(( six ))
prideful vibe
CODAGE PAR TETRADKERun, my love, I'm back from the dead. Let it go, it's all in your head. Oh, I could not believe that you will never let it be And nobody knows all the trouble you've seen. I get it, sweetheart, we're always "low, low, low", You're always pushing me away, but then you're pulling me close. So let's make a toast to all the years we've wasted, Hold your glasses high for all the tears we've tasted. I'm different now, you're distant how Will we ever work this out ?
Souffler, prendre un instant pour rassembler ses idées. L'alcool qui prend les devants, s'assure de lui permettre de tout encaisser. Tout, de ces attentions inespérées à ces présences qu'il a malgré lui rassemblées sous un seul et même toit ; une boîte qui lui appartient, un restaurant où déjà gronde mille et un secrets prêts à exploser. Il a soufflé, encore et encore – cherchant les cuisines pour se rafraîchir, laissant tout le monde s'installer, profiter du buffet qu'il a peut-être trop chargé. Seul, seul qu'il se retrouve encore. Les chiens qui guettent, qui essaient de comprendre ce qui peut bien se passer. Les deux pattes sur les comptoirs, à chercher l'eau qu'il vient de faire couler pour en couvrir ses traits.
« Yo, Nix, I think I find your friend... ; il a laissé un rire lui échapper. Un ami. Ils le sont tous pour avoir reçu cette invitation en cette grandiose soirée. Un ami. Il en a des centaines, Phoenix, certains qui en profitent, d'autres qui l'apprécient vraiment pour ce qu'il peut être. Un ami.
Owy ? Oden ? Owen ? » Il s'est redressé, pointant l'index dans sa direction pour signifier qu'il a mis le doigt dessus. Owen qui s'est enfin dévoilé, qui erre parmi ceux qu'il a fait venir pour célébrer avec lui cette réussite inespérée.
« Thanks, coming. » Il reprend un peu de couleurs, Phoenix, se rhabille un peu avant d'en revenir à la grande salle, à ces groupes qui se forment et ces conversations par dizaine. La musique qui couvre un peu les alentours, les prunelles dépareillées qui vont et viennent sur les alentours jusqu'à l'accrocher. Silhouette qui hésite à aller et venir entre ceux qui se sont bien installés. Il s'élance, s'avance, s'approche dans son dos jusqu'à le surprendre – les habitudes ont la vie dure, les conneries aussi.
« Here you're fucking are ! Wasn't sure if you would come. » Faux, il n'en doutait pas. Ils ont trop partagé, le lien est ancré que rien ne saurait défaire – frères, d'une certaine manière. Ils se sont tout approprié, ces deux-là, rien qu'en usant d'un peu d'audace, d'une peu d'initiative jusqu'à cette chance donnée. Lui aussi, il l'avait tenu à l'écart des travaux, des finalisations qu'il lui restait à honorer. Il a gardé le secret, Phoenix, aussi longtemps que possible – jusqu'à ce soir, jusqu'à pouvoir parader sous sa création, sous cet univers sorti tout droit de son imagination. L'antre de sa plus grande passion.
« Next goal... Send an invit to Em himself. I want that bitch to eat in here. What do you think about that ? » Un autre verre, un énième qu'il s'approprie dans la foulée. D'humeur à savourer cette chance qu'il n'a pas mérité, d'humeur à profiter avant que Detroit n'essaie de reprendre ce bonheur qu'elle a laissé échapper.
« How's Ama ? She's busy as fuck again ? » Parce qu'il a l'air d'être venu seul, cet ami si cher dont il commence à tout savoir. Pointe d'inquiétude qui se manifeste, les mauvaises nouvelles qu'il espère ne pas avoir à encaisser – mais le cœur qui déjà s'arme pour avoir à l'épauler si nécessité vient à se matérialiser.