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 nocturnal animals (ronan)

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Lorcan O'Connell
Lorcan O'Connell
wreak havoc

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

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▬ Lun 4 Sep 2023 - 22:47 ▬

(Nocturnal animals)
Errance nocturne. Encore. Le sang s'est transformé en whisky, miracle divin, nouveau messie autoproclamé de la débauche. Ce bar de Southwest a bien souvent été témoin de ta déchéance, sans jamais se lasser de te voir tomber dans le gouffre des vices tentaculaires qui refusent de te lâcher, t’entraînant chaque fois un peu plus profondément vers un mal qui commence à te nécroser. Nécrose silencieuse du cœur, depuis cet instant échangé – ces nombreux instants, plus exactement – tu ne parviens pas à te débarrasser de tes pensées hantées par la succube au regard ardent, aux lèvres fruitées, poltergeist qui te suit depuis bien trop d'années. Nécrose de l'âme, à mesure que le doute s'installe dans l'esprit étriqué de tes camarades, méfiants du chemin emprunté et entièrement assumé auprès d'un Elijah déjà prêt à sévir en cas de dérapages incontrôlés. Nécroses que tu cherches à soigner avec le verre ambré que tu engloutis pour la troisième fois de la soirée. Dos à la barmaid qui ne t'incite pas à arrêter de te noyer, tu observes les gens qui vont et viennent dans ce lieu où chacun a quelque chose à trouver ou à oublier. Des égarés, comme toi, des cœurs brisés, des opprimés. Rares sont ceux qui pénètrent ici sans chaîne à leur pied, sans boulet à traîner Des fardeaux qui portent différents noms, mais dont le poids sur les épaules se lit sur leurs traits épuisés ou déjà alcoolisés. Parfois, tu te contentes d'observer comme un prédateur mutique, et parfois, tu cherches un corps que tu pourrais briser. Celui d'un homme, où les poings sont les seuls à s'exprimer dans des joutes brutales avec le sang qui se verse tout aussi abondamment que les spiritueux, ou d'une femme, pour des plaisirs censurés où la violence a elle aussi une belle place à assumer. Ce soir, t'as pas encore décidé vers quelle option te pencher bien que la mèche de ta colère étouffante vienne de s'allumer, de plus en plus agité dans ce lieu fermé où tu n'as pas assez de place pour exprimer tout ce qui menace d'imploser. T'as besoin de détruire. T'as besoin de te détruire. Toujours.

Avide de fureur, plus capable de la contenir, il semblerait que la rémission éphémère de ton être malade vienne de faire son entrée en scène. Deux mecs, une fille, des regards qui s'échangent, un sourire qui s'en suit, et une tempête qui se déclare. « Tu regardes qui comme ça, toi ? » Tu ne réalises pas tout de suite que c'est à toi que l'abruti s'adresse, peu habitué de rencontrer des damnés  à la colère aussi vive que la tienne. « C'est à moi qu'tu parles ? » Une altercation dont tu n'es pas à l'origine, voilà de quoi revigorer ton karma à la teinte bien ternie par tes nombreuses conneries d'adulte dysfonctionnel. Une autre est sur le point d'être commise ce soir, mais qu'importe quand on est déjà condamné à l’abîme du Tartare. T'es pas stupide, les pardons protocolaires du prêtre ne suffiront pas à effacer l'ardoise. Tu sens déjà, et ce depuis longtemps, les mains brûlantes de l'ange déchu qui attend de faire de toi le nouveau jouet de son brasier. « C'est à ma meuf que tu souris comme ça, enfoiré ? » Rire moqueur, sincèrement insolent. D'un geste dédaigneux du menton, sans même poser ton verre, tu désignes celle qui l'accompagne. « C'est elle ? Elle m'a souri quand elle est entrée. Je crois qu'elle cherche secrètement quelqu'un pour la baiser correctement. » Son visage se transforme soudainement en furie palpable, assez pour que tu te lèves pour commencer à te mettre sur tes gardes. Taper sous la ceinture, point faible de ton genre, l'ego blessé fait parfois bien plus mal qu'un crochet dans la mâchoire. « Je peux pas t'apprendre comment faire, mais je peux lui montrer à elle ce que ça fait. » Ses phalanges jointes s'écrasent contre tes lèvres qui amortissent le choc. La chair éclate. Le sang ruisselle dans ta bouche, amas désagréable dont tu te débarrasses en crachant à ses pieds. T'en as rien à foutre de cette fille. Aucune n'accroche réellement ton intérêt hormis celle depuis toujours convoitée. De simples poupées de chiffon que tu profanes avec brutalité. Mais tu ne refuses jamais une bagarre, surtout quand elle permet de faire taire un peu l'hurlante obsession. C'est à toi de frapper. Plusieurs coups avant de relâcher. Pour faire durer le plaisir. Pour ne pas que le mal s'arrête trop vite.

( Pando )

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We're all killers. We've all killed parts of ourselves to survive. We've all got blood on our hands. Something somewhere had to die so we could stay alive.

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Ronan Cavill
Ronan Cavill
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Petit appartement dans le Southwest : Un choix conscient, mais au combien dangereux. Tu savais ce que tu faisais, mais en jouant avec le feu on augmente toujours les chances de brûlure.
ombres et névroses : 1m90 et 97kg. Bipolaire : Tes démons ont fait en sorte que t'aille la mèche courte, un rien peux te faire pivoter totalement et c'est encore plus fréquent lorsque ça le concerne lui. Cicatrices : Tes nombreuses batailles au fil des années ont fait en sorte d'écrire une histoire sur ton corps, celle qui est maintenant racontée par ces marques qui t'occuperont à jamais.
cicatrices : 56
crédits : avatar: wiisemary, obsidian

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▬ Jeu 7 Sep 2023 - 23:12 ▬
nocturnal animals

I've waited so long for this meeting, for this chance. You created my demons, well, I'll become yours. ft. Lorcan O'Connell.


Affrontement direct ou patience ? Une question qui persistait dans ton esprit, mais qui n'avait réellement aucun but. Déclencher une confrontation en ces lieux équivaudrait à précipiter ta propre chute. Le Southwest, le quartier qui te sert actuellement de refuge, abrite non seulement toi, mais aussi les raisons qui t'ont ramené dans ce trou qu'est devenue Détroit. Le choix de proximité que t'as fait te limite également dans tes options. Une vulgaire erreur pourrait s'avérer très coûteuse, et ce n'est pas un prix que tu veux payer. Pas maintenant du moins. La patience était donc la voie de la raison dans ton cas. Conclusion qui ne t'empêchait pas d'avoir envie de lui écraser le verre qu'il venait de relever en pleine tronche.

Tu l'avais traqué jusqu'ici car tu voulais l'étudier comme s'il n'était rien d'autre qu'un foutu rat de laboratoire. Une tâche qui te forçait à travailler sur ton propre contrôle. Tu désirais le faire souffrir, mais en ce moment, tu subissais par ta faute. L'impression de brûlure dans ton estomac ne demandait qu'une chose : la perte de ton sang-froid. Comment résistais tu non seulement ? Avec tout ce qui était arriver. Ta psychologue avait-elle réussi à te faire croire que, tout comme elle et toi, au fond, il n'était rien d'autre qu'une victime du récit d'une autre personne ? Non, aucune chance. Il l'avait prouvé par ses choix, après tout, tel père tel fils. Et toi ? Étais-tu réellement mieux ? Âme pratiquement perdu dans cette ville. Tu étais là pour lui, pour sa souffrance, pour attiser ton feu intérieur avant de l'étouffer, tout comme tu étoufferais ses rêves. Deux faces différentes d'une même pièce. Voilà ce que vous étiez. Tes pensées erraient dans les méandres de ton passé compliqué. Tu cherchais à t'en échapper sans laisser la rage t'envahir, mais soudain, l'action qui se déroula dans l'établissement te ramena brutalement à la réalité.

Tu savourais la vue lorsqu'il reçut un poing en pleine gueule. Combien enviais-tu celui qui venait de porter ce coup ? L'idée de rester sans bouger te traversa l'esprit. Après tout, pourquoi te salir les mains si un autre était prêt à le faire, et que tu pouvais simplement savourer l'instant ? Mais tu ne pouvais pas rester là. Tu t'approchas tranquillement de la situation. Il avait repris le dessus, sans trop de misère en plus. Tu n'avais pas le choix de t'en mêler, toi qui ne voulais pas attirer l'attention sur toi. Une chose était certaine, peu importe ce que tu faisais, personne ne devait découvrir ton métier. Pas ici, pas devant lui. Ça brouillerait tes plans.

Arrogance de sa part, alors qu'il laisse un moment de répit à l'homme ensanglanté au sol, tu finis par te retrouver pratiquement à ses côtés. Tu sens son sang bouillir, tout comme le tien lors de telles situations. C'est un trait assez commun chez les combattants, mais la simple pensée que vous pourriez partager plus qu'une mère te révolte. Tu avais façonné ta vie de manière à n'avoir rien à voir avec ce type, et pourtant, son arrogance t'était également familière. Tu te sentais partir, comme si le cadenas qui enfermait tes démons venait de céder sous la pression de ses pensées. «Il n'en vaut pas la peine. C'est qu'un sale type. » Deux affirmations qui n'étaient en rien fausses. Tu cherchais son attention, tout simplement. Tu voulais qu'il décroche, qu'il laisse aller. Et pourquoi donc ? Il était sur le point de te donner une bonne raison de l'envoyer au poste. Il courait lui-même vers les barreaux et tu allais l'en empêcher ? Vraiment ? Tu voulais qu'il tombe, mais pas aussi facilement et pour être réaliste, tu savais qu'il ne ferait qu'y passer la nuit. « Allez, laisse-moi t'offrir un verre à la place. » Restait maintenant qu'à voir combien de temps tu résisterais face à face avec tes démons.



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▬ Mar 12 Sep 2023 - 2:01 ▬

(Nocturnal animals)
Que l'on te donne ce soir encore la couronne du parfait salopard. Comme une seconde peau, ou une mue dont tu ne pourrais te débarrasser. Ce n'est pas un simple rôle que tu endosses, c'est une véritable nature qu'aucune baissée de rideau ne pourrait faire disparaître. Et bien sûr que tu pourrais blâmer les autres pour ta propre déchéance, pour cette colère nauséabonde qui empeste tout ton être. Tu pourrais accuser ton père d'être un connard fini qui n'a jamais su démontrer d'affection à son fils. Tu pourrais blâmer ta pute de mère pour t'avoir abandonné. Tu pourrais blâmer Keira Thompson pour te rendre parfois foutrement misérable et vulnérable. Et tu peux blâmer ce mec qui est venu chercher les emmerdes sans se douter de ce qui lui tomberait dessus en retour. Mais la vérité, c'est que t'aimes ça, jouer au con. Totalement inapte socialement, t'es incapable de tisser des relations normales et saines, alors tu te complais dans ce qu'il te reste. La provocation, l'insolence, la destruction, le chaos. Homme anarchique qui ne se plie qu'aux règles qui lui conviennent, qui cherche chez les corbeaux un cadre pour éviter de totalement sombrer vers le côté le plus obscur de sa personnalité névrosée. L'homme est à tes pieds mais t'as pas encore fini de taper. Tu frappes pour les cinq années enfermé. Tu frappes pour son départ. Tu frappes pour son retour. Tu frappes pour l'enfance dérobée. Tu frappes pour la vie adulte détraquée. Et quand enfin t'as terminé d'évacuer tout ce que t'avais besoin de sortir, tu te redresses, le poing abîmé, ensanglanté, avec la salle devenue spectatrice de ta rage abondamment déversée. « Quoi ?! » D'un geste dédaigneux t'incite la foule à reprendre le cours de sa pathétique existence. Dans ce quartier, t'es chez toi, et des débordements comme celui-là, il y en a tous les soirs. Oiseaux de nuit que personne n'a envie de croiser une fois la nuit tombée. Prédateur qu'il vaut mieux se contenter d'observer sans trop s'approcher, sait-on jamais contre qui la colère pourrait ensuite se déverser. Règle d'or non écrite qui est pourtant méconnue de l'homme qui s'approche de toi, inconnu qui cherche à s'immiscer sur le ring sans qu'il ne soit invité. « T'es qui toi ? » Un étranger, à n'en pas douter.

Un verre pour t'amadouer, arrières pensées dissimulées qui ne t'inspirent aucune confiance. Il est là pour une raison, mais tu n'as encore trouvé laquelle. Et celle qui traverse ton esprit en premier a tout pour te déplaire. « J'vais pas te pendre dans les chiottes, alors si c'est ce que t'espères, oublie ça tout de suite. » Homophobie à peine dissimulée, mais qui, contrairement aux clichés, n'a rien de tendances non assumées. Pour quelle autre raison ce type voudrait t'offrir un verre ? Pendant un instant, tu l'observes, à la fois méfiant et intrigué. C'est bien la première fois que quelqu'un s'essaye à t'apprivoiser après une telle déferlante de violence. D'habitude, ils ont plus d’instinct de survie. T'attrapes sur le comptoir une serviette qui traînait pour venir l'apposer sur ta main blessée, pour tenter d'apaiser la douleur de tes phalanges malmenées. Une douleur lancinante mais domestiquée qui ne freine que bien trop peu de temps tes élans impulsifs et accoutumés. « Ma mère m'a toujours conseillé de ne pas parler aux étrangers. » Sourire insolent, toujours à l'apex de la provocation mal placée. L'inconnu ne peut pas savoir que ta mère ne t'a jamais raconté une connerie pareille. Elle ne t'a jamais rien dit, puisqu'elle est partie avant même que tu n'apprennes à marcher. « J'te donne trente secondes pour me dire ce que tu m'veux. J'sais pas d'où tu sors, j'sais pas ce que tu fous dans ma ville, mais t'apprendras vite que dans ce quartier y a certaines règles à respecter. Et j'suis gentil, comme tu l'as vu, d'habitude j'laisse même pas les trente secondes. » Ton visage s'est aussitôt refermé, t'as mis le cynisme de côté pour appuyer la menace que tu fais peser. L'avantage d'être un ptit enfoiré bagarreur depuis de longues années, c'est que t'es aussi bon avec le poing gauche que droit. Il t'en reste encore un pour lui foutre la raclée. T'aimes pas les nouveaux. Encore moins ceux qui te prennent pour un con.

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▬ Lun 25 Sep 2023 - 2:14 ▬
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Tu t'attendais à ce genre de réponse de sa part. Cette arrogance transparaissait, et pourtant, ça allait te chercher malgré tout. Des images commençaient à surgir dans ton esprit. Le gars au sol est clairement un imbécile, mais tu te vois en train de le défendre en ce moment même. Tu peux presque entendre le son de tes articulations qui craquent contre sa gueule de salaud, mais tout cela reste dans ta tête. Car tu dois adopter une approche différente si tu veux obtenir ce que tu désires, alors tu joues l'innocent. Ton contrôle t'impressionne toi-même à vrai dire. Combien de fois as-tu espéré ce moment? Cette opportunité de lui en mettre une, de lui faire disparaître son petit sourire arrogant. Impossible à compter. Au lieu de cela, tu le fixes du regard alors qu'il prononce une nouvelle phrase qui dévoile davantage sa vraie nature. Tu lui attribuais déjà plusieurs défauts, mais maintenant, il y avait une nouvelle case à cocher : l'homophobie, à cette époque... sérieusement? Il était donc véritablement un amas de vices enfermé dans une enveloppe humaine. Peu importe votre histoire passée, cette simple phrase confirmait que vous n'auriez jamais pu vous entendre. Comment aurait-il été possible de bien s'entendre avec une caricature si réussie d'une mentalité dépassée, issue d'une société craintive et régressive ?

Tu tentes tant bien que mal de dissimuler ton dédain pour ce triste personnage, tandis que t'observes attentivement ses gestes. Lorcan est clairement imprévisible et rapide, comme il l'a démontré en utilisant l'homme comme punching bag. Par contre, t'as pas l'intention d'être le prochain sur la liste, si c'est seulement ce qui traverse présentement ses pensées. Soudainement, ta respiration s'accélère, et les images de ton poing frappant sa mâchoire te reviennent à l'esprit. Sait-il qui tu es ? Impossible, comment aurait-il pu le savoir ? Non, il est simplement le genre de connard qui utilise des phrases toutes faites. Voilà ce qu'il est. Tu prends une profonde inspiration, te forçant à retrouver la capacité de parler sans lui lancer un flot d'insultes. « Ta mère était une sage femme. Dommage que tu n'aies pas hérité de sa sagesse.» Ta phrase tu l'as termine en pointant sa victime, qui semble toujours désorientée. « Quoi qu'il en soit, tu sembles plus habile avec tes poings qu'avec les mots.» Ajoutes-tu en lançant une petite pique pour tester ses réactions à venir. Comme tu le pensais, il te donna l'impression de ce remettre immédiatement sur la défensive. Tu l'écoutais déblatérer alors qu'il faisait son spectacle. Sa ville, son quartier, ses règles. Non, mais s'entendait-il seulement parlé lorsqu'il lançait son paquet de conneries. Un véritable crows, un véritable con. C'est cette mentalité que son père avait donc. Ça expliquait plusieurs choses.

Trente secondes, c'est le temps que le roi des idiots t'a laissé pour lui sortir une excuse bidon. En réalité, t'avais presque envie de laisser le temps s'écouler, juste pour voir s'il oserait mettre sa petite menace à exécution, mais cela ne jouerait clairement pas en ta faveur. Un policier qui se laisse aller à ses instincts dans le quartier des Crows ? Non, ça ne passerait pas du tout. Ce serait comme signer ton propre arrêt de mort. Un jour, tu pourrais en arriver là, mais pas maintenant. Hors de question que tu sois le seul à tomber lorsque ce jour arriverait. « Je t'ai tout simplement trouvé impressionnant face à cet enfoiré. Je me suis dit, pourquoi ne pas célébrer le roi du quartier ? » Tu n'as pas cherché à creuser plus loin, car tu ne crois pas que ça sera vraiment nécessaire. « Ronan. » Ta main est tendue vers lui alors que tu reprends la parole. « Je connais un endroit qui organise de jolis combats dans le coin. Tu pourrais clairement dominer et mettre en valeur tes talents au lieu de les gaspiller ici sur des crétins. Et puis, quel idiot dirait non à de l'alcool gratuit ? »



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▬ Dim 1 Oct 2023 - 22:03 ▬

(Nocturnal animals)
L'aura qui se dégage de l'inconnu te déplaît, réveille en toi une méfiance que tu ne ressens que rarement aussi intensément, pourtant habitué à ne faire confiance à personne dans un monde où n'importe qui pourrait vouloir ta mort. L'alerte rouge a été sonnée dans ton esprit aiguisé, vieux réflexes forgés avec le temps, et à mesure que les dangers n'ont eu cesse de se multiplier. Tu sais qu'il ne dit pas la vérité, son comportement à ton égard est versatile, tu sens à la fois un mépris certain et de l'autre une envie de s'approcher plus étroitement. Intentions nébuleuses mais qui attirent ta curiosité – et ton constant besoin de flirter avec une grosse dose d'adrénaline qui finira par tout te coûter bien trop tôt. L'enfoiré n'a pas la gueule d'un italien, mais te baser uniquement sur l'apparence serait une erreur que tu ne t'aviseras pas de commettre. Il respire l'arrogance, inspire la banalité. Des types comme lui t'en as déjà fréquemment croisé, tous persuadés pouvoir tirer leur épingle du jeu, avant de se casser la gueule sur les marches du panthéon de la guerre des rues. Celui-ci n'échappera pas à la règle, et tu piétineras son cadavre pour poursuivre ta route, comme s'il n'avait été qu'un vulgaire caillou sur le bas-côté. « Et toi, j'imagine que t'es doué avec les deux ? » Il a bien confiance en lui, l'étranger. Et la flatterie, d'autant plus moqueuse, ne le mènera nulle part ailleurs que droit sur tes phalanges. Tes poings te démangent, addiction à la violence loin d'avoir été rassasiée. « Tu m'prends pour un imbécile, pas vrai ? » Un fin sourire se dessine sur tes lèvres, en contraste volontaire avec la froideur de tes mots, de la menace qui tu laisses planer au-dessus de sa tête. La curiosité fait désormais place à un profond agacement. T'aimes pas sa façon de te parler. T'aimes pas le manque de respect qui émane de sa grande gueule. T'aimes pas son allure et sa prétention. Ici, dans cette ville, et encore moins dans cette quartier, il n'a aucune chance de s'en sortir. Tu observes la main qui se tend, insulté qu'il ose faire un tel geste après s'être aussi piteusement tiré de ton interrogatoire improvisé. L'option numéro une est de refuser, l'option numéro deux est de lui broyer les doigts, mais sans même s'en rendre compte, il s'émancipe du pire en une seule phrase...

Vient-il de te mentionner un fightclub, l'air de rien ? Comment ce type, qui visiblement ne connaît pas les règles de cette ville, peut avoir connaissance d'un endroit illégal connu uniquement de ceux qui combattent ? « Lorcan. » Tu serres finalement la main tendue, bien déterminé à découvrir qui est réellement Ronan, ce qu'il vient faire ici, et pourquoi il s'intéresse spécifiquement à toi.  « Effectivement, tu m'as démasqué, je suis un homme faible. Je peux pas refuser un verre de whisky si gentiment proposé. » S'il te prend pour un abruti, c'est exactement le rôle que tu vas jouer. Celui d'un pauvre mec qui ne pense qu'à se battre et boire dans les bars une fois la nuit tombée. Un masque que tu peux arborer facilement, tout en plantant tes griffes dans la chair de ta proie inconsciente, trop belliqueuse pour mesurer les risques qu'elle encoure en se jetant ainsi dans la tanière du loup. Tu t'installes au bar, attendant qu'il te rejoigne, impatient de débuter la partie dont tu anticipes déjà l'échec et mat. « Alors, c'est quoi cet endroit dont tu m'as parlé ? Ça m'intéresse, tu crois que tu pourrais m'emmener ? » Enfant de corbeaux qui a grandi dans le nid, qui s'est développé à leurs côtés, et pour qui cette vie de débauche et de violence n'a plus aucun secret. T'es curieux, comment Ronan, que tu n'as jamais vu une seule fois au fightclub, peut connaître quoi que ce soit à son sujet ? Si ton regard paraît tout ce qu'il y a de plus neutre, voire amical pour embrasser pleinement le rôle que tu interprètes, en vérité, tu inspires secrètement à éclater son visage sur le rebord du bar pour lui faire passer l'envie de te raconter des conneries. Finalement, peut-être qu'il ne sait absolument rien de toi, sinon, il n'aurait pas joué cette carte aussi périlleuse et dangereuse pour lui. La feu que tu viens d'allumer au centre de votre terrain de jeu est flamboyant, et t'attends patiemment qu'il vienne se brûler les ailes. Encore un qui vole un peu trop près du soleil.

( Pando )

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▬ Jeu 2 Nov 2023 - 2:10 ▬
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Tu danses à contre-courant. Il ne t'offre rien, si ce n'est que des signes très clairs qu'il est agacé. Malheureusement pour lui, cette danse, tu peux la faire pendant des heures. Tu avances d'un pas, tu recules de deux, puis c'est à son tour d'enchainer avant qu'une nouvelle alternance reprenne. Vous êtes deux opposés, il n'y a pas de doute là-dessus. Par contre, vos réactions sont similaires. Prédateurs naturels l'un pour l'autre sans même qu'il ne s'en doute. C'est ton avantage. Un point que tu ne négliges pas, un atout que tu tentes d'utiliser au maximum. Cependant, l'interrogation que tu te lances à toi-même n'est pas négligeable non plus. Minimises-tu les avantages qu'il possède contre toi ? Après tout, tu es ici sur son terrain. Un terrain que tu comptes t'approprier après l'avoir traîné dans la boue, mais jusqu'à nouvel ordre, c'est son royaume et tu es entouré de ses gens, de ses semblables.

Tu lui ripostes avec un sourire narquois. Bien sûr, tu es doué avec les deux, et il a de la chance que tu ne lui prouves pas cela sur le champ. Il mordrait la poussière aussi rapidement que son précédent rival, mais tu n'es pas là pour ça. Pas ici, pas maintenant. Et ce, même si tu sens la rage s'emparer de ton corps de plus en plus à chaque seconde passée à côté de sa carcasse. Tu ne succomberas pas, non, tu es trop proche. Tu agis comme si tu ne l'avais pas choisi, mais cette situation, tu l'as cherchée. Tu l'as provoquée, tout comme tu le provoques, lui. À un certain moment, il semble presque que tu cherches à prendre le premier coup. Pourquoi pas, après tout ? Au moins, tu pourrais te défendre, tu pourrais entendre ses os craquer sous la pression de tes coups, et tout cela en ayant l'argument qu'il a tout commencé. Cette idée fait son chemin petit à petit dans ta tête. « Tu sais, tu ne dois pas te sentir trop spécial à ce sujet. Une fois les déductions faites et les jeux joués, nous sommes tous des marionnettes manipulées par un être bien plus grand que nous. » Tu fais bien sûr référence à l'être suprême, toi qui ne crois en aucun dieu.

Il lui fallut quelques instants, mais finalement, il enfonça sa main dans la tienne, en t'offrant une information que tu connaissais trop bien. En fait, si t'avais voulu, t'aurais pu lui en dire bien plus sur lui que ce qu'il croyait, mais encore une fois, t'allais pas t'aventurer dans ce domaine. Tu profitas de ce court moment pour faire des comparaisons entre vous deux. C'était plus fort que toi. T'avais quelques centimètres de plus que lui, mais tu devais avouer qu'il avait une bonne stature. Peut-être qu'un affrontement serait plus intéressant que ce que tu croyais avant le début de cette rencontre. T'étouffas un léger ricanement lorsqu'il prit le temps de se décrire comme un homme faible, il entrait dans le jeu, de la même façon que tu le faisais. Il aurait fallu que tu sois aveugle pour ne pas t'en rendre compte, mais ce jeu, vous alliez le jouer pendant un certain moment. La méfiance est de mise... Il faut croire que ça vient avec les épreuves que vous avez tous deux vécues en grandissant. Après tout, soyons francs, il est plus simple de porter un masque et de donner aux autres ce qu'ils veulent plutôt que de leur faire confiance et de finir blessé.

Tu finis par le suivre, puis tu tires doucement le petit tabouret vide à côté du sien, avant d'y prendre place en faisant un signe à la personne derrière le bar. « Un petit curieux ici. » Tu souris bêtement, avant de commander l'alcool que tu lui avais promis, puis tu pivotes sur le siège que tu occupes, lui faisant face de nouveau. « Tu ne connais pas, je suis surpris... Après tout, c'est ton quartier, non ? » Tu provoques trop, mais tu ne peux t'empêcher de le faire. Tu utilises les mots à ta façon. Tu veux qu'il parle, car tes informations sur cet endroit sont anciennes, voire peut-être même obsolètes. Actuellement, il joue ton jeu, et tu souhaites qu'il te révèle sa main. Vous êtes l'imbécile et l'idiot, et vous le savez tous les deux. Ça se reflète dans ses gestes, sous-entendu dans ses paroles, et c'est la même chose pour toi. Vous ne faites que retarder l'inévitable en ce moment. L'affrontement ultime. « En fait, c'est un endroit assez privé, tu sais, je ne suis pas sûr si je devrais t'en parler si tu ne connais pas cet endroit. » Tu souris alors que vos verres arrivent, levant le tien vers lui pour lui offrir les politesses. « Peut-être qu'après un verre ou deux, ma langue se déliera. » Tu gagnes du temps, espérant seulement qu'il fasse le premier faux pas, puis le moment où il le fera, tu sauras bien en profiter.


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Lorcan O'Connell
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sanctuaire : Southwest, avec le reste du nid. Nuages ombragés, quartier délabré, envolée de corbeaux enragés.
ombres et névroses : 1m86 d'arrogance et de désinvolture, souvent les cheveux chaotiques et la barbe de trois jours. Corbeau de la tête aux pieds, dont un tatouage dans le dos qui s'étend jusqu'aux omoplates. Quelques cicatrices suite à des combats un peu trop intenses dont chaque emplacement a été oublié.
cicatrices : 253
crédits : Moonsthetic (avatar) ; dooms day, prima luce, kaotika & vocivus (icons) ; solosands (sign).

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▬ Dim 19 Nov 2023 - 22:13 ▬

(Nocturnal animals)
Croyance réelle ou factice ? Appât ou confession sincère ? Toi-même, tu n'es plus très sûr de ce en quoi tu crois. Autrefois fidèle pratiquant qui ne ratait pas une seule messe dominicale, aujourd'hui tu es devenu plus ambigu dans ta façon de vivre ta religion. Si tu crois en un Dieu, tu ne l'imagine pas altruiste et empathique, juste tout-puissant. Avec le pouvoir égoïste et dévastateur qui vient avec. Un peu comme ton propre paternel, là uniquement pour façonner un enfant et cesser de se soucier par la suite de ce qu'il traverse ou de ce qu'il ressent. La question que t'as envie de lui poser, tu la gardes silencieuse, pas encore prêt à t'aventurer sur ce terrain sinueux. Sale gosse qui allait se confesser en s'imaginant que cela amoindrirait ses méfaits, qu'avec le pardon il pourrait continuer inlassablement en toute impunité, sans avoir besoin de se soucier des états-d'âme de sa conscience. Sale gosse qui n'a pas changé, toujours cette arrogance de jouer avec le pardon de Dieu. Mais sale gosse qui porte toujours cette croix en argent qui pend à sa nuque. Tu mets une muselière à ta curiosité sur le sujet, préférant pour l'instant jauger le danger qui se dresse à tes côtés. Tu le sais, le hasard n'existe pas dans cette rencontre étrange, et même si tu prends plaisir à jouer avec ta proie, tu ne commettras pas l'erreur de sous-estimer l'adversaire qui semble en connaître beaucoup sur toi et ton entourage.  « Ce quartier est aussi mystérieux et secret qu'une femme, je n'ai pas la prétention de tout connaître. Il me faudrait toute une vie pour ça. » Mensonge. Bien sûr que t'as la prétention de tout connaître de ce quartier puisque c'est le tien depuis toujours. Tu connais le moindre recoin, le moindre détour, le moindre sombre secret qui se cache dans ses allées nauséabondes. Tu as vu le pire de Southwest, de sa misère, de sa saleté, mais aussi de sa pathétique beauté. Gamin de ses rues qui se faufilait partout pour déjà échapper aux forces de l'ordre. Adolescent présomptueux qui poussait le jeu encore plus loin, et qui ne se contentait plus de courir mais qui voulait aussi absolument humilier ses poursuivants. T'es comme un prince ici, et l'étranger n'a pas eu l'autorisation d'y pénétrer. L'échafaud est déjà dressé, et le prince va laisser sa couronne pour enfiler la cagoule du bourreau.

Un sourire s'esquisse sur ton visage alerte, impatient de voir quel pion sera bougé ensuite sur le grand échiquier de votre jeu dangereux. Tu ignores pendant combien de temps tu vas t'enliser dans ces mensonges, combien de temps avant que tu ne te lasses de jouer et que tu passes à un procédé beaucoup plus risqué pour lui. Mais pour l'instant, tu profites du divertissement. En territoire ennemi, le risque qu'il encourt est démesuré. S'il reste assis gentiment à côté de toi, c'est uniquement parce que tu le veux bien. Il te suffirait d'un seul appel, d'un seul message, pour que l'inconnu soit encerclé de corbeaux enragés. Ici, personne n'aime les étrangers. On s'en méfie, ils ne sont pas les bienvenus. Et celui-ci, particulièrement suspect, ferait un festin privilégié pour les charognards du quartier. Sa vie ne tient qu'à un fil, si fragile, et c'est toi qui le tient du bout de tes doigts. Alors, est-ce que ça fait de toi ce Dieu dont il parlait et qui joue avec ses marionnettes ? « T'es dur en affaire. » Tu lèves le verre en sa direction, mimétisme de son propre geste, avant de boire quelques gorgées du breuvage ambré. « Alors, dis-moi qui tu es. D'où tu viens ? Tu fais quoi dans la vie ? » S'il préfère éviter le sujet qui t'intéresse pour l'instant, tu peux en attendant recueillir des informations en initiant des conversations banales. Et qu'il n'essaye pas de te mentir, parce que tu le sauras. T'es assez familier du mensonge pour en déceler ses subtilités. Des salopards de la Gorgo ou des flics qui essayent de se pointer ici incognito pour essayer de vous entuber, t'en as vu passer quelques uns. Qu'il ne te fasse pas l'affront de te prendre encore plus pour un idiot. Parce que là, tu pourrais perdre patience et le fil pourrait définitivement se briser.

( Pando )

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Ronan Cavill
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sanctuaire : Petit appartement dans le Southwest : Un choix conscient, mais au combien dangereux. Tu savais ce que tu faisais, mais en jouant avec le feu on augmente toujours les chances de brûlure.
ombres et névroses : 1m90 et 97kg. Bipolaire : Tes démons ont fait en sorte que t'aille la mèche courte, un rien peux te faire pivoter totalement et c'est encore plus fréquent lorsque ça le concerne lui. Cicatrices : Tes nombreuses batailles au fil des années ont fait en sorte d'écrire une histoire sur ton corps, celle qui est maintenant racontée par ces marques qui t'occuperont à jamais.
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▬ Dim 28 Jan 2024 - 4:54 ▬
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I've waited so long for this meeting, for this chance. You created my demons, well, I'll become yours. ft. Lorcan O'Connell.


C'est chacun de ses mouvements et chacune de ses paroles que tu décortiquais. Tel un chirurgien, tu découpais finement et précisément tout ce qui sortait de sa bouche. C'est à ça que t'avais décidé de dédier ta soirée. Tu voulais en apprendre plus, tu devais en fait en apprendre plus. Lorcan n'était pas un total mystère pour toi, mais il y avait encore trop de zones grises, trop de risques non calculés. Tu te plaisais à croire que t'avais un avantage considérable sur lui, mais tu savais bien que la rage qui t'aveuglerait au moment venu ne serait peut-être pas aussi bénéfique que tu l'espérais. Tu n'étais pas con au point d'ignorer ça. Le regard clos, centré sur celui qui hantait jadis tes pires rêves, tu serais alors trop absorbé pour considérer ce qui t'entourait le moment venu. Tu savais que tu ne pouvais déclencher quoi que ce soit ici, cela devenait de plus en plus évident à chaque seconde qui passait. Il était trop confiant, mais il savait qu'il pouvait se le permettre. Tu te doutais bien qu'un geste déplacé te guiderait directement vers une chute. Tu ne te faisais pas d'illusions à ce sujet. En fait, c'était ce que ton adversaire attendait. Un faux mouvement de ta part. Un seul, et tu te retrouverais entouré d'une horde de corbeaux. Chair ouverte qui serait dévorée par les oiseaux de malheurs. Non, tu ne lui ferais pas ce plaisir.

Ses mots confirment qu'il connaît bien sûr l'endroit que tu décris et ce malgré le peu de détails que t'offrent. Pour sa part, il ment comme il respire. Tu n'as même pas de doute sur ça. En fait, il te réserve le même traitement que celui que tu lui réserves. Vous êtes encore les deux boxeurs qui s'étudient au son de la cloche. Chaque syllabe que vous utilisez est un mouvement de pied, et chaque sourire est un jab au visage de l'autre. Garde montée, aucun de vous ne désire faire le premier geste, aucun des deux ne désire offrir l'ouverture et finir au tapis, mais pendant combien de temps allez-vous non seulement endurer cette situation ? Toi, Ronan, t'espères le voir faire le premier geste, car c'est ce qui t'a permis d'avancer encore et encore dans la vie. Ce désir de vengeance, de le voir souffrir. Mais lui, quelle est sa vraie motivation ? Est-il seulement borné et belliqueux ? Ou alors, se joue-t-il encore plus de toi et sait-il en fait qui tu es réellement ? Cette seule découverte pourrait tout changer. Si c'était le cas, tu ne lui aurais tendu aucun piège depuis le début, tu aurais simplement avancé doucement dans le sien. Tu te contentes de faire cogner ton verre contre le sien, ne lui offrant aucune réponse, si ce n'est que ton sourire toujours affiché sur ton visage. Tu ne pouvais pas laisser paraître cette crainte qui s'était subtilement créée en toi avec ta dernière pensée. Tout ce que tu pouvais faire, c'était afficher la même assurance et attendre.

Ces prochains mots ne t'aidèrent cependant pas. Tu le regardais comme si tu cherchais la réponse dans son visage, puis tu repris tranquillement la parole. « Je m'appelle Ronan, je suis né à Détroit, mais très rapidement ma famille a déménagé à Boston. Mon père était un connard qui tentait de faire régner l'ordre, si tu vois ce que je veux dire. Autoritaire avec moi à la maison lors de mon enfance, j'étais celui qui recevait les coups que les malfrats ne pouvaient pas recevoir. » Tu levas doucement ton verre en le pointant avec l'index de ton autre main. « L'alcool, si apaisant dans le corps, mais ô combien pesant lorsque tu subis ses effets. » Tu respiras un bref moment, comme si parler de ce mensonge venait te chercher profondément. « Alors, en grandissant, je me suis promis de ne pas être comme cet enculé. J'ai commencé l'entraînement, puis les bagarres de rue. Un soir, alors que j'allais rendre visite à mes parents, je suis tombé sur mon père qui déversait tout d'un coup ses frustrations sur ma mère. J'ai craqué, et je l'ai battu. Je lui ai fait subir chaque coup qu'il m'avait fait encaisser. C'est aussi le soir où les deux sont morts, me laissant alors la petite fortune qu'ils avaient accumulée. Depuis ce temps, je suis un vagabond qui bouge de ville en ville. Un nomade qui cherche son lieu de sédentarisation. Je me déplace d'arène en arène avec pour seul objectif de faire tomber le plus fort des gladiateurs. » Tu portas une nouvelle fois ton verre à tes lèvres. « Et toi alors, qui es-tu ? »


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▬ Lun 19 Fév 2024 - 22:08 ▬

(Nocturnal animals)
Et voilà qu'elle se débite, l'histoire bien rodée sans hésitation dans la voix. Probablement préparée en amont, avant même qu'il ne mette un pied dans le bar. Sans démontrer le moindre signe de fatigue, l'homme continue de creuser sa propre tombe. Des pelletés entières de terre qu'il balance autour de son imposante carrure. Une carrure que tu observes avec attention, sans jamais interrompre le récit, mais en ne manquant pas d'enregistrer les moindres détails pour les vérifier ensuite. Adepte des fight clubs dont tu ne décèles aucune séquelle visible. Aucune cicatrice, aucun bleu apparent, aucune blessure traînante. Aucune phalange abîmée, aucun doigt tordu qui peine à se rétablir. Si l'homme sait se battre, il n'en a définitivement pas fait le quotidien qu'il prétend. Mais ce qui suit te prend d'autant plus aux tripes – et aux doutes. Cela éveille en toi des souvenirs jamais vraiment disparus. Des coups qui s'abattent. Les poings qui craquent. L'odeur du sang. L'odeur de la mort. Ce dernier souffle arraché qui te hante encore les nuits. Un visage tuméfié, méconnaissable, et le remord qui frappe aussi tôt. La vie qui s'écroule. La vie qui ne sera plus jamais la même. Le prix d'une vie volée. « Qu'est-ce qu'un traumatisme contre une petite fortune, après tout ? » L'ironie est cinglante, sans pitié. Tu n'es personne pour juger les relations familiales conflictuelles, toi-même ayant des lacunes et handicapes sur le sujet, avec en plus un mépris certain pour père et mère. Mais la froideur avec laquelle est conté son histoire te laisse dubitatif. Des parents décédés sous des coups violents. Des parents qui n'ont peut-être pas été exemplaires, mais des parents tout de même. Si tu ne parviens pas à faire le deuil de cet homme presque inconnu que tu haïssais, comment peut-il ne démontrer aucune émotion concernant la mort de ses géniteurs ? Ton verre se lève à son tour, en miroir brisée, à la gloire de ses mensonges. « Le plus fort des gladiateurs ? Tu veux dire que jusqu'à présent tu n'as jamais perdu ? » Voilà donc une belle arrogance. Le rire que tu étouffes se noie dans une gorgée de ton verre. Décidément, chez cet homme, tout sonne comme une sirène d'alarme.

Qui es-tu ? Tant de choses et tellement peu à la fois. T'es un gamin des rues, pris sous l'aile de la corrompue Detroit. Fils de corbeau, mioche malmené, devenu soldat pour la communauté. Ta vie se résume à la délinquance parce que t'as jamais eu le courage de t'émanciper. Tu crois en Dieu mais pas vraiment. Après avoir vu tant de souffrance et de misère, comment faire autrement ? Tu te bats, toi aussi. Pour ta vie, pour ton business, pour ton respect, pour apaiser tes démons. Chaque combat est un exutoire, un échappatoire. T'es un meurtrier, aussi. T'as tué l'un des tiens parce que t'as pas pu te contrôler. Parce que t'as jamais su la garder. T'es hanté par tant d'esprits que tu serais bien incapable de les compter, tout ce que tu sais c'est qu'ils habitent encore tous sous ton lit la nuit. Ton père est un sale connard sociopathe, ta mère une pute qui s'est barrée en te laissant peu à peu crever.  T'as l'impression de vivre dans un monde que tu comprends pas, mais tu fais pas grand chose pour le changer. Tu sais qu'il y a un problème, mais tu fais toi-même partie du problème. Voilà, qui tu es. Mais c'est pas la réponse que tu vas lui donner. « Je suis quelqu'un qui croit pas à toutes tes conneries. » La paranoïa sauve des vies. Et qu'importe que tu sois dans le vrai ou non, tu ne prendras pas le risque de le laisser évoluer, de prendre ses marques dans un quartier où il n'est pas souhaité. « Si tu ne veux effectivement pas finir comme ton père, je te conseille de m'écouter. » Las de jouer, las de prétendre l'écouter alors que tu sais qu'il cache des secrets inavoués. Et tu ne parles pas de l'indifférence avec laquelle il t'a raconté avoir tué son paternel. Non, c'est autre chose. Bien caché. Qu'il essaye désespérément de ne pas te montrer. « Je connais la plupart des gars qui sont dans ce bar, un seul mot, un seul geste de ma part, et tu te retrouves encerclé. Et crois-moi, tu veux pas ça. Vraiment pas. » Venir passer la soirée dans un nid de corbeaux, quelle audace. Quelle bêtise. « Mais comme ce soir je suis d'humeur miséricordieuse, je vais te laisser l'opportunité de te barrer. Là, maintenant. Une seconde chance que j'te laisse. Mais, Ronan, si je te revois dans le quartier, la prochaine fois je serai beaucoup moins sympa. » Tu appelles ça le bénéfice du doute. Maintenant, il a cinq secondes pour dégager avant qu'une nuée de corbeaux ne s'abatte sur lui, sans aucune pitié.

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▬ Mar 12 Mar 2024 - 16:40 ▬
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I've waited so long for this meeting, for this chance. You created my demons, well, I'll become yours. ft. Lorcan O'Connell.


Ton histoire, tu l'as pratiquement reproduite au fusain, comme si t'avais simplement superposé une feuille sur la page de son histoire. Quelque détails différaient, mais tu sentais qu'il pourrait s'identifier. C'était un risque que t'avais décidé de prendre, mais serait-il payant ? T'avais envisagé d'aller dans une autre direction, mais au final, c'est à pieds joints que t'avais sauté dans ce récit. Tu ne manifestais aucun remord pour les actes que tu prétendais avoir commis, car t'espérais seulement qu'il s'identifie aux similitudes. Après tout, tu n'aurais pas été le premier à être insensible face à la mort. Il te laissa finir ton récit, examinant ton être. Tu pouvais le voir, tu pouvais le sentir. T'avais joué, miser gros et t'avais perdu. Il te scrutait car il détenait un élément compromettant contre toi, mais t'étais trop profondément immergé dans ton histoire pour changer quoi que ce soit. Montrer des remords à ce moment serait une contradiction trop sévère avec l'attitude que t'avais adoptée depuis ton entrée dans ce lieu maudit, alors tu évitas de répondre à sa première question. Tu n'allais pas t'aventurer plus loin, tu ne devais pas. L'emprise que tu pensais avoir te glissait déjà entre les doigts et tu pouvais le sentir. Pour une fois, tu comprenais qu'il était temps de faire marche arrière légèrement. Tu réalisais que ta fierté devait être mise de côté et qu'il s'était joué de toi. Lorcan allait remporter la première victoire dans votre duel éternel, mais malgré tout, t'avais pas l'intention de lui céder la guerre. « Je ne prétends pas être invaincu, je dis seulement que je me déplaçais suite à des victoires. Qui sait si je n'ai pas perdu de match ? » Peut-être que ton corps parlait trop, mais cela, tu ne l'avais pas considéré. Tu ne semblais pas brisé, et c'était peut-être ce qui lui mettait la puce à l'oreille, car chez lui, tu pouvais voir les marques des années. Après tout, les cicatrices ne mentent jamais.

Le stress montait en toi, c'était maintenant son tour de se dévoiler dans la description de qui il était. Sans même prononcer un mot, il était déjà le grand champion de cet échange. Il dégageait confiance et satisfaction. Tu avais essayé de danser avec le diable, mais le diable t'avait découvert. Ton verre porté à tes lèvres, tu étais prêt à agir si la situation l'exigeait. Ses lèvres se décelèrent une nouvelle fois, et sans perdre de temps, il annonça ta défaite. Si cette tactique aurait pu fonctionner face à certains, il venait de te prouver qu'il n'était pas dupe. Contrairement à ce que tu croyais au départ, ton adversaire n'était pas seulement un paquet de muscle. Il allait t'offrir un affrontement autant psychologique que physique. Tranquillement, il t'avait laissé tendre ton piège pour mieux t'y entraîner. Tu ne pouvais pas dire que tu ne l'avais pas vu venir, mais tu l'avais vu trop tard. Lorcan libéra son venin sur toi, utilisant les fausses brides de ton histoire pour à peine dissimuler les menaces qu'il te lançait, confirmant heureusement qu'il ne savait pas du tout qui tu étais. Au moins, tu détenais encore cette avance sur lui. Une avance mince, mais une avance tout de même. Sans broncher, tu le fixais tandis qu'il continuait de te démontrer l'étendue de ses pouvoirs. Tu étais chez lui, dans son domaine, et il n'hésiterait pas à tirer parti de l'avantage du terrain. Tu soutenais son regard, refusant de détourner la tête, car le moindre geste aurait pu lui faire croire qu'il avait créer une inquiétude dans ton esprit.

Conscient de ses avantages, il t'offrait une porte de sortie, une chance que tu ne pouvais pas refuser en ce moment. T'avais perdu et tu le savais. Il te restait seulement à battre en retraite pour te préparer mieux en vue de la prochaine confrontation, car elle aurait lieu. Il n'allait pas s'en tirer aussi facilement, et les menaces qu'il t'avait proférées ne suffiraient pas à te faire reculer. Il retardait simplement l'inévitable. La première manche lui appartenait, mais tu n'avais pas dit ton dernier mot, loin de là même. D'un geste rapide, tu terminas ton verre que tu déposas sur le comptoir, accompagné de quelques billets laissés sur la longue table de bois. Tu ne pouvais t'empêcher de lui sourire, tout comme il le faisait. Tu aurais bien voulu lui mettre ton poing dans les dents, mais ce ne serait qu'une signature au bas de ton testament. Tu tournas les talons sans lui adresser un mot de plus, prenant tranquillement la direction de la porte. Avant de sortir, tu te retournas pour le regarder une dernière fois. « J'attendrai avec impatience la prochaine fois, Lorcan. » Une phrase empreinte de confiance, une confiance qui s'était fragilisée dans les dernières minutes, mais qui demeurait néanmoins bien ancrée en toi. Tu voulais qu'il en soit conscient. Tu souhaitais qu'il comprenne qu'il t'avait simplement offert l'occasion de te préparer davantage pour la prochaine fois, et qu'il ne t'avait pas intimidé. Tu ne le redoutais pas avant, et cette soirée ne changerait rien à cela.


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