais ce mensonge, même toi tu n'y crois pas réellement. Tu sais que ce n'est qu'un mirage que tu chéris, car Détroit n'a plus rien à voir avec la ville que t'as connue. C'est un tout nouveau terrain. La criminalité est à un niveau record, et chaque personne est susceptible de faire partie d'un gang. Que veux-tu ? C'est parfois la seule issue pour survivre. Et toi, au milieu de tout ça, t'es rien de plus qu'un pion contraint de suivre un ensemble de règles, un maudit livre qui n'existe pas dans leur monde. La réalité, c'est que tu commences déjà avec un désavantage, et ta seule chance réside dans le fait de faire un pas vers l'avant, pour en faire deux en arrière. Une mentalité, une manière de combattre le crime qui te révolte, mais c'est le choix entre ça et une mort certaine.

Le stress qui t'envahis en cette première journée de travail, tu tentes de le faire disparaitre peu à peu alors que tu laisses échapper la fumée grise que t'as aspirée en allumant la cigarette qui tien entre tes doigts. Un autre vice que tu dois abandonner, mais la toxine a ses effets sur toi. T'endures donc les néfastes en surestimant ceux que tu considères comme des avantages. Ceux que tu penses être bénéfiques pour toi. Derrière tes verres foncés, tes pupilles se fixent sur les grandes portes du commissariat. Poison écrasé, tu te sens enfin prêt à affronter ce nouveau défi. Tu te promènes dans les couloirs où se trouvent tes futurs collègues, ainsi que des âmes en détresse en quête d'aide. C'est des simples hochement de tête que tu fais en signe d'approbation lorsque tu obtiens des réponses à tes questions. À ce moment-là, tout ce que tu désires vraiment, c'est discuter avec celui qui t'as convoqué, car c'est la seule façon de véritablement commencer.

Poing contre la porte, t'as attendu son feu vert pour finalement te révélé à celui qui t'attendais. « Inspecteur Cavill, heureux de vous rencontrez. Veuillez refermer derrière vous. » Sans tarder, t'obéis aux ordres avant de t'approcher de l'homme pour lui rendre la politesse qu'il t'avait accordée quelques secondes auparavant. « Le plaisir est pour moi monsieur. Je suis impatient de commencer le travail. » Un léger sourire de sa part te suffit pour comprendre que ta réponse est celle qu'il attendait. Après tout, ce n'était pas la première fois que tu étais dans cette situation. Ce manège, tu le connais bien maintenant. Tu suivis l'indication de sa main, puis pris place dans l'un des sièges qui lui faisait face. « Je suis ravi de constater que vous êtes ici avant votre futur partenaire. Il se trouve justement qu'il y a un dossier que je souhaitais aborder avec vous. » Sa main posée sur un document, tu discernas l'hésitation dans son geste lorsque soudain, un nouveau coup frappa à la porte, interrompant son élan.


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Keira Thompson
Keira Thompson
b!tches be crazy

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Maison dépitée en plein coeur du Eight Miles où il est rare d'apercevoir le deux roues, moteur coupé, sur le pavé fissuré. Modeste refuge trop souvent déserté au profit des bars délabrés ou d'une preccint d'autant plus crasse que les recoins peu recommandés du quartier.
ombres et névroses : Les yeux souvent plongés au fond d'une bouteille dans laquelle se jouent les épisodes d'une enfance dysfonctionnelle, d'une adolescence tourmentée et d'un service pour sa patrie qui a bien manqué deux fois de l'achever. Le myocarde pompe sans relâche dans ces veines anesthésiées une animosité nécrosante pour le genre masculin.
cicatrices : 212
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▬ Sam 16 Sep - 0:47 ▬

So it's you and me now
Monts blancs. Massifs. Imposants. Monts blancs, sinuosités aux eaux de seiche sur la page s'étendant. Courbes calligraphiques des flots et ruisseaux, révérences manuscrites et plongeons du stylo. Il pleut des cordes, des tonnes, des trombes de mots sur le relief montagneux, les neiges éternelles du bureau. Pyrénées de la bureaucratique. Chaîne de dossiers par le ridicule érodés. Averses de non-sens, de pistes brouillées. Imbibés, les rapports, du verbiage sans intérêt par les autorités régurgité. Nouvelles directives. Énièmes procédures à suivre. Des comptes à rendre. Des heures à passer - à perdre - le nez dans la paperasse accumulée. La fameuse zone de mort cérébrale. L'Everest dont l'ascension s'avère lente et douloureuse pour la grimpeuse du clérical dédaigneuse. Ailleurs, Keira Thompson, tandis que les sommets convoités narguent hors de portée. Inatteignables. Insurmontables. Malgré l'effeuillage des couches, malgré les pioches acharnées. Pénible illusion, impression qu'à poussivement s'y hisser, la montagne, elle, ne fait qu'au contraire gagner en élévation. Jusqu'à prendre d'impossibles proportions. Jusqu'à complètement décourager la concernée de sa mission.

C'est entre deux sermons sur l'éthique au travail que l'oréade s'est ainsi résolue à prendre un instant. De tout son long accoudée dans le vallon, la paume recueillant les débordements d'une mine en proie à la désolation, les ambres se sont détournées du scintillement des astres néons pour se baigner dans la lumière bleue des bas-fonds. Tinder. Vulgaire plateforme où l'on peut admirer la beaufitude moderne dans toute sa splendeur, son horreur. L'ère des relations jetables. Des plans instantanés. Succinctement, ni plus ni moins qu'une marre de profil tentant de mettre en valeur les pauvres facettes d'une blême personnalité, sinon d'en dissimuler un flagrant manque de avec des clichés photographiques à la limite du pornographique. Absurdité addictive, plaisir coupable et assumé, la pulpe longe l'écran de part et d'autre sans s'arrêter. Le regard compulse les descriptifs sans s'y attarder. Mémoire musculaire, réflexe conditionné. À gauche, à gauche. Encore et toujours à gauche. Tu cherches sans vraiment chercher. Kyle, 39 ans, deux enfants. Maude, début trentaine, en quête de l'amour, du grand. Les corps capitalisés se succèdent en poses et en tentation à la manière d'un catalogue abyssal d'affection. Bruns. Blonds. Châtains. Américain. Japonais. Allemand. Tous se confondent dans leur plus rasante banalité, griffes de l'ennui desquelles on semble presque résolu à ne point te t'arracher. Affliction, jusqu'à ce l'algorithme ne s'élève soudainement, d'un suivant, d'un élan, au summum même de la grossièreté. « Si ça c'est pas du foutage de gueule. »

If you want to annoy your neighbors, swipe right.
I’m the guy your mom warned you about.


Humilité décidément maître mot de ses profondes paroles sans délicatesse ni éloquente subtilité. L'index, de presse, d'un tressaut, se rétracte avant de n'envoyer l'autre phallo rejoindre ses confrères rejetés. Figée, pour ne pas dire médusée. Tu le toises, ce paon charbonné déployant son panache à l'intention des femelles désespérées. Tu le toises, comme pour lui piquer, une à une, grimaces à la suite, ces plumes qu'il évente avec une suffisance méprisée. Désintéressée au mieux, agacée au plus mal, tandis que les plans flatteurs de l'ordure défilent sous ton regard rebuté. Sa technique de drague à deux balles a-t-elle véritablement l'effet escompté? En existe-t-elles non seulement qui soient charmées par sa dégaine de délinquant endimanché? Et alors qu'est-ce qu'elles peuvent bien lui trouver? Morbide curiosité que tu ne demandes qu'à satisfaire, les pensées défilent, interrogent le profil d'une hâte tactile. Doigt agile, doigt maladroit. D'une glisse, d'une dérape, sans préavis, te condamne à l'embarras.

Super like.

« Non. » Le murmure ébahi, le souffle qui te quitte vers l'haut-delà. « Non, non, non, non! » La vitre qui subit les sévices de ton désarroi. « Putain! » Frayeur. Terreur. Tu pianotes, tapes, tambourines des ongles contre l'interface, carillons de cliquetis émotifs à s'entendre jusqu'à l'autre bout de Détroit. Erreur fatale, honte inégale, rien ni personne pour te sauver. De tous les imbéciles sur cette appli débile, il fallait que ce soit lui. Avalanche. Éboulement. Éclaircie au cœur de l'intempérie, moment de lucidité en cet instant de folie. 10h05. En plus d'avoir merdé de la pire façon, t'as complètement zappé ta convocation. « De merde! » Levée en trombe, l'Italienne hors de ses gonds. À en faire trembler les monceaux, à en faire céder les monts. Monts blancs. Monts réduits au néant. T'attrapes ton café et dévales les corridors, portable toujours en main. Vains essais de revenir en arrière. D'éviter la misère. Tu butes la porte du pied et ouvre outrageusement sans patienter. « J'ai une crise à gérer alors si c'est pour me foutre un énième dossier dans les pa... » Paire de souliers chaussés. Corps étranger chu dans le siège à côté. Et la tête qui se relève simplement pour dévisager. « Who the fuck? »

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On my way to damnation
Keira Thompson ☽ Some people survive chaos, and that is how they grow. Some others thrive in chaos, for this is all they know.
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Ronan Cavill
Ronan Cavill
Martyr

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▬ Dim 1 Oct - 19:46 ▬
So it's you and me now !

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Il n'en fallait pas plus pour piquer ta curiosité. Il avait commencé sa phrase et déjà ton corps ressentait ce sentiment d'excitement. À peine arrivé et tu obtenais déjà une mission spéciale. Que demander de mieux ? Tu espérais obtenir les détails lorsque la porte s'ouvrit pour laisser ta nouvelle partenaire faire son entrée, coupant ainsi l'excitement qui parcourait ton corps depuis quelques secondes. Elle n'aurait pas pu être en retard... Juste une ou deux minutes, c'est tout ce que tu demandais. Juste le temps d'obtenir le croustillant de cette fameuse déclaration. Son visage t'était familier, mais une femme comme elle, tu ne l'aurais pas oubliée. D'où te venait ce sentiment bizarre de la connaître alors ? Le temps qu'elle fasse son entrée, tu la scrutas de haut en bas, comme si tu espérais qu'un flash te permette de te souvenir de ses traits. Ta mémoire te jouait clairement un tour. Tu avais sûrement vu une femme qui lui ressemblait à Chicago. Voilà, c'était sûrement ça. Enfin, c'était la seule explication logique que tu voyais présentement, alors que tu n'arrivais pas à retracer l'origine de cette sensation de déjà vue. Ce bref moment lunatique de ta part s'arrêta alors qu'elle dirigeait son regard vers toi. Tes yeux fuirent les siens pendant une fraction de seconde, puis tu te levas pour lui offrir les politesses d'usage. Main tendue vers elle, tu attendais qu'elle fasse son bout de chemin également. « Ronan Cavill, il faut croire que tu seras pris avec moi. » Un rictus s'installa sur ton visage alors que t'attendais son retour. Tu ne la sentais pas très réceptive, mais tu comprenais le sentiment en même temps. T'avais déjà été dans sa chaise, t'avais vécu ce moment à Chicago. L'imposition d'un nouveau binôme, quelqu'un qui allait tranquillement devenir ton ombre sur le terrain. T'avais eu du mal aussi, alors tu ne jugeais pas sa réaction, surtout que tu ne connaissais pas l'histoire derrière la disparition de son dernier compagnon. « Inspectrice Thompson, vous serez la guide de l'inspecteur Cavill ici présent. Il connaît bien la ville à ce que j'ai compris, mais vous êtes celle qui l'aidera à faciliter la transition depuis Chicago. Disons que les deux villes ne sont pas dans la même situation. » Une belle façon de dire que Chicago n'est pas dans le même merdier que ta ville natale. Enfin, tu n'avais pas besoin de marcher dans les rues pour comprendre que ce n'était pas exagéré comme comparaison. Le commissariat débordait et les nouvelles télévisées avaient toujours suffisamment d'histoires sur les guerres de gangs qui ensanglantaient les différentes rues de la ville du crime.

Tu le voyais dans ses yeux, cette nouvelle équipe que vous formiez désormais n'allait pas être la plus saine. Ravie n'était pas un qualificatif que tu aurais pu utiliser en ce moment pour la décrire. Tu écoutais, patient, immobile, comme si tu assistais à un spectacle. Comment allais-tu faire pour percer la coquille de cette femme ? Puis ta tête repartit dans les vapes des mots que ton supérieur avait prononcés avant l'arrivée de la brunette. Était-elle ta mission ? Clairement, elle avait quelque chose à voir avec cela, sinon pourquoi se serait-il arrêté aussi sec lorsqu'elle avait fait son entrée ? Surtout qu'elle était destinée à être ta partenaire. N'aurait-elle pas sa part à jouer dans ce mandat ? Tu essayais tant bien que mal de lire le non-verbal des deux personnes qui occupaient la pièce avec toi, au point de n'être rien d'autre qu'un corps dans le bureau. « Inspecteur Cavill, vous avez bien compris ? » Il faut croire que tu avais totalement perdu la carte. Non, tu n'avais rien compris car ton cerveau s'était fermé à toute information et au moment où t'allais t'excuser pour l'écart, c'est plutôt elle qui prit la place sur la scène.


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▬ Dim 19 Nov - 17:24 ▬

So it's you and me now
Le regard toise l'impertinent. Toise le faciès barbu, méconnu. Le sourire décousu. La carrure entretenue d'autant que la main vulgairement tendue. Ardent. Brûlant. Éhontement inaccueillant. Ambres de feu, nids charbonneux, la flamme de l'éternel emprisonnée dans le vitrail de ces yeux. « Where'd you find that one this time..? » Le regard toise que les traits se moulent du mépris absolu à l'encontre de l'importun malvenu. Que la chaleur enthousiaste spontanément se meurt dans les échos immolants de l'instant tû. Callosités calcinées, lignes de vie carbonisées. Le grésillement des chairs sur les charbons d'une animosité incendiaire comme trame de fond du malaise embrasé. « No, let me guess. A transfer... » Le regard toise, longuement, interminablement, sans vaciller ni trembler, sans gêne ni surprise reflétée, tandis que les exigences du lieutenant, stridées, ondulent du haut des fanions aux oreilles des concernés. « Of course... It had to be. » Toisé, encore et toujours du regard toisé, l'intru, l'inspecteur, le partenaire proclamé, jusqu'à ce que l'homme, l'indésirable, enfin, s'avise de freiner ses élans conviviaux déplacés. Qu'il reprenne ses bonnes convenances et ses apparences carrées, qu'il s'assied et ne daigne plus s'oser à quelconque forme de complicité. Parce que l'évidence est là, étampée sur la carne au fer rouge d'une résolution ignée: Il est loin d'être le premier condamné à tes enfers et, plus loin encore, d'en être le dernier. « No fucking way. I ain't got time to waste babysitting. » Catégorique, la réponse à une demande qui n'en était guère vraiment une, l'insubordination comme messagère d'une répulsion palpable à la possibilité évoquée. Envisagée. Considérée. Décidément officialisée sans même au préalable t'en informer.

« You want him to be shown around? Book a guided tour or some shit. » « Thompson! »  Comme une injure. Tel un juron. Le mot de trop, l'ultime interjection. Ce nom qui vous glisse d'entre les dents serrées lorsque la patience, jusqu'à la corne, s'avère usée, qui revient en boucle dans les rapports des ressources humaines qui n'ont cesse de s'ajouter. Thompson, la flic indisciplinée, indisciplinable, mais la flic tout de même qu'ils ne peuvent discréditer. Obstinée. Efficace. Entêtée. Dévouée. La balance à toujours s'équilibrer entre le bon et le mauvais d'une recrue prometteuse si non seulement le caractère pouvait lui manquer. Le doigt noirci s'écrase contre l'ivoire jauni de tes dossiers empilés, comme pour donner raison à son obstination, sinon force à ses revendications bataillées. Le séquoia tremble sous l'empreinte apposée, le café refroidit sous le vent mortifiant d'une haleine mal soignée. « You'll act as I order you, whether you like it or not! And there's nothing you can do or say about it that would... » Silence, interruption à l'acmé d'un pathétisme démesuré. L'attention du quincagénaire est détournée, comme la tienne, la sienne et tout le reste de la preccint là à épier un consortium de vestons-cravates à l'entrée assemblé. « What, again. You two wait for me. Right here. And I swear to you Thompson, if you dare flying under my nose... » Soupir. Rire. Cynique expire. Trop docile, l'Italienne, pour que l'on ne sente pas venir l'intempérie à des kilomètres d'ici. La porte se claque derrière eux, laissant l'inconfort timidement reprendre vie. Éphémère moment de calme avant que tu ne rallumes la bougie. « So... What did he tell you exactly. About me, I mean, mh? I suppose not that much, or you wouldn't be here today.... But let me sum it all up for ya. » Agacée, tandis que tu poses la main sur l'accoudoir, tires brusquement le siège, surplombes, penchée, l'oisillon égaré entre tes serres déposé. L'aridité du désert qui gerce les commissures en un sourire aigre, le sable des dunes enrouille la voix sans en émousser les propos. « I don't do team. At all. You're in deep shit? I ain't gonna take that phone call of yours. You interfere in any way with my investigations? I will kick your ass straight back to Chicago. We won't be friends. Or acquaintances. Hell, we won't even be partners. I don't know what you did to karma to end up in this situation, but you definitely fucked up. He says I can't do shit about it, but that's wrong.  I can make your life a freaking nightmare. I assure you. You still have time to change your mind. Ask him to swap me with someone else. Or go back to where you come from. »

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▬ Mar 16 Jan - 23:19 ▬
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Assis là, tu n'étais actuellement qu'un figurant dans cette discussion. Un corps occupant la salle, témoin d'une confrontation qui expliquait bien plus de choses que ce qu'elle devait probablement. Il fallait toujours ce type de flic, n'est-ce pas ? La tête forte, celle qui ne bronche devant aucune autorité. La terreur du commissariat. Et toi, tu devais toujours faire avec. Une malédiction qui ne date pas d'hier dans ton cas. Tu avais cru que Corvez à Chicago était quelque chose, mais tu l'espérais presque en ce moment. Il t'avait rendu la vie difficile, mais tu sentais déjà qu'il n'allait être rien à côté de cette Thompson. Si ça n'avait pas bien fini pour le roi Corvez, tu ne doutais pas que la reine ici présente allait un jour ou l'autre recevoir un sort similaire, mais il n'en restait pas moins que tu allais devoir composer avec elle le temps qu'elle chute. Elle ne donnait pas sa place, et pour une raison qui t'était inconnue, cela semblait te donner envie de plonger plus profondément dans cette personne qui te semblait être rien d'autre que des problèmes sur deux pieds. T'écoutais, patient, pour savoir quel serait le dénouement. Le règne de terreur allait-il faire flancher l'homme dans la chaise en face de toi ? Avait-elle autant de pouvoir ? Il fallait croire que non. Le patron mit finalement son pied à terre, puis quitta subitement le bureau, te laissant ainsi avec celle qui avait animé les derniers instant de ta journée.

Si tu croyais qu'elle n'aurait pas pu être plus claire, tu te rendis rapidement compte du contraire lorsqu'elle reprit la parole, laissant cette fois-ci son venin se déverser sur ta personne. Tes yeux rivés sur elle, tu ne devais pas la quitter du regard. Premièrement, parce que tu ne voulais pas lui laisser croire qu'elle t'intimidait ou même qu'elle t'impressionnait, puis deuxièmement, car elle semblait imprévisible. Tu ne devais pas baisser ta garde, car c'était sûrement ce qu'elle attendait. Tu l'écoutais et te retenais de rire. Ce petit numéro, elle croyait réellement qu'il te ferait tourner les talons ? C'était elle la pire dans ce cas. Tu attendais patiemment qu'elle termine son monologue, celui de la femme forte et chiante qui ne faisait pas partie d'une équipe. Tu laissas un bref silence s'installer une fois qu'elle eut fini, puis tu expiras l'air qui s'était emmagasiné dans ta bouche, comme si tu avais dû retenir ton souffle pour l'écouter. « C'est tout ce que t'as ? Ce numéro a fonctionné avec ton ancien partenaire ? C'est pour ça que je suis là en fait ? Parce qu'il est parti en courant en t'écoutant te plaindre comme une gamine. À moins que ce soit totalement l'inverse. Il est resté et tu n'as jamais décroché lorsqu'il avait besoin de toi. Résultat : bam, entre les deux yeux, et maintenant tu rejoues le film parce que tu as peur de perdre un autre binôme. Ça ne serait pas la joie, mais ne t'en fais pas pour moi, je saurai m'arranger seul. » Elle voulait sortir son attitude, tu étais capable de faire pareil. Elle voulait te faire fuir, alors tu n'allais pas l'empêcher d'essayer, mais elle allait devoir avoir de meilleurs arguments. Son accueil ne te donnait pas tellement envie de travailler avec elle de toute façon, mais ce n'était pas toi. Non, toi t'es Ronan, le bon soldat, celui qui respecte et qui comprend les demandes de ses supérieurs. Vous n'aviez rien en commun à première vue, et cela expliquait bien pourquoi vous alliez être jumelés ensemble.

« Je dois avouer que c'est mignon, ta façon de croire que t'as un choix par contre. Écoute, fais ce que tu veux. Ne protège pas mes arrières, même si j'aurais les tiens. Laisse-moi tomber au moment où j'aurais le plus besoin de ma partenaire, et qui sait, peut-être que t'auras une autre mort sur la conscience. Mais tu sais que le manège va recommencer par la suite, et un jour, peut-être qu'ils en auront marre et qu'ils vont se pencher sur ton cas. C'est certain que si t'as rien à cacher, ce n'est pas grave qu'ils se posent des questions, Mais tu ne sembles pas être le genre de femme qui n'a rien à se reprocher. » Tu pivotas légèrement ton corps afin de lui tourner légèrement le dos. « Alors Thompson, est-ce que les vieux squelettes dans ton placard valent la peine que tu travailles avec moi ? » Ton approche n'avait rien d'assuré, mais tout comme elle, t'avais décidé de jouer dans sa tête, et ce, même si tu ne savais pas réellement si elle avait quelque chose ou non à se reprocher.


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▬ Lun 19 Fév - 1:45 ▬

So it's you and me now
Bien sûr, la chevalerie. Bien sûr, les bouffées héroïques, les muscles engorgés. D'orgueil. D'assurance. De fierté. Bien sûr, le rookie avec le syndrome du protagoniste, celui qui, parmi tous, fut divinement choisi. L'élu, le preux longuement attendu. L'unique qui saura tout changer. Vous sauver. Bien sûr. La harangue est longue, interminable, à prévoir sans doute après un discours étalé que tu aurais certes pu résumer à un ''Vas te faire foutre et casse-toi'' grossièrement simplifié. Pourparlers d'une évidente inutilité qui te coûtent à l'instant d'exténuantes secondes à l'entendre jacasser. Lesson de vie, leçon apprise puisque l'homélie, encore, s'éternise. Vacille outrageusement entre la condescendance et la brutale ignorance au point tel que les dunes ne peuvent s'empêcher d'ennuyeusement souffler le reste de leur attention sur ce qui se trouve à portée: Un mur écaillé de peu d'intérêt, mué en un tableau à l'art hypnotiquement abstrait. Une paperasse abandonnée dans un coin, désormais en quelques lettres devenue l'affaire la plus fascinante du siècle. Des empreintes insignifiantes sur le vinyle, modelées en énigmatiques figures à démystifier. Un test de Rorschach que le cerveau improvise de désespoir pour ne pas court-circuiter d'une exaspération exacerbée. Qu'est-ce que de vulgaires tâches d'encre sur fond blanc pourraient révéler de ta personne fracassée? Quel serait ton diagnostique, le grand verdict? Étrangement, tu le demandes. Morbide curiosité que de vouloir savoir si l'on arriverait à creuser tes défectuosités, lever le voile sur ta dysfonctionnalité. Bonne pour la casse, ou est-ce qu'il t'est encore possible d'être réparée? Ton psy opterait sûrement pour la rédemption, fidèle à lui-même. Bien que t'en doutes. Bien que tu lui prouves sans cesse le contraire. Optimisme gluant qui te dégouline sur l'âme à chacune de vos rencontres, que t'espères ne jamais sentir réussir à s'incruster, qui t'arrache même un frisson dégoûté. À quelque part, peut-être que t'as juste pas envie d'être rafistolée. De rentrer dans les cases. De te ranger.

« Tough dude. » Que tu finis par mollement lâcher après avoir péniblement traversé les âges de son contre-monologue. Supplice partagé avec Tantale, Sisyphe, Ixion. Victoire en elle-même que de ne pas avoir tout bonnement pris la porte pour mettre fin à ton calvaire, d'avoir gardé la barre jusqu'à la fin de ses hypothèses mal fondées, ses théories conspirationnistes qui ont à tout le moins le mérite d'être colorées. Le regard rentre au bercail des emmerdes que les lèvres se pincent pour ne pas céder au rire de l'incrédulité. La pose du puissant héros qu'il a adoptée, de dos, tout juste assez pour prétendre à une façade de profond mystère sans cacher à ta vue d'égarée son air ô donc impénétrable. T'es pas assez payée pour ce genre de conneries. « You know what? Whatever. This ain't me whining; This is me giving you a heads up. An easy out. But since you just looove coming off as the big, bad guy type, i guess you won't get it until life shoves a whole heap of shit right up your ass. I say: Be it. » Résignée, tout compte fait, à la possibilité de raisonner ce qui ne saurait l'être. « As long as you refrain from being a needy leech sucking the patience out of me, I couldn't care less. 'Cause no, nothing's worth working with anyone, including you. You ain't the one who'll change this. You ain't special. Stay out of my files, and especially of my sight, or don't come crying that I didn't warn you. » Situation de laquelle, semblera-t-il, tu ne pourras encore une fois pas échapper. Arrière-goût de déjà-vu, d'une énième histoire de binôme qui ne pourra que mal se terminer. Des termes, les tiens, que tu comptes clairement imposer, qu'importe la façon alors que l'imagination saura trouver les moyens sans difficulté. Un Irlandais qui, tu sais, fera inconsciemment le sale boulot si jamais sans hésiter. « Oh and, as for my former partner... » Ce fameux enfoiré d'un temps passé. « He mysteriously disappeared. So who knows. Who cares. I don't.  » Conversation que tu estimes terminée. Classée. Que tu refuses de relancer tandis qu'enfin, tu prends la porte qu'il n'aurait jamais dû franchir pour commencer. « It was a real displeasure meeting you. Let's never do that again. »

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On my way to damnation
Keira Thompson ☽ Some people survive chaos, and that is how they grow. Some others thrive in chaos, for this is all they know.
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Ronan Cavill
Ronan Cavill
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Petit appartement dans le Southwest : Un choix conscient, mais au combien dangereux. Tu savais ce que tu faisais, mais en jouant avec le feu on augmente toujours les chances de brûlure.
ombres et névroses : 1m90 et 97kg. Bipolaire : Tes démons ont fait en sorte que t'aille la mèche courte, un rien peux te faire pivoter totalement et c'est encore plus fréquent lorsque ça le concerne lui. Cicatrices : Tes nombreuses batailles au fil des années ont fait en sorte d'écrire une histoire sur ton corps, celle qui est maintenant racontée par ces marques qui t'occuperont à jamais.
cicatrices : 53
crédits : avatar: wiisemary, obsidian

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▬ Mer 13 Mar - 17:43 ▬
So it's you and me now !

You can do what you want, but you need to understand, I'm here to stay, with you or without you. ft. Keira Thompson.


Elle était là, devant toi, l'esprit clairement ailleurs. C'était écrit dans son regard, dans son attitude. Malgré tous tes efforts, toutes les hypothèses que tu avais avancées, elle s'en fichait éperdument. C'est ce qu'elle dégageait, c'est ce qu'elle était. Patiente, elle restait là en attendant le moment propice pour répondre à tout ce que tu avais osé avancer. Tes paroles n'étaient pas fondées, loin de là même, car en bout de ligne, cette femme qui allait être ta partenaire, tu ne savais rien d'elle. Tu créais une histoire en te basant sur tes expériences passées, sur ce que ses fortes réactions laissaient présager. Sa réponse fut de l'arrogance pure et dure, mais étais-tu réellement surpris par cela ? Non, aucunement. En peu de temps, elle t'avait déjà permis de comprendre que c'était son langage principal, voire peut-être même son seul langage. À ton tour, t'attendais de voir ce qu'elle avait à ajouter dans cette conversation qui n'avait rien d'une promenade dans un parc. Haine par-dessus haine, vous étiez là comme chien et chat, à vous disputer sans même hésiter une seule seconde. L'avenir ici allait donc être haut en couleur.

Un conseil, un avertissement, voilà ce qu'elle t'avait alors offert. Décidément, tu t'étais trompé sur elle. Thompson n'était donc rien d'autre qu'une femme qui ne voulait pas voir les gens près d'elle souffrir... Bullshit. Cette pensée eu l'effet te dessiner un petit sourire au bord des lèvres. Tu ne croyais pas à ce qu'elle racontait, mais tu décidas de conserver en toi cette petite pointe de sarcasme. Tu savais bien que ce n'était pas un avertissement, mais plutôt des menaces à peine camouflées. Mais comment le prouver ? C'était ça la question. Dans quoi cette femme s'était-elle embarquée pour devenir de la sorte ? Est-elle seulement le prototype parfait du flic corrompu ? Peut-être. Seul le temps te le dira. « Ne t'en fais pas, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas compter sur toi. » T'allais composer avec, car c'était ce qui t'était demandé, mais elle t'avait bien fait comprendre de ne pas compter sur elle, alors tu n'allais pas perdre ton temps. À vrai dire, t'allais même garder un œil sur elle. Hors de question qu'elle soit celle qui te tire dans le dos. Tes arrières, t'allais les couvrir toi-même, et t'allais aussi redoubler de prudence lorsqu'elle serait dans les parages. Voilà ce que tu prévoyais faire. Te fier à elle ne serait que signer de ton arrêt de mort. Elle ne voulait rien savoir et, pour être franc, elle commençait à te transmettre cette envie, qu'elle ne cachait pas.

Un rapide retour sur le dernier binôme, puis une dernière phrase pour bien boucler cette conversation, et la voilà partie, sans même te laisser la chance de lui rappeler que son souhait ne serait pas exaucé. D'un geste vif, tu levas la tête vers le plafond, comme si tu cherchais une réponse au pourquoi tu es toujours celui qui se retrouvais avec les têtes brûlées. Ce n'était pas ta première expérience, loin de là même. Et à entendre celle qui venait de faire sa sortie, tu pouvais croire que ça n'allait pas être la dernière, bien qu'elle ne donnait pas cher de ta peau. Ton tour était venu de faire ta sortie, mais alors que tu t'apprêtais à poser la main sur la poignée, la voix de ton supérieur se fit entendre une nouvelle fois. « Cavill, restez dans mon bureau, je suis à vous dans deux petites secondes. » Marche arrière vers la chaise que t'avais occupée, tu repris position dans celle-ci en attendant le retour de l'homme qui venait de t'interpeller. Clairement, il voulait faire un retour sur le dossier qu'il allait aborder avant l'arrivée du démon. Quelques secondes s'envolèrent, puis finalement, la porte se ferma avant que l'homme ne prenne place devant toi, posant la main sur le document qu'il avait placé sur le coin de son bureau. « Alors, vous avez eu la chance de voir Thompson. Je sais qu'elle ne le démontre pas du premier coup d'œil, mais c'est une bonne inspectrice. Un peu de caractère certes, mais bon. » Ces paroles te firent rire intérieurement. Tu ne pouvais pas laisser paraître ce sentiment, pas devant ton patron. « La chance comme vous dites et très peu de caractère, voyons. » Deux petits commentaires sarcastiques qui firent vite comprendre à ton supérieur l'ambiance qui régnait dans la pièce lors de son absence. « Écoutez, si je vous ai demandé de rester ici, c'est parce que j'ai une tâche plutôt délicate à vous demander et je sais que vous serez en mesure de l'accomplir. » Le suspense te tuait. Il prenait des pauses comme s'il était sur le point de te demander de tuer Thompson. Tu devais t'avouer que l'idée n'était pas désagréable, surtout après cette première discussion très aimable entre vous deux. Tranquillement, il fit glisser le dossier devant toi, ouvrant la page couverture. « J'aimerais que vous suiviez Thompson, juste pour s'assurer qu'il n'y ai pas de débordement avec ses informateurs. Elle a une personne qui lui refile des sources, mais j'aimerais bien être certain que c'est une relation professionnel. Pas que ça me regarde, mais j'aimerais pas la savoir s'amouracher d'un ancien détenu. En soit, ce n'est rien de majeur et j'imagine que vous allez me dire qu'en étant en équipe avec elle, ça ne sera pas difficile, mais c'est peut-être là où vous vous trompez. Elle a le tour de disparaître. Alors, que ce soit quand vous êtes en sortie ensemble ou pas, je veux que vous gardiez un œil sur elle et si il le faut, il pourrait aussi vous refilez des infos. » Tes yeux parcouraient les feuilles placées sur le dessus, puis tu relevas la tête vers l'homme qui venait de te faire la demande. Oserais-tu aller jusqu'à là ? Oui, certainement, surtout qu'elle ne t'avait pas donné que de bonnes impressions. Tu fermas le dossier avant de le placer sous ta main, guidant celle qui te restait vers l'homme. « Vous pouvez compter sur moi, monsieur. » Voilà prit celle qui pensait prendre.


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