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 what we could have become

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Jade Lincoln
Jade Lincoln
siol na tine

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : l'antre de l'être aimé, une longère d'un blanc sale ; maison de fortune, ruines de bois rapiécées aux extensions pour loger cinq personnes et deux chiens
ombres et névroses : femme de courbes et de chair - succube - sexuelle déesse tatouée - possède de nombreux bleus et contusions causés par sa maladresse, ses soirs d'ivresse et ses pratiques charnelles - de longues cicatrices ornent ses avants bras, suivent le chemin de veines qu'elle a ouvertes - vice facile - soumission pour la violence, gout du sang dans la bouche avec ces vis dressés - damnation de l'être et perpétuelles provocations d'une enfant des corbeaux, black crows, pères, frères démons, vampirisme en oraison
cicatrices : 491
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▬ Lun 7 Aoû - 22:52 ▬


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I would rather spend one lifetime with you, than face all the ages of this world alone.


Assise. Elle fume. Sur la terrasse de la barraque pas encore tout à fait retapée, la dame boit le semblant d'un café. Amer. Froid. Le fond d'la tasse crache et dégueule son marre épais. Un restant de filtre mal passé servi à la hâte. Un reste posé dans le fond, marron, écrasé, trempé. Assise. Elle fume. Eclaboussure d'une larme contre les auréoles dorées. Tâchée. Eclaboussure des drames sur la table délavée. Cinquième cadavre de Vogue au bord des lèvres, ruban de fumée sous le porche de cèdre. Les mégots s'entassent doucement dans le cendar posé ; vieille sébile de bois ébréché, aumône calcinée, réceptacle sain de ces cendres qui n'ont de cesse que de s'entasser. Assise. Debout. Assise à nouveau. L'hésitation dans le geste, la trousse dans le reste. Le loup, pas à pas scruté comme un danger appréhendé. Reflet lent et carnassier derrière les vitres poudreuses. Opaques de crasses, de ces gouttelettes de pluie fine portée par l'opprobre du temps qui passe. Carreaux qui laissent l'ombre grise se mouvoir dans les pièces. Spectre. Bête à affronter.
Assise. Debout. Elle fume. Cylindre collé entre les lippes, flammes dansantes qui viennent lécher la pierre fendue du brasier. La gerbe tenace collée au gosier. Le cœur qui palpite et veut surgir au travers des dents claquées. La main qui s'attarde, fendille le ventre encore plat des morceaux de vie qu'il abrite. Elle s'avance dans l'entrée. Varlope de bois pressée. Les pas chancellent jusqu'à la couche. Trône. Majestée. Canapé de cuir habité par l'hôte de l'antre. Animal affalé, bouteille de whiskey vidée. Interlope de la gueule du monstre dont émanent les effluves de clope et de liquide ambré. Pelage noir. Pelage blanc du lycanthrope magnifié par les lueurs du soir tombé. Bleu de son regard, bleu de ses yeux qui, sur elle, viennent se poser. Les mains liées dans le dos, dans l'encoignure vibrante de la maisonnée, le sourire laissé pour mort dans un lit de doute et de peur cloisonnées. We... We need to talk... Voix clandestine qui vient rompre le silence oppressant des ivresses quotidiennes et tardives ; le risque qu'elle prend. Pas la peine. Pas le bon moment quand il est surement soûl de ses indicibles tourments. Main blanche vers les canines, l'âme coulant carmine. Le corps frissonnant se penche vers un sachet déjà posé sur le coin de la table basse. Did you open it ? A la négative, il répond en se redressant. Menaçant. Son jean noir froissant le cuir limé. Chemise entrouverte sur le torse maculé de blessures et de fêlures qu'il parvient toujours à cacher. Le souffle périlleux face au terrible, sous la tangente du sourcil arqué. La ride du front gonflée d'angoisse pour ces mots qu'elle vient de prononcer. Il n'aime pas ce genre de palabre, cette façon de tourner sa langue pour employer ce type de phrasé. Il n'aime pas les mystères et les contrariétés.
Debout, elle ouvre le papier témoin, révèle les trente bâtons vérités ; la marque des odieuses voluptés ; conséquences nouées des sérénades de chair.
Debout, Jade étale ses tests de grossesses réalisés sous l'hystérie, la flippe, la trouille de l'hérésie. Sous le pif du géniteur qui ne saurait encore se montrer père. We're screwed... They're all positive shit.
.tetra




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Elijah Haynes
Elijah Haynes
the king

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Mar 8 Aoû - 11:51 ▬



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wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Effluves de pins, un parfum sanguin. Effluves aux vitres, brume opaque qui cherche à s'installer. L'horizon se dévoile, flamboyant, incandescent. Volutes orangées stagnent et lancinent, caressent les façades calmes des rues bafouées ; et dans le silence qui prospère, l'écho des rires et des cris entrelacés. Mille souvenirs, légion de tourments ressassés. La peine contre l'endocarde ne cesse de se rappeler, plaies anciennes et nouvelles qui se confondent pour aliéner. Immuable alors, la carcasse qui s'est affalée ; réflexion. Penseur, statue connue qui dénote finalement par les lianes ébouriffées qui, sur le front, viennent se manifester. Faux, copie devenue vraie. Il pense, Haynes molesté, à ces heures sombres que rien ne semble pouvoir effacer, aux avenirs somptueux qui semblent peu à peu se tenir à sa portée. Il ne suffirait d'un rien, un coup d'éclat. Le soufre distillé en quelques pas. Un règne ici-bas. Une grandeur à clamer, une gloire à perfectionner ; l'orée des jours d'or pour ceux qui ont tant souffert, ceux qui parviennent toujours à se relever. Irlandais. Réflexion. Penseur dérangé. Le bois qui craque à sa portée, les pas qu'il reconnaît ; et la courbe se forme sur les lippes dissimulées. Aura sacrée, clarté soudaine qui se révèle spectre accablé. Réflexion, inquiétude – penseur intrigué. Le regard qui guette la dulcinée, les songes concernés. « We... We need to talk... » Effluves de pins, un parfum sanguin. Effluves transformés, poison s'immisce pour tout infecter. Quelques syllabes, et le sol tremble. Un coup d'éclat, un coup de tonnerre ; grandeur repoussée pour la chute amorcée. Quelques syllabes, et le palpitant s'est affolé. Sous les côtes, la rythmique est brève, fracassée. Sous les chairs marquées, il y a cette terreur qui gueule ses litanies embusquées. Un chœur de désolation, comme un glas sur les futurs imaginés. L'alcool au sang s'embrase pour tout calciner. L'esprit est ensuqué par les séquelles des dérives, des craintes et des doutes masqués. Redressé, l'animal qui s'était figé. Redressé, l'attention qu'il peine à offrir à ce qu'elle peut désigner ; les réponses qu'il réclame d'un silence pesant et oppressant. Non, qu'importe ce qui se tient sous le regard qui ne souhaite dévier. Non, curiosité ne s'était pas levée – reposant dans les tréfonds, sous la couche des souvenirs ensanglantés, sous les bribes de perfection qu'il essayait de faire régner. Il maudit l'audace avec laquelle il s'était armé, ces plans orchestrés pour instaurer la gouvernance d'une pseudo-sérénité. Captive qu'il aurait dû rapidement éliminer. Il maudit le monde, cette vie qui s'acharne à tout lui arracher quand il croit pouvoir tout arranger. Elle veut parler ; et l'ivresse force les scénarios les plus sombres à se dessiner.

Pas chastes, pas légers. L'hésitation aux phalanges qui se sont avancées. Effluves de pins se dissipent, parfum sanguin s'amplifie. Effluves aux vitres entrouvertes, un filet d'air vicié s'invite entre les murs où brume opaque s'est enfin logée. Pas chastes, pas légers – jusqu'à la vérité déballée. Implicite, offerte en quelques tiges criardes des conséquences aux folies nuptiales répétées. Les poumons vides, pupilles ivres redressées vers la Nymphe qui s'exprime, qui se vide. « We're screwed... They're all positive shit. » La peur en accord au timbre qui tente son ascension sur l'explosion. Passion déraison. Les sourcils froncés et troublée est l'attention. Mille et une questions. Un battement violent, un nouveau chant sans nom. Mille et une émotions.

Penseur, marbre rappelé.
Il n'a pas bougé, l'homme qui tente de tout assimiler.
Penseur, désorienté.
Entre marées et rives finalement désignées.
Entre sombreurs et havre de paix dévoilé.
Entre suppositions, le chemin trouvé sur lequel il va se fourvoyer.

Effluves de pins, parfum serein. Une accalmie dans l'ouragan supposé ; un cliffhanger pour ces chapitres à venir, ceux qu'il se doit désormais de considérer. Paroles cherchées, la main levée pour s'exprimer – mais ce silence qui reste, la trachée obstruée. « Ye... ; phalanges aux lippes, faciès qui dévie pour s'en remettre à la contemplation alentour. Hm. » Pensées soulevées, malmenées. Pensées déformées, compréhension qui ne suit pas le bon sentier. Il aurait dû prévoir, s'y attendre – il savait qu'elle craindrait pour cette place qu'elle a toujours appréciée. Il aurait dû prévoir, s'y attendre ; ils viennent de tout compliquer. « I should've warn him... » En un soupir avant que les paumes ne chassent le brouillard des traits. Désespéré, il craint à son tour la manière dont les choses auront à s'imbriquer. Effluves de pins, parfum incertain – et hauteur est retrouvée, rien que pour ces quelques pas à oser, pour l'étreinte à offrir à celle qui vient supposer la fin d'une ère qu'ils ont à créer. « It's ok, we'll figure it out. Fer sure it'll be weird, 'cause he's gonna call me brother and he's gonna call ye sister but os, love... it's not that weird, isn't it ? Yer mother ain't mine, me father ain't yers so... it won't change anything fer os, ye know that. » Les paumes calleuses aux joues satinées, courbe légère qu'il tente de lui concéder ; un baiser pour tout rectifier, pour chasser les malins qui essayaient de l'empoisonner. « That won't stop me to fock ye like ye want it... see ? » Un baiser, plus appuyé. Proximité cherchée. Un baiser sur les traits adorés. « C'mon, don't worry... I love ye, them being selfish won't change anything. »     

    





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▬ Mer 9 Aoû - 17:47 ▬


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Lila et groseilles. Fragrance égalée. Goût vaporeux porté à la bouche qui disloque encore cigarettes et ses fumées. Bonbon qu'elle a ingéré avant d'entrer. Douceur suçotée pour faire passer bile véreuse et ses putains d'nausées qui n'en finissent plus de monter. En nage, les prières sortent de sa peau. Gouttelettes. Les craintes, ces confuses effusions cachées et contrites. Les peurs, ces profusions éparses et empiriques. Et s'il n'en veut pas ? Et si elle n'en veut pas, plus, jamais ?... Fantasme de gamine incapable de penser au delà de son cul et de ses délires névrosés. Elle ne sait pas ce qu'elle veut. Elle ne sait pas ce qu'elle fait...
Lila et groseilles, l'évaporation, l'excrétion en dominante derrière la pâleur du gosier. Elle a envie de chialer. Elle a envie de gerber, de vider ses tripes sur le tapis, sur les pieds de l'homme qui vient solennellement de se lever. Aura de mystère. Aura délétère d'une réaction aux teintes sombres et aux mots beaucoup insensés.
Il est raide bourré. Il est défléchit, décrépit. Il est jeté et cuité pour sortir ses insanités. Jade a le sourcil qui vient s'arquer. Elle écarquille les yeux et s'en rallume une autre pour encaisser la connerie qu'il vient de débiter.
Lila et groseilles qu'il vient pourtant croquer à sa bouche embrumée de cendres et de cèdre. Pas le temps de fumer. Le pin des forêts, le feuillage de la barbe par dessus le rouge de la langue à maquereaux. Il attrape le fruits, le mordille, le fendille de ses incisives de bête. L'alcool par dessus le met, la clope, la sueur qui viennent ôter le charme viril de l'instant qu'il vient de briser. Fauve. Baiser acide et sucré. Geste qu'elle rend sans vraiment s'adonner. Elle a les tripes retournées. Un flot de dégout. Un flot de glaviots. L'amertume dans le gaviot. La femme demeure ancrée sans bouger. Elle reçoit les assauts, attire satyre, se tâche de myrte. Sans la floraison d'un sourire, elle cherche, d'un pas, à s'éloigner de lui et de ses odeurs martiales. Lippes scellées. Nausée nuptiale portée au bord fébriles des labiales qui osent tout de même réagir et palabrer. You know that my mother's ovaries are no longer functional don't you ? They're dry, shriveled... screwed up man... Ada Lincoln et Kieran Haynes... là, foutus au milieu du choix qu'elle vient aborder avec anxiété. Le malaise et l'enfer. La merde de toute une affaire ; sa mère qui baise son père à lui ; ou l'inverse. L'idée rameutée comme quoi il pourrait lui faire office de demi-frère. Consanguinité d'cas sociaux qu'elle ne pensait pas devoir aborder le jour où elle annonce la venue d'un bébé. Le moment où il faut dire, parler, décider si ce truc de la taille actuelle d'une noix est à conserver...
Lila et groseilles. Fragrance égalée. Goût vaporeux porté à la bouche qui disloque encore cigarettes et ses fumées. Elle dévisage, troublée, celui qui l'a engrossée. Elijah...those tests are mine.
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Elijah Haynes
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sanctuaire : southwest, dans une maison abandonnée et reculée qu'il a entièrement retapé, il y vit avec Jade, son chien, Judas, un terre-neuve noir de sept ans et Alfie, le chien de Jade. Sur ce même terrain, il a construit une dépendance pour Seamus et sa fille.
ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Dim 1 Oct - 21:45 ▬



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Instabilité, conscience titube sur le sentier de la raison. Il se laisse porter par les flammes, par les instincts primaires de la stupidité. Enfoncé dans sa connerie, l'homme qui cherche à tout s'approprier – de la sucrerie des lèvres à la chaleur des chairs par tant de fois explorées. Nécessité, besoin qui prime, besoin qui prône sur l'ascension d'une compréhension brimée. Il n'entend pas les mots cachés, la vérité dissimulée. Il n'entend pas, interprète mal la peur qui s'est dessinée sur les traits. Médiocre, l'état dans lequel il stagne. Pathétique, Dieu des Dieux qui s'est laissé avoir par les démons des fonds de bouteilles d'ores et déjà oubliés. Le souffle rauque contre les lianes emmêlées, pulsions langoureuses s'immiscent pour régner. Un baiser chercher, un autre – les corps qui se fondent, qui s'apprivoisent pour encore se retrouver. Il veut affirmer les idioties qu'il s'était mis à clamer, la déclaration romantique dans les inepties contées. L'amour éternel qu'il tient à lui éprouver. Ce désir incessant qui prend l'endocarde à chaque fois que le parfum est humé. Elle l’envoûte, elle le transforme – venin et cure des veines gonflées. Il n'entend pas, il n'écoute pas – les dires passent qui ne font que flirter avec l'attention léguée. Il grogne pour répondre, ne sait déjà plus ce qu'elle essayait de lui faire comprendre. Âme pompette, âme ivresse. Âme qui n'a plus que pour seul désir d'encore davantage se lier à cette consœur adorée. Un baiser chercher, encore, mais s'éloigne dulcinée. D'un pas, distance renaît. Et lui, il souffle, les sourcils froncés, les mains qui y restent tandis que l'azur s'est relevé. Il contemple la magnificence, l'étincelle tremblante derrière les iris qui, sur lui, se sont braquées. « What ? » Il veut comprendre, craint les scénarios mauvais qui s'amusent à le narguer. Silence creuse les plaies, rouvre les cicatrices que l'appréhension dessinait. Silence éternel, d'une fraction de seconde avant que symphonie n'ait à se rappeler. « Elijah... ; un chant qui appelle, fredonne les syllabes qu'ils disent sacrées la sirène. Hm ? Il veut s'approcher, ne veut pas s'en écarter. Il veut lui revenir, ne jamais partir. Il veut la sentir contre lui, joyau qu'elle est devenue, son pouvoir tiré pour assurer cette sensation de vie. Those tests are mine. Il entend, l'information passe. Il entend, se rapproche d'un pas. I know. » Il souffle, cherche à quérir les lippes – guidée, l'adorée, contre les fondations où il en vient à l'acculer. La respiration que la sienne cherche à lier. Silence, silence qui gronde sous les battements qui se sont accélérer. Chœur nouveau sous les côtes qui viennent de se compresser.

Figé.
Les traits relevés.
Les poumons vidés.  

Il entend, il a entendu. L'information grimpe, s'ancre contre les corridors de l'âme où brouillard, sans crier gare, s'est dissipé. « What ? » Un pas pour la libérer, l'étreinte moindre, paume demeure néanmoins là où elle s'était apposée. Hanche tenue, pression maigre qu'il y exerce comme tout son être semble à même de pouvoir trembler. « What... What the fock did ye just said ? » Timbre saccadé, trachée s'est nouée. Il n'y a plus que l'appel du cœur pour gronder, un tonnerre effrayé qui s'est mis à tout surplomber. « Love, ye know that it can't be... » Il se fourvoie, s'emmêle dans ses pensées. Il hésite, paume s'élève, vient chérir la joue de la nymphe qu'il admirait. Passion métamorphosée. Il toise, il toise comme craignant l'infamie des cauchemars, les illusions d'un soir où alcool s'est fait sévère. Parce qu'il ne peut être père, parce qu'il appartient aux ombres, à quelques enfers. Parce qu'il l'a souhaité, en silence, quand le manteau de la nuit venait couvrir les désirs inexprimés. Parce qu'il l'a espéré, coupable, même malgré la pourriture que l'humanité tente parfois de voiler.  « Ye said it's... ; il manque de mots. Il manque d'élan, il manque de stabilité. Il y a ce sourire qui en vient à se dessiner, un rire soufflé – teinté de ces notes si rares depuis les lippes d'ordinaire scellées. Ye're... ; nouvelle tentative, nouvel essai. L'autre main qui s'immisce, caresse la joue à portée – précieuse qu'il craint d'avoir à abîmer. Tendre, plus que jamais. Conscience s'éveille, conscience s'embrase sous tous ces sens aussitôt secoués. Love, ye're... Means ye're... » Rien qu'une pause, l'océan s'agite maintenant que les cieux se dégagent. Sur les landes de l'esprit, une brise légère s'installe comme pour apaiser les maux, la peur, les craintes – ces tourments incessants que quelques mots à peine viennent de silencier. Elle en devient salvatrice, cette impression inespérée de paix. Son front pour épouser le sien, les paumes aux joues alors que le sourire s'est accentué. Il réalise, il réalise jusqu'à ce que réalité ne parvienne à se rappeler. Genou à terre, les bras enserrent la taille pour s'y rattraper. Genou à terre, les traits se perdent là où est vouée à grandir petite vie tout juste dévoilée. « I love ye... I love ye so much... » Tinte encore le chant de la joie entre les pulpeuses presque étouffées. Tinte encore l'écho de la surprise dans ces souffles expirés. Elijah, à remercier la Belle qu'il se met à aduler, à prier ce Dieu et sa générosité léguée. L'offrande sacrée pour que la Foi soit restaurée, cet amour davantage magnifié.    





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ombres et névroses : femme de courbes et de chair - succube - sexuelle déesse tatouée - possède de nombreux bleus et contusions causés par sa maladresse, ses soirs d'ivresse et ses pratiques charnelles - de longues cicatrices ornent ses avants bras, suivent le chemin de veines qu'elle a ouvertes - vice facile - soumission pour la violence, gout du sang dans la bouche avec ces vis dressés - damnation de l'être et perpétuelles provocations d'une enfant des corbeaux, black crows, pères, frères démons, vampirisme en oraison
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▬ Sam 6 Jan - 21:35 ▬


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Impatience burine. Myocarde pulse contre le corsetage d'os et de chaire. Thoracique cage emmaillotée des bras, muscles colonnes de mâle sans vergogne, air tension inspiré, inhibé, expiré des volutes de cibiche et de rye. Loup déploie ses parures sans fin, se parjure sans élucider; reniflant le parfum infusé de la femme, ce mélange de fleurs, de sucreries trempées au stupre et au fiel. Œil irisé et bouche teintée d'annonces du ciel. Arôme de l'ire originelle, arôme de l'irlandaise dont la peur rougeoie au clameur des joues. Empourprement de la peau face à bestialité imbibée. Impatience burine, tape et perce l'expressivité des traits. L'agacement d'un sourcil, le rictus de l'indicible ; moue boudeuse et souffle de colère en sédition. Jade repousse les assauts lupins jusqu'à ce qu'enfin lui vienne révélation. Ekleipsis du doute. L'animal n'a soudain plus rien de fauve lorsqu'il comprend. Guerrier vacille. Crocs rangés en sourire, l'ardeur des charnelles retrouvailles dessine le portrait des amours de carbyne. Il étire ses lèvres avec la rareté des moments singuliers et suspendus. Heureux, il exprime sa joie avec la dévotion des diacres. A genoux. Tombé. Niché le pécheur contre les tiédeurs féminines. Aux clameurs du planchers, aux aurores du feu de cheminée, se peignent faisceaux d'airains et de garances sur les silhouettes enlacées. Prophéties de lendemain solaires, la femme observe, s'éprend des voiles bleus qui dansent sous ses yeux. Mains dans les boucles fuligineuses de la bête. A genoux, elle aussi ; abaissée de sa hauteur, les paumes capturent les bacantes hirsutes du chien fou de bonheur. A lil' baby...a wean of us. You'll be the most beautiful athair of this world my love. Appétits ivres de volupté, baisers appuyés sur bois mauvais du salon, flotte dans l’air passion des plus beaux jours.
Impatience burine. Myocarde pulse contre le corsetage d'os et de chaire. Thoracique cage emmaillotée des bras, muscles colonnes de mâle sans vergogne, air tension inspiré, inhibé, expiré des volutes de cibiche et de rye. Il a beau empester, elle l'embrasse, le couvre de ses sentiments les plus primaires. I love you. Courbes, joliesses des hanches capturées par dextre et senestre sous les phonèmes sincères, Elijah et Jade s'enlacent à en tomber. Bascule des corps qui se cherchent, se trouvent, promesses scellées dans le bois, sculptées dans le soupir languissant des prochains mois. Prodrome d'une nouvelle vie, les maudits gravent leur œuvre et érigent leur empire sous le frimas des corbeaux volants. Dos au sol, l'indécence remplace progressivement la tendresse. Allégresse rapide et sauvage des émotions exultées; concevoir la vie est un exercice auquel ils n'ont de cesse que de s'adonner.
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ombres et névroses : plusieurs cicatrices de balles. des cicatrices de coups de couteaux aux niveaux des épaules et des cuisses, maigre défense de ceux qui ont essayé de lui échapper. son dos est parsemé d'anciennes blessures infligées par sa mère, les cicatrices - malgré le temps - sont encore rosées et il refuse qu'elles ne soient même qu'à peine effleurées.
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▬ Lun 13 Mai - 21:23 ▬



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CODAGE PAR TETRADKE


wolves asleep amidst the trees, bats all a swaying in the breeze. but one soul lies anxious wide awake, fearing no manner of ghouls, hags and wraiths. don't dare let her tremble alone for the butcher, heartless, cold, paid in coin of gold. he comes he'll go leave naught behind, but heartache and woe. birds are silent for the night. he'll chop and slice you, cut and dice you. eat you whole.




Symphonie nouvelle, symphonie sacrée. Dans l'air saturé par le bois qui brûle, se consume, le chant des cieux s'éternise jusqu'à tout surplomber – magnifié par ces rires ânonnés, ces souffles échangés. Prophétie délirante rencontre réalité pour parfaire la destinée des amants molestés. Des lippes s'échappent les louanges et les sentiments, les mots qui trahissent tout ce que l'endocarde ne peut pleinement exprimer, mais il gueule, fracasse les côtes, tente d'offrir plus d'ampleur à ce qu'il doit proclamer. Elle en devient divinité, silhouette parfaite que lueur relève d'une toute nouvelle beauté. Sur les courbes et les traits, l'azur lorgne d'admiration. Elle lui vient, les genoux qui ploient. Bassesse de sa condition qu'elle embrasse à son tour, et lui qui tique, fronce les sourcils, cherche à comprendre pourquoi tel présent lui est accordé. Sous la pulpe des doigts, tissu est effleuré, la peau cherchée. La soie délicate que les mains sales veulent pouvoir caresser – la réalisation de l'âme quant à ce qu'on venait lui confier. I love ye. Ce n'est qu'un murmure qu'il répète, la paume à la joue. Aux regards qui se cherchent, l'humidité d'une joie qui peine à exploser – raison tente ses calcules pour s'y retrouver. Tremblent les chairs, tremblent les muscles. Indigne qui embrasse pourtant cette félicité susurrée. Les traits qu'elle capture, flamboyance qui provoque cécité. Il s'y laisse enchaîner, la laisse ignorée au cou de l'enragé. Elle défait les affres des tourments, elle chasse les doutes et les incertitudes. Elle s'impose en seul et unique astre dans les cieux de ces profondeurs auxquelles il s'était condamné. Non plus une pénitence, mais une récompense. Non plus une errance, mais un dessein honoré. A lil' baby... a wean of us. Paroles s'ancrent, déposent ce voile brumeux et rassurant sur les songes emmêlés. Il s'en imprègne, laisse le frisson parcourir l'échine jusqu'à tout transformer. L'air devient moins lourd, la pression plus accentuée. Le cœur pompe, grogne. Muscle frappe dans sa cage, subit les assauts de ces sentiments amplifiés. Muscle frappe à s'en briser, affamé des baisers qui reviennent, qui s'échangent, qu'on appuie avec volonté. Il l'enserre, l'enlace, cherche à se perdre dans ce parfum humé. Il la cherche, se l'accapare, il veut revendiquer cet instant comme leur, que mémoire s'en souvienne pour régner sur tout ce que le passé a délaissé. L'infamie par cette parole teintée d'éternité. I love you. Et il s'y embrase, s'y laisse consumer. Flammes de grandeur qui prennent possession de tout ce qui reste de lucidité, qui transcende l'ivresse jusqu'à l'en faire planer. En un baiser cherché, volé. En d'autres qu'il réclame encore, les mots silencieux, les chairs qui parlent pour tout trahir – l'insistance de l'être à vouloir davantage s'y noyer. Pris, pris à ployer. Carcasses qui s'embrassent et se rejoignent, sur les bois limés que lueurs baignent d'un peu de curiosité – l'instinct s'autoproclame guide de cette folie retrouvée. La nécessité de tout échanger, de n'être qu'un et entier avec celle qu'il en est à aduler.

La perfection en quelques touchers.

L'animal retenu, le silence tenu. Les chaînes qui tirent pour le garder dans l'ombre de cette nouvelle humanité. Il cherche les lèvres, il cherche la tendresse des pulpeuses à portée. Il y délaisse son souffle, les parcelles qui restent de l'homme, cette existence dans son entièreté. Il lui concède tout ce qu'il peut posséder, des rêves aux souhaits pour cet avenir acté. Caresses douces que les mains caleuses apposent, ballet sage qui suinte cette vénération. Il l'encense, se l'approprie. Il dépose sa marque sur cette magnificence déjà réclamée. Il s'en imprègne, s'y consume jusqu'à ne plus penser. Rien qu'eux, le monde à leur portée. Rien qu'eux, ce règne improbable qu'ils embrassent sans hésiter. Rien qu'eux, et il veut que cet instant ne cesse jamais.

Entre soupirs et exaltations.
Entre sourires et perfection.

Symphonie nouvelle, symphonie sacrée. Aux crépitements du bois calciné, l'écho des prières subsistent et dansent avec les ombres qui se sont mélangées. Les souffles irréguliers, les poitrines soulevées au rythme des battements malmenés. Conscience succombe aux effluves insensées, au parfum fleuri qui enivre plus que l'alcool dans lequel il s'était noyé. Pour la première fois, il y a cette légèreté qui se manifeste – une douceur léguée par le hasard qui pardonne tout ce que le regard peut cacher. Entre ses bras, l'adulée. Contre lui, cette présence qui ravive plus que son être, l'essence de l'âme réanimée. Vortex s'accentue. Maelstrom se forme. Dans ces courants d'air chaud que le bonheur crache, il y a ces brises mesquines qui font naître des doutes et des craintes encore minimes. Alors il l'enserre davantage, Vénusté qu'il réclame à contempler. Le silence n'a duré qu'une dizaine de minutes, les cœurs ont chuchoté. Le silence ne s'est qu'à peine imposé que le timbre vient fendre de ce que l'instinct veut réciter. « Look at me. La main qui cherche les traits, l'index qui guide le faciès à se relever. Sur les lippes, ce rictus instauré – la courbe parfaite que sincérité vient animer. Ye've got any idea, don't ye ? Une énigme qu'il laisse passer, la question que la voix porte à peine, essoufflée, la peur de fracasser l'instant et ce semblant d'irréel qui s'est mis à les bercer. Of how much I love ye. How much... I'm lucky to have ye. Pensées qu'il lui concède, rare moment où bouche susurre tout ce qu'il peine à exprimer. Les sentiments pour lesquels il agit, mais que jamais il ne nomme pleinement. Dans la quiétude de cette étrange nuit, il fait ce pas pour que ces faits ne soient jamais oubliés. I should have seen it way before and I'm sorry. » Confessions qu'il glisse, la cure aux maux qu'ils ont trop porté. La bénédiction pour l'avenir, ces nouvelles ères à faire briller. Sur le plancher, les peaux éraflées, il confit ce que les paroles ne peuvent réellement exprimer. Sur le plancher, le dos qui épouse les lattes poncées et lasurées, la dixième Muse entre ses bras souillés – il songe à tout ce qu'ils sont à même de créer. Un soupir qui brave les pulpeuses, un souffle qui desserre la trachée. Il s'en remet à elle, elle qu'il vient embrasser. Passion qui dévore, qui anime, qui consume la noirceur pour n'offrir que cette splendeur. Il lui revient, surplombe cette silhouette par tant de fois explorée, l'incite à s'y accrocher alors qu'il récupère cette hauteur abandonnée. Portée, soutenue jusqu'aux eaux froides sous lesquelles il vient les glisser. « I want to tell all these fuckers how perfect ye're. » Poussé par l'excitation, douche improvisée pour ensuite conquérir les quartiers à éveiller.     





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don't fear the reaper
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