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 deer dance | tatiana

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Jakob Hanson
Jakob Hanson
greeting the menace

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
cicatrices : 229
crédits : chat.noir (c) astra (c)

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▬ Mer 12 Juil - 22:56 ▬



deer dance
CODAGE PAR TETRADKE


Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




L'accalmie sur les voies tourmentées. L'accalmie étrange sur la cité brisée, la paix avant les orages et les ouragans prêts à imploser. Le silence, presque. Les bureaux vides et ce rien qui démange. Il a juré, agacé. Il a juré, avant de se lever. Quelques pas, quelques paperasses qu'il essaie de s'approprier. Deux semaines se sont déjà écoulées. Deux semaines sans que les démons ne s'éveillent, sans que terre n'ait à trembler. Un silence effroyable dans les profondeurs, des litanies silencieuses qui préparent leur fureur. L'appréhension alors, pour surplomber ce calme terrifiant. L'appréhension pour courir dans les veines, s'immiscer jusqu'à l'endocarde intrigué. Égaré, le regard posé sur ces dossiers à compléter, ces rapports qu'il a trop laissé traîner. Perdu, loin des rives du devoir qu'il se doit d'exercer ; à ruminer sur les choses, à prédire un avenir bien différent de celui qui viendra définitivement le frapper. Il le sait, et pourtant. L'espoir, vaillant. L'espoir qui prospère, persiste à batailler. Il s'élance contre les maux enfouis, lance en avant pour défaire les remparts des craintes qui s'étaient installées. Il a soupiré, Jakob, avant de se détourner de ces mots qu'il n'a même pas su analyser. Il voguait, en des eaux troubles, pourtant claires. Vers un imaginaire hors des terres, pour une vision faite de stabilité, d'une passion adorée. Loin des crevasses qui manquaient de les avaler, lui et cette famille qu'est désormais sienne – joyau inestimable qu'il veut encore pouvoir protéger. Non, il ne peut pas rester là, attendre que les sirènes ne réclament ses pas, ses ordres, ses habitudes bien ancrées. Non, il doit encore s'élever, prétendre à l'immortalité du badge qu'il porte à la ceinture depuis quelques années. Il a juré, encore. Les paumes aux traits, les paupières closes jusqu'à ces coups sur la porte, jusqu'à cette intrusion forcée. On attend pas sa réponse, on se présente déjà à lui dont les sourcils s'étaient froncés. L'image de cette petite blonde qu'il a épousé s'étiole pour n'offrir que la silhouette de ce supérieur agacé, désignant les lourdes godasses posées sur le bureau mal rangé. « What ? » Et il soupire à son tour, l'autre homme. Un filet d'air maigre et direct, presque expédié comme l'encadrement laisse passer plus de vie encore que ce à quoi il s'attendait. Derrière ces deux intrus, l'équipe qui guette, qui s'apprêtait à partir – mais curieuses, ces bonnes femmes à barbe. Ils toisent, les hommes avec lesquels il œuvre. Ils veulent déjà savoir ce que lui-même ignore. « Who's that ? » La demoiselle qu'il vient désigné, sans encore réellement s'être levé. Il est fatigué, Hanson. Fatigué d'avoir à prétendre le sérieux devant cette hiérarchie qui croule sous les secrets et les défenses mal affirmées. Exténué, l'homme, de se voir attribuer des aides qui ne durent jamais bien assez. Rapidement brisées, rapidement dépassées – parfois souillées, teintées d'un mal qu'il avait promis d'endiguer. Mais les chaussures s'abaissent, semblant de professionnalisme lui revient. Les bras se sont croisés, patience élimée. « You didn't read the note, didn't you ? »

Redressé, de moitié.
Le bureau qu'il observe sans s'y intéresser.
« Nop. »
À quoi bon le nier ?
« She's your new guy. »
Un rictus mal imprimé.
Un rictus ironique sur les pulpeuses figées.

Et il s'est tourné, celui qui vient de lui offrir son divertissement de l'après-midi – le seul qu'il n'espérait pas avoir à gérer. Il s'est tourné pour rejoindre les couloirs miteux d'un commissariat prêt à flancher. Sur les façades, les fissures semblables à celles qui parsèment aussitôt l'enthousiasme avec lequel il essayait de se motiver. Le silence, enfin ; et les curieux, toujours embusqués dans l'ombre du couloir à guetter et n'en rien louper. « HEY ! Get the fuck out of here ! » Le timbre qui aboie, grâce envolée en ces syllabes presque mâchées – dans la mélodie informe des paroles se trahie cette appartenance aux quartiers méprisés, sur lequel les rumeurs vont bon train quand lui n'y voit qu'une nostalgie appréciée. Levé, Hanson qui finit par abandonner l'idée de quelques heures à pouvoir se défouler. « So... ; pour essayer de prétendre à ces présentations, pour essayer de ne pas s'y laisser abrutir, Jake en froid avec ces nouveautés qui ne changent jamais rien ; qui ne font parfois même que tout accentuer. Of all the cities near by, they send ya here. What did ya do ? » Punition qu'il croit pouvoir y déceler, comme un moyen de l'éloigner des structures qu'elle aurait dérangé – qui sait. Parce qu'il n'y a nulle clarté à espérer de ces ruelles infectées ; le combat réside dans le siège pour tenir la stabilité, au moins sa dernière parcelle qui reste au beau milieu de ce chaos démentiel. Place reprise, trône de fortune dont il ne s'éloigne pas – désignant la pauvre chaise face à lui. Entretien de peu d'importance, ils lui ont déjà imposé sa présence ; pour la première fois depuis longtemps, son avis n'a pas compté. « Pissed off some sissies superiors ? » Et peut-être qu'il y trouverait un quelconque intérêt, Jake. Peut-être qu'il parviendrait à y voir une certaine force de conviction qui promettrait mieux que ceux qu'il a déjà reçu, puis laissé filer hors de sa vue.       





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“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
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Tatiana O'Connor
Tatiana O'Connor
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, un appartement
ombres et névroses : 1,68 m • 65 kg • sportive • fumeuse • tatouée • quelques cicatrices • addict à la glace, aux cookies • hyperactive, on dirait une pile électrique • sympa, parfois • sait aussi rire, s’amuser, taquiner • ne passe pas sa vie sans avoir de la musique dans les oreilles • motarde • son poing part plus vite que les mots • aime l'adrénaline et les sports extrêmes • Difficulté à contrôler ses émotions, par moment.
cicatrices : 367
crédits : Titi.Art (avatar) • Signature: Ice&Fire

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▬ Ven 14 Juil - 21:11 ▬
 


Deer dance
ft. @Jakob Hanson
Mais, que pouvait préparer cette journée à Miss O’Connor? Allez savoir. Même, elle ne savait pas vraiment ce qui l’attendait. Elle n’avait pas pour habitude de ressentir du stress où de l’anxiété dans ce genre de situation, mais là, il y avait quelque chose de différent. Clairement, le commissariat de Détroit ne ressemblait pas trop à ce qu’elle avait pu voir part le passé. Et, les fissures dans les murs, qu’elle constatait sous son passage, accompagnant monsieur de la hiérarchie, ne lui annonçait rien de bon. C’était presque comme si elle avait fini dans un bâtiment en plein front sur un continent lointain. Elle en avait entendu des choses sur cette ville… Mais là… C’était juste une confirmation du bordel dans laquelle elle se trouvait.

La jeune femme n’avait de cesse de regarder autour d’elle, durant tout le laps de temps où elle marchait, un pas derrière le gars qui l’emmenait vers le bureau du Capitaine de l’équipe du SWAT. Si elle avait croisé des gens sur sa route, elle n’avait en aucun cas changer l’expression de son visage, neutre, inexpressif, une véritable fermeture sociale. Elle était comme ça, au début, gardant une distance, tant qu’elle n’avait pas la sensation qu’elle pouvait se permettre d’être qui elle était. L’être humain était fourbe, rempli de vices, on ne pouvait lui faire confiance. Qu’ils soient du côté de la justice où non, il y en avait des connards, dans leur rang. Non pas que ce soit ainsi pour tout le monde, bien au contraire, Tatiana savait.  

À peine avait-elle passé la porte de ce bureau, que son regard passait de ce supérieur à la mine agacée, jusqu’à cet homme, à son bureau. C’était lui qui serait le Capitaine de l’équipe ? Pas de doute là-dessus. Elle ne sourcillait pas aux paroles que les deux hommes s’échangèrent, même quelques secondes. Le silence était parfois la meilleure des réponses et elle préférait se contenter d’observer ce qu’il se passait, pour l’instant. Sans aucun doute, ce gars n'avait pas l’air commode, encore moins quand il aboyait contre les autres gars embusqués depuis qu’elle était arrivée. Est-ce que chaque nouvel arrivant faisait cet effet ? Allez savoir. Tatiana n’avait pas réellement l’air de se préoccuper de ce qu’il se passait autour d’elle. Elle essayait de jauger ce type, qui serait son nouveau Capitaine, comme elle l’avait fait avec l’homme qui l’avait emmené jusque dans cette pièce.

La brune était restée droite, sans bouger, statique, cette position face à des supérieurs, la déformation professionnel d’une ancienne militaire était vraisemblablement présente, comme si cela ne la quitterait jamais. Elle avait aimé l’armée, son équipe, son ancien travail, mais beaucoup de choses c’’était passé pour qu’elle n’ait plus l’autorisation de rester auprès de ses frères d’armes. Ha… Cette première question... Qu'avait-elle bien pu avoir fait pour que son frère juge bon de l’envoyé dans une ville tel que Détroit ? Avec la réputation que cette ville avait, il fallait être fou pour y rester. Visiblement, l'aîné O’Connor avait jugé bon qu’elle s’y rende, pour une raison qu’elle ignorait encore : une leçon ? Une punition ? Un réel désire qu’elle s’épanouisse malgré les derniers événements ? L’espoir qu’elle s’ouvre au monde qui l’entourait ? La conviction que cette ville pourrait lui apporté ce qu’elle désirait vraiment ? Allez savoir, avec son frère tout était mystère et questionnement malgré l’amour fraternel qui les liait.

La jeune femme penchait la tête légèrement sur le côté, tiquant au fait qu’elle aurait pu poser des soucis à des supérieurs. C’était le cas. Mais, elle n’avait pas écrasé son poing dans la gueule de ce gars pour rien. “Vous n’avez pas lu mon dossier ? Ha. Non. C’est vrai, si vous ne lisez pas les notes, pour quelle raison vous liriez un dossier.” Est-ce que c’était réellement une bonne idée de répondre de cette façon à la hiérarchie ? Sûrement pas. Tatiana n’était pas irrespectueuse, elle disait ce qu’elle pensait. Une honnêteté sans bornes qui lui avait apporté pas mal de problèmes dans sa vie.  O’Connor avait son petit caractère, faire face au sexe opposé ne semblait pas l’impressionné, elle avait été rôder auprès des gars de l’armée. “Je me fout pas mal pourquoi j’ai atterri ici. Je suis là pour faire mon boulot et non papoter autour d’une tasse de thé en attendant que la ville se fasse démolir.



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▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
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▬ Dim 16 Juil - 23:06 ▬



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Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Communes, les histoires. Similaires à tant d'autres. Les mêmes termes, les mêmes verbes. La même prétention, l'arrogance en guirlande autour des traits trop lisses ; sans cicatrices pour attester des soi-disant passés. Il les connaît, ils sont légion à prétendre pouvoir changer le monde quand ils ne font que céder, ployer sous le poids du pathétisme qu'il peut avoir à exposer. Ils ne luttent pas, clament avoir cette force à toute épreuve qu'un seul mot parvient pourtant à écraser. Exténué, Jake, d'avoir à surjouer l'intérêt qu'ils ne méritent pas. Et il croit devoir recommencer cet éternel manège – déjà désintéressé et lassé. Le cœur ne palpite plus, terni à cet espoir qu'il ne parvient plus à trouver. Elles sont là, derrière les murs dont il les a chassé, les seules âmes qui soient à même d'encore supporter la perversion de cette cité brisée. Ils sont là, ces hommes qui n'ont pas déçu, qui n'ont pas prétendu cette unicité quand la porte était bravée. Sans tâche au dossier, sans avoir à subir la sentence d'être ici condamnés. Ils n'ont rien d'extraordinaire, ceux qu'il a choisi pour tenir ses côtés. Ils n'ont rien à vanter, rien à envier – nul récit à compter pour essayer de se faire mousser. Il ne surjoue pas un rôle qu'ils se seraient inventés ; et dans le mutisme provisoire de la demoiselle, il craint d'ores et déjà d'avoir à faire à ce qu'il n'en finit plus de chasser. Héros dans leur tête, les prétendants au titre qu'il pourrait avoir à offrir ; en vérité inutiles quand les situations commencent à se compliquer. Ils fautent, ils suivent les trames de ces films trop revisités. Il s'imagine tout une histoire, un instinct justicier. Et pourtant. Ils ne sont là qu'en appât quand les choses gagnent en difficulté ; ils sont cette première ligne qu'on hésite pas à envoyer à la mort quand les remparts s'élèvent que ces simples uniformes ne peuvent vaillamment braver. Mais le timbre s'élève, gagne l'attention dissipée. L'arrogance, la voilà alors. Le dossier supposé, ces paragraphes qu'il n'a pas même souhaité survoler. Blasé. L'appréhension à laquelle il croit pouvoir donner quelques nouvelles certitudes. Communes, les histoires. Similaires à tant d'autres. Les mêmes termes, les mêmes verbes. Ces supérieurs insultés puisqu'ils ne savent pas tenir ce respect qu'ils leur devraient. Il a déjà tiqué, un sourire mauvais aux lippes tandis qu'il se redresse, volontaire pour pleinement la confronter. Mais la suite dénote de ce à quoi il s'attendait. Qu'importe les raisons puisqu'elle n'aspire qu'à suivre ce qu'on pourrait lui confier ; des missions les plus banales à celles qui font d'eux ces âmes remerciées bien que rapidement oubliées.

L'ingratitude malgré les sacrifices orchestrés.
Si elle savait que cet espoir nourrit n'est que vain et voué à s'étioler.

« Lucky for ya, I'm not really a tea guy. » Les mots repris, l'aisance dans la légèreté neutre et fermée. L'imagination qu'il rappelle à l'ordre ; parce qu'il n'est pas de ceux qui attendent, mais bien de ceux qui agissent. Jusqu'à parfois braver les frontières, jusqu'à bien souvent s'en salir les phalanges par nécessité. Secrets gardés. Secrets enfouis qu'il ne peut laisser lui échapper. « But, as far as I'm listening, ya didn't respond to wha' I asked. » Il tique, encore, agaçant. Il tique, Hanson, prenant place sur le bureau en face de celle qu'on vient de lui apporter. Cadeau qu'il juge en l'instant empoisonné. La mémoire qui transpose les traits de cette vieille amie envolée, porteuse de chaos qui lui aura presque coûté son insigne. L'erreur qu'il ne tient pas à répéter, pas en sachant les petits papiers que son nom commence à rejoindre auprès du maire adjoint soutenu et respecté. « Ya're here to do yar work, ya said. Please. » Un rire, cette fois. Cette assurance méprisante qu'il se doit de porter, la nécessité pour ce titre qui vaut l'efficacité de cette unité. Il a changé les choses, ne serait-ce qu'assez pour qu'un semblant de clarté ne règne sur la justice de cette ville brisée. Les prunelles qui dévient, néanmoins. Ce foutu dossier sur lequel il s'arrête jusqu'à l'empoigner. Là, le regard croisé, les lignes finalement lues en diagonal, sans pleinement insister. « Army, huh ? Where were ya ? » Pourvu qu'elle soit prête, demoiselle. Pourvu qu'elle soit prête à la déception qu'il lui faudra avaler, cette rage incandescente qui aura à crépiter. Pourvu que tout ce qu'il a fini par y acquérir lui ait été partagé – qu'elle soit digne de ce qu'il aurait à proposer, une pénitence infinie dans ces allées nécrosées. Parce qu'il compte sur ceux qu'il amène à le suivre pour préserver, finalement, cette humanité qui prospère en retrait, vulnérable à l'infamie qui peut si aisément s'élancer.        





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Tatiana O'Connor
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▬ Jeu 20 Juil - 1:13 ▬
 


Deer dance
ft. @Jakob Hanson
Ouai, il n’avait décidément pas la tête du gars qui buvait un thé après chaque bataille. Forcément. Tatiana observait, silencieuse, elle n’avait pas réellement envie de s’éterniser sur ce genre de situation. C’était tout ce qu’elle détestait. La seule chose qu’elle pouvait faire, c’était de leur montrer, sur le terrain, ce qu’elle valait et non simplement avec des mots. Les paroles ne servaient à rien, il n’y avait que les actions qui comptaient. Elle l’avait déjà vu faire ces preuves : l’action des uns, l’inaction des autres. Ce n’était clairement pas un moment agréable, bien au contraire même. Pourtant, Tatiana n’en démordait pas, gardant son visage neutre, cette distance avec autrui, autant par habitude que par obligation. Toute personne hiérarchiquement plus haut qu’elle… n’était pas digne de confiance. Qu’elle respecte ces supérieurs, était un point, leur faire confiance en était une autre.

Chacun de ces gestes, chaque expression que pouvait avoir le visage de l’homme qu’elle avait en face d’elle était scruté, analyser. La brune ne semblait pas impressionner plus que ça. Elle n’avait pas réellement répondu à sa question. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Pourquoi était-elle dans cette pièce ? Cette ville ? Aucune putain d’idée. Son regard suivait le geste de ce Capitaine, qui prenait son dossier, qui lisait. Il prenait sûrement les informations qui l’intéressaient, sans exactement considérer le reste. À sa place, Tia’ ferait la même chose. Certaines choses n’étaient pas importe. Elle imaginait déjà ces lettres, l’un à côté de l'autre, formant ces phrases qui ne donnaient pas forcément une bonne image de la demoiselle : “insubordination envers un supérieur”, “coup et blessure sur un membre de la hiérarchie”. Mais est-ce qu’elle se préoccupait de ce genre de choses ? Négatif. Tatiana ne s’était jamais occupée de l’image qu’elle pouvait donner aux autres, ce n’était pas ça qui qualifiait ce qu’elle était réellement, sa personnalité, ces convictions, ces valeurs qu’on lui avait inculquées.

C’était comme ce gars, qui se tenait en face d’elle : il jouait un rôle, cette étique du supérieur, le patron. Le boss de l’équipe. C’était à ce gars-là qu’elle allait devoir faire confiance, à qui elle allait devoir obéir sans broncher. “Forces spéciales, Commando des actions direct.” Autant de bon souvenir, que de mauvais, que cette période où elle était à l’armée. L’équipe dans laquelle elle s’était trouvée, là où elle avait pu réellement savoir ce que c’était que d’avoir des frères d’armes, ces mots qu’on ne cessait de lui dire à chaque fois qu’ils partaient en mission : “on abandonne personne”. La brune aurait voulu pouvoir empêcher ce qu’il s’était produit, il y a un peu plus d’un an. Quand presque toute l’unité avait été tuée, qu’elle voyait ces hommes et femmes tombés au sol, les uns après les autres, et que ce supérieur leur disait de battre en retraite. Ils avaient été piégés. Comment ça avait pu se passer ? Elle n’en avait aucune idée et elle crevait d’envie de le savoir. Uniquement pour lui faire payer ce qu’il s’était produit. Mais elle n’en avait pas le droit, la vengeance ne résoudrait rien. “J’ai été virée pour avoir cogné sur un supérieur, si ça vous intéresse.” Au moins, elle était honnête.

Il n’y avait que ces cauchemars qui pouvaient lui rappeler l’échec de ce jour fatidique. Elle se souvenait de chaque visage derrière ces noms, qui appartenaient à ces frères perdus au combat. C’était un sujet sur laquelle elle ne se confiait pas, elle n’en parlait jamais, même son meilleur ami et son frère aîné ne savait rien de tout ce qu’elle pouvait ressentir à ce sujet. Elle gardait tout à l’intérieur, comme si elle avait tout verrouillé à double tours, qu’elle avait construit un mur autour de ces événements. Peut-être que son frère pourrait comprendre, mais ce n’était pas dans ces habitudes que de se confier à l’aîné de la famille. Même son père n’y avait pas droit. Pourquoi aurait-elle donc besoin de parler de ce qu’était la guerre, les opérations spéciales, la perte de soldats ?



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▬ Jeu 3 Aoû - 22:12 ▬



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Vieilles rengaines, vieilles habitudes. Méfiance qui fait son chemin, poison incertain qui fait son œuvre aux veines gonflées. Défensive montée, remparts levées – il observe, il cherche à lire entre les lignes implicites, ces récits dissimulés. Et il aurait pu prier, l'idiot, rien que pour une originalité. Lassé des histoires similaires et des racontars répétés. Lassé, déjà fatigué ; mais à faire ce pourquoi on l'a dérangé, jauger l'âme qui prétend pouvoir œuvrer à leur côté. Mission qu'il ne tient pas à bâcler, moins encore avec ces énergumènes qui prétendent sans qu'aucune force ne soit acquise, sans qu'aucun courage ne soit rassemblé. Ils pensent les choses aisées, la justice avachie dans des ténèbres où se reposer. Ils pensent ce sentier sûr et sans encombre, caché par un voile de corruption qui les amènerait sûrement à ne rien faire, à simplement attendre que s'écoulent les années. Mauvais qu'il est, à voir le mal chez ceux qui tapent à la porte des rangs désormais soudés. Mauvais, l'homme qui en cache encore tant pourtant derrière cette droiture exemplaire et incassable. Mais les bonnes raisons, le service du bien qu'il orchestre même dans les méfaits. Il ne fait qu'offrir une paix à ceux qui en sont dépourvus, il ne fait qu'offrir une main tendue à ceux qui l'ont un jour aidé, ceux qui l'ont toujours soutenu. Silence léger, silence glaçant et posé. Silence pour mieux contempler. Silence jusqu'à cette réponse finalement donnée. Un sourcil arqué, les marques qu'il cherche, les cicatrices pour le prouver. Les paroles qu'il n'écoute que trop peu, l'homme, comme il sait les corps plus à même de témoigner. Un sourcil arqué, toujours, tandis qu'il lui offre cette attention légère et sincère. Qu'elle parle, qu'elle délaisse ces pans de carrière en ce bureau qui en a tant écouté ; les murs sont forgés des maux de ceux qui ont osé. Puis vient ce qu'il appréhendait, ce détail qui n'a que trop claqué – d'entre différentes lèvres, ils se pensent tous à même de pouvoir mieux faire que ceux qui essaient de les diriger. Ils oublient qu'ils ne sont que des Hommes, comme eux. Ils oublient que les responsabilités ont bien souvent un prix, un coût que ces supérieurs bafoués n'encaissent déjà pas à titre personnel pour ce qu'ils auraient à perdre quand le contrôle ne peut être enserré. Il a soupiré, Hanson. Le regard s'en est détaché ; non, elle est comme tous ceux qui se sont déjà avancés vers lui. Elle n'a rien de spéciale, elle n'a rien à offrir de plus que ceux qui se tiennent déjà derrière lui depuis des années. Ceux qui n'ont pas eu la prétention de pouvoir outrepasser les droits qui leur était donné. Un soupir tandis que quelques lueurs d'espoirs faiblissent. Dossier qu'il abandonne d'un claquement sur le bureau, la hauteur retrouvée.

Il vacille vers l'assise, il vacille vers ce poste qui lui a été donné. Les mots manquent, l'envie manque que de risquer ces parcelles de sérénité que peuvent quémander les citoyens pour l'embauche d'une âme qui ne semble pas retenir les hiérarchies et les devoirs qui en incombent. Mais le choix, oh le choix... Il n'est pas sien et le regard du supérieur même qui l'amenait jusqu'à lui témoigne de cette vérité. Il a tiqué, juré en silence – un murmure dans l'encéphale trop strict et fermé. « What about now ? » Pour seule réclamation ; les idées présentes qu'il tient à s'approprier. Une vision plus claire sur les attentes et la retenue qui devront être assurées. « Are ya gonna play cheeky and pretend to have the ultimate knowledge with me or remember how to listen to orders when they're given ? » Les deux mains sur le bureau encombré. Les deux mains sur la preuve même de son implication récurrente aux côtés de ses hommes – lui qui refuse de les laisser se mettre en danger sans pouvoir les protéger. Trop actif, les restes de cette même armée qu'ils désignaient dans le sang – le besoin d’œuvrer pour que puisse subsister l'avenir de ses gosses et de sa dulcinée. « These men depend on me most of the time, if ya can't take it on yarself, I wouldn't take the risk of accepting ya. I don't know what happened with yar boss and I don't give a shit to be fear. Things are different here, so it's up to ya. » Un haussement d'épaules, cette fois. Résignation qu'il ne peut contrer, il sera forcé d'accepter dans tous les cas puisque les rangs manquent de bouclier. « Ya're not going to play the princess and refusing to put that fucking helmet and the equipment ? I don't want to hear that ya don't want to crease yar brushing. » En rappel, dans la foulée. En rappel pour que la mémoire vibre de ces rôles qu'ils ont à jouer. Il n'y reviendra pas sur ces faits, Jake. Semblant d'armure obligatoire qu'il soumet à l'esprit de celle qui se tient face à lui ; parce qu'ils sont la ligne directe des mauvais coups et des dangers oppressants quand la coopération ne peut se faire, pas un défilé de mode au cours duquel parader pour les regards étrangers.         





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▬ Sam 5 Aoû - 1:01 ▬
 


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Il y avait des situations qu’on n’appréciait pas forcément, actuellement, Tatiana détestait ce qui se passait dans ce bureau, comme chaque foutu entretien qu’elle a pu avoir par le passé. Peu importe les raisons, c’était chiant. Bien que nécessaire, ce n'était pas réellement son truc de blablater, elle était plus le genre à vouloir prouver ce qu’elle valait dans l’instant, tout simplement parce que c’était ce qu’elle avait toujours fait. Prouver à ces hommes, qu’une femme valait tout autant. Tia suivait ce type du regard, plissant le regard, face à cette question qui semblait si fatidique. Elle a répondu à un gars de la hiérarchie, la brune finissait par être catégorisé dans les personnes qui pouvait poser problèmes ? Un léger soupir s’échappait de ses lèvres. C’était tellement frustrant, mais elle devait garder son calme, elle faisait tout son possible en tout cas pour ne pas s’emporter. Elle allait devoir prendre sur elle, chaque jour, et se concentrer sur une seule chose : la sécurité des civils et faire son boulot sans broncher. Mais est-ce qu’elle réussirait à contrôler son tempérament ? C’était une excellente question. Elle avait toujours estimé, qu’avoir du caractère ne voulait pas dire qu’on avait un problème avec les ordres.

La brune haussait un sourcil à cette première question : il était sérieux ? Bien entendu qu’il l’était. Pourquoi ne le serait-il pas ? La jeune femme serrait les dents, pourtant, elle ne pouvait pas vraiment dire quoi que ce soit, l’un comme l’autre ne se connaissait pas. Elle ne savait rien de ce type, comme il ne connaissait rien de Tatiana. “Je n'ai rien oublié des ordres, ni ce que ça impliquait.” Elle le savait, si un membre de l’équipe faisait le con, c’était dangereux pour le groupe tout entier. Et Tatiana ne cherchait pas à mettre qui que ce soit en danger, cela ne lui était jamais venu en tête. Au moins, ils étaient d’accord sur un point, le Capitaine, on comptait tous dessus pour pas laisser crever l’équipe. Et elle espérait, dans le fond, que celui qu’elle avait en face d’elle se tenait réellement à ces paroles.

La jeune femme fronçait les sourcils, penchant la tête légèrement sur le côté, c’était quoi cette allusion ? Il la prenait pour une Princesse ? Une connerie dans le genre ? Il avait eu de mauvaises expériences ? “Avec tout le respect que je vous dois, Capitaine… J’ai la gueule d’une princesse, sérieusement ? Qui serait assez débile pour chialer sur un brushing en pleine intervention et se risquer à prendre une balle ?” Est-ce que cela avait réellement besoin d’une réponse ? Pas du tout. Ces gars étaient sûrement morts. Avec un peu de chance.



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Jakob Hanson
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sanctuaire : midtown, dans une maison aisée d'un quartier résidentiel calme et serein. la faute - ou grâce - à ces nouvelles âmes qui se sont ajoutées au portrait de famille. il trouve toujours quelque-chose à refaire pour s'occuper.
ombres et névroses : quelques cicatrices ici et là, les restes des guerres menées, de son précédent métier.
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▬ Mar 15 Aoû - 18:24 ▬



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Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Un vague tonnerre, une rafale de poussière. L'esprit qui ressasse les maux, traumatismes enfouis. Le sang sur les mains, les lignes carmins sur les tissus trempés, la sueur salée sur les traits maculés ; la douleur réprimée. Les risques et les dangers, les ordres et les nécessités. Il parle, enfonce le clou. Il parle, joue des apparences pour cette hauteur à clamer – mais il a été à sa place, Jakob mensonger. Il a frappé quand les dires dépassaient l'entendement, quand le pire était sollicité. Gosses qu'ils voyaient s'effondrer, unité sans nom qu'on envoyait pour faire régner l'infamie américaine sous prétexte d'une guerre à l'avenir plus sanglant que celui qu'ils étaient en train d'instaurer. Il a compris trop tard, l'âme déjà entachée des méfaits qu'on ira à jamais silencié. Fardeaux sur les épaules du soldat qui croit pouvoir s'en relever. Le silence en étendard sur les vérités. Les images qu'il tend à effacer, les images qui viennent parfois tout troubler – rappeler que le blanc sur son dossier n'a rien d'un havre de paix. L'implicite d'une mission cachée, le sang pour les lettres de la confidentialité. Un vague tonnerre, une rafale de poussière qui balaie la perdition éphémère. Le timbre qui claque de stoïcisme, sérieux qu'elle parvient à garder. Il cherchait à la pousser dans ses retranchements, il voulait prouver à celui qui s'en est allé que ses choix sont dangereux, une honte pour ces rangs qu'il essaie de faire prospérer. Il cherchait à tout accentuer, la rage sous les veines de celle qui par le passé s'est aussi rebiffée. Rien, rien qu'un haussement de sourcils et l'attention pleinement captivée. Rien que ces résultats qui pourraient être prometteurs, mais pour lesquels il refuse encore de crier victoire. Il y a ce silence qui se propage, comme un pansement trop lentement retiré d'une plaie qui n'a fait que s'infecter. Image-miroir du passé. Commun. Expérimenté des deux côtés ; l'âme est brisée qui prétend la stabilité des jours nouveaux et pleins de clarté. Elle s'offusque, elle prend les devants pour défaire les craintes latentes qui subsistaient. Elle s'offusque, parvient à manier les mots pour contourner l'audace et la faute. Il guette, Jakob, les prunelles sur lui braquées – l'éclat terni de l'usure et du temps que les siennes peuvent également abriter. Similitudes silenciées. La même blessure sur l'encéphale qui croit pouvoir encore tout encaisser. Mais tout est là, vérité sur les affres de la guerre qui ont été laissés. Ils ne craignent pas les rémanences de la guerre et les souvenirs qui peuvent y être liés. Ils y sont condamnés, ressentent ce manque que de pouvoir encore fouler les déserts minés ; l'adrénaline qu'apporte l'impression d’œuvrer pour une cause plus juste que celle qu'ils ont ici à redorer. C'est un sourire qui pare les lippes, une courbe maigre et sincère cette fois.

Un soupir égaré, un soupir expiré.

Un vague tonnerre, une rafale de poussière – et le gris de la ville prédomine à nouveau sur les dunes qu'il nommait enfers. Ainsi s'élève sirène délétère. Un nom, poussé. Un nom levé, bravant les murs jaunis et décrépis. Un nom avant que la porte ne soit bousculée, ouverte à la volée. « They needs you in downtown. Two men, they got guns and hostages. They refuse to cooperate. I already tried the second, but all of your men are still here, so are you. » Il a tiqué, les traits froncés. Il a tiqué, Jake qui s'est élancé pour récupérer ses effets. Les pas, l'ignorance donnée à la demoiselle qu'il questionnait. Les pas lancés, l'arrêt pourtant avant que la porte ne soit dépassée. Il a juré, prié un Dieu qu'il sait miséricordieux autant qu'impétueux. « That's yar lucky day, Snow White. Let's see what ya've got. » Ils sont déjà debout, ceux qui ne se sont pas envolés. Ils sont déjà prêts, ceux qui attendaient patiemment la fin de l'entretient pour savoir à quoi s'en tenir. Et les regards s'attardent sur la demoiselle dans la foulée, ignorant Jake qui passe pour aller se préparer. « That'll do, you'll hold the coffees for us while waiting. » Des rires qui s'enchaînent, taquineries qui commencent déjà à s'imposer. Ils jaugent avant que les pas de Hanson n'aient à résonner. Il s'avance, préoccupé par ce qui pourrait alors se passer. Il ose, il prend les paris sur cette fin de journée ; putain qu'il en veut à ce hasard mesquin et carnassier. Dans les mains, ces équipements qu'il suppose à sa taille. Dans les mains, ce tout qu'ils étaient à énoncer – ce qu'elle acceptait sans poser de question, loin de cracher dessus comme certaines ont pu le faire en idéalisant les rangs de cette brigade-appât. « Alright, assholes. We wait for the princess to be ready and we go. Robbery on Brush street. Two men, they are armed, there are hostages. We're just the five of us with Snow White, it should be enough. Any questions ? » D'ores et déjà prêt à y aller, les questions inutiles en ces urgences essuyées. Pourtant, il y en a un qui ose, il y a celui-là qui s'avance, les phalanges brièvement levées. « Are you sure she should come ? Because you never know, if the coffees spill in the truck... » Un rire, un autre avant qu'ils ne prennent les devants pour rejoindre le fourgon. Un rire, un autre, avant que le silence ne s'affaire à reprendre ses droits – avant qu'elle ne lui revienne et qu'il en soit à juger ; cherchant un défaut sur l'équipement enfilé. En vain. « Ladies first. » La porte désignée.          





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“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
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Tatiana O'Connor
Tatiana O'Connor
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : Eight Mile Road, un appartement
ombres et névroses : 1,68 m • 65 kg • sportive • fumeuse • tatouée • quelques cicatrices • addict à la glace, aux cookies • hyperactive, on dirait une pile électrique • sympa, parfois • sait aussi rire, s’amuser, taquiner • ne passe pas sa vie sans avoir de la musique dans les oreilles • motarde • son poing part plus vite que les mots • aime l'adrénaline et les sports extrêmes • Difficulté à contrôler ses émotions, par moment.
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▬ Lun 21 Aoû - 16:38 ▬
 


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Le silence, ce silence de plomb qui restaient présents avait quelque chose de malaisant et bien que Tatiana faisait tout son possible pour ne pas le montrer, elle soupirait intérieurement face à une situation qui serait désagréable pour beaucoup. Elle avait cette sensation étrange que l’intégration dans cette équipe serait bien plus compliquée que prévu. Dans le fond, c’était normal, chaque petit nouveau finissait par avoir du mal à début, parce que c’était à eux de prouver ce qu’il valait pour que la confiance soit présente entre eux. Tia comptait bien faire de son mieux pour qu'on ne vienne pas l’emmerder ou sous-estimé ces capacités.

Le regard de la brune fut attiré par un gars qui ouvrit la porte du bureau, dans un haussement de sourcil interrogatif, avant de comprendre rapidement qu’une intervention allait se dérouler. Sur l’instant, elle ne pensait pas que le Capitaine l’autoriserait à les accompagner, encore moins quand elle le vit se lever sans rien dire et qu’elle ait cette impression qu’il l’ignorait totalement. Elle n’appréciait pas vraiment ce genre de considération, cela lui donnait envie d’encore plus leur montrer qu’elle avait beau être une femme, qu’elle était tout autant capable qu’un homme. La jeune femme fut tout de même ravie de savoir qu’elle allait les accompagner sur cette intervention, bien qu’elle tiquait sur ce surnom. Blanche Neige ? Sérieusement ? La brune roulait des yeux à ce petit surnom, préférant ne pas relever sur l’instant, alors qu’elle se mettait à suivre le Capitaine, posant les yeux sur ses nouveaux collègues.

Cela allait être marrant tiens… Ou pas du tout. Tatiana penchait la tête légèrement sur le côté aux paroles de l’un d’entre eux, le jugeant du regard. Il la prenait pour une secrétaire ? Franchement… Sur l’instant, Tia préférait ne pas relever, attrapant l’équipement qu’on lui apportait pour tout simplement aller se préparer. La brune les laissait rire, pour l’instant, qu’ils s’amusaient donc de sa présence, sans savoir qui elle était réellement. Quand bien, c’était frustrant, la jeune femme était sûrement passé par bien pire que ça, quand elle était à peine entrée dans l’armée. Ce n’étaient pas deux idiots qui la prenaient pour une livreuse de café qui allait la perturber. Elle revint avec son équipement sur le dos, en ayant tout mis avec précaution, tout simplement parce qu’elle savait tout le danger que les interventions pouvaient engendrer. Elle n’était pas non plus complètement idiote. Ni inconsciente.

Le regard de la brune se posait sur le Capitaine, puis sur la porte, où elle pouvait voir les autres gars de l’équipe, dont le nigaud. “Elle est déjà à bord, chef.” Allusion faite après ces paroles, à ce cher nouveau collègue qui l’avait pris pour une secrétaire, livreuse de café. Forcément, qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de faire un petit commentaire. Tia était comme ça. Elle passait ensuite la porte pour aller s’asseoir auprès de ses nouveaux collègues, un petit air amusé sur le visage, alors que ses pupilles se posèrent sur l’idiot désirant du café. C’était plus une sorte de taquinerie et une envie de montrer qu’elle n’avait pas forcément sa langue dans sa poche pour autant. Bien qu’elle restait assez calme à ce niveau-là, tout simplement parce qu’il y avait bien plus important que ce genre de petite joute verbale.



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▬ Dim 10 Sep - 17:31 ▬



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Les rires gras, une sorte de banalité. Une normalité effrayante, un constat grave pour ces esprits qui en ont déjà trop vu, trop fait, trop vécu. Mais ils résistent, puissants et stoïques. Ils savent, pourtant, ce qu'impliquent ces situations – les risques, les images qui auront à s'accrocher aux parois de l'encéphale. Les cauchemars qui pourraient alors naître, les réminiscences embusquées quant à ce qu'ils ne peuvent pas toujours empêcher. Habitué, Jake, malgré lui. Habitué aux cruautés, aux atrocités de l'humain qui croit pouvoir s'élever par delà son rôle à jouer – cette vie à condenser aux autres sans y empiéter. Certains ont ce soupçon de croyance qui suppose une divinité qu'ils auraient à clamer. Et eux, barrière, rempart entre les fantasmes et la réalité. Les rires gras, ils sont là pour apaiser les pouls déjà emballés, ils sont là pour taire la pression qui aurait à se soulever. Il laisse faire, Jake, parce qu'il lui a semblé voir un caractère assez fort pour tout encaisser derrière les traits de la demoiselle qu'on lui a collé dans les pattes. Il laisse faire, essayant d'imaginer les alentours à rejoindre dans l'esprit déjà occupé ; les risques et les dangers, les maigres litanies d'une potentielle fin à portée. Est-ce qu'il a embrassé Aby avant de partir, ce matin ? Est-ce qu'il a murmuré à ses gosses tout l'amour qu'il peut leur porter ? Est-ce qu'il a rappelé à la femme de sa vie toutes ses promesses qu'ils se sont échangés ? Mille questions, éternelle rengaine. Le silence que lui tient quand ces autres essaient de se rassurer à coup d'idioties, à coup de stupidité. Le silence pour laisser les prières voguer, s'avancer vers un Dieu éloigné qu'il espère attentif, au moins assez conscient pour prendre en compte cette peur si bien cachée. Il n'est pas surhomme, seulement volontaire à prétendre pouvoir faire l'affaire. Il le sait, tous ont ce sentiment qui lancine, serpente jusqu'à l'âme oppressée. Il le sait, c'est ce qui parvient à faire tenir les barrières de cette unité. La peur, elle sécurise la raison, elle parvient à user des bons sens de la conscience. Un souffle, enfin. Un souffle, tandis que moteur grogne et avale les mètres jusqu'à ce périmètre désigné. Folie qu'ils ont à endiguer. Folie qu'ils ont à écraser. Folie, folie qu'aucun homme ne serait à même d'effacer – ils peuvent au moins la canaliser.

Stop.

Véhicule à l'arrêt, les sirènes silencieuses dansent tout de même sur les façades voisines, écrasant la sérénité par cette pression sous-entendue et matérialisée. Les nerfs des traits de chacun sont tirés, les joues creusées par ces souffles qu'ils ont trop expié. Contact rompu avec l'intérieur, les plans déjà donnés aux autorités sur place qui s'approchent, qui viennent offrir ces biens à l'homme qui priait. Silence tenu, ses arrières gardés – chiens de chasse pour unité qui ne se sont pas éloignés. Ils attendent les ordres, ils l'ont toujours fait ; et elle tient sa place parmi ceux-là, il lui semble, comme si elle avait toujours été là. C'est ce qu'il ne peut s'empêcher de noter. Ils sont cinq, elle rajoute un pion dans la partie. Ils sont six et il n'imposera pas cette méfiance qui doit encore s'effacer à aucun de ses gars. Les lieux sont étroits, les entrées par trois. Un inspecteur attribué à chacun, des agents à peine formés qui seront sur leurs talons. Comme à chaque fois, pour ne rien changer, ils seront les murs devant ces pauvres créatures mal protégé. « Snow White, ya're with me. » Les pas déjà orchestrés, l'attirail bien enfilé. Il a soufflé, insulté jusqu'à la famille entière des deux inconnus tapis dans cette épicerie assiégée. La route qu'on lui coupe tout de même, les essais de radio qu'il était en train d'orchestrer. Ses pas qu'on force à s'arrêter, jeune inspecteur qui pose son assurance pour lui faire face, les yeux levés. Il se présente, nouveau élément de ces rangs déjà atrophiés, il insiste sur les directives, sur ce qu'il sait déjà. Et lui, il a les sourcils froncés, les prunelles qui vont et viennent entre cette coéquipière à l'essai et l'autre guignol qui continue son monologue. « Hey, do me a favor and shut up, ya won't teach me how to do ma job. Now, get the fuck back and follow the lady, I'm not gonna spend the rest of ma day here. » Il dépasse, continue sur sa lancée, il fait signe à Blanche Neige de le suivre, l'entrée arrière à rejoindre, le silence à faire régner. Qu'il la ferme, ou il jure de l'assommer. « Hand on ma shoulder. We keep our mouth shut and we let the lil' sissy yell his shit when everyone's on the floor. Right ? » Arme en main, les devants qu'il prend – là, déjà, l'instinct de préserver celle qui n'a encore rien signé. Les réflexes, les habitudes, les valeurs qui ne peuvent être réprimées. Un appel murmuré aux autres déjà positionnés, un appel lancé pour s'assurer que tout le monde est prêt.

Pas à pas, ne s'envole que la poussière dérangée. Pas à pas, ils sont entrés, le silence à faire prospérer. Cercle à former, prison à forcer. Ils s'avancent, les rayons observés. Ils s'avancent, apprenant chaque allée par cœur et en usant de rapidité. Ils sont là, menaces qui paradent en tremblant, à chercher une issue – un moyen d'échapper à cette connerie orchestrée. Il est déjà fatigué, lassé de ces jeunes idiots qui croient parfois briller. Puis les pas plus lourds, les pas plus sourds. Les voix qui s'élèvent, les canons qui se font face. Mise à l'épreuve, mise à l'amende qui commence à s'enclencher. Jakob encore dissimulé dans les rayonnages, la demoiselle sur ses pas qui n'a pas bougé. Il désigne ces arrières qu'ils pourraient approcher – ombre à devenir pour maîtriser les inconscients qui s'agitent, concentrés sur ces deux premières équipes à portée. Ils sont embusqués, à même de pouvoir faire taire ce chaos qui continue de s'accentuer. Il désigne d'un bref geste de la tête, espère qu'elle saura comprendre. Un chacun, les genoux à faire ployer, les armes à récupérer. Il veut lui souffler plus clairement les songes, mais l'arme se lève sur l'une des têtes innocentes et la seule note qui échappe aux lippes n'est nulle autre que : « now ». Parce qu'il s'y précipite, par instinct, par nécessité. Il s'est avancé, délaissant l'arme à sa sangle pour saisir le bras armé du crétin qui se laissait pousser un semblant de courage dans sa démence indomptée. Le premier maîtrisé, à genoux sous sa prise, mais Jake en proie au canon du second si cette nouvelle recrue ne s'active pas.          





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▬ Lun 11 Sep - 11:36 ▬
 


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La route dans le véhicule aurait pu donner l’impression que cela durait une éternité. Comme à chaque fois avant une opération, l’adrénaline montait. Tous avaient conscience des dangers, même Tatiana. Elle savait que tout pouvait aller très vite et qu’il fallait être prudent, obéir à chaque ordre donné et faire preuve d’une vigilance sans défaut, en plus d’avoir de la réactivité. Autant pour soi, que pour la protection des membres de l’équipe. Elle ne connaissait rien de chacun d’entre eux, la brune se sentait, actuellement, comme une intruse dans une team qui avait déjà ces marques et qui se connaissaient déjà. Et se serait à elle de s’adapter et d’apprendre rapidement. La jeune femme avait pris le temps d’observer chacun de ces coéquipiers, si certains jouaient sur l’humour et les taquineries, d’autres pouvaient se montrer plus silencieux.

Tatiana gardait le silence, parce qu’elle ne savait rien de ces gars, et elle se contentait de répliquer aux attaques taquines des gars présents dans l’habitacle de ce véhicule. Dans ce genre de moment, elle aimait pouvoir, uniquement, se concentrer sur l’opération qui allait se dérouler. L’adrénaline était réellement présente, personne ne pouvait le nier, n’est-ce pas ? Le véhicule s’arrêtait et la jeune femme suivit le mouvement, observant autour d’elle dans un premier temps, cette agitation des policiers, ces gars en uniforme qui s’approchait. Elle attendait les ordres sagement, en présence de ces coéquipiers. Un ordre, un surnom. Est-ce que ce serait son surnom pour toujours ? Allez savoir. Tia’ ne se préoccupait pas de ce genre de détail à l’heure actuelle, c’était peut-être une sorte de bizutage d’arriver ? La brune suivit le Capitaine, dans un hochement de tête affirmatif. Elle jetait tout de même un œil vers les autres gars, comme si elle voulait enregistrer encore plus chacun de leurs visages. C’était comme ça, il le fallait, tout était une question d’observation et la brune était ce genre de personnes.

Ce gars qui débarque et qui parle… Beaucoup trop. Tatiana pose les yeux sur Jakob, puis sur ce flic, ayant constaté l’expression qu’il avait sur le visage, et les paroles prononcées. C’était certain : le Capitaine, il ne fallait pas l’emmerder et la brune ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire en coin. Elle suivit le mouvement, dans un silence de plomb, alors qu’il fallait se lancer. Tia’ changeait dans ce genre de moment, elle était bien plus concentrée dans ce qu’elle faisait et sur ce qui se passait autour d’elle.

Elle n’avait rien oubliée de sa formation militaire, ces pas légers, l’arme en main, le regard furtif, mais analyste de son environnement et du potentiel danger qui pouvait débarquer à tout moment. Tout était calculé, chaque geste devait être précis et fluide, dans l’optique d’éviter un incident, une perte malencontreuse et que personne ne désirait. L’ordre donné, ce mot prononcé et l’action de son supérieur enregistré en une fraction de seconde, Tatiana suit le mouvement, arme à la main, fronçant les sourcils en voyant l’autre lever son arme. Ces pas se font plus grands, pour arrivée à hauteur de l’individu, avant qu’il ne tire, la brune lui donne un premier coup, pour le désarmer, puis un second, avant de le maîtriser au sol, pointant son arme sur lui. Il s’en était fallu de peu avant qu’un accident ne se produise et que ce soit le Capitaine qui finisse touché. Tatiana avait les bons réflexes, ils n'allaient pas le nier, n’est-ce pas ? Tatiana se permet un rapide coup d’œil vers son supérieur, avant que son attention finisse à nouveau sur le gars qu’elle tenait au sol, pour lui passer les menottes. Blanche Neige, avait-elle passé le test, où pas ?




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▬ Jeu 12 Oct - 13:16 ▬



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Words cannot explain Darkest thoughts within the mind. Centuries of hatred Now subside. Commencing the birth Of new life Rise from the wreckage of the past. Words cannot explain The feeling agony within Anguish summoned. Perception begins, All secrets now revealed. You cannot win Searching in hope of a new age, All feelings put aside Numbed by the vision. Nothing left alive, Facing devastation.




Canon levé. Canon qui observe, qui menace en silence dans ce brouhaha terminé. Puis le silence, cette espèce de paix sacrée. Le silence tant réclamé, tant chassé – entre besoin d'entendre et ne rien écouter. Canon levé. Dans l'esprit, il y a le parfum du sable qui revient ; la petite silhouette qui prend forme pour surplomber l'homme agenouillé. Les paupières closes, le souffle qui devient tonnerre aux tympans sifflants. Canon levé, puis écarté. Un coup d'éclat dans les plans de la finalité. Elle gueule, elle geint sa défaite. Plainte minime que surpasse les exclamations de ceux qui ont désormais leur part à faire. Il souffle, Jakob. Une seconde de silence pour l'endocarde qui s'était arrêté. Une seconde pour chasser le froid, le néant, la blessure des séquelles qui peuvent lui rester. Une seconde. « Cap ? » Et les prunelles s'élèvent, la main tendue qu'il vient saisir. Il soupire, sans pour autant s'attarder. Il regarde le manège des officiers qui vont et viennent, ne font plus que passer devant eux puisque tout est terminé. Service rendu, devoir effectué – retour à l'oubli, comme à chaque opération confiée. « How many ? » Maintenant que les pauvres âmes effrayées sortent, les unes après les autres, remerciant le merdeux et ses comparses de les sauver. Il pourrait en rire, comme à chaque fois, gueuler que ce n'est rien à la place des idiots qui réconfortent maintenant qu'ils n'ont plus qu'à parader. Mais il s'abstient, il continue sur sa lancée. Le regard sur cet ami à ses côtés. « None. » Et ça suffira largement pour que la journée ne soit pas aussi désagréable qu'elle lui paraissait. Nul corps à sortir sur des brancards usés. Nul nom à ajouter à la longue liste des malheureux que cette ville s'affaire à rattraper. « Ya did well. » Pour cette nouvelle recrue derrière lui, celle vers qui il ne s'était pas encore tourné. Celle qui lui a épargné la triste fin de l'audace qu'il orchestrait. Il fallait mesurer les réflexes, il fallait s'attarder sur sa rapidité. Risques qui payent, puisqu'elle a prouvé qu'elle pourrait être plus utile qu'il ne l'imaginait.

Une heure. Une heure avant que les locaux jaunis ne puissent être retrouvés. Une heure pendant laquelle le défilé n'a pas cessé ; dans les vestiaires, les rires ont repris. Tous se changent pour la journée, pour rejoindre les femmes qui attendent, les gosses qui songent à ces hommes puisqu'ils sont dans leur esprit des héros. Le rictus est bref tandis que lui s'affale dans la chaise qu'il pensait ne pas avoir à quitter – lorgnant sur les clichés, sur les silhouettes qui s'éloignent jusqu'à celle qui revient se présenter. « Let's say that it served as a final job interview. » Il s'y essaie, bien que maladroitement. Il tente de taire les tensions qui pourraient rester, l'adrénaline encore tiède dans les veines gonflées. Et il l'observe, la jeune femme. Les prunelles s'y perdent, essayant de percer les secrets sous les iris, derrière les cloisons qui enferment l'âme et ses failles. Il se souvient de celui qu'il n'espérait plus croiser, un allié d'antan que la rue abritait puisque société s'en détournait – malgré les plaies, malgré ces services rendues pour sa prospérité. Il a tiqué, Hanson, avant de se redresser. Elle a sûrement vu, des horreurs, et elle périra de ses propres mains si les démons décident de s'avancer. Il le sait, les idées étaient là, en son sein, avant que lumière n'ait à s'imposer dans cette existence fracassée. Il aurait choisi la facilité, Jake, si Irene et ces gosses ne s'étaient pas précipités sur son sentier. Ce triste sort qui attend les vétérans en ces contrées, il ne le souhaite à personne – moins encore à ceux qui ont le potentiel d'encore pouvoir aider. « Here, it's not as different as ya could imagine. Back there, ya know they've got orders too... Here, people who kills and does some shit like today, they've got no orders that tells to do that – and I don't know if it's worst. » Il hausse les épaules, enfin. Peu sûr de ce qu'il avance, songeant à ces gosses qu'il voyait armé, prêt à périr pour suivre des conneries qui réclamaient son corps et ceux de ses unités. Il n'y a pas de pire ou de mieux ; mais Detroit reste triste par cette nécrose qu'il ne sait plus comment endiguer. « Ya're gonna see some shit here, trust me. If ya can handle it, ya're welcome between ma men, if not... trust me, yeah, I can understand. » Parce qu'il en a vu plus qu'il ne le devrait, parce que ça hante encore bien trop ses nuits malgré toutes ces années désormais écoulées. Parce qu'il ne s'en relèvera pas, bien qu'on suppose qu'il soit plus fort que ça. « Just, do me a favor, don't play the officer or I don't know what shit. We're not police man here, there is no case to look for, no superman syndrome to follow. When they call us, it's only to be the first line between them and bullets. I don't want to hear that ya delved into the affairs of I don't know who, that ya improvised as an fuckin' investigator under the banner of ma department. Is that clear ? » Précaution, les souvenirs de l'abruti qui se croyait Lieutenant qu'il garde en mémoire et qu'il peine à effacer – déjà-vu qu'il tient à s'épargner. « If ya're ok with that... hey, welcome to the squad where there is no recognition for yar service, we hope ya will enjoy the journey as new cannon fodder. » Il crache la vérité, mais le devoir n'aspire à nulle gloire, nulle médaille à porter.           





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alone and together
“You've nothing but war inside you” ; they said. And I spoke to God today, and she said that she's ashamed and I feel the same. Arms wide open, I stand alone. I'm on the wrong side of heaven, and the righteous side of hell. »
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Tatiana O'Connor
Tatiana O'Connor
Martyr

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sanctuaire : Eight Mile Road, un appartement
ombres et névroses : 1,68 m • 65 kg • sportive • fumeuse • tatouée • quelques cicatrices • addict à la glace, aux cookies • hyperactive, on dirait une pile électrique • sympa, parfois • sait aussi rire, s’amuser, taquiner • ne passe pas sa vie sans avoir de la musique dans les oreilles • motarde • son poing part plus vite que les mots • aime l'adrénaline et les sports extrêmes • Difficulté à contrôler ses émotions, par moment.
cicatrices : 367
crédits : Titi.Art (avatar) • Signature: Ice&Fire

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▬ Lun 23 Oct - 16:28 ▬
 


Deer dance
ft. @Jakob Hanson
La situation aurait pu virer en drame, si tout s’était produit différemment. Mais il semblerait bien que la chance était du côté du SWAT. Tia avait évité à son supérieur de se prendre une balle et c’était plutôt une bonne chose. Elle n’avait pas envie qu’un malheur arrive. Que ce soit pour l’équipe que pour les innocents qui s’étaient retrouvés, mêler à une telle situation. La brune soupirait de soulagement, intérieurement, alors qu’elle se contentait de garder le silence. Son regard se posait sûr les personnes présentent, comme si elle cherchait à enregistrer chacun de leurs visages, avant que ses pupilles ne se posent sur le Capitaine, hochant doucement la tête, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres face au compliment sur le travail accompli. Au moins, elle n’avait pas merdé dès le premier jour. C’était plutôt une bonne nouvelle, non ?

La brune posait les yeux sur les autres, avant qu’il ne fût temps de quitter les lieux, et forcément, Tatiana suivait le mouvement dans un silence de plomb. Elle ne connaissait pas assez les personnes qui l’entouraient pour qu’elle se permette de s’ouvrir un peu. Mais elle avait assez de caractère pour montrer qu’elle n’était pas qu’une femme. Et elle n’avait en aucun cas envie qu’on la voit comme une simple femme. Parce qu’elle était, avant tout, un soldat. Ni plus, ni moins.

Ils reprirent la route en sens contraire, pour rentrer “à la maison”, si on peut le dire de cette façon. Tia’ prenait le temps de se changer, comme tout le monde le faisait, avant qu’elle ne retourne voir le Capitaine de cette belle équipe. Espérons-le. La jeune femme se contentait de l’écouter, attentive à chaque parole, chaque mot qui sortait de sa bouche. Elle savait très bien ce que ça voulait dire, la brune avait conscience qu’elle n’était qu’un simple bouclier pour les autres. Mais, est-ce que c’était si différent de ce qu’elle avait pu connaître à l’armée ? Sûrement pas. Elle n’avait rien d’un flic et elle n’avait même pas envie de se mêler de choses qui ne la regardaient pas. Les enquêtes, et tout ce bordel était loin d’être son truc. Non. Tatiana, c’était le soldat. Un petit bout de femme qui tentait de faire de son mieux et de ne jamais dépasser la ligne. Mais chacun d’entre eux avait un pied dedans, non ? “Clair comme de l’eau de roche. Ce n’est pas si différent que sur le front, n’est-ce pas ?

La brune sourit. Un simple sourire. Tatiana n’avait pas besoin de réponse à cette interrogation. Tous savaient ce pour quoi ils étaient là. Et la jeune avait conscience de tout ça. Même si elle avait encore du mal à comprendre les raisons pour lesquelles son frère avait tout fait pour qu’elle finisse au SWAT. Cette famille, qui était la sienne, semblait parfois bien plus secrète qu’elle ne pouvait l’imaginer. Mais elle avait toujours eu tendance à éviter de se poser des questions. Chaque action, chaque décision, étaient leur choix et il y avait toujours une raison derrière. La brune saluait le Capitaine, comme elle l’aurait fait à son supérieur sur le terrain, la main au front, avant de se détourner. Elle acceptait sans aucune question, parce qu’il n’y avait pas besoin d’en poser, quand on avait conscience de toutes les responsabilités que cela engendrait.


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    how do you fall in love? harder than a bullet could hit ya how do we fall apart? faster than a hairpin trigger

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Tatiana talk in #515C75
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