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 small talk | Lestat & William

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William Duncan
William Duncan
Martyr

▬ BEYOND THE VEIL ▬
cicatrices : 52
crédits : jospleen

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▬ Mer 14 Juin - 11:26 ▬

small talk



eight mile road - 11th precint - 8 mai 2023 - 13h

Les rires et les échanges envahissent la petite salle de pause du Precinct à eight mile. La police de Détroit s’offre une pause bien méritée après une longue matinée. Tout le monde semble apprécier les pâtisseries de la boulangerie Astoria, référence depuis le début des années soixante-dix dans le coin. Les cheesecakes étaient à se damner et William appréciait particulièrement celui au citron. Ce matin, il avait décidé de faire un détour par Greektown afin d’offrir à l’anti-gang le dessert pour le repas du midi. L’occasion était toute trouvée puisque son anniversaire était passé du week-end. Il avait besoin de créer cet esprit de camaraderie pour souder ses équipes, vieux restes de son expérience dans l’armée. Il sait que s’il veut maintenir le moral des équipes, ces moments sont importants. Dans un dernier échange sur le match de baseball disputé ce week-end par l’équipe du fils d’un officier, William enfourne la fin de son cheesecake et laisse couler le tout avec une lampée de café. Son prochain objectif est le changement de la machine à café. Duncan a des goûts de luxe en matière de torréfaction et la lavasse préparée dans la vieille cafetière de l’étage lui donne des aigreurs d’estomac. Et il ne compte pas se faire un ulcère alors que ses trente huit ans viennent tout juste d’être amorcés. “Alright, your kid is definitely the next DiMaggio ! But hey, make sure he gets a scholarship to New York.” On ne fait pas carrière dans le baseball à Détroit. Sur ces conseils, William s’éloigne non sans avoir posé sa large paume sur l’épaule de l’officier Jackson, fier comme un paon des exploits de sa progéniture.

Cela lui manque parfois de ne pas avoir à partager les exploits sportifs ou artistiques d’un enfant qui serait sien. Il lui arrive de ressentir une pointe de tristesse lorsqu’il surprend un rire entre Ethan et Clarence, une complicité évidente trahissant leurs regards respectifs. William aura toujours son neveu et sa nièce, et il compte bien prendre la place qu’il a laissée vacante pendant tout ce temps auprès d’eux. Il s’est cependant fait une raison, il ne comblera pas tous les espoirs de sa mère et de son père en formant la parfaite famille qu’ils avaient imaginée pour lui. C’est peut-être cette éducation qui a fait de William cet être si réfractaire à l’engagement. Quand il avait appris que Clarence ne partageait qu’une moitié d’ADN avec lui, le modèle familial s'était effondré dans l’esprit du jeune homme en devenir qu’il était. Il n’y en avait qu’une qui était parvenue à lui faire imaginer ce futur. Mais alors qu’il se dirige avec nonchalance vers le bureau de celui qui partage désormais la vie de Cat Porter, William sait que la page est tournée depuis bien longtemps déjà.

Certes, savoir que Cat était amoureuse de Roseburry l’avait quelque peu surpris, une légère douleur avait même saisi son cœur le temps de l’annonce. C’était étrange de l’imaginer elle, si pleine de vie avec un homme dont le sourire était aussi rare que la paix à Détroit. Mais avant tout, William était heureux pour elle et n’avait aucune animosité envers le lieutenant, seulement une légère gêne qui semblait s’installer entre eux et qui avait plus à voir avec la froideur de l’homme. Duncan avait eu l’idée de lancer un challenge au sein du commissariat, le premier qui parvenait à faire étirer les lèvres à l’iceberg qu’était Lestat, gagnait une bière à la prochaine sortie en équipe. L’idée avait fait mouche, et William comptait bien remporter le pari qu’il avait lui-même initié.

Il n’avait pas vu Lestat au déjeuner, pas plus qu’il ne l’avait vu depuis le début de la journée après être passé devant son bureau pour le saluer pendant son tour rituel matinal. Il accorde de l’importance à cette politesse marquée, ayant un mot pour tout le monde. C’est ainsi qu’il se fait apprécier. “Roseburry ?” Il frappe et entre en même temps dans le bureau de son collègue sans attendre d’y être invité. Tasse de café fumante en main, il n’ose cependant pas trop s’aventurer à l’intérieur du bureau, gardant un minimum de respect de peur de froisser le lieutenant. “ I brought some pastries.” Râclement de gorge pour évacuer la gêne qui le prend. “If you’re hungry or just greedy.” Il n’imaginait cependant pas Lestat céder à la gourmandise. Il ne l’imaginait d'ailleurs céder à aucun péché répertorié dans la Bible. Quoique. Peut-être l’avarice. Etait-il avare ? Avant que les pensées de William ne s’évadent encore vers de nouvelles suppositions quant au statut surnaturel de Lestat Roseburry, il se reconcentre en fronçant les sourcils. “So ! How’s work ? Any news in Southwest ?” Le travail semblait être le seul sujet qui passionnait réellement l’homme. Et encore.

(c) DΛNDELION



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All your faith, all your rage.All your pain, it ain't over now.And I ain't talking about forgiveness.All your faith, all your rage.All your pain, it ain't over now. It's the cruel beast that you feed. It's your burning yearning need to bleed through the spillways. Ghost
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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
east wind

▬ BEYOND THE VEIL ▬
sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
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▬ Mer 5 Juil - 22:44 ▬



small talk
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Felt like the weight of the world was on my shoulders but should I break or retreat and then return facing the fear that the truth, I discover. No telling how, all these will work out but I've come to far to go back now. I am looking for freedom, looking for freedom.




Le silence, ils s'éloignent tous, s'en retournent à la normalité. Les badges délaissés, pour un instant – quelques heures. Ils vont pour vivre et lui stagne, enfermé, dissimulé. Il souffle, profite d'un semblant de paix. Il souffle, fuit encore les mille et une questions qui parcourent l'esprit embrumé, molesté. Le silence, il s'en abreuve autant que ce dernier parvient à torturer, il s'en imprègne pour essayer de parer aux maux sans voix que nul ne semble à même de percevoir. Plus une gêne qu'une réelle douleur pour celui qui n'en connaît que les légendes. Le silence amène à la lassitude, à ce soupir final tandis que les épaules s'affaissent, que les paupières se ferment. Une pensée pour la sœur qu'il n'a toujours pas pris le temps d'aller visiter, une autre pour cette femme qui s'évapore de plus en plus de soirs, sans une note, avec seulement des mensonges qu'il hésite encore à écraser. Partagé, l'homme ; entre sentiments nouveaux et habitudes anciennes. Des interrogations sans réponse, des suppositions sans certitude. Un doute persistant, un poids sur l'endocarde concerné ; désolé de s'être laissé aller. Désolé pour ces faiblesses accentuées, pour ces craintes qui en sont nées. Désolé, prêt à encore quémander un pardon inutile à la conscience rapidement détournée. Désolé, dérangé. Son nom qu'on récite, le silence qu'on brise. Présence qui s'impose et sur laquelle le regard finit par se poser ; les heures sont longues qui promettent alors de devenir éternité. Il s'étaient tous éloignés, mais lui errent, s'aventurent là où les pas sont trop peu à résonner. Patient, alors. Il n'a rien dit, laissant simplement un souffle passé. Les pulpeuses à peine descellées ; les raisons de cette intrusion qu'il se met à espérer rapides. Mais elles viennent, poison naturel que tous persistent à entretenir. Elles viennent, ces banalités, ces gentillesses jugées hypocrites par celui qui ne prend plus la peine de s'y arrêter. Pas une réponse, cependant, rien que les sourcils pour se froncer. Le silence qui revient, pourtant déformé. Le silence qui tente son règne, mais il y a cette autre respiration qui casse le rythme, qui parvient à défaire les rouages de cette solitude adorée. Pause. Les prémices de cette éternité supposée ; puis la voix, le timbre qui revient résonner. « So ! How’s work ? Réponse toute faite qu'il ravale, se redressant simplement. Il en oublie la sérénité des réflexions personnelles pour cette prestance à servir aux regards qui guettent, curieux ou mauvais. Il se ferme, Roseburry, comme il l'a toujours fait. Et pourtant. Any news in Southwest ? » C'est l'intérêt qu'on éveille, c'est cette passion destructrice qui en vient à trembler. On déroule le tapis rouge pour cette obsession maladive qui condamne l'esprit depuis des années. L'infection supposée, une avancée sur sa quête quasi divine qu'on questionne dans la foulée. Il pourrait trop s'épancher, l'homme, mais l'instinct est prudent. Il n'oublie pas tout ce qui pullule entre ces murs, la gangrène qui affecte les rangs. Et pour la première fois, elle s'immisce, cette habituelle méfiance.

De quel côté de la balance l'inscrire, lui dont il ignore encore les secrets.

Et le regard devient plus lourd, presque insistant. C'est l'âme qu'il veut jauger, les tréfonds de cet être qu'il en vient à vouloir percer. Il y cherche une trace d'espoir, comme une clarté qui lui aurait échappé – l'aiguille dans la botte de foin, la vision acérée alors qu'elle se trouble depuis des années. Il perd son souffle, il s'essouffle. Il s'enfonce dans ses propres enfers, s'envenime à la paranoïa par tout ce que les recherches ont pu déterrer. « I don't know. » Parce qu'il en était une qui devait l'informer, une âme bienveillante sur laquelle compter – envolée, évanouie dans des brumes plus épaisses que toutes celles d'ores et déjà explorées. « They are perfectly quiet lately, except for these rumors against our glorious Mayor. » L'ironie qui suinte, à peine retenue. L'ironie qui gronde, qui dépasse les limites qui lui ont toujours été instaurées ; qu'importe, la réputation est déjà faite qu'il n'a plus à craindre ou changer. « Why ? » L'élan saisit, sentier désormais imparable. Les coudes ont rejoint le bureau, sérieux s'engouffre jusqu'à tout surplomber. Il guette, Lestat, il s'attarde sur cette visite qu'il n'imagine plus improvisée. Il y voit un signe, malheureux. Il croit pouvoir d'ores et déjà entendre l'appel de quelques informations manquées, détails ratés dans cette léthargie de plus en plus récurrente comme tout son monde s'est mis à changer. Il s'est perdu dans ses tourments personnels, oubliant parfois cette mission qui lui était si sacrée. Clarté s'est voilée, asphyxiée. Clarté s'est envolée, pourtant plus présente que jamais. « Did I miss something ? » Il questionne, il interroge. Déformation professionnelle. Il cherchait à attirer son attention, elle lui est désormais toute consacrée ; priant silencieusement pour qu'un signe parvienne à nouveau à le guider.             





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no justice, no peace
I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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William Duncan
William Duncan
Martyr

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▬ Sam 15 Juil - 23:38 ▬

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eight mile road - 11th precint - 8 mai 2023 - 13h

L’intérêt de Lestat Roseburry pour le travail bien plus que pour les pâtisseries n’étonne pas vraiment William. Il est pourtant la seule personne qu’il connaisse capable de dire non aux douceurs sucrées de chez Astoria. Il se satisfait cependant de l’échange, content de tirer quelques mots à l’homme d’ordinaire silencieux. Les Crows comme sujet principal, ce groupe qui obsède très certainement les nuits de celui qui semble ne pas avoir besoin de sommeil. Il intrigue le nouveau lieutenant, attise sa curiosité et son besoin d’en apprendre plus sur lui. Il hausse les épaules avec nonchalance, une main dans la poche de son pantalon chino beige. “Not that I know.” Lorsqu’il le voit, il ne peut s’empêcher de penser à Cat, à cette révélation qu’elle lui a faite lorsqu’ils se sont revus pour l’anniversaire de cette dernière, pour rattraper le temps perdu. Il se revoit sourire en apprenant sa relation avec celui qui est aujourd’hui son collègue. Elle dit être heureuse, et lui ne comprend pas les points qu’ils peuvent avoir en commun. Elle, si pleine de vie et lui, qui trouverait facilement un emploi auprès des pompes funèbres. Mais si Cat était heureuse, alors William l’était pour elle. Et il ne pouvait pas enlever à Roseburry que c’était un excellent enquêteur. C’est du moins ce que l’on disait de lui dans les couloirs du precinct.

“Devils are quiet too, they have their new president and since this election, nothing.” Et ça le rongeait presque, sans pour autant l’empêcher de dormir. Mais ce qu’il avait tenté de ne pas reproduire se faisait tout de même une place dans son esprit. Le gang de motards envahissait ses pensées, et il ne rêvait que d’une seule chose : les avoir, réduire leur groupe à néant, les enfermer tous et donner enfin une chance à leurs victimes d’obtenir la justice qu’ils méritent. Il n’est pas ici question uniquement du frère de celle dont il a été amoureux, il s’agit de toutes ces jeunes femmes qui arpentent les ruelles crasses de Dowtown à la nuit tombée, de ces personnes tuées en avril dans un bar d’eight mile sous prétexte que leur couleur de peau n’avait pas sa place dans un monde qu’ils imaginaient à leur image, de ces survivants et survivantes qui luttent chaque jour pour retrouver un semblant de vie dans un quartier où la violence est déjà trop présente. Pour toutes ces personnes, William se doit de parvenir à ses fins. L’enquête du Mist avait cependant du mal à avancer, les victimes étant bien trop méfiantes de l’institution qu’il pouvait représenter pour oser parler. Il s’était contenté des témoignages recueillis le soir de la tuerie, pour le reste, personne n’avait accepté de lui parler. “And I’m worried that the b-bang make an answer for The Mist. They could use this opportunity for revenge. If they do, we both know the war will only begin. I mean, real war between them, no more hiding.” Les yeux de l’homme se plissent alors qu’il prend une gorgée de café. L’amertume de la boisson lui arrache une éternelle grimace qu’il tente de faire passer avec une deuxième gorgée. Le risque de guerre ouverte entre le b-bang gang et les devils disciples était réel et Duncan ne prenait pas cela à la légère. Si les Devils possédaient des armes, ceux d’en face également et étaient les rois des émeutes. Les collègues apprécient guère d’avoir à intervenir le long de la M-102 sans renforts au préalable, condamnant ainsi les jeunes générations à se méfier de l’uniforme à cause de cette défiance mutuelle. Il aimerait travailler là-dessus, renouer avec les habitants, créer un lien qui n’existe plus entre eux et ceux qu’ils doivent protéger. Mais il se doit de gérer d’abord les urgences et priorités : éradiquer les gangs d’une ville qui étouffe sous leur présence.“I really wanna pressure them, but I gotta find just one weakness and then use it.” Et là, une fois qu’il saura comment s’attaquer à eux, il n’hésitera pas une seule seconde, ne leur laissera pas un moment pour souffler. Chaque fois que ces êtres dénués d’âmes penseront être tranquilles, il reviendra à la charge, jusqu’à les savoir tous loin de Détroit, derrière les murs d’une prison pour de longues années.

“That’s what we used to do in special forces. Anyway, If you wanna talk about it one day, we could have a drink after work. Just let me know, I think it’s important to share and … work together.” Sait-on jamais, peut-être qu’il boit, parfois.
(c) DΛNDELION



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Lestat Roseburry
Lestat Roseburry
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▬ Mer 19 Juil - 23:30 ▬



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Silence qu'on étend, silence qu'on rallonge. Le silence en voile sur ce miroir qu'ils ne peuvent plus observer. Il y a ce calme qui règne, cette accalmie dérangeante pour celui qui s'habituait aux orages et tempêtes indomptées. Et pourtant. Ils n'ont nul indice à portée, rien que ce néant dans lequel patauger. Ils sont silencieux, les démons et les rats. Ils sont discrets, les serpents et les braises anémiées. Stagnant, celui qui persiste pourtant à ruminer. Il songe à ce qu'il aurait pu manquer, ce qu'il vient de réclamer comme informations qui lui auraient échappé. Et s'il avait trop baissé la garde, Lestat ? Et si l'infection ne s'était pas arrêtée, si elle n'avait fait que passer – profitant d'une inattention pour pleinement s'installer. Conscience blâme l'endocarde de plus en plus investi, accroché à une âme qu'il n'aurait jamais dû laisser ainsi s'approcher. Conscience blâme le cœur, rien que pour minimiser cette lassitude et cette fatigue qui s'amusent encore à la ronger. Un soupir, alors, puisque les mots lui parviennent qu'il imaginait tout autre. Il n'a rien manqué, aucun de ces malins ne s'est manifesté. Il n'a rien manqué, et toutes les frontières sont silencieuses et fermées. Même celles des enfers dont celui-là doit s'occuper. Silencieux qu'ils sont, les démons dont les rangs ont méchamment été attaqués. Dans l'esprit se rappelle cette terrible journée, les enjeux et les risques encourus, ces questions laissées sans réponse quant à tout ce qui s'est passé. Thomas Crowe enfermé, des tireurs embusqués. Une aide improbable qu'il n'est pas certain de pouvoir remercier. Ils leur ont permis de mener à bien cette mission donnée, le lion enfermé dans sa cage désormais, mais trop de sang s'en est écoulé. Justice est maculée. Il ne pense qu'à cela quand les inquiétudes de l'autre coté sont plus profondes, finalement explicitées. Guerre ouverte qui se dessine, bataille encore silencieuse qui pourrait trop aisément éclater. Il ne suffirait d'un rien, enfin, pour que les rues redeviennent front ensanglanté. Ruines d'un temps où le ciel était clair et les pensées apaisées. Les cœurs en sécurité dans une paix fomentée. Il a tiqué, tenu ce silence. Il a tiqué, Lestat, songeant encore et encore à tout ce que les prunelles ont pu observer – aux idées qui continuent de lui venir jusqu'à parfois l'asphyxier. Il ne suffirait d'un rien, d'une pression comme celle qu'il vient de nommer. L'interrupteur sur la chute qu'ils ont à orchestrer. Que ce soit lui vis à vis de la nuée comme de cet autre quant aux flammes qu'il doit étouffer. Et s'il s'y perd, la fin parvient tout de même à faire se lever l'azur qui s'égarait. Les sourcils froncés, la proposition qu'il ne saisit pas tellement. « That's not really my style. »

Trop honnête, peut-être.
L'instinct pour seul guide quand cette espèce de sociabilité est secouée.

« We're already working together, Duncan. » Il s'est redressé, soupirant un instant avant que les phalanges ne s'attardent sur l'un des dossiers mélangés. Il sait précisément ce qu'il renferme, ne l'empoigne que pour appuyer ce que les lippes laissent passer. « I don't need a drink to know what happened around here and I don't need you to share anything because I already know everything. In fact, I know how to read. » Copies des rapports qu'il ne se cache pas de récupérer, les coïncidences qu'il ne cesse d'étudier ; même malgré cette espèce de vie qui persiste à évoluer. Le temps devient moindre, mais l'âme ne peut s'en défaire. Serment sacré qui hante l'encéphale, infecte jusqu'aux besoins, jusqu'aux volontés – jusqu'à amplifier cette détermination que certains en sont à lui condamner. « Speaking of that... » Droiture, l'arrogance en fiel prêt à suinter. Les épaules trop strictes, les traits trop neutres. Il contemple cet invité surprise, Roseburry, il cherche à lire sur ce faciès tout ce que les pulpeuses n'auraient pas encore énoncé. Mais il devance, mais il s'enfonce dans cette espèce de jeu auquel il s'est épris. « Do you trust your men, William ? The ones who works with you on the Devils case ? » Sans détour, les banalités enterrées. Sans hésiter, Lestat Roseburry uniquement animer par ces devoirs qui hantent jusqu'aux murs de sa propriété. « I can't be the only one to have notice it. » Vision embrumée, comme un mirage qui lui aurait été laissé. Mais les certitudes sont tenaces qui refusent de s'étioler, elles stagnent jusqu'à le convaincre de ce qu'il a aperçu lorsque la voiture s'arrêtait. « I may have the name of the man who killed our two colleagues when Crowe was transferred. » Les phalanges se délestent de ce qu'elles tenaient encore, des preuves en faveur de cette solitude qu'il a toujours réclamé. Il guette, observe. Il guette, Roseburry, parce qu'il sait qu'à s'aventurer sur tous les fronts, sa liste d'ennemis ne fera qu'augmenter.              





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William Duncan
William Duncan
Martyr

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▬ Mar 8 Aoû - 16:16 ▬

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eight mile road - 11th precint - 8 mai 2023 - 13h

Lestat Roseburry est un homme discret, ce qui le rend détestable aux yeux de la plupart de ses collègues. Mais William en a vu d’autres et ne se formalise nullement du vent légendaire que vient de lui envoyer l’homme. Sans y être invité, le lieutenant vient prendre place en face de l’occupant du bureau. Il aurait préféré lier l’utile à l’agréable, mais Roseburry n’est pas du genre à boire une bière tout en discutant des affaires en cours. Soit, ils discuteront alors autour d’un café qui se rapproche bien plus du tord-boyaux que d’un grand cru digne de ce nom. Et il en apprend toujours un peu plus sur l’homme auquel il rêve d’étirer un sourire. Ainsi, Roseburry connaît les dossiers de tous ses collègues, manque de confiance évident que William parvient à distinguer. Et alors que l’homme l’arrose de son mépris, William prend le temps d’observer le manque évident de personnalité du bureau dans lequel il se trouve. Il n’apprend rien sur celui qui partage la vie de la femme qu’il a aimée. Rien si ce n’est sa froideur perpétuelle qu’il aime à envoyer à toute personne osant croiser son regard. Mais le travail semble pourtant être le bon angle afin d’avoir l’intérêt du lieutenant. Craintes partagées sur cette guerre qui menace toujours un peu plus les rues de la ville, il reste cependant stoïque lorsqu’il avance quelques suppositions pour certainement espérer nourrir la paranoïa de William. Malheureusement pour lui, la nonchalance de William n’est pas qu’une contenance qu’il cherche à se donner. Il fronce les sourcils face aux mystères que son collègue cherche à faire naître autour de son équipe qu’il connaît à peine. Et il ne peut s’empêcher de penser que l’homme a un sérieux problème avec les relations humaines, retenant un rire qu’il étouffe dans son café. Bien sûr que William a entendu parler des événements qui ont précédé sa venue ? C’est même ce qui a motivé sa nomination rapide afin de ne pas laisser la place vacante au sein du commissariat. Les hommes de l’anti-gang avaient besoin d’une figure forte, d’un homme auquel croire et pour lequel donner du temps, William Duncan avait le profil idéal. Des hommes sont morts pendant le tragique transfert de Thomas Crowe vers la prison de Livonia, laissant derrière eux des familles, mais aussi des collègues endeuillés. Le coup a été difficile à encaisser, mais William tenait à instaurer un esprit d’équipe auquel il était terriblement attaché, héritage de sa vie passée à résoudre les conflits d’autres pays.

“ So you're suggesting that my men also have the name and that they're not giving it to me as you're doing now ? ” Amusé, il sourit en secouant la tête en approchant sa tasse de ses lèvres. “I can’t say I trust my men, I barely know them. But I do know a snitch when I see one.” Intègre, William est prêt à évincer chaque personne qui sera un obstacle dans sa volonté d’écraser le gang de Downtown. Les nombreuses missions sur le terrain lui ont permis de rapidement connaître les intentions d’une personne. Il ne peut pas enlever à Lestat le fait d’être un homme dévoué à sa cause. Trop peut-être, l’homme semble être de ceux qui ont la fâcheuse tendance de s’effacer pour laisser leur travail prendre le dessus sur leur vie. La gorgée est avalée et la tasse reposée dans un sourire satisfait alors qu’il croise les jambes. “Humble brag, of course.” Duncan reprend tout de même un peu de sérieux, agacement qu’il dissimule face aux déclarations de Roseburry. Si l’homme est patient, il a en horreur les échanges emplis de sous-entendus. “But, I just wanna be clear with you, because we work together.” Confidence qu’il veut avancer dans un sourire pour rappeler les mots de l’interlocuteur, William se penche vers le bureau pour venir chuchoter. “I don’t really like when things aren’t clear.” Il se redresse, enfonce à nouveau son dos dans sa chaise. “So, you got a name, Roseburry ?”

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▬ Lun 21 Aoû - 21:20 ▬



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Froide, l'attention. Froide, cette sympathie qu'il ne parvient pas à instaurer. Il déborde d'eaux sombres, Lestat – océan sans âme qui n'aspire qu'à se propager. Il y a cette légion de promesses qui suinte aux prunelles, une détermination belliqueuse qui persiste à s'accentuer. Froide, l'attention, alors que les mots résonnent contre les murs d'un bureau désolé. Face-à-face qu'il tient, le silence pour couvrir ces quelques secondes qui s'écrasent sur le bois d'un bureau trop ordonné – ou presque. « So you're suggesting that my men also have the name and that they're not giving it to me as you're doing now ? » Il y a ce rire qui claque, ce rire qui ponctue la supposition récitée. Peut-être. Peut-être l'ont-ils également, un secret à préserver – les vérités à taire puisque beaucoup ont succombé à la facilité. Le poison des billets verts distribués, les menaces qui murmurent dans les enveloppes que beaucoup cherchent à récolter. Peut-être savent-ils, ceux-là, ou peut-être que les regards n'ont pas su assez s'y attarder. Mais la mémoire ne faillie pas, sans trembler, elle ressasse les images, les souvenirs de cette terrible journée. Froide, l'attention, tandis qu'il continue sur sa lancée. Il prétend ce savoir, cette vision que son passé lui aurait probablement délaissé. Presque tenté d'apposer ce rictus narquois sur les pulpeuses, mais trop intrigué pour s'y atteler. Il guette et il observe, il essaie de s'enfoncer au-delà des silences et des non-dits ravalés. Il veut l'étudier, savoir à qui il s'adresse avant de tout risquer. Certain, Roseburry, d'avoir mis la main sur une vérité magnifiquement dissimulée. Certain, laissant pourtant la parole à celui qui impose ce « mais » quand ses propres dires sont récités. Coopération rappelée, appuyée – comme si le droit était alors donné d'un peu plus s'avancer dans ce monde désolé. L'attention qu'il lui concède volontiers, Lestat, plus par arrogance que par nécessité. « I don’t really like when things aren’t clear. » Sans broncher, sans pour autant mieux s'élancer sur le sujet. Elle est éternelle, cette remarque – elle ne fait que revenir pour, contre lui, se fracasser. Ses supérieurs les premiers, à mépriser cette manière de faire, d'être, de sous-entendre ce qu'ils ne parviennent pas à expliquer. Ses collègues ensuite, qui peinent à suivre tout ce qu'il aurait à manigancer, confiance qu'il refuse de leur donner – ces longues années de travail qu'il refuse de leur léguer, pas en sachant qu'il y perdrait cette promesse faite à la sœur adorée. Sa sécurité avant la guérison de cette ville empoisonnée. Puis lui désormais, lui qui s'impatiente sur ce qu'il peut posséder. S'il savait, Duncan. S'il savait tout ce que les murs de sa demeure pourraient encore avoir à lui apprendre. « So, you got a name, Roseburry ? » Un nom, un dossier – l'esprit sûr de ce qu'il aurait à partager. Un nom, un dossier ; il possède plus d'informations sur cet homme-là que cette équipe dans laquelle celui-là s'est installé. Un nom, un dossier – des dizaines de pages vouées à pourrir aux archives pour un mensonge superbement orchestré. Les profondeurs sont tenaces et tiennent à leurs rejetons, assez pour étrangement les réanimer.

Il en est un qu'elles ont visiblement recraché.

« Get use to it, nothing is clear in this place, dear colleague. » Une réflexion, une pause amorcée. Il observe une dernière fois avant de s'y résigner, offrant un peu plus de crédit à cet instinct qui suppose la droiture de cet homme installé. Confiance qu'il insuffle de moitié, confiance qu'il lui lègue avant de s'animer. Un souffle discret avant que les pages ne soient confiées. Antécédents, suspicions, les hypothèses sur ce démon qu'on aurait soit disant enterré. Rien qui soit officiel, rien que les liens qu'il a pu faire avec ses propres cibles, ses propres enquêtes menées. Relation actée de cet homme-là avec la sœur Lincoln qu'il n'a de cesse de surveiller ; elle qui détient bien plus que tout ce qu'il pourrait espérer. Elle dont ils ne savent que trop peu, mais à la fois bien assez. Les informations récoltées par le détective qui s'en était entiché le temps d'une année. Il a tout retracé, jusqu'à pouvoir créer ce qu'il vient lui concéder. L'étrange et improbable résurrection de Sebastian O'Malley. « I'm sure it was him. » Certitudes. Certitudes qui ne fonctionnent que dans son esprit. Certitudes. Certitudes qu'il voudrait pouvoir clamer – mais les preuves manquent et certains prôneraient certainement la folie en entendant ce discours déjanté. Au-delà d'un quelconque intérêt, il s'imagine avant tout pouvoir en tirer profit, délier la langue de celle qu'il tient à coincer en usant ce nom oublié. Folie, à n'en pas douter. Folie dans laquelle il s'enfonce, avant que conscience ne rappelle que ce discours pourrait être rapidement évincer. On le sait fatigué, dépassé par des maux qu'il n'a jamais nommé. On l'imagine sans repos, sans sommeil ; à broyer les ténèbres d'un regard perçant quand tombe la nuit et que son « cachot » est retrouvé. Il accuse un homme dont le nom est inscrit sur le marbre depuis maintenant plus d'une année. Il doit jauger, mesurer l'attention que celui-là aurait à y concéder. Qu'il le croit fou, qu'importe. Qu'il l'écoute, et peut-être, qu'un jour, du temps sera à lui consacrer. « Guess you have heard about him, doesn't it ? He was pretty friend with our man, Thomas Crowe. He would have done anything to help him. » Là, le passé utilisé. Le passé qu'il n'a pas conscience d'user, qui n'arrange en rien l'instabilité de ses propos. Fou à lier qu'on finirait par le considérer. Et pourtant, il n'a pas flanché – il n'a pas hésité.               





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I've let the sun set three hundred sixty five times with murder running deep in my heart. If I didn't directly pull the trigger, I sure as hell played my own part. Cause you know that it's a snake eat snake world. We slither and serpentine through. But we all took a bite and six thousand years later, this apple is getting harder to chew. Cause tonight, boys, we're eating like kings. Cause we've all tasted death too much it seems.
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William Duncan
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▬ Lun 11 Sep - 22:30 ▬

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eight mile road - 11th precint - 8 mai 2023 - 13h

Et le voilà à nouveau lancé dans ses mystères. William se met à soupirer, à lever les yeux au ciel devant un tel entêtement. Si ses manières l’avaient dans un premier temps amusée, elles sont doucement en train de l’agacer, lui qui est pourtant d’une patience redoutable. À quoi jouait-il ? Car il ne s’y fera jamais à ses mots cachés derrière les suppositions d’un lieutenant dépassé. Lestat semblait sombrer lentement, son mutisme pour preuve de sa folie.

Il se met à réfléchir, à sonder le regard inexpressif de son collègue qui se tient droit comme un i en face de lui. Un froncement de sourcils, une idée lui vient. Sutter ? Sutter serait vivant ? Mais pourquoi alors Thomas Crowe aurait fait croire à sa mort ? Pourquoi aurait-il accepté la peine qui semble se dessiner pour lui ? Non, cela n’a pas de sens, il n’y a rien de bien concret là-dessous, aucun intérêt à voir l’homme ressusciter. De ce qu’il a lu, les relations entre le gérant de la casse et son président n’étaient pas au beau fixe. William passe alors sa main contre sa barbe, refaisant les noms qu’il a maintes et maintes fois lus sur les papiers qu’on lui avait confiés. Il ne faisait que ça, lire, lire et encore lire. Il n’arrêtait pas d’éplucher tous les dossiers, jusqu’aux archives vieilles de plus de quarante ans. Il a besoin de tout savoir, de comprendre le fonctionnement de ces hommes fous à lier, unis par la même haine d’un prochain qui ne leur a rien demandé.

Alors il penche la tête, pour réfléchir un peu mieux. Il réfléchit toujours mieux quand il pense être seul. Il s’extirpe du regard de Roseburry, remettant en ordre ces dernières années. Puis d’un coup, les yeux de l’homme se mettent à nouveau à s’animer, avec presque de l’horreur au fond d’eux. Comme si la surprise était trop grande. Et elle l’est. “O’Malley ?” Impossible, Lestat a rêvé. L’homme passe son temps dans les dossiers, à fouiller ce qui ne le regarde pas quand il devrait se focaliser sur les trafics des irlandais. Au fond, William se fiche bien que le lieutenant vienne mettre son nez dans ses dossiers, il n’est pas là pour délimiter un périmètre mais bien pour avancer. Et d’expérience, un œil externe aide parfois à prendre de la hauteur lorsque les choses bloquent. Mais Sebastian O’Malley ? L’homme est fou. William a lu son dossier, il a vu les photos prises, celle du soir de sa mort, mais aussi celles du jour de son enterrement. Il avait vu les visages défaits, il avait relevé la présence de Irene Hanson d’ailleurs, ça l’avait intrigué. Alors il avait cherché un peu plus, avait découvert sa vie d’avant, celle avant d’être la femme de celui qui lui avait volé son frère. Il avait également lu le passé de Keith, les horreurs commises par l’homme qui devait être mort et enterré. Non. C’est impossible. Et pourtant, il semble si sûr de lui. Il ne sait pas s’il doit y apporter du crédit, Roseburry n’a pas la réputation d’être un homme raisonnable lorsqu’il s’agit de chercher des vérités dans les mensonges de cette ville. Ce serait fou. Et en même temps … ? “You’re the only one who's seen him ?” Il s’interroge, parce que c’est étrange que les autres n’aient pas relevé. William a confiance en son équipe, il sait que chaque enquêteur sous ses ordres a fait l’objet d’une enquête plus poussée à son sujet. Son prédécesseur était un homme prudent. Et lui aussi, s’est donné pour mission de régulièrement tester cette loyauté. C’est étrange que seulement une seule personne ai pu apercevoir la renaissance d’un mort. “Do you sleep well ?” Il sait, les tourments qu'apportent le manque de sommeil. Lui aussi, il en a vu des morts revenir à le vie au détour d'une ruelle mal éclairée.

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Lestat Roseburry
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sanctuaire : midtown ; au beau milieu du seul intérêt qu'il se soit jamais trouvé. il s'est hissé en ces milieux inconnus, dans une petite maison qui borde mille et une avenues.
ombres et névroses : atteint d'asymbolie totale à la douleur. il en ignore les ressentis, ne peut éprouver la moindre douleur physique - un handicape qu'il passe régulièrement sous silence, agacé qu'il peut être par les préventions que chacun aurait à lui réciter vis à vis de ce qu'il est. arrogant et suffisant, incapable de se mettre à la place de qui que ce soit. les banalités lui échappent, autant que les sympathies de façade.
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▬ Lun 16 Oct - 17:59 ▬



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Images. Images qui défilent, qui lui reviennent. L'espèce de brouillard des moteurs, les ordres qui se bousculent, les idées qui se mélangent. Les silhouettes qui dansent, celles qui s'écrasent. Le sang qui longe les trottoirs, les sirènes qui illuminent jusqu'aux confins des profondeurs ignorées. Les impasses dévoilées, la noirceur sur les traits de cette ombre qu'il aperçoit à traîner l'un des siens. Certain, malgré les tissus sur les lippes et le nez. Certain, les sens auxquels il fait confiance – les siens, sensibles et exacts. Ses sens, tremblants devant cette possibilité. Images. Images défilent dans l'encéphale, à refaire la scène – à taire les discours entre son comparse et les murmures que dictaient conscience et instinct. Il l'avait vu, mort proclamé. Il croit l'avoir vu. Il l'a vu. Ne sait pas, ne sait plus. Et aux phalanges, il y a ce très léger tremblement qui s'impose – comme un réflexe du corps pour trahir cette émotion qu'il ne tient pas à dévoiler. La peur. La folie. La peur de la folie. Le nom résonne, empli l'espace de ses vices et perversions. Le nom reprend ses droits, comme prompt à prendre vie sous le regard outré de Roseburry, les prunelles surprises de cet invité qu'il n'a pas convié. Si les billes de ce collègue s'élèvent, les siennes s'abaissent. Il cherche dans les souvenirs, il fouille toutes ces lignes enregistrées dans l'esprit qui vacille, qui s'éteint, qui s'écrase sous le poids d'une fatigue qu'il refuse de laisser gagner. L'âme est perturbée. Mais le devoir, le devoir n'attend pas que sa vie soit parfaitement rangée pour se manifester. L'assurance alors, à s'en convaincre. L'assurance jusqu'aux paroles qui claquent – un coup de tonnerre entre les murs isolés. « You’re the only one who's seen him ? » Il a froncé les sourcils, Lestat. Images. Images se font plus vives, plus tenaces. Elles hantent les corridors de l'encéphale jusqu'à blesser l'endocarde. Le doute. Terrible, infernal. Le doute qui serpente, en venin brutal sous les chairs qui ne se sont pas animées. La toxicité des fumées, ces moteurs qui grondent pour continuer sur leur lancée. Le silence malgré le sifflement aux oreilles malmenées. Le trouble. Le trouble sans la douleur. Mais l'impression de flottement, l'irréel qui surpasse le réel. L'improbable. Le mystère, l'excitation. La vie qui reprend ses droits, comme pour mieux torturer les esprits. Un vent fébrile qui caresse l'imagination, qui force l'esprit à frémir sous la possibilité sous-entendue dans les mots de celui qui se tient devant lui. Celui qui doute. Celui qui interroge encore, qui force l'agacement. « Do you sleep well ? » Outrés deviennent les traits. Trop rarement ces expressions humaines font surface sur le faciès d'ordinaire si fermé.

« Beg your pardon ? »

Instinctif ; lui qui ne fait plus que toiser. Il essaie de comprendre, de voir au-delà de sa vision à lui. Il essaie de dépasser ce que sa raison tient à gueuler – la véracité de ses pensées malgré l'impossible qui semble s'y mêler. L'improbable. Mais les images, les images qui accompagnent le souvenir du vacarme. Il s'égare, étend son terrain de jeu jusqu'à presque s'y noyer. Les informations se succèdent, s'entassent, se multiplient. C'est l'humanité qui essaie de se souvenir du dernier vrai repos qu'il s'est octroyé, outre les quelques heures ici et là à essayer de fermer les yeux sans avoir à réfléchir. Sans que les fantômes de ces dossiers lus et relus ne viennent alors se mettre à danser. « Is that really impossible knowing they didn't succes to complety identify... Une pause dans son élan, le silence qui reprend. You know what ? Nevermind. » Parce qu'il doit avoir les idées claires. Parce qu'il doit d'abord se mettre d'accord avec lui-même. Parce qu'il ne sait pas quoi penser de celui qui vient d'insinuer cette démence dans l'esprit qui refuse d'être ainsi rabaissé. « You're right, it's not my case, doesn't it ? » Mobile, la statue qui enfin s'active. La place qu'il retrouve, l'impassibilité. Le regard qui lorgne celui qui s'est ancré sur ces chaises que personne ne tient à expérimenter. « How's your team ? You like your desk ? The coffee ? Your car ? Your flat ? Etc, etc, etc... » Il hausse la main comme pour balayer le reste, à peine attentif, d'ores et déjà les prunelles qui flirtent sur les feuilles volantes qui parsèment le bureau désordonné. Il cherche un indice, rien qu'une note pour pouvoir assurer que les images ne sont pas rêves, pas inventées. Elles sont là, ancrées à ses rétines comme une plaie qui suinte encore son soufre sur les songes exténués. Un indice, un signe. Rien qu'un sentier qui se dévoilerait vers ce que les autres n'ont pas eu le temps de contempler. L'âme se sent choisie et indispensable, la conscience réprime cette folie qui commence lentement à se distiller. Et si ? Et si les images n'étaient qu'hallucinations trop bien éclairées ? « No. » Pour lui-même, à en oublier cette paire d'yeux qui pèse encore sur ses épaules surmenées.                





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William Duncan
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▬ Sam 30 Déc - 17:33 ▬

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eight mile road - 11th precint - 8 mai 2023 - 13h

William a offensé. Peut-être même a-t'il visé juste par cette simple question. Il était évident que Roseburry manquait de sommeil. Tout en lui indiquait que les bras de Morphée étaient rarement venues l’enlacer ces derniers temps, en particulier ses yeux. Il avait la mine fatiguée, la même que les soldats affichaient après une nuit à attendre un ennemi silencieux. C’est ce que semblait faire Lestat d’ailleurs. William n’ajoute rien de plus, se contente de prendre une gorgée de café amer. Il cherche à instaurer le doute, à se convaincre lui-même de la propre bonne santé de sa raison. Duncan n’a pas envie de céder aux folies du lieutenant, mais pourtant, une voix s’anime au fond de l’esprit. Et si ce fou en manque de sommeil avait raison ? S’il avait vraiment aperçu O’Malley ce jour-là ? Le corps n’a jamais pu être réellement reconnu, impossible à identifier, était écrit sur les rapports. Ces mêmes rapports qu’il avait pris soin de lire tout en découvrant l’histoire de son frère, de cette infiltration puis exfiltration. Ca lui paraît fou, encore plus venant de Roseburry, mais pourquoi pas ? Le diable est prêt à tout, et ses disciples également. Détroit, Downtown en particulier est leur terrain de jeu. Leur terrain de chasse aussi. Ils en connaissent les moindres recoins, savent à qui ils peuvent donner leur confiance. Ou plutôt, brandir fièrement des menaces à mettre à exécution si une langue se faisait trop bavarde. Ce n’était donc pas totalement impossible, il pouvait au moins lui accorder ça.

Ce n’est pas son dossier, c’est vrai. Et quelque part, ça lui donne envie de sourire d’entendre ça de la bouche de Lestat Roseburry. On l’avait prévenu à son arrivée ici que l’homme avait le don pour mettre son nez partout. C’était très agaçant, il fallait l’avouer. William avait même en horreur que l’on se mêle de ses affaires. Demander à un collègue de réfléchir ensemble pour avoir une vue plus étendue du sujet était tout à fait normal, mais avoir Roseburry en deuxième lecture de rapports, non. Nouvelle gorgée de café, le temps de la réflexion, pour ne pas dire à l’homme qu’en effet, ce n’est pas son dossier et qu’il aurait mieux à faire de s’occuper des Irlandais qui s’amusent à faire du tuning dans les quartiers du sud de la ville. “No, it’s important to have another point of view.” Bien sûr qu’il ment, mais il ne va pas non plus se mettre à vexer le solitaire. Il a un challenge à gagner, au-delà des histoires d’un O’Malley qui court potentiellement encore les rues. Il demandera à ses inspecteurs d’aller à la rencontre des prostituées afin de savoir si elles en sont encore à pleurer leur ancien patron. “If it’s true …” Il n’a pas le temps de terminer sa phrase, réflexion qu’il commençait à se faire à voix haute, sans tout autant y apporter trop de crédit. Roseburry change le sujet, en vient aux avantages que la ville de Détroit offre aux âmes qui tentent de restaurer la paix.

“Yeah, it’s fine. Except the coffee maybe. I like it a little less … strong ? Well, I can get used to it.” Il ira surtout acheter une cafetière digne de ce nom dès qu’il en aura l’occasion. Mais Lestat ne devait certainement pas avoir envie de parler café. Avait-il d’autres sujets de conversation que son propre travail d’ailleurs ? William en doutant fortement. L’homme vivait pour l’insigne.

“I’ll …” Il s’arrête pour l’observer, lui et ses cernes. Lui et ses doutes. “I’ll ask my team to investigate.” Peut-être qu’il aura l’esprit plus tranquille en sachant l’homme vraiment mort ? “We’ve got nothing to lose.” Si ce n’est une journée à chercher un fantôme.

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Lestat Roseburry
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▬ Lun 5 Fév - 0:26 ▬



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Il s'emmêle, il se perd. Il s'emmêle dans ses songes, dans ses réflexions – la mémoire brasse les images qui lui sont restés, cette impression tenace qui colle aux parois de l'encéphale. Un spectre, quelques traits. L'aura noire qui se distingue dans un rayon dérangeant. L'oppression des poumons suite à la collision, l'air vicié qui déchire la trachée alors que le regard se lève, observe les silhouettes qui se meuvent sans qu'il ne puisse y parer. Il sent encore la fumée qui envahissait la ruelle, le parfum nauséabond des pneus que le bitume a brûlé, le cri assourdissant des sirènes qu'on a finalement silencié. Quelques traits, une moitié de visage ; mais un regard de défi, autant que meurtrier. C'était le doute, le trouble, un mirage dans un écran de fumée. Et le cœur sursaute sous la possibilité d'avoir tout imaginer, la raison s'offusque encore qu'il puisse l'envisager. Lui qui fut si sûr par le passé, inébranlable quant à ce qu'il avançait. Fatigue s'éveille qui rappelle son règne sur la carcasse exténuée. Il s'emmêle, Lestat, en essayant de noyer tout ce qu'il vient de concéder ; une possibilité improbable qui hante les songes dérangés. Ça l'obsède, à lui faire oublier tout ce qu'il ne parvient plus à gérer. Ces sentiments de plus en plus vivaces, ceux qui s'implantent contre la pierre du myocarde asséché. La peur pour cette sœur qui se noie dans un mutisme de plus en plus poussé, recroquevillée sur elle-même et sur cet homme qu'il ne sait pas comment appréhender. Il en regrette l'abruti qu'elle regrettait, l'homme instable qui lui offrait Willow quand elle ne possédait plus que lui et leurs parents dépassés. Ça l'obsède, à presque l'asphyxier quand torpeur s'émancipe de sa cage dorée. Il n'a écouté que de moitié, tourné vers les fils qu'il essaie de délier, les dossiers qu'il lorgne sans pour autant les ouvrir, ni même s'y renseigner. Il n'y a plus que cette idée, cette petite et terrible idée. Et si la mort devenait un mensonge dont certains peuvent jouir pour leur échapper ? Et si sa quête n'était réellement que vaine, un souhait qu'il ne pourra jamais exaucé. Et s'il se méprenait ? Il a tiqué, Roseburry. Il a tiqué, les traits fatigués, la paume qui flirte avec ces derniers pour tenter d'en chasser l'accumulation de tensions. « I’ll… » Il a froncé les sourcils, coupé dans son élan, dans cette perdition silencieuse qui le prenait. Il l'observe, celui qui se tient à ce bureau sans y avoir réellement été invité. « I’ll ask my team to investigate. » Un sourire arrogant s'immisce, l'espoir mort envers ceux qu'il ne sait pas comment jauger. Certains ont cédé à l'appel du vice, d'autres résistent sans pour autant parvenir à ne pas flancher. Ils ne sont que des pions à jouer, des appâts dans l'engrenage qu'il veut déjouer. Qu'ils fassent et peut-être que certains se révéleront dans leur stupidité. « We’ve got nothing to lose. » Rien, si ce n'est un temps précieux, l'avantage peut-être de savoir cette vérité avant que certains n'aient à l'observer. Et si sa merveilleuse équipe crachait les doutes qui les animent, combien de temps leur restera-t-il avant que O'Malley ne redevienne la légende qu'il a tenté d'instaurer ?

« Nothing but time. » Pour seule réponse tandis qu'il en soupire, délaissant la prestance pour la décadence – le dos enfoncé dans son dossier, le coude sur l'accoudoir et la paume aux traits blafards et tirés. Il aurait voulu chasser cette possibilité de son esprit, ne pas davantage y plonger. Il aurait dû se raisonner, ne pas laisser les doutes étendre leur pavillon sur les rives désertes que la raison abandonne peu à peu. Il lui faut du repos pour mieux penser. Un répit qu'il ne parviendrait même pas à s'approprier, lui qui enterre plus qu'il ne l'avoue derrière les murs de cette demeure reculée. Des dossiers et des dossiers, des rapports délaissés qu'il s'amuse à déterrer. La justice qui lui colle au corps, comme un poison qui flirte avec le sang et les chairs anémiées. « I'll see what I can find. » Parce qu'il ne parviendra pas à s'en empêcher, parce qu'il sait où chercher, où s'immiscer. Les liens qui flirtent avec ses propres préoccupations, la proximité avec l'une des figures qu'il tient à coincer. Il saura où regarder, Lestat, et il ne laissera personne lui barrer la route vers des certitudes qu'il se doit de réanimer. « You needed something ? » Pour chasser l'obsession qui commence à percer par delà le voile d'une lassitude exacerbée. Il s'en remet à cette présence, aux raisons qui l'auraient poussé jusqu'à cette assise dans laquelle il s'est enfoncé. Là, prestance qu'il se met à chercher, un semblant de froideur pour contrer l'instabilité dans laquelle il surnage, du mieux qu'il le peut, malgré lui en vérité.                 





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